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Fleury-les-Aubrais

Fleury-les-Aubrais (latin : Floriacum) est une commune française située dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire.

Fleury-les-Aubrais
Fleury-les-Aubrais
La mairie et l'Ă©glise.
Blason de Fleury-les-Aubrais
Blason
Fleury-les-Aubrais
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
Arrondissement Orléans
Intercommunalité Orléans Métropole
Maire
Mandat
Carole Canette
2020-2026
Code postal 45400
Code commune 45147
DĂ©mographie
Gentilé Fleuryssois
Population
municipale
21 104 hab. (2020 en augmentation de 1,51 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 2 085 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 55â€Č 52″ nord, 1° 55â€Č 15″ est
Altitude Min. 109 m
Max. 133 m
Superficie 10,12 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Orléans
(banlieue)
Aire d'attraction Orléans
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Fleury-les-Aubrais
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Fleury-les-Aubrais
Liens
Site web ville-fleurylesaubrais.fr

    GĂ©ographie

    Carte de la commune de Fleury-les-Aubrais et des communes limitrophes.

    Situation

    La commune est situĂ©e en bordure ouest de la rĂ©gion naturelle de la forĂȘt d'OrlĂ©ans (108 hectares du territoire de la commune sont occupĂ©s par la forĂȘt au nord-est), dans l'aire urbaine et l'unitĂ© urbaine d'OrlĂ©ans.

    Elle est limitrophe d'OrlĂ©ans et distante de 129 km au sud de Paris.

    L'emprise ferroviaire de la gare SNCF, ainsi que la zone d'activité qui l'accompagne, constitue la partie la plus à l'ouest de la commune. La gare constitue historiquement un des principaux attraits de cette ville, la gare d'Orléans n'étant qu'un terminus.

    Lieux-dits et Ă©carts

    • ZUP Est : Les Ormes du Mail, Les Andrillons
    • ZUS Nord : Lignerolles, La Jabotte, La HartiĂšre
    • ZUP Sud : Clos de la Grande Salle, Villevaude.

    Les quartiers :

    • Centre-ville : Lamballe
    • Clos des Moulins
    • Clos de l'Ange
    • Clos du Bellebat.

    Lieux-dits : l'Herveline, la Croix Fleury, la BarriĂšre Saint Marc, les Escures, les Boudines, la BustiĂšre, Faubourg Bannier.

    GĂ©ologie et relief

    Carte géologique de la commune de Fleury-les-Aubrais.
    • m3-p1SASo : Sables et argiles de Sologne (Langhien supĂ©rieur Ă  PliocĂšne infĂ©rieur.)
    • m2MSO : Marnes et sables de l'OrlĂ©anais (Burdigalien)
    • m2MCO : Marnes et calcaires de l'OrlĂ©anais (Burdigalien)
    $ : CarriĂšre Ă  ciel ouvert

    La rĂ©gion d’OrlĂ©ans se situe dans le sud du Bassin parisien, vaste cuvette composĂ©e d’un empilement de couches sĂ©dimentaires d’origines essentiellement dĂ©tritiques (issus de l’érosion d’anciennes chaĂźnes de montagnes) et carbonatĂ©es (prĂ©cipitation de carbonate de calcium). Ces dĂ©pĂŽts s'Ă©tagent du Trias (- 250 millions d’annĂ©es) au PliocĂšne (- 23 millions d’annĂ©es) et se font surtout en contexte marin, mais aussi en milieu lacustre. Les successions de pĂ©riodes glaciaires et interglaciaires au Quaternaire aboutissent Ă  la configuration gĂ©omorphologique actuelle : altĂ©ration plus ou moins profonde des roches en place, terrasses alluviales anciennes perchĂ©es sur les plateaux et incision de la vallĂ©e actuelle de la Loire[1] - [2].

    Les calcaires de Beauce, qui constituent le socle du territoire communal, se forment Ă  l'Aquitanien (de - 23 Ă  - 20,5 millions d’annĂ©es). Leur partie supĂ©rieure, les marnes et calcaires de l'OrlĂ©anais (m2MCO), constitue le substratum des lignes ferroviaires, Ă  l’ouest de la commune[3]. Les marnes et sables de l’OrlĂ©anais (m2MSO), premiers dĂ©pĂŽts burdigaliens (de – 20,44 Ă  – 15,97 millions d'annĂ©es) recouvrant les calcaires de Beauce, occupent la partie centrale du territoire communal. Ces sables sont essentiellement composĂ©s de grains de quartz Ă©moussĂ©s, accompagnĂ©s de feldspaths kaolinisĂ©s et friables, de silex Ă  patine noire et de graviers calcaires particuliĂšrement frĂ©quents Ă  la base de la formation[4].

    Cette formation est elle-mĂȘme surmontĂ©e par les sables et argiles de Sologne (m3-p1SASO), datĂ©s du Langhien supĂ©rieur au PliocĂšne infĂ©rieur, une formation composĂ©e de sables (quartz gneissique ou granitique) argileux trĂšs grossiers Ă  fins et de lentilles d’argile verte, pure ou sableuse, occupant la partie est de la commune[5].

    Le territoire communal est relativement plat puisque la dénivelée maximale est de 24 mÚtres. L'altitude du territoire varie en effet de 109 mÚtres à 133 mÚtres[6] - [7].

    Climat

    ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,2 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,6 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,3 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 676 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,7 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

    La commune bĂ©nĂ©ficie d’un climat « ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes du Loiret. Le climat reste ocĂ©anique mais avec de belles dĂ©gradations. Les tempĂ©ratures sont intermĂ©diaires et les prĂ©cipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en Ă©tĂ©, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportĂ©es Ă  l’ensemble français. La variabilitĂ© interannuelle des prĂ©cipitations est minimale tandis que celle des tempĂ©ratures est Ă©levĂ©e[8].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[8]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et en service de 1975 Ă  2020 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[9]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records FLEURY-LES-AUB. (45) - alt : 119 m 47° 55â€Č 30″ N, 1° 54â€Č 48″ E
    Records établis sur la période du 01-04-1975 au 31-12-2020
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,8 0,5 2,7 4,5 8,5 11,4 13,5 13 10,1 7,5 3,7 1,5 6,5
    Température moyenne (°C) 3,8 4,3 7,4 9,9 13,9 17,1 19,5 19,2 15,7 11,9 7,1 4,3 11,2
    Température maximale moyenne (°C) 6,9 8,1 12,1 15,2 19,2 22,7 25,5 25,3 21,4 16,4 10,5 7,1 15,9
    Record de froid (°C)
    date du record
    −19
    17.01.1985
    −13,8
    07.02.1991
    −13,1
    01.03.05
    −4,5
    11.04.03
    −1
    05.05.1979
    0
    05.06.1991
    3,1
    16.07.1984
    4
    26.08.1993
    0,5
    30.09.1988
    −4,6
    21.10.10
    −11
    23.11.1993
    −12,8
    30.12.1985
    −19
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17
    30.01.02
    22,2
    27.02.19
    24,5
    16.03.12
    29,7
    30.04.05
    32
    27.05.05
    38
    29.06.19
    41,5
    25.07.19
    40,4
    10.08.03
    35
    15.09.1982
    33,1
    01.10.1985
    24
    01.11.14
    19,4
    16.12.1989
    41,5
    2019
    Précipitations (mm) 58,9 52,4 51,1 50,5 70,2 49,3 57,2 54,5 56,2 66,6 65 68,8 700,7
    Source : « Fiche 45147001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Agrum Floriacum au IXe siÚcle, Soli Floriacensis enpredii videlicet beati Benedicti en 1079[10], Apud Floriacum en 1201[11], De Floriaco en 1245[12], Parvus Floriacus au XIIIe siÚcle[13], Apud Floriacum en 1321 [14] - [15]

    Le type toponymique Fleury est dĂ©rivĂ© de l'ancienne Floriacum ou villa Florii. Le village s'est donc dĂ©veloppĂ© Ă  partir du domaine de Florius, un propriĂ©taire terrien de l'Ă©poque gallo-romaine, le vocable en bas latin Floriacus Ă©tant issu du gentilice Florius, suivi du suffixe -acus[16] - [17]. Aubrais est dĂ©rivĂ© du latin albaretum (= bois de peupliers), de albarus (blanchĂątre) suivi du suffixe collectif –etum. Ces mots sont dĂ©rivĂ©s de l'adjectif latin albus (blanc). Il y avait donc ici un bois de peupliers qui fut ensuite dĂ©frichĂ© pour laisser place Ă  des champs et Ă  un village de cultivateurs[16].

    La ville s’appelait Ă  l’origine Fleury, cette paroisse ayant probablement empruntĂ© le nom de l'abbaye qui l’avait possĂ©dĂ©e (l'abbaye de Fleury)[17](Fleury en aoĂ»t 1386[18], Fleury en dĂ©cembre 1400[19], Fleury lez OrlĂ©ans en avril 1409[20]. Elle devient ensuite Fleury les OrlĂ©ans, nom qu’elle conserve jusqu’au XVIIIe siĂšcle (Fleury lez OrlĂ©ans en septembre 1459[21], Fleury lez OrlĂ©ans en 1491[22]). Elle est rebaptisĂ©e Fleury aux choux, en raison d’une intense activitĂ© maraĂźchĂšre (Fleury aux Choulx en 1479[22]).

    Par dĂ©cret du , la ville prend le nom de Fleury-les-Aubrais ("les" sans accent grave), s’adjoignant le nom du nƓud ferroviaire des Aubrais[16] - [17].

    Histoire

    DĂ©veloppement ancien

    Quelques moines, issus de l'abbaye bénédictine de Fleury (Saint-Benoßt-sur-Loire), vinrent s'installer au nord d'Orléans en créant une chapelle Fleury.

    Nouvelle organisation territoriale

    Le dĂ©cret de l'AssemblĂ©e Nationale du dĂ©crĂšte « il y aura une municipalitĂ© dans chaque ville, bourg, paroisse ou communautĂ© de campagne »[23]. En 1790, dans le cadre de la crĂ©ation des dĂ©partements, le Loiret compte alors 367 municipalitĂ©s, rattachĂ©es Ă  59 cantons et 7 districts[24]. La municipalitĂ© de Fleury est rattachĂ©e au canton de Fleury et au district d'OrlĂ©ans[25]. Le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposĂ© par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, dĂ©crĂšte que toutes les dĂ©nominations de ville, bourg ou village sont supprimĂ©es et que celle de commune leur est substituĂ©e »[26]. Ainsi la municipalitĂ© de Fleury devient formellement « commune de Fleury » en 1793[25].

    Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rĂŽle Ă©lectoral, permettant l’élection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[27] - [28]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquĂ©e Ă  partir de vendĂ©miaire an IV (1795) supprime les districts, considĂ©rĂ©s comme des rouages administratifs liĂ©s Ă  la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiĂšrent dĂšs lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[27]. Enfin, sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă  rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 58 Ă  31[Note 2] - [29]. Fleury-les-Aubrais est alors rattachĂ©e au canton IngrĂ© et Ă  l'Arrondissement d'OrlĂ©ans par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X ()[30] - [25] - [31]. En 1806, la commune est rattachĂ©e au canton d'OrlĂ©ans-Nord-Ouest, un canton nouveau formĂ© entre autres des communes de l'ancien canton d'IngrĂ©[32]. Cette organisation va rester inchangĂ©e jusqu'en 1973 oĂč la commune est rattachĂ©e au canton de Fleury-les-Aubrais[33].

    Époque contemporaine

    Intérieur de la gare, au début du XXe siÚcle.

    L'importante gare ferroviaire a été inaugurée le au lieu-dit les Aubrais, constituant un pÎle d'attractivité pour toute la ville.

    Durant la guerre franco-allemande de 1870, la ville est le terrain d'importants combats opposant les Français aux Prussiens sur le lieu de l'actuel quartier des Aydes.

    La légende veut qu'une remarque moqueuse sur le patronyme de la ville, faite par Alphonse XIII, roi d'Espagne, en transit à la gare le , ait provoqué le changement de nom qui a été avalisé en 1907.

    La mairie actuelle est construite en 1928.

    Durant la Seconde Guerre mondiale, la gare est dĂ©truite lors de bombardements alliĂ©s en 1944 qui touchent Ă©galement le quartier adjacent. La ville est libĂ©rĂ©e le 18 aoĂ»t de cette mĂȘme annĂ©e.

    La gare actuelle date de 1961. L'ouverture du tramway d'Orléans, passant par Fleury-les-Aubrais, a lieu en 2000.

    Le centre culturel La Passerelle est inaugurée en 2006.

    HĂ©raldique

    Blason de Fleury-les-Aubrais

    Les armes de Fleury-les-Aubrais se blasonnent ainsi :

    Palé de sinople et de gueules, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or et d'un lambel d'argent[34].

    Urbanisme

    Typologie

    Fleury-les-Aubrais est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 3] - [35] - [36] - [37]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'OrlĂ©ans, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 19 communes[38] et 282 269 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[39] - [40].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'OrlĂ©ans, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[41] - [42].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (83,6 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (74,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (53,4 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (30,2 %), forĂȘts (16,4 %)[43].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    • Carte orthophotographique de la commune en 2016.
      Carte orthophotographique de la commune en 2016.

    Planification

    La ville est dotĂ©e d'un Plan d'occupation des sols (POS) valant Plan local d'urbanisme (PLU). Sa rĂ©vision en 2001 a eu pour objet la dĂ©finition de nouveau projet, et l'intĂ©gration d'un projet de ZAC : la ZAC « CƓur de ville ». La commune a rĂ©alisĂ© une exposition en 2004 afin de communiquer avec la population locale sur les futurs projets.

    Le schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale (SCOT) de l'agglomĂ©ration orlĂ©anaise a Ă©tĂ© approuvĂ© en dĂ©cembre 2008[44]. C'est un document avec lequel le POS, et donc la politique de la ville, devront ĂȘtre en cohĂ©rence.

    Transports et déplacements

    RĂ©seau routier principal de la commune de Fleury-les-Aubrais (avec indication du trafic routier 2014).

    Infrastructures routiĂšres

    La tangentielle traverse la commune, avec un trafic journalier de 51 500 vĂ©hicules au niveau de la commune. La route dĂ©partementale 2020 (ex-route nationale RN 20) traverse Ă©galement la commune, avec 18 000 vĂ©hicules empruntant cette portion de l'axe[45].

    Transports en commun

    La commune est desservie par la ligne A du tramway.

    En tant que commune membre d'Orléans Métropole, Fleury-les-Aubrais est desservie par les transports de l'agglomération orléanaise (TAO), essentiellement par la ligne A du tramway : quatre stations se situent sur le territoire de la commune (Gare des Aubrais, BustiÚre, Lamballe et Jules-Verne), cette derniÚre étant le terminus nord de la ligne. De plus, trois parc relais (P+R) couplés à des stations de tramway y sont implantés et permettent aux Fleuryssois de rejoindre le centre d'Orléans ou le sud de l'agglomération par le tram.

    De nombreuses lignes de bus desservent la commune : 1, 4, 6, 7, 11, 12, 21, 44, 55 et 62.

    La gare des Aubrais est un point d'échange majeur de la métropole d'Orléans du point de vue des transports en commun (tram, bus, train, vélo).

    Infrastructures ferroviaires

    En raison de la situation en cul-de-sac de la gare d'OrlĂ©ans, c'est la gare des Aubrais qui est utilisĂ©e pour la plupart des liaisons Grandes lignes desservant l'agglomĂ©ration orlĂ©anaise. Le trafic dans cette gare est de 7 000 passagers par jour[45]. La grande majoritĂ© des passagers effectue des trajets pendulaires quotidiens vers Paris pour se rendre Ă  leur lieu de travail.

    DĂ©placements doux

    Des bornes de location de vélo sont implantées dans la commune, par exemple à la gare. Ces bornes sont également sur la commune d'Orléans.

    Risques naturels et technologiques

    La commune de Fleury-les-Aubrais est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicitĂ© trĂšs faible). Elle est Ă©galement exposĂ©e Ă  un risque technologique : le risque de transport de matiĂšres dangereuses[46]. Entre 1989 et 2019, huit arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle ont Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune : deux pour des inondations et coulĂ©es de boues et six pour des mouvements de terrains[47].

    Risques naturels

    Le territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[48].

    Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[49]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumise à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM)[50].

    Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicitĂ© croissante [51]. La commune, Ă  l’instar de l’ensemble du dĂ©partement, est concernĂ©e par un risque trĂšs faible[47].

    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque de transport de matiÚres dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'une canalisation de gaz[52], d'une ligne de transport ferroviaire et d'itinéraires routiers structurants supportant un fort trafic (la route départementale D2020)[46] - [53].

    Politique de la ville

    Boulevard de Lamballe.

    Fleury-les-Aubrais compte trois quartiers prioritaires (Andrillons-Ormes du mail, Le Clos de la Grande Salle et Lignerolles) rassemblant 4 725 habitants en 2018[54].

    Un projet de prévention de la délinquance a été mis en place, la police municipale a été renforcée et de nombreux projets de rénovation sont en cours.

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune de Fleury-les-Aubrais est membre de l'intercommunalitĂ© OrlĂ©ans MĂ©tropole[55], un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă  fiscalitĂ© propre crĂ©Ă© le dont le siĂšge est Ă  OrlĂ©ans. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux. En 2020, il s'agit du Syndicat mixte amĂ©nagement desserte aĂ©rienne de l'Ouest du Loiret (SMAEDAOL), du Syndicat mixte des bassins versants de la Bionne et du Cens et du Syndicat mixte d'amĂ©ngament hydraulique (SMAH) du bassin de la RetrĂȘve et de son affluent le ruisseau du Renard[56].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Orléans, au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[55]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Fleury-les-Aubrais pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[55], et de la cinquiÚme circonscription du Loiret pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[57].

    Conseil municipal et maire

    Le conseil municipal de Fleury-les-Aubrais, commune de plus de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin proportionnel de liste Ă  deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[58], pour un mandat de six ans renouvelable[59]. Il est composĂ© de 35 membres[60]. L'exĂ©cutif communal est constituĂ© par le maire, Ă©lu par le conseil municipal parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-Ă -dire pour la durĂ©e du mandat du conseil. Carole Canette est maire depuis 2020, succĂ©dant Ă  une autre femme, Marie-AgnĂšs Linguet, Ă©lue en 2014.

    Au second tour des Ă©lections municipales du mois de juin 2020, la liste de l'Union de la Gauche, ayant Ă  sa tĂȘte Carole Canette ("REVEILLER FLEURY"), a obtenu 46,51 % des voix Ă  Fleury-les-Aubrais, se plaçant ainsi en tĂȘte Ă  l'issue de ce second tour. À la deuxiĂšme position de ce suffrage, la liste "FLEURYSSEZ-VOUS", menĂ©e par la maire sortante, Marie-AgnĂšs Linguet, a rĂ©uni 34,24 % des votes. La liste menĂ©e par StĂ©phane Kuzbyt a fini troisiĂšme de cette Ă©lection, avec 19,23 % des votes.

    35,32 % des électeurs de Fleury-les-Aubrais ont voté pour ce second tour des élections municipales. Ce chiffre était de 36,35 %, au scrutin du premier tour le 15 mars 2020.

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1852 1857 Vincent Haury-Angenault
    1857 1861 François-Alexandre Ploton-Moulin
    1861 1864 Claude Adam-Malardier
    1864 1871 Auguste Ricouard-Badinier
    1871 1874 Désiré Loiseau-Roulleau
    1874 1878 Denis Bienvenu
    1878 1888 Alexandre Levacher
    1988 1895 Joseph Leroy
    1895 1921 Gustave Roland
    1921 1944 Maurice Jourdain Distillateur
    Président de la Chambre de commerce
    Conseiller général du canton d'Orléans-Nord-Ouest
    1944 1953 René Ferragu
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1953 mars 1971 Louis Labonne
    mars 1971 juin 1995 André ChÚne PCF Conseiller général du canton de Fleury-les-Aubrais (1973-1996)
    juin 1995 5 avril 2014[61] Pierre Bauchet UDF
    puis MoDem
    puis SE
    Conseiller général du canton de Fleury-les-Aubrais (1997-1998)
    1er vice-président de la communauté d'agglomération Orléans Val de Loire
    avril 2014[61] juillet 2020 Marie-AgnÚs Linguet (d) UDI[62] ConseillÚre régionale du Centre-Val de Loire (2015-2021)
    2e vice-présidente de la communauté d'agglomération Orléans Val de Loire
    juillet 2020 En cours Carole Canette (d) PS 3e vice-présidente d'Orléans Métropole (2020-2021)

    vice-présidente du Conseil régional du Centre-Val de Loire chargée de la Culture (2010-2015) puis des Lycées, de l'éducation, de l'apprentissage, de la jeunesse et de la vie lycéenne (2021-en cours)

    Jumelages

    Politique de développement durable

    La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[63].

    La ville est ville fleurie avec quatre fleurs, et la distinction Grand Prix attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[64].

    En 2020, la municipalitĂ© a plantĂ© en cƓur de ville la premiĂšre micro-forĂȘt urbaine du Loiret.

    Équipements et services publics

    Eau potable

    Le service public d’eau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[65]. La commune assurait jusqu'au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal[66]. La gestion de l’eau Ă©tant une compĂ©tence obligatoire des communautĂ©s urbaines[67] et des mĂ©tropoles[68], la communautĂ© urbaine OrlĂ©ans MĂ©tropole s'est substituĂ©e Ă  la commune pour la mise en Ɠuvre du service public d'eau potable lors de la transformation de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Val de Loire en communautĂ© urbaine le , puis c'est la mĂ©tropole OrlĂ©ans MĂ©tropole le qui a pris cette compĂ©tence. La ville de Fleury-les-Aubrais est alimentĂ©e en eau potable par deux forages pompant l'eau Ă  100 m de profondeur dans la nappe souterraine des calcaires de Beauce : le forage de Corne de Cerf, rue Salvador Allende, mis en service en 1967 et le forage Lignerolle, rue Emile Zola, mis en service en 1990[69].

    Eaux usées

    La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usĂ©es, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrĂŽle des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[70], est assurĂ©e depuis le par la CommunautĂ© de l'AgglomĂ©ration OrlĂ©ans Val de Loire, puis le par la communautĂ© urbaine et enfin depuis le par OrlĂ©ans MĂ©tropole[71].

    Depuis le , la mĂ©tropole a signĂ© un contrat de dĂ©lĂ©gation de service public avec la sociĂ©tĂ© Suez Environnement pour l'exploitation des rĂ©seaux et ouvrages de transport de 11 communes du territoire mĂ©tropolitain dont Fleury-les-Aubrais[72]. Le rĂ©seau comprend un rĂ©seau unitaire (eaux usĂ©es + eaux pluviales) de 79 527 ml, un rĂ©seau sĂ©paratif eaux usĂ©es de 3 280 ml et un rĂ©seau d'eaux pluviales de 13 161 ml. Sur la commune, on compte 7 stations de relevage pour les eaux usĂ©es [71]. Ces stations peuvent contenir de une Ă  quatre pompes dont les puissances peuvent varier de 1,3 kW Ă  140 kW (soit de l/s Ă  450 l/s)[73].

    Un zonage d'assainissement, qui dĂ©limite les zones d'assainissement collectif, les zones d'assainissement non collectif et le zonage pluvial[74] a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par l’AgglO et a Ă©tĂ© approuvĂ© par dĂ©libĂ©ration du conseil de communautĂ© du [75].

    La commune est raccordĂ©e Ă  la station d'Ă©puration de La Chapelle-Saint-Mesmin[76]. Cet Ă©quipement, dont la capacitĂ© est de 350 000 EH, le plus important sur le territoire d'OrlĂ©ans MĂ©tropole, a Ă©tĂ© mis en service le [77] et son exploitation est assurĂ©e depuis mai 2016 par VĂ©olia[72].

    Gestion des déchets

    Sites de collecte, de traitement et de valorisation des déchets de la communauté urbaine d'Orléans Métropole, avec localisation de la commune de Fleury-les-Aubrais.

    La collecte, le traitement et la valorisation des déchets est une compétence exclusive de la communauté urbaine Orléans Métropole depuis 2000 (l'intercommunalité était alors communauté de communes). La collecte des déchets ménagers (résiduels[Note 5] et multimatériaux) est effectuée en porte-à-porte sur toutes les communes de la communauté urbaine. Un réseau de six déchÚteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, cartons
)[78].

    Une unitĂ© de traitement permettant la valorisation Ă©nergĂ©tique (l’incinĂ©ration des dĂ©chets mĂ©nagers rĂ©siduels) et la valorisation matiĂšre des autres dĂ©chets (corps creux, corps plats et multimatĂ©riaux) est en service sur la commune de Saran depuis 1996. Elle est exploitĂ©e par la sociĂ©tĂ© ORVADE, filiale du groupe Veolia[79].

    Enseignement

    Le lycée professionnel Jean-Lurçat.

    La commune est dotée d'un lycée d'enseignement professionnel (lycée Jean-Lurçat), de 2 collÚges (collÚge Condorcet et collÚge André-ChÚne) et de 7 groupes scolaires. L'école maternelle Jacques-Brel a été agrandie en 2003.

    Jeunesse et Loisirs

    Fleury dispose Ă©galement de trois crĂšches (Les Oisillons, L'Île aux Momes et 1, 2, 3 Soleil).

    L'offre péri-scolaire est assurée par deux centres de loisirs (La Brossette et Anaïs et Thibault) et trois maisons de quartier (Jacques-Tati, Jean-Vilar et Jean-Gabin).

    La ville dispose Ă©galement d'un Espace-Emploi-Formation : SPRO / PIJ - Relais Mission Locale - Relais Emploi

    Chaque annĂ©e, en juin, la municipalitĂ© organise la fĂȘte de la Jeunesse (R2FĂȘte).

    Santé

    Un hÎpital psychiatrique est implanté sur la commune.

    Sports

    Les Ă©quipements sportifs sont les suivants : quatre stades, quatre salles omnisports, une piscine, un boulodrome couvert et non-couvert, un stand de tir, une piste d’athlĂ©tisme (250 m), trois terrains de football et des courts de tennis.

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[80] - [Note 6].

    En 2020, la commune comptait 21 104 habitants[Note 7], en augmentation de 1,51 % par rapport Ă  2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7647729279081 0431 0541 0031 0321 151
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1091 1551 1461 2221 3021 3931 6661 7331 961
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 1342 3512 8874 5035 0436 0166 8186 3218 521
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    10 75613 18016 84219 75820 67320 69021 41821 13220 973
    2020 - - - - - - - -
    21 104--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[81] puis Insee Ă  partir de 2006[82].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  39,3 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (36,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 22,9 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 25,9 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 10 042 hommes pour 11 028 femmes, soit un taux de 52,34 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,3 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[83]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    1,7
    5,6
    75-89 ans
    8,8
    14,2
    60-74 ans
    14,8
    19,0
    45-59 ans
    18,3
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    18,9
    15-29 ans
    17,6
    22,4
    0-14 ans
    20,0
    Pyramide des ùges du département du Loiret en 2018 en pourcentage[84]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    1,8
    6,9
    75-89 ans
    9,2
    16,2
    60-74 ans
    16,9
    19,8
    45-59 ans
    19,3
    18,5
    30-44 ans
    18,2
    17,9
    15-29 ans
    16,2
    20
    0-14 ans
    18,2

    Vie sportive

    • L'Ă©quipe de handball fĂ©minin de la ville, le Fleury Loiret Handball (SASP) est en premiĂšre division fĂ©minine depuis 2003. Le club est devenu vice-champion de France en 2013 aprĂšs avoir terminĂ© deuxiĂšme de la saison rĂ©guliĂšre. Le 31 mai 2015, il est sacrĂ© champion de France pour la premiĂšre fois de son histoire en battant Issy-Paris (30-24). Le club termine la saison 2019-2020 Ă  la troisiĂšme place du championnat.
    • La ville Ă©tait partenaire du club de basket de l'OrlĂ©ans Loiret Basket par une convention appelĂ©e 3 villes - 3 clubs (Fleury-les-Aubrais, OrlĂ©ans et Saint-Jean-de-Braye) entre 1993 et 2010 ;
    • L'Ă©quipe de rugby Ă  XV, le CJF Rugby est en vice-champion honneur pour la saison 2006-2007. Son Ă©cole de rugby est la premiĂšre du comitĂ© de centre Ă  recevoir le label « FFR »Site du CJF Rugby ;
    • L'Ă©quipe de water-polo de Fleury-les-Aubrais est en Nationale 2 masculine pour la saison 2008-2009.

    Manifestations

    • La corrida : course festive le soir de la Saint Sylvestre, dont la premiĂšre Ă©dition date de 1976 ;
    • La brocante annuelle "Festi'Fleury" en mars ;
    • La rĂ©ception des sportifs ;
    • Le festival Cheminance ;
    • La course caritative "la Fleuryssoise"
    • L'action "parcours-santĂ©"
    • La fĂȘte de la jeunesse "R2FĂȘte"
    • Le "Fleury Raid Aventure"
    • Le Fleury Handi Challenge ;
    • le Forum des Associations ;
    • Les Folles journĂ©es du dĂ©veloppement durable ;
    • La semaine de la santĂ© ;
    • la semaine de la ville Ă©quitable ;
    • Le salon des artistes fleuryssois ;
    • FĂȘtes de quartier au mois de juin.

    MĂ©dias

    La radio associative « Radio Arc En Ciel » est installées sur la ville de Fleury-les-Aubrais.

    La chaine de télévision locale Orléans TV était installée aussi sur la commune de Fleury-les-Aubrais, puis Orléans, avant sa disparition en 2011.

    Économie

    La commune est l'un des premiers employeurs de l'agglomĂ©ration, avec environ 10 000 emplois sur le territoire et plus de 10 000 actifs en 1999[45]. L'activitĂ© est rĂ©partie sur plusieurs zones :

    • Dessaux Ă  l'ouest ;
    • Fleury - Saran au nord ;
    • l'Herveline et Lignerolles Ă  l'est ;
    • Bicharderies au nord-est.

    La maison vinaigriÚre Martin Pouret et l'entreprise ThalÚs sont installées sur la commune.

    Depuis 2011, le nord de la ville a vu se dĂ©velopper l'offre commerciale autour du centre commercial de l'OrĂ©e de la ForĂȘt, avec l'ouverture, dans un premier temps, de commerces rue Joliot-Curie.

    Beaucoup de PMEet d'artisans sont implantés sur la commune, du faites de sa proximité avec la métropole d'Orléans.

    Culture et patrimoine

    Édifices religieux

    • Église catholique Saint-AndrĂ© ;
    • PresbytĂšre ;
    • CimetiĂšre communal, et cimetiĂšre intercommunal des Ifs sur la commune voisine de Saran ;
    • Salle de priĂšre pour le culte musulman.

    Monuments

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La suppression d'un canton d'Orléans par la loi du 8 pluviÎse an IX (17 février 1800) avait ramené le nombre de cantons initial de 59 à 58
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    6. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).

    Références

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    3. BRGM, « Carte des ressources en matériaux de la Région Centre - Elaborée dans le cadre de la révision des Schémas Départementaux des CarriÚres », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire, février (consulté le ), p. 89.
    4. « Notice géologique - feuille 363 N « Orléans » », sur http://ficheinfoterre.brgm.fr/ (consulté le ), p. 5.
    5. BRGM, « Carte des ressources en matériaux de la Région Centre - Elaborée dans le cadre de la révision des Schémas Départementaux des CarriÚres », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire, février (consulté le ), p. 87.
    6. RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a Ă©tĂ© remplacĂ© par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant ĂȘtre trouvĂ©es par un systĂšme d'information gĂ©ographique.
    7. « Carte de Fleury-les-Aubrais », sur Géoportail (consulté le ).
    8. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    9. « Fiche du Poste 45147001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. Actes de Philippe 1er, p. 251
    11. Recueil des chartes de Saint-BenoĂźt-sur-Loire, t. 2,p. 174
    12. E. Jarry, La maladrerie d’OrlĂ©ans, p. 233
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    15. Denis Jeanson, « Toponymes Fay-Fazoire », sur le dictionnaire de toponymie de la région Centre (consulté le ).
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    17. Jacques Soyer, Les noms de lieux du Loiret, Paris, Ă©ditions Horvath, , 735 p. (ISBN 2-7171-0056-3), p. 87.
    18. Archives nationales -JJ 129, no 129, fol. 82
    19. Archives nationales -JJ 155, no 368, fol. 221
    20. Archives nationales -JJ 163, no 252, fol. 142 v°
    21. Archives nationales -JJ 188, no 169, fol. 85
    22. Archives dĂ©partementales 45-B 15, archives de l’HĂŽtel-Dieu d’OrlĂ©ans
    23. Motte 2003, p. 24.
    24. Christian Poitou 1982, p. 32.
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    Voir aussi

    Ouvrages

    • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire gĂ©ographique et mĂ©thodique de la RĂ©publique française en 120 dĂ©partements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 1, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 2, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Collectif, Loiret : un dĂ©partement Ă  l'Ă©lĂ©gance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
    • AbbĂ© Patron, DĂ©partement du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, ComĂ©dit, 1991, rĂ©Ă©dition de 1870, 511 p. (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
    • Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études DĂ©mographiques, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

    Rapports

    • Rapport 2015 sur le prix et la qualitĂ© du service public d'assainissement (lire en ligne)
    • Les services publics d'eau et d'assainissement (lire en ligne)

    Articles connexes

    Lien externe

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