Fleury-les-Aubrais
Fleury-les-Aubrais (latin : Floriacum) est une commune française située dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire.
Fleury-les-Aubrais | |||||
La mairie et l'Ă©glise. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Centre-Val de Loire | ||||
DĂ©partement | Loiret | ||||
Arrondissement | Orléans | ||||
Intercommunalité | Orléans Métropole | ||||
Maire Mandat |
Carole Canette 2020-2026 |
||||
Code postal | 45400 | ||||
Code commune | 45147 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Fleuryssois | ||||
Population municipale |
21 104 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 2 085 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 55âČ 52âł nord, 1° 55âČ 15âł est | ||||
Altitude | Min. 109 m Max. 133 m |
||||
Superficie | 10,12 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Orléans (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Orléans (commune du pÎle principal) |
||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Fleury-les-Aubrais (bureau centralisateur) |
||||
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loiret
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
| |||||
Liens | |||||
Site web | ville-fleurylesaubrais.fr | ||||
GĂ©ographie
Situation
La commune est situĂ©e en bordure ouest de la rĂ©gion naturelle de la forĂȘt d'OrlĂ©ans (108 hectares du territoire de la commune sont occupĂ©s par la forĂȘt au nord-est), dans l'aire urbaine et l'unitĂ© urbaine d'OrlĂ©ans.
Elle est limitrophe d'Orléans et distante de 129 km au sud de Paris.
L'emprise ferroviaire de la gare SNCF, ainsi que la zone d'activité qui l'accompagne, constitue la partie la plus à l'ouest de la commune. La gare constitue historiquement un des principaux attraits de cette ville, la gare d'Orléans n'étant qu'un terminus.
Lieux-dits et Ă©carts
- ZUP Est : Les Ormes du Mail, Les Andrillons
- ZUS Nord : Lignerolles, La Jabotte, La HartiĂšre
- ZUP Sud : Clos de la Grande Salle, Villevaude.
Les quartiers :
- Centre-ville : Lamballe
- Clos des Moulins
- Clos de l'Ange
- Clos du Bellebat.
Lieux-dits : l'Herveline, la Croix Fleury, la BarriĂšre Saint Marc, les Escures, les Boudines, la BustiĂšre, Faubourg Bannier.
GĂ©ologie et relief
- m3-p1SASo : Sables et argiles de Sologne (Langhien supérieur à PliocÚne inférieur.)
- m2MSO : Marnes et sables de l'Orléanais (Burdigalien)
- m2MCO : Marnes et calcaires de l'Orléanais (Burdigalien)
La rĂ©gion dâOrlĂ©ans se situe dans le sud du Bassin parisien, vaste cuvette composĂ©e dâun empilement de couches sĂ©dimentaires dâorigines essentiellement dĂ©tritiques (issus de lâĂ©rosion dâanciennes chaĂźnes de montagnes) et carbonatĂ©es (prĂ©cipitation de carbonate de calcium). Ces dĂ©pĂŽts s'Ă©tagent du Trias (- 250 millions dâannĂ©es) au PliocĂšne (- 23 millions dâannĂ©es) et se font surtout en contexte marin, mais aussi en milieu lacustre. Les successions de pĂ©riodes glaciaires et interglaciaires au Quaternaire aboutissent Ă la configuration gĂ©omorphologique actuelle : altĂ©ration plus ou moins profonde des roches en place, terrasses alluviales anciennes perchĂ©es sur les plateaux et incision de la vallĂ©e actuelle de la Loire[1] - [2].
Les calcaires de Beauce, qui constituent le socle du territoire communal, se forment Ă l'Aquitanien (de - 23 Ă - 20,5 millions dâannĂ©es). Leur partie supĂ©rieure, les marnes et calcaires de l'OrlĂ©anais (m2MCO), constitue le substratum des lignes ferroviaires, Ă lâouest de la commune[3]. Les marnes et sables de lâOrlĂ©anais (m2MSO), premiers dĂ©pĂŽts burdigaliens (de â 20,44 Ă â 15,97 millions d'annĂ©es) recouvrant les calcaires de Beauce, occupent la partie centrale du territoire communal. Ces sables sont essentiellement composĂ©s de grains de quartz Ă©moussĂ©s, accompagnĂ©s de feldspaths kaolinisĂ©s et friables, de silex Ă patine noire et de graviers calcaires particuliĂšrement frĂ©quents Ă la base de la formation[4].
Cette formation est elle-mĂȘme surmontĂ©e par les sables et argiles de Sologne (m3-p1SASO), datĂ©s du Langhien supĂ©rieur au PliocĂšne infĂ©rieur, une formation composĂ©e de sables (quartz gneissique ou granitique) argileux trĂšs grossiers Ă fins et de lentilles dâargile verte, pure ou sableuse, occupant la partie est de la commune[5].
Le territoire communal est relativement plat puisque la dénivelée maximale est de 24 mÚtres. L'altitude du territoire varie en effet de 109 mÚtres à 133 mÚtres[6] - [7].
Climat
ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,9 °C |
La commune bĂ©nĂ©ficie dâun climat « ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte lâensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes du Loiret. Le climat reste ocĂ©anique mais avec de belles dĂ©gradations. Les tempĂ©ratures sont intermĂ©diaires et les prĂ©cipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en Ă©tĂ©, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportĂ©es Ă lâensemble français. La variabilitĂ© interannuelle des prĂ©cipitations est minimale tandis que celle des tempĂ©ratures est Ă©levĂ©e[8].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[8]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et en service de 1975 Ă 2020 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[9]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,8 | 0,5 | 2,7 | 4,5 | 8,5 | 11,4 | 13,5 | 13 | 10,1 | 7,5 | 3,7 | 1,5 | 6,5 |
Température moyenne (°C) | 3,8 | 4,3 | 7,4 | 9,9 | 13,9 | 17,1 | 19,5 | 19,2 | 15,7 | 11,9 | 7,1 | 4,3 | 11,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,9 | 8,1 | 12,1 | 15,2 | 19,2 | 22,7 | 25,5 | 25,3 | 21,4 | 16,4 | 10,5 | 7,1 | 15,9 |
Record de froid (°C) date du record |
â19 17.01.1985 |
â13,8 07.02.1991 |
â13,1 01.03.05 |
â4,5 11.04.03 |
â1 05.05.1979 |
0 05.06.1991 |
3,1 16.07.1984 |
4 26.08.1993 |
0,5 30.09.1988 |
â4,6 21.10.10 |
â11 23.11.1993 |
â12,8 30.12.1985 |
â19 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17 30.01.02 |
22,2 27.02.19 |
24,5 16.03.12 |
29,7 30.04.05 |
32 27.05.05 |
38 29.06.19 |
41,5 25.07.19 |
40,4 10.08.03 |
35 15.09.1982 |
33,1 01.10.1985 |
24 01.11.14 |
19,4 16.12.1989 |
41,5 2019 |
Précipitations (mm) | 58,9 | 52,4 | 51,1 | 50,5 | 70,2 | 49,3 | 57,2 | 54,5 | 56,2 | 66,6 | 65 | 68,8 | 700,7 |
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Agrum Floriacum au IXe siÚcle, Soli Floriacensis enpredii videlicet beati Benedicti en 1079[10], Apud Floriacum en 1201[11], De Floriaco en 1245[12], Parvus Floriacus au XIIIe siÚcle[13], Apud Floriacum en 1321 [14] - [15]
Le type toponymique Fleury est dĂ©rivĂ© de l'ancienne Floriacum ou villa Florii. Le village s'est donc dĂ©veloppĂ© Ă partir du domaine de Florius, un propriĂ©taire terrien de l'Ă©poque gallo-romaine, le vocable en bas latin Floriacus Ă©tant issu du gentilice Florius, suivi du suffixe -acus[16] - [17]. Aubrais est dĂ©rivĂ© du latin albaretum (= bois de peupliers), de albarus (blanchĂątre) suivi du suffixe collectif âetum. Ces mots sont dĂ©rivĂ©s de l'adjectif latin albus (blanc). Il y avait donc ici un bois de peupliers qui fut ensuite dĂ©frichĂ© pour laisser place Ă des champs et Ă un village de cultivateurs[16].
La ville sâappelait Ă lâorigine Fleury, cette paroisse ayant probablement empruntĂ© le nom de l'abbaye qui lâavait possĂ©dĂ©e (l'abbaye de Fleury)[17](Fleury en aoĂ»t 1386[18], Fleury en dĂ©cembre 1400[19], Fleury lez OrlĂ©ans en avril 1409[20]. Elle devient ensuite Fleury les OrlĂ©ans, nom quâelle conserve jusquâau XVIIIe siĂšcle (Fleury lez OrlĂ©ans en septembre 1459[21], Fleury lez OrlĂ©ans en 1491[22]). Elle est rebaptisĂ©e Fleury aux choux, en raison dâune intense activitĂ© maraĂźchĂšre (Fleury aux Choulx en 1479[22]).
Par dĂ©cret du , la ville prend le nom de Fleury-les-Aubrais ("les" sans accent grave), sâadjoignant le nom du nĆud ferroviaire des Aubrais[16] - [17].
Histoire
DĂ©veloppement ancien
Quelques moines, issus de l'abbaye bénédictine de Fleury (Saint-Benoßt-sur-Loire), vinrent s'installer au nord d'Orléans en créant une chapelle Fleury.
Nouvelle organisation territoriale
Le dĂ©cret de l'AssemblĂ©e Nationale du dĂ©crĂšte « il y aura une municipalitĂ© dans chaque ville, bourg, paroisse ou communautĂ© de campagne »[23]. En 1790, dans le cadre de la crĂ©ation des dĂ©partements, le Loiret compte alors 367 municipalitĂ©s, rattachĂ©es Ă 59 cantons et 7 districts[24]. La municipalitĂ© de Fleury est rattachĂ©e au canton de Fleury et au district d'OrlĂ©ans[25]. Le terme « commune », au sens de lâadministration territoriale actuelle, est imposĂ© par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition dâun membre, dĂ©crĂšte que toutes les dĂ©nominations de ville, bourg ou village sont supprimĂ©es et que celle de commune leur est substituĂ©e »[26]. Ainsi la municipalitĂ© de Fleury devient formellement « commune de Fleury » en 1793[25].
Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rĂŽle Ă©lectoral, permettant lâĂ©lection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[27] - [28]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquĂ©e Ă partir de vendĂ©miaire an IV (1795) supprime les districts, considĂ©rĂ©s comme des rouages administratifs liĂ©s Ă la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiĂšrent dĂšs lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[27]. Enfin, sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 58 Ă 31[Note 2] - [29]. Fleury-les-Aubrais est alors rattachĂ©e au canton IngrĂ© et Ă l'Arrondissement d'OrlĂ©ans par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X ()[30] - [25] - [31]. En 1806, la commune est rattachĂ©e au canton d'OrlĂ©ans-Nord-Ouest, un canton nouveau formĂ© entre autres des communes de l'ancien canton d'IngrĂ©[32]. Cette organisation va rester inchangĂ©e jusqu'en 1973 oĂč la commune est rattachĂ©e au canton de Fleury-les-Aubrais[33].
Ăpoque contemporaine
L'importante gare ferroviaire a été inaugurée le au lieu-dit les Aubrais, constituant un pÎle d'attractivité pour toute la ville.
Durant la guerre franco-allemande de 1870, la ville est le terrain d'importants combats opposant les Français aux Prussiens sur le lieu de l'actuel quartier des Aydes.
La légende veut qu'une remarque moqueuse sur le patronyme de la ville, faite par Alphonse XIII, roi d'Espagne, en transit à la gare le , ait provoqué le changement de nom qui a été avalisé en 1907.
La mairie actuelle est construite en 1928.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la gare est dĂ©truite lors de bombardements alliĂ©s en 1944 qui touchent Ă©galement le quartier adjacent. La ville est libĂ©rĂ©e le 18 aoĂ»t de cette mĂȘme annĂ©e.
La gare actuelle date de 1961. L'ouverture du tramway d'Orléans, passant par Fleury-les-Aubrais, a lieu en 2000.
Le centre culturel La Passerelle est inaugurée en 2006.
HĂ©raldique
|
Les armes de Fleury-les-Aubrais se blasonnent ainsi : Palé de sinople et de gueules, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or et d'un lambel d'argent[34]. |
---|
Urbanisme
Typologie
Fleury-les-Aubrais est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [35] - [36] - [37]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Orléans, une agglomération intra-départementale regroupant 19 communes[38] et 282 269 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[39] - [40].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune du pÎle principal[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[41] - [42].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (83,6 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (74,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (53,4 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (30,2 %), forĂȘts (16,4 %)[43].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
- Carte orthophotographique de la commune en 2016.
Planification
La ville est dotĂ©e d'un Plan d'occupation des sols (POS) valant Plan local d'urbanisme (PLU). Sa rĂ©vision en 2001 a eu pour objet la dĂ©finition de nouveau projet, et l'intĂ©gration d'un projet de ZAC : la ZAC « CĆur de ville ». La commune a rĂ©alisĂ© une exposition en 2004 afin de communiquer avec la population locale sur les futurs projets.
Le schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale (SCOT) de l'agglomĂ©ration orlĂ©anaise a Ă©tĂ© approuvĂ© en dĂ©cembre 2008[44]. C'est un document avec lequel le POS, et donc la politique de la ville, devront ĂȘtre en cohĂ©rence.
Transports et déplacements
Infrastructures routiĂšres
La tangentielle traverse la commune, avec un trafic journalier de 51 500 véhicules au niveau de la commune. La route départementale 2020 (ex-route nationale RN 20) traverse également la commune, avec 18 000 véhicules empruntant cette portion de l'axe[45].
Transports en commun
En tant que commune membre d'Orléans Métropole, Fleury-les-Aubrais est desservie par les transports de l'agglomération orléanaise (TAO), essentiellement par la ligne A du tramway : quatre stations se situent sur le territoire de la commune (Gare des Aubrais, BustiÚre, Lamballe et Jules-Verne), cette derniÚre étant le terminus nord de la ligne. De plus, trois parc relais (P+R) couplés à des stations de tramway y sont implantés et permettent aux Fleuryssois de rejoindre le centre d'Orléans ou le sud de l'agglomération par le tram.
De nombreuses lignes de bus desservent la commune : 1, 4, 6, 7, 11, 12, 21, 44, 55 et 62.
- Il y a aussi le transport Ă la demande (resaâest)
La gare des Aubrais est un point d'échange majeur de la métropole d'Orléans du point de vue des transports en commun (tram, bus, train, vélo).
Infrastructures ferroviaires
En raison de la situation en cul-de-sac de la gare d'Orléans, c'est la gare des Aubrais qui est utilisée pour la plupart des liaisons Grandes lignes desservant l'agglomération orléanaise. Le trafic dans cette gare est de 7 000 passagers par jour[45]. La grande majorité des passagers effectue des trajets pendulaires quotidiens vers Paris pour se rendre à leur lieu de travail.
DĂ©placements doux
Des bornes de location de vélo sont implantées dans la commune, par exemple à la gare. Ces bornes sont également sur la commune d'Orléans.
Risques naturels et technologiques
La commune de Fleury-les-Aubrais est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicitĂ© trĂšs faible). Elle est Ă©galement exposĂ©e Ă un risque technologique : le risque de transport de matiĂšres dangereuses[46]. Entre 1989 et 2019, huit arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle ont Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune : deux pour des inondations et coulĂ©es de boues et six pour des mouvements de terrains[47].
Risques naturels
Le territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[48].
Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[49]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumise à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM)[50].
Depuis le , la France dispose dâun nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicitĂ© croissante [51]. La commune, Ă lâinstar de lâensemble du dĂ©partement, est concernĂ©e par un risque trĂšs faible[47].
Risques technologiques
La commune est exposée au risque de transport de matiÚres dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'une canalisation de gaz[52], d'une ligne de transport ferroviaire et d'itinéraires routiers structurants supportant un fort trafic (la route départementale D2020)[46] - [53].
Politique de la ville
Fleury-les-Aubrais compte trois quartiers prioritaires (Andrillons-Ormes du mail, Le Clos de la Grande Salle et Lignerolles) rassemblant 4 725 habitants en 2018[54].
Un projet de prévention de la délinquance a été mis en place, la police municipale a été renforcée et de nombreux projets de rénovation sont en cours.
Politique et administration
DĂ©coupage territorial
La commune de Fleury-les-Aubrais est membre de l'intercommunalitĂ© OrlĂ©ans MĂ©tropole[55], un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă fiscalitĂ© propre crĂ©Ă© le dont le siĂšge est Ă OrlĂ©ans. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux. En 2020, il s'agit du Syndicat mixte amĂ©nagement desserte aĂ©rienne de l'Ouest du Loiret (SMAEDAOL), du Syndicat mixte des bassins versants de la Bionne et du Cens et du Syndicat mixte d'amĂ©ngament hydraulique (SMAH) du bassin de la RetrĂȘve et de son affluent le ruisseau du Renard[56].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Orléans, au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[55]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Fleury-les-Aubrais pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[55], et de la cinquiÚme circonscription du Loiret pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[57].
- Fleury-les-Aubrais dans le canton de Fleury-les-Aubrais en 2020.
- Fleury-les-Aubrais dans Orléans Métropole en 2020.
- Fleury-les-Aubrais dans l'arrondissement d'Orléans en 2020.
Conseil municipal et maire
Le conseil municipal de Fleury-les-Aubrais, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[58], pour un mandat de six ans renouvelable[59]. Il est composé de 35 membres[60]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à -dire pour la durée du mandat du conseil. Carole Canette est maire depuis 2020, succédant à une autre femme, Marie-AgnÚs Linguet, élue en 2014.
Au second tour des Ă©lections municipales du mois de juin 2020, la liste de l'Union de la Gauche, ayant Ă sa tĂȘte Carole Canette ("REVEILLER FLEURY"), a obtenu 46,51 % des voix Ă Fleury-les-Aubrais, se plaçant ainsi en tĂȘte Ă l'issue de ce second tour. Ă la deuxiĂšme position de ce suffrage, la liste "FLEURYSSEZ-VOUS", menĂ©e par la maire sortante, Marie-AgnĂšs Linguet, a rĂ©uni 34,24 % des votes. La liste menĂ©e par StĂ©phane Kuzbyt a fini troisiĂšme de cette Ă©lection, avec 19,23 % des votes.
35,32 % des électeurs de Fleury-les-Aubrais ont voté pour ce second tour des élections municipales. Ce chiffre était de 36,35 %, au scrutin du premier tour le 15 mars 2020.
Jumelages
Politique de développement durable
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[63].
La ville est ville fleurie avec quatre fleurs, et la distinction Grand Prix attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[64].
En 2020, la municipalitĂ© a plantĂ© en cĆur de ville la premiĂšre micro-forĂȘt urbaine du Loiret.
Ăquipements et services publics
Eau potable
Le service public dâeau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis lâadoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur lâeau et les milieux aquatiques[65]. La commune assurait jusqu'au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal[66]. La gestion de lâeau Ă©tant une compĂ©tence obligatoire des communautĂ©s urbaines[67] et des mĂ©tropoles[68], la communautĂ© urbaine OrlĂ©ans MĂ©tropole s'est substituĂ©e Ă la commune pour la mise en Ćuvre du service public d'eau potable lors de la transformation de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Val de Loire en communautĂ© urbaine le , puis c'est la mĂ©tropole OrlĂ©ans MĂ©tropole le qui a pris cette compĂ©tence. La ville de Fleury-les-Aubrais est alimentĂ©e en eau potable par deux forages pompant l'eau Ă 100 m de profondeur dans la nappe souterraine des calcaires de Beauce : le forage de Corne de Cerf, rue Salvador Allende, mis en service en 1967 et le forage Lignerolle, rue Emile Zola, mis en service en 1990[69].
Eaux usées
La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et lâĂ©puration des eaux usĂ©es, lâĂ©limination des boues produites, ainsi que le contrĂŽle des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[70], est assurĂ©e depuis le par la CommunautĂ© de l'AgglomĂ©ration OrlĂ©ans Val de Loire, puis le par la communautĂ© urbaine et enfin depuis le par OrlĂ©ans MĂ©tropole[71].
Depuis le , la métropole a signé un contrat de délégation de service public avec la société Suez Environnement pour l'exploitation des réseaux et ouvrages de transport de 11 communes du territoire métropolitain dont Fleury-les-Aubrais[72]. Le réseau comprend un réseau unitaire (eaux usées + eaux pluviales) de 79 527 ml, un réseau séparatif eaux usées de 3 280 ml et un réseau d'eaux pluviales de 13 161 ml. Sur la commune, on compte 7 stations de relevage pour les eaux usées [71]. Ces stations peuvent contenir de une à quatre pompes dont les puissances peuvent varier de 1,3 kW à 140 kW (soit de 3 l/s à 450 l/s)[73].
Un zonage d'assainissement, qui dĂ©limite les zones d'assainissement collectif, les zones d'assainissement non collectif et le zonage pluvial[74] a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par lâAgglO et a Ă©tĂ© approuvĂ© par dĂ©libĂ©ration du conseil de communautĂ© du [75].
La commune est raccordée à la station d'épuration de La Chapelle-Saint-Mesmin[76]. Cet équipement, dont la capacité est de 350 000 EH, le plus important sur le territoire d'Orléans Métropole, a été mis en service le [77] et son exploitation est assurée depuis mai 2016 par Véolia[72].
Gestion des déchets
La collecte, le traitement et la valorisation des dĂ©chets est une compĂ©tence exclusive de la communautĂ© urbaine OrlĂ©ans MĂ©tropole depuis 2000 (l'intercommunalitĂ© Ă©tait alors communautĂ© de communes). La collecte des dĂ©chets mĂ©nagers (rĂ©siduels[Note 5] et multimatĂ©riaux) est effectuĂ©e en porte-Ă -porte sur toutes les communes de la communautĂ© urbaine. Un rĂ©seau de six dĂ©chĂšteries accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, cartonsâŠ)[78].
Une unitĂ© de traitement permettant la valorisation Ă©nergĂ©tique (lâincinĂ©ration des dĂ©chets mĂ©nagers rĂ©siduels) et la valorisation matiĂšre des autres dĂ©chets (corps creux, corps plats et multimatĂ©riaux) est en service sur la commune de Saran depuis 1996. Elle est exploitĂ©e par la sociĂ©tĂ© ORVADE, filiale du groupe Veolia[79].
Enseignement
La commune est dotée d'un lycée d'enseignement professionnel (lycée Jean-Lurçat), de 2 collÚges (collÚge Condorcet et collÚge André-ChÚne) et de 7 groupes scolaires. L'école maternelle Jacques-Brel a été agrandie en 2003.
Jeunesse et Loisirs
Fleury dispose Ă©galement de trois crĂšches (Les Oisillons, L'Ăle aux Momes et 1, 2, 3 Soleil).
L'offre péri-scolaire est assurée par deux centres de loisirs (La Brossette et Anaïs et Thibault) et trois maisons de quartier (Jacques-Tati, Jean-Vilar et Jean-Gabin).
La ville dispose Ă©galement d'un Espace-Emploi-Formation : SPRO / PIJ - Relais Mission Locale - Relais Emploi
Chaque annĂ©e, en juin, la municipalitĂ© organise la fĂȘte de la Jeunesse (R2FĂȘte).
Santé
Un hÎpital psychiatrique est implanté sur la commune.
Sports
Les Ă©quipements sportifs sont les suivants : quatre stades, quatre salles omnisports, une piscine, un boulodrome couvert et non-couvert, un stand de tir, une piste dâathlĂ©tisme (250 m), trois terrains de football et des courts de tennis.
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[80] - [Note 6].
En 2020, la commune comptait 21 104 habitants[Note 7], en augmentation de 1,51 % par rapport Ă 2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 39,3 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (36,2 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 22,9 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 25,9 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 10 042 hommes pour 11 028 femmes, soit un taux de 52,34 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (51,3 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Vie sportive
- L'équipe de handball féminin de la ville, le Fleury Loiret Handball (SASP) est en premiÚre division féminine depuis 2003. Le club est devenu vice-champion de France en 2013 aprÚs avoir terminé deuxiÚme de la saison réguliÚre. Le 31 mai 2015, il est sacré champion de France pour la premiÚre fois de son histoire en battant Issy-Paris (30-24). Le club termine la saison 2019-2020 à la troisiÚme place du championnat.
- La ville était partenaire du club de basket de l'Orléans Loiret Basket par une convention appelée 3 villes - 3 clubs (Fleury-les-Aubrais, Orléans et Saint-Jean-de-Braye) entre 1993 et 2010 ;
- L'équipe de rugby à XV, le CJF Rugby est en vice-champion honneur pour la saison 2006-2007. Son école de rugby est la premiÚre du comité de centre à recevoir le label « FFR »Site du CJF Rugby ;
- L'Ă©quipe de water-polo de Fleury-les-Aubrais est en Nationale 2 masculine pour la saison 2008-2009.
Manifestations
- La corrida : course festive le soir de la Saint Sylvestre, dont la premiĂšre Ă©dition date de 1976 ;
- La brocante annuelle "Festi'Fleury" en mars ;
- La réception des sportifs ;
- Le festival Cheminance ;
- La course caritative "la Fleuryssoise"
- L'action "parcours-santé"
- La fĂȘte de la jeunesse "R2FĂȘte"
- Le "Fleury Raid Aventure"
- Le Fleury Handi Challenge ;
- le Forum des Associations ;
- Les Folles journées du développement durable ;
- La semaine de la santé ;
- la semaine de la ville Ă©quitable ;
- Le salon des artistes fleuryssois ;
- FĂȘtes de quartier au mois de juin.
MĂ©dias
La radio associative « Radio Arc En Ciel » est installées sur la ville de Fleury-les-Aubrais.
La chaine de télévision locale Orléans TV était installée aussi sur la commune de Fleury-les-Aubrais, puis Orléans, avant sa disparition en 2011.
Ăconomie
La commune est l'un des premiers employeurs de l'agglomération, avec environ 10 000 emplois sur le territoire et plus de 10 000 actifs en 1999[45]. L'activité est répartie sur plusieurs zones :
- Dessaux Ă l'ouest ;
- Fleury - Saran au nord ;
- l'Herveline et Lignerolles Ă l'est ;
- Bicharderies au nord-est.
La maison vinaigriÚre Martin Pouret et l'entreprise ThalÚs sont installées sur la commune.
Depuis 2011, le nord de la ville a vu se dĂ©velopper l'offre commerciale autour du centre commercial de l'OrĂ©e de la ForĂȘt, avec l'ouverture, dans un premier temps, de commerces rue Joliot-Curie.
Beaucoup de PMEet d'artisans sont implantés sur la commune, du faites de sa proximité avec la métropole d'Orléans.
Culture et patrimoine
Ădifices religieux
- Ăglise catholique Saint-AndrĂ© ;
- PresbytĂšre ;
- CimetiĂšre communal, et cimetiĂšre intercommunal des Ifs sur la commune voisine de Saran ;
- Salle de priĂšre pour le culte musulman.
Monuments
- Chùteau de la Brossette, du début du xxe siÚcle, occupé actuellement par un centre de loisirs, sur la commune voisine de Chanteau
- NĂ©cropole nationale de Fleury-les-Aubrais
Personnalités liées à la commune
- Marie-ThĂ©rĂšse-Louise de Savoie-Carignan, femme de l'arriĂšre-arriĂšre-petit-fils de Louis XIV et de la marquise de Montespan et princesse de Lamballe, y possĂ©dait un domaine, dont il ne reste plus aucun vestige. Elle a donnĂ© son nom (parc Princesse-De-Lamballe) Ă un parc oĂč est Ă©difiĂ© le centre culturel de la ville (La Passerelle) et le conservatoire de musique Maurice-Ravel, ainsi qu'Ă une rue et un quartier de la commune.
- Ămile Rousseau (chanteur), artiste lyrique baryton français, est nĂ© Ă Fleury-les-Aubrais le .
- Georges Daumezon (1912-1979), psychiatre, dirigea l'hÎpital psychiatrique de Fleury-les-Aubrais entre 1938 et 1951. Son nom est accolé à ce dernier depuis 1998[85].
- Louis-Marie Billé (1938-2002), créé cardinal en 2001 par Jean-Paul II, y est né.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La suppression d'un canton d'Orléans par la loi du 8 pluviÎse an IX (17 février 1800) avait ramené le nombre de cantons initial de 59 à 58
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
Références
- « Histoire gĂ©ologique du Bassin parisien », sur le site du SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consultĂ© le ).
- « Notice géologique 363 N - secteur d'Orléans », sur http://ficheinfoterre.brgm.fr/, (consulté le ), p. 1.
- BRGM, « Carte des ressources en matériaux de la Région Centre - Elaborée dans le cadre de la révision des Schémas Départementaux des CarriÚres », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire, février (consulté le ), p. 89.
- « Notice géologique - feuille 363 N « Orléans » », sur http://ficheinfoterre.brgm.fr/ (consulté le ), p. 5.
- BRGM, « Carte des ressources en matériaux de la Région Centre - Elaborée dans le cadre de la révision des Schémas Départementaux des CarriÚres », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire, février (consulté le ), p. 87.
- RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a Ă©tĂ© remplacĂ© par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant ĂȘtre trouvĂ©es par un systĂšme d'information gĂ©ographique.
- « Carte de Fleury-les-Aubrais », sur Géoportail (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Fiche du Poste 45147001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- Actes de Philippe 1er, p. 251
- Recueil des chartes de Saint-BenoĂźt-sur-Loire, t. 2,p. 174
- E. Jarry, La maladrerie dâOrlĂ©ans, p. 233
- Archives dĂ©partementales 45-charte de lâHĂŽtel-DieudâOrlĂ©ans
- Cartulaire de Sainte-Croix dâOrlĂ©ans, p. 536
- Denis Jeanson, « Toponymes Fay-Fazoire », sur le dictionnaire de toponymie de la région Centre (consulté le ).
- Jean-Marie Cassagnes et Mariola Korsak, Chécy Le Loiret - origine des noms de villes et villages, Brillac (16), Nouvelles Eds Bordessoules, , 200 p. (ISBN 2913471641), p. 114.
- Jacques Soyer, Les noms de lieux du Loiret, Paris, Ă©ditions Horvath, , 735 p. (ISBN 2-7171-0056-3), p. 87.
- Archives nationales -JJ 129, no 129, fol. 82
- Archives nationales -JJ 155, no 368, fol. 221
- Archives nationales -JJ 163, no 252, fol. 142 v°
- Archives nationales -JJ 188, no 169, fol. 85
- Archives dĂ©partementales 45-B 15, archives de lâHĂŽtel-Dieu dâOrlĂ©ans
- Motte 2003, p. 24.
- Christian Poitou 1982, p. 32.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Fleury », sur ehess.fr, Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales (consultĂ© le ).
- Motte 2003, p. 23.
- GĂ©rard Lang, « Le Code officiel gĂ©ographique (COG) - 4.3. : lâĆuvre rĂ©volutionnaire », sur http://projetbabel.org/, (consultĂ© le ).
- « Historique de la décentralisation », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/ (consulté le ), p. 6.
- Christian Poitou 1982, p. 34.
- « ArrĂȘtĂ© du 5 vendĂ©miaire an IX portant rĂ©duction des justices de paix du dĂ©partement du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 42 », sur https://gallica.bnf.fr (consultĂ© le ).
- Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur http://projetbabel.org/, (consulté le ).
- Louis Rondonneau, Collection gĂ©nĂ©rale des lois : dĂ©crets, arrĂȘtĂ©s, sĂ©natus-consultes, avis du conseil d'Ătat et rĂ©glemens d'administration publiĂ©s depuis 1789 jusqu'au 1er avril 1814. Gouvernement ImpĂ©rial : 3 juillet 1806 - 22 dĂ©cembre 1808, vol. 10, Paris, Imprimerie royale, coll. « Bulletin des lois », , 434 p. (lire en ligne), 2e, p. 485-486.
- « Décret no 73-726 du 23 juillet 1973 portant création de cantons dans le département du Loiret », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
- Le blason de la ville sur Gaso et Les emblĂšmes de France. Consultations : mars 2008.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Orléans », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- lien vers le SCOT sur le site de l'AgglO
- Exposition Fleury, ma ville, commune de Fleury les aubrais, 2004
- [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Loiret- Liste des risques par commune », sur http://www.loiret.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Risques recensés sur la commune de Fleury-les-Aubrais », sur http://www.georisques.gouv.fr/.
- « Fleury-les-Aubrais - Recensement des cavités souterraines », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomÚne », sur le site « Géorisques » du ministÚre de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
- « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Carte d'aléa pour le secteur de Fleury-les-Aubrais », sur le site « Géorisques » du ministÚre de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
- Décret no n°2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français
- « Cartographie des canalisations de gaz et d'hydrocarbures dans le Loiret », sur http://cartelie.application.developpement-durable.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs - le risque de transport de matiÚres dangereuses. », sur http://www.loiret.gouv.fr/ (consulté le ).
- Commune : Fleury-les-Aubrais sur sig.ville.gouv.fr
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Fleury-les-Aubrais », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Orléans Métropole - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Découpage électoral du Loiret (avant et aprÚs la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.
- « Election des conseillers municipaux et du maire », sur le site de la DGCL (consulté le ).
- Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
- Marion Bonnet, « Marie-AgnĂšs Linguet, premiĂšre femme maire de Fleury », La RĂ©publique du Centre,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- http://www.politiquemania.com/forum/vie-partis-f16/creation-union-des-democrates-independants-udi-t2650-190.html
- FICHE | Agenda 21 de Territoires - Fleury-les-Aubrais, consultée le 26 octobre 2017
- PalmarĂšs des villes et villages fleuris dans le Loiret. Consultation : janvier 2009.
- Les services publics d'eau et d'assainissement ; p. 5.
- « Production et Distribution d'eau potable », sur http://www.geoloiret.com/, (consulté le ).
- Article L5215-20 du Code général des collectivités territoriales.
- L5217-2 Article Article L5217-2 du Code général des collectivités territoriales.
- BRGM, « SIVOM d'Orléans - Implantation des forages d'eau potable et périmÚtres de protection », sur http://infoterre.brgm.fr/, (consulté le ), p. 18-22.
- Les services publics d'eau et d'assainissement , p. 16.
- Rapport 2015 sur le prix et la qualité du service public d'assainissement, p. 25-26.
- Rapport 2015 sur le prix et la qualité du service public d'assainissement, p. 115.
- Rapport 2015 sur le prix et la qualité du service public d'assainissement, p. 27.
- Article L2224-10 du Code général des collectivités territoriales.
- Rapport 2015 sur le prix et la qualité du service public d'assainissement, p. 16-18.
- « Orléans Métropole - politique d'assainissement », sur http://dev.orleans-agglo.fr/ (consulté le ).
- « Catalogue des stations d'épuration en service dans le Loiret au 13 septembre 2013 », sur http://www.eau-loire-bretagne.fr/ (consulté le ).
- « Tri et déchetteries », sur http://www.orleans-metropole.fr/ (consulté le ).
- « Rapport annuel 2015 sur le prix et la qualitĂ© du service public dâĂ©limination des dĂ©chets », sur http://www.orleans-metropole.fr/ (consultĂ© le ), p. 31-36.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - Commune de Fleury-les-Aubrais (45147) », (consultĂ© le ).
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement du Loiret (45) », (consultĂ© le ).
- La RĂ©publique du Centre, , p13.
Voir aussi
Ouvrages
- Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
- Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 1, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
- Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 2, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
- Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
- Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870, 511 p. (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
- Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes dâhier, communes dâaujourdâhui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire dâhistoire administrative, Paris, Institut National dâĂtudes DĂ©mographiques, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
Rapports
- Rapport 2015 sur le prix et la qualité du service public d'assainissement (lire en ligne)
- Les services publics d'eau et d'assainissement (lire en ligne)
Articles connexes
- Listes des communes du Loiret et des villes et villages fleuris du Loiret