Chevillon-sur-Huillard
Chevillon-sur-Huillard est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
Chevillon-sur-Huillard | |||||
Le canal d'Orléans et le pont tournant. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Centre-Val de Loire | ||||
DĂ©partement | Loiret | ||||
Arrondissement | Montargis | ||||
Intercommunalité | Agglomération montargoise et rives du Loing | ||||
Maire Mandat |
Christian Bourillon 2020-2026 |
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Code postal | 45700 | ||||
Code commune | 45092 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Chevillonnois[1] | ||||
Population municipale |
1 465 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 76 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
68 488 hab. | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 57âČ 47âł nord, 2° 37âČ 34âł est | ||||
Altitude | Min. 86 m Max. 106 m |
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Superficie | 19,34 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montargis (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Montargis | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loiret
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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GĂ©ographie
Localisation
La commune de Chevillon-sur-Huillard se trouve dans le quadrant nord-est du département du Loiret, dans la région agricole du Gùtinais pauvre[2]. à vol d'oiseau, elle se situe à 53,9 km d'Orléans[3], préfecture du département, à 9,8 km de Montargis[4], sous-préfecture, et à 10,7 km d'Amilly, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Montargis[5].
Les communes les plus proches sont : Lombreuil (2,4 km), Saint-Maurice-sur-Fessard (3,2 km), Thimory (4,8 km), Vimory (4,9 km), Presnoy (5,3 km), Villemoutiers (6,2 km), Chailly-en-GĂątinais (6,2 km), Oussoy-en-GĂątinais (6,3 km), Pannes (6,9 km), Moulon (6,9 km) et Villemandeur (6,9 km)[6].
Villemoutiers | Saint-Maurice-sur-Fessard | Pannes | ||
Presnoy | N | Villemandeur | ||
O CHEVILLON-SUR-HUILLARD E | ||||
S | ||||
Thimory | Lombreuil | Vimory |
Lieux-dits et Ă©carts
Le Migneret, Fontaine brochet, les Caillats.
GĂ©ologie
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă mesure que son socle sâaffaissait, par des sables et des argiles, issus de lâĂ©rosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires dâorigine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[7].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es. La formation la plus ancienne est du calcaire d'Ătampes remontant Ă lâĂ©poque OligocĂšne de la pĂ©riode PalĂ©ogĂšne. La formation la plus rĂ©cente est des alluvions rĂ©centes des lits mineurs remontant Ă lâĂ©poque HolocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « n°365 - Montargis » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000Ăšme du dĂ©partement du Loiret[8] - [9] et sa notice associĂ©e[10].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | |
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne | ||
PléistocÚne | non présent | |||
NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
PliocÚne | non présent | ||
MiocĂšne |
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PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocĂšne | |||
ĂocĂšne | non prĂ©sent | |||
PaléocÚne | non présent | |||
Relief
La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par lâInsee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 19,34 km2[11] - [Note 1]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă elle de 19,47 km2[9]. Son relief est relativement plat puisque la dĂ©nivelĂ©e maximale atteint 20 mĂštres. L'altitude du territoire varie entre 86 m et 106 m[14].
Hydrographie
La commune est traversée par le Canal d'Orléans (5,526 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 24,96 km, comprend deux autres cours d'eau notables, l'Huillard (6,278 km) et le Limetin (4,872 km), et divers petits cours d'eau dont Bras le Limetin (0,764 km), Bras l'Huillard (1,444 km), Canal 01 de Baucheton (1,805 km), Cours d'Eau 05 de la Brosse (2,242 km), Fossé 01 de Marchais Clair (0,912 km) et Fossé 01 des Rebises (1,114 km) [15].
Le canal dâOrlĂ©ans court sur 78,65 kilomĂštres entre OrlĂ©ans, oĂč il dĂ©bouche dans la Loire et ChĂąlette-sur-Loing, oĂč il rejoint le canal du Loing et le canal de Briare au niveau du bief de Buges. Le Bief du May 3 820 mĂštres est situĂ© sur la commune. Le canal est en plein essor de 1692 Ă 1793. De 1 500 Ă 2 000 bateaux remontent chaque annĂ©e la Loire depuis Nantes pour gagner Paris. Mais avec la concurrence du rail, le trafic diminue puis disparaĂźt complĂštement au dĂ©but du 20e siĂšcle. Le canal est dĂ©classĂ© en 1954 des voies navigables et entre dans le domaine privĂ© de lâĂtat[16].
L'Huillard, d'une longueur totale de 25,9 km, prend sa source dans la commune de Chùtenoy et se jette dans la Bezonde à Saint-Maurice-sur-Fessard, aprÚs avoir traversé 7 communes[17]. Sur le plan piscicole, l'Huillard est classé en deuxiÚme catégorie piscicole. L'espÚce biologique dominante est constituée essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[18].
Le Limetin, d'une longueur totale de 19,4 km, prend sa source dans la commune de Lorris et se jette dans le Canal d'Orléans à Pannes, aprÚs avoir traversé 7 communes [19]. Sur le plan piscicole, le Limetin est également classé en deuxiÚme catégorie piscicole[18].
Toponymie
L'actuelle dénomination a été officialisée en 1918. Auparavant, la commune était désignée sous la dénomination simple Chevillon (encore fréquente dans le langage courant).
Histoire
HĂ©raldique
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Les armes de Chevillon-sur-Huillard se blasonnent ainsi : Parti d'or et de gueules Ă la fleur de lys brochant sur la partition soutenue, Ă dextre, d'un tourteau et, Ă senestre, d'un croissant, le tout de l'un en l'autre[20]. |
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Urbanisme
Typologie
Chevillon-sur-Huillard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [21] - [22] - [23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montargis, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[24] - [25].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (69,6 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (66,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (42,6 %), forĂȘts (25,2 %), prairies (17,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (9,1 %), zones urbanisĂ©es (3,9 %), eaux continentales[Note 4] (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,1 %)[26].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
- Carte orthophotographique de la commune en 2016.
Voies de communication et transports
Risques naturels et technologiques
La commune de Chevillon-sur-Huillard est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicitĂ© trĂšs faible). Elle est Ă©galement exposĂ©e Ă un risque technologique : le risque de transport de matiĂšres dangereuses [27]. Entre 1989 et 2019, dix arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle ont Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune : cinq pour des inondations et coulĂ©es de boues et cinq pour des mouvements de terrains[28].
Risques naturels
Le territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[29].
Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[30]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumise à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM)[31].
Depuis le , la France dispose d'un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[32]. La commune, à l'instar de l'ensemble du département, est concernée par un risque trÚs faible[28].
Risques technologiques
La commune est exposée au risque de transport de matiÚres dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'une canalisation de gaz[33] et d'itinéraires routiers structurants supportant un fort trafic (les routes départementales A77-D963)[27] - [34].
Politique et administration
Bloc communal : Commune et intercommunalités
La paroisse et bourg de Chevillon acquiert le statut de municipalitĂ© avec le dĂ©cret du de l'AssemblĂ©e Nationale[35] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[36]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de lâaffirmation progressive des communes face au pouvoir central[37].
La commune change de dénomination en 1918 et prend alors le nom de Chevillon-sur-Huillard. Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[38].
Initialement constituĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le , le district urbain de lâagglomĂ©ration Montargoise, le plus ancien district de France, regroupait huit communes. Celui-ci avait des compĂ©tences rĂ©duites : ordures mĂ©nagĂšres, transports, service dĂ©partemental dâincendie et de secours (SDIS) et assainissement. La communautĂ© dâagglomĂ©ration a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e dans lâoptique dâavoir une mutualisation des moyens. En application des dispositions de la loi no 99-586 du relative au renforcement et Ă la simplification de la coopĂ©ration intercommunale, le district sâest transformĂ© en communautĂ© dâagglomĂ©ration qui a pris le nom de « AgglomĂ©ration Montargoise et Rives du Loing » par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du [39]. La commune de Chevillon-sur-Huillard rejoint la communautĂ© d'agglomĂ©ration le [40]. Elle appartient Ă d'autres Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Le dĂ©coupage territorial de ces structures est en constante Ă©volution dans une perspective de rationalisation et d'efficience des services[Note 5].
La loi du portant nouvelle organisation territoriale de la République (dite loi NOTRe), visant une réduction du nombre d'intercommunalités en France, fait passer de 5 000 à 15 000 habitants, sauf exceptions, le seuil démographique minimal pour constituer une intercommunalité et a un impact sur les périmÚtres des intercommunalités du département du Loiret dont le nombre passe de 28 à 16. Mais la communauté d'agglomération Agglomération Montargoise et Rives du Loing, dont la population totale dépasse le nouveau seuil minimal, ne voit pas son périmÚtre changer[41] et la commune de Chevillon-sur-Huillard en reste donc membre. Cette loi a toutefois un impact sur ses compétences avec l'attribution de nouvelles compténces comme de la gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations à partir du [42].
Circonscriptions de rattachement
Sous l'Ancien RĂ©gime, Ă la veille des Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789, la paroisse de Chevillon Ă©tait rattachĂ©e sur le plan ecclĂ©siastique de l'ancien diocĂšse de Sens[43] et sur le plan judiciaire au bailliage de Montargis[44].
La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge dâune administration dâĂtat et constituent Ă ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Chevillon est alors incluse dans le canton de Saint-Maurice-sur-Fessard, le district de Montargis et le dĂ©partement du Loiret[45].
La recherche dâun Ă©quilibre entre la volontĂ© dâorganiser une administration dont les cadres permettent lâexĂ©cution et le contrĂŽle des lois dâune part, et la volontĂ© dâaccorder une certaine autonomie aux collectivitĂ©s de base (paroisses, bourgs, villes) dâautre part, sâĂ©tale de 1789 Ă 1838[46]. Les dĂ©coupages territoriaux Ă©voluent ensuite au grĂ© des rĂ©formes visant Ă dĂ©centraliser ou recentraliser l'action de l'Ătat. La rĂ©gionalisation fonctionnelle des services de l'Ătat (1945-1971) aboutit Ă la crĂ©ation de rĂ©gions[47]. L'acte I de la dĂ©centralisation de 1982-1983 constitue une Ă©tape importante en donnant l'autonomie aux collectivitĂ©s territoriales, rĂ©gions, dĂ©partements et communes[48]. L'acte II intervient en 2003-2006[49], puis l'acte III en 2012-2015.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Chevillon-sur-Huillard aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.
Circonscription | Nom | PĂ©riode | Type | Ăvolution du dĂ©coupage territorial |
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District | Montargis | 1790-1795 | Administrative | La commune est rattachée au district de Montargis de 1790 à 1795[38] - [45]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[50]. |
Canton | Saint-Maurice-sur-Fessard | 1790-1801 | Administrative et Ă©lectorale | En 1790, lors de la crĂ©ation des cantons, districts et dĂ©partements, la commune de Chevillon est rattachĂ©e au canton de Saint Maurice sur Fessard[38]. Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rĂŽle Ă©lectoral[50]. Ils permettent lâĂ©lection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[51]. Ils acquiĂšrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795. |
Montargis | 1801-1973 | Sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă 31[52]. Chevillon-sur-Huillard est alors rattachĂ©e au canton de Montargis par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X ()[53] - [38]. | ||
Amilly | 1973-2015 | En 1973, la commune est rattachée au canton d'Amilly, un canton issu de la division de l'ancien canton de Montargis[54]. | ||
Montargis | 2015- | Ălectorale | La loi du [55] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [56] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au canton de Montargis[56]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'Ătat n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'Ătat ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale dĂ©diĂ©e Ă l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental[57]. | |
Arrondissement | Montargis | 1801- | Administrative | Chevillon, puis à partir de 1918 Chevillon-sur-Huillard, est rattachée à l'arrondissement de Montargis depuis sa création en 1801[38] - [53]. |
Circonscription lĂ©gislative | 4e circonscription | 2010- | Ălectorale | Lors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă 5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă 21[58] - [59]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă six[60]. La rĂ©forme n'affecte pas Chevillon-sur-Huillard qui reste rattachĂ©e Ă la quatriĂšme circonscription[61]. |
Collectivités de rattachement
La commune de Chevillon-sur-Huillard est rattachĂ©e au dĂ©partement du Loiret et Ă la rĂ©gion Centre-Val de Loire[62], Ă la fois circonscriptions administratives de l'Ătat et collectivitĂ©s territoriales.
Conseil municipal et maire
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Chevillon-sur-Huillard, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[63], pour un mandat de six ans renouvelable[64]. Il est composé de 15 membres[65]. L'exécutif communal, est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à -dire pour la durée du mandat du conseil.
Ăquipements et services
Gestion des déchets
En 2016, la commune est membre du syndicat mixte de ramassage et de traitement des ordures mĂ©nagĂšres (SMIRTOM) de Montargis, crĂ©Ă© en 1968. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 6], des emballages mĂ©nagers recyclables et des encombrants en porte Ă porte et du verre en points dâapport volontaire[68]. Un rĂ©seau de trois dĂ©chĂšteries accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferraille, cartonsâŠ). Les deux dĂ©chĂšteries les plus proches sont situĂ©es sur les communes d'Amilly et de Corquilleroy[69].
Le SMIRTOM de Montargis procÚde également à l'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective dans l'unité d'Amilly, construite en 1969. Une convention de délégation du service public de traitement a été conclue en 2013 avec la société Novergie Centre, filiale énergie du Groupe Suez pour la valorisation énergétique des déchets[70].
Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté d'agglomération Agglomération montargoise et rives du Loing en application de la loi NOTRe du [71].
Production et distribution d'eau
Le service public dâeau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis lâadoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur lâeau et les milieux aquatiques[72]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurĂ©es par le syndicat des eaux de Saint-Maurice-sur-Fessard - Villemoutiers - Chevillon-sur-Huillard, un syndicat crĂ©Ă© en 1963 desservant quatre communes : Chevillon-sur-Huillard, Saint-Maurice-sur-Fessard, Solterre, Villemoutiers[73] - [74] - [75]. En 2015, le syndicat gĂ©rait 2086 branchements domestiques, dont 718 compteurs d'eau sur Chevillon-sur-Huillard. 493 847 m3 d'eaux brutes ont Ă©tĂ© prĂ©levĂ©s en nappe par le biais de deux forages[76].
La loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015 prĂ©voit que le transfert des compĂ©tences « eau et assainissement » vers les communautĂ©s de communes ou communautĂ©s d'agglomĂ©ration sera obligatoire Ă compter du . Le transfert dâune compĂ©tence entraĂźne de facto la mise Ă disposition gratuite de plein droit des biens, Ă©quipements et services publics utilisĂ©s, Ă la date du transfert, pour l'exercice de ces compĂ©tences et la substitution de la communautĂ© dans les droits et obligations des communes[77] - [78].
Assainissement
La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et lâĂ©puration des eaux usĂ©es, lâĂ©limination des boues produites, ainsi que le contrĂŽle des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[79], est Ă©galement assurĂ©e par l'A.M.E.[80] - [81] - [82] qui dispose ainsi en 2015 dâun rĂ©seau de 384,8 km, de 11 737 regards de visite et de 145 postes de relevage et de trois stations dâĂ©puration principales situĂ©es Ă Chalette-sur-Loing, Ă Amilly et Ă Vimory[83]. La commune est raccordĂ©e Ă une station d'Ă©puration situĂ©e sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacitĂ© nominale de traitement est de 450 EH, soit 75 m3/jour. Cet Ă©quipement utilise un procĂ©dĂ© d'Ă©puration biologique dit « Ă boues activĂ©es ». Son exploitation est assurĂ©e en 2017 par Lyonnaise des Eaux Amilly[84] - [85].
Certaines rues de la commune ne sont pas desservies par le rĂ©seau dâeaux usĂ©es (rĂ©seau dâassainissement collectif) de lâAgglomĂ©ration montargoise et les habitations doivent dĂšs lors ĂȘtre pourvues dâun systĂšme dâassainissement individuel. Lâassainissement non collectif (ANC) dĂ©signe ces installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[86]. L'agglomĂ©ration montargoise assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et lâentretien des installations[87] - [83].
Prix de l'eau
Le « prix de lâeau » doit permettre de financer lâensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, Ă©lectricitĂ©, produits de traitement, renouvellement du matĂ©riel, analyses, Ă©limination des dĂ©chets, etc.)[88]. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisĂ©e des services publics d'eau potable et d'assainissement, quâil sâagisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[89]. Le prix au m3 est calculĂ© pour une consommation annuelle de 120 m3 (rĂ©fĂ©rence INSEE)[90].
Domaine | Commune | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 |
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Eau potable | Chevillon-sur-Huillard | NC[91] | NC[92] | 1,56[93] | 1,56[94] | 1,57[95] | 1,61[96] |
Loiret | 1,76[97] | 1,7[98] | 1,66[99] | 1,69[100] | |||
France | 1,93[97] | 1,96[98] | 2[99] | 2,03[100] | |||
Assainissement | Chevillon-sur-Huillard | NC[91] | NC[92] | NC[93] | 3,24[94] | 2,38[95] | 1,94[96] |
Loiret | 2,07[97] | 2,19[98] | 2,25[99] | 2,38[100] | |||
France | 1,73[97] | 1,82[98] | 1,85[99] | 1,89[100] |
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[101]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[102].
En 2020, la commune comptait 1 465 habitants[Note 7], en augmentation de 6,7 % par rapport Ă 2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Patrimoine
L'Ă©glise Saint-Martin date du XIe siĂšcle.
Personnalités
- Bienheureux Jean-Guillaume Mauduit (â ), curĂ© de Noyers, prĂȘtre rĂ©fractaire, nĂ© Ă Chevillon, assassinĂ© au couvent des Carmes Ă Paris[105].
Cadre de vie
Label ville fleurie : trois fleurs attribuées par le conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[106].
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[12] - [13]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- La commune peut faire partie de diverses autres intercommunalitĂ©s qui ne sont pas reprĂ©sentĂ©es : des syndicats (syndicats intercommunaux Ă vocation unique (SIVU), (syndicats intercommunaux Ă vocation multiple (SIVOM), syndicats mixtes) ou dâautres regroupements intercommunaux (programme local de l'habitat (PLH), contrat local de santĂ© (CLS), centre intercommunal d'action sociale (CIAS).
- Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
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Références
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
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- Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
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- Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes dâhier, communes dâaujourdâhui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire dâhistoire administrative, Paris, Institut National dâĂtudes DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)