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Communauté de communes

Une communauté de communes (CDC) est un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) français à fiscalité propre, qui prévoit une intégration limitée des communes membres.

Communauté de communes
Administration
Pays Drapeau de la France France
Type EPCI à fiscalité propre
Nombre de subdivisions 992 (2022)
Exécutif de la collectivité Président de la CC
Création 1992

    Elle est définie comme étant :

    « [
] un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale regroupant plusieurs communes d'un seul tenant et sans enclave.
    Elle a pour objet d'associer des communes au sein d'un espace de solidarité, en vue de l'élaboration d'un projet commun de développement et d'aménagement de l'espace. »

    — DĂ©but de l'article L 5214-1 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales.[1]

    Par la population comme par le degré de coopération, elle constitue la forme la moins intégrée des EPCI à fiscalité propre, et est conçue pour faciliter la gestion locale de l'espace peu urbanisé.

    Histoire

    Si les syndicats de communes existent depuis 1890 et les syndicats intercommunaux à vocation multiple (SIVOM) depuis le [2], il faut attendre 1992 pour qu'une nouvelle conception de l'intercommunalité fasse place à la liberté de négociation contractuelle et à la libre association de communes. La loi du [3] crée deux nouvelles catégories d'EPCI à fiscalité propre : les « communautés de communes » et les « communautés de villes ». Ces groupements disposent de compétences élargies et sont obligatoirement compétents en matiÚre d'aménagement de l'espace et de développement économique[4]. Cette loi dote, sur le plan fiscal, ces nouvelles structures d'un régime destiné à favoriser une coopération plus intégrée. Aux communautés de communes, mais également aux communautés urbaines et aux districts existant à la date de publication de cette loi, trois régimes sont accessibles :

    • le maintien de la fiscalitĂ© additionnelle aux quatre taxes directes locales ;
    • l'instauration d'un rĂ©gime de taxe professionnelle de zone, Ă  condition de crĂ©er et de gĂ©rer une zone d'activitĂ©s Ă©conomiques ;
    • la crĂ©ation d'une taxe professionnelle d'agglomĂ©ration avec un taux unique sur l'ensemble du pĂ©rimĂštre[5].

    Les communautés de communes exercent ainsi en lieu et place des communes membres un certain nombre de compétences définies par la loi et par leurs statuts. Ce régime juridique a été modifié à plusieurs reprises, notamment par la Loi relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale du 12 juillet 1999, puis la loi du 27 février 2002, la loi no 2010-1563 du et enfin la loi no 2015-991 du , dite loi portant nouvelle organisation territoriale de la République.

    Cette derniĂšre augmente en particulier le seuil dĂ©mographique pour les communautĂ©s de communes de 5 000 Ă  15 000 habitants, afin d'en diminuer drastiquement le nombre, avec toutefois quatre possibilitĂ©s d’adaptation[6] :

    • Lorsque la communautĂ© a une densitĂ© dĂ©mographique infĂ©rieure Ă  la moitiĂ© de la densitĂ© nationale (103,4/2, soit 51,7 habitants/km2), et elle doit se situer au sein d’un dĂ©partement dont la densitĂ© est elle-mĂȘme infĂ©rieure Ă  cette moyenne nationale de 103,4 habitants/km2). Pour ces communautĂ©s, le PrĂ©fet pourra pondĂ©rer le seuil de 15 000 habitants en fonction d’un tableau prĂ©Ă©tabli.
    • Lorsque la communautĂ© a une densitĂ© dĂ©mographique infĂ©rieure Ă  30 % de la densitĂ© nationale (31,2 habitants/km2). Dans ce cas, seule la densitĂ© de la communautĂ© est prise en compte, sans considĂ©ration de la densitĂ© du dĂ©partement. Le systĂšme de pondĂ©ration en fonction de la population n’est pas appliquĂ©.
    • Lorsque l'EPCI Ă  fiscalitĂ© propre a plus 12 000 habitants et est issu d’une fusion rĂ©alisĂ©e entre le et la publication de la loi, soit le . Dans cette hypothĂšse, l’instruction de la DGCL indique un « dĂ©lai de repos ».
    • Les EPCI verront aussi leur seuil adaptĂ© lorsqu’ils comprennent au moins la moitiĂ© des communes en zones de montagne, ou s’il s’agit d’un territoire insulaire.

    Cette loi modifie également les compétences obligatoires et optionnelles attribuées aux différents groupements intercommunaux.

    Nature et dénombrement

    Nature

    La communautĂ© de communes offre une nouvelle conception de l'administration territoriale, en intĂ©grant l'idĂ©e de projet lĂ  oĂč il n'y avait que de la gestion. En effet, les SIVU ou les SIVOM n'ont d'autre vocation que de gĂ©rer des Ă©quipements ou infrastructures, souvent de rĂ©seau, tels le gaz, l'Ă©lectricitĂ©, l'eau ou les dĂ©chets. Une seule et mĂȘme commune adhĂšre en gĂ©nĂ©ral Ă  plusieurs structures intercommunales, mais ne peut appartenir qu'Ă  un seul EPCI Ă  fiscalitĂ© propre. Une commune peut ainsi ĂȘtre membre d'un ou deux SIVU, d'un SIVOM, d'un SICTOM, d'un syndicat mixte et d'une communautĂ© de communes. Si la communautĂ© de communes acquiert une compĂ©tence gĂ©rĂ©e par une autre intercommunalitĂ©, celle-ci est dissoute si elle ne gĂ©rait que cette compĂ©tence (SIVU), ou est retirĂ©e des compĂ©tences de ladite intercommunalitĂ©, au titre du principe de spĂ©cialitĂ© et d'exclusivitĂ© des EPCI Ă  fiscalitĂ© propre.

    Nombre de communautés de communes

    En 2012, il existait 2 361 communautĂ©s de communes en France (contre 2 400 en 2007 et 756 en 1995). La loi no 2010-1563 du de rĂ©forme des collectivitĂ©s territoriales impose l'Ă©laboration d'un schĂ©ma dĂ©partemental de coopĂ©ration intercommunal visant Ă  couvrir l'intĂ©gralitĂ© du territoire national par des « intercommunalitĂ©s plus cohĂ©rentes », schĂ©ma devant ĂȘtre mis en Ɠuvre avant le . En 2014, avec la mise en place de cette rĂ©forme, on compte ainsi 1 903 communautĂ©s de communes[7]. Au , on dĂ©nombre 992 communautĂ©s de communes sur les 1 254 EPCI Ă  fiscalitĂ© propre[8].

    L'évolution du nombre de communautés de communes depuis 1993 est la suivante :

    AnnéeNombre de
    groupements
    Nombre de
    communes
    regroupées
    Population
    regroupée[Note 1]
    1993[9]193
    1994[9]554
    1995[9]756
    1996[9]894
    1997[9]1 105
    1998[9]1 241
    1999[9]1 34715 18818 032 198
    2000[9]1 53317 54919 255 280
    2001[9]1 73320 07518 562 521
    2002[9]2 03224 45522 259 518
    2003[9]2 19526 90723 698 136
    2004[9]2 28628 40724 480 505
    2005[9]2 34229 16625 133 760
    2006[9]2 38929 74526 084 942
    2007[9]2 40030 08026 475 824
    2008[9]2 39330 24626 596 373
    2009[7]2 39830 74527 497 914
    2010[7]2 40231 22527 509 582
    2011[7]2 37731 29827 404 237
    2012[7]2 36131 23227 169 609
    2013[7]2 22331 42827 322 241
    2014[7]1 90331 24627 401 807
    2015[7]1 88431 11626 906 507
    2016[7]1 84230 15426 044 667
    2017[7]1 01826 74022 814 648
    2018[7]1 00926 42422 448 738
    2019[7]1 00125 92622 184 722
    2020[7]99725 88322 094 182
    2021[7]99525 87122 039 498
    2022[7]99225 79721 867 973

    Création

    La communautĂ© de communes est crĂ©Ă©e par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral ou inter-prĂ©fectoral, doit concerner un territoire d'un seul tenant et sans enclave, et doit regrouper au moins 15 000 habitants, ce seuil pouvant ĂȘtre abaissĂ© sans pouvoir ĂȘtre infĂ©rieur Ă  5 000 habitants pour les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale Ă  fiscalitĂ© propre :

    « a) Dont la densitĂ© dĂ©mographique est infĂ©rieure Ă  la moitiĂ© de la densitĂ© nationale, au sein d'un dĂ©partement dont la densitĂ© dĂ©mographique est infĂ©rieure Ă  la densitĂ© nationale ; le seuil dĂ©mographique applicable est alors dĂ©terminĂ© en pondĂ©rant le nombre de 15 000 habitants par le rapport entre la densitĂ© dĂ©mographique du dĂ©partement auquel appartiennent la majoritĂ© des communes du pĂ©rimĂštre et la densitĂ© nationale ;

    b) Dont la densité démographique est inférieure à 30 % de la densité nationale ;

    c) Comprenant une moitié au moins de communes situées dans une zone de montagne délimitée en application de l'article 3 de la loi n° 85-30 du relative au développement et à la protection de la montagne ou regroupant toutes les communes composant un territoire insulaire ;

    d) Ou incluant la totalitĂ© d'un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale Ă  fiscalitĂ© propre de plus de 12 000 habitants issu d'une fusion intervenue entre le et la date de publication de la loi n° 2015-991 du 5 portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique[10] ».

    La création d'une communauté de communes doit également favoriser le respect du périmÚtre des unités urbaines, des bassins de vie et des schémas de cohérence territoriale, l'accroissement de la solidarité financiÚre et de la solidarité territoriale, la rationalisation et la réduction du nombre de syndicats de communes et le transfert de leurs compétences à des EPCI à fiscalité propre[11].

    Fonctionnement

    La communauté de communes est gérée par un conseil communautaire ou conseil de communauté, composé de conseillers municipaux des communes membres.

    Chaque commune dispose au minimum d'un siÚge et aucune commune ne peut avoir plus de la moitié des siÚges.

    Jusqu'aux élections municipales de 2014, les conseillers communautaires étaient des conseillers municipaux élus par chaque conseil municipal des communes membres de la Communauté. Ce systÚme était critiqué, étant donné l'importance des compétences transférées, et l'absence de débat sur ces politiques en raison de l'élection des conseillers communautaires au suffrage indirect. C'est ainsi qu'à l'unanimité, les présidents des communautés se sont prononcés lors des journées communautaires de Strasbourg en 2007 pour l'élection au suffrage universel direct dÚs 2014, et ce pour renforcer la légitimité des communautés et leur transparence de fonctionnement.

    La loi no 2010-1563 du 16 dĂ©cembre 2010 de rĂ©forme des collectivitĂ©s territoriales a prĂ©vu que les conseillers communautaires des communes de plus de 3 500 habitants seront Ă©lus au suffrage universel direct, dans le cadre des Ă©lections municipales. Les reprĂ©sentants des communes de plus petite taille resteront Ă©lus en leur seins par les conseils municipaux. Ces dispositions ont Ă©tĂ© modifiĂ©es par la loi du 17 mai 2013[12], qui a dĂ©fini le rĂ©gime suivant :

    Depuis les élections municipales de 2014, chaque commune est représentée au conseil communautaire par un nombre de représentants tenant compte de sa population défini aux articles L. 5211-6-1 et L. 5211-6-2 du code général des collectivités territoriales[13] :

    • commune de moins de 1 000 habitants : les reprĂ©sentants de la commune au conseil communautaire sont les membres du conseil municipal dĂ©signĂ©s dans l'ordre du tableau (le maire puis les adjoints)[14]. Il n'y a donc pas d'Ă©lection directe de leurs reprĂ©sentants au conseil de l'intercommunalitĂ© dont elles sont membres, mais, en fonction du nombre de reprĂ©sentants attribuĂ©s Ă  la commune, le maire, des maires-adjoints et Ă©ventuellement des conseillers municipaux sont de droit membres du conseil communautaire ;
    • commune de plus de 1 000 habitants : les conseillers communautaires sont Ă©lus lors des Ă©lections municipales, en mĂȘme temps et sur la mĂȘme liste de candidats que les conseillers municipaux. Les bulletins de vote de ces communes comprennent, dans leur partie gauche, la liste des candidats au conseil municipal, et, dans la partie droite, la liste des candidats au conseil communautaire[15].

    Compétences

    Conformément aux dispositions de l'article L. 5214-16 du CGCT, la communauté de communes exerce des compétences obligatoires et des compétences optionnelles, ainsi que des compétences supplémentaires qui lui sont transférées par les communes membres.

    Le conseil communautaire peut Ă©galement choisir des compĂ©tences facultatives qu'il dĂ©finit lui-mĂȘme, aprĂšs accord des communes membres. De plus, la communautĂ© de communes peut, avec accord du dĂ©partement, exercer directement certaines compĂ©tences d'action sociale qui relĂšvent normalement de celui-ci.

    Elle peut se donner compétence en matiÚre de droit de préemption urbain, notamment en matiÚre de politique locale de l'habitat, ou recevoir délégation du département pour exercer des fonctions d'aide sociale.

    Les communes peuvent, par ailleurs, transférer ou déléguer à la communauté d'autres compétences.

    L'exercice de certaines compĂ©tences nĂ©cessite que soient dĂ©finies les actions et Ă©quipements « reconnus d'intĂ©rĂȘt communautaire ». Cette dĂ©claration d'intĂ©rĂȘt communautaire[16] rĂ©sulte du vote d'une majoritĂ© qualifiĂ©e des conseils municipaux[17], ce qui est une diffĂ©rence fondamentale par rapport au rĂ©gime des communautĂ©s d'agglomĂ©ration, oĂč cette dĂ©claration d'intĂ©rĂȘt communautaire est faite par une dĂ©libĂ©ration du conseil communautaire prise Ă  la majoritĂ© des deux tiers du conseil de la communautĂ© d'agglomĂ©ration[18], donnant ainsi un pouvoir important aux instances communautaires.

    À partir du moment oĂč les compĂ©tences sont transfĂ©rĂ©es Ă  la communautĂ©, les communes ne peuvent plus les exercer, sauf en matiĂšre de logement social, oĂč la commune et l'intercommunalitĂ© peuvent toutes deux intervenir pour financer des opĂ©rations ou en garantir les emprunts[19].

    Conséquences de la loi ALUR du 24 mars 2014

    La loi pour l'accÚs au logement et un urbanisme rénové no 2014-366 du , dite loi ALUR, fait évoluer de maniÚre significative les compétences en matiÚre d'urbanisme, les rÚgles et les documents d'urbanisme. Elle transfÚre en particulier la compétence « documents d'urbanisme et de planification » aux intercommunalités[20] :

    • les communautĂ©s de communes pour l'Ă©laboration et l'Ă©volution des SCOT ;
    • les communautĂ©s de communes et les communautĂ©s d'agglomĂ©ration pour les PLU (ou documents en tenant lieu) et les cartes communales.

    Les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) peuvent opter pour un transfert volontaire de compétence, par délibération entre le et le , dans les conditions définies par l'article L5211-17 du Code général des collectivités territoriales. Dans le cas contraire, le transfert interviendra de fait le , sauf si un quart des communes représentant au moins 20 % de la population s'y oppose par délibération, entre le et le [20].

    Conséquences de la loi NOTRe du 15 août 2015

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique promulguĂ©e le fait Ă©voluer les compĂ©tences des intercommunalitĂ©s, aussi bien obligatoires qu’optionnelles, avec des incidences sur l’articulation avec les syndicats intercommunaux ou mixtes. Concernant les communautĂ©s de communes, les modifications concernant les compĂ©tences obligatoires sont les suivantes[21] :

    • L’intĂ©rĂȘt communautaire des zones d’activitĂ©s Ă©conomiques est supprimĂ©. Ces zones font dĂ©sormais l’objet d’un transfert complet.
    • Ajout d’une notion d’intĂ©rĂȘt communautaire pour la politique locale du commerce et le soutien aux activitĂ©s commerciales, avec le maintien d’une ligne de partage possible entre les communes et la communautĂ© de communes.
    • La promotion du tourisme, dont la crĂ©ation d’offices du tourisme, avec des modalitĂ©s d’organisation des offices du tourisme organisĂ©es par la loi. NĂ©anmoins, les stations de tourisme classĂ©es peuvent conserver leur compĂ©tence tourisme et leur office de tourisme aprĂšs la modification de la loi NOTRe par la loi Montagne II[22].
    • L’amĂ©nagement, l’entretien et la gestion des aires d’accueil des gens du voyage, avec une application prĂ©vue Ă©galement au .
    • La collecte et le traitement des dĂ©chets, avec aussi une application au .
    • La gestion des milieux aquatiques, dont l’application initialement prĂ©vue pour 2016 est reportĂ©e au .
    • L’assainissement et l’eau, qui deviendront une compĂ©tence obligatoire Ă  compter du .

    Concernant les compĂ©tences optionnelles, au moins trois compĂ©tences devront ĂȘtre choisies parmi neuf jusqu’au , et ensuite parmi sept, en raison d’un basculement de certaines compĂ©tences. Les compĂ©tences optionnelles regroupent la crĂ©ation et la gestion des maisons de service public avant le , ainsi que l’assainissement et l’eau, qui seront optionnels jusqu’au . En effet, elles deviendront ensuite des compĂ©tences obligatoires[21].

    L'évolution des compétences obligatoires et optionnelles de l'application de la Loi NOTRe pour les communautés de communes se traduit par le tableau suivant :

    Types de compétencesAvant la promulgation de la loi NOTRe
    (avant le 7 août 2015)
    AprĂšs la promulgation de la loi NOTRe
    (aprÚs le 7 août 2015)
    Ensemble des communautés de communes (L. 5214-16 du CGCT)[23]
    Principes2 compétences obligatoires + 1 optionnelle parmi 5[24]7 compétences obligatoires + 3 optionnelles parmi 9[25]
    CompĂ©tences obligatoires1. AmĂ©nagement de l’espace1. AmĂ©nagement de l’espace dont le Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUI) sauf opposition des communes
    2. DĂ©veloppement Ă©conomique2. DĂ©veloppement Ă©conomique : actions intĂ©ressant l’ensemble de la communautĂ© (crĂ©ation entretien des zones d’activitĂ©s + politique locale du commerce et soutien aux activitĂ©s commerciales d’intĂ©rĂȘt communautaire + promotion du tourisme dont la crĂ©ation d’office de tourisme, zones d’activitĂ©s touristiques avant le 01/01/2017)
    3. AmĂ©nagement, entretien et gestion des aires d’accueil des gens du voyage
    4. Collecte et traitement des déchets (avant le 01/01/2017)
    5. Gestion des milieux aquatiques et préventions des inondations (à compter du 01/01/2018)
    6. Assainissement (Ă  compter du 01/01/2020)
    7. Eau (Ă  compter du 01/01/2020)
    CompĂ©tences optionnelles1. Protection et mise en valeur de l’environnement, le cas Ă©chĂ©ant dans le cadre de schĂ©mas dĂ©partementaux et soutien aux actions de maĂźtrise de la demande d’énergie1. Protection et mise en valeur de l’environnement et soutien aux actions de maĂźtrise de la demande d’énergie
    2. Politique du logement et du cadre de vie2. Politique du logement et du cadre de vie
    3. Création, aménagement et entretien de la voirie3. Création, aménagement et entretien de la voirie
    4. Construction, entretien et fonctionnement d’équipements culturels et sportifs et d’équipements de l’enseignement prĂ©Ă©lĂ©mentaire et Ă©lĂ©mentaire ,4. Construction, entretien et fonctionnement dâ€˜Ă©quipements culturels et sportifs et d’équipements de l’enseignement prĂ©Ă©lĂ©mentaire et Ă©lĂ©mentaire d’intĂ©rĂȘt communautaire
    5. Action sociale d’intĂ©rĂȘt communautaire5. Action sociale d’intĂ©rĂȘt communautaire qu’elle peut confier en tout ou partie Ă  un CIAS.
    6. Création et gestion des maisons de services publics (avant le 01/01/2017).
    7. Assainissement jusqu’au 01/01/2020.
    8. Eau jusqu’au 01/01/2020.
    9. Politique de la ville (s’il y a un contrat de ville).
    Communautés de communes éligibles à la "DGF bonifiée"[Note 2] (L. 5214-23-1 du CGCT)[26]
    Principes1 condition supplĂ©mentaire : exercer 4 compĂ©tences parmi les six listĂ©es ci-dessous[24]1 condition supplĂ©mentaire : exercer 8 compĂ©tences parmi les douze listĂ©es ci-dessous[25]
    CompĂ©tences optionnelles supplĂ©mentaires1. AmĂ©nagement de l’espace : schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale et schĂ©ma de secteur, zones d’amĂ©nagement concertĂ© d’intĂ©rĂȘt communautaire1- DĂ©veloppement Ă©conomique
    • AmĂ©nagement, entretien et gestion de zones d’activitĂ© industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale ou touristique ; politique locale du commerce et soutien aux activitĂ©s commerciales d’intĂ©rĂȘt communautaire; promotion du tourisme dont la crĂ©ation d’offices de tourisme (avant le 01/01/2017).
    2. DĂ©veloppement Ă©conomique : amĂ©nagement, entretien et gestion de zones d’activitĂ© industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale ou touristique qui sont d’intĂ©rĂȘt communautaire ; actions de dĂ©veloppement Ă©conomique d’intĂ©rĂȘt communautaire 2 - AmĂ©nagement de l’espace communautaire
    • SchĂ©ma de cohĂ©rence territoriale et schĂ©ma de secteur et Ă  compter du 01/01/2018 PLUI ou document d’urbanisme en tenant lieu
    • Zones d’amĂ©nagement concertĂ© d’intĂ©rĂȘt communautaire.
    3. Élimination et valorisation des dĂ©chets des mĂ©nages et dĂ©chets assimilĂ©s3 - AmĂ©nagement ,entretien et gestion des aires d’accueil des gens du voyage (avant le 01/01/2017).
    4. Politique du logement social d’intĂ©rĂȘt communautaire et action, par des opĂ©rations d’intĂ©rĂȘt communautaire, en faveur du logement des personnes dĂ©favorisĂ©es4 - CrĂ©ation et gestion des maisons de services au public (d’ici le 01/01/2017).
    5. CrĂ©ation, ou amĂ©nagement et entretien de voirie d’intĂ©rĂȘt communautaire5 - CrĂ©ation ou amĂ©nagement et entretien de la voirie d’intĂ©rĂȘt communautaire.
    6. En matiĂšre de dĂ©veloppement et d’amĂ©nagement sportif de l’espace communautaire : construction, amĂ©nagement, entretien et gestion des Ă©quipements sportifs d’intĂ©rĂȘt communautaire.6 - Politique du logement social d’intĂ©rĂȘt communautaire et action, par des opĂ©rations d’intĂ©rĂȘt communautaire, en faveur du logement des personnes dĂ©favorisĂ©es.
    7 - Collecte et traitement des dĂ©chets (d’ici le 01/01/2017).
    8 - Construction ou amĂ©nagement et entretien des Ă©quipements sportifs d’intĂ©rĂȘt communautaire.
    9 - Assainissement collectif et non collectif.
    10 - Eau (Ă  compter du 01/01/2020).
    11 - Politique de la ville (si contrat politique de la ville).
    12- Gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (à compter de 2018).

    Ressources fiscales

    La Communauté de communes est un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre.

    Afin de financer l'exercice de ses compétences, la communauté de communes peut opter pour :

    • la fiscalitĂ© professionnelle unique (CET) – qui a remplacĂ© la taxe professionnelle unique – qui assure une pĂ©rĂ©quation fiscale des ressources dĂ©gagĂ©es par les entreprises sur les zones d'activitĂ©, au bĂ©nĂ©fice des communes plus rĂ©sidentielles ;
    • une fiscalitĂ© additionnelle, l'EPCI prĂ©levant, en plus des communes, une partie des impĂŽts mĂ©nages : taxe d'habitation, taxe fonciĂšre sur le bĂąti, taxe fonciĂšre sur le non bĂąti et contribution Ă©conomique territoriale. Ces quatre taxes sont ce que l'on appelle communĂ©ment les impĂŽts locaux ;
    • une fiscalitĂ© mixte mĂȘlant fiscalitĂ© professionnelle unique et fiscalitĂ© sur les mĂ©nages[27].

    Notes et références

    Notes

    1. Population totale légale en vigueur l'année N (millésimée N-3) hors Mayotte. Pour les années antérieures à 2009, c'est la population totale au de l'année, établie par les recensements généraux et le cas échéant les recensements complémentaires.
    2. CommunautĂ© en fiscalitĂ© professionnelle unique ayant entre 3 500 et 50 000 habitants (ou moins de 3 500 habitants si en zone de revitalisation rurale de montagne ayant au moins 10 communes dont le chef-lieu de canton ou la totalitĂ© des communes du canton) ou (plus de 50 000 habitants n’ayant pas de ville centre ou chef lieu de dĂ©partement de plus de 15 000 habitants.

    Références

    1. Début de l'article L 5214-1 du code général des collectivités territoriales., sur Légifrance
    2. L’intercommunalitĂ© en France, p. 9.
    3. Loi du 6 fĂ©vrier 1992 relative Ă  l’administration territoriale de la RĂ©publique
    4. L’intercommunalitĂ© en France, p. 11.
    5. L’intercommunalitĂ© en France, p. 12.
    6. « Les principales incidences de la loi NOTRe en matiĂšre d’intercommunalitĂ© », sur mairieconseils.net, (consultĂ© le ), p. 3
    7. DGCL, « Bilan statistique 2022 » [PDF] (consulté le )
    8. DGCL, « Cartographie des EPCI à fiscalité propre » (consulté le )
    9. DGCL, « Bilan statistique 2008 » [PDF] (consulté le )
    10. III-1 de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, dans sa rédaction issue de la Loi NOTRe, sur Légifrance
    11. Points III-2 et suivants de l'article L. 5210-1-1 du CGCT
    12. Loi n° 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral.
    13. articles L. 5211-6-1 et L. 5211-6-2 du code général des collectivités territoriales.
    14. art L. 257273-11 du code Ă©lectoral
    15. Article R. 117-4 du code Ă©lectoral
    16. Voir une description de la notion d'intĂ©rĂȘt communautaire sur le site du Minefi.
    17. Article L 5214-16 IV et L 5211-5 II du code général des collectivités territoriales.
    18. Point II de l'article L. 5216-6 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance.
    19. Article L. 2252-5 du Code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
    20. EPF de l'Ain, « Loi ALUR : impact sur les documents et les compétences en matiÚre d'urbanisme », sur epf01.fr (consulté le ).
    21. « Les principales incidences de la loi NOTRe en matiĂšre d’intercommunalitĂ© », sur mairieconseils.net, (consultĂ© le ).
    22. « Renouvellement des stations class%E9es de tourisme. - Portail territorial », sur territorial.fr (consulté le ).
    23. Art. L. 5214-16 du Code général des collectivités territoriales
    24. « Les communautés de communes (Guide 2006) », sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le )
    25. « L’intercommunalitĂ© et la Loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015 », sur mairieconseils.net, (consultĂ© le )
    26. Art. L. 5214-23-1 du Code général des collectivités territoriales
    27. « Les consĂ©quences de l’intercommunalitĂ© sur la fiscalitĂ© des communes », IntercommunalitĂ©, sur collectivites-locales.gouv.fr, DGCL - MinistĂšre de l'intĂ©rieur, (consultĂ© le ).

    Annexes

    Articles connexes

    Bibliographie

    Ouvrages
    • Marie-Christine Steckel-AssouĂšre, Regards croisĂ©s sur les mutations de l'intercommunalitĂ©, Paris, L'Harmattan, coll. « Grale », , 484 p. (ISBN 978-2-343-03033-3)
    Rapports
    • Cour des comptes, L'intercommunalitĂ© en France, Paris, Journaux officiels, , 370 p. (lire en ligne)
    • Cour des comptes, Bilan d'Ă©tape de l'intercommunalitĂ© en France, 2008, Paris, Cour des comptes, (lire en ligne).

    Liens externes

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