Communauté de communes
Une communauté de communes (CDC) est un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) français à fiscalité propre, qui prévoit une intégration limitée des communes membres.
Communauté de communes | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Type | EPCI à fiscalité propre |
Nombre de subdivisions | 992 (2022) |
Exécutif de la collectivité | Président de la CC |
Création | 1992 |
Elle est définie comme étant :
« [âŠ] un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale regroupant plusieurs communes d'un seul tenant et sans enclave.
Elle a pour objet d'associer des communes au sein d'un espace de solidarité, en vue de l'élaboration d'un projet commun de développement et d'aménagement de l'espace. »
â DĂ©but de l'article L 5214-1 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales.[1]
Par la population comme par le degré de coopération, elle constitue la forme la moins intégrée des EPCI à fiscalité propre, et est conçue pour faciliter la gestion locale de l'espace peu urbanisé.
Histoire
Si les syndicats de communes existent depuis 1890 et les syndicats intercommunaux à vocation multiple (SIVOM) depuis le [2], il faut attendre 1992 pour qu'une nouvelle conception de l'intercommunalité fasse place à la liberté de négociation contractuelle et à la libre association de communes. La loi du [3] crée deux nouvelles catégories d'EPCI à fiscalité propre : les « communautés de communes » et les « communautés de villes ». Ces groupements disposent de compétences élargies et sont obligatoirement compétents en matiÚre d'aménagement de l'espace et de développement économique[4]. Cette loi dote, sur le plan fiscal, ces nouvelles structures d'un régime destiné à favoriser une coopération plus intégrée. Aux communautés de communes, mais également aux communautés urbaines et aux districts existant à la date de publication de cette loi, trois régimes sont accessibles :
- le maintien de la fiscalité additionnelle aux quatre taxes directes locales ;
- l'instauration d'un régime de taxe professionnelle de zone, à condition de créer et de gérer une zone d'activités économiques ;
- la création d'une taxe professionnelle d'agglomération avec un taux unique sur l'ensemble du périmÚtre[5].
Les communautés de communes exercent ainsi en lieu et place des communes membres un certain nombre de compétences définies par la loi et par leurs statuts. Ce régime juridique a été modifié à plusieurs reprises, notamment par la Loi relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale du 12 juillet 1999, puis la loi du 27 février 2002, la loi no 2010-1563 du et enfin la loi no 2015-991 du , dite loi portant nouvelle organisation territoriale de la République.
Cette derniĂšre augmente en particulier le seuil dĂ©mographique pour les communautĂ©s de communes de 5 000 Ă 15 000 habitants, afin d'en diminuer drastiquement le nombre, avec toutefois quatre possibilitĂ©s dâadaptation[6] :
- Lorsque la communautĂ© a une densitĂ© dĂ©mographique infĂ©rieure Ă la moitiĂ© de la densitĂ© nationale (103,4/2, soit 51,7 habitants/km2), et elle doit se situer au sein dâun dĂ©partement dont la densitĂ© est elle-mĂȘme infĂ©rieure Ă cette moyenne nationale de 103,4 habitants/km2). Pour ces communautĂ©s, le PrĂ©fet pourra pondĂ©rer le seuil de 15 000 habitants en fonction dâun tableau prĂ©Ă©tabli.
- Lorsque la communautĂ© a une densitĂ© dĂ©mographique infĂ©rieure Ă 30 % de la densitĂ© nationale (31,2 habitants/km2). Dans ce cas, seule la densitĂ© de la communautĂ© est prise en compte, sans considĂ©ration de la densitĂ© du dĂ©partement. Le systĂšme de pondĂ©ration en fonction de la population nâest pas appliquĂ©.
- Lorsque l'EPCI Ă fiscalitĂ© propre a plus 12 000 habitants et est issu dâune fusion rĂ©alisĂ©e entre le et la publication de la loi, soit le . Dans cette hypothĂšse, lâinstruction de la DGCL indique un « dĂ©lai de repos ».
- Les EPCI verront aussi leur seuil adaptĂ© lorsquâils comprennent au moins la moitiĂ© des communes en zones de montagne, ou sâil sâagit dâun territoire insulaire.
Cette loi modifie également les compétences obligatoires et optionnelles attribuées aux différents groupements intercommunaux.
Nature et dénombrement
Nature
La communautĂ© de communes offre une nouvelle conception de l'administration territoriale, en intĂ©grant l'idĂ©e de projet lĂ oĂč il n'y avait que de la gestion. En effet, les SIVU ou les SIVOM n'ont d'autre vocation que de gĂ©rer des Ă©quipements ou infrastructures, souvent de rĂ©seau, tels le gaz, l'Ă©lectricitĂ©, l'eau ou les dĂ©chets. Une seule et mĂȘme commune adhĂšre en gĂ©nĂ©ral Ă plusieurs structures intercommunales, mais ne peut appartenir qu'Ă un seul EPCI Ă fiscalitĂ© propre. Une commune peut ainsi ĂȘtre membre d'un ou deux SIVU, d'un SIVOM, d'un SICTOM, d'un syndicat mixte et d'une communautĂ© de communes. Si la communautĂ© de communes acquiert une compĂ©tence gĂ©rĂ©e par une autre intercommunalitĂ©, celle-ci est dissoute si elle ne gĂ©rait que cette compĂ©tence (SIVU), ou est retirĂ©e des compĂ©tences de ladite intercommunalitĂ©, au titre du principe de spĂ©cialitĂ© et d'exclusivitĂ© des EPCI Ă fiscalitĂ© propre.
Nombre de communautés de communes
En 2012, il existait 2 361 communautĂ©s de communes en France (contre 2 400 en 2007 et 756 en 1995). La loi no 2010-1563 du de rĂ©forme des collectivitĂ©s territoriales impose l'Ă©laboration d'un schĂ©ma dĂ©partemental de coopĂ©ration intercommunal visant Ă couvrir l'intĂ©gralitĂ© du territoire national par des « intercommunalitĂ©s plus cohĂ©rentes », schĂ©ma devant ĂȘtre mis en Ćuvre avant le . En 2014, avec la mise en place de cette rĂ©forme, on compte ainsi 1 903 communautĂ©s de communes[7]. Au , on dĂ©nombre 992 communautĂ©s de communes sur les 1 254 EPCI Ă fiscalitĂ© propre[8].
L'évolution du nombre de communautés de communes depuis 1993 est la suivante :
Année | Nombre degroupements | Nombre decommunesregroupées | Populationregroupée[Note 1] |
---|---|---|---|
1993[9] | 193 | ||
1994[9] | 554 | ||
1995[9] | 756 | ||
1996[9] | 894 | ||
1997[9] | 1 105 | ||
1998[9] | 1 241 | ||
1999[9] | 1 347 | 15 188 | 18 032 198 |
2000[9] | 1 533 | 17 549 | 19 255 280 |
2001[9] | 1 733 | 20 075 | 18 562 521 |
2002[9] | 2 032 | 24 455 | 22 259 518 |
2003[9] | 2 195 | 26 907 | 23 698 136 |
2004[9] | 2 286 | 28 407 | 24 480 505 |
2005[9] | 2 342 | 29 166 | 25 133 760 |
2006[9] | 2 389 | 29 745 | 26 084 942 |
2007[9] | 2 400 | 30 080 | 26 475 824 |
2008[9] | 2 393 | 30 246 | 26 596 373 |
2009[7] | 2 398 | 30 745 | 27 497 914 |
2010[7] | 2 402 | 31 225 | 27 509 582 |
2011[7] | 2 377 | 31 298 | 27 404 237 |
2012[7] | 2 361 | 31 232 | 27 169 609 |
2013[7] | 2 223 | 31 428 | 27 322 241 |
2014[7] | 1 903 | 31 246 | 27 401 807 |
2015[7] | 1 884 | 31 116 | 26 906 507 |
2016[7] | 1 842 | 30 154 | 26 044 667 |
2017[7] | 1 018 | 26 740 | 22 814 648 |
2018[7] | 1 009 | 26 424 | 22 448 738 |
2019[7] | 1 001 | 25 926 | 22 184 722 |
2020[7] | 997 | 25 883 | 22 094 182 |
2021[7] | 995 | 25 871 | 22 039 498 |
2022[7] | 992 | 25 797 | 21 867 973 |
Création
La communautĂ© de communes est crĂ©Ă©e par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral ou inter-prĂ©fectoral, doit concerner un territoire d'un seul tenant et sans enclave, et doit regrouper au moins 15 000 habitants, ce seuil pouvant ĂȘtre abaissĂ© sans pouvoir ĂȘtre infĂ©rieur Ă 5 000 habitants pour les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale Ă fiscalitĂ© propre :
« a) Dont la densité démographique est inférieure à la moitié de la densité nationale, au sein d'un département dont la densité démographique est inférieure à la densité nationale ; le seuil démographique applicable est alors déterminé en pondérant le nombre de 15 000 habitants par le rapport entre la densité démographique du département auquel appartiennent la majorité des communes du périmÚtre et la densité nationale ;
b) Dont la densité démographique est inférieure à 30 % de la densité nationale ;
c) Comprenant une moitié au moins de communes situées dans une zone de montagne délimitée en application de l'article 3 de la loi n° 85-30 du relative au développement et à la protection de la montagne ou regroupant toutes les communes composant un territoire insulaire ;
d) Ou incluant la totalité d'un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre de plus de 12 000 habitants issu d'une fusion intervenue entre le et la date de publication de la loi n° 2015-991 du 5 portant nouvelle organisation territoriale de la République[10] ».
La création d'une communauté de communes doit également favoriser le respect du périmÚtre des unités urbaines, des bassins de vie et des schémas de cohérence territoriale, l'accroissement de la solidarité financiÚre et de la solidarité territoriale, la rationalisation et la réduction du nombre de syndicats de communes et le transfert de leurs compétences à des EPCI à fiscalité propre[11].
Fonctionnement
La communauté de communes est gérée par un conseil communautaire ou conseil de communauté, composé de conseillers municipaux des communes membres.
Chaque commune dispose au minimum d'un siÚge et aucune commune ne peut avoir plus de la moitié des siÚges.
Jusqu'aux élections municipales de 2014, les conseillers communautaires étaient des conseillers municipaux élus par chaque conseil municipal des communes membres de la Communauté. Ce systÚme était critiqué, étant donné l'importance des compétences transférées, et l'absence de débat sur ces politiques en raison de l'élection des conseillers communautaires au suffrage indirect. C'est ainsi qu'à l'unanimité, les présidents des communautés se sont prononcés lors des journées communautaires de Strasbourg en 2007 pour l'élection au suffrage universel direct dÚs 2014, et ce pour renforcer la légitimité des communautés et leur transparence de fonctionnement.
La loi no 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales a prévu que les conseillers communautaires des communes de plus de 3 500 habitants seront élus au suffrage universel direct, dans le cadre des élections municipales. Les représentants des communes de plus petite taille resteront élus en leur seins par les conseils municipaux. Ces dispositions ont été modifiées par la loi du 17 mai 2013[12], qui a défini le régime suivant :
Depuis les élections municipales de 2014, chaque commune est représentée au conseil communautaire par un nombre de représentants tenant compte de sa population défini aux articles L. 5211-6-1 et L. 5211-6-2 du code général des collectivités territoriales[13] :
- commune de moins de 1 000 habitants : les représentants de la commune au conseil communautaire sont les membres du conseil municipal désignés dans l'ordre du tableau (le maire puis les adjoints)[14]. Il n'y a donc pas d'élection directe de leurs représentants au conseil de l'intercommunalité dont elles sont membres, mais, en fonction du nombre de représentants attribués à la commune, le maire, des maires-adjoints et éventuellement des conseillers municipaux sont de droit membres du conseil communautaire ;
- commune de plus de 1 000 habitants : les conseillers communautaires sont Ă©lus lors des Ă©lections municipales, en mĂȘme temps et sur la mĂȘme liste de candidats que les conseillers municipaux. Les bulletins de vote de ces communes comprennent, dans leur partie gauche, la liste des candidats au conseil municipal, et, dans la partie droite, la liste des candidats au conseil communautaire[15].
Compétences
Conformément aux dispositions de l'article L. 5214-16 du CGCT, la communauté de communes exerce des compétences obligatoires et des compétences optionnelles, ainsi que des compétences supplémentaires qui lui sont transférées par les communes membres.
Le conseil communautaire peut Ă©galement choisir des compĂ©tences facultatives qu'il dĂ©finit lui-mĂȘme, aprĂšs accord des communes membres. De plus, la communautĂ© de communes peut, avec accord du dĂ©partement, exercer directement certaines compĂ©tences d'action sociale qui relĂšvent normalement de celui-ci.
Elle peut se donner compétence en matiÚre de droit de préemption urbain, notamment en matiÚre de politique locale de l'habitat, ou recevoir délégation du département pour exercer des fonctions d'aide sociale.
Les communes peuvent, par ailleurs, transférer ou déléguer à la communauté d'autres compétences.
L'exercice de certaines compĂ©tences nĂ©cessite que soient dĂ©finies les actions et Ă©quipements « reconnus d'intĂ©rĂȘt communautaire ». Cette dĂ©claration d'intĂ©rĂȘt communautaire[16] rĂ©sulte du vote d'une majoritĂ© qualifiĂ©e des conseils municipaux[17], ce qui est une diffĂ©rence fondamentale par rapport au rĂ©gime des communautĂ©s d'agglomĂ©ration, oĂč cette dĂ©claration d'intĂ©rĂȘt communautaire est faite par une dĂ©libĂ©ration du conseil communautaire prise Ă la majoritĂ© des deux tiers du conseil de la communautĂ© d'agglomĂ©ration[18], donnant ainsi un pouvoir important aux instances communautaires.
Ă partir du moment oĂč les compĂ©tences sont transfĂ©rĂ©es Ă la communautĂ©, les communes ne peuvent plus les exercer, sauf en matiĂšre de logement social, oĂč la commune et l'intercommunalitĂ© peuvent toutes deux intervenir pour financer des opĂ©rations ou en garantir les emprunts[19].
Conséquences de la loi ALUR du 24 mars 2014
La loi pour l'accÚs au logement et un urbanisme rénové no 2014-366 du , dite loi ALUR, fait évoluer de maniÚre significative les compétences en matiÚre d'urbanisme, les rÚgles et les documents d'urbanisme. Elle transfÚre en particulier la compétence « documents d'urbanisme et de planification » aux intercommunalités[20] :
- les communautés de communes pour l'élaboration et l'évolution des SCOT ;
- les communautés de communes et les communautés d'agglomération pour les PLU (ou documents en tenant lieu) et les cartes communales.
Les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) peuvent opter pour un transfert volontaire de compétence, par délibération entre le et le , dans les conditions définies par l'article L5211-17 du Code général des collectivités territoriales. Dans le cas contraire, le transfert interviendra de fait le , sauf si un quart des communes représentant au moins 20 % de la population s'y oppose par délibération, entre le et le [20].
Conséquences de la loi NOTRe du 15 août 2015
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique promulguĂ©e le fait Ă©voluer les compĂ©tences des intercommunalitĂ©s, aussi bien obligatoires quâoptionnelles, avec des incidences sur lâarticulation avec les syndicats intercommunaux ou mixtes. Concernant les communautĂ©s de communes, les modifications concernant les compĂ©tences obligatoires sont les suivantes[21] :
- LâintĂ©rĂȘt communautaire des zones dâactivitĂ©s Ă©conomiques est supprimĂ©. Ces zones font dĂ©sormais lâobjet dâun transfert complet.
- Ajout dâune notion dâintĂ©rĂȘt communautaire pour la politique locale du commerce et le soutien aux activitĂ©s commerciales, avec le maintien dâune ligne de partage possible entre les communes et la communautĂ© de communes.
- La promotion du tourisme, dont la crĂ©ation dâoffices du tourisme, avec des modalitĂ©s dâorganisation des offices du tourisme organisĂ©es par la loi. NĂ©anmoins, les stations de tourisme classĂ©es peuvent conserver leur compĂ©tence tourisme et leur office de tourisme aprĂšs la modification de la loi NOTRe par la loi Montagne II[22].
- LâamĂ©nagement, lâentretien et la gestion des aires dâaccueil des gens du voyage, avec une application prĂ©vue Ă©galement au .
- La collecte et le traitement des déchets, avec aussi une application au .
- La gestion des milieux aquatiques, dont lâapplication initialement prĂ©vue pour 2016 est reportĂ©e au .
- Lâassainissement et lâeau, qui deviendront une compĂ©tence obligatoire Ă compter du .
Concernant les compĂ©tences optionnelles, au moins trois compĂ©tences devront ĂȘtre choisies parmi neuf jusquâau , et ensuite parmi sept, en raison dâun basculement de certaines compĂ©tences. Les compĂ©tences optionnelles regroupent la crĂ©ation et la gestion des maisons de service public avant le , ainsi que lâassainissement et lâeau, qui seront optionnels jusquâau . En effet, elles deviendront ensuite des compĂ©tences obligatoires[21].
L'évolution des compétences obligatoires et optionnelles de l'application de la Loi NOTRe pour les communautés de communes se traduit par le tableau suivant :
Types de compétences | Avant la promulgation de la loi NOTRe (avant le 7 août 2015) | AprÚs la promulgation de la loi NOTRe (aprÚs le 7 août 2015) |
---|---|---|
Ensemble des communautés de communes (L. 5214-16 du CGCT)[23] | ||
Principes | 2 compétences obligatoires + 1 optionnelle parmi 5[24] | 7 compétences obligatoires + 3 optionnelles parmi 9[25] |
CompĂ©tences obligatoires | 1. AmĂ©nagement de lâespace | 1. AmĂ©nagement de lâespace dont le Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUI) sauf opposition des communes |
2. DĂ©veloppement Ă©conomique | 2. DĂ©veloppement Ă©conomique : actions intĂ©ressant lâensemble de la communautĂ© (crĂ©ation entretien des zones dâactivitĂ©s + politique locale du commerce et soutien aux activitĂ©s commerciales dâintĂ©rĂȘt communautaire + promotion du tourisme dont la crĂ©ation dâoffice de tourisme, zones dâactivitĂ©s touristiques avant le 01/01/2017) | |
3. AmĂ©nagement, entretien et gestion des aires dâaccueil des gens du voyage | ||
4. Collecte et traitement des déchets (avant le 01/01/2017) | ||
5. Gestion des milieux aquatiques et préventions des inondations (à compter du 01/01/2018) | ||
6. Assainissement (Ă compter du 01/01/2020) | ||
7. Eau (Ă compter du 01/01/2020) | ||
CompĂ©tences optionnelles | 1. Protection et mise en valeur de lâenvironnement, le cas Ă©chĂ©ant dans le cadre de schĂ©mas dĂ©partementaux et soutien aux actions de maĂźtrise de la demande dâĂ©nergie | 1. Protection et mise en valeur de lâenvironnement et soutien aux actions de maĂźtrise de la demande dâĂ©nergie |
2. Politique du logement et du cadre de vie | 2. Politique du logement et du cadre de vie | |
3. Création, aménagement et entretien de la voirie | 3. Création, aménagement et entretien de la voirie | |
4. Construction, entretien et fonctionnement dâĂ©quipements culturels et sportifs et dâĂ©quipements de lâenseignement prĂ©Ă©lĂ©mentaire et Ă©lĂ©mentaire , | 4. Construction, entretien et fonctionnement dâĂ©quipements culturels et sportifs et dâĂ©quipements de lâenseignement prĂ©Ă©lĂ©mentaire et Ă©lĂ©mentaire dâintĂ©rĂȘt communautaire | |
5. Action sociale dâintĂ©rĂȘt communautaire | 5. Action sociale dâintĂ©rĂȘt communautaire quâelle peut confier en tout ou partie Ă un CIAS. | |
6. Création et gestion des maisons de services publics (avant le 01/01/2017). | ||
7. Assainissement jusquâau 01/01/2020. | ||
8. Eau jusquâau 01/01/2020. | ||
9. Politique de la ville (sâil y a un contrat de ville). | ||
Communautés de communes éligibles à la "DGF bonifiée"[Note 2] (L. 5214-23-1 du CGCT)[26] | ||
Principes | 1 condition supplémentaire : exercer 4 compétences parmi les six listées ci-dessous[24] | 1 condition supplémentaire : exercer 8 compétences parmi les douze listées ci-dessous[25] |
CompĂ©tences optionnelles supplĂ©mentaires | 1. AmĂ©nagement de lâespace : schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale et schĂ©ma de secteur, zones dâamĂ©nagement concertĂ© dâintĂ©rĂȘt communautaire | 1- DĂ©veloppement Ă©conomique
|
2. DĂ©veloppement Ă©conomique : amĂ©nagement, entretien et gestion de zones dâactivitĂ© industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale ou touristique qui sont dâintĂ©rĂȘt communautaire ; actions de dĂ©veloppement Ă©conomique dâintĂ©rĂȘt communautaire | 2 - AmĂ©nagement de lâespace communautaire
| |
3. Ălimination et valorisation des dĂ©chets des mĂ©nages et dĂ©chets assimilĂ©s | 3 - AmĂ©nagement ,entretien et gestion des aires dâaccueil des gens du voyage (avant le 01/01/2017). | |
4. Politique du logement social dâintĂ©rĂȘt communautaire et action, par des opĂ©rations dâintĂ©rĂȘt communautaire, en faveur du logement des personnes dĂ©favorisĂ©es | 4 - CrĂ©ation et gestion des maisons de services au public (dâici le 01/01/2017). | |
5. CrĂ©ation, ou amĂ©nagement et entretien de voirie dâintĂ©rĂȘt communautaire | 5 - CrĂ©ation ou amĂ©nagement et entretien de la voirie dâintĂ©rĂȘt communautaire. | |
6. En matiĂšre de dĂ©veloppement et dâamĂ©nagement sportif de lâespace communautaire : construction, amĂ©nagement, entretien et gestion des Ă©quipements sportifs dâintĂ©rĂȘt communautaire. | 6 - Politique du logement social dâintĂ©rĂȘt communautaire et action, par des opĂ©rations dâintĂ©rĂȘt communautaire, en faveur du logement des personnes dĂ©favorisĂ©es. | |
7 - Collecte et traitement des dĂ©chets (dâici le 01/01/2017). | ||
8 - Construction ou amĂ©nagement et entretien des Ă©quipements sportifs dâintĂ©rĂȘt communautaire. | ||
9 - Assainissement collectif et non collectif. | ||
10 - Eau (Ă compter du 01/01/2020). | ||
11 - Politique de la ville (si contrat politique de la ville). | ||
12- Gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (à compter de 2018). |
Ressources fiscales
La Communauté de communes est un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre.
Afin de financer l'exercice de ses compétences, la communauté de communes peut opter pour :
- la fiscalitĂ© professionnelle unique (CET) â qui a remplacĂ© la taxe professionnelle unique â qui assure une pĂ©rĂ©quation fiscale des ressources dĂ©gagĂ©es par les entreprises sur les zones d'activitĂ©, au bĂ©nĂ©fice des communes plus rĂ©sidentielles ;
- une fiscalité additionnelle, l'EPCI prélevant, en plus des communes, une partie des impÎts ménages : taxe d'habitation, taxe fonciÚre sur le bùti, taxe fonciÚre sur le non bùti et contribution économique territoriale. Ces quatre taxes sont ce que l'on appelle communément les impÎts locaux ;
- une fiscalitĂ© mixte mĂȘlant fiscalitĂ© professionnelle unique et fiscalitĂ© sur les mĂ©nages[27].
Notes et références
Notes
- Population totale légale en vigueur l'année N (millésimée N-3) hors Mayotte. Pour les années antérieures à 2009, c'est la population totale au de l'année, établie par les recensements généraux et le cas échéant les recensements complémentaires.
- CommunautĂ© en fiscalitĂ© professionnelle unique ayant entre 3 500 et 50 000 habitants (ou moins de 3 500 habitants si en zone de revitalisation rurale de montagne ayant au moins 10 communes dont le chef-lieu de canton ou la totalitĂ© des communes du canton) ou (plus de 50 000 habitants nâayant pas de ville centre ou chef lieu de dĂ©partement de plus de 15 000 habitants.
Références
- Début de l'article L 5214-1 du code général des collectivités territoriales., sur Légifrance
- LâintercommunalitĂ© en France, p. 9.
- Loi du 6 fĂ©vrier 1992 relative Ă lâadministration territoriale de la RĂ©publique
- LâintercommunalitĂ© en France, p. 11.
- LâintercommunalitĂ© en France, p. 12.
- « Les principales incidences de la loi NOTRe en matiĂšre dâintercommunalitĂ© », sur mairieconseils.net, (consultĂ© le ), p. 3
- DGCL, « Bilan statistique 2022 » [PDF] (consulté le )
- DGCL, « Cartographie des EPCI à fiscalité propre » (consulté le )
- DGCL, « Bilan statistique 2008 » [PDF] (consulté le )
- III-1 de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, dans sa rédaction issue de la Loi NOTRe, sur Légifrance
- Points III-2 et suivants de l'article L. 5210-1-1 du CGCT
- Loi n° 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral.
- articles L. 5211-6-1 et L. 5211-6-2 du code général des collectivités territoriales.
- art L. 257273-11 du code Ă©lectoral
- Article R. 117-4 du code Ă©lectoral
- Voir une description de la notion d'intĂ©rĂȘt communautaire sur le site du Minefi.
- Article L 5214-16 IV et L 5211-5 II du code général des collectivités territoriales.
- Point II de l'article L. 5216-6 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance.
- Article L. 2252-5 du Code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
- EPF de l'Ain, « Loi ALUR : impact sur les documents et les compétences en matiÚre d'urbanisme », sur epf01.fr (consulté le ).
- « Les principales incidences de la loi NOTRe en matiĂšre dâintercommunalitĂ© », sur mairieconseils.net, (consultĂ© le ).
- « Renouvellement des stations class%E9es de tourisme. - Portail territorial », sur territorial.fr (consulté le ).
- Art. L. 5214-16 du Code général des collectivités territoriales
- « Les communautés de communes (Guide 2006) », sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le )
- « LâintercommunalitĂ© et la Loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015 », sur mairieconseils.net, (consultĂ© le )
- Art. L. 5214-23-1 du Code général des collectivités territoriales
- « Les consĂ©quences de lâintercommunalitĂ© sur la fiscalitĂ© des communes », IntercommunalitĂ©, sur collectivites-locales.gouv.fr, DGCL - MinistĂšre de l'intĂ©rieur, (consultĂ© le ).
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- Ouvrages
- Marie-Christine Steckel-AssouÚre, Regards croisés sur les mutations de l'intercommunalité, Paris, L'Harmattan, coll. « Grale », , 484 p. (ISBN 978-2-343-03033-3)
- Rapports
- Cour des comptes, L'intercommunalité en France, Paris, Journaux officiels, , 370 p. (lire en ligne)
- Cour des comptes, Bilan d'étape de l'intercommunalité en France, 2008, Paris, Cour des comptes, (lire en ligne).
Liens externes
- Base de données sur l'intercommunalité du ministÚre de l'intérieur
- Site et ressources sur l'intercommunalité de l'Assemblée des Communautés de France - Intercommunalités de France