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Thimory

Thimory est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Thimory
Thimory
Cimetière, église et monument aux morts.
Blason de Thimory
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
Arrondissement Montargis
Intercommunalité Communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais
Maire
Mandat
Magali Goiset
2020-2026
Code postal 45260
Code commune 45321
DĂ©mographie
Gentilé Thimoriens
Population
municipale
699 hab. (2020 en diminution de 5,54 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 57 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 55′ 17″ nord, 2° 36′ 00″ est
Altitude Min. 97 m
Max. 117 m
Superficie 12,37 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montargis
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Lorris
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Thimory
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Thimory
Liens
Site web thimory.fr

    GĂ©ographie

    Situation

    Carte de la commune de Thimory et des communes limitrophes.

    La commune de Thimory se trouve dans le quadrant sud-est du dĂ©partement du Loiret, dans la rĂ©gion agricole du Gâtinais pauvre[1]. Ă€ vol d'oiseau, elle se situe Ă  51,7 km d'OrlĂ©ans[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  13,7 km de Montargis[3], sous-prĂ©fecture, et Ă  7,5 km de Lorris, ancien chef-lieu du canton dont dĂ©pendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Lorris[4].

    Communes limitrophes de Thimory
    Chevillon-sur-Huillard (4,8 km) Lombreuil (3,2 km)
    Presnoy (5,1 km)
    Chailly-en-Gâtinais (4,9 km)
    Thimory Oussoy-en-Gâtinais (3,5 km)
    Noyers (5,7 km) La Cour-Marigny (3,2 km)

    Les autres communes proches sont : Vimory (7,2 km), Lorris (7,5 km) et Montereau (7,6 km)[5].

    GĂ©ologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[6].

    Hydrographie

    Le système hydrographique de la commune[7] se compose de :

    • Le pont sur le Limetin et la route d'Oussoy.
      Le pont sur le Limetin et la route d'Oussoy.
    • Pont sur le Limetin.
      Pont sur le Limetin.

    Transports

    Thimory est desservie par la ligne d’autocars 12 (Montargis - Dampierre-en-Burly) ) de la société Ulys[9].

    Les gares ferroviaires les plus proches :

    Urbanisme

    Typologie

    Thimory est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [10] - [11] - [12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montargis, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[13] - [14].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,9 %), forêts (23 %), prairies (16,1 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), zones urbanisées (4,1 %)[15].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    • Carte orthophotographique de la commune en 2016.
      Carte orthophotographique de la commune en 2016.

    Logement

    En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 334 (dont 98,5 % de maisons et 1,2 % d’appartements).

    Parmi ces logements, 84,6 % étaient des résidences principales, 10,6 % des résidences secondaires et 4,9 % des logements vacants.

    La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 78,3 %[16].

    Voies de communication et transports

    RĂ©seau routier principal de la commune de Thimory (avec indication du trafic routier 2014).

    Risques majeurs

    La commune de Thimory est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à deux risques technologiques : le risque nucléaire et le risque de transport de matières dangereuses[17]. Entre 1989 et 2019, neuf arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : cinq pour des inondations et coulées de boues et quatre pour des mouvements de terrains[18].

    Risques naturels

    Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[19].

    Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[20]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. La totalité du territoire de la commune est exposée à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[21].

    Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[22]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[18].

    Risques technologiques

    Dans le domaine des risques technologiques, une partie du territoire de la commune peut ĂŞtre concernĂ©e par le risque nuclĂ©aire. En cas d’accident grave, certaines installations nuclĂ©aires sont en effet susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. Or la commune se situe partiellement Ă  l'intĂ©rieur du pĂ©rimètre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nuclĂ©aire de Dampierre. Ă€ ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux rĂ©sidant dans le pĂ©rimètre proche de 20 km de la centrale ont bĂ©nĂ©ficiĂ©, Ă  titre prĂ©ventif, d'une distribution de comprimĂ©s d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroĂŻde d’une exposition Ă  de l’iode radioactif[Note 3]. En cas d'incident ou d'accident nuclĂ©aire, des consignes de confinement ou d'Ă©vacuation peuvent ĂŞtre donnĂ©es et les habitants peuvent ĂŞtre amenĂ©s Ă  ingĂ©rer, sur ordre du prĂ©fet, les comprimĂ©s en leur possession[24].

    La commune est exposée au risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'un gazoduc[25] - [17] - [26].

    Politique et administration

    Bloc communal : Commune et intercommunalités

    La paroisse de Thimory acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[27] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[28]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[29].

    Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[30].

    Localisation de la commune de Thimory dans la communauté de communes Canaux et forêts en Gâtinais.

    La commune est membre de la communauté de communes du canton de Lorris, une intercommunalité qui remplace l'ancien SIVOM du canton de Lorris créé en , depuis sa création le jusqu'au [31].

    Afin de renforcer et rĂ©duire le nombre d'intercommunalitĂ©s en France, la loi du portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique (dite loi NOTRe) fait passer le seuil dĂ©mographique minimal de 5 000 Ă  15 000 habitants pour constituer une intercommunalitĂ©, sauf exceptions. Le schĂ©ma dĂ©partemental de coopĂ©ration intercommunale du Loiret est arrĂŞtĂ© sur ces bases le et le nombre d'Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale Ă  fiscalitĂ© propre passe dans le dĂ©partement du Loiret de 28 (2 communautĂ©s d'agglomĂ©ration et 26 communautĂ©s de communes) Ă  16 (deux communautĂ©s d'agglomĂ©ration et 14 communautĂ©s de communes dont une interdĂ©partementale)[32]. Les communautĂ©s de communes du canton de Lorris et canton de Châtillon-Coligny et du Bellegardois fusionnent ainsi Ă  compter du en une seule entitĂ© : la communautĂ© de communes Canaux et forĂŞts en Gâtinais, dont le siège est Ă  Lorris. Cette nouvelle intercommunalitĂ© comprend 38 communes dont Thimory[33].

    Circonscriptions de rattachement

    La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă  neuf districts eux-mĂŞmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siège d’une administration d’État et constituent Ă  ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Thimory est alors incluse dans le canton de Lorris, le district de Montargis et le dĂ©partement du Loiret[34].

    La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[35]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[36]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[37]. L'acte II intervient en 2003-2006[38], puis l'acte III en 2012-2015.

    Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Thimory aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

    Circonscription Nom Période Type Évolution du découpage territorial
    DistrictMontargis1790-1795AdministrativeLa commune est rattachée au district de Montargis de 1790 à 1795[30] - [34]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[39].
    CantonLorris1790-1801Administrative et électoraleLe , la municipalité de Thimory est rattachée au canton de Lorris[40] - [30]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral[39]. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[41]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
    Lorris1801-2015Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[42]. Thimory est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X () au canton de Lorris, sous le nom de Thimory[43] - [30].
    Lorris2015-ÉlectoraleLa loi du [44] et ses décrets d'application publiés en février et [45] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Lorris[45]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[46].
    ArrondissementMontargis1801-AdministrativeThimory est rattachée à l'arrondissement de Montargis depuis sa création en 1801[30] - [43].
    Circonscription lĂ©gislative6e circonscription2010-ÉlectoraleLors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă  5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă  21[47] - [48]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă  six[49]. Thimory, initialement rattachĂ©e Ă  la cinquième circonscription, est, après 2010, rattachĂ©e Ă  la sixième circonscription[50].

    Collectivités de rattachement

    La commune de Thimory est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[51], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

    Conseil municipal et maire

    Depuis les Ă©lections municipales de 2014, le conseil municipal de Thimory, commune de moins de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin majoritaire plurinominal Ă  deux tours, les Ă©lecteurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[52], pour un mandat de six ans renouvelable[53]. Il est composĂ© de 15 membres[54]. L'exĂ©cutif communal est constituĂ© par le maire, Ă©lu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-Ă -dire pour la durĂ©e du mandat du conseil.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avril 2014 juillet 2020 Yves Sochas[55] Retraité salarié du secteur privé
    juillet 2020 En cours Magali Goiset[55] - [56] Professeure, profession scientifique
    Les données manquantes sont à compléter.

    Équipements et services

    Gestion des déchets

    En 2016, la commune est membre du SICTOM de la région de Châteauneuf-sur-Loire, créé en 1976. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 4], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[57]. Un réseau de dix déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche est située sur la commune de Lorris[58]. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées par le SYCTOM de Gien-Châteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de déchets ménagers et un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) de classe II à Saint-Aignan-des-Gués ainsi qu'une usine d’incinération des ordures ménagères à Gien-Arrabloy[57].

    Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais en application de la loi NOTRe du [59].

    Production et distribution d'eau

    Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[60]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable d'Oussoy-en-Gâtinais, un syndicat créé en --- desservant quatre communes : La Cour-Marigny, Lombreuil, Oussoy-en-Gâtinais et Thimory[61] - [62] - [63]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[64] - [65].

    Assainissement

    La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usĂ©es, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrĂ´le des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[66], est assurĂ©e par la commune elle-mĂŞme[67]. La commune est raccordĂ©e Ă  une station d'Ă©puration situĂ©e sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacitĂ© nominale de traitement est de 800 EH, soit 150 m3/jour. Cet Ă©quipement utilise un procĂ©dĂ© d'Ă©puration biologique dit « Ă  boues activĂ©es »[68] - [69].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[70]. La communauté de communes du canton de Lorris a créé, par délégation de ses communes adhérentes, le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de contrôler les installations neuves et existantes, la mise en place d’un service de vidange et la réhabilitation des installations[71] - [72]. Depuis le , c'est la communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais, issue de la fusion de la communauté de communes du canton de Lorris, de la communauté de communes de Châtillon-Coligny et de la communauté de communes du Bellegardois, qui assure, par substitution, le SPANC.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[73]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[74].

    En 2020, la commune comptait 699 habitants[Note 5], en diminution de 5,54 % par rapport Ă  2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    414458399470496503466470521
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    512477548519522539511492517
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    458463442417397389370344333
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    312335318268432513615617728
    2015 2020 - - - - - - -
    738699-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[75] puis Insee Ă  partir de 2006[76].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Le nombre de mĂ©nages fiscaux en 2013 Ă©tait de 278 reprĂ©sentant 746 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 20 537 €[16].

    Emploi

    En 2014, le nombre total d’emploi dans la zone Ă©tait de 61, occupant 357 actifs rĂ©sidants (salariĂ©s et non salariĂ©s) .

    Le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 83,2 % contre un taux de chômage (au sens du recensement) de 12,8 %. Les inactifs se répartissent de la façon suivante : étudiants et stagiaires non rémunérés 8,2 %, retraités ou préretraités 4,1 %, autres inactifs 4,5 %[16].

    Entreprises et commerces

    En 2015, le nombre d'Ă©tablissements actifs Ă©tait de trent-sept dont deux dans l'agriculture-sylviculture-pĂŞche, trois dans l'industrie, huit dans la construction, vingt dans le commerce-transports-services divers et quatre Ă©taient relatifs au secteur administratif.

    Cette même année, trois entreprises ont été créées par des auto-entrepreneurs[16].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Germain.

    HĂ©raldique

    Blason de Thimory Blason
    Tiercé en pairle renversé : au 1er de gueules à une volute de crosse d'argent, au 2e d'or à un arbre de sinople, au 3e d'azur à une grappe de raisin tigée et feuillée d'argent[77].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Le périmètre de sûreté des centrales nucléaires ayant été porté au niveau national de 10 à 20 km en 2018, le calendrier national prévoit une distribution d’iode aux populations du rayon 10 à 20 km, qui n'en avaient jusqu'à présent pas été destinataires, à partir de septembre 2019[23].
    4. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Zonage en petites régions agricoles », sur http://agreste.agriculture.gouv.fr/ (consulté le ).
    2. « Orthodromie entre "Thimory" et "Orléans », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    3. « Orthodromie entre "Thimory" et "Montargis" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    4. « Fiche communale », sur http://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Villes les plus proches de Thimory », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    6. « Plan séisme consulté le 10 mai 2017 ».
    7. Plan cadastral de Thimory
    8. Sandre, « Fiche cours d'eau (F4259700) ».
    9. Site ulys-loiret.com
    10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    16. Statistiques officielles de l’INSEE (version nov 2016).
    17. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Loiret- Liste des risques par commune », sur http://www.loiret.gouv.fr/ (consulté le ).
    18. « Risques recensés sur la commune de Thimory », sur http://www.georisques.gouv.fr/.
    19. « Thimory - Recensement des cavités souterraines », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le ).
    20. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène », sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
    21. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Carte d'aléa pour le secteur de Thimory », sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
    22. Décret no n°2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français
    23. « Commission locale d'information - Compte rendu de la réunion de bureau du 13 mai 2019 », sur https://www.loiret.fr/ (consulté le ).
    24. « Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Loiret - Risque nucléaire », sur http://www.loiret.gouv.fr/ (consulté le ).
    25. « Cartographie des canalisations de gaz et d'hydrocarbures dans le Loiret », sur http://cartelie.application.developpement-durable.gouv.fr/ (consulté le ).
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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Collectif, Loiret : un dĂ©partement Ă  l'Ă©lĂ©gance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
    • AbbĂ© Patron, DĂ©partement du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, ComĂ©dit, 1991, rĂ©Ă©dition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
    • Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

    Articles connexes

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