Dampierre-en-Burly
Dampierre-en-Burly est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
Dampierre-en-Burly | |||||
L'Ă©glise et le chĂąteau. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Centre-Val de Loire | ||||
DĂ©partement | Loiret | ||||
Arrondissement | Orléans | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de Sully | ||||
Maire Mandat |
Serge Mercadié 2020-2026 |
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Code postal | 45570 | ||||
Code commune | 45122 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Dampierrois | ||||
Population municipale |
1 424 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 30 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 45âČ 39âł nord, 2° 31âČ 06âł est | ||||
Altitude | Min. 117 m Max. 161 m |
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Superficie | 47,44 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Gien (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Sully-sur-Loire | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loiret
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | dampierre-en-burly.fr | ||||
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Dampierre-en-Burly se trouve dans le quadrant sud-est du département du Loiret, dans la région agricole de l'Orléanais[1] - [2]. à vol d'oiseau, elle se situe à 48,3 km d'Orléans[3], préfecture du département, et à 3,0 km d'Ouzouer-sur-Loire, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie de Sully-sur-Loire[2] dont elle est éloignée de 11,0 km[4].
Les communes les plus proches sont : Ouzouer-sur-Loire (3 km), Lion-en-Sullias (4,6 km), Saint-Aignan-le-Jaillard (6,4 km), Saint-Gondon (7,3 km), Nevoy (7,3 km), Saint-Florent (8,7 km), Les Bordes (10,4 km), Bonnée (10,7 km), Sully-sur-Loire (11 km) et Poilly-lez-Gien (11,1 km)[5].
GĂ©ologie
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă mesure que son socle sâaffaissait, par des sables et des argiles, issus de lâĂ©rosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires dâorigine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[6].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es, et du MĂ©sozoĂŻque, anciennement appelĂ© Ăre secondaire, qui s'Ă©tend de â252,2 Ă â66,0 Ma. La formation la plus ancienne est de la craie blanche Ă silex remontant Ă la pĂ©riode CrĂ©tacĂ©. La formation la plus rĂ©cente est des alluvions rĂ©centes des lits mineurs remontant Ă lâĂ©poque HolocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « n°399 - ChĂąteauneuf-sur-Loire » et « n°400 - ChĂątillon-Coligny » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000Ăšme du dĂ©partement du Loiret[7] - [8] et leurs notices associĂ©es[9] - [10].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | ||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne |
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NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
PliocÚne | non présent | |||||||||||||
MiocĂšne | |||||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocÚne | non présent | |||||||||||||
ĂocĂšne |
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PaléocÚne | non présent | ||||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
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Relief
La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par lâInsee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 47,44 km2[11] - [Note 1]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă elle de 48,29 km2[8]. Son relief est relativement plat puisque la dĂ©nivelĂ©e maximale atteint 44 mĂštres. L'altitude du territoire varie entre 117 m et 161 m[14].
Hydrographie
- La Loire marque la limite sud-ouest de la commune.
- Ătang de Corcambon, Ă©tang du Grand Moulin.
Zones Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels dâintĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones SpĂ©ciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection SpĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les Ătats Membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptĂ©e des habitats tout en tenant compte des exigences Ă©conomiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularitĂ©s rĂ©gionales et locales de chaque Ătat Membre. les activitĂ©s humaines ne sont pas interdites, dĂšs lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement lâĂ©tat de conservation favorable des habitats et des espĂšces concernĂ©s[15] - [16].
Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Dampierre-en-Burly sont au nombre de quatre[INPN 1].
Sites d'importance communautaire (Directive "Habitats")
NumĂ©ro | Type | Nom | ArrĂȘtĂ© | Document dâobjectifs | Localisation |
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FR2400524 | SIC | ForĂȘt dâOrlĂ©ans et pĂ©riphĂ©rie | ArrĂȘtĂ© du 20 aoĂ»t 2014[17]. | ValidĂ© le 10 juin 2005 | Un noyau est localisĂ© dans la partie nord de la commune, en limite du Moulinet sur Solin[18]. |
FR2400528 | SIC | VallĂ©e de la Loire de Tavers Ă Belleville-sur-Loire | ArrĂȘtĂ© du 13 avril 2007[19]. | ValidĂ© le 10 juin 2005 | Frange sud de la commune[18]. |
Le site de la « forĂȘt d'OrlĂ©ans et pĂ©riphĂ©rie », d'une superficie totale de 2 226,40 ha, est morcelĂ© en 38 entitĂ©s. Celles-ci, de tailles variables (de 0,9 Ă 347 ha), sont dissĂ©minĂ©es sur les 3 massifs et leurs pĂ©riphĂ©ries. Au cours de la rĂ©alisation du document d'objectifs, Ă la suite des inventaires de terrain, l'absence d'habitat ou habitat d'espĂšce d'intĂ©rĂȘt communautaire dans certaines entitĂ©s a conduit Ă la proposition de leur suppression (13 entitĂ©s concernĂ©es, pour une surface totale de 207,90 ha). L'intĂ©rĂȘt du site rĂ©side dans la qualitĂ© des zones humides (Ă©tangs, tourbiĂšres, marais, mares), la grande richesse floristique, avec un intĂ©rĂȘt Ă©levĂ© pour les bryophytes, les lichens et les champignons. 17 habitats naturels dâintĂ©rĂȘt communautaire sont rĂ©pertoriĂ©s sur le site qui prĂ©sente aussi un intĂ©rĂȘt faunistique, notamment lâavifaune, les chiroptĂšres, les amphibiens et les insectes. Ce site prĂ©sente une faible vulnĂ©rabilitĂ© dans les conditions actuelles de gestion ; il sâagit en effet de parcelles de forĂȘt domaniale dont la gestion actuelle nâinduit pas de contraintes particuliĂšres pour les espĂšces citĂ©es. Certaines comme le balbuzard pĂȘcheur font lâobjet dâune surveillance. Dâautres espĂšces justifieraient un suivi, comme le sonneur Ă ventre jaune, lâaigle bottĂ©, la pie-griĂšche Ă©corcheur[INPN 2].
Le site de la « VallĂ©e de la Loire de Tavers Ă Belleville-sur-Loire », d'une superficie de 7 120 ha, concerne 51 communes. La dĂ©limitation de ce site Natura 2000 est trĂšs proche de celle correspondant Ă la Directive Oiseaux. L'intĂ©rĂȘt majeur du site repose sur les milieux ligĂ©riens liĂ©s Ă la dynamique du fleuve, qui hĂ©bergent de nombreuses espĂšces citĂ©es en annexe II de la directive Habitats[INPN 3].
Zones de protection spéciale (Directive "Oiseaux")
NumĂ©ro | Type | Nom | ArrĂȘtĂ© | Document dâobjectifs | Localisation |
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FR2410018 | ZPS | ForĂȘt dâOrlĂ©ans | ArrĂȘtĂ© du 23 dĂ©cembre 2003[20]. | ValidĂ© le 10 juin 2005 | Dans la partie nord de la commune[18]. |
FR2410017 | ZPS | VallĂ©e de la Loire du Loiret | ArrĂȘtĂ© du 4 mai 2007[21]. | Frange sud de la commune[18]. |
Le site de la « forĂȘt d'OrlĂ©ans » s'Ă©tend du nord-est de l'agglomĂ©ration orlĂ©anaise jusqu'aux portes de Gien, suivant un arc de cercle d'une soixantaine de kilomĂštres de long et d'une largeur variant de 2 Ă 15 km environ. Cet ensemble forestier quasi continu est majoritairement domanial. La forĂȘt domaniale est constituĂ©e de trois massifs distincts, de l'ouest vers l'est, les massifs d'OrlĂ©ans, Ingrannes et Lorris (communĂ©ment considĂ©rĂ© en deux sous-massifs : Lorris-ChĂąteauneuf et Lorris-Dampierre-en-Burly), en pĂ©riphĂ©rie desquels se trouvent d'autres parcelles forestiĂšres. La surface globale des trois massifs domaniaux est de 34 500 hectares. D'une surface totale de 32 177 ha, le site est constituĂ© de deux grandes entitĂ©s couvrant la presque intĂ©gralitĂ© des massifs forestiers domaniaux d'Ingrannes et de Lorris. Ces deux grandes entitĂ©s englobent Ă©galement d'autres parcelles forestiĂšres, ainsi que des Ă©tangs, en pĂ©riphĂ©rie, de mĂȘme que la grande « clairiĂšre » de Sully-la-Chapelle, Ingrannes et SeichebriĂšres incluse dans le massif d'Ingrannes. Ce site prĂ©sente un grand intĂ©rĂȘt ornithologique notamment avec la nidification du balbuzard pĂȘcheur, de l'aigle bottĂ©, du circaĂšte Jean-le-Blanc, de la bondrĂ©e apivore, du busard Saint-Martin, de l'engoulevent d'Europe, des pics noir, mar et cendrĂ©, de l'alouette lulu et de la fauvette pitchou. Les Ă©tangs constituent par ailleurs des sites d'Ă©tape migratoire importants pour diffĂ©rentes espĂšces[INPN 4].
- Aigle botté en vol
Le site de la « VallĂ©e de la Loire du Loiret » s'Ă©tend sur une superficie de 7 684 ha et concerne la vallĂ©e de la Loire dans le Loiret. Cette ZPS se poursuit en amont et en aval sur les dĂ©partements voisins. L'intĂ©rĂȘt majeur du site repose sur les milieux et les espĂšces ligĂ©riens liĂ©s Ă la dynamique du fleuve. Ces milieux hĂ©bergent de nombreuses espĂšces citĂ©es en annexe I de la directive Oiseaux. Le site est caractĂ©risĂ© par la prĂ©sence de colonies nicheuses de sternes naine et pierregarin et de mouette mĂ©lanocĂ©phale. Des sites de pĂȘche du Balbuzard pĂȘcheur sont Ă©galement prĂ©sents. Le site est Ă©galement lieu de reproduction du bihoreau gris, de l'aigrette garzette, de la bondrĂ©e apivore, du milan noir, de l'ĆdicnĂšme criard, du martin-pĂȘcheur, du pic noir, de la pie-griĂšche Ă©corcheur[INPN 5].
Zones nationales d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
DiffĂ©rents zonages dâidentification de la richesse patrimoniale naturelle sont prĂ©sents sur la commune de Dampierre-en-Burly. Ces pĂ©rimĂštres sâintersectent ou se superposent, et notamment vis-Ă -vis des sites Natura 2000, appuyant ainsi lâintĂ©rĂȘt biologique, Ă©cologique ou encore paysagĂšre des sites concernĂ©s. Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Le territoire communal de Dampierre-en-Burly comprend six ZNIEFF[INPN 6].
DĂ©signation | Type | Superficie | Description |
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« Aulnaie-frĂȘnaie du fossĂ© du moulin » | type 1[Note 2] | 9 hectares | La zone s'Ă©tend sur 2 communes, Nevoy et Dampierre-en-Burly[22]. Son altitude varie entre 120 et 130 m[INPN 7]. Il s'agit d'une aulnaie-frĂȘnaie de fond de vallon abritant une belle population d'osmonde royale (Osmunda regalis). L'intĂ©rĂȘt de la zone provient plus de l'habitat que des espĂšces. En effet ce type de milieu, en bon Ă©tat de conservation et couvrant une surface notable, reste assez peu frĂ©quent dans le Loiret. La valĂ©riane dioĂŻque (Valeriana dioica), assez frĂ©quente dans certains secteurs de la rĂ©gion et par contre trĂšs rare dans le Loiret avec seulement trois stations modernes actuellement connues, est prĂ©sente sur le site[INPN 8]. |
« Ătang de Courcambon » | type 1 | 506 hectares | La zone s'Ă©tend sur 3 communes : Dampierre-en-Burly, Montereau et Le Moulinet-sur-Solin. L'Ă©tang de Courcambon se situe pratiquement Ă l'extrĂ©mitĂ© Est du massif de Lorris, en ForĂȘt domaniale d'OrlĂ©ans. Ce plan d'eau privĂ© est distant d'environ 3 km au nord de Dampierre-en-Burly[DREAL 1]. Son altitude varie entre 135 et 150 m[INPN 9]. Le site abrite une dizaine d'espĂšces vĂ©gĂ©tales dĂ©terminantes dont deux protĂ©gĂ©es. Il semble avoir Ă©tĂ© nettement plus riche au dĂ©but du XXe siĂšcle. L'Ă©tang et sa pĂ©riphĂ©rie abritent la reproduction de plusieurs couples de Balbuzards fluviatiles. C'est par ailleurs le seul site du Loiret qui accueille le pygargue Ă queue blanche en hivernage de maniĂšre rĂ©guliĂšre. L'intĂ©rĂȘt entomologique est Ă©galement avĂ©rĂ©[INPN 10]. |
« Ătang de Molandon » | type 1 | 35 hectares | Elle est situĂ©e en lisiĂšre sud-est de la forĂȘt domaniale d'OrlĂ©ans, sur la commune de Dampierre-en-Burly. Elle occupe sur environ 1,5 km de longueur le fond d'un vallon aux pentes relativement prononcĂ©es, entre la limite de la ForĂȘt d'OrlĂ©ans et la RD 56[DREAL 2]. Son altitude varie entre 140 et 150 m[INPN 11]. L'Ă©tang est frĂ©quentĂ© par un important cortĂšge d'odonates dont deux espĂšces peu frĂ©quentes dans la rĂ©gion : la cordulie Ă deux tĂąches (Epitheca bimaculata) et la cordulie mĂ©tallique (Somatochlora metallica)[INPN 12]. |
« La Loire entre l'Ormette et la NaudiĂšre » | type 1 | 586,89 hectares | La zone concerne six communes[DREAL 3]. Son altitude varie entre 115 et 120 m[INPN 13]. Depuis plus de 30 ans, les Ăźles de Cuissy sont un haut lieu de l'observation des concentrations de limicoles migrateurs variĂ©s. C'est aussi le secteur de Loire le plus frĂ©quentĂ© par les Balbuzards pĂȘcheurs. De tous temps, ce secteur a Ă©galement Ă©tĂ© fortement frĂ©quentĂ© par les balbuzards en migration qui y trouvent une nourriture sans doute d'accĂšs plus facile qu'ailleurs grĂące aux nombreux radiers formĂ©s par les grĂšves et les courants. Ă l'amont, le Bois de l'Ormette est occupĂ© par une hĂ©ronniĂšre qui accueille une belle population d'aigrettes garzettes depuis le dĂ©but des annĂ©es 1990 (la premiĂšre du dĂ©partement). Ce site est aussi l'un des rares secteurs de la Loire moyenne Ă accueillir rĂ©guliĂšrement la reproduction du Milan noir, de la fauvette babillarde et de la pie-griĂšche Ă©corcheur. Le secteur est en outre occupĂ© par plusieurs familles de Castor d'Europe[INPN 14]. |
« Massif forestier d'OrlĂ©ans » | type 2[Note 3] | 36 086 hectares | La zone s'Ă©tend sur 37 communes, dont Dampierre-en-Burly, et se superpose pour la commune Ă la zone Natura 2000 de mĂȘme nom[DREAL 4]. Son altitude varie entre 126 et 174 m[INPN 15]. La forĂȘt d'OrlĂ©ans repose pour l'essentiel sur des terrains de nature comparable Ă celle des terrains de la Sologne (Burdigalien) Ă©pandus sur le coteau de Beauce. Les formations vĂ©gĂ©tales sont donc plutĂŽt acidoclines Ă acidiphiles avec des secteurs secs et d'autres trĂšs humides. L'intĂ©rĂȘt dĂ©passe les contours complexes du massif domanial et s'Ă©tend Ă©galement aux lisiĂšres et enclaves privĂ©es qui le prolongent[INPN 16]. |
« La Loire orléanaise » | type 2 | 35 hectares | La zone s'étend sur 37 communes, dont Dampierre-en-Burly, et se superpose pour la commune à la zone Natura 2000 de nom similaire. Elle correspond à la boucle septentrionale du fleuve[DREAL 5]. Son altitude varie entre 80 et 135 m[INPN 17]. Elle se caractérise par un lit mineur largement occupé par des ßles et grÚves sableuses. Ces milieux soumis au marnage annuel recÚlent de multiples habitats plus ou moins temporaires. C'est pratiquement la seule section qui présente des méandres. On observe, sur les basses terrasses, quelques formations sablo-calcaires[INPN 18]. |
Urbanisme
Typologie
Dampierre-en-Burly est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [23] - [24] - [25].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gien, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[26] - [27].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (61,4 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (59,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (57,7 %), prairies (10,9 %), terres arables (10,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (9 %), eaux continentales[Note 6] (4,1 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,7 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2 %), zones urbanisĂ©es (1,8 %)[28].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
- Carte orthophotographique de la commune en 2016.
Plan local d'urbanisme
La commune prescrit l'élaboration d'un plan d'occupation des sols en mars 1984. Le document est approuvé en février 1989 puis révisé en septembre 1999 et modifié en 2000 et 2001[29].
La loi relative Ă la solidaritĂ© et au renouvellement urbains du 13 dĂ©cembre 2000, dite loi SRU, complĂ©tĂ©e par la loi urbanisme et habitat du 2 juillet 2003, marque une Ă©volution de la planification urbaine en crĂ©ant notamment les plans locaux dâurbanisme (PLU), vecteurs de projets de territoire, appelĂ©s Ă se substituer progressivement aux plans dâoccupation des sols. Le PLU contient deux Ă©lĂ©ments nouveaux par rapport au POS : le plan d'amĂ©nagement et de dĂ©veloppement durable (PADD), qui exprime le projet de la ville par des orientations gĂ©nĂ©rales en matiĂšre d'urbanisme, de dĂ©veloppement, d'Ă©quipement et de prĂ©servation de l'environnement et les orientations d'amĂ©nagement et de programmation (OAP) qui correspondent Ă des zooms qui peuvent porter sur des quartiers ou secteurs Ă mettre en valeur, rĂ©habiliter, restructurer ou amĂ©nager, ou sur l'amĂ©nagement d'un espace public, etc. Dans ce cadre le conseil municipal prescrit la rĂ©vision du Plan dâoccupation des sols et sa transformation en plan local d'urbanisme le 26 mars 2003. AprĂšs une enquĂȘte publique qui se dĂ©roule en septembre 2006, le document est approuvĂ© le 22 mai 2007[29] - [30].
Documents d'orientations intercommunaux
La commune est membre du pays ForĂȘt d'OrlĂ©ans - Val de Loire, qui regroupe 32 communes. En 2012 les Pays ForĂȘt d'OrlĂ©ans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du dĂ©partement du Loiret ne disposant pas de schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intĂ©rĂȘt de cet outil pour l'avenir des territoires, les Ă©lus de ces pays dĂ©cident d'engager une dĂ©marche commune d'Ă©laboration de SCoT. Le comitĂ© syndical du Pays ForĂȘt d'OrlĂ©ans - Val de Loire dĂ©cide de prendre le 8 octobre 2015 la compĂ©tence « Ă©laboration, gestion et suivi du SchĂ©ma de CohĂ©rence Territoriale » et, aprĂšs avis favorable conforme des diffĂ©rentes communes membres (le 15 dĂ©cembre 2015 pour Dampierre-en-Burly), le prĂ©fet approuve la modification des statuts en ce sens le 19 fĂ©vrier 2016[31]. Les trois SCoT sont lancĂ©s officiellement et simultanĂ©ment Ă La FertĂ©-Saint-Aubin le 21 juin 2014[32], l'assistance Ă maĂźtrise d'ouvrage Ă©tant confiĂ©e Ă un seul bureau d'Ă©tudes[33]. AprĂšs Ă©tude et concertation de 2014 Ă 2017, le document doit ĂȘtre approuvĂ© en 2018[34].
Voies de communication et transports
Infrastructures routiĂšres
Dampierre-en-Burly est traversée par quatre routes départementales : les RD 952 , 953, 56 et 44.
La RD 952 est l'ancienne route nationale 152, qui reliait Ă sa crĂ©ation en 1824 Briare Ă Angers, succĂ©dant Ă la route impĂ©riale 172. La section entre Briare et Chateauneuf-sur-Loire est dĂ©classĂ©e et transfĂ©rĂ©e au dĂ©partement du Loiret par arrĂȘtĂ© du 22 dĂ©cembre 1972[35]. En 2014, elle supporte sur le territoire de la commune un trafic de 5 182 vĂ©hicules/jour[36]. La RD 953 relie quant Ă elle Ouzouer-sur-Loire Ă Gien en longeant la centrale nuclĂ©aire de Dampierre-en-Burly et supporte un trafic de 3 984 vĂ©hicules/jour. Les RD 952 et 953 sont classĂ©es routes Ă grande circulation[37]. Ă ce titre, elles disposent d'une rĂ©glementation en matiĂšre de police qui leur est propre[38]. Les RD 44 et 56, supportant respectivement 1247 et 799 vĂ©hicules/jour sont des routes Ă faible trafic[Note 7] - [36].
Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.
Transports en commun routiers
En 2016, la commune est desservie par deux lignes du réseau Ulys, le réseau interurbain de transport par autocar du Conseil départemental du Loiret[39] : La ligne 12 qui relie Dampierre-en-Burly - Ouzouer-sur-Loire - Sully-sur-Loire - Lorris - Montargis[40] et la ligne 3, qui relie Bonny-sur-Loire - Briare - Gien - Chùteauneuf-sur-Loire - Orléans[41]. Des correspondances SNCF sont assurées dans les gares d'Orléans, Montargis et Gien. à compter du , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du 7 août 2015[42].
Infrastructures ferroviaires
La ligne ferroviaire reliant Orléans à Gien est ouverte au trafic voyageurs le . Longue de 64 km, la ligne est établie sur une plateforme prévue à double voie mais la deuxiÚme voie n'a jamais été construite. Elle est fermée au service voyageurs le . La section entre la gare d'Ouzouer-Dampierre et l'embranchement de Nevoy est en outre démontée par l'occupant allemand en août 1942[43].
Risques naturels et technologiques majeurs
La commune de Dampierre-en-Burly est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire ou de ruisseaux), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique. Elle est également exposée à deux risques technologiques : le risque nucléaire avec la présence de la centrale nucléaire de Dampierre à moins de 10 km et le transport de matiÚres dangereuses[44].
Entre 1983 et 2016, deux arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels portant ou ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle ont Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune de Dampierre-en-Burly pour des inondations et coulĂ©e de boue[45].
Risque d'inondation
La Loire est à l'origine des dégùts les plus importants sur la commune en cas de crue majeure. Les crues historiques sont celles de 1846, 1856, 1866 et 1907. Aucune crue n'a atteint depuis 1907 les hauteurs atteintes lors de ces événements catastrophiques[46].
Le val de Dampierre sâĂ©tend en rive droite de la Loire face Ă Lion-en-Sullias, sur une longueur totale de 4 km environ et une largeur de 1,5 km. Le territoire de la commune de Dampierre-en-Burly y est partiellement situĂ© en zone inondable. Lâoccupation du sol est partagĂ©e entre lâagriculture et la centrale nuclĂ©aire[47]. Le systĂšme d'endiguement du val de Dampierre est composĂ© de plusieurs levĂ©es domaniales, de levĂ©es appartenant Ă EDF et au Conseil dĂ©partemental du Loiret (RD 953) pour une longueur d'environ 5,7 km. Il protĂšge environ 25 personnes. Le niveau de protection du val correspond au niveau de la mise en fonctionnement du dĂ©versoir de Pierrelaye Ă partir de la crue dâoccurrence 60 ans (environ 5,7 m Ă l'Ă©chelle de Gien). Toutefois, la zone protĂ©gĂ©e commence Ă ĂȘtre inondĂ©e par remous dĂšs la crue quinquennale (environ 5,3 m Ă l'Ă©chelle de Gien).
Le val est exposĂ© au risque dâinondation[48] - [49] :
- Par remous de la Loire : dĂšs la crue de premiers dommages (5,30 m Ă lâĂ©chelle de Gien), le val est inondĂ© avec des hauteurs dâeau jusquâĂ 1,5 m. Les Mallerets sont isolĂ©s et Ă©vacuĂ©s. La RD953 est coupĂ©e Ă Benne, oĂč les maisons en contrebas de la rue sont abordĂ©es par l'eau. Une vigilance toute particuliĂšre s'attache alors aux hameaux de Benne, les GuerĂȘts et la zone horticole qui risquent d'ĂȘtre inondĂ©s si la montĂ©e des eaux dĂ©passent le niveau[50] ;
- Par fonctionnement de son dĂ©versoir : celui-ci jour pleinement son rĂŽle dĂšs la crue de premiĂšres surverses (6,3 m Ă Gien) et jusquâĂ la crue « type XIXe siĂšcle » (6,8 m Ă Gien).
- Par dĂ©passement des digues si elles rĂ©sistent Ă la pression des eaux jusquâĂ ce quâelles soient dĂ©passĂ©es : la crue exceptionnelle crĂ©e ainsi une brĂšche Ă lâamont du val.
- Par rupture des digues, avant leur dĂ©passement : la digue de Dampierre pourrait ĂȘtre dĂ©faillante avant la crue de premiĂšres surverses. Au-delĂ de la crue dĂ©cennale (environ 4,6 m Ă l'Ă©chelle de Gien), le risque de rupture de l'ouvrage ne peut plus ĂȘtre considĂ©rĂ© comme nĂ©gligeable sur deux tronçons : aval de la petite levĂ©e et dĂ©versoir. La faiblesse de ces tronçons est notamment liĂ©e Ă la prĂ©sence de vĂ©gĂ©tation abondante et Ă la prĂ©sence d'une ancienne fosse d'Ă©rosion.
Dans tous les scénarios, la centrale nucléaire, positionnée sur un tertre, reste quant à elle hors eau[48].
Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais de deux Plans de prévention du risque d'inondation (PPRI) : le PPRI du val de Sully approuvé le 8 octobre 2001 et pour lequel une révision a été prescrite le 15 mars 2016[51].
Deux documents permettent de définir les modalités de gestion de crise et d'organisation des secours : au niveau départemental, le Dispositif ORSEC départemental spécialisé déclenché en cas d'inondation de la Loire, le plan ORSIL[Note 8], et au niveau communal le plan communal de sauvegarde[52].
Risque de mouvements de terrain
Le territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[53]. Par ailleurs la commune a Ă©tĂ© reconnue sinistrĂ©e au titre des catastrophes naturelles durant ces derniĂšres annĂ©es Ă la suite des mouvements de terrain liĂ©s Ă la sĂ©cheresse (alĂ©a moyen). Le phĂ©nomĂšne de retrait-gonflement des argiles est la consĂ©quence d'un changement d'humiditĂ© des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rĂ©tractant en cas de sĂ©cheresse[54]. Ce phĂ©nomĂšne peut provoquer des dĂ©gĂąts trĂšs importants sur les constructions (fissures, dĂ©formations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliĂšrement affectĂ© le Loiret aprĂšs la canicule de l'Ă©tĂ© 2003. Une grande partie au nord du territoire de la commune est soumis Ă un alĂ©a « moyen » face Ă ce risque, selon l'Ă©chelle dĂ©finie par le Bureau de recherches gĂ©ologiques et miniĂšres (BRGM), le reste est en alĂ©a « faible »[55].
Risque nucléaire
En cas dâaccident grave, certaines installations nuclĂ©aires sont susceptibles de rejeter dans lâatmosphĂšre de lâiode radioactif. La totalitĂ© de la commune se situe Ă l'intĂ©rieur du pĂ©rimĂštre de 10 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nuclĂ©aire de Dampierre. Ă ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux rĂ©sidant dans le pĂ©rimĂštre proche de 10 km de la centrale ont bĂ©nĂ©ficiĂ©, Ă titre prĂ©ventif, d'une distribution de comprimĂ©s dâiode stable dont lâingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroĂŻde dâune exposition Ă de lâiode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nuclĂ©aire, des consignes de confinement ou d'Ă©vacuation peuvent ĂȘtre donnĂ©es et les habitants peuvent ĂȘtre amenĂ©s Ă ingĂ©rer, sur ordre du prĂ©fet, les comprimĂ©s en leur possession[56].
Risque sismique
La totalité du département est classée en zone de sismicité « trÚs faible »[57]. à ce titre aucune réglementation spécifique ne s'applique aux constructions dites « à risque normal »[58].
Transport de matiĂšres dangereuses
Le risque de transport de matiÚres dangereuses peut survenir en cas d'accident impliquant une unité mobile (ex. camion) ou une canalisation transportant des matiÚres dangereuses (toxique, inflammable...). Une matiÚre dangereuse est une substance susceptible de présenter un danger et des conséquences graves pour l'homme et son environnement. à Dampierre-en-Burly, les facteurs de risque sont le transport routier empruntant les D 952 et D 953 et le réseau de gaz à haute pression qui traverse la commune[44].
Toponymie
Burly est le nom du fief qui entourait la seigneurie de Dampierre.
Histoire
En 1430, Antoine de Cugnac[59] reçoit de sa femme, Jeanne Le Brun dame de Palaiseau et de Dampierre, la seigneurie de Dampierre.
Philibert Boutillat qui fut par lettres royales de Louis XI, datées de Dampierre-en-Burly le , successeur de Jean Bourré qui « tenoit et possedoit » provisoirement l'office de trésorier général de France[60].
En décembre 1509, cette seigneurie est érigée en chùtellenie; puis en 1598 en baronnie (François II de Cugnac a suivi Henri IV dans toutes ses expéditions ; aussi seigneur de Boucard). En 1616, la baronnie est érigée en marquisat. Antoine IV de Cugnac (1590-1666) Marquis de Dampierre depuis 1618 ; voit sa terre de Dampierre saisie puis adjugée[61] en 1628 à Jean-Jacques Delu qui la revend en 1645 à Louis Picard. Claude Feydeau seigneur de Marville, pÚre de Claude-Henry, eut la terre de Dampierre par donation de messire Picard.
Politique et administration
Bloc communal : Commune et intercommunalités
La paroisse de Dampierre acquiert le statut de municipalitĂ© avec le dĂ©cret du de l'AssemblĂ©e Nationale[62] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[63]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de lâaffirmation progressive des communes face au pouvoir central[64].
La commune est orthographiĂ©e Dampierre dans l'arrĂȘtĂ© de 1801. En 1918, la Chambre de Commerce de Paris Ă©met le souhait « qu'un nom de complĂ©ment soit donnĂ© aux localitĂ©s qui portent une dĂ©nomination identique » afin d'Ă©viter toute confusion dans les transmissions postales et le transport des marchandises. Le gouvernement accueille favorablement cette demande et le 7 juin 1918 le prĂ©fet du Loiret invite 82 communes du Loiret ayant des homonymes dans d'autres dĂ©partements Ă complĂ©ter leur nom. Vingt-trois conseils municipaux refusent. La commune de Dampierre, quant Ă elle, prend le nom de Dampierre-en-Burly Ă la suite du dĂ©cret du [65].
La commune est membre de la communautĂ© de communes du Canton dâOuzouer-sur-Loire depuis sa crĂ©ation le . Cette intercommunalitĂ© est renommĂ©e CommunautĂ© de communes du Val d'Or et ForĂȘt par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 18 mai 2004[66]. Depuis le , la commune est membre de la communautĂ© de communes du Val de Sully, issue de la fusion des communautĂ©s de communes du Sullias et de Val d'Or et ForĂȘt, ainsi que du rattachement de la commune de Vannes-sur-Cosson [67].
Circonscriptions de rattachement
La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge dâune administration dâĂtat et constituent Ă ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Dampierre est alors incluse dans le canton de Gien, le district de Gien et le dĂ©partement du Loiret[68].
La recherche dâun Ă©quilibre entre la volontĂ© dâorganiser une administration dont les cadres permettent lâexĂ©cution et le contrĂŽle des lois dâune part, et la volontĂ© dâaccorder une certaine autonomie aux collectivitĂ©s de base (paroisses, bourgs, villes) dâautre part, sâĂ©tale de 1789 Ă 1838[69]. Les dĂ©coupages territoriaux Ă©voluent ensuite au grĂ© des rĂ©formes visant Ă dĂ©centraliser ou recentraliser l'action de l'Ătat. La rĂ©gionalisation fonctionnelle des services de l'Ătat (1945-1971) aboutit Ă la crĂ©ation de rĂ©gions[70]. L'acte I de la dĂ©centralisation de 1982-1983 constitue une Ă©tape importante en donnant l'autonomie aux collectivitĂ©s territoriales, rĂ©gions, dĂ©partements et communes[71]. L'acte II intervient en 2003-2006[72], puis l'acte III en 2012-2015.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Dampierre-en-Burly aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.
Circonscription | Nom | PĂ©riode | Type | Ăvolution du dĂ©coupage territorial |
---|---|---|---|---|
District | Gien | 1790-1795 | Administrative | La commune est rattachée au district de Gien de 1790 à 1795[73] - [68]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[74]. |
Canton | Gien | 1790-1801 | Administrative et Ă©lectorale | Le 10 fĂ©vrier 1790, la municipalitĂ© de Dampierre est rattachĂ©e au canton de Gien[75] - [73]. Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du 26 juin 1793, et ne conservent qu'un rĂŽle Ă©lectoral[74]. Ils permettent lâĂ©lection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[76]. Les cantons acquiĂšrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795. |
Ouzouer-sur-Loire | 1801-2015 | Sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă 31[77]. Dampierre est alors rattachĂ©e par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X (30 septembre 1801) au canton d'Ouzouer-sur-Loire, sous le nom de Dampierre[78] - [73]. | ||
Sully-sur-Loire | 2015- | Ălectorale | La loi du [79] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [80] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au nouveau canton de Sully-sur-Loire[80]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'Ătat n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'Ătat ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale destinĂ©e Ă l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental[81]. | |
Arrondissement | Gien | 1801-1926 | Administrative | Dampierre est rattachĂ©e Ă l'arrondissement de Gien par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X (30 septembre 1801)[73] - [78]. |
OrlĂ©ans | 1926- | Sous la TroisiĂšme RĂ©publique, en raison d'un endettement considĂ©rable et de l'effort nĂ©cessaire pour la reconstruction post-PremiĂšre Guerre mondiale, la France traverse une crise financiĂšre. Pour rĂ©duire les dĂ©penses de lâĂtat, Raymond PoincarĂ© fait voter plusieurs dĂ©crets-lois rĂ©formant en profondeur lâadministration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimĂ©s, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par dĂ©cret du 10 septembre 1926[82]. Dampierre-en-Burly est ainsi transfĂ©rĂ©e de l'arrondissement de Gien Ă celui d'OrlĂ©ans[83] - [84]. | ||
Circonscription lĂ©gislative | 3e circonscription | 2010- | Ălectorale | Lors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă 5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă 21[85] - [86]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă six[87]. La rĂ©forme n'affecte pas Dampierre-en-Burly qui reste rattachĂ©e Ă la troisiĂšme circonscription[88]. |
Collectivités de rattachement
La commune de Dampierre-en-Burly est rattachĂ©e au dĂ©partement du Loiret et Ă la rĂ©gion Centre-Val de Loire[89], Ă la fois circonscriptions administratives de l'Ătat et collectivitĂ©s territoriales.
Conseil municipal et maire
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Dampierre-en-Burly, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[90], pour un mandat de six ans renouvelable[91]. Il est composé de 15 membres[92]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à -dire pour la durée du mandat du conseil. Serge Mercadié est maire depuis 2014.
Ăquipements et services
Gestion des déchets
En 2016, la commune est membre du SICTOM de la rĂ©gion de ChĂąteauneuf-sur-Loire, crĂ©Ă© en 1976. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 9], des emballages mĂ©nagers recyclables et des encombrants en porte Ă porte et du verre en points dâapport volontaire[95]. Un rĂ©seau de dix dĂ©chĂšteries accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferraille, cartonsâŠ). La dĂ©chĂšterie la plus proche est situĂ©e sur la commune d'Ouzouer-sur-Loire[96]. L'Ă©limination et la valorisation Ă©nergĂ©tique des dĂ©chets mĂ©nagers et de ceux issus de la collecte sĂ©lective sont effectuĂ©es par le SYCTOM de Gien-ChĂąteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de dĂ©chets mĂ©nagers et un centre de stockage de dĂ©chets ultimes (CSDU) de classe II Ă Saint-Aignan-des-GuĂ©s ainsi qu'une usine dâincinĂ©ration des ordures mĂ©nagĂšres Ă Gien-Arrabloy[95].
Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes du Val de Sully en application de la loi NOTRe du [97].
Production et distribution d'eau
Le service public dâeau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis lâadoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur lâeau et les milieux aquatiques[98]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurĂ©es par la commune elle-mĂȘme[99]. La loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015 prĂ©voit que le transfert des compĂ©tences « eau et assainissement » vers les communautĂ©s de communes sera obligatoire Ă compter du . Le transfert dâune compĂ©tence entraĂźne de facto la mise Ă disposition gratuite de plein droit des biens, Ă©quipements et services publics utilisĂ©s, Ă la date du transfert, pour l'exercice de ces compĂ©tences et la substitution de la communautĂ© dans les droits et obligations des communes[100] - [101].
Assainissement
La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et lâĂ©puration des eaux usĂ©es, lâĂ©limination des boues produites, ainsi que le contrĂŽle des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[102], est assurĂ©e par la commune elle-mĂȘme[103]. La commune est raccordĂ©e Ă une station d'Ă©puration situĂ©e sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacitĂ© nominale de traitement est de 1 500 EH, soit 325 m3/jour. Cet Ă©quipement utilise un procĂ©dĂ© d'Ă©puration biologique dit « Ă boues activĂ©es ». Son exploitation est assurĂ©e en 2017 par SAUR[104] - [105].
Lâassainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[106]. Depuis le , la communautĂ© de communes du Val de Sully, issue de la fusion des communautĂ©s de communes du Sullias et de Val d'Or et ForĂȘt, ainsi que du rattachement de la commune de Vannes-sur-Cosson , assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC). Celui-ci a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et lâentretien des installations[107] - [108]
Enseignement
Dampierre-en-Burly est situé dans l'académie d'Orléans-Tours et dans la circonscription de Chùteauneuf-sur-Loire. La commune possÚde une école primaire publique (maternelle et élémentaire)[109].
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[110]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[111].
En 2020, la commune comptait 1 424 habitants[Note 10], en augmentation de 4,09 % par rapport Ă 2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Sports
Le club de football de l'Union sportive Dampierre-en-Burly[113].
Le stade de la ville est le stade Jacques-de-Ganay.
La troisiÚme étape de la 81e édition de la course cycliste par étapes Paris-Nice se déroulera à Dampierre-en-Burly le sous la forme d'un contre-la-montre par équipe[114].
Culture
- Le musée du cirque et de l'illusion, ouvert en 2004.
- Le cinéma.
Cadre de vie
Dampierre-en-Burly possÚde le label ville fleurie, deux fleurs lui ont été attribuées par le conseil national des villes et villages fleuris de France dans le cadre du concours des villes et villages fleuris[115].
Ăconomie
- La centrale nucléaire de Dampierre, construite à partir de 1974 et mise en service en 1980 comprend quatre réacteurs à eau ordinaire sous pression (REP) de 900 MW chacun et emploie environ 1 200 personnes ;Vue aérienne de la centrale nucléaire (2016)
- Le domaine horticole de Dampierre-en-Burly.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le chùteau de Dampierre, construit au XVIIe siÚcle, a notamment appartenu au XVIIIe siÚcle à la famille Feydeau. Rénové au XIXe siÚcle, il est inscrit monument historique le [116].
- L'Ă©glise Saint-Pierre datant du XIXe siĂšcle ;
- Le chĂąteau du Marchais-Creux datant du XIXe siĂšcle ;
- La croix symbolisant les limites des Ă©vĂȘchĂ©s d'OrlĂ©ans, de Sens et d'Auxerre.
- LâĂ©glise Saint-Pierre
- La mairie
HĂ©raldique
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Les armes de Dampierre-en-Burly se blasonnent ainsi : De gueules à un mouton contourné d'argent passant sur une terrasse burelée ondée d'azur et d'or de quatre piÚces, au chef d'or chargé de trois arbres arrachés de sinople[117]. |
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Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[12] - [13]
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Une route est dite à faible trafic lorsqu'elle supporte un trafic inférieur à 1 500 véhicules/jour.
- ORSIL = Organisation des Secours en cas dâInondation Loire.
- Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
Inventaire national du patrimoine naturel
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Dampierre-en-Burly » (consulté le ).
- « Site Natura 2000 n° FR2400524 - ForĂȘt d'OrlĂ©ans et pĂ©riphĂ©rie - fiche dĂ©taillĂ©e » (consultĂ© le ).
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Autres sources
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- « Fiche communale », sur http://www.insee.fr/ (consulté le ).
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- « Villes les plus proches de Dampierre-en-Burly », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
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Voir aussi
Ouvrages
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- Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
- Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes dâhier, communes dâaujourdâhui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire dâhistoire administrative, Paris, Institut National dâĂtudes DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
- Jean-Louis Masson, Provinces, départements, régions : l'organisation administrative de la France, Paris, Fernand Lanore, , 703 p. (ISBN 2-85157-003-X, lire en ligne).
- Christian Ferault et Patrick Ollivier, Amédée de Béhague (1803-1884). Eminent membre et grand mécÚne de la Société d'Agriculture de France, 32 p., juin 2018, AAF.
Rapports
- Plan de prévention des risques d'inondations dans le val de Sully : Rapport de présentation, (lire en ligne)