Accueil🇫🇷Chercher

Ouzouer-sur-Loire

Ouzouer-sur-Loire est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Ouzouer-sur-Loire
Ouzouer-sur-Loire
L’église.
Blason de Ouzouer-sur-Loire
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
Arrondissement Orléans
Intercommunalité Communauté de communes du Val de Sully
Maire
Mandat
Marie-Madeleine Hamard
2020-2026
Code postal 45570
Code commune 45244
DĂ©mographie
Gentilé Oratoriens
Population
municipale
2 593 hab. (2020 en diminution de 4,74 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 76 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 46′ 00″ nord, 2° 28′ 49″ est
Altitude Min. 112 m
Max. 154 m
Superficie 34,27 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Ouzouer-sur-Loire
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Sully-sur-Loire
Législatives Troisième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Ouzouer-sur-Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Ouzouer-sur-Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : Loiret
Voir sur la carte topographique du Loiret
Ouzouer-sur-Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Ouzouer-sur-Loire
Liens
Site web ouzouersurloire.fr

    La commune constitue à elle seule l'unité urbaine d'Ouzouer-sur-Loire[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Ouzouer-sur-Loire se trouve dans le quadrant sud-est du dĂ©partement du Loiret, dans la rĂ©gion agricole de l'OrlĂ©anais[2] - [3]. Ă€ vol d'oiseau, elle se situe Ă  45,4 km d'OrlĂ©ans[4], prĂ©fecture du dĂ©partement. La commune fait partie du bassin de vie de Sully-sur-Loire[3] dont elle est Ă©loignĂ©e de 8,0 km[5].

    Représentations carthographiques de la commune

    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    Communes limitrophes

    Les communes les plus proches sont : Dampierre-en-Burly (km), Saint-Aignan-le-Jaillard (4,1 km), Lion-en-Sullias (4,5 km), LĂ©ouville (7,8 km), BonnĂ©e (7,8 km), Sully-sur-Loire (km), Saint-Père-sur-Loire (8,1 km), Saint-Florent (8,5 km), Saint-Gondon (8,9 km) et Nevoy (9,8 km)[6].

    Elle est limitĂ©e au nord par la forĂŞt domaniale d'OrlĂ©ans. Sur ses 3 427 ha de surface, la commune compte 55,6 % de forĂŞts et milieux semi-naturels soit 1 905 ha environ[7]. La limite sud de la ville correspond au cours de la Loire.

    GĂ©ologie

    La terrasse alluviale dominant le val, dite de Chateauneuf, est composée d'argiles, de sables, de graviers et de galets.

    La forĂŞt repose sur une formation de Sologne, sablo-argileuse.

    Le val est composé d'alluvions fraiches sableuses et caillouteuses.

    Les dépôts de versants marquent bien le talus entre val et plateau.

    La nappe de la craie est exploitée par les deux captages communaux.

    Lieux-dits et Ă©carts

    Bois-Quenouille, les Brosses, les Brûlés, les Gués, la Loche, Marchais-Mignon, l'Orme, la Pinède, le Pommereau, la Reposée du Chevreuil, la Vallée, les Soucherons.

    Hydrographie

    • La Loire marque la limite sud-ouest de la commune.
    • Étang et ruisseau de Ravoir.

    Voies de communication et transports

    Le réseau d'autocars Ulys, dessert la commune.

    Un service de minibus permet assure le transport scolaire jusqu'au collège des Bordes.

    La ligne ferroviaire Orléans - Gien traversait le territoire d'Ouzouer-sur-Loire et la gare d'Ouzouer - Dampierre desservait les deux communes ; elle a depuis été déclassée et déferrée. La gare a été convertie en habitation.

    Zones Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[8] - [9].

    Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Ouzouer-sur-Loire sont au nombre de quatre[INPN 1].

    Sites d'importance communautaire (Directive "Habitats")
    Numéro Type Nom Arrêté Document d’objectifs Localisation
    FR2400524SICForêt d’Orléans et périphérieArrêté du [10]. Validé le Un noyau est localisé dans la partie ouest de la commune, en limite des Bordes[11].
    FR2400528SICVallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-LoireArrêté du [12]. Validé le Frange sud de la commune[11].

    Le site de la « forĂŞt d'OrlĂ©ans et pĂ©riphĂ©rie », d'une superficie totale de 2 226,40 ha, est morcelĂ© en 38 entitĂ©s. Celles-ci, de tailles variables (de 0,9 Ă  347 ha), sont dissĂ©minĂ©es sur les 3 massifs et leurs pĂ©riphĂ©ries. Au cours de la rĂ©alisation du document d'objectifs, Ă  la suite des inventaires de terrain, l'absence d'habitat ou habitat d'espèce d'intĂ©rĂŞt communautaire dans certaines entitĂ©s a conduit Ă  la proposition de leur suppression (13 entitĂ©s concernĂ©es, pour une surface totale de 207,90 ha). L'intĂ©rĂŞt du site rĂ©side dans la qualitĂ© des zones humides (Ă©tangs, tourbières, marais, mares), la grande richesse floristique, avec un intĂ©rĂŞt Ă©levĂ© pour les bryophytes, les lichens et les champignons. 17 habitats naturels d’intĂ©rĂŞt communautaire sont rĂ©pertoriĂ©s sur le site qui prĂ©sente aussi un intĂ©rĂŞt faunistique, notamment l’avifaune, les chiroptères, les amphibiens et les insectes. Ce site prĂ©sente une faible vulnĂ©rabilitĂ© dans les conditions actuelles de gestion ; il s’agit en effet de parcelles de forĂŞt domaniale dont la gestion actuelle n’induit pas de contraintes particulières pour les espèces citĂ©es. Certaines comme le balbuzard pĂŞcheur font l’objet d’une surveillance. D’autres espèces justifieraient un suivi, comme le sonneur Ă  ventre jaune, l’aigle bottĂ©, la pie-grièche Ă©corcheur[INPN 2].

    Le site de la « VallĂ©e de la Loire de Tavers Ă  Belleville-sur-Loire », d'une superficie de 7 120 ha, concerne 51 communes. La dĂ©limitation de ce site Natura 2000 est très proche de celle correspondant Ă  la Directive Oiseaux. L'intĂ©rĂŞt majeur du site repose sur les milieux ligĂ©riens liĂ©s Ă  la dynamique du fleuve, qui hĂ©bergent de nombreuses espèces citĂ©es en annexe II de la directive Habitats[INPN 3].

    Zones de protection spéciale (Directive "Oiseaux")
    Numéro Type Nom Arrêté Document d’objectifs Localisation
    FR2410018ZPSForêt d’OrléansArrêté du [13].Validé le Dans la partie nord de la commune, en limite de Montereau et des Bordes[11].
    FR2410017ZPSVallée de la Loire du LoiretArrêté du [14].Frange sud de la commune[11].

    Le site de la « forĂŞt d'OrlĂ©ans » s'Ă©tend du nord-est de l'agglomĂ©ration orlĂ©anaise jusqu'aux portes de Gien, suivant un arc de cercle d'une soixantaine de kilomètres de long et d'une largeur variant de 2 Ă  15 km environ. Cet ensemble forestier quasi continu est majoritairement domanial. La forĂŞt domaniale est constituĂ©e de trois massifs distincts, de l'ouest vers l'est, les massifs d'OrlĂ©ans, Ingrannes et Lorris (communĂ©ment considĂ©rĂ© en deux sous-massifs : Lorris-Châteauneuf et Lorris-Ouzouer-sur-Loire), en pĂ©riphĂ©rie desquels se trouvent d'autres parcelles forestières. La surface globale des trois massifs domaniaux est de 34 500 hectares. D'une surface totale de 32 177 ha, le site est constituĂ© de deux grandes entitĂ©s couvrant la presque intĂ©gralitĂ© des massifs forestiers domaniaux d'Ingrannes et de Lorris. Ces deux grandes entitĂ©s englobent Ă©galement d'autres parcelles forestières, ainsi que des Ă©tangs, en pĂ©riphĂ©rie, de mĂŞme que la grande « clairière » de Sully-la-Chapelle, Ingrannes et Seichebrières incluse dans le massif d'Ingrannes. Ce site prĂ©sente un grand intĂ©rĂŞt ornithologique notamment avec la nidification du balbuzard pĂŞcheur, de l'aigle bottĂ©, du circaète Jean-le-Blanc, de la bondrĂ©e apivore, du busard Saint-Martin, de l'engoulevent d'Europe, des pics noir, mar et cendrĂ©, de l'alouette lulu et de la fauvette pitchou. Les Ă©tangs constituent par ailleurs des sites d'Ă©tape migratoire importants pour diffĂ©rentes espèces[INPN 4].

    Le site de la « VallĂ©e de la Loire du Loiret » s'Ă©tend sur une superficie de 7 684 ha et concerne la vallĂ©e de la Loire dans le Loiret. Cette ZPS se poursuit en amont et en aval sur les dĂ©partements voisins. L'intĂ©rĂŞt majeur du site repose sur les milieux et les espèces ligĂ©riens liĂ©s Ă  la dynamique du fleuve. Ces milieux hĂ©bergent de nombreuses espèces citĂ©es en annexe I de la directive Oiseaux. Le site est caractĂ©risĂ© par la prĂ©sence de colonies nicheuses de sternes naine et pierregarin et de mouette mĂ©lanocĂ©phale. Des sites de pĂŞche du Balbuzard pĂŞcheur sont Ă©galement prĂ©sents. Le site est Ă©galement lieu de reproduction du bihoreau gris, de l'aigrette garzette, de la bondrĂ©e apivore, du milan noir, de l'Ĺ“dicnème criard, du martin-pĂŞcheur, du pic noir, de la pie-grièche Ă©corcheur[INPN 5].

    Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

    Différents zonages d’identification de la richesse patrimoniale naturelle sont présents sur la commune de Dampierre-en-Burly. Ces périmètres s’intersectent ou se superposent, et notamment vis-à-vis des sites Natura 2000, appuyant ainsi l’intérêt biologique, écologique ou encore paysagère des sites concernés. L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal d'Ouzouer-sur-Loire comprend quatre ZNIEFF[INPN 6].

    DĂ©signation Type Superficie Description
    « Étang et vallon de Ravoir » type 1[Note 1] 82,27 hectares La zone s'Ă©tend sur 2 communes, Ouzouer-sur-Loire et Dampierre-en-Burly[15]. Son altitude varie entre 125 et 135 m[INPN 7]. L'intĂ©rĂŞt du site vient des rives de l'Ă©tang de Ravoir qui abritent des espèces comme la drosĂ©ra intermĂ©diaire (Drosera intermedia), la drosĂ©ra Ă  feuilles rondes (Drosera rotundifolia), ou encore Littorella uniflora, de l'ancienne carrière du Grand Cas oĂą se dĂ©veloppe une population de Lycopodiella inundata, de l'Ă©tang de Raviole qui abrite une population de Thelypteris palustris et du ruisseau de Ravoir, autour duquel on trouve des aulnaies-frĂŞnaies abritant une très grosse population d'osmonde royale (Osmunda regalis). Au total on rencontre sur le site une vingtaine d'espèces dĂ©terminantes, dont onze sont protĂ©gĂ©es[INPN 8].
    « La Loire entre l'Ormette et la Naudière » type 1 586,89 hectares La zone concerne six communes[DREAL 1]. Son altitude varie entre 115 et 120 m[INPN 9]. Depuis plus de 30 ans, les Ă®les de Cuissy sont un haut lieu de l'observation des concentrations de limicoles migrateurs variĂ©s. C'est aussi le secteur de Loire le plus frĂ©quentĂ© par les Balbuzards pĂŞcheurs. De tous temps, ce secteur a Ă©galement Ă©tĂ© fortement frĂ©quentĂ© par les balbuzards en migration qui y trouvent une nourriture sans doute d'accès plus facile qu'ailleurs grâce aux nombreux radiers formĂ©s par les grèves et les courants. Ă€ l'amont, le Bois de l'Ormette est occupĂ© par une hĂ©ronnière qui accueille une belle population d'aigrettes garzettes depuis le dĂ©but des annĂ©es 1990 (la première du dĂ©partement). Ce site est aussi l'un des rares secteurs de la Loire moyenne Ă  accueillir rĂ©gulièrement la reproduction du Milan noir, de la fauvette babillarde et de la pie-grièche Ă©corcheur. Le secteur est en outre occupĂ© par plusieurs familles de Castor d'Europe[INPN 10].
    « Massif forestier d'OrlĂ©ans » type 2[Note 2] 36 086 hectares La zone s'Ă©tend sur 37 communes, dont Ouzouer-sur-Loire, et se superpose pour la commune Ă  la zone Natura 2000 de mĂŞme nom[DREAL 2]. Son altitude varie entre 126 et 174 m[INPN 11]. La forĂŞt d'OrlĂ©ans repose pour l'essentiel sur des terrains de nature comparable Ă  celle des terrains de la Sologne (Burdigalien) Ă©pandus sur le coteau de Beauce. Les formations vĂ©gĂ©tales sont donc plutĂ´t acidoclines Ă  acidiphiles avec des secteurs secs et d'autres très humides. L'intĂ©rĂŞt dĂ©passe les contours complexes du massif domanial et s'Ă©tend Ă©galement aux lisières et enclaves privĂ©es qui le prolongent[INPN 12].
    « La Loire orlĂ©anaise » type 2 35 hectares La zone s'Ă©tend sur 37 communes, dont Ouzouer-sur-Loire, et se superpose pour la commune Ă  la zone Natura 2000 de nom similaire. Elle correspond Ă  la boucle septentrionale du fleuve[DREAL 3]. Son altitude varie entre 80 et 135 m[INPN 13]. Elle se caractĂ©rise par un lit mineur largement occupĂ© par des Ă®les et grèves sableuses. Ces milieux soumis au marnage annuel recèlent de multiples habitats plus ou moins temporaires. C'est pratiquement la seule section qui prĂ©sente des mĂ©andres. On observe, sur les basses terrasses, quelques formations sablo-calcaires[INPN 14].

    Toponymie

    Ouzouer est dérivé du latin oratorium qui désigne un oratoire[16].

    Histoire

    Antiquité

    Les terres d'Ouzouer-sur-Loire appartenaient au peuple des Carnutes. Les restes d'un puits antique de période gallo-romaine se trouve au hameau les Brûlés.

    Moyen Ă‚ge

    Le territoire de la commune relevait du prieuré bénédictin de Bonny. Des vestiges de châteaux forts subsistent à l'orée ouest du Bois de la Veuve et au lieu-dit Prise d'Eau.

    Du XIe au XIXe siècle, la Loire connaît une douzaine de crues entraînant des inondations.

    Ouzouer-sur-Loire était l'un des rendez-vous de chasse des rois de France. Philippe le Bel, Philippe le Long et Charles le Bel y ont par exemple séjourné.

    Les reliques de saint Martin y trouvèrent un refuge temporaire durant les invasions normandes ; les Tourangeaux qui emmenaient ces reliques sur la Loire vers Auxerre s'y arrêtèrent ainsi au IXe siècle.

    Temps modernes

    L'église est pillée en 1565.

    En 1595, 93 pèlerins se noient en route vers Lion-en-Sullias pour la fête de la Saint-Georges.

    En 1591, le seigneur du château des Gués arme 50 hommes pour soutenir les catholiques contre les calvinistes.

    En 1629, Louis XIII fait de la ville « l'un des six déchargeoirs destinés à recevoir les eaux lors de grandes crues ».

    En 1721, l'église est détruite par deux fois, à cause de la foudre qui ravage le clocher en janvier puis d'un incendie en avril.

    En 1758, l'église est une nouvelle fois détruite par le feu lors d'un incendie qui ravage tout depuis la cour de la Madeleine jusqu'au chemin du port.

    En 1769, 90 personnes, dont six oratoriens, se noient à Saint-Père.

    En 1784, il neige pendant six jours consécutifs, un phénomène météorologique rarissime qui provoque plusieurs morts.

    La Loire est prise par les glaces en 1788.

    Époque contemporaine

    La Loire est Ă  nouveau prise par les glaces en 1879.

    Un dĂ©versoir de 800 m de long est Ă©tabli en 1886.

    Entre le et le , plus de 2 800 rĂ©fugiĂ©s espagnols fuyant l'effondrement de la rĂ©publique espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans le Loiret. Devant l'insuffisance des structures d'accueil d’OrlĂ©ans, 46 centres d’accueil ruraux sont ouverts[17], dont un Ă  Ouzouer-sur-Loire[18]. Les rĂ©fugiĂ©s, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont dĂ©sarmĂ©s et retenus dans le Sud de la France), sont soumis Ă  une quarantaine stricte, vaccinĂ©s, le courrier est limitĂ©, et le ravitaillement, s'il est peu variĂ© et cuisinĂ© Ă  la française, est cependant assurĂ©[19]. Une partie des rĂ©fugiĂ©s rentrent en Espagne, incitĂ©s par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, ceux prĂ©fĂ©rant rester sont regroupĂ©s au camp de la verrerie des Aydes, Ă  Fleury-les-Aubrais[18].

    Durant la Seconde Guerre mondiale, le maquis de Lorris voit mourir 60 hommes dont neuf oratoriens en 1944.

    La construction de la centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly à la fin des années 1970 modifie profondément la géographie et la démographie de la commune. La population double et devient semi-rurale et semi-urbaine.

    Urbanisme

    Typologie

    Ouzouer-sur-Loire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 3] - [20] - [21] - [22]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'Ouzouer-sur-Loire, une unitĂ© urbaine monocommunale[23] de 2 738 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[24] - [25]. La commune est en outre hors attraction des villes[26] - [27].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,8 %), prairies (23,2 %), zones urbanisées (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %), eaux continentales[Note 4] (5,3 %), terres arables (3,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    • Carte orthophotographique de la commune en 2016.
      Carte orthophotographique de la commune en 2016.

    Plan local d'urbanisme

    La commune prescrit l'élaboration d'un plan d'occupation des sols en . Le document est approuvé en janvier 1989 puis révisé une première fois en et une deuxième fois en [29].

    La loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains du , dite loi SRU, complétée par la loi urbanisme et habitat du , marque une évolution de la planification urbaine en créant notamment les plans locaux d’urbanisme (PLU), vecteurs de projets de territoire, appelés à se substituer progressivement aux plans d’occupation des sols. Le PLU contient deux éléments nouveaux par rapport au POS : le plan d'aménagement et de développement durable (PADD), qui exprime le projet de la ville par des orientations générales en matière d'urbanisme, de développement, d'équipement et de préservation de l'environnement et les orientations d'aménagement et de programmation (OAP) qui correspondent à des zooms qui peuvent porter sur des quartiers ou secteurs à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager, ou sur l'aménagement d'un espace public, etc. Dans ce cadre le conseil municipal prescrit la révision du Plan d’occupation des sols et sa transformation en plan local d'urbanisme le . L'enquête publique a lieu en et le document est approuvé le [29] - [30].

    Documents d'orientations intercommunaux

    La commune est membre du pays Forêt d'Orléans - Val de Loire, qui regroupe 32 communes. En 2012 les Pays Forêt d'Orléans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du département du Loiret ne disposant pas de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intérêt de cet outil pour l'avenir des territoires, les élus de ces pays décident d'engager une démarche commune d'élaboration de SCoT. Le comité syndical du Pays Forêt d'Orléans - Val de Loire décide de prendre le la compétence « élaboration, gestion et suivi du Schéma de Cohérence Territoriale » et, après avis favorable conforme des différentes communes membres (le pour Ouzouer-sur-Loire), le préfet approuve la modification des statuts en ce sens le [31]. Les trois SCoT sont lancés officiellement et simultanément à La Ferté-Saint-Aubin le [32], l'assistance à maîtrise d'ouvrage étant confiée à un seul bureau d'études[33]. Après étude et concertation de 2014 à 2017, le document doit être approuvé en 2018[34].

    Voies de communication et transports

    RĂ©seau routier principal de la commune de Ouzouer-sur-Loire (avec indication du trafic routier 2014).

    Infrastructures routières

    La commune est traversĂ©e par trois routes dĂ©partementales : la RD 952 (6 457 vĂ©hicules/jour en 2014), qui relie Briare Ă  Châteauneuf-sur-Loire[35], la RD 953 (3 984 vĂ©hicules/jour), qui relie la commune Ă  Nevoy en longeant la centrale nuclĂ©aire de Dampierre[35] et la RD 119 (4 169 vĂ©hicules/jour), qui relie Saint-Père-sur-Loire Ă  Oussoy-en-Gâtinais[35]. ComplĂ©tant ces voies, la commune est sillonnĂ©e de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

    Transports en commun routiers

    En 2016, la commune est desservie par deux lignes du réseau Ulys, le réseau interurbain de transport par autocar du Conseil départemental du Loiret[36] : La ligne 12 qui relie Dampierre-en-Burly - Ouzouer-sur-Loire - Sully-sur-Loire - Lorris - Montargis [37] et la ligne 3, qui relie Bonny-sur-Loire - Briare - Gien - Châteauneuf-sur-Loire - Orléans[38]. Des correspondances SNCF sont assurées dans les gares d'Orléans, Montargis et Gien. À compter du , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du [39].

    Infrastructures ferroviaires

    La ligne ferroviaire reliant Orléans à Gien est ouverte au trafic de voyageurs le . Longue de 64 km, la ligne est établie sur une plateforme prévue à double voie mais la deuxième voie n'a jamais été construite. Elle est fermée au service de voyageurs le [40].

    Risques naturels et technologiques majeurs

    La commune de Ouzouer-sur-Loire est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire ou de ruisseaux), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique. Elle est également exposée à deux risques technologiques : le risque nucléaire avec la présence de la centrale nucléaire de Dampierre à moins de 10 km et le transport de matières dangereuses[41].

    Entre 1983 et 2016, deux arrêtés ministériels portant ou ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune de Ouzouer-sur-Loire pour des inondations et coulée de boue[42].

    Risque d'inondation

    Zone inondable de la commune d'Ouzouer-sur-Loire.

    La Loire est à l'origine des dégâts les plus importants sur la commune en cas de crue majeure. Les crues historiques sont celles de 1846, 1856, 1866 et 1907. Aucune crue n'a atteint depuis 1907 les hauteurs atteintes lors de ces événements catastrophiques[43].

    Le val d’Ouzouer, s’étendant sur 22 km de longueur d’Ouzouer-sur-Loire Ă  Châteauneuf-sur-Loire, est protĂ©gĂ© par une levĂ©e de 22 km de long ouverte Ă  l’aval sur 1,5 km au dĂ©bouchĂ© de la BonnĂ©e. Cette levĂ©e n'est pas submersible pour des crues du type de celle de 1856. Elle a Ă©tĂ© renforcĂ©e dans les annĂ©es 2000 sur presque toute sa longueur par la mise en place d’un « masque drainant » du cĂ´tĂ© du val. A l’amont, un dĂ©versoir, dĂ©nommĂ© dĂ©versoir d'Ouozouer, a Ă©tĂ© construit en 1886 Ă  l'endroit oĂą s'Ă©taient produites des brèches lors des grandes crues de 1846, 1856 et 1866. Il a une longueur totale de 878 m dont 800 m au niveau du seuil. Il est surĂ©levĂ© d'un cordon de terre (banquette fusible) d’une hauteur de 1,20 mètre environ[44].

    Le val est exposé au risque d’inondation[44] - [45]:

    • Par remous de la Loire dans la BonnĂ©e : dès la crue de premiers dommages (5,30 m Ă  l’échelle de Gien), celui-ci remonte jusqu’au niveau de Germigny-des-PrĂ©s.
    • Par dĂ©passement des digues si elles rĂ©sistent Ă  la pression des eaux jusqu’à ce qu’elles soient dĂ©passĂ©es : le val d’Ouzouer est le premier val endiguĂ© de l’OrlĂ©anais Ă  ĂŞtre dĂ©passĂ© par la Loire, dès la crue de premières surverses (6,3 m Ă  Gien), qui provoque des brèches dans la digue, alors que le dĂ©versoir ne fonctionne pas. Celui-ci est sollicitĂ© seulement pour une crue exceptionnelle, alors que le système d’endiguement est dĂ©jĂ  dĂ©truit.
    • Par rupture des digues, avant leur dĂ©passement : le val d’Ouzouer peut Ă©galement ĂŞtre inondĂ© avant la crue de première surverse, en cas de dĂ©faillance des digues. Deux principales zones de dĂ©faillance sont mises en Ă©vidence (secteurs des Prouteaux et de Saint-Benoit) et permettent de considĂ©rer que le risque de rupture n'est plus nĂ©gligeable au-delĂ  d'une crue de pĂ©riode de retour 20 ans (environ 5,1 m Ă  l'Ă©chelle de Gien).

    La partie urbanisée de la commune n’est que très faiblement concernée par le risque inondation. La ville s’est développée essentiellement en dehors du val inondable. Cependant, les quatre secteurs d’aléas sont représentés sur la commune. les exploitations agricoles sont notamment soumises à un risque élevé d'inondation. L’aléa faible, d’une largeur moyenne de 100 mètres, longe le coteau et concentre l’essentiel des faibles secteurs urbanisés. L’aléa moyen longe principalement le coteau et se répartit en trois secteurs dans la plaine d’inondation. Les secteurs d’aléa fort et très fort couvrent plus des trois-quarts de la plaine d’inondation de la commune. Cette plaine est dominée par l’activité agricole. Les bâtiments d’exploitations, logements ainsi que les surfaces cultivées sont soumises à un risque d’inondation important. Les activités agricoles sont particulièrement sensibles au risque dans le secteur du déversoir (aléa très fort), qui couvre une superficie de 150 hectares environ[46].

    Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du val de Sully approuvé le et pour lequel une révision a été prescrite le [47].

    Deux documents permettent de définir les modalités de gestion de crise et d'organisation des secours : au niveau départemental, le Dispositif ORSEC départemental spécialisé déclenché en cas d'inondation de la Loire, le plan ORSIL[Note 5], et au niveau communal le plan communal de sauvegarde[48].

    Risque de mouvements de terrain

    Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[49].

    Par ailleurs la commune a été reconnue sinistrée au titre des catastrophes naturelles durant ces dernières années à la suite des mouvements de terrain liés à la sécheresse (aléa moyen). Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[50]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une partie nord du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), le reste est en aléa « faible »[51].

    Risque nucléaire

    Zones de sûreté liée à la centrale nucléaire de Dampierre sur la commune d'Ouzouer-sur-Loire.

    En cas d’accident grave, certaines installations nuclĂ©aires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La totalitĂ© de la commune se situe Ă  l'intĂ©rieur du pĂ©rimètre de 10 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nuclĂ©aire de Dampierre. Ă€ ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux rĂ©sidant dans le pĂ©rimètre proche de 10 km de la centrale ont bĂ©nĂ©ficiĂ©, Ă  titre prĂ©ventif, d'une distribution de comprimĂ©s d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroĂŻde d’une exposition Ă  de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nuclĂ©aire, des consignes de confinement ou d'Ă©vacuation peuvent ĂŞtre donnĂ©es et les habitants peuvent ĂŞtre amenĂ©s Ă  ingĂ©rer, sur ordre du prĂ©fet, les comprimĂ©s en leur possession[52].

    Risque sismique

    La totalité du département est classée en zone de sismicité « très faible »[53]. À ce titre aucune réglementation spécifique ne s'applique aux constructions dites « à risque normal »[54].

    Transport de matières dangereuses

    Le risque de transport de matières dangereuses peut survenir en cas d'accident impliquant une unité mobile (ex. camion) ou une canalisation transportant des matières dangereuses (toxique, inflammable...). Une matière dangereuse est une substance susceptible de présenter un danger et des conséquences graves pour l'homme et son environnement. A Ouzouer-sur-Loire, les facteurs de risque sont le transport routier empruntant les RD 952 et 953 et le réseau de gaz à haute pression qui traverse la commune[41].

    Politique et administration

    Bloc communal : Commune et intercommunalités

    La paroisse d'Ouzouer sur Loire acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[55] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[56]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[57].

    Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[58].

    La commune est membre de la communauté de communes du Canton d’Ouzouer-sur-Loire depuis sa création le . Cette intercommunalité est renommée Communauté de communes du Val d'Or et Forêt par arrêté préfectoral du [59]. Depuis le , la commune est membre de la communauté de communes du Val de Sully, issue de la fusion des communautés de communes du Sullias et de Val d'Or et Forêt, ainsi que du rattachement de la commune de Vannes-sur-Cosson [60].

    Circonscriptions de rattachement

    La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă  neuf districts eux-mĂŞmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siège d’une administration d’État et constituent Ă  ce titre des circonscriptions administratives. La commune d'Ouzouer sur Loire est alors incluse dans le canton de Saint Benoit, le district de Gien et le dĂ©partement du Loiret[61].

    La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[62]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[63]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[64]. L'acte II intervient en 2003-2006[65], puis l'acte III en 2012-2015.

    Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune d'Ouzouer-sur-Loire aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

    Circonscription Nom Période Type Évolution du découpage territorial
    DistrictGien1790-1795AdministrativeLa commune est rattachée au district de Gien de 1790 à 1795[58] - [61]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[66].
    CantonSaint Benoit1790-1801Administrative et électoraleLe , la municipalité d'Ouzouer sur Loire est rattachée au canton de Saint Benoit[67] - [58]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral[66]. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[68]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
    Ouzouer-sur-Loire1801-2015Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[69]. Ouzouer sur Loire est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X () au canton d'Ouzouer-sur-Loire, sous le nom d'Ouzouer-sur-Loire[70] - [58].
    Sully-sur-Loire2015-ÉlectoraleLa loi du [71] et ses décrets d'application publiés en février et [72] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Sully-sur-Loire[72]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale destinée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[73].
    ArrondissementGien1801-1926AdministrativeOuzouer-sur-Loire est rattachée à l'arrondissement de Gien par arrêté du 9 vendémiaire an X ()[58] - [70].
    Orléans1926-Sous la Troisième République, en raison d'un endettement considérable et de l'effort nécessaire pour la reconstruction post-Première Guerre mondiale, la France traverse une crise financière. Pour réduire les dépenses de l’État, Raymond Poincaré fait voter plusieurs décrets-lois réformant en profondeur l’administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimés, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par décret du [74]. Ouzouer-sur-Loire est ainsi transférée de l'arrondissement de Gien à celui d'Orléans[75] - [76].
    Circonscription lĂ©gislative3e circonscription2010-ÉlectoraleLors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă  5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă  21[77] - [78]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă  six[79]. La rĂ©forme n'affecte pas Ouzouer-sur-Loire qui reste rattachĂ©e Ă  la troisième circonscription[80].

    Collectivités de rattachement

    La commune d'Ouzouer-sur-Loire est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[81], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

    Conseil municipal et maire

    Depuis les Ă©lections municipales de 2014, le conseil municipal d'Ouzouer-sur-Loire, commune de plus de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin proportionnel de liste Ă  deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[82], pour un mandat de six ans renouvelable[83]. Il est composĂ© de 23 membres [84]. L'exĂ©cutif communal est constituĂ© par le maire, Ă©lu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-Ă -dire pour la durĂ©e du mandat du conseil.

    Par le décret du [85], le conseil municipal a été dissous, en considérant que les dissensions qui existaient au sein du conseil municipal entravaient l'administration de cette commune. Marie-Madeleine Hamard est maire depuis 2014.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1880 1882 Joseph Auguste Chevallier
    1882 1888 Louis Stanislas Henri Bouteville
    1888 1892 Joseph Auguste Chevallier
    1892 1895 Louis Stanislas Henri Bouteville
    1895 1896 Jean Etienne Quillet
    1896 1899 Alfred Alexandre Sechoix
    1899 1908 Louis François Courtignon
    1908 1909 Joseph Auguste Chevallier
    1909 1920 Etienne Auguste Poulin
    1920 1925 Jean Marcadet
    1925 1934 Victor Dumas
    1934 1935 FĂ©lix Agogue
    1935 1937 André Tarvernier
    1937 1942 Armand Moulin
    1942 1945 Henry Millet
    1945 1947 Paul Laude
    1947 1953 Yvonne Hurtevent
    mai 1953 1955 Maurice Douchement
    1955 mars 1977 Marcel Sevestre
    mars 1977 mars 1983 Henri Jankowski
    mars 1983 mars 1989 Georges Feuvrier
    mars 1989 mars 2008 Jean-Michel Besse DVD Cadre Ă  EDF
    mars 2008 novembre 2012 Estelle Jouili SE Chercheuse
    mars 2014 En cours Marie-Madeleine Hamard SE Responsable accueil de jour

    Jumelages

    Drapeau du Royaume-Uni Great Ayton (Royaume-Uni).

    Politique environnementale

    La commune est engagée dans les opérations « Zéro pesticide », une charte a été signée en 2009, et « Agenda 21 » auquel la ville est candidate en 2010.

    Équipements et services

    Gestion des déchets

    En 2016, la commune est membre du SICTOM de la région de Châteauneuf-sur-Loire, créé en 1976. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 6], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire [86]. Un réseau de dix déchèteries, dont une est située sur le territoire communal, accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…)[87]. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées par le SYCTOM de Gien-Châteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de déchets ménagers et un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) de classe II à Saint-Aignan-des-Gués ainsi qu'une usine d’incinération des ordures ménagères à Gien-Arrabloy[86].

    Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes du Val de Sully en application de la loi NOTRe du [88].

    Production et distribution d'eau

    Le service public d’eau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[89]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurĂ©es par la commune elle-mĂŞme[90]. En 2015, 190 182 m3 ont Ă©tĂ© prĂ©levĂ©s en nappe pour 1 450 abonnĂ©s par le biais de deux forages (le Haut des Brosses et La Plaisance)[91].

    La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[92] - [93].

    Assainissement

    La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usĂ©es, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrĂ´le des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[94], est assurĂ©e par la commune elle-mĂŞme[95]. La commune est raccordĂ©e Ă  une station d'Ă©puration situĂ©e sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacitĂ© nominale de traitement est de 3 300 EH, soit 500 m3/jour. Cet Ă©quipement utilise un procĂ©dĂ© d'Ă©puration biologique dit « Ă  boues activĂ©es ». Son exploitation est assurĂ©e en 2017 par la SAUR[96] - [97].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[98]. Depuis le , la communauté de communes du Val de Sully, issue de la fusion des communautés de communes du Sullias et de Val d'Or et Forêt, ainsi que du rattachement de la commune de Vannes-sur-Cosson , assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC). Celui-ci a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[99] - [100]

    Prix de l'eau

    Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, Ă©lectricitĂ©, produits de traitement, renouvellement du matĂ©riel, analyses, Ă©limination des dĂ©chets, etc.)[101]. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisĂ©e des services publics d'eau potable et d'assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[102]. Le prix au m3 est calculĂ© pour une consommation annuelle de 120 m3 (rĂ©fĂ©rence INSEE)[103].

    DomaineCommune201020112012201320142015
    Eau potableOuzouer-sur-Loire1,65[104]1,30[105]NC[106]1,32[107]1,33[108]1,38[109]
    Loiret1,76[110]1,7[111]1,66[112]1,69[113]
    France1,93[110]1,96[111]2[112]2,03[113]
    AssainissementOuzouer-sur-Loire1,44[104]NC[105]NC[106]1,57[107]1,59[108]1,62[109]
    Loiret2,07[110]2,19[111]2,25[112]2,38[113]
    France1,73[110]1,82[111]1,85[112]1,89[113]

    Enseignement

    Ouzouer-sur-Loire est situé dans l'académie d'Orléans-Tours et dans la circonscription de Châteauneuf-sur-Loire.
    La commune possède une école maternelle publique ainsi qu'une école primaire publique[114].

    Services divers

    Un bureau de poste, une pharmacie, trois médecins généralistes, un kinésithérapeute, un dentiste, un podologue, plusieurs infirmières, un notaire.

    Équipements

    Gymnase, centre aéré, halte garderie, garderie périscolaire, bibliothèque, école de musique, maison destinée aux jeunes baptisée « Espace O Jeunes », ouverte en 2010.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[115]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[116].

    En 2020, la commune comptait 2 593 habitants[Note 7], en diminution de 4,74 % par rapport Ă  2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    636686705685730736740789864
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8949069711 1481 1281 2071 2221 1381 139
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1051 0461 016978991903921911933
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 0221 0751 4052 0392 3102 5242 6372 6382 765
    2015 2020 - - - - - - -
    2 7102 593-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[75] puis Insee Ă  partir de 2006[117].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Cadre de vie

    Ouzouer-sur-Loire possède le label ville fleurie, une fleur lui a été attribuée par le conseil national des villes et villages fleuris de France dans le cadre du concours des villes et villages fleuris[118].

    Sport

    La troisième étape de la 81e édition de la course cycliste par étapes Paris-Nice empruntera le territoire de la commune le sous la forme d'un contre-la-montre par équipe[119].

    Manifestations

    Le comice agricole se déroule tous les six ans (le dernier a eu lieu en ).

    Économie

    La commune dispose d'une zone d'activités (ZA) intercommunale : la ZA de la Jouanne qui compte une quinzaine d'entreprises artisanales et industrielles.

    La centrale nucléaire de Dampierre, située sur la commune voisine de Dampierre-en-Burly, emploie une partie des salariés oratoriens.

    On peut également citer les entreprises suivantes : la pisciculture du Val de Loire ; la parqueterie Millet, entreprise centenaire, qui a notamment réalisé le parquet du château de Versailles et celui de la mairie de Strasbourg et les grands magasins des enseignes Gedimat et Intermarché.

    Culture locale et patrimoine

    HĂ©raldique

    Blason d'Ouzouer-sur-Loire

    Les armes d'Ouzouer-sur-Loire se blasonnent ainsi :

    De sinople à la hure de sanglier d'argent, à la champagne ondée du même, au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles aussi d'argent[120].

    Le champ de sinople de l'écu (aplat de vert) évoque la proche forêt d'Orléans. Le sanglier rappelle les fastueuses chasses royales des Capétiens, ainsi que les usages accordés en 1422, par la duchesse d'Orléans, aux habitants qui tiraient leurs ressources de la forêt et de la chasse.

    En pointe, la champagne ondée symbolise la Loire qui a fertilisé les terres de la commune et le souvenir des anciens mariniers de la Loire qui avaient coutume d'aborder sur les rives qui bordent le village.

    L'activité agricole de la région est évoquée par les gerbes de blé d'or, croisées en pointe en sautoir et liées d'azur.

    La couronne murale à trois tours crénelées d'or, ouvertes et maçonnées de sable est le symbole que portaient les déesses grecques, tutélaires des cités. Cela évoque aussi les ruines, aujourd'hui disparues, de l'ancien château fortifié du seigneur des Gués. Château dont les fondations remontent au XIe siècle et qui fut démoli en 1562 par les huguenots puis reconstruit l'année suivante. Il sera à nouveau détruit sous la Révolution française ; les ruines actuelles datent du Directoire.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée caractérisée par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    5. ORSIL = Organisation des Secours en cas d’Inondation Loire.
    6. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Inventaire national du patrimoine naturel

    1. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Ouzouer-sur-Loire » (consulté le ).
    2. « Site Natura 2000 n° FR2400524 - Forêt d'Orléans et périphérie - fiche détaillée » (consulté le ).
    3. « Site Natura 2000 n° FR2400528 - Vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire - fiche détaillée » (consulté le ).
    4. « Site Natura 2000 n° FR2410018 - Forêt d’Orléans - fiche détaillée » (consulté le ).
    5. « Site Natura 2000 n° FR2410017 - Vallée de la Loire du Loiret - fiche détaillée » (consulté le ).
    6. « Liste des ZNIEFF de la commune d'Ouzouer-sur-Loire » (consulté le ).
    7. « ZNIEFF 240003905 - Étang et vallon de Ravoir - fiche de synthèse » (consulté le ).
    8. « ZNIEFF 240003905 - Étang et vallon de Ravoir - fiche descriptive. » (consulté le ).
    9. « ZNIEFF 240000040 - La Loire entre l'Ormette et la Naudière - fiche de synthèse » (consulté le ).
    10. « ZNIEFF 240000040 - La Loire entre l'Ormette et la Naudière - fiche descriptive. » (consulté le ).
    11. « ZNIEFF 240003955 - Massif forestier d'Orléans - fiche de synthèse » (consulté le ).
    12. « ZNIEFF 240003955 - Massif forestier d'Orléans - fiche descriptive. » (consulté le ).
    13. « ZNIEFF 240030651 - La Loire orléanaise - fiche de synthèse » (consulté le ).
    14. « ZNIEFF 240030651 - La Loire orléanaise - fiche descriptive. » (consulté le ).

    Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire

    Autres sources

      Voir aussi

      Ouvrages

      • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire gĂ©ographique et mĂ©thodique de la RĂ©publique française en 120 dĂ©partements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
      • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 1, OrlĂ©ans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
      • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 2, OrlĂ©ans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
      • Collectif, Loiret : un dĂ©partement Ă  l'Ă©lĂ©gance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
      • AbbĂ© Patron, DĂ©partement du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, ComĂ©dit, 1991, rĂ©Ă©dition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
      • Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
      • Jean-Louis Masson, Provinces, dĂ©partements, rĂ©gions : l'organisation administrative de la France, Paris, Fernand Lanore, , 703 p. (ISBN 2-85157-003-X, lire en ligne).

      Rapports

      • Plan de prĂ©vention des risques d'inondations dans le val de Sully : Rapport de prĂ©sentation, (lire en ligne)

      Articles connexes

      Liens externes

      1. « Unité urbaine d'Ouzouer-sur-Loire », sur www.recensement.insee.fr, Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
      2. « Zonage en petites régions agricoles », sur http://agreste.agriculture.gouv.fr/ (consulté le ).
      3. « Fiche communale », sur http://www.insee.fr/ (consulté le ).
      4. « Orthodromie entre "Ouzouer-sur-Loire" et "Orléans" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
      5. « Orthodromie entre "Ouzouer-sur-Loire" et "Sully-sur-Loire" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
      6. « Villes les plus proches d'Ouzouer-sur-Loire », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
      7. « Part des surfaces selon l’occupation du sol | L'Observatoire des Territoires », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
      8. « Deux directives européennes », sur le site du Ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
      9. « Les objectifs de la démarche Natura 2000 », sur le site du Ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
      10. « Arrêté du 20 août 2014 portant désignation du site Natura 2000 forêt d'Orléans et périphérie (zone spéciale de conservation) », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
      11. « Cartographie des zones naturelles protégées sur Ouzouer-sur-Loire », sur l'application cartographique du Ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
      12. « Arrêté du 13 avril 2007 portant désignation du site Natura 2000 vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire (zone spéciale de conservation) », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
      13. « Arrêté du 23 décembre 2003 portant désignation du site Natura 2000 Forêt d'Orléans (zone de protection spéciale) », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
      14. « Arrêté du 4 mai 2007 portant désignation du site Natura 2000 vallée de la Loire du Loiret (zone de protection spéciale) », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
      15. « Découpage communal de la ZNIEFF 240003905 - Aulnaie-frênaie du fossé du moulin » (consulté le ).
      16. Michel de la Torre, Loiret, Paris, Les Éditions Deslogis-Lacoste, , 249 p. (ISBN 2-7399-5045-4).
      17. Jeanine Sodigné-Loustau, « L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940. Un exemple : la région Centre », Matériaux pour l'histoire de notre temps. 1996, no 44. p. 43.
      18. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 47.
      19. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 43-44.
      20. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      21. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      22. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      23. « Unité urbaine 2020 d'Ouzouer-sur-Loire », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
      24. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
      25. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
      26. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
      27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
      28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
      29. [PDF]« État d'avancement des procédures d'urbanisme dans le Loiret au 1er janvier 2016 », sur http://www.loiret.gouv.fr/, (consulté le ), p. 101.
      30. « État d'avancement des procédures d'urbanisme dans le Loiret », sur http://www.loiret.gouv.fr/, (consulté le ).
      31. « Arrêté du 19 février 2016 portant modification des statuts du syndicat mixte pour le développement du Pays Forêt d'Orléans – Val de Loire », sur http://www.loiret.gouv.fr/ (consulté le ).
      32. « Pays Loire Beauce - Démarche SCoT - Concertation », sur http://www.paysloirebeauce.fr/ (consulté le ).
      33. « Pays Loire Beauce - Démarche SCoT - Cahier des charges », sur http://www.paysloirebeauce.fr/ (consulté le ).
      34. « SCOT Pays Sologne Val-sud - Plaquette d'élaboration du SCoT », sur http://www.pays-sologne-valsud.fr/ (consulté le ).
      35. « Carte du trafic 2014 sur le réseau routier du Loiret », sur le site d'information géographique du Loiret, (consulté le ).
      36. « Plan du réseau Ulys », sur http://www.ulys-loiret.com/ (consulté le ).
      37. Fiche horaire de la ligne 12 Dampierre-en-Burly - Montargis pour la période du au 31 août 2016, [lire en ligne][PDF].
      38. Fiche horaire de la ligne 3 Bonny-sur-Loire - Orléans pour la période du au 31 août 2016, [lire en ligne][PDF].
      39. Aloïs Ramel, Alexandra Aderno, « Loi NOTRe et transports publics », sur http://web.lexisnexis.fr/, (consulté le ).
      40. Jacky Surier, De gare en gare, sur les chemins de fer du Loiret, Gien, Cercle des cartophiles du Loiret, , 239 p. (ISBN 978-2-9517617-9-7 et 2-9517617-9-1), p. 97.
      41. « Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Loiret) », sur http://www.loiret.gouv.fr/ (consulté le ), p. 69.
      42. « Ouzouer-sur-Loire - Arrêtés portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle », sur http://macommune.prim.net/ (consulté le ).
      43. « Évaluation des conséquences négatives des inondations : résultats sur le sous-bassin de la Loire moyenne », sur http://webissimo.developpement-durable.gouv.fr/ (consulté le ), p. 36-37.
      44. « Étude de dangers des digues de Loire - Digue du val d'Ouzouer- Plaquette d'information », sur le site de la préfecture de région Centre-Val de Loire et de département, (consulté le ).
      45. « Panneaux de l’exposition « Le diagnostic du risque inondation dans les vals de l’Orléanais » », sur le site de l'EPL consacré au Plan Loire, (consulté le ).
      46. PPRI Val de Sully - Rapport de présentation, p. 27.
      47. PPRI Val de Sully - Rapport de présentation.
      48. « Plan communal de sauvegarde (PCS) », sur http://www.mementodumaire.net/ (consulté le ).
      49. « Ouzouer-sur-Loire - Recensement des cavités souterraines », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le ).
      50. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène », sur le site « Géorisques » du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie (consulté le ).
      51. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Carte d'aléa pour le secteur de Ouzouer-sur-Loire », sur le site « Géorisques » du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie (consulté le ).
      52. « Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Loiret) », sur http://www.loiret.gouv.fr/ (consulté le ), p. 60-63.
      53. Décret no 2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français.
      54. « Didacticiel de la réglementation parasismique - Bâtiments à risque normal », sur planseisme.fr, le site internet de prévention du risque sismique du BRGM (consulté le ).
      55. Motte 2003, p. 24.
      56. Motte 2003, p. 23.
      57. « Les grands principes de la loi municipale de 1884 », sur le site du sénat, (consulté le ).
      58. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Ouzouer-sur-Loire », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
      59. « Communautés de communes de la région Centre-Val de Loire », sur Dictionnaire toponymique de la région Centre - Val de Loire (consulté le ).
      60. « Arrêté préfectoral du 23 septembre 2016 portant fusion de la communauté de communes de Val d'Or et Forêt et de la communauté de communes du Sullias avec extension du périmètre à la commune de Vannes-sur-Cosson et création de la communauté de communes du val de Sully », sur http://www.cc-valdoretforet.com/ (consulté le ).
      61. Prudhomme 1798, p. 162.
      62. « Historique de la décentralisation »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/, p. 3.
      63. « Historique de la décentralisation »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/, p. 41-46.
      64. « Historique de la décentralisation »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/, p. 61-72.
      65. « Historique de la décentralisation »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/, p. 118-138.
      66. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.3. : l’œuvre révolutionnaire », sur http://projetbabel.org/, (consulté le ).
      67. Denis Jeanson, « Cantons de la région Centre-Val de Loire », sur Dictionnaire toponymique de la région Centre - Val de Loire (consulté le ).
      68. « Historique de la décentralisation »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/ (consulté le ), p. 6.
      69. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur http://projetbabel.org/, (consulté le ).
      70. « Arrêté du 9 vendémiaire an X portant réduction des justices de paix du département du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 45 », sur https://gallica.bnf.fr (consulté le ).
      71. « LOI no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral », JORF no 0114 du 18 mai 2013 p. 8242, (consulté le ).
      72. « Décret n° 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
      73. « Question no 460 de M. Jean-Jacques Cottel », sur http://questions.assemblee-nationale.fr/, (consulté le ).
      74. Masson 1984, p. 395.
      75. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      76. Denis Jeanson, « Arrondissements dans la région Centre », sur Dictionnaire toponymique de la région Centre - Val de Loire (consulté le ).
      77. « Législatives 2012 : élections selon des modalités révisées. », sur http://www.vie-publique.fr/ (consulté le ).
      78. « Délimitation des circonscriptions législatives - Loi ratifiant l'ordonnance n° 2009-935 du 29 juillet 2009 portant répartition des sièges et délimitation des circonscriptions pour l'élection des députés », sur le site du sénat (consulté le ).
      79. « Carte du découpage législatif du Loiret », sur http://www.elections-legislatives.fr/ (consulté le ).
      80. « Rattachements dans le Loiret avant et après la réforme de 2010 », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
      81. « Rattachements administratifs de la commune d'Ouzouer-sur-Loire », sur le site de l'Insee (consulté le ).
      82. Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.
      83. « Election des conseillers municipaux et du maire », sur le site de la DGCL (consulté le ).
      84. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
      85. DĂ©cret du 29 novembre 2012 portant dissolution du conseil municipal de la commune d'Ouzouer-sur-Loire (Loiret) sur LĂ©gifrance
      86. « SICTOM de Châteauneuf-sur-Loire - missions et compétences », sur http://www.sictom-chateauneuf.fr/ (consulté le ).
      87. « SICTOM de Châteauneuf-sur-Loire - rapport annuel 2015 », sur http://www.sictom-chateauneuf.fr/ (consulté le ), p. 7.
      88. « Schéma de coopération intercommunale du Loiret », sur http://www.loiret.gouv.fr/, (consulté le ), p. 4.
      89. [PDF]« Les services publics d'eau et d'assainissement. », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
      90. « composition communale des services d'eau potable pour l'année 2016 », sur http://www.services.eaufrance.fr, (consulté le ).
      91. « Ouzouer-sur-Loire - Rapport annuel sur la qualité du service public d'eau potable (2015) », sur http://www.services.eaufrance.fr (consulté le ).
      92. Article L1321-1 du Code général des collectivités territoriales et suivants
      93. AMF, « Loi NOTRe : transfert des compétences « eau et assainissement » aux EPCI à fiscalité propre », sur http://amf83.fr/, (consulté le ).
      94. Les services publics d'eau et d'assainissement , p. 16.
      95. « composition communale des services d'assainissement collectif pour l'année 2016 », sur http://www.services.eaufrance.fr, (consulté le ).
      96. « Catalogue des stations d'épuration en service dans le Loiret au 21 juin 2016 », sur http://www.eau-loire-bretagne.fr/ (consulté le ).
      97. « Station d'épuration de Ouzouer-sur-Loire », sur http://www.sandre.eaufrance.f (consulté le ).
      98. « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
      99. « composition communale des services d'assainissement non collectif pour l'année 2016 », sur http://www.services.eaufrance.fr, (consulté le ).
      100. « CC du Val de Sully - SPANC », sur http://www.cc-valdoretforet.com (consulté le ).
      101. « Note sur la tarification des services de l’eau et de l’assainissement », sur http://www.loiret.gouv.fr/, (consulté le ).
      102. « Observatoire national des services d'eau et d'assainissement », sur http://www.services.eaufrance.fr/ (consulté le ).
      103. « Prix TTC du service au m³ pour 120 m³ », sur http://www.services.eaufrance.fr/ (consulté le ).
      104. Prix de l'eau en 2010 Ă  Ouzouer-sur-Loire.
      105. Prix de l'eau en 2011 Ă  Ouzouer-sur-Loire.
      106. Prix de l'eau en 2012 Ă  Ouzouer-sur-Loire.
      107. Prix de l'eau en 2013 Ă  Ouzouer-sur-Loire.
      108. Prix de l'eau en 2014 Ă  Ouzouer-sur-Loire.
      109. Prix de l'eau en 2015 Ă  Ouzouer-sur-Loire.
      110. Prix de l'eau en 2010 dans le Loiret.
      111. Prix de l'eau en 2011 dans le Loiret.
      112. Prix de l'eau en 2012 dans le Loiret.
      113. Prix de l'eau en 2013 dans le Loiret.
      114. Écoles de la circonscription de Châteauneuf-sur-Loire sur le site de l'inspection académique d'Orléans
      115. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      116. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      117. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
      118. Palmarès des villes et villages fleuris du Loiret en 2008. Consultation : avril 2009.
      119. « Dampierre-en-Burly > Dampierre-en-Burly », sur www.paris-nice.fr, (consulté le ).
      120. Le blason de la ville sur Gaso. Consultation : octobre 2008.
      Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.