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Saint-Aignan-le-Jaillard

Saint-Aignan-le-Jaillard est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire. Elle appartient au Canton de Sully-sur-Loire, et se situe dans l'arrondissement d'Orléans depuis 1926 (arrondissement de Gien avant 1926).

Saint-Aignan-le-Jaillard
Saint-Aignan-le-Jaillard
Blason de Saint-Aignan-le-Jaillard
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
Arrondissement Orléans
Intercommunalité Communauté de communes du Val de Sully
Maire
Mandat
Hugo Planchet
2020-2026
Code postal 45600
Code commune 45268
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Aignanais
Population
municipale
614 hab. (2020 en augmentation de 0,82 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 25 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 44â€Č 36″ nord, 2° 26â€Č 24″ est
Altitude Min. 112 m
Max. 159 m
Superficie 24,31 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Sully-sur-Loire
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Sully-sur-Loire
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Aignan-le-Jaillard

    GĂ©ographie

    Localisation

    Carte de la commune de Saint-Aignan-le-Jaillard et des communes limitrophes

    La commune de Saint-Aignan-le-Jaillard se trouve dans le quadrant sud-est du dĂ©partement du Loiret, dans la rĂ©gion agricole du Val de Loire[1] et l'aire urbaine de Sully-sur-Loire[2]. À vol d'oiseau, elle se situe Ă  43,5 km d'OrlĂ©ans[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  5,4 km de Sully-sur-Loire, ancien chef-lieu du canton dont dĂ©pendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Sully-sur-Loire[2].

    Les communes les plus proches sont : Ouzouer-sur-Loire (4,1 km), Lion-en-Sullias (4,2 km), Sully-sur-Loire (5,4 km), Saint-PĂšre-sur-Loire (km), Dampierre-en-Burly (6,4 km), Saint-Florent (6,5 km), BonnĂ©e (7,2 km), Saint-Gondon (9,2 km) et Villemurlin (10,1 km)[4].

    Communes limitrophes de Saint-Aignan-le-Jaillard
    Sully-sur-Loire Saint-Aignan-le-Jaillard Lion-en-Sullias
    Saint-Florent (Loiret)

    GĂ©ologie

    La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă  mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[5].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es, et du MĂ©sozoĂŻque, anciennement appelĂ© Ère secondaire, qui s'Ă©tend de −252,2 Ă  −66,0 Ma. La formation la plus ancienne est de la craie blanche Ă  silex remontant Ă  la pĂ©riode CrĂ©tacĂ©. La formation la plus rĂ©cente est des alluvions rĂ©centes des lits mineurs remontant Ă  l’époque HolocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « n°399 - ChĂąteauneuf-sur-Loire » et « n°431 - Argent-sur-Sauldre » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000Ăšme du dĂ©partement du Loiret[6] - [7] et leurs notices associĂ©es[8] - [9].

    Carte géologique de la commune.
    Ère PĂ©riode Époque Formations gĂ©ologiques
    CĂ©nozoĂŻque
    (0 - 66.0)
    Quaternaire
    (0 - 2.58)
    HolocĂšne
    Fz :alluvions récentes des lits mineurs, HolocÚne
    FC :alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, HolocÚne
    Fy :alluvions récentes des levées et montilles de la Loire et des basses terrasses du Loing, HolocÚne
    Fx :alluvions de basse terrasse de la Loire, PléistocÚne (Wurm), terrasse +5 m
    Fw :alluvions de haute terrasse de la Loire, PléistocÚne (Riss), terrasse +10 -15 m
    Fvb :alluvions de haute terrasse, PléistocÚne (Mindel), terrasse +20 m
    PléistocÚne
    FuL :alluvions de trÚs haute terrasse de la Loire, PléistocÚne (Villafranchien), terrasse +40 m
    NĂ©ogĂšne
    (2.58 - 23.03)
    PliocÚne non présent
    MiocĂšne
    m3-p1SASo :sables et argiles de Sologne, Langhien supérieur à PliocÚne inférieur
    PaléogÚne
    (23.03 - 66.0)
    OligocÚne non présent
    Éocùne
    PaléocÚne
    e1-4Rc :complexe argilo-sableux Ă  silex = argiles Ă  silex, PalĂ©ocĂšne-ÉocĂšne infĂ©rieur
    MĂ©sozoĂŻque
    (66.0 - 252.17)
    Crétacé
    (66.0 - ≃145.0)
    c3-5Cr :craie blanche Ă  silex, SĂ©nonien

    Relief

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l’Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 24,31 km2[10] - [Note 1]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 24,17 km2[7]. Son relief est relativement plat puisque la dĂ©nivelĂ©e maximale atteint 47 mĂštres. L'altitude du territoire varie entre 112 m et 159 m[13].

    Sites Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones SpĂ©ciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection SpĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptĂ©e des habitats tout en tenant compte des exigences Ă©conomiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularitĂ©s rĂ©gionales et locales de chaque État membre. les activitĂ©s humaines ne sont pas interdites, dĂšs lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espĂšces concernĂ©s[14] - [15]. Les sites Natura 2000 prĂ©sents sur le territoire communal de Saint-Aignan-le-Jaillard sont au nombre de trois[INPN 1].

    Sites d'importance communautaire (Directive "Habitats")
    Nom NumĂ©ro Type ArrĂȘtĂ© Localisation
    VallĂ©e de la Loire de Tavers Ă  Belleville-sur-Loire FR2400528 SIC ArrĂȘtĂ© du [16] Dans la frange nord de la commune[17].
    Sologne FR2402001 SIC ArrĂȘtĂ© du [18] Dans la partie sud de la commune[19].

    Le site de la « VallĂ©e de la Loire de Tavers Ă  Belleville-sur-Loire », d'une superficie de 7 120 ha, concerne 51 communes. La dĂ©limitation de ce site Natura 2000 est trĂšs proche de celle correspondant Ă  la Directive Oiseaux. L'intĂ©rĂȘt majeur du site repose sur les milieux ligĂ©riens liĂ©s Ă  la dynamique du fleuve, qui hĂ©bergent de nombreuses espĂšces citĂ©es en annexe II de la directive Habitats[INPN 2].

    La ZSC « Sologne », d'une superficie totale de 346 184 ha, constitue une vaste Ă©tendue Ă©maillĂ©e d'Ă©tangs, situĂ©e en totalitĂ© sur les formations sĂ©dimentaires du burdigalien. L'agriculture est en recul et on observe une fermeture des milieux naturels (landes). Plusieurs ensembles naturels de caractĂšre diffĂ©rent se distinguent sur ce site[INPN 3] :

    • la Sologne des Ă©tangs ou Sologne centrale, qui recĂšle plus de la moitiĂ© des Ă©tangs de la rĂ©gion ; les sols sont un peu moins acides que dans le reste du pays ;
    • la Sologne sĂšche ou Sologne du Cher, qui se caractĂ©rise par une plus grande proportion de landes sĂšches Ă  bruyĂšre cendrĂ©e, callune et HĂ©lianthĂšme faux-alysson ;
    • la Sologne maraĂźchĂšre, qui abrite encore une agriculture active et possĂšde quelques grands Ă©tangs en milieu forestier ;
    • la Sologne du Loiret, au nord, qui repose en partie sur des terrasses alluviales de la Loire issues du remaniement du soubassement burdigalien, ensemble auquel appartient la commune de Saint-Aignan-le-Jaillard.
    Zones de protection spéciale (Directive "Oiseaux")
    Nom NumĂ©ro Type ArrĂȘtĂ© Localisation
    VallĂ©e de la Loire du Loiret FR2410017 ZPS ArrĂȘtĂ© du [20].Dans la frange nord de la commune[19].

    Le site de la « VallĂ©e de la Loire du Loiret » s'Ă©tend sur 7 684 ha et concerne la vallĂ©e de la Loire dans le Loiret. Cette ZPS se poursuit en amont et en aval sur les dĂ©partements voisins. L'intĂ©rĂȘt majeur du site repose sur les milieux et les espĂšces ligĂ©riens liĂ©s Ă  la dynamique du fleuve. Ces milieux hĂ©bergent de nombreuses espĂšces citĂ©es en annexe I de la directive Oiseaux. Le site est caractĂ©risĂ© par la prĂ©sence de colonies nicheuses de sternes naine et pierregarin et de mouette mĂ©lanocĂ©phale. Des sites de pĂȘche du Balbuzard pĂȘcheur sont Ă©galement prĂ©sents. Le site est Ă©galement lieu de reproduction du bihoreau gris, de l'aigrette garzette, de la bondrĂ©e apivore, du milan noir, de l'ƓdicnĂšme criard, du martin-pĂȘcheur, du pic noir, de la pie-griĂšche Ă©corcheur[INPN 4].

    Zones nationales d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Le territoire communal de Saint-Aignan-le-Jaillard comprend trois ZNIEFF[INPN 5].

    DĂ©signation Type Superficie Description
    « ChĂȘnaie-charmaie du bois de la chatiĂšre » type 1[Note 2] 7 hectares Cette chĂȘnaie-charmaie se localise sur le flanc du coteau sud de la Loire, entre Saint-Aignan-le-Jaillard et Sully-sur-Loire[DREAL 1]. Son altitude varie entre 115 et 120 m[INPN 6]. Ce boisement frais exposĂ© au nord abrite une population dense de scille Ă  deux feuilles (Scilla bifolia) et de corydale Ă  bulbe plein (Corydalis solida). Les chĂȘnaies-charmaies en bon Ă©tat de conservation sont rares dans le Loiret et dans la rĂ©gion, ce qui justifie l'identification de cette zone, isolĂ©e par rapport Ă  d'autres formations similaires, plutĂŽt localisĂ©es dans l'est du dĂ©partement[INPN 7].
    « La Loire entre l'Ormette et la NaudiĂšre » type 1[Note 2] 586 hectares La zone concerne six communes[DREAL 2]. Son altitude varie entre 115 et 120 m[INPN 8]. Depuis plus de 30 ans, les Ăźles de Cuissy sont un haut lieu de l'observation des concentrations de limicoles migrateurs variĂ©s. C'est aussi le secteur de Loire le plus frĂ©quentĂ© par les Balbuzards pĂȘcheurs. De tous temps, ce secteur a Ă©galement Ă©tĂ© fortement frĂ©quentĂ© par les balbuzards en migration qui y trouvent une nourriture sans doute d'accĂšs plus facile qu'ailleurs grĂące aux nombreux radiers formĂ©s par les grĂšves et les courants. A l'amont, le Bois de l'Ormette est occupĂ© par une hĂ©ronniĂšre qui accueille une belle population d'aigrettes garzettes depuis le dĂ©but des annĂ©es 90 (la premiĂšre du dĂ©partement). Ce site est aussi l'un des rares secteurs de la Loire moyenne Ă  accueillir rĂ©guliĂšrement la reproduction du Milan noir, de la fauvette babillarde et de la pie-griĂšche Ă©corcheur. Le secteur est en outre occupĂ© par plusieurs familles de Castor d'Europe[INPN 9].
    « La loire orlĂ©anaise » type 2 5 458 hectares La zone s'Ă©tend sur 37 communes, dont Saint-Aignan-le-Jaillard, et se superpose pour la commune Ă  la zone Natura 2000 de nom similaire. Elle correspond Ă  la boucle septentrionale du fleuve[DREAL 3]. Son altitude varie entre 80 et 135 m[INPN 10]. Elle se caractĂ©rise par un lit mineur largement occupĂ© par des Ăźles et grĂšves sableuses. Ces milieux soumis au marnage annuel recĂšlent de multiples habitats plus ou moins temporaires. C'est pratiquement la seule section qui prĂ©sente des mĂ©andres. On observe, sur les basses terrasses, quelques formations sablo-calcaires[INPN 11].

    Histoire

    Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Jaillard-sur-Sauge[21].

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Aignan-le-Jaillard

    Les armes de Saint-Aignan-le-Jaillard se blasonnent ainsi :

    De gueules à la bande d'or chargée de trois molettes de sable, accompagnée en chef d'une crosse épiscopale d'or et en pointe d'une fontaine d'argent[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Aignan-le-Jaillard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [23] - [24] - [25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sully-sur-Loire, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[26] - [27].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (74 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (76,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (50,3 %), forĂȘts (21,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (14,4 %), prairies (9,3 %), zones urbanisĂ©es (2,4 %), eaux continentales[Note 5] (1,7 %)[28].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    • Carte orthophotographique de la commune en 2016.
      Carte orthophotographique de la commune en 2016.

    Plan local d'urbanisme

    La commune prescrit l'élaboration d'un plan d'occupation des sols en . Le document est approuvé en octobre 1972 puis révisé en [29].

    La loi relative Ă  la solidaritĂ© et au renouvellement urbains du , dite loi SRU, complĂ©tĂ©e par la loi urbanisme et habitat du , marque une Ă©volution de la planification urbaine en crĂ©ant notamment les plans locaux d’urbanisme (PLU), vecteurs de projets de territoire, appelĂ©s Ă  se substituer progressivement aux plans d’occupation des sols. Le PLU contient deux Ă©lĂ©ments nouveaux par rapport au POS : le plan d'amĂ©nagement et de dĂ©veloppement durable (PADD), qui exprime le projet de la ville par des orientations gĂ©nĂ©rales en matiĂšre d'urbanisme, de dĂ©veloppement, d'Ă©quipement et de prĂ©servation de l'environnement et les orientations d'amĂ©nagement et de programmation (OAP) qui correspondent Ă  des zooms qui peuvent porter sur des quartiers ou secteurs Ă  mettre en valeur, rĂ©habiliter, restructurer ou amĂ©nager, ou sur l'amĂ©nagement d'un espace public, etc. Dans ce cadre le conseil municipal prescrit la rĂ©vision du Plan d’occupation des sols et sa transformation en plan local d'urbanisme le . AprĂšs l'enquĂȘte publique qui s'est dĂ©roulĂ©e en , le document est approuvĂ© le [29] - [30].

    Documents d'orientations intercommunaux

    La commune est membre du Pays Sologne Val-sud, qui regroupe 29 des communes de la Sologne du Loiret. Ce pays impose un certain nombre de contraintes, que les documents d’urbanisme doivent respecter en Ă©tant compatibles avec les documents d’orientations du Pays. Le pays a notamment Ă©laborĂ© une charte architecturale et paysagĂšre en 2005[31].

    En 2012 les Pays ForĂȘt d'OrlĂ©ans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val Sud sont les seuls territoires du dĂ©partement du Loiret ne disposant pas de schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intĂ©rĂȘt de cet outil pour l'avenir des territoires, les Ă©lus de ces pays dĂ©cident d'engager une dĂ©marche d'Ă©laboration de SCOT. Le comitĂ© syndical du Pays Sologne Val Sud se prononce majoritairement en pour prendre la compĂ©tence SCoT dans ses statuts. Les quatre communautĂ©s de communes qui composent le Pays dĂ©libĂšrent en avril et pour confier "l'Ă©laboration, la gestion et le suivi du SCoT" au Pays Sologne Val Sud[32]. Les compĂ©tences sont modifiĂ©es en ce sens en [33], le pĂ©rimĂštre du SCOT est arrĂȘtĂ© par le prĂ©fet le . AprĂšs Ă©tude et concertation de 2014 Ă  2017, le document doit ĂȘtre approuvĂ© en 2018[34].

    Voies de communication et transports

    RĂ©seau routier principal de la commune de Saint-Aignan-le-Jaillard (avec indication du trafic routier 2014).

    Infrastructures routiĂšres

    La commune est traversée par quatre routes départementales : la RD951, la RD 320, la RD 254 et la RD 54

    La RD 951, qui constitue l'artĂšre principale du bourg sous la dĂ©nomination de rue Nationale, est l'ancienne route nationale 751, qui avait Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1933 et Ă©tait dĂ©finie comme la route de Cosne-sur-Loire Ă  la pointe de Saint-Gildas par la rive gauche de la Loire[35]. La section traversant le Loiret, reliant Beaulieu-sur-Loire Ă  Lailly-en-Val, a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e au dĂ©partement du Loiret par arrĂȘtĂ© du [36]. En 2014, elle supporte sur le territoire communal un trafic de 2 869 vĂ©hicules/jour dont 301 poids-lourds (7 % du trafic total)[37].

    Les RD 320, 254 et 54 sont des routes Ă  faible trafic[Note 6]. Les RD 320 (293 vĂ©hicules/jour) et 254 (78 vĂ©hicules/jour) relient la commune respectivement Ă  Viglain et Ă  Villemurlin[37]. La RD 54 (545 vĂ©hicules/jour), qui traverse la commune dans son extrĂȘme pointe sud, relie Isdes Ă  Saint-Gondon.

    Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

    Transports en commun

    En 2016, la commune est desservie par la ligne n°7A du rĂ©seau Ulys, le rĂ©seau interurbain de transport par autocar du Conseil dĂ©partemental du Loiret[38]. Cette ligne, qui relie Sully-sur-Loire - Tigy - Jargeau - OrlĂ©ans, propose un nombre de dessertes variable en fonction des jours ouvrables de la semaine[39]. Des correspondances SNCF sont assurĂ©es dans la gare d'OrlĂ©ans. À compter du , la compĂ©tence des services de transports routiers interurbains, rĂ©guliers et Ă  la demande est transfĂ©rĂ©e des dĂ©partements aux rĂ©gions, et donc localement du dĂ©partement du Loiret Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire, consĂ©cutivement Ă  la loi NOTRe du [40].

    Risques naturels et technologiques majeurs

    La commune de Saint-Aignan-le-Jaillard est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations (par dĂ©bordement de la Loire ou de ruisseaux), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique. Elle est Ă©galement exposĂ©e Ă  un risque technologique : le risque nuclĂ©aire avec la prĂ©sence de la centrale nuclĂ©aire de Dampierre Ă  moins de 10 km[41]. Entre 1999 et 2016, deux arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels portant ou ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle ont Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune de Saint-Aignan-le-Jaillard pour des inondations et coulĂ©es de boue[42].

    Risque d'inondation

    Zone inondable de la commune de Saint-Aignan-le-Jaillard.

    La Loire est à l'origine des dégùts les plus importants sur la commune en cas de crue majeure. Les crues historiques sont celles de 1846, 1856, 1866 et 1907. Aucune crue n'a atteint depuis 1907 les hauteurs atteintes lors de ces événements catastrophiques[43].

    Le val d’Ouzouer, s’étendant sur 22 km de longueur, d'Ouzouer-sur-Loire Ă  ChĂąteauneuf-sur-Loire, est protĂ©gĂ© par une levĂ©e de 22 km de long ouverte Ă  l’aval sur 1,5 km au dĂ©bouchĂ© de la BonnĂ©e. Cette levĂ©e n'est pas submersible pour des crues du type de celle de 1856. Elle a Ă©tĂ© renforcĂ©e dans les annĂ©es 2000 sur presque toute sa longueur par la mise en place d’un « masque drainant » du cĂŽtĂ© du val. A l’amont, un dĂ©versoir, dĂ©nommĂ© dĂ©versoir d'Ouzouer, a Ă©tĂ© construit en 1886 Ă  l'endroit oĂč s'Ă©taient produites des brĂšches lors des grandes crues de 1846, 1856 et 1866. Il a une longueur totale de 878 m dont 800 m au niveau du seuil. Il est surĂ©levĂ© d'un cordon de terre (banquette fusible) d’une hauteur de 1,20 mĂštre environ[44].

    Le val est exposĂ© au risque d’inondation[44] - [45]:

    • Par remous de la Loire dans la BonnĂ©e : dĂšs la crue de premiers dommages (5,30 m Ă  l’échelle de Gien), celui-ci remonte jusqu’au niveau de Germigny-des-PrĂ©s.
    • Par dĂ©passement des digues si elles rĂ©sistent Ă  la pression des eaux jusqu’à ce qu’elles soient dĂ©passĂ©es : le val d’Ouzouer est le premier val endiguĂ© de l’OrlĂ©anais Ă  ĂȘtre dĂ©passĂ© par la Loire, dĂšs la crue de premiĂšres surverses (6,3 m Ă  Gien), qui provoque des brĂšches dans la digue, alors que le dĂ©versoir ne fonctionne pas. Celui-ci est sollicitĂ© seulement pour une crue exceptionnelle, alors que le systĂšme d’endiguement est dĂ©jĂ  dĂ©truit.
    • Par rupture des digues, avant leur dĂ©passement : le val d’Ouzouer peut Ă©galement ĂȘtre inondĂ© avant la crue de premiĂšre surverse, en cas de dĂ©faillance des digues. Deux principales zones de dĂ©faillance sont mises en Ă©vidence (secteurs des Prouteaux et de Saint-Benoit) et permettent de considĂ©rer que le risque de rupture n'est plus nĂ©gligeable au-delĂ  d'une crue de pĂ©riode de retour 20 ans (environ 5,1 m Ă  l'Ă©chelle de Gien).

    Le risque d'inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prĂ©vention du risque inondation (PPRI) du val de Sully approuvĂ© le et pour lequel une rĂ©vision a Ă©tĂ© prescrite le [46]. Le pĂ©rimĂštre communal se situe en partie en zone inondable. Le bourg est situĂ© essentiellement en limite de zone inondable. Dans le val inondable, les quatre secteurs d’alĂ©as sont reprĂ©sentĂ©s. Ils affectent pour une grande partie des enjeux agricoles. L’alĂ©a faible et l’alĂ©a moyen sont prĂ©sents au sud et en marge de la plaine d’inondation. Seule exception, dans le secteur urbanisĂ©, l’alĂ©a faible se prolonge vers l’intĂ©rieur en suivant la Sange. Les secteurs urbanisĂ©s soumis au risque d’inondation se situent dans ces deux secteurs d’alĂ©as. Ils reprĂ©sentent moins du tiers de l’urbanisation totale de la commune. L’alĂ©a fort intĂšgre le reste de la plaine d’inondation. Ce secteur est dominĂ© par l’activitĂ© agricole. Les bĂątiments d’exploitations, logements ainsi que les surfaces cultivĂ©es sont donc soumises Ă  un risque fort d’inondation. L’alĂ©a trĂšs fort correspond au lit mineur de la Loire[47].

    Deux documents permettent de définir les modalités de gestion de crise et d'organisation des secours : au niveau départemental, le Dispositif ORSEC départemental spécialisé déclenché en cas d'inondation de la Loire, le plan ORSIL[Note 7], et au niveau communal le plan communal de sauvegarde[48].

    Risque de mouvements de terrain

    Le territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[49].

    Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[50]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM), essentiellement le cente-bourg et la partie sud, le reste est en aléa « faible »[51].

    Risque nucléaire

    Zones de sûreté liée à la centrale nucléaire de Dampierre sur la commune de Saint-Aignan-le-Jaillard.

    En cas d’accident grave, certaines installations nuclĂ©aires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphĂšre de l’iode radioactif. La quasi-totalitĂ© de la commune se situe Ă  l'intĂ©rieur du pĂ©rimĂštre de 10 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nuclĂ©aire de Dampierre. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux rĂ©sidant dans le pĂ©rimĂštre proche de 10 km de la centrale ont bĂ©nĂ©ficiĂ©, Ă  titre prĂ©ventif, d'une distribution de comprimĂ©s d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroĂŻde d’une exposition Ă  de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nuclĂ©aire, des consignes de confinement ou d'Ă©vacuation peuvent ĂȘtre donnĂ©es et les habitants peuvent ĂȘtre amenĂ©s Ă  ingĂ©rer, sur ordre du prĂ©fet, les comprimĂ©s en leur possession[52].

    Risque sismique

    La totalitĂ© du dĂ©partement est classĂ©e en zone de sismicitĂ© « trĂšs faible »[53]. À ce titre aucune rĂ©glementation spĂ©cifique ne s'applique aux constructions dites « Ă  risque normal »[54].

    Politique et administration

    Bloc communal : Commune et intercommunalités

    La paroisse et bourg de Saint-Aignan-le-Jaillard acquiert le statut de municipalitĂ© avec le dĂ©cret du de l'AssemblĂ©e Nationale[55] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[56]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[57].

    Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[58].

    La commune de Saint-Aignan-le-Jaillard n'appartient Ă  aucune intercommunalitĂ© Ă  fiscalitĂ© propre jusqu'en 2011 et fait partie, Ă  cette date, des 68 communes du Loiret dites « isolĂ©es »[59]. La commune adhĂšre Ă  la communautĂ© de communes du Sullias lors de la crĂ©ation de cette intercommunalitĂ© le [60]. La commune appartient Ă  d'autres Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Elle est en particulier membre du Pays Sologne Val-sud. Le dĂ©coupage territorial de ces structures est en constante Ă©volution dans une perspective de rationalisation et d'efficience des services[Note 8].

    Depuis le , la commune est membre de la communautĂ© de communes du Val de Sully, issue de la fusion des communautĂ©s de communes du Sullias et de Val d'Or et ForĂȘt, ainsi que du rattachement de la commune de Vannes-sur-Cosson [61].

    Personnalités élues par circonscription électorale de rattachement

    Au-delà du maire, premier magistrat administrant la commune, les personnalités élues dont le mandat est relatif à une collectivité à laquelle est rattachée la commune de Saint-Aignan-le-Jaillard et représentant donc le territoire communal au sein de chacune de ces collectivités sont les suivantes :

    Élections Circonscription Ă©lectorale Élu de la circonscription
    Niveau Type Titre Nom DĂ©but de mandat Fin de mandat
    Groupe communal Municipales et communautaires Commune de Saint-Aignan-le-Jaillard Maire Hugo Planchet 2014 2020
    Communauté de communes du Val de Sully Présidente de l'intercommunalité Nicole Lepeltier 2017 2020
    Département DépartementalesCanton de Sully-sur-LoireConseiller départementalJean-Luc Riglet29 mars 20152021
    ConseillÚre départementaleLine Fleury
    Région Régionales Région Centre-Val de Loire Président du conseil régional François Bonneau [62] 2021[63]
    Pays Législatives3e circonscriptionDéputéClaude de Ganay

    Circonscriptions de rattachement

    Sous l'Ancien RĂ©gime, Ă  la veille des États gĂ©nĂ©raux de 1789, la paroisse de Saint-Aignan-le-Jaillard Ă©tait rattachĂ©e sur le plan ecclĂ©siastique au diocĂšse d'OrlĂ©ans, sur le plan judiciaire au bailliage d'OrlĂ©ans et au grenier Ă  sel de Sully, sur le plan militaire au gouvernement d'OrlĂ©ans et sur le plan administratif Ă  la gĂ©nĂ©ralitĂ© d'OrlĂ©ans[64].

    La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă  neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge d’une administration d’État et constituent Ă  ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Saint-Aignan-le-Jaillard est alors incluse dans le canton de Sully, le district de Gien et le dĂ©partement du Loiret[65].

    La recherche d’un Ă©quilibre entre la volontĂ© d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exĂ©cution et le contrĂŽle des lois d’une part, et la volontĂ© d’accorder une certaine autonomie aux collectivitĂ©s de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 Ă  1838[66]. Les dĂ©coupages territoriaux Ă©voluent ensuite au grĂ© des rĂ©formes visant Ă  dĂ©centraliser ou recentraliser l'action de l'État. La rĂ©gionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit Ă  la crĂ©ation de rĂ©gions[67]. L'acte I de la dĂ©centralisation de 1982-1983 constitue une Ă©tape importante en donnant l'autonomie aux collectivitĂ©s territoriales, rĂ©gions, dĂ©partements et communes[68]. L'acte II intervient en 2003-2006[69], puis l'acte III en 2012-2015. ParallĂšlement l'État se rĂ©forme pĂ©riodiquement. La rĂ©forme de l’administration territoriale de l’État (RĂ©ATE), entrĂ©e en vigueur au et issue de la rĂ©vision gĂ©nĂ©rale des politiques publiques (RGPP) est une des grandes rĂ©formes visant Ă  simplifier l'organisation de l’État.

    Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Saint-Aignan-le-Jaillard aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

    Circonscription Nom DerniĂšre pĂ©riode Type de circonscription Évolution du dĂ©coupage territorial
    DistrictGien1790-1795AdministrativeLa commune est rattachée au district de Gien de 1790 à 1795[58] - [65]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[70].
    CantonSully1790-1801Administrative et Ă©lectoraleEn 1790, lors de la crĂ©ation des cantons, districts et dĂ©partements, la commune de Saint-Aignan-le-Jaillard est rattachĂ©e au canton de Sully[58]. Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rĂŽle Ă©lectoral[70]. Ils permettent l’élection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[71]. Ils acquiĂšrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
    Sully1801-2015Sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă  rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă  31[72]. Saint-Aignan-le-Jaillard est alors rattachĂ©e au canton de Sully par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X ()[73] - [58].
    Sully-sur-Loire2015-ÉlectoraleLa loi du [74] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [75] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au canton de Sully-sur-Loire[75]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale destinĂ©e Ă  l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental[76].
    ArrondissementGien1801-1926AdministrativeSaint-Aignan-le-Jaillard est rattachĂ©e Ă  l'arrondissement de Gien par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X ()[58] - [73].
    OrlĂ©ans1926-Sous la TroisiĂšme RĂ©publique, en raison d'un endettement considĂ©rable et de l'effort nĂ©cessaire pour la reconstruction post-PremiĂšre Guerre mondiale, la France traverse une crise financiĂšre. Pour rĂ©duire les dĂ©penses de l’État, Raymond PoincarĂ© fait voter plusieurs dĂ©crets-lois rĂ©formant en profondeur l’administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimĂ©s, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par dĂ©cret du [77]. Saint-Aignan-le-Jaillard est ainsi transfĂ©rĂ©e de l'arrondissement de Gien Ă  celui d'OrlĂ©ans[21] - [78].
    Circonscription lĂ©gislative3e circonscription2010-ÉlectoraleLors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă  5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă  21[79] - [80]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă  six[81]. La rĂ©forme n'affecte pas Saint-Aignan-le-Jaillard qui reste rattachĂ©e Ă  la troisiĂšme circonscription[82].

    Collectivités de rattachement

    La commune de Saint-Aignan-le-Jaillard est rattachĂ©e au dĂ©partement du Loiret et Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire[83], Ă  la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivitĂ©s territoriales.

    Conseil municipal et maire

    Depuis les Ă©lections municipales de 2014, le conseil municipal de Saint-Aignan-le-Jaillard, commune de moins de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin majoritaire plurinominal Ă  deux tours, les Ă©lecteurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[84], pour un mandat de six ans renouvelable[85]. Il est composĂ© de 15 membres[86]. L'exĂ©cutif communal, est constituĂ© par le maire, Ă©lu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-Ă -dire pour la durĂ©e du mandat du conseil.

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2014 Jean-Claude Daubigny
    mars 2014 juillet 2020 Jean-Pierre Auger[87] Retraité de profession libérale
    juillet 2020 En cours Hugo Planchet[87] - [88] DVD Commerçant

    Équipements et services

    Gestion des déchets

    En 2016, la commune est membre du SICTOM de la rĂ©gion de ChĂąteauneuf-sur-Loire, crĂ©Ă© en 1976. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 9], des emballages mĂ©nagers recyclables et des encombrants en porte Ă  porte et du verre en points d’apport volontaire[89]. Un rĂ©seau de dix dĂ©chĂšteries accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferraille, cartons
). La dĂ©chĂšterie la plus proche est situĂ©e sur la commune de Sully-sur-Loire[90]. L'Ă©limination et la valorisation Ă©nergĂ©tique des dĂ©chets mĂ©nagers et de ceux issus de la collecte sĂ©lective sont effectuĂ©es par le SYCTOM de Gien-ChĂąteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de dĂ©chets mĂ©nagers et un centre de stockage de dĂ©chets ultimes (CSDU) de classe II Ă  Saint-Aignan-des-GuĂ©s ainsi qu'une usine d’incinĂ©ration des ordures mĂ©nagĂšres Ă  Gien-Arrabloy[89].

    Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes du Val de Sully en application de la loi NOTRe du [91].

    Production et distribution d'eau

    Le service public d’eau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[92]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurĂ©es par la commune elle-mĂȘme[93]. La loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015 prĂ©voit que le transfert des compĂ©tences « eau et assainissement » vers les communautĂ©s de communes sera obligatoire Ă  compter du . Le transfert d’une compĂ©tence entraĂźne de facto la mise Ă  disposition gratuite de plein droit des biens, Ă©quipements et services publics utilisĂ©s, Ă  la date du transfert, pour l'exercice de ces compĂ©tences et la substitution de la communautĂ© dans les droits et obligations des communes[94] - [95].

    Assainissement

    La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usĂ©es, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrĂŽle des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[96], est assurĂ©e par la commune elle-mĂȘme[97]. La commune est raccordĂ©e Ă  une station d'Ă©puration situĂ©e sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacitĂ© nominale de traitement est de 800 EH, soit 120 m3/jour. Cet Ă©quipement utilise un procĂ©dĂ© d'Ă©puration biologique dit « Ă  boues activĂ©es »[98] - [99].

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[100]. Depuis le , la communautĂ© de communes du Val de Sully, issue de la fusion des communautĂ©s de communes du Sullias et de Val d'Or et ForĂȘt, ainsi que du rattachement de la commune de Vannes-sur-Cosson , assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC). Celui-ci a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[101] - [102]

    Prix de l'eau

    Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, Ă©lectricitĂ©, produits de traitement, renouvellement du matĂ©riel, analyses, Ă©limination des dĂ©chets, etc.)[103]. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisĂ©e des services publics d'eau potable et d'assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[104]. Le prix au m3 est calculĂ© pour une consommation annuelle de 120 m3 (rĂ©fĂ©rence INSEE)[105].

    DomaineCommune201020112012201320142015
    Eau potableSaint-Aignan-le-JaillardNC[106]NC[107]NC[108][109]1,57[110]1,57[111]
    Loiret1,76[112]1,7[113]1,66[114]1,69[115]
    France1,93[112]1,96[113]2[114]2,03[115]
    AssainissementSaint-Aignan-le-JaillardNC[106]NC[107]NC[108]2,04[110]1,95[111]
    Loiret2,07[112]2,19[113]2,25[114]2,38[115]
    France1,73[112]1,82[113]1,85[114]1,89[115]

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[116]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[117].

    En 2020, la commune comptait 614 habitants[Note 10], en augmentation de 0,82 % par rapport Ă  2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    369371407374404428467472494
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    506528557590604630644666642
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    607621626570553494478491455
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    431456549590576562558557604
    2017 2020 - - - - - - -
    606614-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee Ă  partir de 2006[118].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Édifice fortifiĂ©

    Lieu-dit Champlivault (propriété privée)

    • Parties constituantes motte ; fossĂ©.
    • Historique : ancien chĂąteau dĂ©truit.
    • Vestiges : motte et remplois de matĂ©riaux dans la ferme proche.
    • Typologie : motte quadrangulaire.
    • État : dĂ©truit.
    • Type d'Ă©tude : inventaire.
    • Topographique rĂ©fĂ©rence IA00013346.
    • EnquĂȘte 1986 date versement 1987 AVANT.

    Lieu-dit les Petites Gorges (propriété privée)

    • Parties constituantes : motte.
    • Typologie : motte circulaire.
    • État : dĂ©truit.
    • Type d'Ă©tude : inventaire.
    • Topographique rĂ©fĂ©rence IA00013349.
    • EnquĂȘte 1986 date versement 1987 AVANT.
    Église paroissiale Saint-Aignan
    • Époques de construction : XIe et XIIIe siĂšcles (propriĂ©tĂ© de la commune).
    • Historique : porche ouest et nef : XIe siĂšcle ; abside XIIIe siĂšcle.
    • Gros-Ɠuvre : calcaire, silex, enduit.
    • Couverture (matĂ©riau) : tuile plate, ardoise.
    • Couverture (type) : toit Ă  longs pans, pignon couvert.
    • Plan : plan allongĂ©.
    • Étages : 1 vaisseau.
    • Type d'Ă©tude : inventaire topographique.
    • RĂ©fĂ©rence : IA00013342.
    • EnquĂȘte : 1986.
    • Date versement : 1987 AVANT.
    • Mobilier.
    • tableau : l'Annonciation, auteur inconnu, XVIIIe siĂšcle.
    • groupe sculptĂ© (petite nature) : saint Roch, auteur inconnu, XVIIe siĂšcle.
    • statue (petite nature) : saint Nicolas ressuscitant les trois enfants du saloir, auteur inconnu, XIXe siĂšcle.
    • statue (petite nature) : Vierge Ă  l'Enfant, auteur inconnu, XVIIIe-XIXe siĂšcle ?
    • Tabernacle : auteur inconnu XVIIIe siĂšcle.
    Moulin

    Lieu-dit : les Agots (propriété privée)

    • Parties constituantes : four Ă  pain.
    • Époque de construction : XIXe siĂšcle.
    • Historique : Moulin XIXe siĂšcle, chambre de meules, roue en place, logis sĂ©parĂ© en ruines.
    • Gros-Ɠuvre : calcaire, silex, brique, enduit partiel.
    • Couverture (matĂ©riau) : ardoise.
    • Couverture (type) toit Ă  longs pans ; pignon couvert.
    • Étages : Ă©tage de soubassement, en rez-de-chaussĂ©e.
    • Type d'Ă©tude : inventaire.
    • Topographique RĂ©fĂ©rence IA00013345.
    • EnquĂȘte 1986 date versement 1987 AVANT.
    Prieuré des Clunisiens
    • Parties constituantes : chapelle (propriĂ©tĂ© privĂ©e).
    • Époque de construction XIe-XIIe-XVe siĂšcle ?
    • Historique : prieurĂ© fondĂ© par le moine Achedeus, chapelle XIe ou XIIe siĂšcle transformĂ©e en habitation menacĂ©e de destruction, bĂątiment conventuel XVe siĂšcle ?
    • Gros-Ɠuvre : silex, calcaire, enduit partiel.
    • Couverture (matĂ©riau) : tuile plate.
    • Couverture (type) : toit Ă  longs pans, pignon couvert.
    • Plan : allongĂ©.
    • Étages : 1 vaisseau, Ă©tage de soubassement, Ă©tage de comble.
    • Sous-sol.
    • État : menacĂ©.
    • Type d'Ă©tude : inventaire topographique (rĂ©fĂ©rence IA00013343).

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[11] - [12]
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    6. Une route est dite Ă  faible trafic lorsqu'elle supporte un trafic infĂ©rieur Ă  1 500 vĂ©hicules/jour.
    7. ORSIL = Organisation des Secours en cas d’Inondation Loire.
    8. La commune peut faire partie de diverses autres intercommunalitĂ©s qui ne sont pas reprĂ©sentĂ©es : des syndicats (syndicats intercommunaux Ă  vocation unique(SIVU), (syndicats intercommunaux Ă  vocation multiple(SIVOM), syndicats mixtes) ou d’autres regroupements intercommunaux (programme local de l'habitat (PLH), contrat local de santĂ© (CLS), centre intercommunal d'action sociale (CIAS).
    9. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).

    Inventaire national du patrimoine naturel

    Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire

    Autres sources

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    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

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    • Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
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