Lit mineur
Le lit mineur ou lit ordinaire[1] est la partie du lit d'un cours d'eau pour des débits compris entre le débit d'étiage et le module (débit moyen inter-annuel calculé sur l'année hydrologique)[2]. Il désigne tout l'espace linéaire où l'écoulement s'effectue la majeure partie du temps[3]. La plupart du temps il est délimité par des berges[1] - qui peuvent elles-mêmes être végétalisée par une ripisylve. Sa rugosité est souvent constante sur des tronçons assez longs[3].
Les crues du cours d'eau font monter l'eau hors de son lit mineur et l'inondation commence seulement Ă ce moment. Mais c'est dans le lit mineur que la vitesse d'Ă©coulement reste la plus forte.
Les travaux d'aménagement de cours d'eau rectifient souvent le lit mineur et réduisent, parfois considérablement, sa surface[4].
Au-delà du lit mineur, le lit majeur est l'espace occupé par le cours d'eau lors de ses plus grandes crues.
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Tricart, « Les types de lits fluviaux », L'Information Géographique, vol. 24, no 5,‎ , p. 210-214
Articles connexes
Notes et références
- Pascal Saffache, Dictionnaire simplifié de la géographie, Publibook, , 344 p. (ISBN 2-7483-0209-5, lire en ligne), p. 210
- Jean-René Malavoi, Jean-Paul Bravard, Éléments d'hydromorphologie fluviale, Onema, , p. 9.
- Jean-Paul Chabard et Pascal Esposito, Mécanique des fluides appliquée : écoulements incompressibles, Paris, Presses de l’école nationale des ponts et chaussées, , 367 p. (ISBN 2-85978-372-5), p. 276
- Hervé Piégay, Guy Patou et Charles Ruffinoni, Les forêts riveraines des cours d'eau : écologie, fonctions et gestion, Paris, Institut pour le développement forestier, , 463 p. (ISBN 2-904740-88-0, lire en ligne), p. 373