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Villemurlin

Villemurlin est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Villemurlin
Villemurlin
Église de Villemurlin.
Blason de Villemurlin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
Arrondissement Orléans
Intercommunalité Communauté de communes du Val de Sully
Maire
Mandat
Sarah Richard
2020-2026
Code postal 45600
Code commune 45340
DĂ©mographie
Gentilé Villemurlinois[1]
Population
municipale
563 hab. (2020 en diminution de 7,86 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 12 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 41â€Č 07″ nord, 2° 20â€Č 08″ est
Altitude Min. 120 m
Max. 160 m
Superficie 48,95 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Sully-sur-Loire
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Sully-sur-Loire
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Villemurlin
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Villemurlin
Liens
Site web villemurlin.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Carte de la commune de Villemurlin et des communes limitrophes.

    La commune de Villemurlin se trouve dans le quadrant sud-est du dĂ©partement du Loiret, dans la rĂ©gion agricole de la Sologne[2] - [3]. À vol d'oiseau, elle se situe Ă  40,1 km d'OrlĂ©ans[4], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  9,3 km de Sully-sur-Loire, ancien chef-lieu du canton dont dĂ©pendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Sully-sur-Loire[3].

    Les communes les plus proches sont : Viglain (5,4 km), Cerdon (5,7 km), Isdes (6,1 km), Sully-sur-Loire (9,3 km), Vannes-sur-Cosson (9,7 km), Saint-Aignan-le-Jaillard (10,1 km), Saint-PĂšre-sur-Loire (10,2 km), Saint-Florent (10,5 km), Lion-en-Sullias (12,4 km) et BonnĂ©e (13 km)[5].

    GĂ©ologie

    La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă  mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[6].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es. La formation la plus ancienne est des sables et argiles de Sologne remontant Ă  l’époque MiocĂšne de la pĂ©riode NĂ©ogĂšne. La formation la plus rĂ©cente est des alluvions rĂ©centes des lits mineurs remontant Ă  l’époque HolocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « no 399 - ChĂąteauneuf-sur-Loire » et « no 431 - Argent-sur-Sauldre » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000Ăšme du dĂ©partement du Loiret[7] - [8] et leurs notices associĂ©es[9] - [10].

    Carte géologique de la commune.
    Ère PĂ©riode Époque Formations gĂ©ologiques
    CĂ©nozoĂŻque
    (0 - 66.0)
    Quaternaire
    (0 - 2.58)
    HolocĂšne
    Fz :alluvions récentes des lits mineurs, HolocÚne
    FC :alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, HolocÚne
    Fy :alluvions récentes des levées et montilles de la Loire et des basses terrasses du Loing, HolocÚne
    Fx :alluvions de basse terrasse de la Loire, PléistocÚne (Wurm), terrasse +5 m
    Fva :alluvions de haute terrasse, PléistocÚne (Mindel), terrasse +30 m
    PléistocÚne
    FuL :alluvions de trÚs haute terrasse de la Loire, PléistocÚne (Villafranchien), terrasse +40 m
    NĂ©ogĂšne
    (2.58 - 23.03)
    PliocÚne non présent
    MiocĂšne
    m3-p1SASo :sables et argiles de Sologne, Langhien supérieur à PliocÚne inférieur
    PaléogÚne
    (23.03 - 66.0)
    OligocÚne non présent
    ÉocĂšne non prĂ©sent
    PaléocÚne non présent

    Relief

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l’Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 48,95 km2[11] - [Note 1]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 48,69 km2[8]. Son relief est relativement plat puisque la dĂ©nivelĂ©e maximale atteint 40 mĂštres. L'altitude du territoire varie entre 120 m et 160 m[14].

    Sites Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones SpĂ©ciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection SpĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptĂ©e des habitats tout en tenant compte des exigences Ă©conomiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularitĂ©s rĂ©gionales et locales de chaque État membre. les activitĂ©s humaines ne sont pas interdites, dĂšs lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espĂšces concernĂ©s[15] - [16]. Un site Natura 2000 est prĂ©sent sur le territoire communal de Villemurlin, dĂ©nommĂ© « Sologne »[INPN 1]

    La « Sologne » a Ă©tĂ© dĂ©signĂ©e site d'importance communautaire par arrĂȘtĂ© du [17] et est codĂ©e FR2402001. Le site occupe la totalitĂ© du territoire communal[18]. D'une superficie totale de 346 184 ha,elle constitue une vaste Ă©tendue Ă©maillĂ©e d'Ă©tangs, situĂ©e en totalitĂ© sur les formations sĂ©dimentaires du burdigalien. L'agriculture est en recul et on observe une fermeture des milieux naturels (landes). Plusieurs ensembles naturels de caractĂšre diffĂ©rent se distinguent sur ce site[INPN 2] :

    • la Sologne des Ă©tangs ou Sologne centrale, qui recĂšle plus de la moitiĂ© des Ă©tangs de la rĂ©gion ; les sols sont un peu moins acides que dans le reste du pays ;
    • la Sologne sĂšche ou Sologne du Cher, qui se caractĂ©rise par une plus grande proportion de landes sĂšches Ă  bruyĂšre cendrĂ©e, callune et HĂ©lianthĂšme faux-alysson ;
    • la Sologne maraĂźchĂšre, qui abrite encore une agriculture active et possĂšde quelques grands Ă©tangs en milieu forestier ;
    • la Sologne du Loiret, au nord, qui repose en partie sur des terrasses alluviales de la Loire issues du remaniement du soubassement burdigalien, ensemble auquel appartient la commune de Villemurlin.

    Zones nationales d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Le territoire communal de Villemurlin comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] dĂ©nommĂ©e « Étang de la ModĂ©e »[INPN 3]. D'une superficie de 1,75 hectare, cet Ă©tang est localisĂ© au nord du bourg[DREAL 1]. Son altitude est de 150 m[INPN 4]. Il s'agit d'un Ă©tang abritant des communautĂ©s amphibies annuelles et pĂ©rennes avec au total 5 espĂšces dĂ©terminantes observĂ©es en 2003, dont une protĂ©gĂ©e[INPN 5].

    Histoire

    Les Ă©chelles bleues

    Selon l’ethnologue Claude Seignolle[19], on comptait plus de 80 Ă©chelles bleues au dĂ©but du XXe siĂšcle dans les rues, d’oĂč le surnom du village : « Villemurlin les Ă©chelles bleues ». La raison en Ă©tait simple : un grand nombre de greniers mansardĂ©s n’avaient pas d’autre accĂšs qu’une porte donnant sur l’extĂ©rieur. On y entreposait entre autres les fagots pour l’hiver. À la fin du XXe siĂšcle elles avaient toutes disparu. C’est en 2005, Ă  l’occasion de la manifestation « Berdigne, berdogne », que les habitants ont ressorti leurs Ă©chelles, Ă  fins purement dĂ©coratives Ă  prĂ©sent. Chaque annĂ©e, la commune organise un concours de dĂ©coration des Ă©chelles dans le village. Lors de la FĂȘte des Echelles Bleues, fin septembre, la municipalitĂ© offre des lots aux laurĂ©ats[20].

    Urbanisme

    Typologie

    Villemurlin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [21] - [22] - [23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sully-sur-Loire, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[24] - [25].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (63,9 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (66,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (33,9 %), terres arables (29,4 %), prairies (23,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (10,9 %), eaux continentales[Note 5] (1,3 %), zones urbanisĂ©es (0,8 %)[26].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    • Carte orthophotographique de la commune en 2016.
      Carte orthophotographique de la commune en 2016.

    Plan local d'urbanisme

    La loi relative Ă  la solidaritĂ© et au renouvellement urbains du , dite loi SRU, complĂ©tĂ©e par la loi urbanisme et habitat du , marque une Ă©volution de la planification urbaine en crĂ©ant notamment les plans locaux d’urbanisme (PLU), vecteurs de projets de territoire, appelĂ©s Ă  se substituer progressivement aux plans d’occupation des sols. Dans ce cadre le conseil municipal prescrit l'Ă©laboration d'un plan local d'urbanisme le . AprĂšs l'enquĂȘte publique qui s'est dĂ©roulĂ©e en , le document est approuvĂ© le puis fait l'objet d'une rĂ©vision simplifiĂ©e approuvĂ©e le [27] - [28].

    Documents d'orientations intercommunaux

    La commune est membre du Pays Sologne Val-sud, qui regroupe 29 des communes de la Sologne du Loiret. Ce pays impose un certain nombre de contraintes, que les documents d’urbanisme doivent respecter en Ă©tant compatibles avec les documents d’orientations du Pays. Le pays a notamment Ă©laborĂ© une charte architecturale et paysagĂšre en 2005[29].

    En 2012 les Pays ForĂȘt d'OrlĂ©ans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val Sud sont les seuls territoires du dĂ©partement du Loiret ne disposant pas de schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intĂ©rĂȘt de cet outil pour l'avenir des territoires, les Ă©lus de ces pays dĂ©cident d'engager une dĂ©marche d'Ă©laboration de SCOT. Le comitĂ© syndical du Pays Sologne Val Sud se prononce majoritairement en pour prendre la compĂ©tence SCoT dans ses statuts. Les quatre communautĂ©s de communes qui composent le Pays dĂ©libĂšrent en avril et pour confier "l'Ă©laboration, la gestion et le suivi du SCoT" au Pays Sologne Val Sud[30]. Les compĂ©tences sont modifiĂ©es en ce sens en [31], le pĂ©rimĂštre du SCOT est arrĂȘtĂ© par le prĂ©fet le . AprĂšs Ă©tude et concertation de 2014 Ă  2017, le document doit ĂȘtre approuvĂ© en 2018[32].

    Voies de communication et transports

    RĂ©seau routier principal de la commune de Villemurlin (avec indication du trafic routier 2014).

    Infrastructures routiĂšres

    La commune est traversée par quatre routes départementales : la RD 948, la RD 51, la RD 54 et la RD 55.

    La RD 948 traverse la partie est de la commune dans le sens nord-sur sous la dĂ©nomination Rue nationale. Il s'agit de l'ancienne RN 448, crĂ©Ă©e en 1933 et dĂ©finie comme la route de Villeneuve-Saint-Georges Ă  Argent-sur-Sauldre par Malesherbes[33]. La section Malesherbes - Cerdon traversant le dĂ©partement a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e au dĂ©partement du Loiret par arrĂȘtĂ© du [34]. En 2014, elle supporte dans la section traversant la commune un trafic de 1 650 vĂ©hicules/jour[35].

    La RD 51 (838 vĂ©hicules/jour) relie ChĂątillon-sur-Loire Ă  Isdes[35]. La RD 54 (531 vĂ©hicules/jour) relie Isdes Ă  Saint-Gondon[35]. La RD 55 (1 203 vĂ©hicules/jour au nord du bourg) relie Cerdon Ă  Tigy.

    Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

    Transports en commun

    En 2016, la commune est desservie par la ligne no 2 du rĂ©seau Ulys, le rĂ©seau interurbain de transport par autocar du Conseil dĂ©partemental du Loiret[36]. Cette ligne, qui relie Viglain Ă  Gien, propose un nombre de dessertes variable en fonction des jours ouvrables de la semaine[37]. Des correspondances SNCF sont assurĂ©es Ă  la gare de Gien. À compter du , la compĂ©tence des services de transports routiers interurbains, rĂ©guliers et Ă  la demande est transfĂ©rĂ©e des dĂ©partements aux rĂ©gions, et donc localement du dĂ©partement du Loiret Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire, consĂ©cutivement Ă  la loi NOTRe du [38].

    Risques majeurs

    La commune de Villemurlin est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicitĂ© trĂšs faible). Elle est Ă©galement exposĂ©e Ă  deux risques technologiques : le risque nuclĂ©aire et le risque de transport de matiĂšres dangereuses[39]. Entre 1989 et 2019, un arrĂȘtĂ© ministĂ©riel ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle a Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune pour des inondations et coulĂ©es de boues[40].

    Risques naturels

    Le territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[41].

    Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sÚcheresse. Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sÚcheresse[42]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est exposée à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM)[43].

    Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicitĂ© croissante[44]. La commune, Ă  l’instar de l’ensemble du dĂ©partement, est concernĂ©e par un risque trĂšs faible[40].

    Risques technologiques

    Dans le domaine des risques technologiques, une partie du territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ©e par le risque nuclĂ©aire. En cas d’accident grave, certaines installations nuclĂ©aires sont en effet susceptibles de rejeter dans l’atmosphĂšre de l’iode radioactif. Or la commune se situe en totalitĂ© Ă  l'intĂ©rieur du pĂ©rimĂštre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nuclĂ©aire de Dampierre. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux rĂ©sidant dans le pĂ©rimĂštre proche de 20 km de la centrale ont bĂ©nĂ©ficiĂ©, Ă  titre prĂ©ventif, d'une distribution de comprimĂ©s d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroĂŻde d’une exposition Ă  de l’iode radioactif[Note 6]. En cas d'incident ou d'accident nuclĂ©aire, des consignes de confinement ou d'Ă©vacuation peuvent ĂȘtre donnĂ©es et les habitants peuvent ĂȘtre amenĂ©s Ă  ingĂ©rer, sur ordre du prĂ©fet, les comprimĂ©s en leur possession[46].

    La commune est exposée au risque de transport de matiÚres dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'un gazoduc[47] - [39] - [48].

    Politique et administration

    Bloc communal : Commune et intercommunalités

    La paroisse et bourg de Villemurlin acquiert le statut de municipalitĂ© avec le dĂ©cret du de l'AssemblĂ©e Nationale[49] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[50]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[51].

    Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[52].

    La commune de Villemurlin n'appartient à aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2011 et fait partie, à cette date, des 68 communes du Loiret dites « isolées »[53]. La commune adhÚre à la communauté de communes du Sullias lors de la création de cette intercommunalité le [54].

    À la suite de la Loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique, promulguĂ©e le , le SchĂ©ma dĂ©partemental de coopĂ©ration intercommunale du Loiret est arrĂȘtĂ© le [55]. Il aboutit Ă  l'intĂ©gration de Villemurlin Ă  la CommunautĂ© de communes du Val de Sully dĂšs la crĂ©ation de celle-ci, le .

    La commune appartient à d'autres établissements publics de coopération intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Le découpage territorial de ces structures est en constante évolution dans une perspective de rationalisation et d'efficience des services[Note 7].

    Circonscriptions de rattachement

    Sous l'Ancien RĂ©gime, Ă  la veille des États gĂ©nĂ©raux de 1789, la paroisse de Villemurlin Ă©tait rattachĂ©e sur le plan ecclĂ©siastique au diocĂšse d'OrlĂ©ans, sur le plan judiciaire au bailliage d'OrlĂ©ans et au grenier Ă  sel de Sully, sur le plan militaire au gouvernement d'OrlĂ©ans et sur le plan administratif Ă  la gĂ©nĂ©ralitĂ© d'OrlĂ©ans[56].

    La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă  neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge d’une administration d’État et constituent Ă  ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Villemurlin est alors incluse dans le canton de Sully, le district de Gien et le dĂ©partement du Loiret[57].

    La recherche d’un Ă©quilibre entre la volontĂ© d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exĂ©cution et le contrĂŽle des lois d’une part, et la volontĂ© d’accorder une certaine autonomie aux collectivitĂ©s de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 Ă  1838[58]. Les dĂ©coupages territoriaux Ă©voluent ensuite au grĂ© des rĂ©formes visant Ă  dĂ©centraliser ou recentraliser l'action de l'État. La rĂ©gionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit Ă  la crĂ©ation de rĂ©gions[59]. L'acte I de la dĂ©centralisation de 1982-1983 constitue une Ă©tape importante en donnant l'autonomie aux collectivitĂ©s territoriales, rĂ©gions, dĂ©partements et communes[60]. L'acte II intervient en 2003-2006[61], puis l'acte III en 2012-2015. ParallĂšlement l'État se rĂ©forme pĂ©riodiquement. La rĂ©forme de l’administration territoriale de l’État (RĂ©ATE), entrĂ©e en vigueur au et issue de la rĂ©vision gĂ©nĂ©rale des politiques publiques (RGPP) est une des grandes rĂ©formes visant Ă  simplifier l'organisation de l’État.

    Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Villemurlin aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

    Circonscription Nom DerniĂšre pĂ©riode Type de circonscription Évolution du dĂ©coupage territorial
    DistrictGien1790-1795AdministrativeLa commune est rattachée au district de Gien de 1790 à 1795[52] - [57]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[62].
    CantonSully1790-1801Administrative et Ă©lectoraleEn 1790, lors de la crĂ©ation des cantons, districts et dĂ©partements, la commune de Villemurlin est rattachĂ©e au canton de Sully[52]. Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rĂŽle Ă©lectoral[62]. Ils permettent l’élection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[63]. Ils acquiĂšrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
    Sully1801-2015Sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă  rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă  31[64]. Villemurlin est alors rattachĂ©e au canton de Sully par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X ()[65] - [52].
    Sully-sur-Loire2015-ÉlectoraleLa loi du [66] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [67] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au canton de Sully-sur-Loire[67]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale dĂ©diĂ©e Ă  l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental[68].
    ArrondissementGien1801-1926AdministrativeVillemurlin est rattachĂ©e Ă  l'arrondissement de Gien par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X ()[52] - [65].
    OrlĂ©ans1926-Sous la TroisiĂšme RĂ©publique, en raison d'un endettement considĂ©rable et de l'effort nĂ©cessaire pour la reconstruction post-PremiĂšre Guerre mondiale, la France traverse une crise financiĂšre. Pour rĂ©duire les dĂ©penses de l’État, Raymond PoincarĂ© fait voter plusieurs dĂ©crets-lois rĂ©formant en profondeur l’administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimĂ©s, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par dĂ©cret du [69]. Villemurlin est ainsi transfĂ©rĂ©e de l'arrondissement de Gien Ă  celui d'OrlĂ©ans[70] - [71].
    Circonscription lĂ©gislative3e circonscription2010-ÉlectoraleLors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă  5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă  21[72] - [73]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă  six[74]. La rĂ©forme n'affecte pas Villemurlin qui reste rattachĂ©e Ă  la troisiĂšme circonscription[75].

    Collectivités de rattachement

    La commune de Villemurlin est rattachĂ©e au dĂ©partement du Loiret et Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire[76], Ă  la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivitĂ©s territoriales.

    Politique et administration municipales

    Le maire de Villemurlin Sarah Richard.

    Conseil municipal et maire

    Depuis les Ă©lections municipales de 2014, le conseil municipal de Villemurlin, commune de moins de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin majoritaire plurinominal Ă  deux tours, les Ă©lecteurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[77], pour un mandat de six ans renouvelable[78]. Il est composĂ© de 15 membres[79]. L'exĂ©cutif communal, est constituĂ© par le maire, Ă©lu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-Ă -dire pour la durĂ©e du mandat du conseil.

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    2001 2008 Nicole Marteaux
    2008 ? Sarah Richard SE Retraitée de la Fonction publique
    Présidente de la Communauté de Communes
    mars 2014 mai 2020 Nicole Lepeltier[80] Retraitée de la fonction publique
    mai 2020 En cours Sarah Richard[80] - [81] Professeure, profession scientifique
    Les données manquantes sont à compléter.

    Équipements et services

    Production et distribution d'eau

    Le service public d’eau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[82]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurĂ©es par la commune elle-mĂȘme[83]. La loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015 prĂ©voit que le transfert des compĂ©tences « eau et assainissement » vers les communautĂ©s de communes sera obligatoire Ă  compter du . Le transfert d’une compĂ©tence entraĂźne de facto la mise Ă  disposition gratuite de plein droit des biens, Ă©quipements et services publics utilisĂ©s, Ă  la date du transfert, pour l'exercice de ces compĂ©tences et la substitution de la communautĂ© dans les droits et obligations des communes[84] - [85].

    Assainissement

    La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usĂ©es, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrĂŽle des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[86], est assurĂ©e par la commune elle-mĂȘme[87]. La commune est raccordĂ©e Ă  une station d'Ă©puration situĂ©e sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacitĂ© nominale de traitement est de 570 EH, soit 86 m3/jour. Cet Ă©quipement utilise un procĂ©dĂ© d'Ă©puration de type lagunage naturel[88] - [89].

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[90]. Depuis le , la communautĂ© de communes du Val de Sully, issue de la fusion des communautĂ©s de communes du Sullias et de Val d'Or et ForĂȘt, ainsi que du rattachement de la commune de Vannes-sur-Cosson, assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC). Celui-ci a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[91] - [92].

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[93]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[94].

    En 2020, la commune comptait 563 habitants[Note 8], en diminution de 7,86 % par rapport Ă  2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    520514467533563591574568592
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    581585581614709767838876931
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    855904889742701643596676571
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    547532510460473537537607590
    2020 - - - - - - - -
    563--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[70] puis Insee Ă  partir de 2006[95].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Tourisme

    Les « échelles bleues » disposées sur les murs étaient une tradition locale et servaient à accéder aux combles. Actuellement, elles sont uniquement décoratives[96].

    Villemurlin les Ă©chelles bleues.

    Culture locale et patrimoine

    HĂ©raldique

    Blason de Villemurlin

    Les armes de Villemurlin se blasonnent ainsi :

    D'argent Ă  la fasce de gueules accompagnĂ©e en chef de trois mouchetures d'hermine de sable et en pointe de deux clefs du mĂȘme passĂ©es en sautoir[97].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[12] - [13]
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    6. Le pĂ©rimĂštre de sĂ»retĂ© des centrales nuclĂ©aires ayant Ă©tĂ© portĂ© au niveau national de 10 Ă  20 km en 2018, le calendrier national prĂ©voit une distribution d’iode aux populations du rayon 10 Ă  20 km, qui n'en avaient jusqu'Ă  prĂ©sent pas Ă©tĂ© destinataires, Ă  partir de septembre 2019[45].
    7. La commune peut faire partie de diverses autres intercommunalitĂ©s qui ne sont pas reprĂ©sentĂ©es : des syndicats (syndicats intercommunaux Ă  vocation unique (SIVU), (syndicats intercommunaux Ă  vocation multiple (SIVOM), syndicats mixtes) ou d’autres regroupements intercommunaux (programme local de l'habitat (PLH), contrat local de santĂ© (CLS), centre intercommunal d'action sociale (CIAS).
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).

    Inventaire national du patrimoine naturel

    Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire

    Autres sources

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    2. « Zonage en petites régions agricoles », sur http://agreste.agriculture.gouv.fr/ (consulté le ).
    3. « Fiche communale », sur http://www.insee.fr/ (consulté le ).
    4. « Orthodromie entre "Villemurlin" et "Orléans" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    5. « Villes les plus proches de Villemurlin », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
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    7. « Carte géologique de Villemurlin » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2022).
    8. « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Villemurlin », sur le SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
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    11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Villemurlin », sur le site de l'Insee (consulté le )
    12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
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    97. http://www.archives-loiret.fr/villemurlin-archives-blasons--63985.htm?RH=1355220216723 HĂ©raldiqueGenWeb

    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 1, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 2, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Collectif, Loiret : un dĂ©partement Ă  l'Ă©lĂ©gance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
    • AbbĂ© Patron, DĂ©partement du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, ComĂ©dit, 1991, rĂ©Ă©dition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
    • Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
    • Jean-Louis Masson, Provinces, dĂ©partements, rĂ©gions : l'organisation administrative de la France, Paris, Fernand Lanore, , 703 p. (ISBN 2-85157-003-X, lire en ligne).
    • CĂ©cile Richard et Christian Beaudin, Villemurlin, histoires d'un village de Sologne, OrlĂ©ans, Editions du Jeu de l'Oie, , 160 p. (ISBN 978-2-36831-016-8 et 2-36831-016-9) BasĂ© sur le recueil de tĂ©moignages et de photos et documents anciens, le livre restitue l’Histoire du village, telle qu’elle a Ă©tĂ© vĂ©cue par ses habitants. Il rend compte de l’évolution de la vie rurale et villageoise durant le XXe siĂšcle, et de la façon dont les Villemurlinois s’adaptent Ă  de nouveaux conforts et Ă  de nouvelles contraintes.

    Articles connexes

    Lien externe

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