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Villeneuve-Saint-Georges

Villeneuve-Saint-Georges est une commune française située dans le département du Val-de-Marne, en région Île-de-France.

Villeneuve-Saint-Georges
Villeneuve-Saint-Georges
La mairie.
Blason de Villeneuve-Saint-Georges
Blason
Villeneuve-Saint-Georges
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Val-de-Marne
Arrondissement L'HaĂż-les-Roses
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Grand-Orly Seine Bièvre
Maire
Mandat
Philippe Gaudin (DVD)
2020-2026
Code postal 94190
Code commune 94078
DĂ©mographie
Gentilé Villeneuvois
Population
municipale
34 845 hab. (2020 en augmentation de 5,67 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 3 982 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 43′ 57″ nord, 2° 26′ 59″ est
Altitude Min. 30 m
Max. 93 m
Superficie 8,75 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂ´le principal)
Élections
DĂ©partementales Cantons de Choisy-le-Roi et de Villeneuve-Saint-Georges
LĂ©gislatives 3e circonscription du Val-de-Marne
Localisation
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Villeneuve-Saint-Georges
Liens
Site web https://www.villeneuve-saint-georges.fr/

    Ses habitants sont appelés les Villeneuvois[1].

    GĂ©ographie

    Situation

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    Villeneuve-Saint-Georges est situĂ©e au sud du dĂ©partement du Val-de-Marne, partie intĂ©grante de l’agglomĂ©ration parisienne dans la rĂ©gion ĂŽle-de-France. La latitude est de 48.7325 et la longitude de 2.449722. Villeneuve se situe Ă  16 kilomètres au sud de Paris. La Seine la sĂ©pare de la commune de Villeneuve-le-Roi[2]. La ville a une superficie de 8,75 km2 ou de 875 hectares[3]. Villeneuve est limitrophe avec le dĂ©partement voisin de l'Essonne. Villeneuve se trouve dans la Brie française.

    Relief et géologie

    Villeneuve est divisĂ©e en deux parties principales : la partie du plateau, oĂą se trouvent le fort et l'Ă©glise Saint-Georges, qui domine Villeneuve et la plaine, avec les ensembles d'habitations comme les HBM, le Foyer villeneuvois, le quartier Nord… Le plus haut point s'Ă©lève Ă  91 m d’altitude et le plus bas Ă  30 m[4].

    Hydrographie

    Les quais de Seine Ă  Villeneuve-Saint-Georges
    Les quais de Seine Ă  Villeneuve-Saint-Georges

    Deux cours d'eau traversent Villeneuve :

    • La Seine qui, au Moyen Ă‚ge, pouvait ĂŞtre traversĂ©e Ă  pied au guĂ© de Villeneuve. Il y aurait eu trois ponts sur la Seine : le premier pont Ă©tait en pierre, le deuxième Ă©tait le pont suspendu construit par Marc Seguin[5], endommagĂ© pendant la Seconde Guerre mondiale puis dĂ©truit et enfin le pont actuel, le pont de Villeneuve-le-Roi[6].
    • L’Yerres, qui prend sa source au sud-ouest de Coulommiers, longue de 88 km, se jette dans la Seine Ă  Villeneuve-Saint-Georges[2]. L'Yerres est traversĂ©e par un pont construit au XIXe siècle, la nationale 6 et les chemins de fer. Le SyAGE a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e pour l'assainissement de la rĂ©gion de Villeneuve-Saint-Georges et notamment l'Yerres. Parmi ses crĂ©ations, la liaison Verte des bords de l'Yerres et du RĂ©veillon grâce Ă  laquelle l'Yerres pourra ĂŞtre longĂ©e Ă  pied de Varennes-Jarcy Ă  Villeneuve-Saint-Georges (38 km)[7].

    Transports en commun

    Entrée de la gare de Villeneuve-Saint-Georges
    La gare de Villeneuve-Saint-Georges.
    La gare de triage de Villeneuve-Saint-Georges, raccordée aux voies ferrées de Paris à Lyon et à la ligne de grande ceinture de Paris.

    La commune est au centre d'un nœud ferroviaire, avec l'axe Paris - Lyon, et par la ligne de Grande Ceinture. Il y a aussi le dépôt de locomotives et de TGV du Sud-Est de l'Île-de-France, et une importante gare de triage.

    Deux gares de la ligne D du RER desservent la commune : Villeneuve-Triage et Villeneuve-Saint-Georges.

    Plusieurs lignes de transports en commun desservent la commune :

    Voies routières

    La N 6 passe par le centre de Villeneuve.

    Câble 1

    Le projet du Câble 1 (ex-Téléval) Créteil - Valenton - Limeil-Brévannes - Villeneuve-Saint-Georges est actuellement à l'étude. Cette liaison par téléphérique urbain de type télécabine pourrait relier le quartier du Bois Matar à la station de la ligne 8 du métro de Paris Pointe du Lac en quatorze minutes[8].

    Urbanisme

    Typologie

    Villeneuve-Saint-Georges est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [9] - [10] - [11]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[12] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13] - [14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[15] - [16].

    L'histoire du territoire de Villeneuve-Saint-Georges est intimement liée à la présence du fleuve[17].

    Morphologie urbaine

    Vue aérienne de Villeneuve-Saint-Georges.

    Villeneuve est divisée en sept quartiers :

    • Centre : situĂ© au sud de la ville et bordĂ© par la Seine, il regroupe de nombreux petits et moyens commerces et entreprises. Se tient le mercredi et samedi le marchĂ© principal de la ville. C'est par ce quartier qu'on peut accĂ©der Ă  la gare de Villeneuve-Saint-Georges. La population du centre-ville est très fortement issue de l'immigration. Le quartier du centre bĂ©nĂ©ficie du programme national de revitalisation des quartiers anciens dĂ©gradĂ©s (PNRQAD)[18].
    • Blandin/Belleplace : quartier majoritairement pavillonnaire Ă  la limite de Montgeron et de Crosne oĂą se trouvent le Centre hospitalier intercommunal de la ville. Le quartier est occupĂ© par de nombreux gens du voyage sĂ©dentarisĂ©s. On peut y voir le moulin de Senlis (commune de Montgeron) et le château de Belleplace du XVIIe siècle.
    • Villeneuve-Triage : desservi par la gare de Villeneuve-Triage, le quartier et cette gare doivent leur nom Ă  la gare de triage la jouxtant : elle fut l'une des plus grandes d'Europe mais est actuellement Ă  l'abandon. Ce quartier, très isolĂ© du reste de la ville compte tenu de sa position (Seine Ă  l'ouest, gare de triage Ă  l'est) abrite l'une des dernières guinguettes du dĂ©partement. Une passerelle piĂ©tonne permet de rejoindre la place Berlioz et la rue de Paris depuis Villeneuve-Triage.
    • Le Plateau/Hauts de Villeneuve : situĂ© Ă  l'est de la ville sur une partie du plateau de Brie, cette partie de Villeneuve possède une large diversitĂ© panoramique : des grands ensembles (Bois Matar/CitĂ© SNCF) classĂ©s en quartier prioritaire, aux pavillons, en passant par des sites remarquables (château de Beauregard, Ă©glise Saint-Georges…). On y trouve un lycĂ©e polyvalent (François -Arago) et le fort de Villeneuve qui abrite maintenant le centre de formation des sapeurs-pompiers de Paris. Le quartier prioritaire du Bois Matar a fait l'objet d'une rĂ©habilitation de 2012 Ă  2015.
    • Le Val Saint-Georges : quartier pavillonnaire limitrophe de Valenton et du parc dĂ©partemental de la Saussaie-Pidoux (13 ha).
    • Le Quartier Nord : comme son nom l'indique, se trouve au nord de la commune Ă  proximitĂ© de Pompadour et dĂ©borde sur Valenton Ă  l'est. Il est constituĂ© en grande partie de grands ensembles (Graviers, Sellier, La Passerelle, Guynemer, Thimmonier) classĂ©s en quartier prioritaire mais aussi de quelques pavillons. Ce quartier est actuellement en grande phase de rĂ©habilitation des structures. Certaines parties de ce quartier ont pour code postal celui de Valenton en raison de la gĂ©ographie du quartier.
    • Val Pompadour : (Villeneuve/Valenton) prolongement de la ZAC de CrĂ©teil du mĂŞme nom. Principalement industriel avec de grandes enseignes (Conforama, Lapeyre…).
    Localisation de Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne.
    Localisation de Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne.

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 13 739, alors qu'il Ă©tait de 13 352 en 2013 et de 12 461 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 92,2 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 7,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 28,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 67,6 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villeneuve-Saint-Georges en 2018 en comparaison avec celle du Val-de-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,8 %) inférieure à celle du département (1,8 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 33,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (37,2 % en 2013), contre 45 % pour le Val-de-Marne et 57,5 pour la France entière[I 3].

    La commune respecte les dispositions de l'article 55 de la loi SRU, qui prescrit Ă  certaines communes de disposer de 20 % ou 25 % de logements sociaux. En effet, au sens du recensement, la commune en comptait 4 070 en 2008 (37,7 % du parc des rĂ©sidences principales), nombre qui s'est rĂ©duit proportionnellement Ă  4 130 logements HLM en 2018 (32,6 %)[I 3].

    Le logement Ă  Villeneuve-Saint-Georges en 2018.
    Typologie Villeneuve-Saint-Georges[I 1] Val-de-Marne[I 4] France entière[I 5]
    RĂ©sidences principales (en %) 92,2 92,5 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,8 1,8 9,7
    Logements vacants (en %) 7,1 5,7 8,2

    Habitations à bon marché « Anatole France »

    Dans l’entre-deux guerres, la crise du logement se fait durement sentir. Pour y remédier des habitations à bon marché (HBM) sont construites. À Villeneuve-Saint-Georges, le conseil municipal du 3 avril 1927, décide l’acquisition du terrain sis avenue Anatole-France, lieu-dit « l’Orme sainte Marie » ; les architectes sont Jean-Charles Moreux et Roger Ginsburger[19].

    Les quatre premiers immeubles sont mis en location en mars 1929. Une deuxième tranche de huit immeubles est disponible à la fin de l’année 1930. Enfin, un troisième groupe de cinq immeubles met ses logements en location dans le courant de l’année 1932. « Le village des "H. B" est né ».

    HBM « Triage »

    Dans le même esprit social qui a conduit à la construction des premiers HBM, le quartier de Triage voit s'ouvrir le les travaux de construction de trois immeubles comprenant quatre-vingt-quinze logements et deux boutiques, auxquels s'ajoutent cinquante boxes et un lavoir pour répondre aux besoins d'une population alors en constante augmentation.

    Toponymie

    Villa nova au VIIIe siècle, Villa nova Sancti Georgii[20].

    En 960, la commune sera placée sous la protection de saint Georges, un chrétien mort en martyr à Cordoue, lorsque ses reliques venues d'Espagne seront données à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés.

    Pendant la Révolution française, Villeneuve-Saint-Georges prendra le nom de Villeneuve-la-Montagne avant de reprendre son ancien nom[21].

    Histoire

    L'histoire de la commune est connue grâce à l'ouvrage de deux historiens locaux[22].

    Préhistoire et Antiquité

    Villeneuve-Saint-Georges est occupée dès le Paléolithique et le Néolithique à la confluence de l'Yerres et de la Seine ainsi qu'à Triage, comme en témoignent les vestiges archéologiques. Francis Martin a trouvé de nombreux silex au XIXe siècle.

    Après la bataille de Melun, Villeneuve est ensuite intégrée à l'Empire romain. C'est à ce moment-là qu'elle est nommée Villa Nova[23].

    Moyen Ă‚ge

    Au Moyen Âge, elle est une possession de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Le nom de saint Georges est celui d'un chrétien qui périt en martyr à Cordoue pour avoir refusé de se convertir l'Islam. Les moines Usuard et Odilard ramenèrent ses restes en 858 et donnèrent son nom à la ville. Elle vit principalement de la viticulture et de l'agriculture. Elle est un lieu de passage très fréquenté par des rois, comme Saint Louis. Villeneuve possède une position particulière qui lui vaut d'être assiégée et pillée à de nombreuses reprises comme lors de la guerre de Cent Ans.

    Renaissance et Temps modernes

    Vision panoramique sur la boucle de la Seine à Villeneuve-Saint-Georges au XVIIIe siècle, depuis les jardins du château de Beauregard

    Le , afin de délivrer Paris assiégé, le capitaine Saint-Paul[24] entre de force dans Villeneuve-Saint-Georges et passe au fil de l'épée 200 à 300 hommes qui y tenaient garnison au nom du Henri IV roi de Navarre.

    Lors des temps modernes, Villeneuve devient une ville bourgeoise. Des demeures, comme les châteaux de Beauregard et Bellevue, sont construites et des personnalités viennent à Villeneuve, comme Henri IV, Catherine de Médicis ou Mme de Sévigné[21].

    En 1652, une bataille entre l'armée royale dirigée par Turenne et Charles IV de Lorraine a lieu.

    Révolution et XIXe siècle

    Lors de La Révolution, la garde nationale fut créée et l'église fut pillée. Peu après Villeneuve redevint une ville tranquille. De nombreuses personnes vinrent habiter à Villeneuve : des compositeurs (Boieldieu), des peintres (Francesco Casanova, Karl Joseph Kuwasseg) des naturalistes (Charles Athanase Walckenaer), des ministres (Victor Duruy), des céramistes (Jean-Paul Louis Chesnel-Larossière), des ambassadeurs (Louis-Jules Mancini-Mazarini)… De nombreuses personnalités, telles Napoléon, Joachim Murat et le prince Eugène, se sont aussi arrêtés à Villeneuve. En 1876, le fort de Villeneuve est construit pour protéger Paris en prévision d'une future guerre. L’implantation du chemin de fer en 1847 modifie la ville. Le village agricole devient très vite une cité ouvrière[25].

    XXe siècle

    La place de la gare de Villeneuve-Saint-Georges, inondée lors de la crue de la Seine de 1910.

    L’auberge Au réveil matin sur la commune voisine de Montgeron fut le lieu choisi pour la signature de la feuille d’engagement par les coureurs cyclistes de la première étape du premier Tour de France, le 1er juillet 1903. Mais le départ réel de l’étape sera donnée au-delà de la fourche faisant face à l’auberge soit sur Villeneuve-Saint-Georges.

    Ă€ la veille de la Première Guerre mondiale, Villeneuve-Saint-Georges compte plus de 10 000 habitants. C'est la première ville cheminote du pays avec le plus grand triage d’Europe. Les ensembles du Foyer et des HBM sont construits Ă  ce moment-lĂ .

    Le , à la suite de l'appel à une grève générale de 24 heures lancé par la CGT pour demander la journée de 10 heures, le repos hebdomadaire, une augmentation de salaire et la fin du travail à la tâche, des milliers de manifestants se rassemblent à Vigneux et Draveil, puis convergent vers la ville où a lieu une confrontation violente avec la gendarmerie et la troupe. On relèvera quatre morts et plus de 200 blessés parmi les ouvriers, et 69 blessés du côté des forces de l'ordre[26] - [27]. Un odonyme local (« Place du 30-Juillet-1908 ») rappelle ces événements. Le lendemain, Georges Clemenceau ordonne l'arrestation de trente dirigeants de la CGT, dont son secrétaire général Victor Griffuelhes, pour neutraliser le syndicat[26].

    La Seine Ă  Villeneuve-Saint-Georges
    Théodore Rousseau (1812-1867)

    Un tableau de Théodore Rousseau qui se trouvait au Palais des Beaux-Arts de Lille a été détruit en 1916 [28]

    Pendant la Première Guerre mondiale, Villeneuve-Saint-Georges accueille le 232e Régiment d'infanterie territoriale (normalement caserné à Argentan)[29]. L'hôpital-école devient l'Hôpital auxiliaire de la société de secours aux blessés militaires (HASSBM) n°42, tandis que le groupe scolaire Ferry devient l'Hôpital auxiliaire de l'association des Dames de France (HAADF) n°248[29].

    Après l'instauration des congés payés, au moment des grands départs en vacances, le déraillement du 30 juillet 1937 fait vingt-neuf morts et cent dix blessés à la bifurcation entre les lignes de Brunoy et de Corbeil.

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville est bombardée par l'aviation alliée car la Wehrmacht utilise les installations ferroviaires. De nombreux Résistants sont aussi tués après le « sabotage de Triage ». Après ces événements, une nouvelle poussée démographique voit la construction des grands ensembles au quartier Nord et au Bois Matar[30].

    Au , Villeneuve-Saint-Georges qui faisait jusqu'alors partie du département de Seine-et-Oise, devient l'une des communes du nouveau Val-de-Marne.

    XXIe siècle

    De nos jours, elle est la ville la plus bruyante d’Île-de-France. Elle est placée exactement sous les lignes aériennes de l'aéroport d'Orly, situé à proximité immédiate. Aux bruits incessants des avions s'ajoutent les nuisances d'une gare routière, de la gare RER et d'un important nœud ferroviaire partagé avec Valenton, ainsi que la route nationale 6 traversant la ville dans un axe nord-sud, constamment sujette aux embouteillages.

    Villeneuve-Saint-Georges est également la ville la plus pauvre du Val-de-Marne, accueillant majoritairement une population immigrée ou issue de l'immigration. Elle rencontre des problèmes d'insalubrité et de squats.

    Souvent comparée aux villes cosmopolites et difficiles de Seine-Saint-Denis, Villeneuve-Saint-Georges n'est pas parvenue à conserver son attrait des XVIIIe et XIXe siècles. Depuis 1980, sa population ouvrière à déserté la ville et a été remplacée par une immigration massive des pays du Maghreb, d'Afrique Subsaharienne et des pays de l'Est. Plus de 110 nationalités différentes sont représentées dans la ville, celle-ci devenant l'étape finale du périple de nombreux migrants, et un lieu de regroupement des communautés parfois jugées indésirables dans la Capitale.

    Antiquité

    • 52 av. J.-C. : Combat de Metiosedum (peut-ĂŞtre Melun) oĂą les Gaulois combattent Labienus et les Romains, le nom de « Villa Nova » (Ville Nouvelle) est donnĂ© Ă  Villeneuve-Saint-Georges après la victoire des Romains[31].

    Moyen Ă‚ge et Renaissance

    • IXe siècle : constructions du clocher de l'Ă©glise Saint-George[32].
    • IXe siècle : Villeneuve est acquis par l'abbaye de Saint-Germain-des-PrĂ©s.
    • Xe siècle : Villa Nova (Villeneuve) devient Villa Nova Sancti Georgii (Villeneuve-Saint-Georges)[33].
    • 1031 : Henri Ier de France infligea une dĂ©faite Ă  la reine Constance d'Arles, sa mère, et Ă  ses frères. Il devint roi de France grâce Ă  cette victoire[34].
    • 1204 : Philippe Auguste permit aux marchands de vin en provenance de Bourgogne de transporter leurs vins sans payer quoi que ce soit jusqu'Ă  Villeneuve[35].
    • 1244 : Saint Louis sĂ©journa Ă  Villeneuve.
    • 1249 : les habitants de Villeneuve-Saint-Georges, de Crosne et de Valenton acquièrent de Thomas de MaulĂ©on, abbĂ© de Saint-Germain-des-PrĂ©s, au prix de 1 400 livres, l'exemption des impĂ´ts de taille et de formariage.
    • 1255 : Saint Louis sĂ©journa pour la deuxième fois Ă  Villeneuve.
    • 1257 : deux faux-monnayeurs furent pris Ă  Villeneuve-Saint-Georges. Ils furent pendus dans la justice de l'abbaye de Saint-Germain-des-PrĂ©s, et furent rĂ©clamĂ©s comme justiciables du roi. Ils furent dĂ©tachĂ©s du gibet des moines pour ĂŞtre rependus Ă  celui des juges royaux ; mais l'abbaye ayant fait valoir ses droits devant le parlement, les voleurs furent retirĂ©s des gibets royaux et pendus une troisième fois Ă  l'abbaye[36].
    • 14-15 janvier 1302 : Philippe le Bel s'arrĂŞta Ă  Villeneuve sur la route du Gâtinais et de la Brie[37].
    • 1310 : Philippe le Bel sĂ©journa Ă  Villeneuve[37].
    • 25 fĂ©vrier 1336 : Philippe VI s'arrĂŞta Ă  Villeneuve d'oĂą il Ă©crit une lettre au sieur de Guerlande[38].
    • 13 janvier 1349 : Philippe VI sĂ©journa Ă  Villeneuve après la dĂ©sastreuse bataille de CrĂ©cy.
    • 1358 : Charles II de Navarre dit Charles le Mauvais (comte d'Évreux, roi de Navarre), Ă  la tĂŞte de mercenaires met Ă  sac Villeneuve-Saint-Georges[39].
    • 1420 : le duc de Bourgogne pille et brule Villeneuve[40].
    • 6 juin 1430 : les Villenevois battent les Anglais pendant la guerre de Cent Ans[41].
    • 13 novembre 1474 : Louis XI rencontre Jean-Baptiste des Ursins, 39e grand maĂ®tre de l'Ordre de Malte[42].
    • 24-25 juin 1492 : les ambassadeurs de Venise (dont Zaccaria Contarini) sĂ©journent Ă  Villeneuve.
    • Mars 1517 : François Ier de France sĂ©journa Ă  Villeneuve[43].
    • 14 mars 1525 : un combat eut lieu entre les troupes du duc de Lorraine et les habitants de Villeneuve-Saint-Georges[43].
    • 1562 : Villeneuve est ravagĂ©e par l'armĂ©e du prince de CondĂ©, Louis Ier de Bourbon-CondĂ©[44].
    • 16 fĂ©vrier 1568 : les troupes suisses, fuyant Paris, campent Ă  Villeneuve[43].
    • FĂ©vrier 1568 : Charles IX de France et Catherine de MĂ©dicis tinrent conseil Ă  Villeneuve[43].
    • 7 juillet 1589 : les troupes de la Ligue catholique, qui font le siège de Paris, occupent Villeneuve-Saint-Georges et ses alentours[45].
    • 1590 : La ville est occupĂ© par les Espagnols[46].

    XVIIe et XVIIIe siècles

    • 19 octobre 1609 : Louis XIII dĂ®na Ă  Villeneuve[46].
    • 1640 : Nicolas Colbert de Vandière achète Beauregard[47].
    • Juin 1652 : Charles IV de Lorraine campe dans les hauteurs de Villeneuve. Il fut attaquĂ© par l'armĂ©e royale dirigĂ©e par Turenne et dut capituler[48].
    • 1676-1677 : Madame de SĂ©vignĂ© sĂ©journa dans la rue de Paris Ă  l'auberge des Trois Rois[49].
    • 1684 : le château de Belleplace est achetĂ© par Jacques Gabriel, architecte des bâtiments du roi (ex. : château de Choisy)[50].
    • 1er septembre 1692 : un ballet en l'honneur du Dauphin, fils de Louis XVI, qui sĂ©journe au château de Beauregard est donnĂ© par monsieur Francine[51].
    • 1720 : la route de Paris est amĂ©nagĂ©e en route royale.
    • 1752 : les propriĂ©tĂ©s de Belleplace et de La Grille sont rĂ©unies[50].
    • 1756 : le château de Bellevue est achetĂ© par Joseph Dupleix de Bacquencourt[52].
    • 1773 : construction des Ă©curies du roi.
    • 28 avril 1791 : les Ă©curies du roi sont vendues.
    • 5 aoĂ»t 1791 : Georgette Marie Magdelaine, la dernière cloche de l'Ă©glise, est fondue et bĂ©nite[53].
    • 8 novembre 1791 : Les communes de Crosnes et Villeneuve demandent Ă  ĂŞtre rĂ©unies[54].
    • 1793 : l'Ă©glise Saint-Georges est pillĂ©e.
    • 1793 : Villeneuve-Saint-Georges prend le nom de Villeneuve-la-Montagne[55].
    • 1795 : Villeneuve-la-Montagne reprend le nom de Villeneuve-Saint-Georges[55].

    XIXe siècle

    • 1814-1815 : Villeneuve-Saint-Georges est occupĂ© par les armĂ©es alliĂ©es[56].
    • 1815 : construction de la tombe de Nicolas Rey, chevalier.
    • 20 fĂ©vrier 1815 : crĂ©ation de la 1re compagnie de Sapeurs Pompiers de Villeneuve.
    • 1819-1820 : François-Adrien Boieldieu vĂ©cut Ă  Villeneuve et composa des extraits de La Dame Blanche[57].
    • 1827 : la girafe envoyĂ© par le vice-roi d'Égypte Ă  Charles X est logĂ©e dans les Ă©curies du château de Belleplace[58].
    • 1830 : Louis-Philippe s'arrĂŞta Ă  Villeneuve[59].
    • 1834 : le nouveau pont sur l'Yerres (la rivière) est inaugurĂ©[60].
    • 1847 : constructions des chemins de fer Ă  Villeneuve[21].
    • 1854 : Victor Duruy achète la propriĂ©tĂ© au 10, rue du Moutier[61].
    • 1856 : la comtesse Hanska achète le château de Beauregard[47].
    • 1862 : dĂ©couverte de 20 bustums (place vide sur laquelle on Ă©levait un bĂ»cher et on brĂ»lait le corps).
    • 1869-1870 : restauration de l'Ă©glise Saint-Georges[62].
    • 1870 : Villeneuve est occupĂ©e par les Prussiens.
    • 1876 : construction du presbytère par Jules Laroche.
    • 1876 : construction du fort de Villeneuve pour protĂ©ger Paris.
    • 12 mars 1882 : inauguration de la première Ă©cole Jules-Ferry dans la rue Henri-Janin.
    • 10 avril 1882 : mort de la comtesse Hanska.
    • 25 novembre 1894 : mort de Victor Duruy.
    • 1896 : installation de l'hĂ´tel de ville au château de Beauregard[63].
    • 1898 : inauguration du 1er groupe de maisons du foyer (rĂ©compensĂ© aux expositions universelles de 1900, 1905, 1910, 1912 et 1913)[64].

    XXe siècle

    • 27 mai 1900 : inauguration de la statue de Victor Duruy[65].
    • 1902 : inauguration de la nouvelle Ă©cole Jules-Ferry.
    • 1903 : inauguration du groupe Paul-Bert Ă  Triage.
    • 30 juillet 1908 : pendant la grève de Draveil-Villeneuve-Saint-Georges, une fusillade entre cuirassiers et manifestants a lieu Ă  la gare de Villeneuve-Saint-Georges après deux mois de grèves[66].
    • 20 juin 1909 : le théâtre de verdure est inaugurĂ©[67].
    • 1910 : inondations de la Seine.
    • 1913 : l'Ă©glise Sainte-Geneviève est construite.
    • 1918-1919 : la propriĂ©tĂ© de Belleplace est lotie.
    • 1966 : La brigade de sapeurs pompiers de Paris (BSPP) s'installe dans le fort de Villeneuve.
    • 1993-1994 : construction de la façade de l'Ă©glise Notre-Dame-de-Lourdes[68].
    • 7 octobre 2000 : inauguration de la statue du marĂ©chal Juin.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[69], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-de-Marne et son arrondissement de Créteil, après un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie de 1801 à 1919 du canton de Boissy-Saint-Léger, année où elle devient le chef-lieu du canton de Villeneuve-Saint-Georges. Ce canton est scindé par le décret du 24 décembre 1984[70] et la commune répartie entre le canton de Villeneuve-Saint-Georges et le canton de Valenton[71].

    Pour l'élection des députés, la ville fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription du Val-de-Marne.

    Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est répartie entre[72] :

    • le canton de Choisy-le-Roi, pour la partie « situĂ©e Ă  l'ouest d'une ligne dĂ©finie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Valenton, avenue Winston-Churchill, rue de Paris, rue Bernard-Palissy, avenue Anatole-France, rue Ferrer-et-Siegfried, avenue de Valenton, jusqu'Ă  la limite territoriale de la commune de Valenton ».
    • le canton de Villeneuve-Saint-Georges, dont la ville est le bureau centralisateur, pour le surplus du territoire communal.

    Intercommunalité

    Jusqu'en 2015, la ville n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[73].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique du 7 aoĂ»t 2015 prĂ©voit Ă©galement la crĂ©ation de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la mĂ©tropole, constituĂ©es d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotĂ©es de nombreuses compĂ©tences, les Ă©tablissements publics territoriaux (EPT).

    La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre[74].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[75] - [76] - [77]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1946 Henri Janin[78] PCF Ajusteur-mécanicien
    Conseiller général de Villeneuve-Saint-Georges (1937 → 1940 et 1945 → 1946)
    Décédé en fonction
    1946 1947 Charles Benoist[79] PCF Cheminot
    Député de Seine-et-Oise (1936 → 1940 et 1945 → 1958)
    1947 1957 Roger Vermot-Desroches[80] PCF Administrateur de l'hĂ´pital
    Maire de Seloncourt (1925 → 1929 et 1931 → 1935)
    1957 1977 Marius FaĂŻsse[81] SFIO Cheminot
    Conseiller général de Villeneuve-Saint-Georges (1964 → 1967, 1985 → 1993)
    1977 1983 Roger Gaudon[82] PCF Ouvrier pelletier
    Sénateur du Val-de-Marne (1968 → 1977)
    1983 1989 Marius FaĂŻsse[81] UDF-PSD Cheminot
    Conseiller général de Villeneuve-Saint-Georges (1964 → 1967, 1985 → 1993)
    1989 1995 Roger-Gérard Schwartzenberg PRG Député du Val-de-Marne (3e circ.) (1986 → 2007 et 2012 → 2017)
    Secrétaire d’État (1983 → 1986)
    1995[83] 2001 Roger Grésil UDF Chef d'entreprise d'imprimerie
    mars 2001[84] - [85] juillet 2001[86] Roger-Gérard Schwartzenberg PRG Député du Val-de-Marne (3e circ.) (1986 → 2007 et 2012 → 2017)
    Ministre (2000 → 2002)
    DĂ©missionnaire Ă  la suite de sa nomination comme ministre
    juillet 2001[87] mai 2002[88] Gérard Racine PRG Inspecteur de l'Éducation nationale
    DĂ©missionnaire
    mai 2002 mars 2008[89] Roger-Gérard Schwartzenberg PRG Député du Val-de-Marne (3e circ.) (1986 → 2007 et 2012 → 2017)
    mars 2008[90] 3 juillet 2020 Sylvie Altman[91] - PCF Attachée principale territoriale
    Conseillère régionale d'Île-de-France (1998 → 2015)
    Chevalier de l'ordre national du MĂ©rite[92]
    4 juillet 2020 En cours Philippe Gaudin DVD

    Sécurité

    Villeneuve possède un poste de police. Il y a aussi la caserne des sapeurs-pompiers de Paris et le centre d'instruction des sapeurs pompiers au fort de Villeneuve[93].

    Jumelages

    Villeneuve est jumelée avec Kornwestheim (Allemagne) et Eastleigh (Angleterre)[94].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[95] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 34 845 habitants[Note 4], en augmentation de 5,67 % par rapport Ă  2014 (Val-de-Marne : +3,15 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0889399649531 0901 0831 0351 0711 069
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0311 0691 7581 6272 2622 5884 3155 1936 485
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8 1789 66111 39314 03416 47719 62521 23718 29921 596
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    28 09130 46731 66428 11926 95228 36130 45032 76732 966
    2020 - - - - - - - -
    34 845--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[71] puis Insee Ă  partir de 2006[96].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Maternelles et Ă©coles primaires

    • Ă©cole Anatole-France
    • Ă©cole Anne Sylvestre
    • Ă©cole Berthelot
    • Ă©cole Condorcet
    • Ă©cole Jean-de-La Fontaine
    • Ă©cole Jean-Zay
    • Ă©cole Jules-Ferry
    • Ă©cole Marc-Seguin
    • Ă©cole Paul-Bert
    • Ă©cole Paul-Vaillant-Couturier
    • Ă©cole Saint-ExupĂ©ry
    • Ă©cole Victor-Duruy
    • Ă©cole EducActive[97]

    Collèges et lycées

    • collège Pierre-Brossolette
    • collège Jules-Ferry
    • collège Roland-Garros
    • collège EducActive[98]
    • lycĂ©e François-Arago
    • lycĂ©e EducActive[99]

    Ă€ la rentrĂ©e 2007/2008, le nombre d’élèves scolarisĂ© Ă©tait de 6 206[100].

    Santé

    Villeneuve possède un hôpital intercommunal avec un pôle femmes-enfants, une clinique, la clinique du Docteur-Boyer, la résidence de Beauregard et la résidence des vignes[101].

    Sports

    Sur le plateau se trouvent les stades Clément-Ader A et B. Il y a aussi le stade SNCF et une piscine.

    Cultes

    On trouve dans cette ville les différentes composantes religieuses que l'on trouve en France. Les Catholiques ont actuellement cinq lieux de cultes : l'église Notre-Dame-de-Lourdes (av. Anatole France), la chapelle Saint-Louis (quartier nord), la chapelle Saint-Joseph (plateau), l'église Sainte-Geneviève (Triage) et l'église Saint-Georges (la plus ancienne). Les communautés protestantes, juives y sont aussi présentes par différents lieux de cultes.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2011, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 23 835 €, ce qui plaçait Villeneuve-Saint-Georges au 26 669e rang ex-æquo parmi les 31 886 communes de plus de 49 mĂ©nages en mĂ©tropole, ainsi qu'au dernier rang des communes du Val-de-Marne[102].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine naturel

    Villeneuve a obtenu une fleur au concours des villes et villages fleuris en 2010 et une deuxième en 2016[103].

    Il existe plusieurs parcs et bois Ă  Villeneuve :

    • le parc de Beauregard, site inscrit Ă  l'Inventaire des sites pittoresques ;
    • le parc de Chevrette, oĂą se trouvait le château de Chevrette ;
    • le parc dĂ©partemental de la Saussaie Pidoux ;
    • le square Dupleix, derrière le château de Bellevue ;
    • le square de la mairie ;
    • le square de l'Europe ;
    • les bois Cobert et des Carrière ;
    • les bords de l'Yerres et de la Seine.

    Patrimoine culturel

    • Le patrimoine religieux
    • Les châteaux
      • Le château de Beauregard (XIXe siècle), qui a appartenu Ă  la comtesse de Hanska.
      • Le château de Belleplace (XVIIe siècle)
      • Le château de Bellevue (XVIIe siècle), avec son tableau La reine aux Tuileries de J.-B. Bondoux[52].
    • Les maisons et immeubles
      • L'appartement de Madame de SĂ©vignĂ© dans la rue de Paris.
      • La maison de Mme de Pompadour
      • La maison de Victor Duruy
      • Les immeubles no 31 et 33 rue Henri-Janin (XIXe – XXe siècle), avec la statue de saint Georges.
      • L'immeuble de style Art nouveau (1907) dans la rue de Paris.
      • Le no 25 rue de Paris (XVIIe) et son escalier de style Louis XIV.
    • Les ensembles d'habitations
      • Le foyer villeneuvois (XIXe – XXe siècle)[64].
      • Les HBM (XXe siècle), ancĂŞtres des HLM
    • Les mairies
      • Les anciennes Ă©curies du roi (XVIIe siècle) .
      • La maison de la Seigneurie au no 8 place SolfĂ©rino (XVIIe – XVIIIe siècle).
    • Le patrimoine ferroviaire
    • Les ponts et moulins
      • Le pont sur l'Yerres (XIXe siècle).
    • Conservatoire
      • La ville possède un conservatoire. Les instruments enseignĂ©s sont le piano, l'accordĂ©on, l'alto, le violoncelle, la guitare, la clarinette, la flĂ»te traversière, le saxophone, la trompette, les percussions classiques, la batterie, la guitare jazz et la guitare basse. Il y a aussi diffĂ©rents ensembles : ensemble de flĂ»tes, ensemble de guitares, ensemble d'accordĂ©ons, orchestre et musique de chambre. On peut encore y faire du chant, de la chorale et de la danse (classique, jazz, claquettes, contemporaine, stretching) et du théâtre[106].
    • Théâtre[107]
      • La ville possède aussi un théâtre. Il se trouve près de l'avenue Carnot.
    • Espace d'exposition AndrĂ©-Bouquet[108]
      • L'espace d'exposition AndrĂ©-Bouquet est un espace près du théâtre consacrĂ© Ă  des expositions de peintures, de sculptures. Il a Ă©tĂ© ouvert en 1980.
    • Bibliothèques[109]
      • Villeneuve possède deux bibliothèques : la bibliothèque RenĂ©-Fallet et la bibliothèque Jean-Ferrat. Dans ces bibliothèques, des cercles littĂ©raire et philosophique ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s.

    Personnalités liées à la commune

    Boieldieu
    Portrait du compositeur Boieldieu.

    Musiciens

    • François-Adrien Boieldieu (compositeur romantique) a habitĂ© Ă  Villeneuve quelques annĂ©es[110].
    • Élie PoirĂ©e, musicographe et compositeur, nĂ© en 1850 Ă  Villeneuve.
    • MC Solaar, nĂ© le 5 mars 1969 Ă  Dakar, a passĂ© la majeure partie de son enfance dans le quartier Nord de Villeneuve.
    • Soon E MC (rappeur), nĂ© le 23 juin 1970 Ă  Villeneuve, y a vĂ©cu.
    • Bambi Cruz (rappeur), nĂ© 1972 Ă  Villeneuve, y a vĂ©cu.
    • Niska (rappeur) y est nĂ© en 1994[111].
    • L'ensemble Almaviva, ensemble de musique de chambre latino-amĂ©ricaine, est en rĂ©sidence Ă  Villeneuve depuis plusieurs annĂ©es[112].

    Écrivains et dessinateurs de bande dessinée

    Sculpteurs et peintres

    Architectes

    Acteurs

    Sportifs

    Politiques et hommes de loi

    Comtes, Comtesse et Marquises

    Autres

    De nombreux rois, ministres ou militaires se sont aussi arrêtés à Villeneuve : Saint Louis, Henri IV, Catherine de Médicis, Sully, Louis XIII, Mazarin, Louis XIV, Louis de France (1661-1711), Louis XV, Louis XVI, Napoléon Bonaparte, Joachim Murat, Eugène de Beauharnais ou encore Louis-Philippe[120] - [21].

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Blason de Villeneuve-Saint-Georges Blason
    D'azur à saint Georges monté sur un cheval terrassant un dragon couché, le tout contourné d'argent, à la champagne aussi d'azur chargée d'un écusson cousu de sable mouvant en pointe de la partition, surchargé de trois besants d'argent et accompagné de trois fleurs de lys d'or[126].
    Devise
    Sicut Sequena, semper ad planum revertor (Comme la Seine, je reviens toujours Ă  mon niveau)[127].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • François Martin Notice historique sur les Écuries du Roy Ă  Villeneuve-Saint-Georges, 1886
    • H-V. et A. Dandrieux, L'Histoire de Villeneuve-Saint-Georges, l'Union typographique, 1919
    • Quinze ans de gestion socialiste. 1919 - 1935. Villeneuve-Saint-Georges après la guerre, Édition de l'ÉgalitĂ©, 1935
    • Henri Javelle, Histoire de Villeneuve : Villeneuve-Saint-Georges Ă  travers les âges. Promenades villeneuvoises , 1938
    • Jean-Marie Castel et Raymond Juret, Les Villeneuvois et les Villeneuvoises sous l'occupation 1940-1944, Desbouis Gresil, 1990
    • Le Patrimoine des communes du Val-de-Marne, Éditions Flohic, 1993
    • François Naudet, Carte archĂ©ologique de la Gaule : 91 Essonne, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, 2004
    • Journal spĂ©cial pour les 50 ans du conservatoire (2009)
    • Guide pratique publiĂ© par la mairie
    • Brochure La liaison verte du SyAGE.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Gentilé sur le site habitants.fr.
    2. Guide pratique de la ville, p. 8.
    3. « Mairie de Villeneuve-Saint-Georges et sa ville (94190) », sur Annuaire-Mairie (consulté le ).
    4. « Quelques chiffres », site officiel de la ville.
    5. Voir sur art-et-histoire.com.
    6. Les ponts de Villeneuve-Saint-George s. In : La Seine en amont de Paris. RĂ©gion Ile-de-France, service patrimoines et Inventaire.
    7. « crosne.fr/fr/Le-SIARV/p/219.ht… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
    8. Métrocâble pourrait rejoindre Villeneuve-Saint-Georges, Le parisien, article du 14 décembre 2010, consulté le 25 janvier 2011.
    9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    13. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    17. La Seine en amont de Paris. RĂ©gion ĂŽle-de-France, service patrimoines et Inventaire.
    18. Immeuble HBM, Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) http://archiwebture.citechaillot.fr, consulté le 30 novembre 2013
    19. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    20. Votre ville : historique, site municipal.
    21. L'Histoire de Villeneuve-Saint-Georges, H-V. et A. Dandrieux. et Histoire de Villeneuve, Henri Javelle.
    22. Carte archéologique de la Gaule, Val-de-Marne, François Naudet pages 145 à 149
    23. Antoine Montbeton de Saint-Paul (? - 1594) gentilhomme aventurier attaché aux Guise
    24. Jean-Marie Castel, Villeneuve-St-Georges de 1840 à nos jours (Éditions Desbouis Grésil)
    25. « La grève sanglante de Draveil-Villeneuve-Saint-Georges », sur Retronews, .
    26. Voir notamment deux relations opposées des faits dans Le Figaro du 31 juillet 1908, p. 1, et L'Humanité du 1er août 1908, p. 1 et s..
    27. La Seine, Th. Rousseau
    28. Marie-Claire Roux, En arrière toutes ! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture, , 96 p. (ISBN 978-2-9538890-8-6).
    29. Jean-Marie Castel et Raymond Juret, Les Villeneuvois et les Villeneuvoises sous l’Occupation 1940-1944 (Éditions Desbouis Grésil) et pour la grève de 1908.
    30. Henri Javelle, Histoire de Villeneuve-Saint-Georges, page 12.
    31. Le Patrimoine des communes du Val-de-Marne, Ă©dition Flohic, page 383.
    32. H-V. Et A. Dandrieux, Histoire de Villeneuve-Saint-Georges, page 17.
    33. Henri Javelle, op. cit., page 22.
    34. http://davidvsg.free.fr/CAVES.HTM
    35. Histoire des Français par J. C. L. Simonde de Sismondi, Volume 4, page 432-433
    36. Henri Javelle, op. cit., page 31.
    37. Henri Javelle, op. cit., page 34.
    38. Villeneuve Saint-Georges de 1840 à nos jours - JM Castel - 1994 - Desbouis-Grésil - page 14
    39. Henri Javelle, op. cit., page 35.
    40. Henri Javelle, op. cit., page 36.
    41. H-V. Et A. Dandrieux, op. cit., page 22.
    42. H-V. Et A. Dandrieux, op. cit., page 23.
    43. Henri Javelle, op. cit., page 39.
    44. Pierre de l'Estoile, Collection complète des mémoires relatifs à l'histoire de France, Paris, Foucault, (lire en ligne), p. 405.
    45. H-V. Et A. Dandrieux, op. cit., page 24.
    46. http://davidvsg.free.fr/BEAUREGARD.HTM
    47. H-V. Et A. Dandrieux, op. cit., page 25.
    48. H-V. Et A. Dandrieux, op. cit., page 28.
    49. Le Patrimoine des communes du Val-de-Marne, page 385.
    50. H-V. Et A. Dandrieux, op. cit., page 32.
    51. http://davidvsg.free.fr/BELLEVUE.HTM
    52. Le Patrimoine des communes du Val-de-Marne, page 383, et Henri Javelle, op. cit., page 109.
    53. Henri Javelle, op. cit., page 74.
    54. Le Patrimoine des communes du Val-de-Marne, page 382
    55. H-V. Et A. Dandrieux, op. cit., page 45.
    56. H-V. Et A. Dandrieux, op. cit., page 54 et 55.
    57. http://davidvsg.free.fr/GIRAFE.HTM
    58. Henri Javelle, op. cit., page 87.
    59. Le Patrimoine des communes du Val-de-Marne, page 388.
    60. Le Patrimoine des communes du Val-de-Marne, page 387.
    61. Patrimoine culturel.
    62. Le Patrimoine des communes du Val-de-Marne, page 386.
    63. http://davidvsg.free.fr/FOYER.HTM
    64. http://davidvsg.free.fr/DURUY.HTM
    65. http://aujourdhui.pagesperso-orange.fr/greves/pages/chronologie.html
    66. Quinze ans de gestion Socialiste, édition de l'égalité et http://davidvsg.free.fr/theatreverdure.HTM
    67. Voir sur davidvsg.free.fr.
    68. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    69. « Décret n°84-1242 du 24 décembre 1984 portant modification et création de cantons dans le département du Val-de-Marne », Journal officiel de la République française,‎ , p. 4144-4155 (lire en ligne [PDF]).
    70. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    71. Décret no 2014-171 du 17 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Val-de-Marne.
    72. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
    73. Décret no 2015-1665 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Vitry-sur-Seine.
    74. « Liste des maires de la Révolution française de 1789 à aujourd’hui » [PDF], Histoire & Patrimoine > Archives, sur https://www.villeneuve-saint-georges.fr/ (consulté le ).
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    76. V. V., « Villeneuve-Saint-Georges la versatile », Le Parisien -Élections 2008,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Depuis 1977, la ville de Villeneuve-Saint-Georges a éconduit tous ses maires sortants. De Marius Faïsses (SFIO, puis PS) en 1977 et 1989, en passant par le communiste Roger Gaudon en 1983, le PRG Roger-Gérard Schwartzenberg en 1995 et le RPR Roger Grésil en 2001, toutes les majorités sortantes ont subi le verdict implacable des urnes ».
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    82. Jean-Michel Rollot, « Paris-banlieue, un second tour surprise : Défaite de Balkany à Levallois, percées socialistes dans la petite couronne… », Libération (journal),‎ (lire en ligne, consulté le ) « Autre ancien ministre défait, le radical de gauche Roger-Gérard Schwartzenberg, qui s'incline devant l'UDF Roger Grésil à Villeneuve-Saint-Georges ».
    83. Patrice Drouin, « Villeneuve-Saint-Georges : Schwartzenberg joue la carte de ministre-maire », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ) « En juin 1995, la victoire de la liste de droite conduite par Roger Grésil, un imprimeur alors proche de l'UDF, a donc surpris la plupart des observateurs. D'autant que le maire sortant, Roger-Gérard Schwartzenberg, était déjà l'une des figures de proue de la gauche. Que le Front national se soit maintenu au second tour aurait plus pénalisé l'actuel ministre de la Recherche du gouvernement Jospin que la coalition de droite ».
    84. Fabienne Huger, « Schwartzenberg prend sa revanche », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « L'élection au premier tour, dimanche, du ministre de la Recherche, Roger-Gérard Schwartzenberg (PRG) résonne comme une revanche sur le maire sortant Roger Grésil (DVD) à Villeneuve-Saint-Georges. Battu en 1995 à 183 voix près, le ministre candidat a infligé cette fois-ci une cuisante défaite à son adversaire ».
    85. « Schwartzenberg quitte sa mairie : Le ministre de la Recherche a démissionné du poste de premier magistrat de Villeneuve-Saint-Georges pour respecter les consignes de Lionel Jospin », Le Nouvel Observateur,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    86. Fabienne Huger, « Gérard Racine élu maire à la place du ministre », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Désignant Gérard Racine (PRG), comme son successeur, [Roger-Gérard Schwartzenberg] a insisté sur « sa compétence et l'expérience requise », ayant déjà été maire adjoint pendant 6 ans, de 1989 à 1995, et étant premier maire adjoint depuis mars dernier ».
    87. Fabienne Huger, « Le ministre récupère sa mairie à Villeneuve-Saint-Georges », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Membre d'un gouvernement devenu démissionnaire lundi, l'ex-ministre de la Recherche récupérera logiquement sa mairie le soir même ».
    88. AFP, « Schwartzenberg renonce à briguer un nouveau mandat à Villeneuve-Saint-Georges : L'ancien ministre PRG pointe notamment de "l'attitude stérile" du PCF, qui va présenter sa propre liste aux municipales. », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il a dénoncé une "attitude stérile" du PCF, qui "fait fi des directives départementales" du parti et a "décidé de rompre l'union de la gauche au bout de sept ans d'union", avec une liste autonome conduite par Sylvie Altman, conseillère municipale sortante et candidate du PCF aux dernières législatives dans la 3e circonscription du Val-de-Marne ». Une circonscription où Roger-Gérard Schwartzenberg, qui en était le député depuis vingt et un ans, a été battu de 139 voix par Didier Gonzalès, maire (UMP) de Villeneuve-le-Roi
    89. « Passage de flambeau glacial entre Schwartzenberg et Altman », Le Parisien, municipales 2014,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Arrivée en tête avec 49,5 % des suffrages, l’adjointe PCF à la culture a gagné son pari, rassemblant la gauche après avoir poussé vers la sortie le maire sortant, Roger-Gérard Schwartzenberg (PRG) ».
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