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Corbeil-Essonnes

Corbeil-Essonnes (prononcĂ© [kɔʁbɛj‿ɛsɔn] ) est une commune française situĂ©e Ă  vingt-neuf kilomĂštres au sud-est de Paris, dans le dĂ©partement de l’Essonne en rĂ©gion Île-de-France, issue de la fusion en 1951 des communes de Corbeil et d'Essonnes.

Corbeil-Essonnes
Corbeil-Essonnes
L’hîtel de ville.
Blason de Corbeil-Essonnes
Blason
Corbeil-Essonnes
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Essonne
Arrondissement Évry
Intercommunalité Communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart
Maire
Mandat
Bruno Piriou (DVG)
2020-2026
Code postal 91100
Code commune 91174
DĂ©mographie
Gentilé Corbeil-Essonnois
Population
municipale
52 340 hab. (2020 en augmentation de 6,01 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 4 754 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 36â€Č 50″ nord, 2° 28â€Č 55″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 92 m
Superficie 11,01 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Corbeil-Essonnes
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Corbeil-Essonnes
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Corbeil-Essonnes
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Corbeil-Essonnes
Liens
Site web corbeil-essonnes.com

    Corbeil, citĂ© gallo-romaine, chĂąteau de dĂ©fense de la Seine au Moyen Âge puis ville royale dĂšs 1120, et Essonnes qui connut l’implantation de chasseurs au PalĂ©olithique, de potiers gaulois et qui devint dĂšs le XIIe siĂšcle une importante ville industrielle sur la route de Paris, ont trĂšs tĂŽt Ă©tĂ© liĂ©es dans leur dĂ©veloppement Ă©conomique et dĂ©mographique, bĂ©nĂ©ficiant de la prĂ©sence de la Seine et de l’Essonne, cours d’eau sources d’énergie pour les nombreux moulins, et des rĂ©gions agricoles de Beauce et de Brie aux portes de la capitale. Des Grands moulins de Corbeil, moulins royaux depuis le XIIe siĂšcle Ă  l’importante usine d’Altis Semiconductor qui emploie deux mille personnes, Corbeil-Essonnes, issue de la fusion des deux communes en 1951, est la seconde ville du dĂ©partement, riche d’un passĂ© et d’un patrimoine illustres, d’une population encore traditionnellement ouvriĂšre. Elle est aujourd’hui confrontĂ©e aux enjeux du renouvellement urbain, de l’insĂ©curitĂ© persistante dans certains quartiers difficiles et des difficultĂ©s Ă©conomiques d’organismes privĂ©s comme publics.

    Ses habitants sont appelés les Corbeil-Essonnois[1].

    GĂ©ographie

    Situation

    Corbeil-Essonnes est situĂ©e dans la rĂ©gion Île-de-France, au sud de l’agglomĂ©ration parisienne et au nord-est du dĂ©partement de l’Essonne, Ă  la frontiĂšre entre les rĂ©gions naturelles du Hurepoix Ă  l’ouest, du GĂątinais au sud et de la Brie française au nord-est. La commune occupe un territoire approximativement triangulaire isocĂšle, la pointe orientĂ©e vers le sud, avec une base de trois kilomĂštres de long et des cĂŽtĂ©s de six kilomĂštres, crĂ©ant une superficie totale de mille cent un hectares. L’Institut national de l'information gĂ©ographique et forestiĂšre donne les coordonnĂ©es gĂ©ographiques 48°36'38" Nord et 02°28'38" Est au point central de ce territoire[2].

    Plus des trois-quarts de ce territoire sont urbanisĂ©s, 64,36 % Ă©tant effectivement construits, il ne subsiste alors en 2003 que 194 hectares d’espace « rural », situĂ©s en majeure partie sur les berges de la Seine et Ă  l’ouest, Ă  proximitĂ© du stade et du quartier de Robinson.

    C’est ainsi au centre-ville que se situe le point le plus bas du territoire Ă  seulement trente-deux mĂštres d’altitude, le terrain s’élevant rapidement vers le nord-ouest et le plateau du Hurepoix oĂč se trouve le point culminant Ă  quatre-vingt-douze mĂštres, en bordure de l’autoroute A6, seulement trois kilomĂštres plus Ă  l’ouest de l’hĂŽtel de ville.

    CitĂ© industrielle importante depuis des temps reculĂ©s, l’accĂšs naturel Ă  la commune par le fleuve fut largement enrichi, avec le passage sur son territoire de la route nationale 7 du nord au sud, de la route nationale 104 d’ouest en est et Ă  l’extrĂȘme ouest de l’autoroute A6, qui traverse la ville voisine de VillabĂ©. S’ajoute Ă  ce rĂ©seau national un nƓud routier dĂ©partemental composĂ© des RD 26, 33, 191, 446 et 448. Les transports ferroviaires sont assurĂ©s par le passage sur le territoire de deux branches de la ligne D du RER. La ligne de Villeneuve-Saint-Georges Ă  Montargis du nord au sud-ouest, avec les gares de Corbeil-Essonnes et Moulin-Galant. La ligne de Corbeil-Essonnes Ă  Montereau, au dĂ©part de la gare municipale principale, qui dessert les gares d’Essonnes - Robinson et du Plessis-Chenet. Les obstacles naturels et infrastructures routiĂšres et ferroviaires morcellent la ville en 19 quartiers, accentuant la distinction entre les anciennes communes de Corbeil et d’Essonnes.

    Importante Ă  l’échelle de la rĂ©gion, la commune est situĂ©e Ă  seulement vingt-neuf kilomĂštres au sud-est de Paris-Notre-Dame[3], point zĂ©ro des routes de France. Elle est implantĂ©e Ă  quatre kilomĂštres au sud-est de sa voisine Évry-Courcouronnes[4], qui lui a ravi le statut de prĂ©fecture du dĂ©partement, quinze kilomĂštres au sud-est de MontlhĂ©ry[5], dix-sept kilomĂštres au nord-est d’Arpajon[6], dix-sept kilomĂštres au nord-est de La FertĂ©-Alais[7], vingt et un kilomĂštres au sud-est de Palaiseau[8], vingt-trois kilomĂštres au nord de Milly-la-ForĂȘt[9], trente et un kilomĂštres au nord-est d’Étampes[10], trente-cinq kilomĂštres au nord-est de Dourdan[11] et quinze kilomĂštres au nord-ouest du chef-lieu seine-et-marnais Melun[12]. La commune est en outre situĂ©e Ă  soixante-dix neuf kilomĂštres au sud-est de son homonyme picarde Corbeil-Cerf[13] et cent quarante-trois kilomĂštres Ă  l’ouest de Corbeil dans la Marne[14].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Hydrographie

    Corbeil-Essonnes est situĂ©e au confluent de la riviĂšre l’Essonne et de la Seine. Le fleuve entre par le sud-est de la commune puis forme une boucle Ă  gauche face Ă  la commune voisine de Saint-Pierre-du-Perray. En amont, Corbeil-Essonnes n’est implantĂ©e que sur la rive gauche, en sortie de la boucle, elle dĂ©borde lĂ©gĂšrement sur la rive droite avant de laisser la place au parc de Saint-Germain-lĂšs-Corbeil.

    Un lac est reliĂ© au fleuve par un bras mort sur la berge gauche de la boucle, site de dĂ©bordement naturel du fleuve aujourd’hui utilisĂ© comme base nautique. Le parcours du fleuve totalise ainsi six kilomĂštres huit cents mĂštres sur le territoire de la commune. Il n’est enjambĂ© que par deux ponts, le pont de l’armĂ©e Patton en centre-ville et le pont de la route nationale 104 plus en aval qui matĂ©rialise la limite avec Évry au nord. Une station de mesure du dĂ©bit du fleuve fut installĂ©e dans la commune en 1881[15].

    L’Essonne entre par le sud du territoire, alors qu’elle est scindĂ©e en deux bras, celui de droite matĂ©rialisant la frontiĂšre avec le bourg de VillabĂ©. À proximitĂ© de la gare de Moulin-Galant se trouve une Ăźle. La riviĂšre se rĂ©unit avant une nouvelle sĂ©paration dans le quartier de La Nacelle. Une petite Ăźle est prĂ©sente aprĂšs une courbe Ă  gauche puis trois dans le quartier de Robinson, avant une nouvelle sĂ©paration du cours d’eau. Deux barrages sont implantĂ©s sur le bras sud, dont un pour alimenter l’ancien moulin Ă  poudre communal, installĂ© sur une Ăźle avant la confluence des deux bras de la riviĂšre. La riviĂšre fait ensuite une derniĂšre boucle Ă  gauche pour entrer dans le centre-ville. La fin du parcours a Ă©tĂ© domestiquĂ©e et se fait en souterrain sous les Grands Moulins. Seize ponts permettent de traverser la riviĂšre sur le territoire de la commune dont deux sur la route nationale 7.

    • La Seine.
      La Seine.
    • L’Essonne en centre-ville.
      L’Essonne en centre-ville.

    Relief et géologie

    Une forte crĂȘte marque la berge sud de la Seine sur sa rive gauche, sĂ©parant les vallĂ©es du fleuve et de la riviĂšre, de sorte qu’une part importante de la commune, correspondant Ă  l’ancien territoire d’Essonnes est installĂ© dans une plaine alluviale oĂč serpente l’Essonne en formant six Ăźles.

    Le territoire de Corbeil-Essonnes s’étale sur les deux rives de la Seine, dans une vallĂ©e s’élargissant largement vers l’aval. Le point le plus bas est situĂ© Ă  une altitude de trente-deux mĂštres, Ă  proximitĂ© des quais de l’apport de Paris sur la rive gauche[16]. Au nord de ce point, le terrain s’élĂšve rapidement vers l’ouest et le plateau du Hurepoix.

    Le centre-ville est situĂ© Ă  la mĂȘme altitude que le fleuve, la plaine alluviale se poursuit par le lit de l’Essonne vers le sud-ouest, enserrĂ© entre le plateau du Hurepoix au nord-ouest et une crĂȘte au sud-est, sĂ©parant la riviĂšre de la Seine, avec une pente abrupte au sud du territoire entre la route nationale 7 et le fleuve, marquĂ©e par un dĂ©nivelĂ© de quarante mĂštres sur une longueur de deux cents mĂštres.

    La rive droite est en partie occupĂ©e par la commune face au centre-ville, le terrain s’élĂšve de façon rĂ©guliĂšre de vingt mĂštres sur une distance de cent mĂštres. Le sous-sol, typique du Bassin parisien, comprend des formations de calcaire, d’argile, de limon et de meuliĂšre[17].

    L’érosion et l’hydrographie ont façonnĂ© le relief de la commune, le plateau du Hurepoix au nord-ouest, sĂ©parĂ© du plateau du GĂątinais au sud par l’Essonne dont la vallĂ©e s’incline vers la Seine Ă  l’est.

    Communes limitrophes

    Le territoire de Corbeil-Essonnes est installé dans une boucle de la Seine.

    Au nord, le fleuve la sĂ©pare d’Étiolles puis d’une partie de Saint-Germain-lĂšs-Corbeil au nord-est, avant que la commune n’occupe les deux rives jusqu’à Saint-Pierre-du-Perray Ă  l’est. Au sud-est, la rive droite limitrophe est occupĂ©e par les communes de Saintry-sur-Seine et Morsang-sur-Seine. Au sud, la route nationale 7 matĂ©rialise une partie de la frontiĂšre avec Le Coudray-Montceaux, suivit au sud-ouest par le village d’Ormoy. Le sud-ouest est aussi en limite de VillabĂ©, sĂ©parĂ©e par le cours de l’Essonne. À l’ouest, Lisses marque le dĂ©but de l’ancienne ville nouvelle, suivie au nord-ouest par la prĂ©fecture du dĂ©partement, Évry-Courcouronnes.

    Climat

    Corbeil-Essonnes est situĂ©e en Île-de-France, elle bĂ©nĂ©ficie d’un climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© aux hivers frais et aux Ă©tĂ©s doux, en Ă©tant rĂ©guliĂšrement arrosĂ©e sur l’ensemble de l’annĂ©e. En moyenne brute annuelle, la tempĂ©rature s’établit Ă  10,8 °C, avec une moyenne maximale de 15,2 °C et une moyenne minimale Ă  6,4 °C. Les tempĂ©ratures moyennes mensuelles extrĂȘmes relevĂ©es sont de 24,5 °C en juillet au maximum et 0,7 °C en janvier au minimum, mais les records enregistrĂ©s s’établissent Ă  38,2 °C le et −19,6 °C le . Du fait de la moindre densitĂ© urbaine entre Paris et sa banlieue, une diffĂ©rence nĂ©gative de un Ă  deux degrĂ©s Celsius se fait sentir, surtout en dĂ©but de journĂ©e. L’ensoleillement est comparable Ă  la moyenne des rĂ©gions du nord de la Loire avec un total de 1 798 heures par an, une moyenne haute Ă  deux cent quarante heures en juillet et basse Ă  cinquante-trois heures en dĂ©cembre. Les prĂ©cipitations sont Ă©galement rĂ©parties sur l’annĂ©e, avec un total annuel de 598,3 millimĂštres de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimĂštres par mois.

    Données climatiques à Corbeil-Essonnes.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,7 1 2,8 4,8 8,3 11,1 13 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4
    Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8
    Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2
    Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798
    Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[18] - [19].

    Voies de communication et transports

    Le pont de l’ArmĂ©e Patton sur la Seine.

    Corbeil-Essonnes a toujours été au carrefour de diverses voies de communication fluviales, ferroviaires et routiÚres.

    Communications fluviales

    La premiĂšre voie de communication naturelle est la Seine. Elle a servi, depuis le Moyen Âge, au transport des cĂ©rĂ©ales de la Beauce. La commune accueille actuellement sur son territoire une partie du port fluvial de marchandises d’Évry[20], principalement destinĂ© au fret et au traitement de cĂ©rĂ©ales.

    Communications routiĂšres

    La route nationale 104 (la Francilienne) au nord de Corbeil-Essonnes.

    Le mode de transport fluvial historique fut rapidement connectĂ© aux autres voies terrestres de communication. La ville est ainsi sur le passage de l’ancienne Via Agrippa, devenue l’ex-route nationale 7, qui traverse la commune du nord au sud, complĂ©tĂ©e au XXe siĂšcle par l’autoroute A6 qui passe Ă  l’extrĂȘme ouest du territoire et la route nationale 104, super-pĂ©riphĂ©rique d’Île-de-France, qui croise les deux premiĂšres au nord de la commune.

    Centre industriel historique, Corbeil et Essonnes Ă©taient aussi le point de dĂ©part d’un maillage important de voies secondaires, conservĂ©es aujourd’hui avec les routes dĂ©partementales RD 26 vers Saint-Maurice-Montcouronne et au-delĂ  Rambouillet, la RD 33 vers Boussy-Saint-Antoine et plus loin Villiers-sur-Marne, la Marne et l’autoroute A4, la RD 191 vers Étampes et Ablis, la RD 446 vers Melun, la RD 448 vers Montgeron et la route nationale 6, enfin la RD 947 vers Lieusaint et l’autoroute A5.

    D’importants travaux inscrits au schĂ©ma directeur de la rĂ©gion Île-de-France en 1994, engagent la totale rĂ©fection de la Francilienne entre les autoroutes A6 et A5, notamment avec le doublement du viaduc de Corbeil-Essonnes, l’amĂ©nagement de l’échangeur autoroutier Émile Zola d’accĂšs Ă  la commune, tout ceci avec des contraintes importantes de trafic (100 000 vĂ©hicules par jour, 4 600 vĂ©hicules par heure en pointe) et environnementales (urbanisation dense sur la rive gauche et bois classĂ©s sur la rive droite)[21].

    À Corbeil-Essonnes est installĂ© le premier pont routier permettant de traverser la Seine sur les cinq que compte dĂ©partement de l’Essonne, le pont de l’ArmĂ©e Patton.

    Ce riche rĂ©seau routier est complĂ©tĂ© par la prĂ©sence importante d’infrastructures ferroviaires, la commune disposant, au nord d’une vaste gare de fret entre les zones d’activitĂ©s de l’Apport de Paris et des TarterĂȘts.

    Corbeil-Essonnes est situĂ©e Ă  quinze kilomĂštres au sud-est de l’aĂ©roport de Paris-Orly, quarante-quatre kilomĂštres de l’aĂ©roport de Paris-Charles-de-Gaulle et quatorze kilomĂštres Ă  l’ouest de la base aĂ©rienne de Melun-Villaroche, transformĂ©e Ă  terme en aĂ©roport de tourisme et d’affaires[22].

    Transports ferroviaires

    Le territoire de la commune est traversé par trois lignes ferroviaires qui se rejoignent à Corbeil-Essonnes ou en sont origine ou terminus :

    La ville de Corbeil-Essonnes est desservie par trois gares de la ligne D du RER situées sur son territoire :

    • la gare de Corbeil-Essonnes, situĂ©e au nord, dans le centre-ville historique, Ă  la jonction des trois lignes ferroviaires ;
    • la gare d'Essonnes - Robinson, situĂ©e Ă  l'ouest, dans le quartier de Robinson, sur la ligne de Corbeil-Essonnes Ă  Montereau ;
    • la gare de Moulin-Galant, situĂ©e au sud-ouest, dans le quartier du Moulin-Galant, sur la ligne de Villeneuve-Saint-Georges Ă  Montargis.
    • SĂ©lection de photos des gares de Corbeil-Essonnes.
    • La gare de Corbeil-Essonnes.
      La gare de Corbeil-Essonnes.
    • La gare d'Essonnes - Robinson.
      La gare d'Essonnes - Robinson.
    • La gare de Moulin-Galant.
      La gare de Moulin-Galant.

    Ainsi que par trois autres gares de la ligne D du RER situées à proximité immédiate de la commune :

    Depuis la gare de Corbeil-Essonnes, le RER D permet de se rendre Ă  Paris en 45 minutes environ, Ă  Juvisy en 20 minutes environ, Ă  Melun en 30 minutes environ et Ă  Malesherbes en 45 minutes environ.

    Lignes de bus

    Plusieurs lignes d’autobus desservent la commune :

    • SĂ©lection de photos de bus Ă  Corbeil-Essonnes.
    • Un bus du rĂ©seau de bus Cars SƓur Ă  l'arrĂȘt devant la gare de Corbeil-Essonnes.
      Un bus du rĂ©seau de bus Cars SƓur Ă  l'arrĂȘt devant la gare de Corbeil-Essonnes.
    • Un bus du rĂ©seau du rĂ©seau de bus Seine Essonne Bus quittant l'arrĂȘt de la gare de Corbeil-Essonnes
      Un bus du rĂ©seau du rĂ©seau de bus Seine Essonne Bus quittant l'arrĂȘt de la gare de Corbeil-Essonnes
    • Un bus T Zen arrivant Ă  la gare routiĂšre de Corbeil-Essonnes.
      Un bus T Zen arrivant Ă  la gare routiĂšre de Corbeil-Essonnes.
    • Un bus Noctilien devant la gare de Corbeil-Essonnes.
      Un bus Noctilien devant la gare de Corbeil-Essonnes.
    • Un bus du rĂ©seau TICE Ă  l'arrĂȘt dans la gare routiĂšre de Corbeil-Essonnes.
      Un bus du rĂ©seau TICE Ă  l'arrĂȘt dans la gare routiĂšre de Corbeil-Essonnes.

    Logement

    En 2009, sur les 17 480 logements que comptait la commune, 5 951 Ă©taient des HLM soit 34 % du total, bien au-delĂ  des prĂ©conisations de la loi relative Ă  la solidaritĂ© et au renouvellement urbains, ils Ă©taient rĂ©partis entre seize sociĂ©tĂ©s fonciĂšres[23].

    Lieux-dits, Ă©carts et quartiers

    Occupation des sols en 2008.
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 67,7 % 749,34
    Espace urbain non construit 16,6 % 184,07
    Espace rural 15,6 % 172,75
    Source : Iaurif-MOS 2008[24]

    Historiquement composée de deux communes différentes, Corbeil au nord et Essonnes au sud, la ville unique conserve encore une distinction marquée entre les deux précédentes entités.

    Le dĂ©coupage en quartiers se poursuivit avec l’expansion dĂ©mographique du XXe siĂšcle. Aujourd’hui, on dĂ©nombre dix-neuf quartiers, rĂ©sidentiels ou industriels. À l’extrĂȘme nord, les zones d’activitĂ©s de l’Apport de Paris et Gustave Eiffel, puis en bord de Seine, le centre-ville actuel, prĂ©cĂ©demment celui de Corbeil, complĂ©tĂ© par le quartier de la Gare, Chantemerle, plus au sud, le Bas-Coudray marquant une boucle du fleuve, suivi toujours sur la rive gauche par Montconseil, l’Ermitage et le Pressoir Prompt. La route nationale 7 marque une frontiĂšre, la chaussĂ©e ouest Ă©tant situĂ©e sur l’ancien territoire d’Essonnes, avec au sud, le quartier de Moulin Galant, plus au nord, la Nacelle puis Robinson-La Nacelle et l’ancien centre-ville d’Essonnes, sur une Ăźle de la riviĂšre l’Essonne.

    Au nord de la voie ferrĂ©e se trouvent les grands ensembles, construits aprĂšs la seconde guerre mondiale, Les TarterĂȘts Ă  gauche de la RN 7, Les Coquibus, habitations et zone d’activitĂ©s, les lotissements Corbeil-Nord et Les Granges Ă  droite de l’axe routier. Face au centre-ville, accessible par le pont de l’ArmĂ©e Patton se trouve le quartier Rive Droite, enserrĂ© entre le fleuve et le plateau de Saint-Germain-lĂšs-Corbeil. À l’extrĂȘme nord-ouest, l’important site de la Snecma constitue Ă  lui seul un quartier industriel limitrophe d’Évry[25].

    Cette division importante et la prĂ©sence de quartiers dits « sensibles » sur le territoire et en pĂ©riphĂ©rie ont conduit l’État, la commune et la communautĂ© d'agglomĂ©ration Seine-Essonne Ă  signer un contrat urbain de cohĂ©sion sociale en 2000, succĂ©dant au contrat de ville signĂ© en 1994[26]. Quatre quartiers sont recensĂ©s comme prioritaires au titre de la politique de la ville : La Nacelle rĂ©unissant 1 600 habitants sur huit hectares[27], Montconseil rĂ©unissant 7 000 habitants sur cinquante-sept hectares[28] et Les TarterĂȘts rĂ©unissant 5 600 habitants sur cinquante-quatre hectares[29]. Ce dernier ensemble est aussi classĂ© comme zone franche urbaine avec le quartier voisin Les Pyramides sur la commune d’Évry-Courcouronnes[30]. En outre, deux quartiers sont inscrits comme prioritaires au titre du renouvellement urbain, L’Ermitage[31] et la Rive-Droite[32]. L’Insee dĂ©coupe la commune en dix-huit Ăźlots regroupĂ©s pour l'information statistique soit la Zone industrielle des TarterĂȘts, trois Ăźlots pour le quartier des TarterĂȘts, Coquibus-Art de Vivre, Moulin Galant-Papeterie, Ermitage, Robinson-La Nacelle, Essonnes Ouest, Rive droite, Centre-ville, Apports Paris-Gare, Chantemerle, Essonnes Est-Nagis, deux Ăźlots pour Montconseil et Pressoir prompt-Bas Coudray[33].

    Morphologie urbaine

    La ville de Corbeil-Essonnes est composĂ©e de vingt quartiers, dont quatre classĂ©s quartiers prioritaires : les quartiers de Montconseil, de la Nacelle, des TarterĂȘts et Rive droite :

    Urbanisme

    Typologie

    Corbeil-Essonnes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [34] - [35] - [36]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[37] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[38] - [39].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[40] - [41].

    Toponymie

    Le lieu était désigné Corboilum en 1006, Corborium, Curbuilum en 1067, Corbolium en 1184, Corbeuil[42].

    Le nom de la commune trouve son origine dans le gaulois Corboialo, de Corbos, nom d'homme (« le corbeau ») et ialos (« la clairiÚre[43] »).

    Le nom de la dĂ©esse gallo-romaine de l’eau Acionna devenue Exona puis Essonne[44], est le nom de la riviĂšre qui donna son appellation Ă  la commune et au dĂ©partement.

    Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Corbeil-la-Montagne[45].

    Histoire

    Préhistoire

    L'occupation du site de Corbeil-Essonnes, sur la rive gauche du fleuve, remonte de façon certaine au PalĂ©olithique et au NĂ©olithique, comme en tĂ©moignent les objets retrouvĂ©s, des haches polies, des lames, des couteaux, des burins et un grattoir en silex aux Tarterets[46], une Ă©pĂ©e courte, une lance et un couteau de l’ñge du bronze ailleurs (voir la section « PrĂ©histoire » de l'article « Les TarterĂȘts »).

    Antiquité

    Plus tard, si l'habitat gallo-romain fut totalement recouvert au Moyen Âge, sont encore mis au jour au cours de fouilles, des monnaies gauloises en bronze et, en toute hypothĂšse, ce qui aurait Ă©tĂ© une voie antique reliant Lutetia Ă  Agedincum (actuelle Sens) capitale des Senons, par la vallĂ©e de la Seine[Note 3]. Des poteries retrouvĂ©es derriĂšre le marchĂ© couvert indiquent la prĂ©sence d’ateliers de potiers Ă  proximitĂ© de l'ancien ruisseau de Villelouvette[48]. La premiĂšre chapelle chrĂ©tienne fut Ă©levĂ©e Ă  Exona vers l’an 600 Ă  l’emplacement d’un ancien temple paĂŻen.

    Cité militaire et ouvriÚre

    SituĂ©e au confluent de l’Essonne et de la Seine, la citĂ© eut trĂšs tĂŽt un rĂŽle stratĂ©gique militaire et commercial, et fut capitale du comtĂ© de Corbeil, qui dĂ©pendait du comtĂ© de Paris.

    Ce comté de Corbeil fut créé par Hugues Le Grand en 946[49], à l'occasion du mariage de Haimon ou Aimon (vers 930 - vers 957) avec Elisabeth Le Riche, fille de Lisiard Le Riche, qui le reçurent en apanage[49]. Il n'y eut que huit comtes de Corbeil, aprÚs lesquels les vicomtes de Corbeil furent institués.

    Les raids vikings sur la Seine durant le IXe siĂšcle dĂ©clenchĂšrent notamment la construction de bĂątiments de dĂ©fense sous le rĂšgne de Charles III le Gros, dont un Ă  Corbeil. N’en subsistent aujourd’hui que les fondations sur la rive droite. BĂąti par le comte Haymon de Corbeil, il disposait d’une enceinte avec cinq tourelles, d’un donjon appelĂ© la « tour du Hourdy » et Ă©tait entourĂ© d’un bras artificiel de la Seine[50].

    La ville changea alors d’implantation, permettant la distinction entre Corbeil et Essonnes et disposa dĂšs l’an 900 d’un pont sur le fleuve. C’est Ă  cette Ă©poque aussi que fut construite l’église Saint-ExupĂšre et l’église Saint-GuĂ©nault. DĂ©truites par un incendie en 1140, la premiĂšre fut immĂ©diatement reconstruite et enrichie. En 1071, le comte Bouchard II de Corbeil fit construire les fortifications du cloĂźtre de l’église principale.

    À partir du XIe siĂšcle, le territoire des deux villes se couvrit d’un vignoble, il y fut construit le prieurĂ© de Saint-Jean-Baptiste. Alors situĂ©e aux portes du domaine royal français, le roi Louis VI le Gros l’unit au royaume en 1120, en mĂȘme temps que MontlhĂ©ry, Ă  la suite de la dĂ©faite d’Hugues le Jeune. Il y fit alors reconstruire le chĂąteau sur la rive droite du fleuve. Vers 1121, l’abbĂ© Suger fut nommĂ© Ă  Corbeil et y fit construire un nouveau cloĂźtre, un rĂ©fectoire et un dortoir pour douze religieux.

    Un des premiers plan de Corbeil. Christophe Tassin, 1634
    Un des premiers plan de Corbeil. Christophe Tassin, 1634
    Un des premiers plan de Corbeil[51]. Christophe Tassin, 1634.
    Carte de la région de Corbeil par Cassini.

    Les paroisses de Corbeil et d’Essonnes, disposant chacune d’une Ă©glise importante, Ă©taient alors installĂ©es au bord de la Seine, Ă  la croisĂ©e des fertiles rĂ©gions de la Beauce et de la Brie. Une activitĂ© de minoterie se dĂ©veloppa rapidement, profitant de la prĂ©sence de la riviĂšre l’Essonne. Les Grands moulins de Corbeil devinrent au XIIe siĂšcle moulins du roi, la commune fournissant la capitale en pain « Chaland » de qualitĂ©, au moyen des coches appelĂ©s les « Corbeillards »[Note 4]. Cette activitĂ© nourriciĂšre Ă©tait complĂ©tĂ©e par des tanneries, une poudrerie et un laminoir, plaçant Corbeil et Essonnes en concurrence directe avec Troyes.

    Blanche de Castille vint fréquemment au chùteau de Corbeil, suivie par son fils Saint Louis. Pierre Abélard y créa une école de théologie réputée, à proximité du donjon de la mÚre de sa maßtresse Héloïse d'Argenteuil.

    En 1258 fut signé à Corbeil le premier traité de Corbeil, entre la France et le royaume d'Aragon, dans lequel Louis IX renonçait à ses prétentions en Catalogne et Jacques Ier à celles au Nord du Roussillon (sauf Montpellier)[52].

    En , le roi Philippe le Long se maria Ă  Corbeil avec Jeanne II de Bourgogne et, en , fut signĂ© un autre traitĂ© de Corbeil, cette fois entre la France et le royaume d'Écosse pour renouveler l’Auld Alliance.

    Durant la guerre de Cent Ans, la ville subissant de nombreux siĂšges, il y fut constituĂ© un corps d’arquebusiers.

    Une lettre du futur roi Charles VII mentionnait aussi une activitĂ© importante de Corbeil, la batellerie. Charles VIII vint Ă  Corbeil en 1484 et François Ier en 1519. En , lors du siĂšge de Paris, l’Espagnol Alexandre FarnĂšse prit la ville, ce qui permit de ravitailler la capitale, assiĂ©gĂ©e par Henri IV (huitiĂšme guerre de religion)[53].

    En 1628, l’explosion de la poudrerie embrasa la ville. En 1656, Jacques de Bourgoin fonda le collĂšge de Corbeil pour l’éducation des enfants. Au XVIIe siĂšcle, Essonnes Ă©tait situĂ©e sur l’importante route royale de Paris Ă  Fontainebleau et disposait alors d’un relais de poste et d’hĂŽtels pour les voyageurs. Entre 1736 et 1738, pas moins de douze explosions ravagĂšrent le moulin Ă  poudre. Le , une nouvelle explosion l’anĂ©antit et fit quarante morts[54].

    Les Hospitaliers

    Les Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem possĂ©daient dĂ©jĂ  des terres et bĂątiments Ă  Corbeil, quand, en 1188, ils reçurent d'Alix, mĂšre de Philippe-Auguste deux moulins et le droit exclusif de fouler du drap[55] - [56]. C'est la reine de France Ingeburge de Danemark, veuve de Philippe-Auguste, qui, en 1223, fonda le prieurĂ© de Saint-Jean en l’Île[56] oĂč elle mourut le . Pour assurer des revenus plus important, ils rĂ©unirent Ă  Corbeil leur membre de Tigery prĂšs de Corbeil[57] - [58].

    Guillaume de Mailg, prieur de France, convoqua, en 1353, un chapitre prieural à Corbeil pour trouver des ressources au prieuré qui, ayant perdu son rang au profit du prieuré hospitalier du Temple, ne pouvait plus faire face à ses engagements. Il fut alors décidé que le membre de Savigny serait rattaché au prieuré de Corbeil[59].

    À la RĂ©volution la commanderie fut confisquĂ©e et en partie pillĂ©e. En 1836, elle devient la propriĂ©tĂ© de Louis Feray, gendre d'Oberkampf, qui tenta une restauration[60].

    En 1783, les revenus de la commanderie s'Ă©levait Ă  21 500 livres[61].

    Les Bordes

    Quand le prieur Philippe de Villiers de L'Isle-Adam avait fondĂ© en 1529 une chapelle dans l'Ă©glise Sainte-Marie-du-Temple Ă  Paris, il avait aussi fait don de 4 000 livres. Une partie de cette somme avait servi Ă  l'achat d'une ferme qui se trouvait aux Bordes, dans la censive de la commanderie de Saint-Jean en l'Île, Ă  Corbeil qui formait le membre des Bordes. MalgrĂ© la prĂ©sence de ce membre Ă  Corbeil, il faisait partie du prieurĂ© hospitalier du Temple.

    Avec ses 90 arpents de terre, cette ferme avait un rapport de 1 200 Livres en 1757[62].

    Révolution industrielle et villégiature

    Les anciens moulins Ă  poudre.

    Au milieu du XVIIIe siĂšcle, Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre vint vivre quelque temps Ă  Essonnes.

    En 1789, le cahier de dolĂ©ances fut ouvert Ă  Corbeil, des reprĂ©sentants de la population assistĂšrent Ă  la FĂȘte de la FĂ©dĂ©ration le . En 1789 toujours, Pierre-François Didot racheta l’imprimerie d’Essonnes oĂč Louis-Nicolas Robert mis au point plus tard la premiĂšre machine Ă  papier en continu, en 1798. En 1790, elle devient chef-lieu du district de Corbeil et le restera jusqu’en 1795.

    En 1800, dĂšs la crĂ©ation de l’administration prĂ©fectorale, Corbeil devint sous-prĂ©fecture du nouveau dĂ©partement de Seine-et-Oise.

    À la suite des protestations des riverains devant le risque couru, le moulin Ă  poudre cessa dĂ©finitivement son activitĂ© en 1822. Il devint la mĂȘme annĂ©e une filature de soie et une fabrique de draps.

    Le fut mise en service la ligne de chemin de fer de Paris Ă  Corbeil. Ce nouvel axe de circulation permit la venue de « touristes », tel Alfred Jarry qui loua une maison prĂšs des Grands Moulins, ou le peintre FĂ©licien Rops qui passa les quinze derniĂšres annĂ©es de sa vie Ă  Essonnes. Cela permit aussi l’accroissement toujours plus important de l’industrie locale, avec l’ouverture de filatures par Christophe-Philippe Oberkampf, l’ouverture par AymĂ©-Stanislas Darblay de la seconde papeterie d’Essonnes, de l’imprimerie de Louis Simon CrĂ©tĂ© (toujours en activitĂ©), des sucreries puis des usines de chemin de fer de Paul Decauville ouvertes en 1881 et enfin de la fĂ©culerie de Paul Doittau. En 1885, l’ancien moulin Ă  poudre fut transformĂ© en fabrique de magnĂ©sium. En 1892, la ville possĂ©dait cinq ports de commerce, totalisant un trafic de 22 600 tonnes de marchandises[63].

    Les anciens hospices Galignani.

    La ville bĂ©nĂ©ficia alors de la construction de nombreux Ă©quipements structurants, le temple protestant en 1862[64], l’hĂŽtel de la sous-prĂ©fecture en 1863[65], la gendarmerie en 1875, la maison d’arrĂȘt en 1883[66], le palais de justice en 1887, le marchĂ© couvert en 1893[67], parfois grĂące Ă  la gĂ©nĂ©rositĂ© de notables locaux avec par exemple l’ouverture de l’hĂŽpital Galignani en 1860, de l’orphelinat et de l’école du mĂȘme nom en 1878. En 1899, ce fut le prĂ©sident du Conseil Pierre Waldeck-Rousseau qui acquit le Castel-Joli sur la rive droite pour en faire sa derniĂšre rĂ©sidence[68].

    Le fut inaugurĂ© l’hĂŽtel de ville de Corbeil[69]. En 1907, la grĂšve des ouvriers-papetiers d’Essonnes eut un retentissement national et fut sĂ©vĂšrement rĂ©primĂ©e. En 1914 fut Ă©difiĂ© l’hĂŽtel de ville d’Essonnes.

    Pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, l'Ă©cole Galignani devint l'HĂŽpital auxiliaire de l'association des Dames de France (HAADF) no 245[70]. La poudrerie accueillit aussi le 232e RĂ©giment d'infanterie territoriale (normalement casernĂ© Ă  Argentan)[71]. En juin 1916, une section de mitrailleuses stationna Ă  Corbeil[72]. À la fin de la guerre, la ville fut bombardĂ©e une premiĂšre fois en 1918, dĂ©truisant, entre autres, les vitraux des Ă©glises.

    En 1928 ouvrit la biscotterie Exona qui fonctionna jusqu’en 1971[73].

    La Seconde Guerre mondiale fit plus de dĂ©gĂąts encore. OccupĂ©e par les Allemands, la ville fut bombardĂ©e par les AlliĂ©s, notamment le , oĂč un train de munitions explosa en gare de Corbeil. Dans la nuit du au , un autre bombardement de l’ensemble des gares importantes de la rĂ©gion, dont celle de Corbeil, se solda ici par la chute d’un bombardier Halifax qui s’écrasa Ă  1 h 15 sur un pavillon de la rue Gournay, abattu par la Flak. Sept corps furent sortis des dĂ©combres, les six premiers emmenĂ©s Ă  la kommandantur de Courances, le septiĂšme retrouvĂ© le , rapidement enterrĂ© Ă  Corbeil[74]. Dans leur fuite, les Allemands dĂ©truisirent le pont sur la Seine, alors seul point de passage sur le fleuve entre Melun et Villeneuve-Saint-Georges.

    Deux destins liés en une commune

    La premiĂšre volontĂ© de fusionner les villes de Corbeil et d’Essonnes aurait Ă©tĂ© mentionnĂ©e dans les cahiers de dolĂ©ances en 1789. En 1946, le prĂ©fet demanda aux maires des deux communes de rĂ©flĂ©chir Ă  un rapprochement. Il ne se concrĂ©tisa que le avec la crĂ©ation officielle de Corbeil-Essonnes[45].

    En 1955 fut achevĂ© le nouveau pont Patton, rĂ©tablissant les communications routiĂšres entre les deux rives du fleuve. En 1958 fut ouvert le lycĂ©e, qui devint plus tard le lycĂ©e Robert Doisneau et une crue de la Seine inonda tout le centre-ville[75]. En 1966 fut construite la MJC[76] cependant que la ville perdait son statut de sous-prĂ©fecture de Seine-et-Oise en vue de la constitution du nouveau dĂ©partement de l’Essonne. Entre 1966 et 1971, les services prĂ©fectoraux restĂšrent cependant Ă  Corbeil-Essonnes, en attendant le transfert dans les nouveaux locaux d’Évry.

    L’urbanisation et l’équipement de la commune se poursuivit pourtant, avec la construction de la piscine en 1967 pour complĂ©ter l’aire de baignade sur la Seine, du palais des sports en 1971, du thĂ©Ăątre en 1973, de l’hĂŽpital Gilles de Corbeil entre 1982 et 1985. En 1973, le pont autoroutier de la Francilienne doubla les capacitĂ©s de franchissement du fleuve, dĂ©chargeant un peu le centre-ville du flux automobile.

    En 1995, l’investissement d’IBM sur son site corbeillois permit la crĂ©ation de mille emplois[77].

    En 2002, la ville et notamment le quartier des TarterĂȘts fut le thĂ©Ăątre d’affrontements entre bandes rivales[78] et d’attaque de policiers[79]. En 2009, dans le cadre de la rĂ©organisation des services de l'État, la commune perdit les services de la sous-prefecture[80].

    Politique et administration

    Politique locale

    La place Galignani et l’hîtel-de-ville.

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[81], les communes de Corbeil et d'Essonne, puis Corbeil-Essonnes faisait partie du département de Seine-et-Oise. Corbeil était d'ailleurs le chef-lieu de l'arrondissement de Corbeil créé le .

    La rĂ©organisation de la rĂ©gion parisienne en 1964 fit que la commune appartient dĂ©sormais au dĂ©partement de l'Essonne et Ă  son arrondissement d'Évry, aprĂšs un transfert administratif effectif au . Corbeil-Essonnes Ă©tait nĂ©anmoins jusqu'en 2009 une sous-prĂ©fecture, sans que la commune ne soit le chef-lieu d’aucun arrondissement[82].

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la premiÚre circonscription de l'Essonne.

    Corbeil puis Corbeil-Essonnes était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Corbeil (auquel était également rattaché Essonnes) jusqu'à 1964. En effet, de 1964 à 1967, la commune se retrouve répartie entre le canton de Corbeil-Essonnes-Nord et le canton de Corbeil-Essonnes-Sud[45]. Dans le cadre de la mise en place du département de l'Essonne, un canton de Corbeil-Essonnes est recrée jusqu'en 1985, lorsqu'il est scindé par le décret du entre les cantons de Corbeil-Essonnes-Est et de Corbeil-Essonnes-Ouest[83]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville devient le bureau centralisateur du canton de Corbeil-Essonnes dont la composition varie à nouveau.

    Intercommunalité

    La commune Ă©tait le siĂšge de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Seine-Essonne, crĂ©Ă©e fin 2002[84], et dont les compĂ©tences concernaient notamment le dĂ©veloppement Ă©conomique, l’amĂ©nagement du territoire et la politique de la ville. Cette intercommunalitĂ© succĂ©dait Ă  la communautĂ© de communes de Corbeil-Essonnes et du Coudray-Montceaux crĂ©Ă©e en 1996[85].

    Dans le cadre de la mise en Ɠuvre de la loi MAPAM du , qui prĂ©voit la gĂ©nĂ©ralisation de l'intercommunalitĂ© Ă  l'ensemble des communes et la crĂ©ation d'intercommunalitĂ©s de taille importante, le prĂ©fet de la rĂ©gion d'Île-de-France approuve le un schĂ©ma rĂ©gional de coopĂ©ration intercommunale qui prĂ©voit notamment la « fusion de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Évry Centre Essonne (Essonne), de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Seine-Essonne (Essonne), de la communautĂ© d’agglomĂ©ration de SĂ©nart en Essonne (Essonne), et de la communautĂ© d'agglomĂ©ration de SĂ©nart (Seine-et-Marne) et (l')extension du nouveau groupement Ă  la commune de Grigny (Essonne)[86] », antĂ©rieurement membre de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Les Lacs de l'Essonne.

    C'est ainsi qu'a été créée au la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart dont Corbeil-Essonnes est désormais membre.

    En 2018, la commune est également membre du Syndicat Intercommunal d'Aménagement, de RiviÚres et du Cycle de l'Eau, créé fin 2016 et qui regroupe 36 communes et 4 intercommunalités[87]

    Tendances et résultats politiques

    Commune relativement « populaire » et traditionnellement industrielle, elle apparaĂźt comme Ă©tant ancrĂ©e Ă  gauche. De fait, elle fut dirigĂ©e entre 1951 et 1959 par un maire SFIO et de 1959 Ă  1995 par des maires communistes, Roger Combrisson ayant mĂȘme obtenu tous les siĂšges du conseil municipal en 1959, avant que la ville ne soit emportĂ©e en 1995 par le candidat de droite Serge Dassault, alors adhĂ©rent au RPR. Le basculement partiel commença en 1988 avec l’élection de Serge Dassault au conseil gĂ©nĂ©ral de l'Essonne pour le canton de Corbeil-Essonnes-Est, puis son Ă©lection Ă  la mairie en 1995. Ce choix local ne remettait pas en cause la tendance de vote supra-local puisque les Ă©lecteurs choisirent Ă  19,79 % la liste socialiste conduite par François Hollande lors des Ă©lections europĂ©ennes en 1999, plaçant la liste de droite en troisiĂšme position[88].

    Les Corbeil-Essonnois renouvelĂšrent cependant leur confiance Ă  Serge Dassault dĂšs le premier tour en 2001 pour les Ă©lections municipales et cantonales et en 2002 lors de l’élection lĂ©gislative, remportĂ©e toutefois par Manuel Valls sur l’ensemble de la circonscription[89]. Cette mĂȘme annĂ©e, les Ă©lecteurs Corbeil-Essonnois qui avaient placĂ© Lionel Jospin en seconde position avec 18,82 % des suffrages au premier tour avaient dĂ©jĂ  votĂ© Ă  19,21 % pour Jean-Marie Le Pen et seulement 17,14 % pour Jacques Chirac[90], qui bĂ©nĂ©ficia cependant du large report des voix pour atteindre 82,40 % au second tour, le candidat frontiste perdant prĂšs de 2 % de voix pour n’atteindre que 17,60 %, lĂ©gĂšrement moins que sur le plan national[91]. La tendance gĂ©nĂ©rale s’inversa ensuite au profit de la gauche, avec en 2004 la victoire du communiste Bruno Piriou sur le canton de Corbeil-Essonnes-Ouest et les trĂšs nettes avances de Jean-Paul Huchon (PS) aux Ă©lections rĂ©gionales (vingt-trois points d’avance sur le candidat de l’UMP Jean-François CopĂ©) et d’Harlem DĂ©sir (PS) aux Ă©lections europĂ©ennes (dix points d’avance sur le candidat UMP Patrick Gaubert). Les dĂ©faites de la droite se poursuivirent en 2007 avec l’élection sur la circonscription et cette fois dans la commune aussi de Manuel Valls (PS) et le fort plĂ©biscite pour la candidate SĂ©golĂšne Royal (PS) avec onze points d’avance sur Nicolas Sarkozy (UMP), et Ă  nouveau en 2008 avec la perte par la droite du canton de Corbeil-Essonnes-Est au profit de Carlos Da Silva (PS), ne laissant Ă  Serge Dassault que la mairie, remportĂ©e de justesse avec seulement 50,65 % des voix au second tour. En 2009, Ă  l’occasion de l’élection municipale partielle consĂ©cutive Ă  l’annulation de celle de 2008, l’écart entre la liste UMP et la liste de rassemblement de la gauche (PCF, PG, NPA, LO, PS, EÉLV) conduite par le communiste Michel Nouaille au second tour a Ă©tĂ© encore plus minime (vingt-sept voix sur plus de 10 000 votants). En 2010 lors de nouvelles Ă©lections municipales partielles, la situation s’inversa avec plus de sept cents voix d’écart en faveur de la liste UMP face Ă  une nouvelle liste de gauche, avec une participation encore infĂ©rieure.

    Enfin, situation commune aux villes Ă  l’électorat populaire, les Corbeil-Essonnois sont fortement sceptiques face aux instances europĂ©ennes, rejetant en 1992 le traitĂ© de Maastricht Ă  55,92 %[92] et en 2005 le traitĂ© constitutionnel Ă  60,35 %, ne participant qu’à 40,25 % au scrutin europĂ©en en 2004. Une section du Parti communiste français[93], un comitĂ© du Parti de gauche, un comitĂ© du Nouveau Parti anticapitaliste[94], une section UMP et une section du Parti socialiste[95], sont prĂ©sentes dans la commune.

    Élections prĂ©sidentielles

    RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :

    Élections lĂ©gislatives

    RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :

    Élections europĂ©ennes

    RĂ©sultats des deux meilleurs scores :

    Élections rĂ©gionales

    RĂ©sultats des deux meilleurs scores :

    Élections cantonales et dĂ©partementales

    RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :

    Élections municipales

    Le maire de Corbeil-Essonnes depuis 1995 Ă©tait Serge Dassault (UMP) par ailleurs sĂ©nateur du dĂ©partement, mais le rĂ©sultat de l’élection municipale 2008 a Ă©tĂ© invalidĂ© par la dĂ©cision du conseil d’État du [120].

    Lors des Ă©lections municipales partielles, son successeur Jean-Pierre Bechter (UMP) a Ă©tĂ© Ă©lu dans les mĂȘmes proportions de voix, mais son Ă©lection a Ă©tĂ© Ă  son tour annulĂ©e par le Conseil d'État le [121].

    Le , le conseil municipal élu une semaine auparavant lui a de nouveau accordé sa confiance par trente-deux voix contre dix à son opposant[122].

    RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :

    Référendums

    Administration municipale

    Conseil municipal de Corbeil-Essonnes (mandature 2020-2026)[Note 6].
    Liste Tendance Président Effectif Statut
    « Corbeil-Essonnes, une ville à vivre » (DVG) Bruno Piriou 34 Majorité
    « J'aime Corbeil-Essonnes avec énergie et proximité » (DVD) Jean-Pierre Bechter 10 Opposition
    « Dessinons Ensemble Corbeil-Essonnes» (DIV) Jean-Luc Raymond 1 Opposition

    Liste des maires

    Liste des maires successifs.
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Liste des maires successifs de Corbeil-Essonnes[132]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1951 1959 Georges Goudin SFIO Directeur d’école
    1959 1992 Roger Combrisson[133] PCF Résistant, déporté
    Chef de district SNCF
    Député de l'Essonne (1re circ.) (1967-1968, 1973-1981, 1986-1988)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Corbeil-Essonnes (1964 → 1976)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Corbeil-Essonnes-Ouest (1985 → 1992)
    1992 1995 Marie-Anne Lesage PCF RĂ©dactrice en assurances
    ConseillĂšre gĂ©nĂ©rale de Corbeil-Essonnes-Ouest (1992 → 1998)
    1995[134] - [135] 2009[136] Serge Dassault[137] - [138] RPR
    puis UMP
    Homme d’affaires (Dassault Aviation...)
    SĂ©nateur de l'Essonne (2004 → 2017)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Corbeil-Essonnes-Est (1988 → 2004)
    Déclaré inéligible pendant un an par le Conseil d'Etat
    2009[134] - [139] 2020 Jean-Pierre Bechter UMP → LR Sous-prĂ©fet, administrateur de la Socpresse (Le Figaro), PDG du RĂ©publicain de l’Essonne
    Conseiller dĂ©partemental de Corbeil-Essonnes (en 2015 et 2017 → )
    PrĂ©sident de la CA Seine-Essonne (2010 → 2015)
    Vice-prĂ©sident de la CA Grand Paris Sud Seine-Essonne-SĂ©nart (2016 → )
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2014-2020[140] - [141]
    juillet 2020[142] En cours
    (au 4 juillet 2020)
    Bruno Piriou DVG (Printemps de Corbeil-Essonnes) Attaché territorial
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Corbeil-Essonnes-Ouest (1998 → 2015)[143]

    Politique de développement durable

    La commune a engagé dans une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2011[144].

    Labels et distinctions

    En 2005, la commune a reçu le label « Ville Internet @@@ »[145], renouvelé en 2006[146].

    Jumelages

    Corbeil-Essonnes a développé des associations de jumelage avec[147]:

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    DeuxiĂšme commune du dĂ©partement de l’Essonne en nombre d’habitants, avec cependant douze mille rĂ©sidents de moins que sa voisine Évry, Corbeil et Essonnes, puis Corbeil-Essonnes, ont cependant toujours Ă©tĂ© des agglomĂ©rations importantes du sud francilien. Ville industrielle, Corbeil comptait dĂ©jĂ  trois mille habitants lors du premier recensement des personnes en 1793, sa voisine Essonnes, plus rurale et destinĂ©e Ă  l’hĂ©bergement des nouveaux arrivants en regroupait mille cinq cents.

    Au fil des annĂ©es, Essonnes rattrapa peu Ă  peu son retard, restant cependant toujours moins peuplĂ©e que la ville principale mais connaissant les mĂȘmes variations, Ă  savoir la perte de cent habitants chacune en 1806 et en 1846 avec des contrecoups ultĂ©rieurs Ă  Essonnes qui perdait encore des Essonnois en 1821 et 1851, et la forte hausse de 1896, lorsque Corbeil gagna mille nouveaux arrivants et Essonnes mille sept cents en pleine pĂ©riode d’abondance industrielle et d’exode rural.

    La tendance s’inversa pour la premiĂšre fois en 1911 quand la population d’Essonnes commença Ă  dĂ©croĂźtre alors que Corbeil continuait sa progression, dĂ©passant cette mĂȘme annĂ©e les dix mille Corbeillois et n’étant que peu marquĂ©e par les pertes de la PremiĂšre Guerre mondiale qui fit pourtant encore chuter Essonnes, celle-ci ne franchissant le cap des dix mille rĂ©sidents qu’au recensement de 1926.

    Les deux communes, encore sĂ©parĂ©es, furent cependant Ă©galement impactĂ©es par les ravages de la Seconde Guerre mondiale, Corbeil perdit ainsi plus de deux cents personnes et Essonnes prĂšs de cinq cents avec une population respective de 10 976 et 10 032 habitants.

    Le recensement de 1954 fut le premier qui intervint aprĂšs la rĂ©union des municipalitĂ©s, la nouvelle commune de Corbeil-Essonnes comptant ainsi 22 891 habitants, et poursuivant une progression rapide pour atteindre 38 859 personnes vingt ans plus tard avant une premiĂšre baisse de mille rĂ©sidents en 1982 qui ne l’empĂȘche pas de franchir le cap des quarante mille Corbeil-Essonnois lors du recensement de 1990.

    La dĂ©cennie suivante fit Ă  nouveau perdre mille habitants Ă  l’agglomĂ©ration, avant une nouvelle croissance qui lui fit atteindre les 40 929 personnes lors du recensement intervenu en 2006. Avec 17,4 % de la population de nationalitĂ© Ă©trangĂšre en 1999, l’immigration reprĂ©sente alors une part importante du dĂ©veloppement de la commune[151], le taux est ainsi quatre points supĂ©rieur Ă  celui de sa voisine Évry, pourtant rĂ©putĂ©e plus cosmopolite. Parmi cette population de nationalitĂ© Ă©trangĂšre, 5,1 % sont originaires du Portugal, 3,5 % d’AlgĂ©rie, 1,9 % du Maroc, 1,2 % de Turquie, 0,6 % de Tunisie et 0,3 % d’Espagne ou d’Italie[152].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[153] - [Note 7].

    En 2020, la commune comptait 52 340 habitants[Note 8], en augmentation de 6,01 % par rapport Ă  2014 (Essonne : +2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution dĂ©mographique de Corbeil (1793-1953) puis Corbeil-Essonnes [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 0003 3473 2303 4813 7083 6904 4554 4094 725
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 0305 2215 5416 0166 3926 7197 5418 1849 182
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9 6329 90210 74610 93711 23011 52411 18010 97622 891
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    26 80532 19238 85937 84640 34539 37840 92944 22351 049
    2020 - - - - - - - -
    52 340--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee Ă  partir de 2006[154].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution dĂ©mographique d'Essonnes (1793-1953)
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5001 3831 2891 0852 7173 0633 6123 5173 439
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 5903 8583 9844 7035 3346 0816 8257 3519 072
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 -
    9 3749 6339 3489 33010 25410 68310 50510 032-
    (Source : Ldh/EHESS/Cassini[155].)

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  45,1 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 15,8 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 20,1 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 24 916 hommes pour 26 038 femmes, soit un taux de 51,10 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,02 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[156]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    0,8
    3,9
    75-89 ans
    4,9
    10,6
    60-74 ans
    11,0
    18,1
    45-59 ans
    16,0
    22,7
    30-44 ans
    21,5
    20,7
    15-29 ans
    22,7
    23,7
    0-14 ans
    23,1
    Pyramide des ùges du département de l'Essonne en 2018 en pourcentage[157]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,2
    5,2
    75-89 ans
    6,9
    12,7
    60-74 ans
    13,6
    20,2
    45-59 ans
    19,6
    20
    30-44 ans
    20,2
    19,9
    15-29 ans
    18,3
    21,6
    0-14 ans
    20

    Enseignement

    Les Ă©tablissements scolaires de Corbeil-Essonnes sont rattachĂ©s Ă  l’acadĂ©mie de Versailles.

    La commune dispose en 2010 sur son territoire :

    S’ajoutent l’école primaire privĂ©e sous contrat Sainte-Marie[160], le collĂšge privĂ© Saint-Spire et le lycĂ©e privĂ© Saint-LĂ©on[161] tous trois disposant d’un enseignement religieux catholique.

    Le Greta-Est-Essonne est installé au lycée Robert Doisneau[162].

    Deux Ă©tablissements d’enseignement adaptĂ© sont installĂ©s en 2009 dans la commune, l’institut thĂ©rapeutique, Ă©ducatif et pĂ©dagogique Les FougĂšres et l’institut d’éducation motrice Le Petit Tremblay[163].

    Hors temps scolaire, l’accueil des enfants se fait avec les centres de loisirs Henri Wallon, La Nacelle, Montconseil, Les Mozarts, Jean MacĂ©, ThĂ©odore Steeg, Pauline Kergomard, Le Paradis, Louis Pasteur, La Montagne des Glaises, L’Indienne, Villededon, FrĂ©dĂ©ric Joliot-Curie, Paul Éluard et LĂ©on CassĂ©.

    Trois maisons de quartier accueillent les adolescents aux TarterĂȘts, Ă  Montconseil et sur la Rive-Droite.

    • Le lycĂ©e Robert Doisneau.
      Le lycée Robert Doisneau.
    • Le lycĂ©e privĂ© Saint-LĂ©on.
      Le lycée privé Saint-Léon.

    Enseignement primaire et secondaire

    Écoles maternelles
    • AndrĂ© Malraux (quartier de Montconseil)
    • Arthur Rimbaud (quartier des TarterĂȘts)
    • Charles Baudelaire (quartier des TarterĂȘts)
    • FrĂ©dĂ©ric Joliot Curie (quartier de l'Ermitage)
    • Henri Wallon (quartier de Robinson)
    • Jean MacĂ© (quartier de la gare)
    • L'Indienne (quartier de Chantemerle)
    • La Nacelle (quartier de La Nacelle)
    • La Source (quartier de Montconseil)
    • Le Paradis (quartier Rive-Droite)
    • LĂ©on CassĂ© (quartier de Robinson)
    • Louis Pasteur (quartier du Bas Coudray)
    • Montagne des Glaises (quartier Montagne des Glaises)
    • Paul Langevin (quartier de Montconseil)
    • Pauline Kergomard (quartier du Pressoir-Prompt)
    • ThĂ©odore Steeg (quartier de Moulin-Galant)
    • École GeneviĂšve-Antonioz De Gaulle (quartier de la Papeterie)
    Écoles Ă©lĂ©mentaires
    • AndrĂ© Malraux (quartier de Montconseil)
    • FrĂ©dĂ©ric Joliot Curie (quartier de l'Ermitage)
    • Galignani (quartier du Vieux-Corbeil / Centre ville)
    • Jacques Bourgoin (quartier Rive-Droite)
    • Jacques PrĂ©vert (quartier des TarterĂȘts)
    • Jean MacĂ© (quartier de la Gare)
    • Jules Ferry (quartier de Robinson)
    • La Nacelle (quartier de La Nacelle)
    • Le Paradis (quartier Rive-Droite)
    • Les Quatre Vents (quartier des TarterĂȘts)
    • Pablo Picasso (quartier des TarterĂȘts)
    • Paul Bert (quartier de Robinson)
    • Paul Eluard (quartier de Montconseil)
    • Paul Langevin (quartier de Montconseil)
    • Pressoir Prompt (quartier du Pressoir-Prompt)
    • ThĂ©odore Steeg (quartier de Moulin-Galant)
    • Germaine-Tillion (quartier de la Papeterie)
    • Ecole privĂ©e Sainte-Marie (quartier du Bas-Coudray)
    CollĂšges
    • Chantemerle (quartier de Chantemerle)
    • La Nacelle (quartier de La Nacelle)
    • Louise Michel (quartier de Montconseil / du Pressoir-Prompt)
    • LĂ©opold SĂ©dar Senghor (quartier des TarterĂȘts)
    • Saint-Spire (privĂ©) (quartier du Bas-Coudray)
    Lycées
    • Saint-LĂ©on (privĂ©) (quartier du Bas-Coudray)
    • Robert Doisneau (quartier des TarterĂȘts / des Coquibus)

    Culture

    Corbeil-Essonnes bĂ©nĂ©ficie d’une longue tradition culturelle, en accueillant dĂšs 1819 d’un thĂ©Ăątre Ă  l’initiative de l’industriel Joseph Martin.

    Elle dispose encore du thĂ©Ăątre intercommunal construit en 1973[164] qui accueille deux compagnies de thĂ©Ăątre. S’ajoute la salle de cinĂ©ma indĂ©pendante Arcel, classĂ©e Art et Essai[165].

    Pour l’accĂšs de tous Ă  la culture, la commune a mis en place la mĂ©diathĂšque Chantemerle et deux annexes aux TarterĂȘts et Ă  Montconseil[166], la MJC Fernand LĂ©ger[167] et le conservatoire de musique et danse Claude Debussy installĂ© dans l’ancien hĂŽtel de ville d’Essonnes.

    Trois lieux d’exposition accueillent en outre des manifestations temporaires, l’ancienne commanderie de Saint-Jean-en-l’Isle. La galerie d’art situĂ©e sous le thĂ©Ăątre de la ville depuis avril 2018, la galerie d'art s'est d'abord ouverte en 2001 dans le cloĂźtre Saint-Spire avec une exposition du peintre Pierre Scholla, puis a dĂ©mĂ©nagĂ© rue Saint-Spire en mai 2021.Et la cathĂ©drale Saint-Spire.

    La commune organise un festival de musique, « Les couleurs du Jazz », la « Quinzaine du film argentin » et un festival de bande dessinĂ©e. Quinze associations participent Ă  l’animation culturelle de la commune[168]. Divers artistes se produisent dans les salles municipales, dont Grand Corps Malade en , d’autres y sont nĂ©s ou y ont rĂ©sidĂ©.

    • Le conservatoire Claude Debussy.
      Le conservatoire Claude Debussy.
    • La mĂ©diathĂšque.
      La médiathÚque.
    • La MJC Fernand LĂ©ger.
      La MJC Fernand LĂ©ger.
    • Le thĂ©Ăątre municipal.
      Le théùtre municipal.

    Sports

    La commune dispose sur son territoire de diverses infrastructures permettant la pratique sportive.

    La premiùre d’entre elles, le palais des sports regroupe un gymnase, un dojo, une salle de combat, une salle d’escrime et une salle de danse.

    Le stade de Robinson est Ă©quipĂ© d’un terrain de football et de rugby, le stade Mercier ajoute Ă  ces mĂȘmes Ă©quipements une piste d'athlĂ©tisme. Le stade Roger est lui entiĂšrement destinĂ© au tennis avec six courts synthĂ©tiques, deux courts en terre battue, un court en bĂ©ton et quatre courts couverts. Le stade nautique Gabriel Menut, avec trois bassins dont un olympique de cinquante mĂštres Ă  toit mobile, une fosse Ă  plongeon et des bassins d’agrĂ©ment, accueille les nageurs et joueurs de water-polo, il est complĂ©tĂ© par la base de canoĂ«-kayak au bord de l'Essonne. Six gymnases sont implantĂ©s dans divers quartiers, deux aux TarterĂȘts pour le basket-ball et le volley-ball, Ă  Montconseil pour le handball, Ă  La Nacelle pour le volley-ball et le tennis de table, ainsi que les gymnases Louise Michel pour le basket-ball, le tennis et le volley-ball et le gymnase Maurice Broguet qui ajoute aux disciplines prĂ©cĂ©dentes la gymnastique rythmique, le judo et l’aĂŻkiryu.

    Trente-deux associations animent et organisent en 2009 la pratique sportive dans la commune[169]. Parmi elles, l’AS Corbeil-Essonnes crĂ©Ă©e en 1951 et qui Ă©volua en championnat de France de football de deuxiĂšme division est ainsi l’un des clubs de football majeurs du dĂ©partement, comme l’ASCE CanoĂ«-Kayak et Corbeil XIII dans leurs disciplines respectives. Le la commune fut ville-Ă©tape du Tour de France 2001 puis Ă  nouveau le pour le Tour de France 2005.

    Santé

    L’hîpital Gilles de Corbeil en 2008.

    La commune accueille sur son territoire depuis 2011 le nouveau Centre hospitalier sud francilien, regroupant les centres Galignani et l’hĂŽpital Gilles de Corbeil[170]. Elle dispose ainsi de services de cardiologie, diabĂ©tologie-endocrinologie, dermatologie, hĂ©matologie, neurologie, oncologie, pneumologie, d’imagerie mĂ©dicale et mĂ©decine nuclĂ©aire. Du centre hospitalier sont organisĂ©es les missions du Smur pour la moitiĂ© est du dĂ©partement

    La polyclinique Chantemerle est aussi installée sur la commune.

    Le centre d’accueil Galignani est complĂ©tĂ© par l’autre Ă©tablissement d'hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes, le foyer Bernardin de Saint-Pierre.

    S’ajoutent en 2009 un centre d’accueil familial spĂ©cialisĂ©, un foyer de jour, un centre mĂ©dico-psycho-pĂ©dagogique et la maison des adolescents Les Roches[171].

    Outre ceux exerçant Ă  l’hĂŽpital, 83 mĂ©decins[172], 31 chirurgiens-dentistes[173], 12 pharmacies[174] et trois cliniques vĂ©tĂ©rinaires, dont la clinique vĂ©tĂ©rinaire Jean-JaurĂšs assurant les urgences 24h/24h dans l’agglomĂ©ration Grand Paris Sud, sont installĂ©s (en ) sur la commune.

    La commune accueille aussi en 2009 le siĂšge administratif du Samu dĂ©partemental, le Centre dĂ©partemental d’appel d’urgence et un Centre d'enseignement des soins d'urgence[175].

    Petite enfance

    L'accueil collectif des bébés se fait avec les crÚches Les Galopins et Le Petit Poucet, la crÚche familiale Chanteprince

    Trois centres de protection maternelle et infantile sont implantĂ©s Ă  Corbeil-Essonnes, en centre-ville[176], Ă  la Nacelle[177] et aux TarterĂȘts[178], complĂ©tĂ©s par deux centres de planification familiale en centre-ville[179] et aux TarterĂȘts[180]

    Autres services publics

    L’ancienne sous-prĂ©fecture.

    La commune, bien qu’elle ne soit pas chef-lieu d’arrondissement et qu’elle soit voisine de la prĂ©fecture d’Évry, disposait encore sur son territoire jusqu’en 2009 d’une sous-prĂ©fecture[181].

    Elle accueille aussi un certain nombre de reprĂ©sentations du service public, dont la direction dĂ©partementale des services vĂ©tĂ©rinaires[182], la fĂ©dĂ©ration dĂ©partementale de la pĂȘche et de la pisciculture[183], une permanence du dĂ©lĂ©guĂ© au mĂ©diateur de la RĂ©publique[184], les services de conservation des hypothĂšques[185] et du cadastre[186], le centre dĂ©partemental d’action sociale[187], une antenne de la CAF[188], du pĂŽle emploi[189] et des Assedic[190]. Quatre agences postales sont rĂ©parties en centre-ville[191], Ă  Saint-Étienne[192], Montconseil[193] et aux TarterĂȘts[194]. Dix-neuf avocats[195] exercent sur la commune, une sociĂ©tĂ© d’huissier de justice[196] et deux Ă©tudes de notaire[197] y sont installĂ©s. L’organisation juridictionnelle rattache les justiciables de Corbeil-Essonnes aux tribunaux d’instance, de grande instance, de commerce et au conseil de prud’hommes d’Évry[198].

    Sécurité

    Le centre de semi-liberté.

    La commune accueille sur son territoire un centre de secours principal responsable de la sĂ©curitĂ© des biens et des personnes de l’agglomĂ©ration[199]. Une brigade de gendarmerie et un commissariat de police sont installĂ©s dans la commune, la premiĂšre Ă©tant dĂ©volue Ă  la sĂ©curitĂ© des communes rurales voisines et Ă  la sĂ©curitĂ© routiĂšre. MalgrĂ© cette prĂ©sence relativement importante, la commune souffre d’une relative insĂ©curitĂ©, notamment dans les quartiers sensibles, avec des actes de dĂ©linquances frĂ©quents, du braquage d’un bureau de poste aux TarterĂȘts[200] Ă  l’agression de fonctionnaires de police[201] entraĂźnant des manifestations de la population[202]. Un centre de semi-libertĂ© est implantĂ© en centre-ville.

    La ville doit notamment faire face Ă  des affrontements entre bandes de jeunes, issus de quartiers rivaux, notamment entre Montconseil et les TarterĂȘts. En 2016, la ville est secouĂ©e par la mort d'Adel, jeune de 19 ans du quartier Montconseil, choisit au hasard et tuĂ© d'une balle dans la tĂȘte lors d'une expĂ©dition punitive, et pour laquelle dix personnes seront condamnĂ©es pour meurtre en bande organisĂ©e[203].

    Lieux de culte

    Corbeil-Essonnes est le siĂšge associĂ© du diocĂšse d'Évry-Corbeil-Essonnes depuis sa crĂ©ation en 1966 et le siĂšge du doyennĂ© de Corbeil-Saint-Germain. Ainsi, la collĂ©giale Saint-Spire fut Ă©levĂ©e au rang de cathĂ©drale la mĂȘme annĂ©e. La paroisse catholique dispose, en plus de la cathĂ©drale Saint-Spire, des Ă©glises Saint-Étienne (ancienne Ă©glise paroissiale d’Essonnes), Notre-Dame-de-la-Paix Ă  Montconseil, Saint-Joseph aux TarterĂȘts et Saint-Paul Ă  Moulin-Galant (frĂ©quentĂ©e par la communautĂ© polonaise)[204]. La communautĂ© protestante de l’Église rĂ©formĂ©e dispose d’un temple auquel s’ajoutent les lieux de culte du centre Ă©vangĂ©lique MĂ©tanoia et celui de la mission Ă©vangĂ©lique de la RĂ©conciliation. Les musulmans disposent de la mosquĂ©e As-salam inaugurĂ©e le [205]. La communautĂ© bouddhiste dispose elle du centre bouddhique tibĂ©tain Drikung Kagyu Rinchen Pal[206].

    • La cathĂ©drale Saint-Spire.
      La cathédrale Saint-Spire.
    • L'Ă©glise Saint-Étienne.
      L'Ă©glise Saint-Étienne.
    • L'Ă©glise Notre-Dame-de-la-Paix.
      L'Ă©glise Notre-Dame-de-la-Paix.
    • L'Ă©glise Saint-Paul.
      L'Ă©glise Saint-Paul.
    • Le temple.
      Le temple.
    • La mosquĂ©e As-Salam.
      La mosquée As-Salam.

    Édifices religieux

    • CathĂ©drale Saint-Spire, rue du CloĂźtre Saint-Spire.
    • Église Saint-Étienne, place LĂ©on Casse.
    • Église Saint-Joseph, rue Pablo Picasso aux TarterĂȘts.
    • Église Saint-Jean de L'Ile, rue de Widmer.
    • Église Saint-Paul, boulevard John Kennedy.
    • Chapelle Notre-Dame de la Paix, rue Alfred LĂ©cuyer.
    • Temple rĂ©formĂ©, avenue Carnot.
    • Église Ă©vangĂ©lique MĂ©tanoĂŻa, rue de la Papeterie.
    • Église protestante Ă©vangĂ©lique, rue Feray.
    • MosquĂ©e As-Salam-Centre culturel islamique de la paix, avenue de Gaulle.
    • Salle du royaume des tĂ©moins de JĂ©hovah, rue Georges le Du.

    MĂ©dias

    La commune est situĂ©e dans le bassin d’émission des chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision France 3 Paris Île-de-France, IDF1 et TĂ©lĂ©ssonne intĂ©grĂ© Ă  ViĂ GrandParis. L’hebdomadaire Le RĂ©publicain relate les informations locales dans son Ă©dition Nord-Essonne comme la station de radio EFM. La radio Évasion FM y dispose d’une frĂ©quence spĂ©cifique. Autres mĂ©dias locaux Le Parisien Essonne, Essonne Info, Actu Essonne et M-Essonne.

    Économie

    La rue Saint-Spire, artÚre commerçante.

    DĂšs le Moyen Âge, Corbeil et Essonnes Ă©taient d’importants sites industriels, disposant de tanneries et de poudreries. C’est aujourd’hui encore, avec Évry, le cƓur Ă©conomique du dĂ©partement.

    La commune est intĂ©grĂ©e par l’Insee Ă  la zone d’emploi d’Évry qui regroupait en 1999 soixante-six communes et 271 329 habitants, Corbeil-Essonnes Ă©tant la seconde commune en nombre de rĂ©sidents avec prĂšs de 15 % du total[207].

    Des vingt plus grandes entreprises installĂ©es sur ce secteur, Snecma Moteurs et Altis Semiconductor, les deux premiĂšres en importance sont implantĂ©es sur la commune avec chacune plus de deux mille salariĂ©s[208], symbolisant l’importance maintenue de l’industrie et de la construction qui reprĂ©sentent encore 20,8 % de l’activitĂ© Ă©conomique et salariĂ©e. C’est ainsi 2 069 entreprises, dont 1 686 siĂšges sociaux, employant 17 790 salariĂ©s qui Ă©taient implantĂ©es Ă  Corbeil-Essonnes en 2006, la fonction publique ne reprĂ©sentant que 4,7 % contre 80,2 % pour le secteur tertiaire.

    CaractĂ©ristique de la grande banlieue parisienne restĂ©e en partie rurale, trois exploitations agricoles employant dix personnes Ă©taient encore actives en 2000 sur la commune. Le tourisme d’affaires est aussi important dans la commune, avec trois hĂŽtels dont un deux Ă©toiles pour un total de cent quarante-trois chambres. Quatre marchĂ©s sont implantĂ©s sur la commune, le principal en centre-ville les mardis, vendredis et dimanches matin et aux TarterĂȘts les mercredis et samedis matin[209].

    Industrielle, la commune n’est pas Ă©pargnĂ©e par les pollutions, ainsi, quatre entreprises sont recensĂ©es dans le registre des Ă©missions polluantes, Altis Semiconductor pour ses rejets d’halogĂ©noalcanes, de protoxyde d'azote, d’ion fluorure, d’arsenic, de chrome et de cuivre[210], les installations Ă©tant classĂ©es au titre de la directive Seveso[211], Boc Edwards pour ses rejets d’acide fluorhydrique et d’ammoniaque[212], HĂ©lio Corbeil Quebecor pour sa production de dĂ©chets dangereux[213] et la Snecma pour sa production de dĂ©chets dangereux et ses prĂ©lĂšvements importants d’eau[214].

    Emplois, revenus et niveau de vie

    Avec un taux de 31,1 %, les professions intermĂ©diaires sont la catĂ©gorie socio-professionnelle la plus reprĂ©sentĂ©e, suivie par les ouvriers, population traditionnelle de Corbeil-Essonnes, reprĂ©sentant encore 26,2 % des actifs. En 1999, pas moins de 18 795 personnes Ă©taient recensĂ©es comme population active mais 17,3 % d’entre elles Ă©taient au chĂŽmage, ce qui fait d’elle la commune la plus touchĂ©e du dĂ©partement[215], et 14,9 % ne disposaient que d’un travail prĂ©caire[216].

    Ainsi, avec seulement 17 925 euros de revenu net imposable moyen, les contribuables Corbeil-Essonnois sont loin de la moyenne dĂ©partementale fixĂ©e en 2006 Ă  26 556 euros, et seulement 53,1 % Ă©taient effectivement assujettis Ă  l’impĂŽt sur le revenu[217]. En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 25 236 €, ce qui plaçait Corbeil-Essonnes au 22 708 e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[218].

    Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006.
    Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d’entreprise
    Cadres et professions
    intellectuelles supérieures
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Corbeil-Essonnes 0,1 % 4,0 % 15,4 % 30,3 % 26,6 % 23,7 %
    Zone d’emploi d’Évry 0,3 % 4,0 % 20,2 % 29,6 % 28,2 % 17,7 %
    Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
    Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006.
    Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
    entreprises
    Services aux
    particuliers
    Corbeil-Essonnes 0,3 % 22,8 % 6,3 % 12,0 % 10,4 % 7,0 %
    Zone d’emploi d’Évry 0,9 % 13,5 % 5,4 % 14,6 % 16,2 % 6,9 %
    Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
    Sources : Insee[219]
    Grands moulins de Corbeil
    Nouveau complexe portuaire des Grands moulins de Corbeil.

    Reconstruite en 1893, la minoterie des Grands moulins de Corbeil, propriĂ©tĂ© du groupe Soufflet est encore en activitĂ© et symbolise l’industrie historique de la commune Ă  proximitĂ© directe du centre-ville. Un quai de chargement sur la Seine est installĂ© dans le prolongement du port de commerce d’Évry.

    Centre commercial Marques Avenue A6
    Le centre commercial Marques Avenue A6.

    Le , le centre commercial Art de vivre rĂ©novĂ© intĂ©gra le groupe de magasins d’usine Concepts & Distribution sous l’appellation Marques Avenue A6, rassemblant 78 boutiques sur une superficie de treize mille mĂštres carrĂ©s.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine environnemental

    PrĂšs de deux cents hectares du territoire municipal sont encore considĂ©rĂ©s comme ruraux, majoritairement constituĂ©s de bois communaux dont le bois des TarterĂȘts au nord qui occupe plus de six hectares. Deux cents autres hectares sont classifiĂ©s comme espaces urbains non construits, constituĂ©s pour partie de parcs, jardins et squares qui totalisent eux prĂšs de dix-huit hectares. Les deux plus importants sont le parc de La Nacelle qui occupe presque quatre hectares et le parc de Chantemerle avec plus de deux hectares. Ils sont complĂ©tĂ©s, par ordre de taille par les squares Dalimier, Maurice Riquiez, Balzac, Gustave Courbet, d’AngoulĂȘme, des Coquibus, du stade Roger, CrĂ©tĂ©, Montconseil, Saint-LĂ©onard, Moulin-Galant, Jean MacĂ©, de Nagis, Espar et des Castors[220].

    Ce patrimoine environnemental permet à Corbeil-Essonnes d’arborer en 2009 trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[221] depuis 1999.

    Le sentier de grande randonnĂ©e GR 2 traverse la commune du sud au nord en empruntant les berges de la Seine. À l’inverse de la Seine qui relĂšve du domaine public d’État, les berges de l’Essonne sont en grande majoritĂ© privĂ©es, l’entretien Ă©tant effectuĂ© par la commission exĂ©cutive d’entretien de la riviĂšre Essonne[222].

    Une partie des berges de la Seine et de l’Essonne ont Ă©tĂ© recensĂ©s au titre des espaces naturels sensibles par le conseil gĂ©nĂ©ral de l'Essonne[223].

    Patrimoine architectural

    Statue de la reine de Saba Ă  Notre-Dame, fin XIIe siĂšcle

    Corbeil-Essonnes, commune Ă  l’histoire riche, dispose sur son territoire d’un patrimoine culturel important, retraçant les diverses pĂ©riodes de prospĂ©ritĂ© de l’agglomĂ©ration. Sept Ă©difices sont ainsi inscrits aux monuments historiques, le plus ancien est l’église dĂ©saffectĂ©e Saint-Jean-en-L’Isle, construite entre le XIIe siĂšcle et le XIIIe siĂšcle et inscrite le , aujourd’hui devenue un musĂ©e[224]. S’ajoute une borne gĂ©ographique frappĂ©e de la fleur de lys royale, datant de la mĂȘme pĂ©riode et inscrite le [225]. La cathĂ©drale Saint-Spire du XIVe siĂšcle fut elle aussi classĂ©e, une premiĂšre fois en 1840 et Ă  nouveau le [226], comme le fut plus tard l’église d’Essonnes, l’église Saint-Étienne au clocher du XIIe siĂšcle et Ă  la nef du XIIIe siĂšcle, le tout classĂ© le [227]. Les vestiges de l'Ă©glise Notre-Dame[228] remontĂ©s dans le parc de Montgermont Ă  Pringy (Seine-et-Marne) en 1828[229], et dont les statues-colonnes du roi Salomon et de la reine de Saba (prĂ©cĂ©demment identifiĂ©es comme Clovis et Clotilde)[Note 9], datant dernier quart du XIIe siĂšcle, se trouvent au musĂ©e du Louvre[230]. Les Grands moulins construits au XIXe siĂšcle, inscrits le [231] sont un exemple de l’architecture industrielle importante Ă  Corbeil-Essonnes, au mĂȘme titre que la halle du marchĂ© couvert Ă  l’architecture mĂ©tallique, construite en 1893 et inscrite le [232]. Les bĂątiments de la papeterie Darblay, construits entre 1823 et 1959, dont l’ensemble construit par Paul FriesĂ© Ă  partir de 1869 sur les deux berges de l’Essonne symbolisent aussi le patrimoine industriel de la ville. La chapelle Notre-Dame-de-la-Paix du quartier Montconseil, construite en 1960 par l’architecte Édouard Albert a reçu le label « Patrimoine du XXe siĂšcle »[233]. La Chaufferie centrale du quartier des Hauts-TarterĂȘts a Ă©tĂ© inscrite pour sa part le 7 avril 2016.

    Divers autres bĂątiments caractĂ©risent la commune, dont la sous-prĂ©fecture, Ă©difiĂ©es en 1862, le temple protestant au clocher en bois, inaugurĂ© le , la prison construite vers 1883, le bĂątiment de l’ancien orphelinat Galignani bĂąti en 1878, l’ancien moulin Ă  poudre datant du XVIIe siĂšcle, le Castel-Joli du XIXe siĂšcle, rĂ©sidence de Waldeck-Rousseau.

    • Les remparts de Corbeil.
      Les remparts de Corbeil.
    • La commanderie de Saint-Jean-en-L’Isle.
      La commanderie de Saint-Jean-en-L’Isle.
    • Le porche du cloĂźtre Saint-Spire.
      Le porche du cloĂźtre Saint-Spire.
    • Le marchĂ© couvert de Corbeil.
      Le marché couvert de Corbeil.
    • La tour Ă©lĂ©vatrice des Grands moulins de Corbeil.
      La tour élévatrice des Grands moulins de Corbeil.

    Personnalités liées à la commune

    Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Corbeil-Essonnes :

    Abélard et Héloïse.
    Pierre Waldeck-Rousseau

    HĂ©raldique et logotype

    Blason de Corbeil-Essonnes

    Corbeil disposait d’un blason dĂ©crit ainsi : D’azur au cƓur au naturel chargĂ© d’une fleur de lys d’or.

    La fusion avec l’ancienne commune d’Essonnes a permis de crĂ©er un nouveau blason : parti : au premier d’azur au cƓur cousu de gueules chargĂ© d’une fleur de lys d’or, au second aussi d’azur aux trois Ă©pis de blĂ© d’or posĂ©s en Ă©ventail.[234]

    Sur les deux blasons de Corbeil et Corbeil-Essonnes, l’erreur d’associer du gueules sur de l’azur en font des armes Ă  enquerre. Le blason de la commune est apposĂ© sur la rame TGV 97 et la motrice immatriculĂ©e 8718A au titre des parrainages du matĂ©riel roulant de la SNCF par les communes[235].

    La commune s’est en outre dotĂ©e d’un logotype reprenant les blasons et devises de Corbeil et Essonnes couronnĂ©s.

    Logotype de Corbeil-Essonnes

    Devise

    La devise de Corbeil-Essonnes, ancienne devise de Corbeil, est « cor bello paceque fidum » en latin, ce qui peut se traduire en français par « cƓur fidĂšle en guerre et en paix ». Elle est complĂ©tĂ©e par l’ancienne devise d’Essonnes « crescet ad huc » en latin, dont la traduction en français est « par cela elle grandit ».

    Corbeil-Essonnes dans les arts et la culture

    • Le nom « corbillard » vient de la ville de Corbeil[236]. Au Moyen Âge, Paris Ă©tait approvisionnĂ© par le port de Corbeil par des navires Ă  fond plat appelĂ©s des corbeillards. Lors d’une Ă©pidĂ©mie de peste, les cadavres furent Ă©vacuĂ©s de la capitale par ces navires[237], donnant leur nom aux vĂ©hicules funĂ©raires. Ainsi au Moyen Âge, Corbeil - situĂ©e au confluent de la Seine et de l'Essonne - est rĂ©putĂ©e pour ĂȘtre un carrefour commercial. Le blĂ© arrive des plaines voisines pour ĂȘtre ensuite transformĂ© dans les grands moulins de la ville. Une fois fabriquĂ©, le pain doit ĂȘtre acheminĂ© jusqu'Ă  Paris, pour cela, on le place dans des cales de bateau Ă  fond plat[238] tirĂ© par des chevaux depuis le rivage. Ce transport fluvial va ĂȘtre renommĂ© le « corbeillard »[236]. Cependant que, toujours au Moyen Âge, la peste bubonique refait surface en Europe. L'Ă©pidĂ©mie est terrible et fait des ravages inĂ©dits. Les rues de Paris dĂ©bordent de cadavres[239]. Alors pour dĂ©sengorger la capitale, on rĂ©quisitionne les bateaux de commerce pour transporter les morts loin de la ville. Le mot « corbillard »[240]" en tant que tel va apparaĂźtre Ă  partir du XVIIe siĂšcle[241], pour dĂ©signer ces voitures qui transportent les cercueils, sĂ»rement par analogie entre le corbeillard et le corbillat, le petit du corbeau, souvent associĂ© Ă  la mort.
    • La commune homonyme de Corbeil dans la Marne est situĂ©e approximativement sous la mĂȘme latitude Ă  cent quarante-trois kilomĂštres Ă  l’est.
    • HonorĂ© de Balzac situe de nombreuses scĂšnes de La Cousine Bette Ă  Corbeil rĂ©sidence de CĂ©lestin Crevel[242].
    • Certaines scĂšnes des films Le Guignolo de Georges Lautner sorti en 1980 avec Jean-Paul Belmondo, Marie-Line de Mehdi Charef sorti en 2000 avec Muriel Robin furent tournĂ©es dans la commune[243], La Clef de Guillaume Nicloux sorti en 2007 et Agathe ClĂ©ry d’Étienne Chatiliez sorti en 2008[244].
    • La commune a servi de dĂ©cor Ă  plusieurs artistes peintres qui l’ont reprĂ©sentĂ©e, dont Jean-Victor Bertin qui a rĂ©alisĂ© Vue prise Ă  Essonnes prĂšs de Corbeil conservĂ© au musĂ©e du Louvre[245], et Antoine Muguet (1875-1954), qui a peint Le pont de Corbeil conservĂ© au MusĂ©e des Beaux-Arts de Lyon[246].
    • L’expression « prendre Paris pour Corbeil » qui signifie commettre une lourde bĂ©vue, viendrait de la lĂ©gende que Corbeil assiĂ©gĂ©e rĂ©sista et que les assaillants, des protestants, s’en allĂšrent faire le siĂšge de Paris. Les Parisiens se seraient alors gaussĂ©s de la bĂȘtise de la situation et de la grave erreur commise par les assiĂ©geants : « Comment espĂ©rer prendre la capitale s’il leur est impossible de prendre une petite ville d’un comtĂ© voisin
 voyons, il ne faut pas prendre Paris pour Corbeil »[247].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Corbeil-Essonnes », p. 189–203
    • Jean-Pierre Bourgeron, Le Hurepoix : Corbeil-Essonnes, Saint-Germain-lĂšs-Corbeil, VillabĂ©, t. IV, Paris, J.-P. Bourgeron, (ISBN 978-2-903097-04-2, LCCN 84147190)
    • Guy Cabut et Roland Oberle, Il Ă©tait une fois le cyclisme Ă  Corbeil-Essonnes ; Un siĂšcle d’histoire, Ronald Hilre,
    • AbbĂ© Colas, Les RĂ©collets Ă  Corbeil (1635-1790), Herluison,
    • LĂ©on Combes-Marne, Histoire de Corbeil Ă  travers les siĂšcles, Paris, Livre d'histoire, (ISBN 978-2-84373-239-3)
    • M. A. Dufour, « Notice sur l'Ă©glise Saint-Jean-en-l'Isle, Ă  Corbeil », Commission des antiquitĂ©s et des arts du dĂ©partement de Seine-et-Oise, Versailles, vol. 3,‎ , p. 52-55 (ISSN 1146-9994, lire en ligne)
    • Jacques Guyard, 1789, 10 000 citoyens prennent la parole ; Les cahiers de dolĂ©ances de la rĂ©gion d’Évry-Corbeil, Adef,
    • EugĂšne Hamelin, Les rues de Corbeil-Essonnes, XĂ©mard
    • Jean-Pierre Lacroix, La dĂ©christianisation du district de Corbeil sous la RĂ©volution, AmattĂ©is,
    • Yvon Le Blohic, L’ascension d’une famille de Corbeil : les Boisneuf (1585-1828), SociĂ©tĂ© historique et ArchĂ©,
    • Georges Michel, Corbeil et Essonnes, des origines Ă  la fusion, LibĂ©ration-Presse,
    • Odile Nave, Le lycĂ©e de Corbeil a 50 ans ! 1958-2008 : un demi-siĂšcle au lycĂ©e Robert Doisneau, Le Livre Unique,
    • M. Pinard, Recherches Ă©tymologiques et historiques sur les rues de Corbeil (Seine-et-Oise), CrĂ©tĂ©,
    • Francis Salet, « Notre-Dame de Corbeil », Bulletin monumental, Paris, vol. 100, nos 1-2,‎ , p. 81-118 (ISSN 2275-5039, DOI https://doi.org/10.3406/bulmo.1941.8554)
    • Henri Stein, La papeterie d'Essonnes, Paris, A. Picard et fils, , 32 p.
    • Jacques Varin, Corbeil-Essonnes. Aux rendez-vous de l’histoire, Paris, Messidor, (ISBN 978-2-209-05750-4, LCCN 87108344)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. À vĂ©rifier dans François Naudet, avec la collab. de StĂ©phane Ardouin, Alain BĂ©nard et François Besse, L'Essonne, Paris, AcadĂ©mie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2004 (Carte archĂ©ologique de la Gaule : prĂ©-inventaire archĂ©ologique, 91) (ISBN 2-87754-086-3).
      Mais aucune voie antique ni borne milliaire à Corbeil-Essonnes, voire toute inscription latine, ne sont mentionnés dans le Corpus Inscriptionum Latinarum [17]. Miliaria Imperii Romani, Pars secunda, Miliaria provinciarum Narbonensis Galliarum Germaniarum, éd. par Gerold Walser, Berlin, New York, Berlin-Brandenburgische Akademie der Wissenschaften, 1986, ou dans les autres corpus épigraphiques de textes latins.
      Une voie antique existait entre Corbeil et Étampes, pour laquelle un menhir servait de borne leugaire ; cette voie a Ă©tĂ© en partie effacĂ©e par l'extension du domaine du chĂąteau du Mesnil Voisin (Lardy), et son repĂ©rage n'a pas Ă©tĂ© poursuivi au-delĂ  de ce point[47].
      On note que la Borne royale à fleur de lys classée en 1934 (« Borne à fleur de lys n° 21 de Corbeil-Essonnes », notice no PA00087862, base Mérimée, ministÚre français de la Culture) est par erreur présentée comme borne milliaire par le site topic-topos, mais avec le numéro 30 (au 78 boulevard Jean-JaurÚs).
    4. Plus tard, ils furent chargés de transporter les victimes de la pandémie de Peste noire au XIVe siÚcle, instituant le mot de corbillard.
    5. RĂ©sultat invalidĂ© par dĂ©cision du conseil d’État du 8 juin 2009.
    6. RĂ©sultat officiel sur le site de la mairie de Corbeil-Essonnes.
    7. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Selon la fiche descriptive de Louvres, les statues avaient été identifiées de 1803 à 1806 comme étant celles de Clovis et de Clotilde. Depuis, elles sont traditionnellement désignées, sans preuve, comme Salomon et la reine de Saba.

    Références

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    2. Coordonnées géographiques de Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 01/02/2009.
    3. Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Paris sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
    4. Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Évry sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 13/08/2012.
    5. Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
    6. Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
    7. Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
    8. Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
    9. Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Milly-la-ForĂȘt sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 13/08/2012.
    10. Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Étampes sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 13/08/2012.
    11. Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Dourdan sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
    12. Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Melun sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
    13. Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Corbeil-Cerf sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
    14. Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Corbeil sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
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    28. Quartier Prioritaire : Montconseil sur sig.ville.gouv.fr
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    238. Dans une gravure d'Iswelinc, qui représente le plan de l'ßle Saint-Louis et des deux ponts, avec les rues projetées et exécutées vers 1618, on remarque sur la Seine un coche d'eau, nommé corbillac, parce qu'il faisait le trajet de Paris à Corbeil. Richelet écrit conformément à l'étymologie, corbeillard.
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    241. Est-il possible, dit-elle [la Seine], qu'on me doive toujours parler de cette Sapho et de ce ClĂ©odamas ? il n'y a point de corbillard qui ne me rompe la tĂȘte de leur vertu et de leur mĂ©rite (Mlle de ScudĂ©ry, p. 260, Rathery et Boutron, Paris, 1873)
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