Corbeil-Essonnes
Corbeil-Essonnes (prononcĂ© [kÉÊbÉjâżÉsÉn] ) est une commune française situĂ©e Ă vingt-neuf kilomĂštres au sud-est de Paris, dans le dĂ©partement de lâEssonne en rĂ©gion Ăle-de-France, issue de la fusion en 1951 des communes de Corbeil et d'Essonnes.
Corbeil-Essonnes | |||||
LâhĂŽtel de ville. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Ăle-de-France | ||||
DĂ©partement | Essonne | ||||
Arrondissement | Ăvry | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart | ||||
Maire Mandat |
Bruno Piriou (DVG) 2020-2026 |
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Code postal | 91100 | ||||
Code commune | 91174 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Corbeil-Essonnois | ||||
Population municipale |
52 340 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 4 754 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 36âČ 50âł nord, 2° 28âČ 55âł est | ||||
Altitude | Min. 32 m Max. 92 m |
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Superficie | 11,01 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pĂŽle principal) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Corbeil-Essonnes (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : Essonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Ăle-de-France
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Liens | |||||
Site web | corbeil-essonnes.com | ||||
Corbeil, citĂ© gallo-romaine, chĂąteau de dĂ©fense de la Seine au Moyen Ăge puis ville royale dĂšs 1120, et Essonnes qui connut lâimplantation de chasseurs au PalĂ©olithique, de potiers gaulois et qui devint dĂšs le XIIe siĂšcle une importante ville industrielle sur la route de Paris, ont trĂšs tĂŽt Ă©tĂ© liĂ©es dans leur dĂ©veloppement Ă©conomique et dĂ©mographique, bĂ©nĂ©ficiant de la prĂ©sence de la Seine et de lâEssonne, cours dâeau sources dâĂ©nergie pour les nombreux moulins, et des rĂ©gions agricoles de Beauce et de Brie aux portes de la capitale. Des Grands moulins de Corbeil, moulins royaux depuis le XIIe siĂšcle Ă lâimportante usine dâAltis Semiconductor qui emploie deux mille personnes, Corbeil-Essonnes, issue de la fusion des deux communes en 1951, est la seconde ville du dĂ©partement, riche dâun passĂ© et dâun patrimoine illustres, dâune population encore traditionnellement ouvriĂšre. Elle est aujourdâhui confrontĂ©e aux enjeux du renouvellement urbain, de lâinsĂ©curitĂ© persistante dans certains quartiers difficiles et des difficultĂ©s Ă©conomiques dâorganismes privĂ©s comme publics.
Ses habitants sont appelés les Corbeil-Essonnois[1].
GĂ©ographie
Situation
Corbeil-Essonnes est situĂ©e dans la rĂ©gion Ăle-de-France, au sud de lâagglomĂ©ration parisienne et au nord-est du dĂ©partement de lâEssonne, Ă la frontiĂšre entre les rĂ©gions naturelles du Hurepoix Ă lâouest, du GĂątinais au sud et de la Brie française au nord-est. La commune occupe un territoire approximativement triangulaire isocĂšle, la pointe orientĂ©e vers le sud, avec une base de trois kilomĂštres de long et des cĂŽtĂ©s de six kilomĂštres, crĂ©ant une superficie totale de mille cent un hectares. LâInstitut national de l'information gĂ©ographique et forestiĂšre donne les coordonnĂ©es gĂ©ographiques 48°36'38" Nord et 02°28'38" Est au point central de ce territoire[2].
Plus des trois-quarts de ce territoire sont urbanisĂ©s, 64,36 % Ă©tant effectivement construits, il ne subsiste alors en 2003 que 194 hectares dâespace « rural », situĂ©s en majeure partie sur les berges de la Seine et Ă lâouest, Ă proximitĂ© du stade et du quartier de Robinson.
Câest ainsi au centre-ville que se situe le point le plus bas du territoire Ă seulement trente-deux mĂštres dâaltitude, le terrain sâĂ©levant rapidement vers le nord-ouest et le plateau du Hurepoix oĂč se trouve le point culminant Ă quatre-vingt-douze mĂštres, en bordure de lâautoroute A6, seulement trois kilomĂštres plus Ă lâouest de lâhĂŽtel de ville.
CitĂ© industrielle importante depuis des temps reculĂ©s, lâaccĂšs naturel Ă la commune par le fleuve fut largement enrichi, avec le passage sur son territoire de la route nationale 7 du nord au sud, de la route nationale 104 dâouest en est et Ă lâextrĂȘme ouest de lâautoroute A6, qui traverse la ville voisine de VillabĂ©. Sâajoute Ă ce rĂ©seau national un nĆud routier dĂ©partemental composĂ© des RD 26, 33, 191, 446 et 448. Les transports ferroviaires sont assurĂ©s par le passage sur le territoire de deux branches de la ligne D du RER. La ligne de Villeneuve-Saint-Georges Ă Montargis du nord au sud-ouest, avec les gares de Corbeil-Essonnes et Moulin-Galant. La ligne de Corbeil-Essonnes Ă Montereau, au dĂ©part de la gare municipale principale, qui dessert les gares dâEssonnes - Robinson et du Plessis-Chenet. Les obstacles naturels et infrastructures routiĂšres et ferroviaires morcellent la ville en 19 quartiers, accentuant la distinction entre les anciennes communes de Corbeil et dâEssonnes.
Importante Ă lâĂ©chelle de la rĂ©gion, la commune est situĂ©e Ă seulement vingt-neuf kilomĂštres au sud-est de Paris-Notre-Dame[3], point zĂ©ro des routes de France. Elle est implantĂ©e Ă quatre kilomĂštres au sud-est de sa voisine Ăvry-Courcouronnes[4], qui lui a ravi le statut de prĂ©fecture du dĂ©partement, quinze kilomĂštres au sud-est de MontlhĂ©ry[5], dix-sept kilomĂštres au nord-est dâArpajon[6], dix-sept kilomĂštres au nord-est de La FertĂ©-Alais[7], vingt et un kilomĂštres au sud-est de Palaiseau[8], vingt-trois kilomĂštres au nord de Milly-la-ForĂȘt[9], trente et un kilomĂštres au nord-est dâĂtampes[10], trente-cinq kilomĂštres au nord-est de Dourdan[11] et quinze kilomĂštres au nord-ouest du chef-lieu seine-et-marnais Melun[12]. La commune est en outre situĂ©e Ă soixante-dix neuf kilomĂštres au sud-est de son homonyme picarde Corbeil-Cerf[13] et cent quarante-trois kilomĂštres Ă lâouest de Corbeil dans la Marne[14].
Hydrographie
Corbeil-Essonnes est situĂ©e au confluent de la riviĂšre lâEssonne et de la Seine. Le fleuve entre par le sud-est de la commune puis forme une boucle Ă gauche face Ă la commune voisine de Saint-Pierre-du-Perray. En amont, Corbeil-Essonnes nâest implantĂ©e que sur la rive gauche, en sortie de la boucle, elle dĂ©borde lĂ©gĂšrement sur la rive droite avant de laisser la place au parc de Saint-Germain-lĂšs-Corbeil.
Un lac est reliĂ© au fleuve par un bras mort sur la berge gauche de la boucle, site de dĂ©bordement naturel du fleuve aujourdâhui utilisĂ© comme base nautique. Le parcours du fleuve totalise ainsi six kilomĂštres huit cents mĂštres sur le territoire de la commune. Il nâest enjambĂ© que par deux ponts, le pont de lâarmĂ©e Patton en centre-ville et le pont de la route nationale 104 plus en aval qui matĂ©rialise la limite avec Ăvry au nord. Une station de mesure du dĂ©bit du fleuve fut installĂ©e dans la commune en 1881[15].
LâEssonne entre par le sud du territoire, alors quâelle est scindĂ©e en deux bras, celui de droite matĂ©rialisant la frontiĂšre avec le bourg de VillabĂ©. Ă proximitĂ© de la gare de Moulin-Galant se trouve une Ăźle. La riviĂšre se rĂ©unit avant une nouvelle sĂ©paration dans le quartier de La Nacelle. Une petite Ăźle est prĂ©sente aprĂšs une courbe Ă gauche puis trois dans le quartier de Robinson, avant une nouvelle sĂ©paration du cours dâeau. Deux barrages sont implantĂ©s sur le bras sud, dont un pour alimenter lâancien moulin Ă poudre communal, installĂ© sur une Ăźle avant la confluence des deux bras de la riviĂšre. La riviĂšre fait ensuite une derniĂšre boucle Ă gauche pour entrer dans le centre-ville. La fin du parcours a Ă©tĂ© domestiquĂ©e et se fait en souterrain sous les Grands Moulins. Seize ponts permettent de traverser la riviĂšre sur le territoire de la commune dont deux sur la route nationale 7.
- La Seine.
- LâEssonne en centre-ville.
Relief et géologie
Une forte crĂȘte marque la berge sud de la Seine sur sa rive gauche, sĂ©parant les vallĂ©es du fleuve et de la riviĂšre, de sorte quâune part importante de la commune, correspondant Ă lâancien territoire dâEssonnes est installĂ© dans une plaine alluviale oĂč serpente lâEssonne en formant six Ăźles.
Le territoire de Corbeil-Essonnes sâĂ©tale sur les deux rives de la Seine, dans une vallĂ©e sâĂ©largissant largement vers lâaval. Le point le plus bas est situĂ© Ă une altitude de trente-deux mĂštres, Ă proximitĂ© des quais de lâapport de Paris sur la rive gauche[16]. Au nord de ce point, le terrain sâĂ©lĂšve rapidement vers lâouest et le plateau du Hurepoix.
Le centre-ville est situĂ© Ă la mĂȘme altitude que le fleuve, la plaine alluviale se poursuit par le lit de lâEssonne vers le sud-ouest, enserrĂ© entre le plateau du Hurepoix au nord-ouest et une crĂȘte au sud-est, sĂ©parant la riviĂšre de la Seine, avec une pente abrupte au sud du territoire entre la route nationale 7 et le fleuve, marquĂ©e par un dĂ©nivelĂ© de quarante mĂštres sur une longueur de deux cents mĂštres.
La rive droite est en partie occupĂ©e par la commune face au centre-ville, le terrain sâĂ©lĂšve de façon rĂ©guliĂšre de vingt mĂštres sur une distance de cent mĂštres. Le sous-sol, typique du Bassin parisien, comprend des formations de calcaire, dâargile, de limon et de meuliĂšre[17].
LâĂ©rosion et lâhydrographie ont façonnĂ© le relief de la commune, le plateau du Hurepoix au nord-ouest, sĂ©parĂ© du plateau du GĂątinais au sud par lâEssonne dont la vallĂ©e sâincline vers la Seine Ă lâest.
Communes limitrophes
Le territoire de Corbeil-Essonnes est installé dans une boucle de la Seine.
Au nord, le fleuve la sĂ©pare dâĂtiolles puis dâune partie de Saint-Germain-lĂšs-Corbeil au nord-est, avant que la commune nâoccupe les deux rives jusquâĂ Saint-Pierre-du-Perray Ă lâest. Au sud-est, la rive droite limitrophe est occupĂ©e par les communes de Saintry-sur-Seine et Morsang-sur-Seine. Au sud, la route nationale 7 matĂ©rialise une partie de la frontiĂšre avec Le Coudray-Montceaux, suivit au sud-ouest par le village dâOrmoy. Le sud-ouest est aussi en limite de VillabĂ©, sĂ©parĂ©e par le cours de lâEssonne. Ă lâouest, Lisses marque le dĂ©but de lâancienne ville nouvelle, suivie au nord-ouest par la prĂ©fecture du dĂ©partement, Ăvry-Courcouronnes.
Ăvry-Courcouronnes | Ătiolles | Saint-Germain-lĂšs-Corbeil | ||
Lisses | N | Saint-Pierre-du-Perray | ||
O Corbeil-Essonnes E | ||||
S | ||||
Villabé et Ormoy |
Le Coudray-Montceaux | Saintry-sur-Seine et Morsang-sur-Seine |
Climat
Corbeil-Essonnes est situĂ©e en Ăle-de-France, elle bĂ©nĂ©ficie dâun climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© aux hivers frais et aux Ă©tĂ©s doux, en Ă©tant rĂ©guliĂšrement arrosĂ©e sur lâensemble de lâannĂ©e. En moyenne brute annuelle, la tempĂ©rature sâĂ©tablit Ă 10,8 °C, avec une moyenne maximale de 15,2 °C et une moyenne minimale Ă 6,4 °C. Les tempĂ©ratures moyennes mensuelles extrĂȘmes relevĂ©es sont de 24,5 °C en juillet au maximum et 0,7 °C en janvier au minimum, mais les records enregistrĂ©s sâĂ©tablissent Ă 38,2 °C le et â19,6 °C le . Du fait de la moindre densitĂ© urbaine entre Paris et sa banlieue, une diffĂ©rence nĂ©gative de un Ă deux degrĂ©s Celsius se fait sentir, surtout en dĂ©but de journĂ©e. Lâensoleillement est comparable Ă la moyenne des rĂ©gions du nord de la Loire avec un total de 1 798 heures par an, une moyenne haute Ă deux cent quarante heures en juillet et basse Ă cinquante-trois heures en dĂ©cembre. Les prĂ©cipitations sont Ă©galement rĂ©parties sur lâannĂ©e, avec un total annuel de 598,3 millimĂštres de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimĂštres par mois.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,7 | 1 | 2,8 | 4,8 | 8,3 | 11,1 | 13 | 12,8 | 10,4 | 7,2 | 3,5 | 1,7 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 3,4 | 4,3 | 7,1 | 9,7 | 13,4 | 16,4 | 18,8 | 18,5 | 15,6 | 11,5 | 6,7 | 4,3 | 10,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,1 | 7,6 | 11,4 | 14,6 | 18,6 | 21,8 | 24,5 | 24,2 | 20,8 | 15,8 | 9,9 | 6,8 | 15,2 |
Ensoleillement (h) | 59 | 89 | 134 | 176 | 203 | 221 | 240 | 228 | 183 | 133 | 79 | 53 | 1 798 |
Précipitations (mm) | 47,6 | 42,5 | 44,4 | 45,6 | 53,7 | 51 | 52,2 | 48,5 | 55,6 | 51,6 | 54,1 | 51,5 | 598,3 |
Voies de communication et transports
Corbeil-Essonnes a toujours été au carrefour de diverses voies de communication fluviales, ferroviaires et routiÚres.
Communications fluviales
La premiĂšre voie de communication naturelle est la Seine. Elle a servi, depuis le Moyen Ăge, au transport des cĂ©rĂ©ales de la Beauce. La commune accueille actuellement sur son territoire une partie du port fluvial de marchandises dâĂvry[20], principalement destinĂ© au fret et au traitement de cĂ©rĂ©ales.
Communications routiĂšres
Le mode de transport fluvial historique fut rapidement connectĂ© aux autres voies terrestres de communication. La ville est ainsi sur le passage de lâancienne Via Agrippa, devenue lâex-route nationale 7, qui traverse la commune du nord au sud, complĂ©tĂ©e au XXe siĂšcle par lâautoroute A6 qui passe Ă lâextrĂȘme ouest du territoire et la route nationale 104, super-pĂ©riphĂ©rique dâĂle-de-France, qui croise les deux premiĂšres au nord de la commune.
Centre industriel historique, Corbeil et Essonnes Ă©taient aussi le point de dĂ©part dâun maillage important de voies secondaires, conservĂ©es aujourdâhui avec les routes dĂ©partementales RD 26 vers Saint-Maurice-Montcouronne et au-delĂ Rambouillet, la RD 33 vers Boussy-Saint-Antoine et plus loin Villiers-sur-Marne, la Marne et lâautoroute A4, la RD 191 vers Ătampes et Ablis, la RD 446 vers Melun, la RD 448 vers Montgeron et la route nationale 6, enfin la RD 947 vers Lieusaint et lâautoroute A5.
Dâimportants travaux inscrits au schĂ©ma directeur de la rĂ©gion Ăle-de-France en 1994, engagent la totale rĂ©fection de la Francilienne entre les autoroutes A6 et A5, notamment avec le doublement du viaduc de Corbeil-Essonnes, lâamĂ©nagement de lâĂ©changeur autoroutier Ămile Zola dâaccĂšs Ă la commune, tout ceci avec des contraintes importantes de trafic (100 000 vĂ©hicules par jour, 4 600 vĂ©hicules par heure en pointe) et environnementales (urbanisation dense sur la rive gauche et bois classĂ©s sur la rive droite)[21].
Ă Corbeil-Essonnes est installĂ© le premier pont routier permettant de traverser la Seine sur les cinq que compte dĂ©partement de lâEssonne, le pont de lâArmĂ©e Patton.
Ce riche rĂ©seau routier est complĂ©tĂ© par la prĂ©sence importante dâinfrastructures ferroviaires, la commune disposant, au nord dâune vaste gare de fret entre les zones dâactivitĂ©s de lâApport de Paris et des TarterĂȘts.
Corbeil-Essonnes est situĂ©e Ă quinze kilomĂštres au sud-est de lâaĂ©roport de Paris-Orly, quarante-quatre kilomĂštres de lâaĂ©roport de Paris-Charles-de-Gaulle et quatorze kilomĂštres Ă lâouest de la base aĂ©rienne de Melun-Villaroche, transformĂ©e Ă terme en aĂ©roport de tourisme et dâaffaires[22].
Transports ferroviaires
Le territoire de la commune est traversé par trois lignes ferroviaires qui se rejoignent à Corbeil-Essonnes ou en sont origine ou terminus :
- la ligne de Villeneuve-Saint-Georges Ă Montargis ;
- la ligne de Grigny Ă Corbeil-Essonnes ;
- la ligne de Corbeil-Essonnes Ă Montereau.
La ville de Corbeil-Essonnes est desservie par trois gares de la ligne D du RER situées sur son territoire :
- la gare de Corbeil-Essonnes, située au nord, dans le centre-ville historique, à la jonction des trois lignes ferroviaires ;
- la gare d'Essonnes - Robinson, située à l'ouest, dans le quartier de Robinson, sur la ligne de Corbeil-Essonnes à Montereau ;
- la gare de Moulin-Galant, située au sud-ouest, dans le quartier du Moulin-Galant, sur la ligne de Villeneuve-Saint-Georges à Montargis.
- La gare de Corbeil-Essonnes.
- La gare d'Essonnes - Robinson.
- La gare de Moulin-Galant.
Ainsi que par trois autres gares de la ligne D du RER situées à proximité immédiate de la commune :
- la gare du Bras de Fer - Ăvry - GĂ©nopole, situĂ©e au sud-est de la commune d'Ăvry-Courcouronnes, sur la ligne de Grigny Ă Corbeil-Essonnes et permettant de desservir le centre hospitalier sud francilien et le quartier des TarterĂȘts Ă Corbeil-Essonnes ;
- la gare du Plessis-Chenet, située au nord-est de la commune du Coudray-Montceaux, sur la ligne de Corbeil-Essonnes à Montereau et permettant de desservir le quartier de Pressoir-Prompt et l'ancienne usine Altis (IBM) à Corbeil-Essonnes ;
- la gare de Villabé, située au nord-est de Villabé, sur la ligne de Corbeil-Essonnes à Montereau et permettant de desservir le quartier de la Nacelle à Corbeil-Essonnes.
Depuis la gare de Corbeil-Essonnes, le RER D permet de se rendre Ă Paris en 45 minutes environ, Ă Juvisy en 20 minutes environ, Ă Melun en 30 minutes environ et Ă Malesherbes en 45 minutes environ.
Lignes de bus
Plusieurs lignes dâautobus desservent la commune :
- la ligne 224 du réseau CEA Transports ;
- la ligne 284.006 du réseau de bus Les Cars Bleus ;
- les lignes 7001 et 7006 du rĂ©seau de bus Cars SĆur ;
- les lignes 24.06, 24.10, 229 et 230 (bus scolaire pour le Lycée Robert-Doisneau) du réseau réseau de bus Keolis Seine Essonne ;
- les lignes 300, 301, 302, 303, 304 et 305 du réseau de bus Seine Essonne Bus, ainsi que les lignes, 312, 313 et 314 qui sont jumelées avec les lignes 302, 303 et 304 pour la desserte scolaire du Lycée Robert-Doisneau ;
- les lignes 401, 402 et 405 du réseau réseau de bus TICE ;
- la ligne 1 du réseau de bus T Zen ;
- ainsi que les lignes N135 et N144 du réseau de bus Noctilien.
- Un bus du rĂ©seau de bus Cars SĆur Ă l'arrĂȘt devant la gare de Corbeil-Essonnes.
- Un bus du rĂ©seau du rĂ©seau de bus Seine Essonne Bus quittant l'arrĂȘt de la gare de Corbeil-Essonnes
- Un bus T Zen arrivant Ă la gare routiĂšre de Corbeil-Essonnes.
- Un bus Noctilien devant la gare de Corbeil-Essonnes.
- Un bus du rĂ©seau TICE Ă l'arrĂȘt dans la gare routiĂšre de Corbeil-Essonnes.
Logement
En 2009, sur les 17 480 logements que comptait la commune, 5 951 étaient des HLM soit 34 % du total, bien au-delà des préconisations de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains, ils étaient répartis entre seize sociétés fonciÚres[23].
Lieux-dits, Ă©carts et quartiers
Type dâoccupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Espace urbain construit | 67,7 % | 749,34 |
Espace urbain non construit | 16,6 % | 184,07 |
Espace rural | 15,6 % | 172,75 |
Source : Iaurif-MOS 2008[24] |
Historiquement composée de deux communes différentes, Corbeil au nord et Essonnes au sud, la ville unique conserve encore une distinction marquée entre les deux précédentes entités.
Le dĂ©coupage en quartiers se poursuivit avec lâexpansion dĂ©mographique du XXe siĂšcle. Aujourdâhui, on dĂ©nombre dix-neuf quartiers, rĂ©sidentiels ou industriels. Ă lâextrĂȘme nord, les zones dâactivitĂ©s de lâApport de Paris et Gustave Eiffel, puis en bord de Seine, le centre-ville actuel, prĂ©cĂ©demment celui de Corbeil, complĂ©tĂ© par le quartier de la Gare, Chantemerle, plus au sud, le Bas-Coudray marquant une boucle du fleuve, suivi toujours sur la rive gauche par Montconseil, lâErmitage et le Pressoir Prompt. La route nationale 7 marque une frontiĂšre, la chaussĂ©e ouest Ă©tant situĂ©e sur lâancien territoire dâEssonnes, avec au sud, le quartier de Moulin Galant, plus au nord, la Nacelle puis Robinson-La Nacelle et lâancien centre-ville dâEssonnes, sur une Ăźle de la riviĂšre lâEssonne.
Au nord de la voie ferrĂ©e se trouvent les grands ensembles, construits aprĂšs la seconde guerre mondiale, Les TarterĂȘts Ă gauche de la RN 7, Les Coquibus, habitations et zone dâactivitĂ©s, les lotissements Corbeil-Nord et Les Granges Ă droite de lâaxe routier. Face au centre-ville, accessible par le pont de lâArmĂ©e Patton se trouve le quartier Rive Droite, enserrĂ© entre le fleuve et le plateau de Saint-Germain-lĂšs-Corbeil. Ă lâextrĂȘme nord-ouest, lâimportant site de la Snecma constitue Ă lui seul un quartier industriel limitrophe dâĂvry[25].
Cette division importante et la prĂ©sence de quartiers dits « sensibles » sur le territoire et en pĂ©riphĂ©rie ont conduit lâĂtat, la commune et la communautĂ© d'agglomĂ©ration Seine-Essonne Ă signer un contrat urbain de cohĂ©sion sociale en 2000, succĂ©dant au contrat de ville signĂ© en 1994[26]. Quatre quartiers sont recensĂ©s comme prioritaires au titre de la politique de la ville : La Nacelle rĂ©unissant 1 600 habitants sur huit hectares[27], Montconseil rĂ©unissant 7 000 habitants sur cinquante-sept hectares[28] et Les TarterĂȘts rĂ©unissant 5 600 habitants sur cinquante-quatre hectares[29]. Ce dernier ensemble est aussi classĂ© comme zone franche urbaine avec le quartier voisin Les Pyramides sur la commune dâĂvry-Courcouronnes[30]. En outre, deux quartiers sont inscrits comme prioritaires au titre du renouvellement urbain, LâErmitage[31] et la Rive-Droite[32]. LâInsee dĂ©coupe la commune en dix-huit Ăźlots regroupĂ©s pour l'information statistique soit la Zone industrielle des TarterĂȘts, trois Ăźlots pour le quartier des TarterĂȘts, Coquibus-Art de Vivre, Moulin Galant-Papeterie, Ermitage, Robinson-La Nacelle, Essonnes Ouest, Rive droite, Centre-ville, Apports Paris-Gare, Chantemerle, Essonnes Est-Nagis, deux Ăźlots pour Montconseil et Pressoir prompt-Bas Coudray[33].
Morphologie urbaine
La ville de Corbeil-Essonnes est composĂ©e de vingt quartiers, dont quatre classĂ©s quartiers prioritaires : les quartiers de Montconseil, de la Nacelle, des TarterĂȘts et Rive droite :
- Centre-ville
- Bas Coudray
- Bas Vignons
- Chantemerle
- L'Ermitage
- La Gare
- La Montagne-des-Glaises
- La Nacelle (prÚs de Villabé)
- La Papeterie
- Les Coquibus
- Les Longaines (prĂšs de Lisses)
- Les TarterĂȘts (prĂšs d'Ăvry-Courcouronnes)
- Montconseil
- Moulin-Galant (prÚs de Villabé)
- Nagis
- Rive droite (prĂšs de Saintry-sur-Seine et d'Ătiolles)
- Rive gauche
- Pressoir-Prompt (prĂšs du Coudray-Montceaux)
- Robinson (prÚs de Villabé)
- S.N.E.C.M.A (quartier partagĂ© avec Ăvry-Courcouronnes)
- Vieux-Corbeil
Urbanisme
Typologie
Corbeil-Essonnes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [34] - [35] - [36]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[37] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[38] - [39].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[40] - [41].
Toponymie
Le lieu était désigné Corboilum en 1006, Corborium, Curbuilum en 1067, Corbolium en 1184, Corbeuil[42].
Le nom de la commune trouve son origine dans le gaulois Corboialo, de Corbos, nom d'homme (« le corbeau ») et ialos (« la clairiÚre[43] »).
Le nom de la dĂ©esse gallo-romaine de lâeau Acionna devenue Exona puis Essonne[44], est le nom de la riviĂšre qui donna son appellation Ă la commune et au dĂ©partement.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Corbeil-la-Montagne[45].
Histoire
Préhistoire
L'occupation du site de Corbeil-Essonnes, sur la rive gauche du fleuve, remonte de façon certaine au PalĂ©olithique et au NĂ©olithique, comme en tĂ©moignent les objets retrouvĂ©s, des haches polies, des lames, des couteaux, des burins et un grattoir en silex aux Tarterets[46], une Ă©pĂ©e courte, une lance et un couteau de lâĂąge du bronze ailleurs (voir la section « PrĂ©histoire » de l'article « Les TarterĂȘts »).
Antiquité
Plus tard, si l'habitat gallo-romain fut totalement recouvert au Moyen Ăge, sont encore mis au jour au cours de fouilles, des monnaies gauloises en bronze et, en toute hypothĂšse, ce qui aurait Ă©tĂ© une voie antique reliant Lutetia Ă Agedincum (actuelle Sens) capitale des Senons, par la vallĂ©e de la Seine[Note 3]. Des poteries retrouvĂ©es derriĂšre le marchĂ© couvert indiquent la prĂ©sence dâateliers de potiers Ă proximitĂ© de l'ancien ruisseau de Villelouvette[48]. La premiĂšre chapelle chrĂ©tienne fut Ă©levĂ©e Ă Exona vers lâan 600 Ă lâemplacement dâun ancien temple paĂŻen.
Cité militaire et ouvriÚre
SituĂ©e au confluent de lâEssonne et de la Seine, la citĂ© eut trĂšs tĂŽt un rĂŽle stratĂ©gique militaire et commercial, et fut capitale du comtĂ© de Corbeil, qui dĂ©pendait du comtĂ© de Paris.
Ce comté de Corbeil fut créé par Hugues Le Grand en 946[49], à l'occasion du mariage de Haimon ou Aimon (vers 930 - vers 957) avec Elisabeth Le Riche, fille de Lisiard Le Riche, qui le reçurent en apanage[49]. Il n'y eut que huit comtes de Corbeil, aprÚs lesquels les vicomtes de Corbeil furent institués.
Les raids vikings sur la Seine durant le IXe siĂšcle dĂ©clenchĂšrent notamment la construction de bĂątiments de dĂ©fense sous le rĂšgne de Charles III le Gros, dont un Ă Corbeil. Nâen subsistent aujourdâhui que les fondations sur la rive droite. BĂąti par le comte Haymon de Corbeil, il disposait dâune enceinte avec cinq tourelles, dâun donjon appelĂ© la « tour du Hourdy » et Ă©tait entourĂ© dâun bras artificiel de la Seine[50].
La ville changea alors dâimplantation, permettant la distinction entre Corbeil et Essonnes et disposa dĂšs lâan 900 dâun pont sur le fleuve. Câest Ă cette Ă©poque aussi que fut construite lâĂ©glise Saint-ExupĂšre et lâĂ©glise Saint-GuĂ©nault. DĂ©truites par un incendie en 1140, la premiĂšre fut immĂ©diatement reconstruite et enrichie. En 1071, le comte Bouchard II de Corbeil fit construire les fortifications du cloĂźtre de lâĂ©glise principale.
Ă partir du XIe siĂšcle, le territoire des deux villes se couvrit dâun vignoble, il y fut construit le prieurĂ© de Saint-Jean-Baptiste. Alors situĂ©e aux portes du domaine royal français, le roi Louis VI le Gros lâunit au royaume en 1120, en mĂȘme temps que MontlhĂ©ry, Ă la suite de la dĂ©faite dâHugues le Jeune. Il y fit alors reconstruire le chĂąteau sur la rive droite du fleuve. Vers 1121, lâabbĂ© Suger fut nommĂ© Ă Corbeil et y fit construire un nouveau cloĂźtre, un rĂ©fectoire et un dortoir pour douze religieux.
Les paroisses de Corbeil et dâEssonnes, disposant chacune dâune Ă©glise importante, Ă©taient alors installĂ©es au bord de la Seine, Ă la croisĂ©e des fertiles rĂ©gions de la Beauce et de la Brie. Une activitĂ© de minoterie se dĂ©veloppa rapidement, profitant de la prĂ©sence de la riviĂšre lâEssonne. Les Grands moulins de Corbeil devinrent au XIIe siĂšcle moulins du roi, la commune fournissant la capitale en pain « Chaland » de qualitĂ©, au moyen des coches appelĂ©s les « Corbeillards »[Note 4]. Cette activitĂ© nourriciĂšre Ă©tait complĂ©tĂ©e par des tanneries, une poudrerie et un laminoir, plaçant Corbeil et Essonnes en concurrence directe avec Troyes.
Blanche de Castille vint fréquemment au chùteau de Corbeil, suivie par son fils Saint Louis. Pierre Abélard y créa une école de théologie réputée, à proximité du donjon de la mÚre de sa maßtresse Héloïse d'Argenteuil.
En 1258 fut signé à Corbeil le premier traité de Corbeil, entre la France et le royaume d'Aragon, dans lequel Louis IX renonçait à ses prétentions en Catalogne et Jacques Ier à celles au Nord du Roussillon (sauf Montpellier)[52].
En , le roi Philippe le Long se maria Ă Corbeil avec Jeanne II de Bourgogne et, en , fut signĂ© un autre traitĂ© de Corbeil, cette fois entre la France et le royaume d'Ăcosse pour renouveler lâAuld Alliance.
Durant la guerre de Cent Ans, la ville subissant de nombreux siĂšges, il y fut constituĂ© un corps dâarquebusiers.
Une lettre du futur roi Charles VII mentionnait aussi une activitĂ© importante de Corbeil, la batellerie. Charles VIII vint Ă Corbeil en 1484 et François Ier en 1519. En , lors du siĂšge de Paris, lâEspagnol Alexandre FarnĂšse prit la ville, ce qui permit de ravitailler la capitale, assiĂ©gĂ©e par Henri IV (huitiĂšme guerre de religion)[53].
En 1628, lâexplosion de la poudrerie embrasa la ville. En 1656, Jacques de Bourgoin fonda le collĂšge de Corbeil pour lâĂ©ducation des enfants. Au XVIIe siĂšcle, Essonnes Ă©tait situĂ©e sur lâimportante route royale de Paris Ă Fontainebleau et disposait alors dâun relais de poste et dâhĂŽtels pour les voyageurs. Entre 1736 et 1738, pas moins de douze explosions ravagĂšrent le moulin Ă poudre. Le , une nouvelle explosion lâanĂ©antit et fit quarante morts[54].
Les Hospitaliers
Les Hospitaliers de lâordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem possĂ©daient dĂ©jĂ des terres et bĂątiments Ă Corbeil, quand, en 1188, ils reçurent d'Alix, mĂšre de Philippe-Auguste deux moulins et le droit exclusif de fouler du drap[55] - [56]. C'est la reine de France Ingeburge de Danemark, veuve de Philippe-Auguste, qui, en 1223, fonda le prieurĂ© de Saint-Jean en lâĂle[56] oĂč elle mourut le . Pour assurer des revenus plus important, ils rĂ©unirent Ă Corbeil leur membre de Tigery prĂšs de Corbeil[57] - [58].
Guillaume de Mailg, prieur de France, convoqua, en 1353, un chapitre prieural à Corbeil pour trouver des ressources au prieuré qui, ayant perdu son rang au profit du prieuré hospitalier du Temple, ne pouvait plus faire face à ses engagements. Il fut alors décidé que le membre de Savigny serait rattaché au prieuré de Corbeil[59].
à la Révolution la commanderie fut confisquée et en partie pillée. En 1836, elle devient la propriété de Louis Feray, gendre d'Oberkampf, qui tenta une restauration[60].
En 1783, les revenus de la commanderie s'Ă©levait Ă 21 500 livres[61].
Les Bordes
Quand le prieur Philippe de Villiers de L'Isle-Adam avait fondĂ© en 1529 une chapelle dans l'Ă©glise Sainte-Marie-du-Temple Ă Paris, il avait aussi fait don de 4 000 livres. Une partie de cette somme avait servi Ă l'achat d'une ferme qui se trouvait aux Bordes, dans la censive de la commanderie de Saint-Jean en l'Ăle, Ă Corbeil qui formait le membre des Bordes. MalgrĂ© la prĂ©sence de ce membre Ă Corbeil, il faisait partie du prieurĂ© hospitalier du Temple.
Avec ses 90 arpents de terre, cette ferme avait un rapport de 1 200 Livres en 1757[62].
Révolution industrielle et villégiature
Au milieu du XVIIIe siĂšcle, Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre vint vivre quelque temps Ă Essonnes.
En 1789, le cahier de dolĂ©ances fut ouvert Ă Corbeil, des reprĂ©sentants de la population assistĂšrent Ă la FĂȘte de la FĂ©dĂ©ration le . En 1789 toujours, Pierre-François Didot racheta lâimprimerie dâEssonnes oĂč Louis-Nicolas Robert mis au point plus tard la premiĂšre machine Ă papier en continu, en 1798. En 1790, elle devient chef-lieu du district de Corbeil et le restera jusquâen 1795.
En 1800, dĂšs la crĂ©ation de lâadministration prĂ©fectorale, Corbeil devint sous-prĂ©fecture du nouveau dĂ©partement de Seine-et-Oise.
Ă la suite des protestations des riverains devant le risque couru, le moulin Ă poudre cessa dĂ©finitivement son activitĂ© en 1822. Il devint la mĂȘme annĂ©e une filature de soie et une fabrique de draps.
Le fut mise en service la ligne de chemin de fer de Paris Ă Corbeil. Ce nouvel axe de circulation permit la venue de « touristes », tel Alfred Jarry qui loua une maison prĂšs des Grands Moulins, ou le peintre FĂ©licien Rops qui passa les quinze derniĂšres annĂ©es de sa vie Ă Essonnes. Cela permit aussi lâaccroissement toujours plus important de lâindustrie locale, avec lâouverture de filatures par Christophe-Philippe Oberkampf, lâouverture par AymĂ©-Stanislas Darblay de la seconde papeterie dâEssonnes, de lâimprimerie de Louis Simon CrĂ©tĂ© (toujours en activitĂ©), des sucreries puis des usines de chemin de fer de Paul Decauville ouvertes en 1881 et enfin de la fĂ©culerie de Paul Doittau. En 1885, lâancien moulin Ă poudre fut transformĂ© en fabrique de magnĂ©sium. En 1892, la ville possĂ©dait cinq ports de commerce, totalisant un trafic de 22 600 tonnes de marchandises[63].
La ville bĂ©nĂ©ficia alors de la construction de nombreux Ă©quipements structurants, le temple protestant en 1862[64], lâhĂŽtel de la sous-prĂ©fecture en 1863[65], la gendarmerie en 1875, la maison dâarrĂȘt en 1883[66], le palais de justice en 1887, le marchĂ© couvert en 1893[67], parfois grĂące Ă la gĂ©nĂ©rositĂ© de notables locaux avec par exemple lâouverture de lâhĂŽpital Galignani en 1860, de lâorphelinat et de lâĂ©cole du mĂȘme nom en 1878. En 1899, ce fut le prĂ©sident du Conseil Pierre Waldeck-Rousseau qui acquit le Castel-Joli sur la rive droite pour en faire sa derniĂšre rĂ©sidence[68].
Le fut inaugurĂ© lâhĂŽtel de ville de Corbeil[69]. En 1907, la grĂšve des ouvriers-papetiers dâEssonnes eut un retentissement national et fut sĂ©vĂšrement rĂ©primĂ©e. En 1914 fut Ă©difiĂ© lâhĂŽtel de ville dâEssonnes.
Pendant la PremiÚre Guerre mondiale, l'école Galignani devint l'HÎpital auxiliaire de l'association des Dames de France (HAADF) no 245[70]. La poudrerie accueillit aussi le 232e Régiment d'infanterie territoriale (normalement caserné à Argentan)[71]. En juin 1916, une section de mitrailleuses stationna à Corbeil[72]. à la fin de la guerre, la ville fut bombardée une premiÚre fois en 1918, détruisant, entre autres, les vitraux des églises.
En 1928 ouvrit la biscotterie Exona qui fonctionna jusquâen 1971[73].
La Seconde Guerre mondiale fit plus de dĂ©gĂąts encore. OccupĂ©e par les Allemands, la ville fut bombardĂ©e par les AlliĂ©s, notamment le , oĂč un train de munitions explosa en gare de Corbeil. Dans la nuit du au , un autre bombardement de lâensemble des gares importantes de la rĂ©gion, dont celle de Corbeil, se solda ici par la chute dâun bombardier Halifax qui sâĂ©crasa Ă 1 h 15 sur un pavillon de la rue Gournay, abattu par la Flak. Sept corps furent sortis des dĂ©combres, les six premiers emmenĂ©s Ă la kommandantur de Courances, le septiĂšme retrouvĂ© le , rapidement enterrĂ© Ă Corbeil[74]. Dans leur fuite, les Allemands dĂ©truisirent le pont sur la Seine, alors seul point de passage sur le fleuve entre Melun et Villeneuve-Saint-Georges.
Deux destins liés en une commune
La premiĂšre volontĂ© de fusionner les villes de Corbeil et dâEssonnes aurait Ă©tĂ© mentionnĂ©e dans les cahiers de dolĂ©ances en 1789. En 1946, le prĂ©fet demanda aux maires des deux communes de rĂ©flĂ©chir Ă un rapprochement. Il ne se concrĂ©tisa que le avec la crĂ©ation officielle de Corbeil-Essonnes[45].
En 1955 fut achevĂ© le nouveau pont Patton, rĂ©tablissant les communications routiĂšres entre les deux rives du fleuve. En 1958 fut ouvert le lycĂ©e, qui devint plus tard le lycĂ©e Robert Doisneau et une crue de la Seine inonda tout le centre-ville[75]. En 1966 fut construite la MJC[76] cependant que la ville perdait son statut de sous-prĂ©fecture de Seine-et-Oise en vue de la constitution du nouveau dĂ©partement de lâEssonne. Entre 1966 et 1971, les services prĂ©fectoraux restĂšrent cependant Ă Corbeil-Essonnes, en attendant le transfert dans les nouveaux locaux dâĂvry.
Lâurbanisation et lâĂ©quipement de la commune se poursuivit pourtant, avec la construction de la piscine en 1967 pour complĂ©ter lâaire de baignade sur la Seine, du palais des sports en 1971, du thĂ©Ăątre en 1973, de lâhĂŽpital Gilles de Corbeil entre 1982 et 1985. En 1973, le pont autoroutier de la Francilienne doubla les capacitĂ©s de franchissement du fleuve, dĂ©chargeant un peu le centre-ville du flux automobile.
En 1995, lâinvestissement dâIBM sur son site corbeillois permit la crĂ©ation de mille emplois[77].
En 2002, la ville et notamment le quartier des TarterĂȘts fut le thĂ©Ăątre dâaffrontements entre bandes rivales[78] et dâattaque de policiers[79]. En 2009, dans le cadre de la rĂ©organisation des services de l'Ătat, la commune perdit les services de la sous-prefecture[80].
Politique et administration
Politique locale
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[81], les communes de Corbeil et d'Essonne, puis Corbeil-Essonnes faisait partie du département de Seine-et-Oise. Corbeil était d'ailleurs le chef-lieu de l'arrondissement de Corbeil créé le .
La rĂ©organisation de la rĂ©gion parisienne en 1964 fit que la commune appartient dĂ©sormais au dĂ©partement de l'Essonne et Ă son arrondissement d'Ăvry, aprĂšs un transfert administratif effectif au . Corbeil-Essonnes Ă©tait nĂ©anmoins jusqu'en 2009 une sous-prĂ©fecture, sans que la commune ne soit le chef-lieu dâaucun arrondissement[82].
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la premiÚre circonscription de l'Essonne.
Corbeil puis Corbeil-Essonnes était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Corbeil (auquel était également rattaché Essonnes) jusqu'à 1964. En effet, de 1964 à 1967, la commune se retrouve répartie entre le canton de Corbeil-Essonnes-Nord et le canton de Corbeil-Essonnes-Sud[45]. Dans le cadre de la mise en place du département de l'Essonne, un canton de Corbeil-Essonnes est recrée jusqu'en 1985, lorsqu'il est scindé par le décret du entre les cantons de Corbeil-Essonnes-Est et de Corbeil-Essonnes-Ouest[83]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville devient le bureau centralisateur du canton de Corbeil-Essonnes dont la composition varie à nouveau.
Intercommunalité
La commune Ă©tait le siĂšge de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Seine-Essonne, crĂ©Ă©e fin 2002[84], et dont les compĂ©tences concernaient notamment le dĂ©veloppement Ă©conomique, lâamĂ©nagement du territoire et la politique de la ville. Cette intercommunalitĂ© succĂ©dait Ă la communautĂ© de communes de Corbeil-Essonnes et du Coudray-Montceaux crĂ©Ă©e en 1996[85].
Dans le cadre de la mise en Ćuvre de la loi MAPAM du , qui prĂ©voit la gĂ©nĂ©ralisation de l'intercommunalitĂ© Ă l'ensemble des communes et la crĂ©ation d'intercommunalitĂ©s de taille importante, le prĂ©fet de la rĂ©gion d'Ăle-de-France approuve le un schĂ©ma rĂ©gional de coopĂ©ration intercommunale qui prĂ©voit notamment la « fusion de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Ăvry Centre Essonne (Essonne), de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Seine-Essonne (Essonne), de la communautĂ© dâagglomĂ©ration de SĂ©nart en Essonne (Essonne), et de la communautĂ© d'agglomĂ©ration de SĂ©nart (Seine-et-Marne) et (l')extension du nouveau groupement Ă la commune de Grigny (Essonne)[86] », antĂ©rieurement membre de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Les Lacs de l'Essonne.
C'est ainsi qu'a été créée au la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart dont Corbeil-Essonnes est désormais membre.
En 2018, la commune est également membre du Syndicat Intercommunal d'Aménagement, de RiviÚres et du Cycle de l'Eau, créé fin 2016 et qui regroupe 36 communes et 4 intercommunalités[87]
Tendances et résultats politiques
Commune relativement « populaire » et traditionnellement industrielle, elle apparaĂźt comme Ă©tant ancrĂ©e Ă gauche. De fait, elle fut dirigĂ©e entre 1951 et 1959 par un maire SFIO et de 1959 Ă 1995 par des maires communistes, Roger Combrisson ayant mĂȘme obtenu tous les siĂšges du conseil municipal en 1959, avant que la ville ne soit emportĂ©e en 1995 par le candidat de droite Serge Dassault, alors adhĂ©rent au RPR. Le basculement partiel commença en 1988 avec lâĂ©lection de Serge Dassault au conseil gĂ©nĂ©ral de l'Essonne pour le canton de Corbeil-Essonnes-Est, puis son Ă©lection Ă la mairie en 1995. Ce choix local ne remettait pas en cause la tendance de vote supra-local puisque les Ă©lecteurs choisirent Ă 19,79 % la liste socialiste conduite par François Hollande lors des Ă©lections europĂ©ennes en 1999, plaçant la liste de droite en troisiĂšme position[88].
Les Corbeil-Essonnois renouvelĂšrent cependant leur confiance Ă Serge Dassault dĂšs le premier tour en 2001 pour les Ă©lections municipales et cantonales et en 2002 lors de lâĂ©lection lĂ©gislative, remportĂ©e toutefois par Manuel Valls sur lâensemble de la circonscription[89]. Cette mĂȘme annĂ©e, les Ă©lecteurs Corbeil-Essonnois qui avaient placĂ© Lionel Jospin en seconde position avec 18,82 % des suffrages au premier tour avaient dĂ©jĂ votĂ© Ă 19,21 % pour Jean-Marie Le Pen et seulement 17,14 % pour Jacques Chirac[90], qui bĂ©nĂ©ficia cependant du large report des voix pour atteindre 82,40 % au second tour, le candidat frontiste perdant prĂšs de 2 % de voix pour nâatteindre que 17,60 %, lĂ©gĂšrement moins que sur le plan national[91]. La tendance gĂ©nĂ©rale sâinversa ensuite au profit de la gauche, avec en 2004 la victoire du communiste Bruno Piriou sur le canton de Corbeil-Essonnes-Ouest et les trĂšs nettes avances de Jean-Paul Huchon (PS) aux Ă©lections rĂ©gionales (vingt-trois points dâavance sur le candidat de lâUMP Jean-François CopĂ©) et dâHarlem DĂ©sir (PS) aux Ă©lections europĂ©ennes (dix points dâavance sur le candidat UMP Patrick Gaubert). Les dĂ©faites de la droite se poursuivirent en 2007 avec lâĂ©lection sur la circonscription et cette fois dans la commune aussi de Manuel Valls (PS) et le fort plĂ©biscite pour la candidate SĂ©golĂšne Royal (PS) avec onze points dâavance sur Nicolas Sarkozy (UMP), et Ă nouveau en 2008 avec la perte par la droite du canton de Corbeil-Essonnes-Est au profit de Carlos Da Silva (PS), ne laissant Ă Serge Dassault que la mairie, remportĂ©e de justesse avec seulement 50,65 % des voix au second tour. En 2009, Ă lâoccasion de lâĂ©lection municipale partielle consĂ©cutive Ă lâannulation de celle de 2008, lâĂ©cart entre la liste UMP et la liste de rassemblement de la gauche (PCF, PG, NPA, LO, PS, EĂLV) conduite par le communiste Michel Nouaille au second tour a Ă©tĂ© encore plus minime (vingt-sept voix sur plus de 10 000 votants). En 2010 lors de nouvelles Ă©lections municipales partielles, la situation sâinversa avec plus de sept cents voix dâĂ©cart en faveur de la liste UMP face Ă une nouvelle liste de gauche, avec une participation encore infĂ©rieure.
Enfin, situation commune aux villes Ă lâĂ©lectorat populaire, les Corbeil-Essonnois sont fortement sceptiques face aux instances europĂ©ennes, rejetant en 1992 le traitĂ© de Maastricht Ă 55,92 %[92] et en 2005 le traitĂ© constitutionnel Ă 60,35 %, ne participant quâĂ 40,25 % au scrutin europĂ©en en 2004. Une section du Parti communiste français[93], un comitĂ© du Parti de gauche, un comitĂ© du Nouveau Parti anticapitaliste[94], une section UMP et une section du Parti socialiste[95], sont prĂ©sentes dans la commune.
- Ălections prĂ©sidentielles
RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :
- Ălection prĂ©sidentielle de 2002 : 82,40 % pour Jacques Chirac (RPR), 17,60 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 75,57 % de participation[96].
- Ălection prĂ©sidentielle de 2007 : 55,61 % pour SĂ©golĂšne Royal (PS), 44,39 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 82,31 % de participation[97].
- Ălection prĂ©sidentielle de 2012 : 63,20 % pour François Hollande (PS), 36,80 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 73,97 % de participation[98].
- Ălection prĂ©sidentielle de 2017 : 72,21 % pour Emmanuel Macron (LREM), 27,79 % pour Marine Le Pen (FN), 64,13 % de participation[99].
- Ălections lĂ©gislatives
RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :
- Ălections lĂ©gislatives de 2002 : 51,68 % pour Serge Dassault (UMP), 48,32 % pour Manuel Valls (PS), 56,18 % de participation[100].
- Ălections lĂ©gislatives de 2007 : 57,70 % pour Manuel Valls (PS), 42,30 % pour Cristela de Oliveira (UMP), 52,65 % de participation[101].
- Ălections lĂ©gislatives de 2012 : 60,80 % pour Manuel Valls (PS), 39,20 % pour Cristela de Oliveira (UMP), 45,39 % de participation[102].
- Ălections lĂ©gislatives de 2017 : 58,49 % pour Farida Amrani (FI), 41,51 % pour Manuel Valls (DVG), 31,64 % de participation[103].
- Ălections lĂ©gislatives partielles de 2018 : 50,54 % pour Francis Chouat (LREM), 49,46 % pour Farida Amrani (FI), 15,31 % de participation [104].
- Ălections europĂ©ennes
RĂ©sultats des deux meilleurs scores :
- Ălections europĂ©ennes de 2004 : 24,00 % pour Harlem DĂ©sir (PS), 14,14 % pour Patrick Gaubert (UMP), 40,25 % de participation[105].
- Ălections europĂ©ennes de 2009 : 23,92 % pour Michel Barnier (UMP), 16,73 % pour Daniel Cohn-Bendit (Europe Ăcologie), 32,43 % de participation[106].
- Ălections europĂ©ennes de 2014 : 23,51 % pour Aymeric Chauprade (FN), 17,40 % pour Alain Lamassoure (UMP), 30,56 % de participation[107].
- Ălections europĂ©ennes de 2019 : 21,22 % pour Jordan Bardella (RN), 17,39 % pour Nathalie Loiseau (LREM), 34,55 % de participation[108].
- Ălections rĂ©gionales
RĂ©sultats des deux meilleurs scores :
- Ălections rĂ©gionales de 2004 : 55,00 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 32,15 % pour Jean-François CopĂ© (UMP), 64,33 % de participation[109].
- Ălections rĂ©gionales de 2010 : 64,52 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 35,48 % pour ValĂ©rie PĂ©cresse (UMP), 40,35 % de participation[110].
- Ălections rĂ©gionales de 2015 : 44,90 % pour Claude Bartolone (PS), 33,65 % pour ValĂ©rie PĂ©cresse (LR), 43,12 % de participation[111].
- Ălections rĂ©gionales de 2021: 43,41% pour Julien Bayou (EELV), 33,99% pour ValĂ©rie PĂ©cresse (LR), 15,70% pour Jordan Bardella, 6,90% pour Laurent Saint-Martin, 23,43% de participation[112].
- Ălections cantonales et dĂ©partementales
RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :
- Canton de Corbeil-Essonnes-Est :
- Ălections cantonales de 2001 : 60,41 % pour Serge Dassault (RPR), 39,59 % pour Michel Nouaille (PCF), 47,90 % de participation[113].
- Ălections cantonales partielles de 2004 : 51,17 % pour Jean-Michel Fritz (UMP), 48,83 % pour Michel Nouaille (PCF), 41,56 % de participation[114].
- Ălections cantonales de 2008 : 51,15 % pour Carlos Da Silva (PS), 48,85 % pour Jean-Michel Fritz (UMP), 62,83 % de participation[115].
- Canton de Corbeil-Essonnes-Ouest :
- Ălections cantonales de 2004 : 63,71 % pour Bruno Piriou (PCF), 36,29 % pour Serge Dantu (DVD), 63,39 % de participation[116].
- Ălections cantonales de 2011 : 50,43 % pour Bruno Piriou (PCF), 49,57 % pour Sylvain Dantu (UMP), 34,11 % de participation[117].
- Canton de Corbeil-Essonnes :
- Ălections dĂ©partementales de 2015 : 65,39 % pour Jean-Pierre Bechter (UMP) et Caroline Varin (DVD), 34,61 % pour Gabriel Caillet et Sophie Legoff (FN), 38,74 % de participation[118].
- Ălections dĂ©partementales de 2021: 50,03% pour Fadila Chourfi et Alexandre Maquestiau (BC-UGE) , 49,97% pour Karl Dirat et Caroline Varin (BC-UD), 25,41% de participation[119].
- Ălections municipales
Le maire de Corbeil-Essonnes depuis 1995 Ă©tait Serge Dassault (UMP) par ailleurs sĂ©nateur du dĂ©partement, mais le rĂ©sultat de lâĂ©lection municipale 2008 a Ă©tĂ© invalidĂ© par la dĂ©cision du conseil dâĂtat du [120].
Lors des Ă©lections municipales partielles, son successeur Jean-Pierre Bechter (UMP) a Ă©tĂ© Ă©lu dans les mĂȘmes proportions de voix, mais son Ă©lection a Ă©tĂ© Ă son tour annulĂ©e par le Conseil d'Ătat le [121].
Le , le conseil municipal élu une semaine auparavant lui a de nouveau accordé sa confiance par trente-deux voix contre dix à son opposant[122].
RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :
- Ălections municipales de 2001 : 51,63 % pour Serge Dassault (RPR) Ă©lu au premier tour, 19,53 % pour Bruno Piriou (PCF), 59,48 % de participation[123].
- Ălections municipales de 2008 : 50,65 % pour Serge Dassault (UMP), 49,35 % pour Bruno Piriou (PCF), 63,48 % de participation[124] - [Note 5].
- Ălections municipales partielles de 2009 : 50,13 % pour Jean-Pierre Bechter (UMP), 49,87 % pour Michel Nouaille (PCF), 50,70 % de participation[125].
- Ălections municipales partielles de 2010 : 53,71 % pour Jean-Pierre Bechter (UMP), 46,28 % pour Bruno Piriou (PCF), 46,86 % de participation[126].
- Ălections municipales de 2014 : 56,52 % pour Jean-Pierre Bechter (UMP) / (UDI), 43,47 % pour Bruno Piriou (PCF), 52,26 % de participation
- Ălections municipales de 2020 : 48,54 % pour Bruno Piriou (DVG), 43,18 % pour Jean-Pierre Bechter (DVD), 8,29 % pour Jean-Luc Raymond (DIV) 34,10 % de participation[127].
- Référendums
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 73,62 % pour le Oui, 26,38 % pour le Non, 26,38 % de participation[128].
- RĂ©fĂ©rendum de 2005 relatif au traitĂ© Ă©tablissant une Constitution pour lâEurope : 60,35 % pour le « Non » ; 39,65 % pour le « Oui », 64,98 % de participation[129].
Administration municipale
Liste | Tendance | Président | Effectif | Statut | |
---|---|---|---|---|---|
« Corbeil-Essonnes, une ville à vivre » | (DVG) | Bruno Piriou | 34 | Majorité | |
« J'aime Corbeil-Essonnes avec énergie et proximité » | (DVD) | Jean-Pierre Bechter | 10 | Opposition | |
« Dessinons Ensemble Corbeil-Essonnes» | (DIV) | Jean-Luc Raymond | 1 | Opposition |
Liste des maires
Politique de développement durable
La commune a engagé dans une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2011[144].
Labels et distinctions
En 2005, la commune a reçu le label « Ville Internet @@@ »[145], renouvelé en 2006[146].
Jumelages
Corbeil-Essonnes a développé des associations de jumelage avec[147]:
- Alzira (Espagne) depuis le , en espagnol Alcira, située à 1 079 kilomÚtres[148].
- Belinho (Portugal) depuis le , en portugais Belinho, située à 1 179 kilomÚtres[149].
- East Dunbartonshire (Ăcosse) depuis le ,
- Sindelfingen (Allemagne) depuis le , en allemand Sindelfingen, située à 480 kilomÚtres[150].
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
DeuxiĂšme commune du dĂ©partement de lâEssonne en nombre dâhabitants, avec cependant douze mille rĂ©sidents de moins que sa voisine Ăvry, Corbeil et Essonnes, puis Corbeil-Essonnes, ont cependant toujours Ă©tĂ© des agglomĂ©rations importantes du sud francilien. Ville industrielle, Corbeil comptait dĂ©jĂ trois mille habitants lors du premier recensement des personnes en 1793, sa voisine Essonnes, plus rurale et destinĂ©e Ă lâhĂ©bergement des nouveaux arrivants en regroupait mille cinq cents.
Au fil des annĂ©es, Essonnes rattrapa peu Ă peu son retard, restant cependant toujours moins peuplĂ©e que la ville principale mais connaissant les mĂȘmes variations, Ă savoir la perte de cent habitants chacune en 1806 et en 1846 avec des contrecoups ultĂ©rieurs Ă Essonnes qui perdait encore des Essonnois en 1821 et 1851, et la forte hausse de 1896, lorsque Corbeil gagna mille nouveaux arrivants et Essonnes mille sept cents en pleine pĂ©riode dâabondance industrielle et dâexode rural.
La tendance sâinversa pour la premiĂšre fois en 1911 quand la population dâEssonnes commença Ă dĂ©croĂźtre alors que Corbeil continuait sa progression, dĂ©passant cette mĂȘme annĂ©e les dix mille Corbeillois et nâĂ©tant que peu marquĂ©e par les pertes de la PremiĂšre Guerre mondiale qui fit pourtant encore chuter Essonnes, celle-ci ne franchissant le cap des dix mille rĂ©sidents quâau recensement de 1926.
Les deux communes, encore séparées, furent cependant également impactées par les ravages de la Seconde Guerre mondiale, Corbeil perdit ainsi plus de deux cents personnes et Essonnes prÚs de cinq cents avec une population respective de 10 976 et 10 032 habitants.
Le recensement de 1954 fut le premier qui intervint aprĂšs la rĂ©union des municipalitĂ©s, la nouvelle commune de Corbeil-Essonnes comptant ainsi 22 891 habitants, et poursuivant une progression rapide pour atteindre 38 859 personnes vingt ans plus tard avant une premiĂšre baisse de mille rĂ©sidents en 1982 qui ne lâempĂȘche pas de franchir le cap des quarante mille Corbeil-Essonnois lors du recensement de 1990.
La dĂ©cennie suivante fit Ă nouveau perdre mille habitants Ă lâagglomĂ©ration, avant une nouvelle croissance qui lui fit atteindre les 40 929 personnes lors du recensement intervenu en 2006. Avec 17,4 % de la population de nationalitĂ© Ă©trangĂšre en 1999, lâimmigration reprĂ©sente alors une part importante du dĂ©veloppement de la commune[151], le taux est ainsi quatre points supĂ©rieur Ă celui de sa voisine Ăvry, pourtant rĂ©putĂ©e plus cosmopolite. Parmi cette population de nationalitĂ© Ă©trangĂšre, 5,1 % sont originaires du Portugal, 3,5 % dâAlgĂ©rie, 1,9 % du Maroc, 1,2 % de Turquie, 0,6 % de Tunisie et 0,3 % dâEspagne ou dâItalie[152].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[153] - [Note 7].
En 2020, la commune comptait 52 340 habitants[Note 8], en augmentation de 6,01 % par rapport Ă 2014 (Essonne : +2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 45,1 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (39,9 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 15,8 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 20,1 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 24 916 hommes pour 26 038 femmes, soit un taux de 51,10 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (51,02 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Les Ă©tablissements scolaires de Corbeil-Essonnes sont rattachĂ©s Ă lâacadĂ©mie de Versailles.
La commune dispose en 2010 sur son territoire :
- des Ă©coles maternelles du Paradis, LĂ©on CassĂ©, Henri Wallon, Louis Pasteur, Jean MacĂ©, ThĂ©odore Steeg, La Source, Pauline Kergomard, Arthur Rimbaud, Charles Baudelaire et de la Montagne des Glaises ; des Ă©coles Ă©lĂ©mentaires LâIndienne, Pablo Picasso, Jacques Bourgoin, Galignani, Jules Ferry, Paul Bert, Jean MacĂ©, ThĂ©odore Steeg, Paul Ăluard, Jacques PrĂ©vert, du Pressoir Prompt et des Quatre Vents ;
- des écoles primaires Frédéric Joliot-Curie, La Nacelle, Paul Langevin[158].
- Quatre collĂšges permettent la poursuite des Ă©tudes, Chantemerle, Louise Michel, La Nacelle et LĂ©opold SĂ©dar Senghor, ces deux derniers disposant dâune SEGPA et le lycĂ©e gĂ©nĂ©ral, technologique et professionnel Robert Doisneau complĂšte lâoffre Ă©ducative publique[159].
Sâajoutent lâĂ©cole primaire privĂ©e sous contrat Sainte-Marie[160], le collĂšge privĂ© Saint-Spire et le lycĂ©e privĂ© Saint-LĂ©on[161] tous trois disposant dâun enseignement religieux catholique.
Le Greta-Est-Essonne est installé au lycée Robert Doisneau[162].
Deux Ă©tablissements dâenseignement adaptĂ© sont installĂ©s en 2009 dans la commune, lâinstitut thĂ©rapeutique, Ă©ducatif et pĂ©dagogique Les FougĂšres et lâinstitut dâĂ©ducation motrice Le Petit Tremblay[163].
Hors temps scolaire, lâaccueil des enfants se fait avec les centres de loisirs Henri Wallon, La Nacelle, Montconseil, Les Mozarts, Jean MacĂ©, ThĂ©odore Steeg, Pauline Kergomard, Le Paradis, Louis Pasteur, La Montagne des Glaises, LâIndienne, Villededon, FrĂ©dĂ©ric Joliot-Curie, Paul Ăluard et LĂ©on CassĂ©.
Trois maisons de quartier accueillent les adolescents aux TarterĂȘts, Ă Montconseil et sur la Rive-Droite.
- Le lycée Robert Doisneau.
- Le lycée privé Saint-Léon.
Enseignement primaire et secondaire
Culture
Corbeil-Essonnes bĂ©nĂ©ficie dâune longue tradition culturelle, en accueillant dĂšs 1819 dâun thĂ©Ăątre Ă lâinitiative de lâindustriel Joseph Martin.
Elle dispose encore du thĂ©Ăątre intercommunal construit en 1973[164] qui accueille deux compagnies de thĂ©Ăątre. Sâajoute la salle de cinĂ©ma indĂ©pendante Arcel, classĂ©e Art et Essai[165].
Pour lâaccĂšs de tous Ă la culture, la commune a mis en place la mĂ©diathĂšque Chantemerle et deux annexes aux TarterĂȘts et Ă Montconseil[166], la MJC Fernand LĂ©ger[167] et le conservatoire de musique et danse Claude Debussy installĂ© dans lâancien hĂŽtel de ville dâEssonnes.
Trois lieux dâexposition accueillent en outre des manifestations temporaires, lâancienne commanderie de Saint-Jean-en-lâIsle. La galerie dâart situĂ©e sous le thĂ©Ăątre de la ville depuis avril 2018, la galerie d'art s'est d'abord ouverte en 2001 dans le cloĂźtre Saint-Spire avec une exposition du peintre Pierre Scholla, puis a dĂ©mĂ©nagĂ© rue Saint-Spire en mai 2021.Et la cathĂ©drale Saint-Spire.
La commune organise un festival de musique, « Les couleurs du Jazz », la « Quinzaine du film argentin » et un festival de bande dessinĂ©e. Quinze associations participent Ă lâanimation culturelle de la commune[168]. Divers artistes se produisent dans les salles municipales, dont Grand Corps Malade en , dâautres y sont nĂ©s ou y ont rĂ©sidĂ©.
- Le conservatoire Claude Debussy.
- La médiathÚque.
- La MJC Fernand LĂ©ger.
- Le théùtre municipal.
Sports
La commune dispose sur son territoire de diverses infrastructures permettant la pratique sportive.
La premiĂšre dâentre elles, le palais des sports regroupe un gymnase, un dojo, une salle de combat, une salle dâescrime et une salle de danse.
Le stade de Robinson est Ă©quipĂ© dâun terrain de football et de rugby, le stade Mercier ajoute Ă ces mĂȘmes Ă©quipements une piste d'athlĂ©tisme. Le stade Roger est lui entiĂšrement destinĂ© au tennis avec six courts synthĂ©tiques, deux courts en terre battue, un court en bĂ©ton et quatre courts couverts. Le stade nautique Gabriel Menut, avec trois bassins dont un olympique de cinquante mĂštres Ă toit mobile, une fosse Ă plongeon et des bassins dâagrĂ©ment, accueille les nageurs et joueurs de water-polo, il est complĂ©tĂ© par la base de canoĂ«-kayak au bord de l'Essonne. Six gymnases sont implantĂ©s dans divers quartiers, deux aux TarterĂȘts pour le basket-ball et le volley-ball, Ă Montconseil pour le handball, Ă La Nacelle pour le volley-ball et le tennis de table, ainsi que les gymnases Louise Michel pour le basket-ball, le tennis et le volley-ball et le gymnase Maurice Broguet qui ajoute aux disciplines prĂ©cĂ©dentes la gymnastique rythmique, le judo et lâaĂŻkiryu.
Trente-deux associations animent et organisent en 2009 la pratique sportive dans la commune[169]. Parmi elles, lâAS Corbeil-Essonnes crĂ©Ă©e en 1951 et qui Ă©volua en championnat de France de football de deuxiĂšme division est ainsi lâun des clubs de football majeurs du dĂ©partement, comme lâASCE CanoĂ«-Kayak et Corbeil XIII dans leurs disciplines respectives. Le la commune fut ville-Ă©tape du Tour de France 2001 puis Ă nouveau le pour le Tour de France 2005.
- Le palais des sports.
- Le stade nautique Gabriel Menut.
- Parc de Street workout aux TarterĂȘts.
Santé
La commune accueille sur son territoire depuis 2011 le nouveau Centre hospitalier sud francilien, regroupant les centres Galignani et lâhĂŽpital Gilles de Corbeil[170]. Elle dispose ainsi de services de cardiologie, diabĂ©tologie-endocrinologie, dermatologie, hĂ©matologie, neurologie, oncologie, pneumologie, dâimagerie mĂ©dicale et mĂ©decine nuclĂ©aire. Du centre hospitalier sont organisĂ©es les missions du Smur pour la moitiĂ© est du dĂ©partement
La polyclinique Chantemerle est aussi installée sur la commune.
Le centre dâaccueil Galignani est complĂ©tĂ© par lâautre Ă©tablissement d'hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes, le foyer Bernardin de Saint-Pierre.
Sâajoutent en 2009 un centre dâaccueil familial spĂ©cialisĂ©, un foyer de jour, un centre mĂ©dico-psycho-pĂ©dagogique et la maison des adolescents Les Roches[171].
Outre ceux exerçant Ă lâhĂŽpital, 83 mĂ©decins[172], 31 chirurgiens-dentistes[173], 12 pharmacies[174] et trois cliniques vĂ©tĂ©rinaires, dont la clinique vĂ©tĂ©rinaire Jean-JaurĂšs assurant les urgences 24h/24h dans lâagglomĂ©ration Grand Paris Sud, sont installĂ©s (en ) sur la commune.
La commune accueille aussi en 2009 le siĂšge administratif du Samu dĂ©partemental, le Centre dĂ©partemental dâappel dâurgence et un Centre d'enseignement des soins d'urgence[175].
Petite enfance
L'accueil collectif des bébés se fait avec les crÚches Les Galopins et Le Petit Poucet, la crÚche familiale Chanteprince
Trois centres de protection maternelle et infantile sont implantĂ©s Ă Corbeil-Essonnes, en centre-ville[176], Ă la Nacelle[177] et aux TarterĂȘts[178], complĂ©tĂ©s par deux centres de planification familiale en centre-ville[179] et aux TarterĂȘts[180]
Autres services publics
La commune, bien quâelle ne soit pas chef-lieu dâarrondissement et quâelle soit voisine de la prĂ©fecture dâĂvry, disposait encore sur son territoire jusquâen 2009 dâune sous-prĂ©fecture[181].
Elle accueille aussi un certain nombre de reprĂ©sentations du service public, dont la direction dĂ©partementale des services vĂ©tĂ©rinaires[182], la fĂ©dĂ©ration dĂ©partementale de la pĂȘche et de la pisciculture[183], une permanence du dĂ©lĂ©guĂ© au mĂ©diateur de la RĂ©publique[184], les services de conservation des hypothĂšques[185] et du cadastre[186], le centre dĂ©partemental dâaction sociale[187], une antenne de la CAF[188], du pĂŽle emploi[189] et des Assedic[190]. Quatre agences postales sont rĂ©parties en centre-ville[191], Ă Saint-Ătienne[192], Montconseil[193] et aux TarterĂȘts[194]. Dix-neuf avocats[195] exercent sur la commune, une sociĂ©tĂ© dâhuissier de justice[196] et deux Ă©tudes de notaire[197] y sont installĂ©s. Lâorganisation juridictionnelle rattache les justiciables de Corbeil-Essonnes aux tribunaux dâinstance, de grande instance, de commerce et au conseil de prudâhommes dâĂvry[198].
Sécurité
La commune accueille sur son territoire un centre de secours principal responsable de la sĂ©curitĂ© des biens et des personnes de lâagglomĂ©ration[199]. Une brigade de gendarmerie et un commissariat de police sont installĂ©s dans la commune, la premiĂšre Ă©tant dĂ©volue Ă la sĂ©curitĂ© des communes rurales voisines et Ă la sĂ©curitĂ© routiĂšre. MalgrĂ© cette prĂ©sence relativement importante, la commune souffre dâune relative insĂ©curitĂ©, notamment dans les quartiers sensibles, avec des actes de dĂ©linquances frĂ©quents, du braquage dâun bureau de poste aux TarterĂȘts[200] Ă lâagression de fonctionnaires de police[201] entraĂźnant des manifestations de la population[202]. Un centre de semi-libertĂ© est implantĂ© en centre-ville.
La ville doit notamment faire face Ă des affrontements entre bandes de jeunes, issus de quartiers rivaux, notamment entre Montconseil et les TarterĂȘts. En 2016, la ville est secouĂ©e par la mort d'Adel, jeune de 19 ans du quartier Montconseil, choisit au hasard et tuĂ© d'une balle dans la tĂȘte lors d'une expĂ©dition punitive, et pour laquelle dix personnes seront condamnĂ©es pour meurtre en bande organisĂ©e[203].
Lieux de culte
Corbeil-Essonnes est le siĂšge associĂ© du diocĂšse d'Ăvry-Corbeil-Essonnes depuis sa crĂ©ation en 1966 et le siĂšge du doyennĂ© de Corbeil-Saint-Germain. Ainsi, la collĂ©giale Saint-Spire fut Ă©levĂ©e au rang de cathĂ©drale la mĂȘme annĂ©e. La paroisse catholique dispose, en plus de la cathĂ©drale Saint-Spire, des Ă©glises Saint-Ătienne (ancienne Ă©glise paroissiale dâEssonnes), Notre-Dame-de-la-Paix Ă Montconseil, Saint-Joseph aux TarterĂȘts et Saint-Paul Ă Moulin-Galant (frĂ©quentĂ©e par la communautĂ© polonaise)[204]. La communautĂ© protestante de lâĂglise rĂ©formĂ©e dispose dâun temple auquel sâajoutent les lieux de culte du centre Ă©vangĂ©lique MĂ©tanoia et celui de la mission Ă©vangĂ©lique de la RĂ©conciliation. Les musulmans disposent de la mosquĂ©e As-salam inaugurĂ©e le [205]. La communautĂ© bouddhiste dispose elle du centre bouddhique tibĂ©tain Drikung Kagyu Rinchen Pal[206].
- La cathédrale Saint-Spire.
- L'Ă©glise Saint-Ătienne.
- L'Ă©glise Notre-Dame-de-la-Paix.
- L'Ă©glise Saint-Paul.
- Le temple.
- La mosquée As-Salam.
Ădifices religieux
- Cathédrale Saint-Spire, rue du Cloßtre Saint-Spire.
- Ăglise Saint-Ătienne, place LĂ©on Casse.
- Ăglise Saint-Joseph, rue Pablo Picasso aux TarterĂȘts.
- Ăglise Saint-Jean de L'Ile, rue de Widmer.
- Ăglise Saint-Paul, boulevard John Kennedy.
- Chapelle Notre-Dame de la Paix, rue Alfred LĂ©cuyer.
- Temple réformé, avenue Carnot.
- Ăglise Ă©vangĂ©lique MĂ©tanoĂŻa, rue de la Papeterie.
- Ăglise protestante Ă©vangĂ©lique, rue Feray.
- Mosquée As-Salam-Centre culturel islamique de la paix, avenue de Gaulle.
- Salle du royaume des témoins de Jéhovah, rue Georges le Du.
MĂ©dias
La commune est situĂ©e dans le bassin dâĂ©mission des chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision France 3 Paris Ăle-de-France, IDF1 et TĂ©lĂ©ssonne intĂ©grĂ© Ă ViĂ GrandParis. Lâhebdomadaire Le RĂ©publicain relate les informations locales dans son Ă©dition Nord-Essonne comme la station de radio EFM. La radio Ăvasion FM y dispose dâune frĂ©quence spĂ©cifique. Autres mĂ©dias locaux Le Parisien Essonne, Essonne Info, Actu Essonne et M-Essonne.
Ăconomie
DĂšs le Moyen Ăge, Corbeil et Essonnes Ă©taient dâimportants sites industriels, disposant de tanneries et de poudreries. Câest aujourdâhui encore, avec Ăvry, le cĆur Ă©conomique du dĂ©partement.
La commune est intĂ©grĂ©e par lâInsee Ă la zone dâemploi dâĂvry qui regroupait en 1999 soixante-six communes et 271 329 habitants, Corbeil-Essonnes Ă©tant la seconde commune en nombre de rĂ©sidents avec prĂšs de 15 % du total[207].
Des vingt plus grandes entreprises installĂ©es sur ce secteur, Snecma Moteurs et Altis Semiconductor, les deux premiĂšres en importance sont implantĂ©es sur la commune avec chacune plus de deux mille salariĂ©s[208], symbolisant lâimportance maintenue de lâindustrie et de la construction qui reprĂ©sentent encore 20,8 % de lâactivitĂ© Ă©conomique et salariĂ©e. Câest ainsi 2 069 entreprises, dont 1 686 siĂšges sociaux, employant 17 790 salariĂ©s qui Ă©taient implantĂ©es Ă Corbeil-Essonnes en 2006, la fonction publique ne reprĂ©sentant que 4,7 % contre 80,2 % pour le secteur tertiaire.
CaractĂ©ristique de la grande banlieue parisienne restĂ©e en partie rurale, trois exploitations agricoles employant dix personnes Ă©taient encore actives en 2000 sur la commune. Le tourisme dâaffaires est aussi important dans la commune, avec trois hĂŽtels dont un deux Ă©toiles pour un total de cent quarante-trois chambres. Quatre marchĂ©s sont implantĂ©s sur la commune, le principal en centre-ville les mardis, vendredis et dimanches matin et aux TarterĂȘts les mercredis et samedis matin[209].
Industrielle, la commune nâest pas Ă©pargnĂ©e par les pollutions, ainsi, quatre entreprises sont recensĂ©es dans le registre des Ă©missions polluantes, Altis Semiconductor pour ses rejets dâhalogĂ©noalcanes, de protoxyde d'azote, dâion fluorure, dâarsenic, de chrome et de cuivre[210], les installations Ă©tant classĂ©es au titre de la directive Seveso[211], Boc Edwards pour ses rejets dâacide fluorhydrique et dâammoniaque[212], HĂ©lio Corbeil Quebecor pour sa production de dĂ©chets dangereux[213] et la Snecma pour sa production de dĂ©chets dangereux et ses prĂ©lĂšvements importants dâeau[214].
Emplois, revenus et niveau de vie
Avec un taux de 31,1 %, les professions intermĂ©diaires sont la catĂ©gorie socio-professionnelle la plus reprĂ©sentĂ©e, suivie par les ouvriers, population traditionnelle de Corbeil-Essonnes, reprĂ©sentant encore 26,2 % des actifs. En 1999, pas moins de 18 795 personnes Ă©taient recensĂ©es comme population active mais 17,3 % dâentre elles Ă©taient au chĂŽmage, ce qui fait dâelle la commune la plus touchĂ©e du dĂ©partement[215], et 14,9 % ne disposaient que dâun travail prĂ©caire[216].
Ainsi, avec seulement 17 925 euros de revenu net imposable moyen, les contribuables Corbeil-Essonnois sont loin de la moyenne dĂ©partementale fixĂ©e en 2006 Ă 26 556 euros, et seulement 53,1 % Ă©taient effectivement assujettis Ă lâimpĂŽt sur le revenu[217]. En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 25 236 âŹ, ce qui plaçait Corbeil-Essonnes au 22 708 e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[218].
Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs dâentreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Corbeil-Essonnes | 0,1 % | 4,0 % | 15,4 % | 30,3 % | 26,6 % | 23,7 % |
Zone dâemploi dâĂvry | 0,3 % | 4,0 % | 20,2 % | 29,6 % | 28,2 % | 17,7 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Corbeil-Essonnes | 0,3 % | 22,8 % | 6,3 % | 12,0 % | 10,4 % | 7,0 % |
Zone dâemploi dâĂvry | 0,9 % | 13,5 % | 5,4 % | 14,6 % | 16,2 % | 6,9 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee[219] |
- Grands moulins de Corbeil
Reconstruite en 1893, la minoterie des Grands moulins de Corbeil, propriĂ©tĂ© du groupe Soufflet est encore en activitĂ© et symbolise lâindustrie historique de la commune Ă proximitĂ© directe du centre-ville. Un quai de chargement sur la Seine est installĂ© dans le prolongement du port de commerce dâĂvry.
- Centre commercial Marques Avenue A6
Le , le centre commercial Art de vivre rĂ©novĂ© intĂ©gra le groupe de magasins dâusine Concepts & Distribution sous lâappellation Marques Avenue A6, rassemblant 78 boutiques sur une superficie de treize mille mĂštres carrĂ©s.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
PrĂšs de deux cents hectares du territoire municipal sont encore considĂ©rĂ©s comme ruraux, majoritairement constituĂ©s de bois communaux dont le bois des TarterĂȘts au nord qui occupe plus de six hectares. Deux cents autres hectares sont classifiĂ©s comme espaces urbains non construits, constituĂ©s pour partie de parcs, jardins et squares qui totalisent eux prĂšs de dix-huit hectares. Les deux plus importants sont le parc de La Nacelle qui occupe presque quatre hectares et le parc de Chantemerle avec plus de deux hectares. Ils sont complĂ©tĂ©s, par ordre de taille par les squares Dalimier, Maurice Riquiez, Balzac, Gustave Courbet, dâAngoulĂȘme, des Coquibus, du stade Roger, CrĂ©tĂ©, Montconseil, Saint-LĂ©onard, Moulin-Galant, Jean MacĂ©, de Nagis, Espar et des Castors[220].
Ce patrimoine environnemental permet Ă Corbeil-Essonnes dâarborer en 2009 trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[221] depuis 1999.
Le sentier de grande randonnĂ©e GR 2 traverse la commune du sud au nord en empruntant les berges de la Seine. Ă lâinverse de la Seine qui relĂšve du domaine public dâĂtat, les berges de lâEssonne sont en grande majoritĂ© privĂ©es, lâentretien Ă©tant effectuĂ© par la commission exĂ©cutive dâentretien de la riviĂšre Essonne[222].
Une partie des berges de la Seine et de lâEssonne ont Ă©tĂ© recensĂ©s au titre des espaces naturels sensibles par le conseil gĂ©nĂ©ral de l'Essonne[223].
Patrimoine architectural
Corbeil-Essonnes, commune Ă lâhistoire riche, dispose sur son territoire dâun patrimoine culturel important, retraçant les diverses pĂ©riodes de prospĂ©ritĂ© de lâagglomĂ©ration. Sept Ă©difices sont ainsi inscrits aux monuments historiques, le plus ancien est lâĂ©glise dĂ©saffectĂ©e Saint-Jean-en-LâIsle, construite entre le XIIe siĂšcle et le XIIIe siĂšcle et inscrite le , aujourdâhui devenue un musĂ©e[224]. Sâajoute une borne gĂ©ographique frappĂ©e de la fleur de lys royale, datant de la mĂȘme pĂ©riode et inscrite le [225]. La cathĂ©drale Saint-Spire du XIVe siĂšcle fut elle aussi classĂ©e, une premiĂšre fois en 1840 et Ă nouveau le [226], comme le fut plus tard lâĂ©glise dâEssonnes, lâĂ©glise Saint-Ătienne au clocher du XIIe siĂšcle et Ă la nef du XIIIe siĂšcle, le tout classĂ© le [227]. Les vestiges de l'Ă©glise Notre-Dame[228] remontĂ©s dans le parc de Montgermont Ă Pringy (Seine-et-Marne) en 1828[229], et dont les statues-colonnes du roi Salomon et de la reine de Saba (prĂ©cĂ©demment identifiĂ©es comme Clovis et Clotilde)[Note 9], datant dernier quart du XIIe siĂšcle, se trouvent au musĂ©e du Louvre[230]. Les Grands moulins construits au XIXe siĂšcle, inscrits le [231] sont un exemple de lâarchitecture industrielle importante Ă Corbeil-Essonnes, au mĂȘme titre que la halle du marchĂ© couvert Ă lâarchitecture mĂ©tallique, construite en 1893 et inscrite le [232]. Les bĂątiments de la papeterie Darblay, construits entre 1823 et 1959, dont lâensemble construit par Paul FriesĂ© Ă partir de 1869 sur les deux berges de lâEssonne symbolisent aussi le patrimoine industriel de la ville. La chapelle Notre-Dame-de-la-Paix du quartier Montconseil, construite en 1960 par lâarchitecte Ădouard Albert a reçu le label « Patrimoine du XXe siĂšcle »[233]. La Chaufferie centrale du quartier des Hauts-TarterĂȘts a Ă©tĂ© inscrite pour sa part le 7 avril 2016.
Divers autres bĂątiments caractĂ©risent la commune, dont la sous-prĂ©fecture, Ă©difiĂ©es en 1862, le temple protestant au clocher en bois, inaugurĂ© le , la prison construite vers 1883, le bĂątiment de lâancien orphelinat Galignani bĂąti en 1878, lâancien moulin Ă poudre datant du XVIIe siĂšcle, le Castel-Joli du XIXe siĂšcle, rĂ©sidence de Waldeck-Rousseau.
- Les remparts de Corbeil.
- La commanderie de Saint-Jean-en-LâIsle.
- Le porche du cloĂźtre Saint-Spire.
- Le marché couvert de Corbeil.
- La tour élévatrice des Grands moulins de Corbeil.
Personnalités liées à la commune
Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Corbeil-Essonnes :
- Guillaume de Corbeil (vers 1070â1136), archevĂȘque de CantorbĂ©ry, y est nĂ©
- Pierre Abélard (1079-1142), théologien et philosophe, y enseigna ;
- Gilles de Corbeil, (1140-1224), médecin du roi et poÚte, y est né ;
- Pierre de Corbeil (v. 1150- v. 1222), professeur de thĂ©ologie, considĂ©rĂ© comme l'auteur de l'office dit de Pierre de Corbeil (texte et musique), pour la FĂȘte de l'Ăne, appelĂ©e aussi FĂȘte des Fous (Festum stultorum), ou FĂȘte des Innocents, y est nĂ© ;
- Ingeburge de Danemark (v. 1175-1236), reine de France, y est morte au prieurĂ© de Saint-Jean-en-LâIsle ;
- Philippe V le Long, roi de France y Ă©pouse Jeanne II de Bourgogne le ;
- Louis Hesselin (1602-1662), surintendant des plaisirs de Louis XIII, y vint en villégiature à Chantemerle ;
- Pierre-François Didot (1732-1795), imprimeur de la cour y exerça ;
- Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre (1737-1814), écrivain et botaniste, auteur du roman Paul et Virginie, y vécut ;
- Christophe-Philippe Oberkampf (1738-1815), homme d'affaires, y construisit le domaine de Chantemerle et y installa des filatures ;
- Jean-François de La Harpe (1739-1803) académicien, y fut exilé par Bonaparte 1er consul ;
- Jean-Baptiste-Gaspard d'Ansse de Villoison (1750-1805), helléniste, y est né ;
- Jean-Baptiste Beaufol, dit Beaufort de Thorigny (1761-1825), général des armées de la République, plusieurs fois blessé au combat, né à Paris, y est mort ;
- Jean-François Varlet (1764-1837), révolutionnaire, y est mort ;
- Jean-Baptiste Mauzaisse (1784-1844), peintre et lithographe, y est né ;
- Adolphe Dallemagne (1811-1882), peintre et photographe, y vécut et y est mort ;
- Augustine Dallemagne (1821-1875), peintre, y vécut et y est morte ;
- Félicien Rops (1833-1898), peintre, y vécut et y est mort ;
- Paul Decauville (1846-1922), ingénieur et homme d'affaires, y exerça ;
- Pierre Waldeck-Rousseau (1846-1904), homme politique, ministre de lâIntĂ©rieur et prĂ©sident du Conseil, y vĂ©cut au Castel Joli et y est mort ;
- Auguste Bluysen (1868-1952), architecte, y est né ;
- Alfred Jarry (1873-1907), poÚte et dramaturge, y vécut ;
- Marcel Forhan alias Yram (1884-1927), ingénieur, y est né ;
- Dréan (1884-1977), chanteur et acteur, y est mort ;
- Léon Bonnefons (1895-1978), homme politique, y est né ;
- EugĂšne-NapolĂ©on Bey (1897-1978), activiste d'extrĂȘme droite, y est nĂ© ;
- René Leduc (1898-1968), ingénieur, y vécut ;
- Claude Dauphin (1903-1978), acteur y est né ;
- Dominique Aury (1907-1998), femme de lettres, y est morte ;
- Le Chanteur sans nom (1910-1974), de son vrai nom Roland Avellis, y est mort ;
- Pierre Ansart (1922-2016), philosophe et sociologue, y est né ;
- Roger Combrisson (1922-2008), homme politique, en fut député-maire et conseiller général ;
- Serge Dassault (1925-2018), homme d'affaires, et homme politique, Sénateur de l'Essonne, en fut maire et Conseiller général ;
- André Weber (1928-1996), acteur, y est mort ;
- Jean-Paul Brouchon (1938-2011), journaliste sportif spécialisé dans le cyclisme, y est né ;
- Jean-Claude Mignon (1950- ), homme politique, y est né ;
- Jean-Paul Brighelli (1953- ), Ă©crivain, y enseigna ;
- Luc Templier (1954- ), écrivain et calligraphe, y est né ;
- Djamel Beghal (1965- ), terroriste islamiste, y vécut ;
- Christophe Dauphin (1966- ), acteur, y est né ;
- Frank Braley (1968- ), pianiste, y est né ;
- Romain Guyot (1969- ), clarinettiste, y est né ;
- Hubert Koundé (1970- ), acteur et réalisateur, y vécut ;
- Guillaume Perrot (1971-2006), acteur et dramaturge, y est mort ;
- Patrice Maniglier (1973- ), philosophe, y est né ;
- Walid Regragui (1975- ), footballeur et entraineur franco-marocain y est né ;
- Sylvain Bazin (1978- ), journaliste et auteur, y est né ;
- Maxime Baca (1983- ), footballeur, y est né ;
- Maguette Niang dite Atheena (1984- ), chanteuse de RnB contemporain, y vécut ;
- Le groupe PNL, groupe de cloud rap et de rap composĂ© des frĂšres Ademo (1986- ) et N.O.S (1989- ), originaires du quartier des TarterĂȘts ;
- Le groupe F430, groupe de cloud rap composĂ© de Sensei (1988- ) et Jet (1990- ), originaires du quartier des TarterĂȘts.
- Hadi Sacko (1990- ), footballeur, y est né ;
- Le groupe MMZ, groupe de rap et de cloud rap composĂ© de Laser (1998- ) et Moha (1998- ), originaires du quartier des TarterĂȘts.
- Kameto, alias Kamel Kebir (1995- ), entrepreneur et vidéaste français spécialisé dans le jeu vidéo et l'e-sport, y est né.
HĂ©raldique et logotype
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Corbeil disposait dâun blason dĂ©crit ainsi : Dâazur au cĆur au naturel chargĂ© dâune fleur de lys dâor. La fusion avec lâancienne commune dâEssonnes a permis de crĂ©er un nouveau blason : parti : au premier dâazur au cĆur cousu de gueules chargĂ© dâune fleur de lys dâor, au second aussi dâazur aux trois Ă©pis de blĂ© dâor posĂ©s en Ă©ventail.[234] Sur les deux blasons de Corbeil et Corbeil-Essonnes, lâerreur dâassocier du gueules sur de lâazur en font des armes Ă enquerre. Le blason de la commune est apposĂ© sur la rame TGV 97 et la motrice immatriculĂ©e 8718A au titre des parrainages du matĂ©riel roulant de la SNCF par les communes[235]. La commune sâest en outre dotĂ©e dâun logotype reprenant les blasons et devises de Corbeil et Essonnes couronnĂ©s. |
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Devise
La devise de Corbeil-Essonnes, ancienne devise de Corbeil, est « cor bello paceque fidum » en latin, ce qui peut se traduire en français par « cĆur fidĂšle en guerre et en paix ». Elle est complĂ©tĂ©e par lâancienne devise dâEssonnes « crescet ad huc » en latin, dont la traduction en français est « par cela elle grandit ».
Corbeil-Essonnes dans les arts et la culture
- Le nom « corbillard » vient de la ville de Corbeil[236]. Au Moyen Ăge, Paris Ă©tait approvisionnĂ© par le port de Corbeil par des navires Ă fond plat appelĂ©s des corbeillards. Lors dâune Ă©pidĂ©mie de peste, les cadavres furent Ă©vacuĂ©s de la capitale par ces navires[237], donnant leur nom aux vĂ©hicules funĂ©raires. Ainsi au Moyen Ăge, Corbeil - situĂ©e au confluent de la Seine et de l'Essonne - est rĂ©putĂ©e pour ĂȘtre un carrefour commercial. Le blĂ© arrive des plaines voisines pour ĂȘtre ensuite transformĂ© dans les grands moulins de la ville. Une fois fabriquĂ©, le pain doit ĂȘtre acheminĂ© jusqu'Ă Paris, pour cela, on le place dans des cales de bateau Ă fond plat[238] tirĂ© par des chevaux depuis le rivage. Ce transport fluvial va ĂȘtre renommĂ© le « corbeillard »[236]. Cependant que, toujours au Moyen Ăge, la peste bubonique refait surface en Europe. L'Ă©pidĂ©mie est terrible et fait des ravages inĂ©dits. Les rues de Paris dĂ©bordent de cadavres[239]. Alors pour dĂ©sengorger la capitale, on rĂ©quisitionne les bateaux de commerce pour transporter les morts loin de la ville. Le mot « corbillard »[240]" en tant que tel va apparaĂźtre Ă partir du XVIIe siĂšcle[241], pour dĂ©signer ces voitures qui transportent les cercueils, sĂ»rement par analogie entre le corbeillard et le corbillat, le petit du corbeau, souvent associĂ© Ă la mort.
- La commune homonyme de Corbeil dans la Marne est situĂ©e approximativement sous la mĂȘme latitude Ă cent quarante-trois kilomĂštres Ă lâest.
- Honoré de Balzac situe de nombreuses scÚnes de La Cousine Bette à Corbeil résidence de Célestin Crevel[242].
- Certaines scĂšnes des films Le Guignolo de Georges Lautner sorti en 1980 avec Jean-Paul Belmondo, Marie-Line de Mehdi Charef sorti en 2000 avec Muriel Robin furent tournĂ©es dans la commune[243], La Clef de Guillaume Nicloux sorti en 2007 et Agathe ClĂ©ry dâĂtienne Chatiliez sorti en 2008[244].
- La commune a servi de dĂ©cor Ă plusieurs artistes peintres qui lâont reprĂ©sentĂ©e, dont Jean-Victor Bertin qui a rĂ©alisĂ© Vue prise Ă Essonnes prĂšs de Corbeil conservĂ© au musĂ©e du Louvre[245], et Antoine Muguet (1875-1954), qui a peint Le pont de Corbeil conservĂ© au MusĂ©e des Beaux-Arts de Lyon[246].
- Lâexpression « prendre Paris pour Corbeil » qui signifie commettre une lourde bĂ©vue, viendrait de la lĂ©gende que Corbeil assiĂ©gĂ©e rĂ©sista et que les assaillants, des protestants, sâen allĂšrent faire le siĂšge de Paris. Les Parisiens se seraient alors gaussĂ©s de la bĂȘtise de la situation et de la grave erreur commise par les assiĂ©geants : « Comment espĂ©rer prendre la capitale sâil leur est impossible de prendre une petite ville dâun comtĂ© voisin⊠voyons, il ne faut pas prendre Paris pour Corbeil »[247].
Voir aussi
Bibliographie
- Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Corbeil-Essonnes », p. 189â203
- Jean-Pierre Bourgeron, Le Hurepoix : Corbeil-Essonnes, Saint-Germain-lÚs-Corbeil, Villabé, t. IV, Paris, J.-P. Bourgeron, (ISBN 978-2-903097-04-2, LCCN 84147190)
- Guy Cabut et Roland Oberle, Il Ă©tait une fois le cyclisme Ă Corbeil-Essonnes ; Un siĂšcle dâhistoire, Ronald Hilre,
- Abbé Colas, Les Récollets à Corbeil (1635-1790), Herluison,
- LĂ©on Combes-Marne, Histoire de Corbeil Ă travers les siĂšcles, Paris, Livre d'histoire, (ISBN 978-2-84373-239-3)
- M. A. Dufour, « Notice sur l'Ă©glise Saint-Jean-en-l'Isle, Ă Corbeil », Commission des antiquitĂ©s et des arts du dĂ©partement de Seine-et-Oise, Versailles, vol. 3,â , p. 52-55 (ISSN 1146-9994, lire en ligne)
- Jacques Guyard, 1789, 10 000 citoyens prennent la parole ; Les cahiers de dolĂ©ances de la rĂ©gion dâĂvry-Corbeil, Adef,
- EugĂšne Hamelin, Les rues de Corbeil-Essonnes, XĂ©mard
- Jean-Pierre Lacroix, La déchristianisation du district de Corbeil sous la Révolution, Amattéis,
- Yvon Le Blohic, Lâascension dâune famille de Corbeil : les Boisneuf (1585-1828), SociĂ©tĂ© historique et ArchĂ©,
- Georges Michel, Corbeil et Essonnes, des origines à la fusion, Libération-Presse,
- Odile Nave, Le lycée de Corbeil a 50 ans ! 1958-2008 : un demi-siÚcle au lycée Robert Doisneau, Le Livre Unique,
- M. Pinard, Recherches étymologiques et historiques sur les rues de Corbeil (Seine-et-Oise), Crété,
- Francis Salet, « Notre-Dame de Corbeil », Bulletin monumental, Paris, vol. 100, nos 1-2,â , p. 81-118 (ISSN 2275-5039, DOI https://doi.org/10.3406/bulmo.1941.8554)
- Henri Stein, La papeterie d'Essonnes, Paris, A. Picard et fils, , 32 p.
- Jacques Varin, Corbeil-Essonnes. Aux rendez-vous de lâhistoire, Paris, Messidor, (ISBN 978-2-209-05750-4, LCCN 87108344)
Articles connexes
- Liste des communes de l'Essonne
- Liste des comtes de Corbeil
- Traité de Corbeil (1258)
- Traité de Corbeil (1326)
- DiocĂšse d'Ăvry-Corbeil-Essonnes
- Cathédrale Saint-Spire de Corbeil-Essonnes
- Abbaye Saint-Spire de Corbeil
- Ăglise Saint-Ătienne de Corbeil-Essonnes
- Grands moulins de Corbeil
- Papeterie Darblay
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Corbeil-Essonnes sur le site de la CA Grand Paris Sud
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- à vérifier dans François Naudet, avec la collab. de Stéphane Ardouin, Alain Bénard et François Besse, L'Essonne, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2004 (Carte archéologique de la Gaule : pré-inventaire archéologique, 91) (ISBN 2-87754-086-3).
Mais aucune voie antique ni borne milliaire à Corbeil-Essonnes, voire toute inscription latine, ne sont mentionnés dans le Corpus Inscriptionum Latinarum [17]. Miliaria Imperii Romani, Pars secunda, Miliaria provinciarum Narbonensis Galliarum Germaniarum, éd. par Gerold Walser, Berlin, New York, Berlin-Brandenburgische Akademie der Wissenschaften, 1986, ou dans les autres corpus épigraphiques de textes latins.
Une voie antique existait entre Corbeil et Ătampes, pour laquelle un menhir servait de borne leugaire ; cette voie a Ă©tĂ© en partie effacĂ©e par l'extension du domaine du chĂąteau du Mesnil Voisin (Lardy), et son repĂ©rage n'a pas Ă©tĂ© poursuivi au-delĂ de ce point[47].
On note que la Borne royale à fleur de lys classée en 1934 (« Borne à fleur de lys n° 21 de Corbeil-Essonnes », notice no PA00087862, base Mérimée, ministÚre français de la Culture) est par erreur présentée comme borne milliaire par le site topic-topos, mais avec le numéro 30 (au 78 boulevard Jean-JaurÚs). - Plus tard, ils furent chargés de transporter les victimes de la pandémie de Peste noire au XIVe siÚcle, instituant le mot de corbillard.
- RĂ©sultat invalidĂ© par dĂ©cision du conseil dâĂtat du 8 juin 2009.
- RĂ©sultat officiel sur le site de la mairie de Corbeil-Essonnes.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Selon la fiche descriptive de Louvres, les statues avaient été identifiées de 1803 à 1806 comme étant celles de Clovis et de Clotilde. Depuis, elles sont traditionnellement désignées, sans preuve, comme Salomon et la reine de Saba.
Références
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- Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Ăvry sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 13/08/2012.
- Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
- Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
- Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
- Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
- Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Milly-la-ForĂȘt sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 13/08/2012.
- Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Ătampes sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 13/08/2012.
- Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Dourdan sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
- Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Melun sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
- Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Corbeil-Cerf sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
- Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Corbeil sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
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- Rapport sur les prospectives de transport en Ăle-de-France sur le site du ministĂšre de lâĂquipement. ConsultĂ© le 01/02/2009.
- RĂ©partition des logements sociaux par commune et bailleur sur le site de lâAorif. ConsultĂ© le 15/05/2010.
- Fiche dâoccupation des sols en 2008 sur le site de lâIaurif. ConsultĂ© le 01/11/2010.
- Plan de Corbeil-Essonnes sur le site officiel de la commune. Consulté le 01/02/2009.
- Documents du CUCS Corbeil-Essonnes sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 01/02/2009.
- Quartier Prioritaire : La Nacelle, sig.ville.gouv.fr
- Quartier Prioritaire : Montconseil sur sig.ville.gouv.fr
- Quartier Prioritaire : Les TarterĂȘts, sur sig.ville.gouv.fr
- Fiche de la ZFU Les TarterĂȘts-Les Pyramides sur le site de la mission interministĂ©rielle Ă la Ville. ConsultĂ© le 01/02/2009.
- Fiche du QPV de LâErmitage sur le site de la mission interministĂ©rielle Ă la Ville. ConsultĂ© le 01/02/2009.
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- [Bruant & Touquet 2016] Jean Bruant et Régis Touquet, « Menhirs ou bornes leugaires ? Des mégalithes aux confins des territoires carnute, sénon et parisii à l'épreuve de l'analyse cartographique », dans C. Bessin, O. Blin & B. Triboulot (éds.), Franges urbaines et confins territoriaux. La Gaule dans l'Empire (actes du colloque de Versailles 29 février-3 mars 2012), Bordeaux, Ausonius, coll. « Mémoires », , 687 p., sur academia.edu (lire en ligne), p. 367-390 (p. 380).
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- Fiche des soubassements du chùteau de Corbeil sur le site topic-topos.com Consulté le 22/02/2009.
- Cf. Bulletin de la SociĂ©tĂ© historique et archĂ©ologique de Corbeil, d'Ătampes et du Hurepoix, 2, Paris, 1896, pl. entre les pages 6-7.
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- Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne). p. 373.
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- Archives nationales S 5144, supplément n. 9
- Mannier (1872) p. 50
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- Mannier (1872) p. 52
- Dufour (1883) p. 52
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- Notice no PA00087195, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Exposition « vivre Ă Corbeil au Moyen Ăge » du 7 mai au 5 juin 2011, p. 4.
- Notice no 1535, base Atlas, musée du Louvre - Notice no 1534, base Atlas, musée du Louvre.
- %3aINSEE%20)&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche des Grands Moulins de Corbeil sur la base Mérimée du ministÚre de la Culture. Consulté le 21/02/2009.
- %3aINSEE%20)&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche du marché couvert de Corbeil-Essonnes sur la base Mérimée du ministÚre de la Culture. Consulté le 21/02/2009.
- Monuments labellisés Patrimoine du XXe siÚcle en Essonne sur le site du ministÚre français de la Culture. Consulté le 22/01/2010.
- Gaso, la banque du blason. Consulté le 06/07/2008.
- Liste des communes marraines de matériel SNCF. Consulté le 07/02/2009.
- Patrick Rambaud - La grammaire en sâamusant, p. 67, Ă©ditions Grasset.
- XVIe. â Corbillat, grande barque dont on se sert pour aller en un lieu prĂšs Paris (OUDIN Dict.)
- Dans une gravure d'Iswelinc, qui représente le plan de l'ßle Saint-Louis et des deux ponts, avec les rues projetées et exécutées vers 1618, on remarque sur la Seine un coche d'eau, nommé corbillac, parce qu'il faisait le trajet de Paris à Corbeil. Richelet écrit conformément à l'étymologie, corbeillard.
- J.N. Biraben, Les hommes et la peste en France et dans les pays européens et méditerranéens, Mouton, 1976
- Dictionnaire de la langue français, E. Littré
- Est-il possible, dit-elle [la Seine], qu'on me doive toujours parler de cette Sapho et de ce ClĂ©odamas ? il n'y a point de corbillard qui ne me rompe la tĂȘte de leur vertu et de leur mĂ©rite (Mlle de ScudĂ©ry, p. 260, Rathery et Boutron, Paris, 1873)
- Ădition Furne, 1848, vol.17 p. 102, 228, 289
- Fiche du film Marie-Line sur le site IMDb. Consulté le 23/05/2010.
- Liste des films tournés à Corbeil-Essonnes sur le site L2TC.com Consulté le 05/12/2010.
- Notice no 000PE000100, base Joconde, ministÚre français de la Culture. Consulté le 24/08/2010.
- Notice no 000PE026868, base Joconde, ministÚre français de la Culture. Consulté le 24/08/2010.
- DĂ©finition de lâexpression « Prendre Paris pour Corbeil » sur lâespace du dictionnaire LittrĂ© du site reverso.net ConsultĂ© le 30/03/2012.