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Évry

Évry (/e.vʁi/ ) est une ancienne commune française situĂ©e Ă  vingt-six kilomĂštres au sud-est de Paris.

Évry
Évry
L'hÎtel de ville et la cathédrale.
Blason de Évry
Blason
Évry
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Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Essonne
Arrondissement Évry
Statut Ancienne commune
Code postal 91000
Code commune 91228
DĂ©mographie
GentilĂ© Évryen, Évryenne
Population 54 663 hab. (2016 en augmentation de 4,85 % par rapport Ă  2010)
DensitĂ© 6 562 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 37â€Č 48″ nord, 2° 26â€Č 29″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 95 m
Superficie 8,33 km2
Élections
DĂ©partementales Évry
Historique
Commune(s) d'intĂ©gration Évry-Courcouronnes
Localisation
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Évry
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Évry

    Ses habitants sont appelĂ©s les Évryens[1].

    Du village agricole en bord de Seine parsemĂ© de chĂąteaux qu’elle Ă©tait jusqu’au sortir des annĂ©es 1950, furent crĂ©Ă©s en trente ans une ville nouvelle de cinquante mille habitants, une prĂ©fecture, un Ă©vĂȘchĂ©, un pĂŽle Ă©conomique, Ă©ducatif et de recherche, conjuguant les atouts de plus de deux mille entreprises et administrations et les faiblesses d’une banlieue trop rapidement urbanisĂ©e, aujourd’hui symbole d’insĂ©curitĂ©, d’oĂč Ă©merge une diversitĂ© culturelle, cultuelle et urbanistique, oĂč se mĂȘlent barres HLM et meuliĂšres, Art nouveau, rap français et scĂšne nationale, presbytĂšre du XVIIe siĂšcle et unique cathĂ©drale française du XXe siĂšcle. Évry, qui a perdu son statut de ville nouvelle en 2001, est aujourd’hui en quĂȘte de renouvellement urbain, pour valoriser ses qualitĂ©s environnementales, Ă©conomiques, scientifiques, sportives et sortir de son statut de « citĂ© sensible », en s’appuyant notamment sur les 40 % d’Évryens ĂągĂ©s de moins de vingt-cinq ans.

    Le , elle fusionne avec Courcouronnes pour former la commune nouvelle d'Évry-Courcouronnes.

    GĂ©ographie

    Situation

    Position d’Évry en Essonne.
    Occupation des sols.
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 61,4 % 526,65
    Espace urbain non construit 27,6 % 236,73
    Espace rural 11,0 % 94,46
    Source : Iaurif[2]

    Évry est situĂ©e dans la rĂ©gion d’Île-de-France, au sud de l’agglomĂ©ration parisienne et au nord-est du dĂ©partement français de l’Essonne, en limite entre les rĂ©gions naturelles du Hurepoix, du GĂątinais et de la Brie française. La commune occupe un territoire approximativement rectangulaire de trois kilomĂštres et trois kilomĂštres cinq cents mĂštres de cĂŽtĂ©s pour une superficie de huit cent trente-trois hectares. L’Institut national de l'information gĂ©ographique et forestiĂšre donne les coordonnĂ©es gĂ©ographiques 48°41'56" N et 02°11'18" E au point central de ce territoire[3]. PrĂšs de neuf dixiĂšmes sont urbanisĂ©s mais seulement 60 % sont effectivement construits. Il subsistait en 2003 prĂšs de cent hectares d’espaces dits "ruraux" mais en rĂ©alitĂ©, seul un peu plus d’un hectare Ă©tait encore cultivĂ©, la majeure partie de cet espace (50,56 ha) constituant des espaces boisĂ©s. SituĂ©e sur un plateau et une pente vers les rives du fleuve, Ă  une altitude Ă©chelonnĂ©e entre quatre-vingt-quinze et trente-deux mĂštres, elle est bordĂ©e sur toute sa frontiĂšre est par la Seine. Évry est aussi la source du ru de l’Écoute-s’il-pleut, seul point d’eau naturel. ForgĂ©e durant trente-cinq ans dans le cadre d’un projet de ville nouvelle, elle est fortement liĂ©e Ă  ses voisines Ris-Orangis au nord, Courcouronnes Ă  l’ouest, Lisses au sud-ouest, mais aussi Ă  sa "rivale" Corbeil-Essonnes au sud. PlacĂ©e sur deux axes majeurs de communication que sont le fleuve et la route nationale 7, son accessibilitĂ© fut par la suite complĂ©tĂ©e par l’arrivĂ©e de l’autoroute A6 et de la Francilienne, complĂ©tĂ©es par un rĂ©seau important de routes dĂ©partementales, deux branches du RER D et de nombreuses lignes d’autobus. Ville morcelĂ©e en quatorze quartiers bien distincts, elle est, aprĂšs une urbanisation trop rapide, en mutation dans le cadre de divers projets de renouvellement urbain et de reconquĂȘte de l’espace public.

    La commune est situĂ©e Ă  vingt-six kilomĂštres au sud-est de Paris-Notre-Dame[4], point zĂ©ro des routes de France. PrĂ©fecture du dĂ©partement, elle en est pourtant excentrĂ©e, Ă  dix-sept kilomĂštres au sud-est et trente et un kilomĂštres au nord-est des sous-prĂ©fectures de Palaiseau[5] et Étampes[6], quatre kilomĂštres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes[7], treize kilomĂštres au sud-est de MontlhĂ©ry[8], quinze kilomĂštres au nord-est d’Arpajon[9], dix-huit kilomĂštres au nord-est de La FertĂ©-Alais[10], vingt-six kilomĂštres au nord de Milly-la-ForĂȘt[11] et trente-quatre kilomĂštres de Dourdan[12]. Elle est paradoxalement situĂ©e Ă  seulement dix-neuf kilomĂštres au nord-ouest de Melun[13] et dix-huit kilomĂštres au sud de CrĂ©teil[14], prĂ©fectures des dĂ©partements voisins. Évry est aussi situĂ©e Ă  quatorze kilomĂštres au sud-ouest de son homonyme Évry-GrĂ©gy-sur-Yerres[15] et soixante-treize kilomĂštres au nord-ouest d’Évry dans l’Yonne[16].

    Hydrographie

    L’écluse d’Évry sur la Seine.

    La limite situĂ©e Ă  l'est d’Évry est en totalitĂ© situĂ©e sur la rive gauche de la Seine, qui la baigne sur trois kilomĂštres et cinq cents mĂštres. Le ru de l’Écoute-s’il-pleut prend sa source Ă  l’extrĂȘme nord-ouest de la commune, dans le parc du Bois-Sauvage, avant de poursuivre son cours sur la commune voisine de Ris-Orangis. Un bassin artificiel d’un hectare a Ă©tĂ© creusĂ© dans le parc du siĂšge du conseil gĂ©nĂ©ral de l'Essonne, un autre de sept cents mĂštres carrĂ©s sur la place des Miroirs dans le quartier des Pyramides, il s’agit des seuls points d’eau subsistant sur la commune fortement urbanisĂ©e. Un port de plus de quatre hectares est implantĂ© sur les berges de la Seine au sud-est de la commune, prolongement de celui de Corbeil-Essonnes. Un barrage complĂ©tĂ© d’une Ă©cluse de cent-quatre-vingts mĂštres de long et seize mĂštres de large, jumelĂ© d’une seconde Ă©cluse, permet la rĂ©gulation des flots et de la navigation fluviale.

    Relief et géologie

    Le terrain occupĂ© par la commune, placĂ© dans la large vallĂ©e de la Seine, s’étage en pente relativement forte entre le point bas Ă  trente-deux mĂštres d’altitude sur les berges et le plateau surplombant Ă  quatre-vingt-quinze mĂštres relevĂ©s en bordure de l’autoroute A6, trois kilomĂštres plus Ă  l’ouest[17]. Dans cette vallĂ©e, une vaste Ă©tendue sur un coteau relativement pentu occupe une bande d’approximativement un kilomĂštre entre le fleuve et la route nationale 7, il y subsiste l’implantation historique de Petit-Bourg et les nouveaux quartiers de Champs-ÉlysĂ©es, le Bras-de-Fer, Aguado et le Mousseau. Au-delĂ  de la route nationale, le plateau se dessine vers l’ouest augmentĂ© par endroits de points plus Ă©levĂ©s malgrĂ© les travaux d’aplanissement Ă  la construction de la ville nouvelle. SituĂ© dans le Bassin parisien, le sous-sol de la commune est composĂ© de couches successives de sable et de meuliĂšre, de marne, gypse et calcaire[18].

    Communes limitrophes

    Évry, commune au territoire relativement vaste, est entourĂ©e de diverses villes, dont Ris-Orangis au nord et nord-ouest sĂ©parĂ©e en partie par la route dĂ©partementale 91 et la route nationale 7, Courcouronnes Ă  l’ouest dont la ligne D du RER, les routes dĂ©partementales 91 et 92 et l’autoroute A6 matĂ©rialisent en parties la frontiĂšre, Lisses au sud-ouest sur une petite frontiĂšre de deux cents mĂštres matĂ©rialisĂ©e par la route dĂ©partementale 446, Corbeil-Essonnes au sud et sud-est en partie limitĂ©e par la Francilienne, Étiolles Ă  l’est et Soisy-sur-Seine au nord-est, toutes deux sĂ©parĂ©es de la ville nouvelle par la Seine.

    Climat

    Évry est situĂ©e en Île-de-France, elle bĂ©nĂ©ficie d’un climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© aux hivers frais et aux Ă©tĂ©s doux, en Ă©tant rĂ©guliĂšrement arrosĂ©e sur l’ensemble de l’annĂ©e. En moyenne brute annuelle, la tempĂ©rature s’établit Ă  10,8 °C, avec une moyenne maximale de 15,2 °C et une moyenne minimale Ă  6,4 °C. Les tempĂ©ratures moyennes mensuelles extrĂȘmes relevĂ©es sont de 24,5 °C en juillet au maximum et 0,7 °C en janvier au minimum, mais les records enregistrĂ©s s’établissent Ă  38,2 °C le et −19,6 °C le . Du fait de la moindre densitĂ© urbaine entre Paris et sa banlieue, une diffĂ©rence nĂ©gative de un Ă  deux degrĂ©s Celsius se fait sentir, surtout en dĂ©but de journĂ©e. L’ensoleillement est comparable Ă  la moyenne des rĂ©gions du nord de la Loire avec un total de 1 798 heures par an, une moyenne haute Ă  deux cent quarante heures en juillet et basse Ă  cinquante-trois heures en dĂ©cembre. Les prĂ©cipitations sont Ă©galement rĂ©parties sur l’annĂ©e, avec un total annuel de 598,3 millimĂštres de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimĂštres par mois.

    DonnĂ©es climatiques Ă  Évry.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,7 1 2,8 4,8 8,3 11,1 13 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4
    Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8
    Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2
    Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798
    Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[19] - [20].

    Voies de communication et transports

    La gare d’Évry-Courcouronnes.

    Historiquement, le site d’Évry est situĂ© sur deux axes de communication majeurs, la Seine et la via Agrippa. La Seine est toujours aujourd’hui un axe fluvial important de transport de marchandises et le port d’Évry y permet l’accĂšs. La via agrippa est aujourd’hui remplacĂ©e par l’ancienne route nationale 7, transformĂ©e en voie rapide dans sa partie Ă©vryenne vers 1978[21], qui traverse la commune en son centre du nord au sud en suivant le fleuve, situĂ© un kilomĂštre plus Ă  l’est. S’ajoutent, deux kilomĂštres Ă  l’ouest de la route nationale, l’autoroute A6 et la route nationale 104 qui servent de frontiĂšre avec Lisses, l’autoroute poursuivant vers le sud et la nationale faisant une boucle vers l’est en matĂ©rialisant une frontiĂšre avec Corbeil-Essonnes. Trois routes dĂ©partementales traversent la commune, la route dĂ©partementale 91 qui fait office de rocade nord Ă  la frontiĂšre avec Ris-Orangis et pĂ©nĂštre ensuite le cƓur de ville jusqu’au quartier du Bras-de-Fer, la route dĂ©partementale 92 qui assure la liaison entre la nationale 7 au niveau des Champs-ÉlysĂ©es et l’autoroute A6 Ă  proximitĂ© de l’universitĂ© et la route dĂ©partementale 93 qui traverse la commune d’ouest en est depuis Courcouronnes vers Étiolles et enjambe la Seine par le seul pont routier Ă©vryen pour rejoindre la route dĂ©partementale 448.

    En sus, deux branches de la ligne D du RER parcourent la commune, avec la ligne Villeneuve-Saint-Georges - Montargis en bordure de Seine et la ligne Grigny - Corbeil-Essonnes sur le plateau, quatre gares assurent la desserte locale :

    Préfecture du département, la commune est le point de départ des lignes 91.01 (vers Brunoy), 91.04 (vers Arpajon), 91.05 (vers Massy) et 91.09 (vers Yerres) du réseau de bus Albatrans, de la ligne 50 du réseau de bus Sénart Express à destination de Savigny-le-Temple et le centre des lignes 401, 402, 403, 404, 405, 407, 408, 414, 414D, 415 et 453 du réseau de bus TICE. Le trafic nocturne est assuré par le réseau de bus Noctilien avec les lignes N135 vers la gare de Villeneuve-Saint-Georges et N144 vers la gare de Paris-Est, en complément du RER.

    Ville nouvelle jusqu’en 2001, la commune a Ă©tĂ© construite en intĂ©grant dans les plans les moyens de circulations raisonnĂ©es, incluant un rĂ©seau de voies rĂ©servĂ©es aux autobus, des allĂ©es et mails permettant la circulation piĂ©tonne mais en faisant largement abstraction des pistes cyclables. Un projet de vĂ©los en libre service similaire au VĂ©lib' fut envisagĂ© par la mairie mais abandonnĂ© face Ă  ce manque[22].

    L’aĂ©roport de Paris-Orly est situĂ© Ă  treize kilomĂštres au nord-ouest, accessible directement par la route nationale 7, l’aĂ©roport de Paris-Charles-de-Gaulle est lui Ă  quarante-quatre kilomĂštres au nord-est, accessible de nuit par le noctilien N120 spĂ©cialement dĂ©diĂ©. L’aĂ©roport de Melun-Villaroche, situĂ© Ă  dix-huit kilomĂštres Ă  l’est, devrait Ă  terme voir son activitĂ© Ă©voluer vers l’aviation d'affaires pour les centres urbains de Melun, SĂ©nart et Évry[23] - [24], l’hĂ©liport d'Évry situĂ© sur la commune voisine de Lisses pourrait complĂ©ter cette offre d’accĂšs aĂ©riens.

    Deux projets de transports en commun en site propre, inscrits dans le contrat de plan État-RĂ©gion 2007-2013, devraient venir complĂ©ter le rĂ©seau de site propre bus existant.

    Le tram-train Évry - Massy, dont la mise en service est prĂ©vue Ă  l’horizon 2023[25] (d’abord annoncĂ© pour 2017, puis 2018[26]), devrait relier la gare d’Évry-Courcouronnes Ă  la gare de Massy - Palaiseau en environ quarante minutes. L’enquĂȘte publique pour ce tronçon se tient du 7 janvier au 11 fĂ©vrier 2013[27]. Son prolongement, depuis Massy jusqu’à la gare de Versailles-Chantiers est envisagĂ© en seconde phase.

    La ligne 402 devrait Ă©galement faire l’objet de travaux d’amĂ©lioration d’ici Ă  2025 (annoncĂ©e d'abord pour 2017, la crise du COVID-19 crĂ©ea un retard consĂ©quent, les travaux d'amĂ©nagement comme le Bras de Fer, ont commencĂ©e en Juillet 2022) , devenant alors la ligne 4 du T Zen entre Viry-ChĂątillon et Corbeil-Essonnes (terminus Ă  la gare RER), soit une longueur de quatorze kilomĂštres. Le site propre bus ainsi rĂ©alisĂ© sera compatible avec une conversion future en ligne de tramway. Le tracĂ© a Ă©tĂ© soumis Ă  concertation prĂ©alable fin 2011[28].

    Lieux-dits, Ă©carts et quartiers

    Du village d’Évry originellement placĂ© sur la rive gauche de la Seine au sud de l’écluse ne subsiste plus que le nom du quartier, en partie remaniĂ©. Il s’ajoute aux quatorze quartiers rĂ©cents, sortis de terres avec la crĂ©ation de la ville nouvelle entre 1969 et 2001. Entre la Seine et la route nationale 7, au nord se trouvent Grand-Bourg (partagĂ© avec Ris-Orangis) et Champs-ÉlysĂ©es, Ă  l’ouest le Champtier-du-Coq, au sud Aguado, le Mousseau, le Parc-aux-LiĂšvres et le Bras-de-Fer, ce dernier limitrophe de Corbeil-Essonnes. À l’ouest de la nationale se succĂšdent du nord au sud le Bois-Guillaume, Bois-Sauvage et les Pyramides, le nouveau centre-ville, les Aunettes, limitrophe de Lisses, et les Épinettes, limitrophe de Corbeil-Essonnes. L’Insee divise elle la commune en vingt-deux Ăźlots regroupĂ©s pour l'information statistique soit : Bois Guillaume et Bois Sauvage, Loges, Pyramides Centre, Pyramide Sud, Centre urbain Nord, Centre urbain Coquibus, Aunettes Ouest, Aunettes Est, Épinettes Ouest, Épinettes Est, Épinettes Sud, Bras de Fer et Tourelles, Parc aux LiĂšvres, Mousseau et Bonhomme en Pierre, Aguado, Village, Champtier du Coq, Grand Bourg, Champs-ÉlysĂ©es, Centre commercial Évry II, Centre administratif et enfin Snecma[29]. Les Pyramides[30] et le Parc aux LiĂšvres[31] sont classĂ©s zone urbaine sensible. Les Pyramides sont aussi une zone franche, conjointement aux TarterĂȘts sur la commune de Corbeil-Essonnes[32]. Cinq autres quartiers sont classĂ©s prioritaires au titre du renouvellement urbain : Bois-Sauvage[33], le Centre Urbain Nord[34], le Champtier du Coq[35], les Aunettes[36] et les Épinettes[37].

    Urbanisme

    En 1960 fut crĂ©Ă© l’institut d'amĂ©nagement et d'urbanisme de la rĂ©gion d'Île-de-France, qui adopta en 1965 le schĂ©ma directeur d'amĂ©nagement et d'urbanisme de la rĂ©gion parisienne. Il lança les projets de cinq villes nouvelles autour de Paris dont l’un comportait Évry et les quatre communes voisines de Lisses, Courcouronnes et Bondoufle. Sur la commune d’Évry s’implantĂšrent la majoritĂ© des grands ensembles, des bureaux et des Ă©quipements collectifs, laissant les industries et quartiers pavillonnaires au communes voisines. AprĂšs l’inauguration de la prĂ©fecture en 1971, premier immeuble construit au milieu des champs de betteraves, suivirent la crĂ©ation des quartiers du Parc-aux-LiĂšvres et du Champtier-du-Coq en 1972, Ă  proximitĂ© du village historique entre Seine et nationale 7, puis Champs-ÉlysĂ©es, Aguado en 1974 et les Pyramides la mĂȘme annĂ©e, premier quartier Ă  traverser l’axe routier. En 1975 fut inaugurĂ© le quartier commercial et culturel de l’Agora, avec la crĂ©ation du centre commercial Évry 2, suivi en 1978 par les gares d’Évry-Courcouronnes et du Bras-de-Fer.

    Devant la montĂ©e de l’urbanisation et les premiĂšres difficultĂ©s de circulation, une Ă©bauche de centre-ville fut dĂ©veloppĂ©e en 1978, accompagnĂ©e du percement de « passages » entre les quartiers, permettant un accĂšs piĂ©tonnier ou rĂ©servĂ© aux transports en commun et services de secours. Ce modĂšle fut Ă  nouveau suivi lors de la crĂ©ation, en 1980, du quartier des Épinettes, piĂ©tonnier, vĂ©ritable ville dans la ville avec son centre commercial, ses Ă©coles, son collĂšge, son centre de santĂ©, puis le quartier des Aunettes, sur le mĂȘme modĂšle et disposant des mĂȘmes Ă©quipements. En 1983 fut achevĂ© le Bois-Sauvage et en 1989 le Bois-Guillaume, marquant la fin de l’urbanisation d’habitat sur la commune. Les annĂ©es 1990 virent l’achĂšvement des travaux avec l’implantation au cƓur de la ville de l’universitĂ© d'Évry-Val d'Essonne en 1990, l’inauguration de l’hĂŽtel de ville en 1991 et de la cathĂ©drale en 1995[38].

    Aujourd’hui, l’ancienne ville nouvelle doit mettre en place un programme de renouvellement urbain face aux difficultĂ©s rencontrĂ©es dans ces quartiers disparates et sĂ©parĂ©s les uns des autres[39]. Cette succession de constructions sur trente annĂ©es, entamĂ©es dans le contexte florissant des Trente Glorieuses, entraĂźne aujourd’hui des difficultĂ©s d’intĂ©gration, des problĂšmes d’insĂ©curitĂ© justifiant la signature d’un contrat local de sĂ©curitĂ©[40] et Ă  la mise en place de travaux pour corriger les erreurs urbanistiques passĂ©es[41].

    Un quartier stigmatise cet Ă©tat de fait, les Pyramides. Projet lancĂ© en 1971, construit sur un plan approximativement carrĂ©, autour d’un plan d’eau artificiel cernĂ© par une place, et entourĂ© par le vaste parc des Loges, avec une terrasse par appartement et des allĂ©es piĂ©tonnes, il devait permettre de renouer avec l’esprit village[42]. Le quartier est aujourd’hui classĂ© zone urbaine sensible[43] et zone franche urbaine[44].

    Toponymie

    Le nom de la localitĂ© est attestĂ© sous les formes Aperacum Ă  l’époque gauloise. Une mention en 50 av. J.-C. fait apparaĂźtre Apriacum ou parfois Avriacum[45]. Au XIe siĂšcle on trouve Auriacum, de Everiaco en 1158, puis en 1196 Aivriacum, parfois Evriacum. En 1326 Esvry ou Aisvry, puis Ă  partir de 1376, le « s » fut remplacĂ© par l’accent aigu et la mention du fleuve ajoutĂ©e pour distinguer d’Évry-les-ChĂąteaux, donnant Évry-sur-Seine. Ce nom ne fut toutefois pas repris Ă  la crĂ©ation de la commune le mais a rĂ©apparu dans le Bulletin des lois de 1801. En 1881, Ă  la demande de l’industriel Paul Decauville lors de son mandat de maire, la commune prit le nom d’Évry-Petit-Bourg, bourg Ă©tant une altĂ©ration du mot « bois » et non une rĂ©fĂ©rence Ă  la taille de ce qui n’était alors qu’un village. En 1965, le lancement du projet de ville nouvelle impliqua le remplacement du dĂ©terminant complĂ©mentaire Petit-Bourg au profit de Ville-Nouvelle, jamais officialisĂ©e mais couramment utilisĂ©e[46].

    La carte établie au XVIIIe siÚcle par César-François Cassini laisse apparaßtre déjà à cette époque les lieux-dits Grand-Bourg, Petit-Bourg, Neuf-Bourg, Mousseau, Bras-de-Fer et Bois-Briard entre la Seine et la route de Paris.

    Le nom de la commune a vraisemblablement la mĂȘme origine que les autres Évry, dont il existe deux possibles interprĂ©tations, du nom de personne gaulois[47] ou gallo-roman Eburius[48], suivi du suffixe gallo-roman *-ACU « propriĂ©tĂ© de » ou du composĂ© gaulois *Eburiacon « lieu (oĂč se trouvent) des ifs »[49], de eburo- « if » + suffixe *-āko(n)> *-ACU.

    Histoire

    Les origines

    Une villa rustica fut installĂ©e en bord de Seine sur l’ancienne via Agrippa par un certain Aper. La premiĂšre mention Ă©crite du lieu remonte Ă  l’an 998 lorsque le seigneur du lieu Ermenfred lĂ©gua ses biens Ă  l’abbaye de Saint-Maur. La commune fut appelĂ©e sous son nom actuel Ă  partir de 1376 alors que la premiĂšre Ă©glise remontait au XIIIe siĂšcle et fut ruinĂ©e lors de la guerre de Cent Ans.

    Évry et la noblesse de robe

    Carte du pays d’Évry selon Cassini.
    Schéma de la perspective des jardins du chùteau de Mousseau, à Evry, début du XVIIIe siÚcle.

    Au XVe siĂšcle, l’église Saint-Pierre fut reconstruite dans un axe classique est-ouest. À partir de la Renaissance, la localitĂ© d’Évry-sur-Seine devint un lieu de villĂ©giature pour les courtisans et surtout la noblesse de robe qui construisit sur les hauteurs de la rive gauche du fleuve des « maisons de campagne ». Ce fut l’ñge d’or des chĂąteaux de Beauvoir, Bataille, Petit-Bourg, Grand-Bourg, Mousseau, Neufbourg et les Tourelles. Ce fut ainsi la marquise de Montespan qui fit construire en 1646 et accueillit son amant le roi Louis XIV Ă  Petit-Bourg, suivie par le duc d’Antin qui donna Ă  l’église paroissiale des fonts baptismaux en marbre rouge et la duchesse de Bourbon qui fit reconstruire le chĂąteau par Jean-Michel Chevotet en 1756. En 1674 fut construit le chĂąteau de Neubourg, en 1688, il fut rachetĂ© par le vicomte Jean-Baptiste de Rosta. RachetĂ© en 1713 par le marquis de Raies, il fut dĂ©truit en 1775. Le chĂąteau du Mousseau fut construit par Louise RenĂ©e de PenancoĂ«t de Keroual puis occupĂ© successivement par la famille de CossĂ©-Brissac, par la famille de Maupeou et enfin par la famille de Noailles avant d’ĂȘtre dĂ©truit en 1860. En 1741, l’église fut doublement consacrĂ©e Ă  Saint-Pierre et- Saint-Paul. Le se tint en l’église la rĂ©union de dolĂ©ances. À partir de cette Ă©poque commença l’exploitation de carriĂšres de meuliĂšre.

    Les grands industriels

    AprĂšs la RĂ©volution française, la noblesse fut remplacĂ©e par de grands industriels qui dominĂšrent la vie de la commune. Le richissime Alexandre Aguado en fut maire de 1831 Ă  1840, il apparut comme un mĂ©cĂšne et accueillait des hĂŽtes illustres dont le gĂ©nĂ©ral argentin JosĂ© de San MartĂ­n. Au dĂ©but du XIXe siĂšcle, le prĂȘtre catholique converti ThĂ©odore Ratisbonne reçut en don le chĂąteau de Grand-Bourg, Ă  charge pour lui de crĂ©er une structure d’accueil pour les jeunes filles juives voulant se convertir au christianisme. Ce fut la crĂ©ation de l’école Notre-Dame de Sion. Entre 1828 et 1830 fut construite la mairie-Ă©cole au village et en 1830 le chĂąteau de la Grange-Feu-Louis. En 1832, le cimetiĂšre, jusqu’alors situĂ© autour de l’église, fut dĂ©placĂ© lors de la deuxiĂšme pandĂ©mie de cholĂ©ra (1826-1841). Le fut inaugurĂ© la ligne Paris-Corbeil et la nouvelle gare d’Évry-Petit-Bourg en prĂ©sence des ministres des Travaux Publics, de la Justice et du Commerce. En 1850, un lavoir fut construit, mais les lavandiĂšres continuĂšrent d’utiliser le fleuve voisin.

    Ouvrier déplaçant un aiguillage systÚme Decauville.

    Peu aprĂšs, le fils d’un agriculteur spĂ©cialisĂ© dans la betterave distillĂ©e, Paul Decauville, inventa un nouveau mode de transport, la voie ferrĂ©e mobile qu’il breveta. Il installa alors les usines Decauville Ă  Évry et plus tard Corbeil. En 1860, le riche banquier Ravenaz fit construire le chĂąteau de Grand-Bourg. En 1862, il fit construire le chĂąteau des Tourelles, vendu ensuite Ă  la famille PastrĂ©. Devenu maire en 1881, il obtint la modification du nom vers Évry-Petit-Bourg, du nom du chĂąteau qu’il possĂ©dait. En 1906 fut construite l’écluse sur la Seine. En janvier 1910, le bas du village fut inondĂ© lors de la crue de la Seine.

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, la Gestapo s’installa dans le chĂąteau de Petit-Bourg. Plus tard, le , les militants communistes et rĂ©sistants Missak Manouchian et Joseph Epstein furent arrĂȘtĂ©s au sortir de la gare par la police de Vichy et exĂ©cutĂ©s les 21 fĂ©vrier et 11 avril 1944 au Mont-ValĂ©rien. Le , la troisiĂšme ArmĂ©e des États-Unis commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral George Patton franchit la Seine par le pont reconstruit entre Étiolles et Évry. Bien qu’une plaque situĂ©e Ă  l'endroit oĂč l’armĂ©e amĂ©ricaine a franchi la Seine Ă  Évry-Petit-Bourg affirme que le GenĂ©ral Patton Ă©tait responsable de cette opĂ©ration, cette affirmation est erronĂ©e. En effet, les unitĂ©s de la 3me ArmĂ©e des États-Unis commandĂ©e par Patton ont traversĂ© la Seine au sud de Paris Ă  Sens et Ă  Troyes, quelque 30-40 km au sud d’Évry.  Le pont flotant Ă  Évry Petit Bourg a Ă©tĂ© construit le 26 AoĂ»t 1944 par le 238 Engineer Combat Battalion, qui faisait partie du VIIme Corps (Gen. J. Lawton Collins), 1Ăšre ArmĂ©e des États-Unis (Gen Courtney Hodges).  Les chars qui ont franchi la Seine Ă  Évry faisaient partie de la 3me Division BlindĂ©e de la 1Ăšre ArmĂ©e des États-Unis, et non pas de la 3me ArmĂ©e commandĂ©e par Patton.

    Les chĂąteaux ne rĂ©sistĂšrent pas au conflit, et ce qui n’était alors qu’un village de villĂ©giature avec 1 274 habitants en 1946, commença Ă  croĂźtre et devenir une ville de banlieue[50] - [51]. À cette Ă©poque Georges Delbard acheta la ferme de Petit-Bourg pour y installer cinq hectares de serres Ă  rosier. En 1949, le dernier chĂąteau d’Évry (chĂąteau de Beauvoir) fut vendu Ă  la SĂ©curitĂ© sociale pour en faire un centre de rĂ©adaptation. En 1960, la commune fut reliĂ©e Ă  la capitale par l’autoroute A6 et le fut inaugurĂ© par le premier ministre Michel DebrĂ© le nouvel hĂŽtel de ville de la commune[52], prĂ©figurants de grands bouleversements.

    Évry, ville nouvelle

    À la suite de la crĂ©ation du nouveau dĂ©partement français de l’Essonne par la loi du , la commune devint son chef-lieu le . C’est ensuite le que fut dĂ©cidĂ©e par l’institut d'amĂ©nagement et d'urbanisme de la rĂ©gion d'Île-de-France de construire cinq villes nouvelles autour de Paris (Évry-Ville-Nouvelle, Cergy-Pontoise, Marne-la-VallĂ©e, Saint-Quentin-en-Yvelines et Melun-SĂ©nart). Le schĂ©ma directeur d'amĂ©nagement et d'urbanisme confiĂ© Ă  Paul Delouvrier comportait la crĂ©ation d’une nouvelle agglomĂ©ration au sud de la capitale sur le territoire de quatre communes, Évry-Petit-Bourg (qui perdit son qualificatif), Bondoufle, Courcouronnes et Lisses. Le fut effectivement constituĂ© l’établissement public d'amĂ©nagement de la ville d’Évry, chargĂ© d’acquĂ©rir des terrains, de les viabiliser, de les revendre avec un droit de construire Ă  des promoteurs ou des industriels et de constituer des rĂ©serves fonciĂšres. Puis en application de la loi du , un cadre juridique fut donnĂ© aux villes-nouvelles. En 1971, le prĂ©sident de la RĂ©publique Georges Pompidou inaugura la nouvelle prĂ©fecture, permettant ainsi aux services de dĂ©mĂ©nager de Corbeil-Essonnes, ancienne sous-prĂ©fecture de Seine-et-Oise.

    La construction de la ville s’enchaĂźna ensuite, avec l’emmĂ©nagement des habitants des quartiers du Parc-aux-LiĂšvres et du Champtier-du-Coq en 1972, accompagnĂ©s de la nouvelle Ă©glise Notre-Dame-de-l’EspĂ©rance et en 1973 du relais Saint-Jean, suivis par les quartiers Champs-ÉlysĂ©es, Aguado et les Pyramides en 1974, visitĂ© le par le ministre de l’équipement Olivier Guichard[53].

    Cette mĂȘme annĂ©e, la commune vit l’installation du CNES aprĂšs la fermeture du centre de BrĂ©tigny-sur-Orge. Le fut constituĂ© le syndicat communautaire d’amĂ©nagement. Le eu lieu l’inauguration du centre commercial de l’Agora avec notamment l’enseigne des Nouvelles Galeries, futur Évry 2, suivi en dĂ©cembre par l’ouverture des gares d’Évry-Courcouronnes et du Bras-de-Fer sur ce qui allait devenir la ligne D du RER d'Île-de-France. En 1976 les nouvelles arĂšnes furent le thĂ©Ăątre de l’élection Miss France. En 1977, l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul fut restaurĂ©e. En 1978 furent percĂ©s les passages permettant la constitution d’une Ă©bauche de centre-ville et le cardinal François Marty vint cĂ©lĂ©brer une messe chrismale dans l’église du Parc-aux-LiĂšvres, puis entre 1979 et 1980 sorti de terre le quartier des Épinettes, suivi entre 1981et 1982 de celui des Aunettes. À partir de 1980 commencĂšrent les travaux de la synagogue communautaire. En 1978, la commune accueillit les locaux de l’École supĂ©rieure des gĂ©omĂštres et topographes puis en 1979 ceux de TĂ©lĂ©com et management SudParis et en 1980 le groupement Arianespace.

    Le , le candidat François Mitterrand tint un meeting Ă  l’Agora[54]. En novembre 1982, Jack Ralite, ministre de la SantĂ© inaugura l’hĂŽpital Louise-Michel sur la commune voisine alors associĂ©e de Courcouronnes. À la suite de la loi Rocard de 1983, le syndicat communautaire devint le syndicat d'agglomĂ©ration nouvelle en 1985], l’annĂ©e de commencement des travaux de la mosquĂ©e d'Évry-Courcouronnes. En 1983 fut aussi achevĂ© le quartier de Bois-Sauvage et s’installa le deuxiĂšme magasin Ikea de France. En 1989, l’achĂšvement de l’ensemble de Bois-Guillaume, permit Ă  la commune de dĂ©passer le cap des trente mille habitants[55]. En 1987 s’installĂšrent en centre-ville les sƓurs moniales dominicaines et la commune reçut le titre de « ville championne d’entreprises » par le magazine Entreprendre[56], juste avant l’implantation de la nouvelle UniversitĂ© d'Évry-Val d'Essonne et de la chambre de commerce et d'industrie de l'Essonne, dans des locaux inaugurĂ©s le par le prĂ©sident de la RĂ©publique François Mitterrand en mĂȘme temps que le nouvel hĂŽtel de ville. Le fut ouverte au culte l’église adventiste du septiĂšme jour dans le quartier des Aunettes. À partir de 1992 commença le projet de construction de la pagode et la construction de la cathĂ©drale de la RĂ©surrection, achevĂ©e en 1995 et inaugurĂ©e lors de la visite du pape Jean-Paul II le [57] alors que ne commençaient seulement les travaux de la pagode. Le , cinquante Ă©trangers en situation irrĂ©guliĂšre occupĂšrent la cathĂ©drale pour ne la quitter que le 11 juin. Cette mĂȘme annĂ©e fut crĂ©Ă© le GĂ©nopole avec les fonds du GĂ©nĂ©thon.

    AchĂšvement et renouveau

    Le , un dĂ©cret prononça l’achĂšvement des opĂ©rations de construction et d’amĂ©nagement de la ville nouvelle d’Évry. Le le SAN devint donc une communautĂ© d'agglomĂ©ration baptisĂ© pour l’occasion « Évry-Bondoufle-Courcouronnes-Lisses »[58]. En 2001, la commune fut aussi ville-Ă©tape du Tour de France. Cette communautĂ© s’élargit en 2003 Ă  la commune voisine de Ris-Orangis alors que le 21 mai de la mĂȘme annĂ©e Ă©tait inaugurĂ© le nouveau centre commercial Évry 2. Ce mĂȘme jour, Ă  l’orĂ©e de la guerre d'Irak, les communautĂ©s d’Évry montrĂšrent leur union Ă  la mosquĂ©e avec un prĂȘche commun du recteur et de l’évĂȘque[59]. Le , la nouvelle structure prit le nom de communautĂ© d'agglomĂ©ration Évry Centre Essonne. Le fut installĂ© la statue du Bouddha de la pagode, devenant alors effectivement lieu de culte. Le fut installĂ© au centre commercial un aĂ©rophare, tour de soixante mĂštres de haut supportant un ballon lumineux de dix mĂštres de diamĂštre. Le , la pagode fut inaugurĂ©e en prĂ©sence du DalaĂŻ-lama, du dĂ©putĂ©-maire Manuel Valls et de l’évĂȘque Michel Dubost.

    Le , un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral entĂ©rine la fusion entre Évry et Courcouronnes au sein de la commune nouvelle d'Évry-Courcouronnes qui prend effet le [60].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Le siĂšge du conseil gĂ©nĂ©ral de l’Essonne.

    AntĂ©rieurement Ă  la loi du 10 juillet 1964[61], la commune faisait partie du dĂ©partement de Seine-et-Oise. La rĂ©organisation de la rĂ©gion parisienne en 1964 fit que la commune est dĂ©sormais le chef-lieu du dĂ©partement de l'Essonne, de son arrondissement d'Évry, aprĂšs un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie de 1793 Ă  1967 du canton de Corbeil-Essonnes du dĂ©partement deSeine-et-Oise. Lors de la mise en place de l'Essonne, elle devient le chef-lieu du canton d'Évry, qui est scindĂ© en 1985 pour former les cantons d'Évry-Nord et d'Évry-Sud[62]. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, la commune devient le bureau centralisateur d'un nouveau canton d'Évry.

    Elle est aussi le siĂšge d’une inspection acadĂ©mique[63], de la chambre de commerce et d’industrie[64], des directions dĂ©partementales du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle, des affaires sanitaires et sociales, de l’équipement, de l’agriculture et de la forĂȘt, de la sĂ©curitĂ© publique, de la concurrence, consommation et rĂ©pression des fraudes, des services sociaux de la d’allocations familiales[65], d’assurance maladie et des services de l’Urssaf. En partie liĂ©e Ă  cette situation, elle est aussi le siĂšge du diocĂšse d'Évry-Corbeil-Essonnes[66] rattachĂ© Ă  l’archidiocĂšse de Paris.

    Toutefois, le tribunal administratif est resté à Versailles.

    Intercommunalité

    La ville Ă©tait membre de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Évry Centre Essonne qui a pris la suite du syndicat d'agglomĂ©ration nouvelle en date du conformĂ©ment Ă  la loi relative au renforcement et Ă  la simplification de la coopĂ©ration intercommunale.

    Dans le cadre de la mise en Ɠuvre de la loi MAPAM du , qui prĂ©voit la gĂ©nĂ©ralisation de l'intercommunalitĂ© Ă  l'ensemble des communes et la crĂ©ation d'intercommunalitĂ©s de taille importante, le prĂ©fet de la rĂ©gion d'Île-de-France approuve le un schĂ©ma rĂ©gional de coopĂ©ration intercommunale qui prĂ©voit notamment la « fusion de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Évry Centre Essonne (91), de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Seine-Essonne (91), de la communautĂ© d’agglomĂ©ration de SĂ©nart en Essonne (91), et de la communautĂ© d'agglomĂ©ration de SĂ©nart (77) et (l')extension du nouveau groupement Ă  la commune de Grigny (91)[67] », antĂ©rieurement membre de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Les Lacs de l'Essonne.

    La communautĂ© d'agglomĂ©ration Grand Paris Sud Seine Essonne SĂ©nart, dont est dĂ©sormais membre la commune, a ainsi Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par un arrĂȘtĂ© inter-prĂ©fectoral du [68].

    Tendances et résultats politiques

    Évry est une ville relativement populaire fortement ancrĂ©e Ă  gauche de l’échiquier politique depuis de nombreuses annĂ©es, et qui repousse les extrĂȘmes, tant de droite que de gauche. Cette tendance se remarque aussi bien lors des Ă©lections nationales ou supra-nationales que lors des scrutins locaux. CaractĂ©ristique des citĂ©s populaires, Ă  l’exception des Ă©lections prĂ©sidentielles, la participation des Évryens est gĂ©nĂ©ralement assez basse[69]. Pour les Ă©lections locales, on peut noter ces derniĂšres annĂ©es la rĂ©Ă©lection des Ă©lus socialistes en place, avec une progression notable de leurs rĂ©sultats ce qui montre une satisfaction de la population envers leur politique et leurs actions.

    Lors des scrutins nationaux, le parti socialiste est sorti largement majoritaire lors des deux derniĂšres prĂ©sidentielles, en 2007 oĂč SĂ©golĂšne Royal (PS) obtenait 62,16 % des suffrages (contre 37,84 % pour Nicolas Sarkozy de l’UMP)[70], et en 2002 oĂč Lionel Jospin arriva en tĂȘte au premier tour avec 22,57 %, devant Jacques Chirac (15,29 %) et Jean-Marie Le Pen (14,26 %). Au deuxiĂšme tour de cette Ă©lection, le rejet de l’extrĂȘme droite se manifesta Ă  nouveau puisque Jacques Chirac obtenait 86,18 % des voix[71], quatre points de plus qu’au niveau national. Pour ces deux Ă©lections, la participation s’établit Ă  84,39 % en 2007 et 78,64 % en 2002 soit approximativement autant qu’au plan national (respectivement 83,97 % et 79,71 %). En 2012 pour l’élection prĂ©sidentielle, la commune du directeur de la communication du candidat François Hollande (PS) lui offrit une trĂšs nette victoire avec 71,45 % des suffrages exprimĂ©s contre 28,55 % pour le prĂ©sident sortant Nicolas Sarkozy, avec une participation Ă  75,38 %[72].

    Toujours lors des Ă©lections nationales, les lĂ©gislatives ont Ă©galement Ă©tĂ© nettement en faveur du candidat socialiste, Manuel Valls Ă©tant Ă©lu en 2002 avec 60,68 % des voix contre 39,32 % pour Serge Dassault de l’UMP. La participation Ă©tait cependant de seulement 57,94 %[73] puis en 2007 avec une progression Ă  67,90 % des suffrages contre 32,10 % pour Cristela de Oliveira de l’UMP qui recule encore, et avec une participation encore moindre, de 52,79 %[74]. Lors de la vague rose des Ă©lections lĂ©gislatives de 2012, l’ancien maire et dĂ©putĂ© sortant Manuel Valls (PS) obtint 73,88 % des suffrages face Ă  son adversaire Cristela de Oliveira mais avec une participation faible de seulement 43,12 % des inscrits[75].

    Les Ă©lections europĂ©ennes de 2004 ont vu une nouvelle victoire du parti socialiste, plus forte encore qu’au niveau national avec 34,32 % pour Harlem DĂ©sir, nettement devant ses principaux adversaires gratifiĂ©s de seulement 9,78 % pour Patrick Gaubert (UMP), 9,19 % pour Marielle de Sarnez (UDF) et 9,01 % pour Marine Le Pen (FN). La participation fut plus faible que dans le reste du dĂ©partement (40,81 % de participation contre 44,79 % en Essonne)[76]. Au cours des Ă©lections europĂ©ennes de 2009, les Ă©lecteurs Évryens se sont distinguĂ©s en plaçant en tĂȘte le candidat du parti socialiste Harlem DĂ©sir avec 21,31 %, suivi par Daniel Cohn-Bendit (Les Verts) avec 19,58 %, le candidat UMP n’arrivant qu’en troisiĂšme position avec 18,49 % des voix, cependant avec une participation trĂšs faible de seulement 31,67 %[77].

    Au plan local, les scrutins sont systĂ©matiquement remportĂ©s par la gauche parlementaire, lors des Ă©lections rĂ©gionales de 2004 Jean-Paul Huchon (PS) l’emporta avec 63,20 % des voix contre seulement 26,99 % pour Jean-François CopĂ© (UMP) et 9,81 % pour Marine Le Pen (FN), rĂ©sultat renforcĂ© par une participation relativement importante avec 61,88 %, seulement quatre points sous la moyenne rĂ©gionale[78]. Lors des Ă©lections rĂ©gionales de 2010, Jean-Paul Huchon (PS) l’emporta avec 74,07 % des voix contre seulement 25,93 % pour ValĂ©rie PĂ©cresse (UMP), avec une participation particuliĂšrement basse de seulement 39,70 % des inscrits[79].

    Cette mĂȘme annĂ©e, le canton d'Évry-Sud renouvela largement sa confiance Ă  Francis Chouat (PS) avec 68,76 % des votes contre 31,24 % pour Jean Hartz (UMP) et une participation importante de 61,57 %[80], rĂ©sultat qui prĂ©figurait celui de 2008 dans le canton d'Évry-Nord oĂč Michel Berson, prĂ©sident socialiste du conseil gĂ©nĂ©ral fĂ»t rĂ©Ă©lu avec un rĂ©sultat Ă©crasant de 72,29 % face Ă  StĂ©phane Beaudet (UMP) et ses 27,71 %. Ce rĂ©sultat de 2008 est toutefois Ă  nuancer Ă  cause d’une participation extrĂȘmement basse de 37,07 % au second tour contre 55,45 % au niveau national[81]. En 2011 le candidat socialiste sortant Francis Chouat fut rĂ©Ă©lu dans le canton d’Évry-Sud avec 75,81 % des suffrages mais face Ă  un candidat du Front national et avec une participation historiquement basse Ă  seulement 35,34 %[82].

    La commune, dĂ©tenue par la gauche depuis 1977 a Ă©lu une premiĂšre fois lors des municipales de 2001 Manuel Valls, socialiste protĂ©gĂ© de Lionel Jospin[83] avec 44,17 % malgrĂ© une triangulaire dĂ©favorable avec Pierre-Jean Banuls, de l’équipe sortante Divers gauche gratifiĂ© de 28,38 % des voix contre 27,45 % pour la seule liste de droite conduite par Jean de Boishue et avec une participation extraordinairement faible pour un scrutin municipal de 48,77 % des Ă©lecteurs. Toutefois, le maire sortant, par ailleurs dĂ©putĂ©, fut rĂ©Ă©lu lors des municipales de 2008 dĂšs le premier tour avec 70,28 % des suffrages exprimĂ©s, la liste de droite se plaçant cette fois deuxiĂšme avec 13,91 % pour Francis Dominguez (UMP) devant Francis Couvidat candidat d’extrĂȘme gauche (8,20 %) et Joseph Nouvellon (7,61 %) du MoDem, mais avec une participation, particuliĂšrement faible, de 47,55 %[84].

    MalgrĂ© cette assise locale du dĂ©putĂ©-maire Manuel Valls et sa prise de position (bien que tardive) en faveur du Oui, les Évryens ne le suivirent pas au RĂ©fĂ©rendum de 2005 relatif au traitĂ© Ă©tablissant une Constitution pour l’Europe votant pour le Non, qui remporta 54,67 % des suffrages contre 45,33 % pour le Oui avec une participation relativement importante de 65,52 %[85] votant ainsi comme le reste du pays Ă  54,67 %, ou le dĂ©partement Ă  50,71 %. En 2000, lors du rĂ©fĂ©rendum sur le quinquennat prĂ©sidentiel, les Évryens se sont prononcĂ©s Ă  77,96 % pour le Oui, mais seulement 27,18 % des Ă©lecteurs avaient pris part Ă  la consultation[86].

    Politique locale

    Conseil municipal d’Évry (mandature 2014-2020)[87].
    Liste Tendance Président Effectif Statut
    « Ensemble pour reussir a Évry » Union de la gauche Francis Chouat 34 MajoritĂ©
    « Évry au CƓur » Union de la droite et du centre Joseph Nouvellon 7 Opposition
    « Évry unis pour agir » ExtrĂȘme gauche Farida Amrani 4 Opposition

    Fusion de communes

    DĂ©but 2018, les maires d’Évry et de Courcouronnes annoncent leur volontĂ© de fusionner leurs villes au sein d'une commune nouvelle qui serait crĂ©Ă©e le , afin de mieux peser face Ă  la MĂ©tropole du Grand Paris et bĂ©nĂ©ficier d'une dotation globale de fonctionnement (DGF) augmentĂ©e de 5 % pendant trois ans[88] - [89] - [90]. La commune nouvelle, dĂ©nommĂ©e Évry-Courcouronnes, est ainsi crĂ©Ă©e au par un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du [91]. Évry et Courcouronnes sont communes dĂ©lĂ©guĂ©es jusqu'Ă  leur suppression le .

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[92]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mai 1945 novembre 1947 Adrien Auverlot SFIO Mécanicien retraité
    novembre 1947 mars 1977 Michel Boscher[97] RPF puis UNR
    puis UDR
    Commissaire-priseur
    DĂ©putĂ© de Seine-et-Oise (14e circ.) (1958 → 1967)
    DĂ©putĂ© de l'Essonne (2e circ.) (1967 → 1978)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral d'Évry (1967 → 1973)
    mars 1977 mars 1983 Claude Jeanlin PS Technicien Thomson
    Conseiller rĂ©gional d'Île-de-France
    Conseiller gĂ©nĂ©ral d'Évry (1973 → 1985)
    Vice-président du conseil général de l'Essonne
    mars 1983 février 1999 Jacques Guyard PS Historien, maßtre de conférences
    DĂ©putĂ© de l'Essonne (2e circ) (1981 → 1986)
    DĂ©putĂ© de l’Essonne(1986 → 1988, Ă©lu au scrutin proportionnel)
    DĂ©putĂ© de l'Essonne (1re circ) (1988 → 1991 puis 1993 → 2002)
    fĂ©vrier 1999 mai 2000[98] Pierre-Jean Banuls PS PrĂ©sident du SAN d'Evry (1995 → 2000)
    DĂ©missionnaire
    mai 2000[99] mars 2001 Christian Olivier DVG Ancien conseiller gĂ©nĂ©ral d'Évry-Nord (1985 → 1988)
    Vice-président du conseil général de l'Essonne
    Maire par intérim
    mars 2001 juin 2012 Manuel Valls PS Conseiller en communication
    DĂ©putĂ© de l'Essonne (1re circ) (2002 → 2012)
    PrĂ©sident de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Évry Centre Essonne (2008 → 2012)
    Ministre puis premier ministre (2012 → 2016)
    DĂ©missionnaire Ă  la suite de sa nomination comme ministre
    juin 2012[100] - [101] décembre 2018[102] Francis Chouat[103] - [104] PS
    puis DVG
    puis TdP
    Historien, syndicaliste enseignant
    Conseiller gĂ©nĂ©ral d'Évry-Sud (2001 → 2015)
    PrĂ©sident de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Évry Centre Essonne (2012 → 2015)
    PrĂ©sident de la CA Grand Paris Sud Seine Essonne SĂ©nart (2016 → 2018)
    DĂ©putĂ© de l'Essonne (1re circ) (2018 → 2022[105].)
    Démissionnaire à la suite de son élection comme député
    Maire déléguée
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    9 janvier 2019 Danielle ValĂ©ro DVG (ex EÉLV) 1re adjointe au maire d'Évry-Courcouronnes

    DĂ©mocratie participative

    La commune compte en 2008 un conseil municipal des enfants, un conseil local de la jeunesse, un conseil des sages[106] et huit conseils de quartier qui disposent pour leurs actions d’un fonds d’investissement des quartiers et d’un fonds de participation des habitants[107].

    Finances locales

    En 2009, la commune disposait d’un budget de 97 395 000 € dont 75 106 000 € de fonctionnement et 22 289 000 € d’investissement[108], financĂ©s pour 38,84 % par les impĂŽts locaux[109], la mĂȘme annĂ©e la dette municipale s’élevait Ă  54 809 000 €[110]. En 2009, les taux d’imposition s’élevaient Ă  18,70 % pour la taxe d'habitation, 20,89 % pour la taxe fonciĂšre sur le bĂąti et un taux trĂšs Ă©levĂ© de 144,95 % sur le foncier non-bĂąti et 16,67 % pour la taxe professionnelle fixĂ©e par l’intercommunalitĂ©[111].

    L'endettement de la ville en 2000 s'Ă©levait Ă  15 932 000 euros, et Ă  71 890 000 euros en 2012 au dĂ©part de Valls. À partir de 2013, la gestion faite par son successeur a Ă©tĂ© beaucoup plus rigoureuse, la dette restant stable Ă  hauteur des 72 millions d'euros.

    Habitat

    À la suite de l’EPEVRY, constituĂ© en 1965 pour construire la ville nouvelle et supplĂ©er les bailleurs privĂ©s, en 2009 vingt-quatre sociĂ©tĂ©s d’HLM gĂšrent un parc de 8 515 logements sociaux[112] sur un total de 19 238 logements[113] soit 44,26 % de logements sociaux, bien plus que les prĂ©conisations de la loi relative Ă  la solidaritĂ© et au renouvellement urbains.

    Jumelages

    [[Image:|400px|Localisation des villes jumelĂ©es avec Évry]]

    Évry a dĂ©veloppĂ© des associations de jumelage et de partenariats avec :

    Population et société

    DĂ©mographie

    Aujourd’hui premiĂšre ville du dĂ©partement de l’Essonne mais seulement trentiĂšme ville d’Île-de-France et cent troisiĂšme grande ville de France, Évry totalisait en 2007 52 600 habitants. Cette situation est toutefois rĂ©cente, la commune, ne totalisant que six cents Évryens lors du premier recensement des personnes en 1793, n’était qu’un village en bord de Seine. Sa dĂ©mographie fut d’ailleurs chaotique, passant Ă  huit cent quatre-vingt-douze habitants en 1800 mais retombant Ă  seulement cinq cent trente-six annĂ©es plus tard, pour remonter Ă  six cent dix-neuf en 1821 et Ă  nouveau perdre une centaine de rĂ©sidents en dix ans. Cette Ă©volution perdura jusqu’à 1856 oĂč le millier d’habitants fut pour la premiĂšre fois franchi avec un total de 1 195 Ă‰vryens, retombĂ© Ă  neuf cent vingt-sept en 1876 et remontĂ© Ă  1 293 cinq ans plus tard pour ne plus jamais redescendre sous la barre des mille. Autre fait remarquable, contrairement Ă  de nombreuses communes, avec « seulement » quarante-huit victimes dans la commune[121] - [122], les chiffres de dĂ©mographies ne laissent pas apparaĂźtre d’accident aprĂšs les pĂ©riodes de conflits armĂ©s (guerre de 1870, PremiĂšre et Seconde Guerre mondiale), la population augmentant en 1872, 1921 et 1946. L’explosion dĂ©mographique intervint dĂšs le dĂ©but des annĂ©es 1960, passant de 1 879 Ă  4 909 habitants entre 1954 et 1962, puis 7 113 en 1968 aprĂšs le lancement de la ville nouvelle, 15 354 en 1975, 29 471 en 1982, 45 531 en 1990 et dĂ©passer le cap des cinquante mille rĂ©sidents avec le nouveau millĂ©naire.

    Au-delĂ  des limites de la commune, Évry s’intĂšgre dans ce qu’était la ville nouvelle et aujourd’hui une agglomĂ©ration dĂ©passant les cent mille habitants avec Lisses (7 206 habitants), Bondoufle (9 445 habitants), Courcouronnes (14 500 habitants) et Ris-Orangis (26 300 habitants) et qui dĂ©passe les cent cinquante mille habitants si l’on ajoute la commune voisine de Corbeil-Essonnes et ses quarante mille neuf cent Corbeil-essonnois. Commune installĂ©e sur un territoire relativement exigu, il en rĂ©sulte une densitĂ© importante de 6 231 habitants au kilomĂštre carrĂ© entraĂźnant des difficultĂ©s sociales et sĂ©curitaires importantes, 39,6 % des mĂ©nages n’étant pas imposĂ©s, 16,1 % ne revendiquant aucun diplĂŽme, 19,5 % des foyers Ă©tant composĂ©s de familles monoparentales.


    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[123]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[124].

    En 2016, la commune comptait 54 663 habitants[Note 1], en augmentation de 4,85 % par rapport Ă  2010 (Essonne : +2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    600892530619518572600590883
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1959968259579271 2931 2731 2311 131
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2691 3381 1361 1461 1941 2221 0451 2741 879
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    4 9097 11315 35429 74145 53149 43752 65152 50053 237
    2016 - - - - - - - -
    54 663--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[62] puis Insee Ă  partir de 2006[125].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    Ville jeune par son urbanisation, Évry l’est aussi par sa population, la pyramide des Ăąges montrant que 41,4 % des Évryens avaient moins de vingt-cinq ans et 24,4 % moins de quinze ans en 2006, quatre points de plus que pour l’ensemble du dĂ©partement. À l’inverse, les populations seniores ne reprĂ©sentent que 15 %, le troisiĂšme Ăąge Ă©tant moins reprĂ©sentĂ© avec seulement 1,4 % des rĂ©sidents nĂ©s avant 1931 contre prĂšs de 2,5 % dans le dĂ©partement. Cette caractĂ©ristique dĂ©mographique se retrouve dans les choix urbanistiques, la commune disposant de vingt-deux Ă©coles Ă©lĂ©mentaires mais d’aucune structure d’accueil des personnes ĂągĂ©es.

    Pyramide des ñges à Évry en 2009 en pourcentages[126].
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,1
    90 ans ou +
    0,3
    1,8
    75 Ă  89 ans
    3,2
    7,5
    60 Ă  74 ans
    7,0
    17,0
    45 Ă  59 ans
    18,1
    22,2
    30 Ă  44 ans
    21,7
    26,6
    15 Ă  29 ans
    26,3
    24,9
    0 Ă  14 ans
    23,4
    Pyramide des Ăąges en Essonne en 2009 en pourcentages[127].
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,3
    90 ans ou +
    0,8
    4,4
    75 Ă  89 ans
    6,7
    11,3
    60 Ă  74 ans
    11,9
    19,9
    45 Ă  59 ans
    20,0
    21,9
    30 Ă  44 ans
    21,4
    20,6
    15 Ă  29 ans
    19,2
    21,7
    0 Ă  14 ans
    20,0

    Enseignement

    Le collÚge et lycée Notre-Dame de Sion.
    La bibliothĂšque et le bĂątiment des sciences de l’universitĂ©.

    Enseignement primaire et secondaire

    Les Ă©tablissements scolaires de la commune sont rattachĂ©s Ă  l’acadĂ©mie de Versailles. Elle dispose des cinq Ă©coles maternelles Alphonse de Lamartine, du Petit Dragon, de la Poule Rousse, Aguado et La Fontaine, des cinq Ă©coles Ă©lĂ©mentaires Jacques Cartier, Alexandre Dumas, Jules Verne, MarĂ©chal Leclerc, François Mauriac, des seize Ă©coles primaires Marco Polo, des Coquibus, Champs-ÉlysĂ©es, Maurice Genevoix, Albert Levasseur, du Parc aux Biches, Françoise Dolto, du Bois-Guillaume, du Mousseau, Georges Lapierre, Condorcet, Nicolas-Jacques ContĂ©, la Communale, la Lanterne, Le Temps des cerises et Alain Savary[128]. Cinq collĂšges permettent la poursuite de l’enseignement, tous disposant d’une section d'enseignement gĂ©nĂ©ral et professionnel adaptĂ©, le Village, Montesquieu, les Pyramides, Paul Éluard et GalilĂ©e. Enfin, trois lycĂ©es dont deux professionnels complĂštent l’offre, du Parc des Loges, Charles Baudelaire et Auguste Perret[129]. S’ajoutent l’école Ă©lĂ©mentaire privĂ©e Sainte Mathilde[130], le collĂšge et lycĂ©e privĂ© Notre-Dame de Sion et l’école technique de la Snecma.

    Neuf crĂšches et quatre garderies accueillent les jeunes enfants, douze centres de loisirs, deux maisons de quartiers, sept espaces pour adolescents et une ludothĂšque permettent l’animation et l’accueil hors pĂ©riodes scolaires. La FCPE et la PEEP disposent de locaux dans la commune.

    Enseignement supérieur

    La commune accueille plusieurs Ă©tablissements d’enseignement supĂ©rieur, le premier Ă©tant l’universitĂ© d'Évry-Val d'Essonne crĂ©Ă©e en 1991 dont le siĂšge est situĂ© en centre-ville, aux formations orientĂ©es vers la gĂ©nomique, les technologies et les sciences de la sociĂ©tĂ©[131]. Elle dispose aussi d’un institut universitaire de technologie ouvert en 1992 rĂ©parti en neuf dĂ©partements dont six sur la commune[132] et d’un institut universitaire professionnalisĂ© avec dix spĂ©cialitĂ©s. L’universitĂ© accueillait en 2006 10 301 Ă©tudiants. Elle est associĂ©e Ă  l’école nationale supĂ©rieure d’informatique pour l’industrie et l’entreprise (ENSIIE) implantĂ©e en 1984[133].

    D’autres grandes Ă©coles y sont aussi installĂ©es, TĂ©lĂ©com SudParis[134] et son Ă©cole sƓur Institut Mines-TĂ©lĂ©com Business School[135] qui Ă  elles deux accueillent deux mille Ă©tudiants. Le conservatoire national des arts et mĂ©tiers[136], Infosup[137], l’Instep et l’Irfase[138] et l’école consulaire de la facultĂ© des mĂ©tiers de l'Essonne[139] complĂštent l’offre d’éducation. De 1978 Ă  1997, elle accueillait aussi l’école supĂ©rieure des gĂ©omĂštres et topographes, depuis dĂ©localisĂ©e au Mans. La commune a aussi dĂ©veloppĂ© un rĂ©seau d'Ă©changes rĂ©ciproques de savoirs baptisĂ© banque des savoirs de l'Essonne[140] Ă  l’échelle du dĂ©partement.

    Des Ă©coles de formation (formation en alternance, formation continue) sont Ă©galement prĂ©sentes Ă  Évry. Telle que l'ISEK qui propose divers parcours professionnels comme des BTS (comptabilitĂ©-gestion, assurances, gestion des PME...) ou encore des formations (Qualiopi, finances et comptabilitĂ©s...)[141].

    Santé

    La ville d'Évry est associĂ©e au centre hospitalier Sud Francilien, situĂ© sur le territoire de la commune de Corbeil-Essonnes, Ă  la limite Sud du la commune d'Évry[142]. À terme, il disposera de neuf cent soixante-quinze lits rĂ©partis sur les services de chirurgie, gynĂ©cologie et obstĂ©trique, pĂ©diatrie et mĂ©decine nĂ©onatale et psychiatrie, d’un pĂŽle d’urgences, d’un plateau mĂ©dico-technique permettant quatre mille accouchements, huit blocs opĂ©ratoires ambulatoires et douze blocs lourds et un service d’imagerie mĂ©dicale avec deux IRM, trois scanners, un TEP-scan, huit salles de radiographie, six salles d’échographie et deux salles de scintigraphie. Il sera impliquĂ© dans la recherche en association avec le GĂ©nopole et disposera de trois mille mĂštres carrĂ©s affectĂ©s Ă  la recherche scientifique[143].

    La clinique de l’Essonne est implantĂ©e depuis 1992 au nord de la commune, elle dispose de quatorze mille cinq cents mĂštres carrĂ©s, de trente blocs opĂ©ratoires, trois salles d’accouchement, un centre d’imagerie mĂ©dicale, un laboratoire d’analyses et un centre de rĂ©Ă©ducation[144]. S’ajoute la clinique du Mousseau, hĂŽpital privĂ© implantĂ© en 1970 Ă©quipĂ© de cent quatre-vingt-douze lits, un service d’urgences, une maternitĂ©, des services de chimiothĂ©rapie, hĂ©modialyse et imagerie mĂ©dicale[145].

    Quatre centres de protection maternelle et infantile sont rĂ©partis aux Pyramides[146], au Champtier-du-Coq[147], au Parc-aux-LiĂšvres[148] et Ă  l’Agora[149] accompagnĂ© d’un centre de planification familiale[150], d’un centre dentaire mutualiste, un centre de santĂ© est implantĂ© aux Épinettes. La Croix-Rouge française, le secours catholique et le secours populaire, le centre dĂ©partemental de dĂ©pistage HIV 91 et la protection civile de l’Essonne ont leurs siĂšges sur le territoire Ă©vryens. Quatre cent vingt-deux mĂ©decins[151] pour la plupart hospitaliers, vingt-six chirurgiens-dentistes[152] et dix-sept pharmacies[153] exercent sur la commune.

    Services publics

    Le tribunal.

    Évry est le chef-lieu du dĂ©partement et accueille ainsi la plupart des siĂšges d’organisations et d’administrations. La commune est le siĂšge de l’organisation judiciaire en Essonne avec les tribunaux de grande instance, instance, commerce et du conseil de prud’hommes, tous rattachĂ©s Ă  la cour d'appel de Paris ainsi que des services de la prĂ©fecture. Elle dispose d’une caserne de gendarmerie nationale et d’un hĂŽtel de police nationale, auxquels s’ajoute la police municipale. La mairie et l’hĂŽtel du conseil gĂ©nĂ©ral de l'Essonne reprĂ©sentent les instances Ă©lues. S’ajoutent les diverses administrations telles que la dĂ©lĂ©gation de la chambre de commerce et d'industrie de Paris, le siĂšge de la chambre de commerce et d'industrie de l'Essonne, le siĂšge de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Évry Centre Essonne, les directions dĂ©partementales de la caisse d’allocations familiales, les centres 101 et 114 de la caisse primaire d'assurance maladie, la direction dĂ©partementale de l’Urssaf, la direction de l’inspection acadĂ©mique, les directions dĂ©partementales du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle, des services vĂ©tĂ©rinaires, des affaires sanitaires et sociales, des anciens combattants, de l’équipement, de l’agriculture et de la forĂȘt, de la sĂ©curitĂ© publique, de la concurrence, consommation et rĂ©pression des fraudes, de l’agence nationale pour l'emploi et de la commission technique d'orientation et de reclassement professionnel. Le service dĂ©partemental d'incendie et de secours est lui aussi implantĂ© Ă  Évry[154]. Six bureaux de poste sont rĂ©partis sur le territoire en centre-ville[155], Ă  l’Agora[156], aux Aunettes[157], au Parc aux LiĂšvres[158], au Village[159] et aux Pyramides[160], la Banque de France dispose d’une succursale[161], l’Assedic, l’Apec, l’Anpe et la trĂ©sorerie gĂ©nĂ©rale sont implantĂ©es dans la commune. Une maison dĂ©partementale des syndicats dispose de locaux en centre-ville. Cent neuf avocats[162], deux Ă©tudes notariales[163] et deux cabinets d’huissier de justice[164] exercent sur la commune.

    Sécurité

    L’hĂŽtel de la prĂ©fecture de l’Essonne.

    La sécurité de la commune est assurée par une compagnie motorisée et une brigade de gendarmerie nationale, un hÎtel et un commissariat central de police nationale, un hÎtel de police municipale, elle dispose aussi sur son territoire du centre de secours communal.

    MalgrĂ© cette prĂ©sence, Évry est encore souvent dĂ©signĂ©e comme Ă©tant l’une des agglomĂ©rations les plus dangereuses de France[165] conduisant Ă  des manifestations d’habitants[166], avec des faits divers rĂ©guliĂšrement relatĂ©s dans la presse (expĂ©dition punitive en 2000[167], affrontements entre bandes en 1998[168], 2001[169] et 2008[170]), parfois Ă  tort lors de procĂšs retentissant se dĂ©roulant au tribunal communal, comme celui de l’adolescent ayant poignardĂ© son enseignante Ă  Étampes[171], celui de Pierre Suard[172] ou encore dans le procĂšs trĂšs mĂ©diatisĂ© de l’affaire Perruche. La commune fut pourtant moins touchĂ©e que d’autres lors des Ă©meutes de 2005 malgrĂ© la dĂ©couverte d’un atelier de confection de cocktail Molotov[173]. Elle reçut mĂȘme la visite de Nicolas Sarkozy pour constater les efforts fournis en 2005 et Ă  nouveau en 2007[174], notamment par la mise en place de tĂ©lĂ©surveillance des commerces par la mairie[175] ou le doublement des effectifs de police municipale[176], voulue par le maire socialiste en 2001[177].

    Culture

    Le complexe du thĂ©Ăątre national de l’Agora.
    Conservatoire Ă  rayonnement dĂ©partemental d'Évry
    Entrée du Théùtre de l'Agora en 1990

    Le principal lieu culturel de la commune est sa scĂšne nationale[178] de l’Agora[179] disposant de deux salles oĂč rĂ©sident six compagnies de thĂ©Ăątre. Le premier spectacle du ThĂ©Ăątre de l’Agora/Centre d’Action Culturelle a lieu le 20 septembre 1986 sur la Place des Miroirs : « Mirages », spectacle-Ă©vĂ©nement conçu et rĂ©alisĂ© par le « Merveilleux urbain » de Ricardo Basualdo.

    La commune dispose aussi en centre-ville des arĂšnes de l’Agora construites en 1975 qui accueillent deux mille quatre cent spectateurs, du multiplexe de l’Agora gĂ©rĂ© par la CGR ouvert en 2001, au dix salles de cinĂ©ma dont trois de cinq cent vingt places chacune avec Ă©crans gĂ©ants et son numĂ©rique. S’ajoute la salle polyvalente boulevard Louise Michel et la salle des fĂȘtes.

    Inclus dans la cathĂ©drale se trouve le musĂ©e Paul Delouvrier ouvert en 2007 qui prĂ©sente sur trois niveaux, des expositions Ă©phĂ©mĂšres, des toiles d’art contemporain et des Ɠuvres d’art sacrĂ© liturgique.

    L’accĂšs Ă  la culture se fait aussi par la mĂ©diathĂšque de l’Agora, les bibliothĂšques du CLAE et des Aunettes, la discothĂšque la Lune Bleue, la MJC[180], la halle du rock, studio de rĂ©pĂ©tition et d’enregistrement, le conservatoire municipal de musique, le conservatoire Ă  rayonnement dĂ©partemental de musique Iannis Xenakis et les ateliers d’arts plastiques.

    La commune organise chaque annĂ©e un salon du livre[181] et la Semaine internationale des arts numĂ©riques et interactifs[182]. Elle accueille aussi divers artistes en concert comme le groupe Noir DĂ©sir en 2002 Ă  l’Agora oĂč fut enregistrĂ© le DVD Noir DĂ©sir en images, Cedric Myton en 2006, Thomas Dutronc ou le groupe Tryo en 2008. La FĂȘte de la musique est cĂ©lĂ©brĂ©e chaque annĂ©e dans la commune.

    Symbole de la culture urbaine dĂ©veloppĂ©e Ă  Évry, le film Yamakasi est largement inspirĂ© des jeunes Ă©vryens et les rappeurs français Disiz, Al K-Pote, le duo UnitĂ© 2 feu ou Koba LaD en sont originaires.

    Sports

    Commune jeune, Évry fut bĂątie avec de nombreuses installations sportives rĂ©parties sur le territoire. Le stade Jacques-Deyrois-du-Roure en bordure de Seine offre un terrain de football d’honneur et deux annexes en synthĂ©tique et pelouse, quatre courts de tennis en terre battue et deux gymnases, s’ajoutent les complexes sportifs AndrĂ©-Thoison, du Parc-des-Loges et Jean-Louis-Moulin, l’espace omnisports de l’Agora, les sept gymnases Piat, les Écrins, du Champtier-du-Coq, du Village, Bonaparte, Carpentier et du Parc-aux-LiĂšvres, les piscines Jean-Taris et Espace Forme Ă  l’Agora, le cercle nautique en bord de Seine qui comporte la base nautique et la base d’aviron et la Patinoire François Le Comte. Quatre clubs-house accueillent la cinquantaine d’associations et clubs prĂ©sents sur la commune.

    Plusieurs clubs Ă©vryens s’illustrent dans diverses disciplines comme l’AS Évry[183] en football qui Ă©voluait en troisiĂšme division nationale et en ligue de Paris Île-de-France et qui Ă©limina le Sporting Toulon Var le en coupe de France, le Ville d’Évry SC (VESC), les Corsaires d'Évry[184] en football amĂ©ricain qui Ă©volue en deuxiĂšme division nationale et parfois en championnat d’élite de France, les Peaux-Rouges d'Évry[185] en hockey sur glace qui Ă©volue en deuxiĂšme division nationale, le SCA2000 qui fait partie d'ATHLE91 en athlĂ©tisme.

    La commune accueille rĂ©guliĂšrement des rencontres nationales comme celles de la fĂ©dĂ©ration française de danse en 1981, en Ă©tant ville-Ă©tape du Tour de France 2001, elle est aussi candidate Ă  l’organisation du Grand Prix automobile de France[186].

    Lieux de culte

    Exception notable, la mairie accorde une part importante Ă  la spiritualitĂ© et au mĂ©lange des cultures, s’arrogeant le qualificatif de « capitale spirituelle »[194].


    MĂ©dias

    La commune est situĂ©e dans le bassin d’émission des chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et TĂ©lĂ©ssonne intĂ©grĂ© Ă  TĂ©lif. L’hebdomadaire Le RĂ©publicain et le journal gratuit ParuVendu y ont leur siĂšge comme la station de radio EFM, ils diffusent une Ă©dition destinĂ©e au Nord-Essonne. Le quotidien Le Parisien y dispose de son antenne locale, la radio Évasion FM y dispose d’une frĂ©quence spĂ©cifique. Les Ă©tudiants de l’école TĂ©lĂ©com SudParis et TĂ©lĂ©com École de Management ont crĂ©Ă© la radio associative EvryOne[195] en 2002.

    Économie

    Le siùge de la Chambre de commerce et d’industrie de l’Essonne.

    Évry est l’un des pĂŽles Ă©conomiques du dĂ©partement et de la rĂ©gion, elle est le centre de la zone d’emploi dĂ©finie par l’Insee qui regroupait en 1999 soixante-six communes en Essonne et Seine-et-Marne et 271 329 habitants, les Évryens reprĂ©sentant 18 % de cette population[196]. Des vingt plus grandes entreprises situĂ©es dans le bassin d’emploi, Snecma[197] avec deux mille quatre cent salariĂ©s, Carrefour HypermarchĂ© France avec mille six cent quarante salariĂ©s, Sofinco avec huit cent dix sept, Accor[198] avec mille cent soixante-dix salariĂ©s, Securitas avec trois cent salariĂ©s entre autres sont implantĂ©es Ă  Évry[199]. Si comme pour l’ensemble de la rĂ©gion, le secteur tertiaire est prĂ©dominant, l’industrie reprĂ©sente encore 21,4 % des emplois de la zone contre seulement 14,7 % en moyenne rĂ©gionale[200]. Les entreprises, dont les siĂšges sociaux de Toys "ĐŻ" Us France, Playmobil France ou Sofinco, sont implantĂ©es pour certaines dans le parc d’activitĂ©s du Bois-Sauvage[201], mais dans une large majoritĂ© rĂ©parties sur diffĂ©rents points du territoire ou en partie sur les communes voisines comme la Snecma en grande partie situĂ©e Ă  Corbeil-Essonnes ou Accor en partie Ă  Courcouronnes pour le centre de rĂ©servation et Lisses pour l’acadĂ©mie. Au total, ce sont deux mille huit cent soixante-dix-sept entreprises qui sont implantĂ©es sur le territoire communal, permettant Ă  32 353 Ă‰vryens de travailler sur la commune dont 29 621 dans le tertiaire et 1 896 dans l’industrie. Pour attirer plus d’entreprise, la commune et la communautĂ© d’agglomĂ©ration misent sur les infrastructures en proposant des connexions Internet Ă  trĂšs haut dĂ©bit par fibre optique, les universitĂ©s et grandes Ă©coles prĂ©sentes, les pĂŽles de compĂ©titivitĂ©[202]. En 2004, quatre hĂŽtels dont un quatre Ă©toiles proposaient trois cent soixante-sept chambres. Quatre marchĂ©s sont organisĂ©s place Jules VallĂšs, place du lieutenant Buisson, place des Aunettes et avenue du chĂąteau. La commune bien qu’industrielle est aussi relativement prĂ©servĂ©e des Ă©missions polluantes puisque seuls les sites de Dalkia, recensĂ©s pour ses rejets d’oxyde d'azote[203], et Snecma, pour ses rejets de trichlorĂ©thylĂšne, d’acide fluorhydrique, de chrome et nickel[204], sont rĂ©fĂ©rencĂ©s.

    Emplois, revenus et niveau de vie

    MalgrĂ© cette situation favorable, en 1999, deux mille trois cent dix-sept personnes Ă©taient au chĂŽmage soit 13 % de la population active communale et la mĂȘme proportion n’avait qu’un emploi prĂ©caire. En outre plus d’un tiers de la population dispose d’un statut d’employĂ©, 11 % Ă©taient ouvriers et seulement 23,8 % relevaient du statut cadre. Cette situation entraĂźne un revenu moyen relativement faible de 13 856 euros, la non-imposition de 49,4 % des mĂ©nages, et la location de leur logement par 59,1 % des rĂ©sidents[205]. En 2006, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 13 401 euros, ce qui plaçait la commune au 27 303 e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante mĂ©nages que compte le pays et au cent quatre-vingt-septiĂšme rang dĂ©partemental[206].

    Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006.
    Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d’entreprise
    Cadres et professions
    intellectuelles supérieures
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Évry 0,0 % 2,2 % 26,4 % 31,2 % 29,4 % 10,7 %
    Zone d’emploi d’Évry 0,3 % 4,0 % 20,2 % 29,6 % 28,2 % 17,7 %
    Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
    Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006.
    Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
    entreprises
    Services aux
    particuliers
    Évry 0,0 % 9,6 % 2,5 % 11,9 % 20,0 % 6,8 %
    Zone d’emploi d’Évry 0,9 % 13,5 % 5,4 % 14,6 % 16,2 % 6,9 %
    Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
    Sources : Insee[207]

    Port de commerce

    Le port de commerce.

    Sur un kilomĂštre en bordure de la Seine, la commune dispose d’un port de commerce gĂ©rĂ© par le port autonome de Paris. InstallĂ© sur une surface de plus de quatre hectares, il a permis en 2001 le traitement de 154 600 tonnes de marchandises. ReliĂ© directement Ă  la Francilienne et Ă  la ligne de fret Paris-Sud, il devrait croĂźtre par l’adjonction d’un terminal Ă  conteneurs[208].

    Centre commercial Évry 2

    Le centre commercial et son aérophare.

    Le centre commercial rĂ©gional Évry 2 gĂ©rĂ© par la sociĂ©tĂ© des centres commerciaux est implantĂ© depuis 1975 en centre-ville. D’une superficie de cent mille mĂštres carrĂ©s sur deux niveaux avec cinq mille trois cents places de parking, il accueille deux cent trente-cinq boutiques dont un hypermarchĂ© Carrefour, et une Fnac.

    Centre de recherche

    Le génopole.

    Évry se pose comme un centre de recherche important, dĂ©veloppĂ© autour des axes de l’aĂ©ronautique et l’astronautique et de la recherche mĂ©dicale. Autour de l’universitĂ© d'Évry-Val d'Essonne et du conservatoire national des arts et mĂ©tiers associĂ©s au pĂŽle UniverSud Paris se sont implantĂ©s la Sagem, le centre national d'Ă©tudes spatiales[209], Arianespace[210] et Starsem[211] qui ont permis la crĂ©ation du laboratoire de recherche CĂ©dric. Au titre de cette concentration de centres de recherche spatiale, Évry est membre de la communautĂ© des Villes Ariane[212].

    Un autre pĂŽle trĂšs important est implantĂ© depuis 1998 sur la commune autour du GĂ©nopole[213], du Genoscope et du Centre national de gĂ©notypage avec les fonds du GĂ©nĂ©thon et de l’AFM, tous deux installĂ©s Ă  Évry. Avec l’universitĂ©, ils ont permis le dĂ©veloppement du ModĂšle GĂ©nĂ©ral de SystĂšmes. Diverses entreprises pharmaceutiques sont implantĂ©es Ă  proximitĂ© dont Integragen. S’ajouteront en 2011 les laboratoires du centre hospitalier Sud-Francilien. La commune est en outre associĂ©e aux deux pĂŽles de compĂ©titivitĂ© que sont SYSTEM@TIC et Medicen[214].

    Centre administratif

    La qualitĂ© de prĂ©fecture de la commune lui permet d’accueillir sur son territoire les siĂšges d’administration et services publics dĂ©partementaux. Le conseil gĂ©nĂ©ral et ses deux mille neuf cent agents est ainsi le premier employeur de la commune. Le tribunal, la prĂ©fecture, les directions dĂ©partementales, la mairie et la communautĂ© d’agglomĂ©ration complĂštent cette offre d’emploi totalisant en 2005 13 481 agents des fonctions publiques.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine environnemental

    Le parc des bords de Seine.

    Deux cent quarante-neuf hectares de terrains soit prĂšs de 30 % du territoire sont encore libres de construction. Évry, seule ville nouvelle francilienne Ă  ne pas disposer d’une base de plein air et de loisirs, dispose cependant de cent hectares de parcs urbains rĂ©partis sur six sites, le parc Henri Fabre sur quinze hectares[215] vallonnĂ© avec la terre dĂ©blayĂ©e des travaux des Halles de Paris, le parc des Loges sur quinze hectares[216], le parc des Coquibus sur vingt hectares[217], le parc des Tourelles sur onze hectares[218], le parc Bataille sur huit hectares[219], le parc Pompidou sur prĂšs de deux hectares, le parc des bords de Seine sur huit hectares, le bois Sauvage et le bois de la Grange, les espaces verts Mousseau sur un hectares huit cents et Champs-ÉlysĂ©es sur un hectare cinq cents, le square de la RĂ©sistance participent Ă  l’embellissement de la commune. Ce patrimoine permet Ă  Évry d’arborer trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[220]. Le sentier de grande randonnĂ©e GR 2 traverse la commune en bordure de la Seine.

    Patrimoine architectural

    Ville nouvelle bĂątie en majoritĂ© durant les trente derniĂšres annĂ©es du XXe siĂšcle, Évry dispose cependant d’une architecture tĂ©moignant de son histoire prĂ©alable. Du chĂąteau de Petit-Bourg ne subsistent aujourd’hui que les anciens communs construits entre le XVIIe siĂšcle et le XVIIIe siĂšcle. Le XVIIIe siĂšcle a aussi laissĂ© Ă  la commune l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul reconstruite Ă  cette Ă©poque, sa nef est placĂ©e en contrebas, son transept comporte une chapelle dĂ©diĂ©e Ă  la Vierge Marie[221], mais la voĂ»te Ă  croisĂ©e d'ogives quadripartite remonte au XIIIe siĂšcle[222] et les fonts baptismaux en marbre rouge furent offerts par le duc d’Antin[223]. Sur le mur sud de la nef L'Adoration des Bergers un tableau du peintre Simon Vouet. L’ancien presbytĂšre situĂ© en face fut construit en 1626[224]. Le XIXe siĂšcle a laissĂ© la maison d’accueil Sainte GeneviĂšve des sƓurs de Notre-Dame de Sion[225], la chapelle de cette Ă©cole[226], l’ancienne ferme construite en 1862, dĂ©pendance du chĂąteau des Tourelles aujourd’hui dĂ©truit[227], le lavoir construit vers 1850[228], la gare d'Évry-Val-de-Seine, construite vers 1840[229], l’ancienne mairie construite entre 1828 et 1830[230] et le chĂąteau de Beauvoir construit en 1860 dans un style nĂ©oclassique[231]. Deux autres chĂąteaux aujourd’hui dĂ©truits agrĂ©mentaient la rive gauche de la Seine, le chĂąteau du Mousseau et le chĂąteau de la Grange-Feu-Louis.

    • L’ancienne chapelle Notre-Dame-de-Sion.
      L’ancienne chapelle Notre-Dame-de-Sion.
    • Le lavoir du village.
      Le lavoir du village.
    • Le chĂąteau du Mousseau (dĂ©truit).
      Le chùteau du Mousseau (détruit).
    • Le chĂąteau de La Grange-Feu-Louis (dĂ©truit).
      Le chùteau de La Grange-Feu-Louis (détruit).
    • Le chĂąteau des Tourelles (dĂ©truit).
      Le chùteau des Tourelles (détruit).
    • Le chĂąteau de Petit-Bourg (dĂ©truit).
      Le chùteau de Petit-Bourg (détruit).

    La construction de la ville nouvelle Ă  partir de 1968, Ă©talĂ©e sur trente annĂ©es, amena une nouvelle diversitĂ© architecturale. Le centre-ville en premier lieu est caractĂ©risĂ© par l’utilisation de la brique, utilisĂ©e dans la construction de la CathĂ©drale de la RĂ©surrection par Mario Botta[232], agrĂ©mentĂ©e par la chapelle du Saint Sacrement dĂ©corĂ©e d’une Vierge Ă  l'Enfant en bronze et fer forgĂ© de GĂ©rard Garouste[233], elle est aussi dĂ©corĂ©e d’une statue de Saint-Corbinien[234], d’un Christ ramenĂ© de Tanzanie en 1880 par des missionnaires franciscains[235] et par douze vitraux. S’ajoutent les bĂątiments de la chambre de commerce et d'industrie de l'Essonne par l’architecte Deslandes construits en 1990[236], l’hĂŽtel de ville en brique et granit dominĂ© par une large verriĂšre[237], l’école nationale de musique et de danse par l’architecte Pierre Riboulet. La prĂ©fecture et le palais de justice inspirĂ© des Ɠuvres d’Oscar Niemeyer en bĂ©ton brut sont eux typique des annĂ©es 1970, tandis que l’institut des sciences aux lignes et verriĂšres aĂ©riennes sont caractĂ©ristiques des annĂ©es 1990. En 1985, Henri Ciriani obtient la palme d'or nationale de l'habitat pour les 94 logements construits place de la Mare-Diacre Ă  Courcouronnes. Le quartier des Pyramides, construit par l’équipe Andrault&Parat constituĂ© de dalles et blocs de bĂ©ton empilĂ©s, ou le quartier des Épinettes, sorte de courĂ©es, rappellent l’empressement Ă  construire des logements. La trĂšs grande pagode complĂšte cette diversitĂ© architecturale en mĂȘlant bĂ©ton armĂ© et style asiatique. Les tours du CrĂ©dit lyonnais et Évry 2 de respectivement treize[238] et douze Ă©tages[239] dominent le paysage de la commune.

    Personnalités liées à la commune

    DiffĂ©rents personnages publics sont nĂ©s, dĂ©cĂ©dĂ©s ou ont vĂ©cu Ă  Évry :

    Madame de Montespan.
    Missak Manouchian est l'un des rĂ©sistants mentionnĂ©s dans l'Affiche rouge, une affiche de propagande placardĂ©e par le rĂ©gime de Vichy et l'occupant allemand, dans le contexte de la condamnation Ă  mort de 23 membres des FTP-MOI, suivie de leur exĂ©cution, le .
    Pascal Affi N’Guessan.
    Ladji Doucouré.

    HĂ©raldique et logotype

    Blason d’Évry

    Les armes d’Évry se blasonnent : ÉcartelĂ© ; au premier : parti d’azur Ă  trois fleurs de lys d’or au bĂąton pĂ©ri de gueules et d’azur Ă  trois fleurs de lys d’or au lambel d’argent ; au deuxiĂšme : Ă©cartelĂ© aux premier et quatriĂšme d’or Ă  un chĂąteau de gueules maçonnĂ© de sable surmontĂ© de trois tĂȘtes de Maure rangĂ©es et tortillĂ©es d’argent, aux deuxiĂšme et troisiĂšme d’argent Ă  trois fasces ondĂ©es d’azur ; au troisiĂšme : entĂ© ondĂ© d’argent et de gueules de six piĂšces ; au quatriĂšme : d’argent Ă  trois fasces d’azur ; et en abĂźme d’azur au chĂąteau accompagnĂ©, en chef de trois fleurs de lys posĂ©es en fasce, en pointe d’une nef et accostĂ© de deux gerbes de blĂ© l’une Ă  dextre l’autre Ă  senestre le tout d’or ; la nef en pointe sur une mer d’argent.

    Chaque quartier reprĂ©sente une famille noble ayant occupĂ© le territoire. Le premier prĂ©sente les armes de Louise Marie ThĂ©rĂšse Bathilde d’OrlĂ©ans, duchesse de Bourbon-CondĂ©, le deuxiĂšme prĂ©sente les armes de Louis Antoine de Pardaillan de Gondrin, le troisiĂšme est celui de Françoise AthĂ©naĂŻs de Rochechouart, dite Mme de Montespan, le quatriĂšme est celui de Louise RenĂ©e de PenancoĂ«t de Keroual. L’écusson symbolise Ă  la fois l’Île-de-France, le Hurepoix et la Seine[240].

    La commune s’est en outre dotĂ©e d’un logotype.

    Logotype d’Évry

    Devise

    La devise officielle d’Évry est « Labor omnia vincit » en latin ce qui peut se traduire en français par « le travail vient Ă  bout de tout ».

    Évry dans les arts et la culture

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Évry », p. 378–390
    • Brice ArsĂšne Mankou, Pour une France multicolore, l’exemple d’Évry, Cultures CroisĂ©es, , 161 p. (ISBN 978-2-913059-22-1)
    • Collectif d'auteurs, Grand-Bourg et Évry, Notre-Dame de Sion
    • Collectif d'auteurs, Un jour Ă  Évry, Agora,
    • Collectif d'auteurs, Ligne d’Évry : OĂč en sont les travaux ?, vol. n°1484, La Vie du Rail,
    • Collectif d'auteurs, Évry Jour « J », vol. n°1523, La Vie du Rail,
    • Élizabeth Grunberg, Le Hurepoix 3 : Évry, Ris-Orangis, Bondoufle, Courcouronnes, Lisses, J.-P. Bourgeron, (ISBN 978-2-903097-03-5)
    • Collectif d'auteurs, CrĂ©er un centre-ville, Évry, Le Moniteur, (ISBN 978-2-86282-106-1)
    • Jacques Guyard, C'Ă©tait en 1900, Bondoufle, Courcouronnes, Évry, Lisses, Ris-Orangis, Adef,
    • Jacques Guyard, 1789 10 000 Citoyens prennent la parole : Les cahiers de dolĂ©ance de la rĂ©gion d’Évry-Corbeil, Adef,
    • Anne Le Moal et Alain Pelissier, Dessein de ville des architectes et urbanistes pour l’agglomĂ©ration d’Évry, San,
    • Jacques Longuet, Un Destin RĂ©volutionnaire Ă  Évry, Madame de Bourbon, Citoyenne VĂ©ritĂ©, Adef,
    • Jacques Longuet, La Garde Nationale d’Évry-sur-Seine sous la RĂ©volution, Adef,
    • Collectif d'auteurs, Évry - L’ñge de la maturitĂ©, Autrement,
    • Claude Mollard, La cathĂ©drale d’Évry, Odile Jacob, , 277 p. (ISBN 978-2-7381-0383-3, lire en ligne)
    • Dominique Setzepfandt, La CathĂ©drale d’Évry : Église ou Temple maçonnique ?, Faits & documents, (ISBN 978-2-909769-05-9)
    • Collectif d'auteurs, Évry, (ISBN 978-2-940033-24-9)
    • Vincent Fouchier, Les densitĂ©s de la ville nouvelle d’Évry : Du projet au concret, Anthropos, (ISBN 978-2-7178-4087-2)
    • Collectif d'auteurs, Mario Botta : La CathĂ©drale d’Évry, Skira, (ISBN 978-88-8118-645-7)
    • Emma Lavigne, La CathĂ©drale de la RĂ©surrection d’Évry, Éd. du Patrimoine, , 63 p. (ISBN 978-2-85822-151-6)
    • Jacques Guyard, Évry, Ville nouvelle, 1960-2003 : La TroisiĂšme banlieue, Espaces Sud,
    • Michel Mottez, Carnet de campagne : Évry 1965-2007, L'Harmattan, , 244 p. (ISBN 978-2-7475-3873-2)
    • Bruno Delamain, CathĂ©drale de la RĂ©surrection Ă  Évry, Maeght, , 56 p. (ISBN 978-2-86941-269-9)
    • Collectif d'auteurs, Carte de randonnĂ©e Évry - Melun, IGN,
    • Catherine Sabbah, Évry - Nouvelle ville nouvelle, GrĂąne, CrĂ©aphis, , 217 p. (ISBN 978-2-913610-90-3, lire en ligne)
    • Michel Mottez, L’aventure ordinaire d’une scĂšne nationale ; Quelle ambition pour le thĂ©Ăątre de l’Agora d’Évry ?, Paris, L'Harmattan, , 150 p. (ISBN 978-2-296-03743-4)
    • Bernard Rathaux, Histoire d'Évry Petit-Bourg et d'Étiolles, La Compagnie LittĂ©raire, 2019

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.

    Références

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    5. Orthodromie entre Évry et Palaiseau sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 12/08/2012.
    6. Orthodromie entre Évry et Étampes sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 12/08/2012.
    7. Orthodromie entre Évry et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 12/08/2012.
    8. Orthodromie entre Évry et MontlhĂ©ry sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 12/08/2012.
    9. Orthodromie entre Évry et Arpajon sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 12/08/2012.
    10. Orthodromie entre Évry et La FertĂ©-Alais sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 12/08/2012.
    11. Orthodromie entre Évry et Milly-la-ForĂȘt sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 12/08/2012.
    12. Orthodromie entre Évry et Dourdan sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 12/08/2012.
    13. Orthodromie entre Évry et Melun sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 12/08/2012.
    14. Orthodromie entre Évry et CrĂ©teil sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 12/08/2012.
    15. Orthodromie entre Évry et Évry-GrĂ©gy-sur-Yerres sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 12/08/2012.
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    33. Fiche du quartier de Bois-Sauvage sur le site de la mission interministérielle à la Ville.
    34. Fiche du quartier Centre-Urbain Nord sur le site de la mission interministérielle à la Ville.
    35. Fiche du quartier Champtier-du-Coq sur le site de la mission interministérielle à la Ville.
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    227. Fiche de la ferme des Tourelles sur le site topic-topos.com Consulté le 20/09/2008.
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