Ăvry
Ăvry (/e.vÊi/ ) est une ancienne commune française situĂ©e Ă vingt-six kilomĂštres au sud-est de Paris.
Ăvry | |||||
L'hÎtel de ville et la cathédrale. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Ăle-de-France | ||||
DĂ©partement | Essonne | ||||
Arrondissement | Ăvry | ||||
Statut | Ancienne commune | ||||
Code postal | 91000 | ||||
Code commune | 91228 | ||||
DĂ©mographie | |||||
GentilĂ© | Ăvryen, Ăvryenne | ||||
Population | 54 663 hab. (2016 ) | ||||
Densité | 6 562 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 37âČ 48âł nord, 2° 26âČ 29âł est | ||||
Altitude | Min. 32 m Max. 95 m |
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Superficie | 8,33 km2 | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Ăvry | ||||
Historique | |||||
Commune(s) d'intĂ©gration | Ăvry-Courcouronnes | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Essonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Ăle-de-France
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Ses habitants sont appelĂ©s les Ăvryens[1].
Du village agricole en bord de Seine parsemĂ© de chĂąteaux quâelle Ă©tait jusquâau sortir des annĂ©es 1950, furent crĂ©Ă©s en trente ans une ville nouvelle de cinquante mille habitants, une prĂ©fecture, un Ă©vĂȘchĂ©, un pĂŽle Ă©conomique, Ă©ducatif et de recherche, conjuguant les atouts de plus de deux mille entreprises et administrations et les faiblesses dâune banlieue trop rapidement urbanisĂ©e, aujourdâhui symbole dâinsĂ©curitĂ©, dâoĂč Ă©merge une diversitĂ© culturelle, cultuelle et urbanistique, oĂč se mĂȘlent barres HLM et meuliĂšres, Art nouveau, rap français et scĂšne nationale, presbytĂšre du XVIIe siĂšcle et unique cathĂ©drale française du XXe siĂšcle. Ăvry, qui a perdu son statut de ville nouvelle en 2001, est aujourdâhui en quĂȘte de renouvellement urbain, pour valoriser ses qualitĂ©s environnementales, Ă©conomiques, scientifiques, sportives et sortir de son statut de « citĂ© sensible », en sâappuyant notamment sur les 40 % dâĂvryens ĂągĂ©s de moins de vingt-cinq ans.
Le , elle fusionne avec Courcouronnes pour former la commune nouvelle d'Ăvry-Courcouronnes.
GĂ©ographie
Situation
Type dâoccupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Espace urbain construit | 61,4 % | 526,65 |
Espace urbain non construit | 27,6 % | 236,73 |
Espace rural | 11,0 % | 94,46 |
Source : Iaurif[2] |
Ăvry est situĂ©e dans la rĂ©gion dâĂle-de-France, au sud de lâagglomĂ©ration parisienne et au nord-est du dĂ©partement français de lâEssonne, en limite entre les rĂ©gions naturelles du Hurepoix, du GĂątinais et de la Brie française. La commune occupe un territoire approximativement rectangulaire de trois kilomĂštres et trois kilomĂštres cinq cents mĂštres de cĂŽtĂ©s pour une superficie de huit cent trente-trois hectares. LâInstitut national de l'information gĂ©ographique et forestiĂšre donne les coordonnĂ©es gĂ©ographiques 48°41'56" N et 02°11'18" E au point central de ce territoire[3]. PrĂšs de neuf dixiĂšmes sont urbanisĂ©s mais seulement 60 % sont effectivement construits. Il subsistait en 2003 prĂšs de cent hectares dâespaces dits "ruraux" mais en rĂ©alitĂ©, seul un peu plus dâun hectare Ă©tait encore cultivĂ©, la majeure partie de cet espace (50,56 ha) constituant des espaces boisĂ©s. SituĂ©e sur un plateau et une pente vers les rives du fleuve, Ă une altitude Ă©chelonnĂ©e entre quatre-vingt-quinze et trente-deux mĂštres, elle est bordĂ©e sur toute sa frontiĂšre est par la Seine. Ăvry est aussi la source du ru de lâĂcoute-sâil-pleut, seul point dâeau naturel. ForgĂ©e durant trente-cinq ans dans le cadre dâun projet de ville nouvelle, elle est fortement liĂ©e Ă ses voisines Ris-Orangis au nord, Courcouronnes Ă lâouest, Lisses au sud-ouest, mais aussi Ă sa "rivale" Corbeil-Essonnes au sud. PlacĂ©e sur deux axes majeurs de communication que sont le fleuve et la route nationale 7, son accessibilitĂ© fut par la suite complĂ©tĂ©e par lâarrivĂ©e de lâautoroute A6 et de la Francilienne, complĂ©tĂ©es par un rĂ©seau important de routes dĂ©partementales, deux branches du RER D et de nombreuses lignes dâautobus. Ville morcelĂ©e en quatorze quartiers bien distincts, elle est, aprĂšs une urbanisation trop rapide, en mutation dans le cadre de divers projets de renouvellement urbain et de reconquĂȘte de lâespace public.
La commune est situĂ©e Ă vingt-six kilomĂštres au sud-est de Paris-Notre-Dame[4], point zĂ©ro des routes de France. PrĂ©fecture du dĂ©partement, elle en est pourtant excentrĂ©e, Ă dix-sept kilomĂštres au sud-est et trente et un kilomĂštres au nord-est des sous-prĂ©fectures de Palaiseau[5] et Ătampes[6], quatre kilomĂštres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes[7], treize kilomĂštres au sud-est de MontlhĂ©ry[8], quinze kilomĂštres au nord-est dâArpajon[9], dix-huit kilomĂštres au nord-est de La FertĂ©-Alais[10], vingt-six kilomĂštres au nord de Milly-la-ForĂȘt[11] et trente-quatre kilomĂštres de Dourdan[12]. Elle est paradoxalement situĂ©e Ă seulement dix-neuf kilomĂštres au nord-ouest de Melun[13] et dix-huit kilomĂštres au sud de CrĂ©teil[14], prĂ©fectures des dĂ©partements voisins. Ăvry est aussi situĂ©e Ă quatorze kilomĂštres au sud-ouest de son homonyme Ăvry-GrĂ©gy-sur-Yerres[15] et soixante-treize kilomĂštres au nord-ouest dâĂvry dans lâYonne[16].
Hydrographie
La limite situĂ©e Ă l'est dâĂvry est en totalitĂ© situĂ©e sur la rive gauche de la Seine, qui la baigne sur trois kilomĂštres et cinq cents mĂštres. Le ru de lâĂcoute-sâil-pleut prend sa source Ă lâextrĂȘme nord-ouest de la commune, dans le parc du Bois-Sauvage, avant de poursuivre son cours sur la commune voisine de Ris-Orangis. Un bassin artificiel dâun hectare a Ă©tĂ© creusĂ© dans le parc du siĂšge du conseil gĂ©nĂ©ral de l'Essonne, un autre de sept cents mĂštres carrĂ©s sur la place des Miroirs dans le quartier des Pyramides, il sâagit des seuls points dâeau subsistant sur la commune fortement urbanisĂ©e. Un port de plus de quatre hectares est implantĂ© sur les berges de la Seine au sud-est de la commune, prolongement de celui de Corbeil-Essonnes. Un barrage complĂ©tĂ© dâune Ă©cluse de cent-quatre-vingts mĂštres de long et seize mĂštres de large, jumelĂ© dâune seconde Ă©cluse, permet la rĂ©gulation des flots et de la navigation fluviale.
Relief et géologie
Le terrain occupĂ© par la commune, placĂ© dans la large vallĂ©e de la Seine, sâĂ©tage en pente relativement forte entre le point bas Ă trente-deux mĂštres dâaltitude sur les berges et le plateau surplombant Ă quatre-vingt-quinze mĂštres relevĂ©s en bordure de lâautoroute A6, trois kilomĂštres plus Ă lâouest[17]. Dans cette vallĂ©e, une vaste Ă©tendue sur un coteau relativement pentu occupe une bande dâapproximativement un kilomĂštre entre le fleuve et la route nationale 7, il y subsiste lâimplantation historique de Petit-Bourg et les nouveaux quartiers de Champs-ĂlysĂ©es, le Bras-de-Fer, Aguado et le Mousseau. Au-delĂ de la route nationale, le plateau se dessine vers lâouest augmentĂ© par endroits de points plus Ă©levĂ©s malgrĂ© les travaux dâaplanissement Ă la construction de la ville nouvelle. SituĂ© dans le Bassin parisien, le sous-sol de la commune est composĂ© de couches successives de sable et de meuliĂšre, de marne, gypse et calcaire[18].
Communes limitrophes
Ăvry, commune au territoire relativement vaste, est entourĂ©e de diverses villes, dont Ris-Orangis au nord et nord-ouest sĂ©parĂ©e en partie par la route dĂ©partementale 91 et la route nationale 7, Courcouronnes Ă lâouest dont la ligne D du RER, les routes dĂ©partementales 91 et 92 et lâautoroute A6 matĂ©rialisent en parties la frontiĂšre, Lisses au sud-ouest sur une petite frontiĂšre de deux cents mĂštres matĂ©rialisĂ©e par la route dĂ©partementale 446, Corbeil-Essonnes au sud et sud-est en partie limitĂ©e par la Francilienne, Ătiolles Ă lâest et Soisy-sur-Seine au nord-est, toutes deux sĂ©parĂ©es de la ville nouvelle par la Seine.
Climat
Ăvry est situĂ©e en Ăle-de-France, elle bĂ©nĂ©ficie dâun climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© aux hivers frais et aux Ă©tĂ©s doux, en Ă©tant rĂ©guliĂšrement arrosĂ©e sur lâensemble de lâannĂ©e. En moyenne brute annuelle, la tempĂ©rature sâĂ©tablit Ă 10,8 °C, avec une moyenne maximale de 15,2 °C et une moyenne minimale Ă 6,4 °C. Les tempĂ©ratures moyennes mensuelles extrĂȘmes relevĂ©es sont de 24,5 °C en juillet au maximum et 0,7 °C en janvier au minimum, mais les records enregistrĂ©s sâĂ©tablissent Ă 38,2 °C le et â19,6 °C le . Du fait de la moindre densitĂ© urbaine entre Paris et sa banlieue, une diffĂ©rence nĂ©gative de un Ă deux degrĂ©s Celsius se fait sentir, surtout en dĂ©but de journĂ©e. Lâensoleillement est comparable Ă la moyenne des rĂ©gions du nord de la Loire avec un total de 1 798 heures par an, une moyenne haute Ă deux cent quarante heures en juillet et basse Ă cinquante-trois heures en dĂ©cembre. Les prĂ©cipitations sont Ă©galement rĂ©parties sur lâannĂ©e, avec un total annuel de 598,3 millimĂštres de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimĂštres par mois.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,7 | 1 | 2,8 | 4,8 | 8,3 | 11,1 | 13 | 12,8 | 10,4 | 7,2 | 3,5 | 1,7 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 3,4 | 4,3 | 7,1 | 9,7 | 13,4 | 16,4 | 18,8 | 18,5 | 15,6 | 11,5 | 6,7 | 4,3 | 10,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,1 | 7,6 | 11,4 | 14,6 | 18,6 | 21,8 | 24,5 | 24,2 | 20,8 | 15,8 | 9,9 | 6,8 | 15,2 |
Ensoleillement (h) | 59 | 89 | 134 | 176 | 203 | 221 | 240 | 228 | 183 | 133 | 79 | 53 | 1 798 |
Précipitations (mm) | 47,6 | 42,5 | 44,4 | 45,6 | 53,7 | 51 | 52,2 | 48,5 | 55,6 | 51,6 | 54,1 | 51,5 | 598,3 |
Voies de communication et transports
Historiquement, le site dâĂvry est situĂ© sur deux axes de communication majeurs, la Seine et la via Agrippa. La Seine est toujours aujourdâhui un axe fluvial important de transport de marchandises et le port dâĂvry y permet lâaccĂšs. La via agrippa est aujourdâhui remplacĂ©e par lâancienne route nationale 7, transformĂ©e en voie rapide dans sa partie Ă©vryenne vers 1978[21], qui traverse la commune en son centre du nord au sud en suivant le fleuve, situĂ© un kilomĂštre plus Ă lâest. Sâajoutent, deux kilomĂštres Ă lâouest de la route nationale, lâautoroute A6 et la route nationale 104 qui servent de frontiĂšre avec Lisses, lâautoroute poursuivant vers le sud et la nationale faisant une boucle vers lâest en matĂ©rialisant une frontiĂšre avec Corbeil-Essonnes. Trois routes dĂ©partementales traversent la commune, la route dĂ©partementale 91 qui fait office de rocade nord Ă la frontiĂšre avec Ris-Orangis et pĂ©nĂštre ensuite le cĆur de ville jusquâau quartier du Bras-de-Fer, la route dĂ©partementale 92 qui assure la liaison entre la nationale 7 au niveau des Champs-ĂlysĂ©es et lâautoroute A6 Ă proximitĂ© de lâuniversitĂ© et la route dĂ©partementale 93 qui traverse la commune dâouest en est depuis Courcouronnes vers Ătiolles et enjambe la Seine par le seul pont routier Ă©vryen pour rejoindre la route dĂ©partementale 448.
En sus, deux branches de la ligne D du RER parcourent la commune, avec la ligne Villeneuve-Saint-Georges - Montargis en bordure de Seine et la ligne Grigny - Corbeil-Essonnes sur le plateau, quatre gares assurent la desserte locale :
- sur la premiĂšre ligne : Grand Bourg, Ă la frontiĂšre avec Ris-Orangis et Ăvry plus au sud
- sur la seconde : Ăvry-Courcouronnes, au centre-ville
- Bras de Fer-Ăvry-GĂ©nopole, Ă lâextrĂȘme sud
- Evry-Val-de-Seine, prĂšs des quartiers les plus anciens
Préfecture du département, la commune est le point de départ des lignes 91.01 (vers Brunoy), 91.04 (vers Arpajon), 91.05 (vers Massy) et 91.09 (vers Yerres) du réseau de bus Albatrans, de la ligne 50 du réseau de bus Sénart Express à destination de Savigny-le-Temple et le centre des lignes 401, 402, 403, 404, 405, 407, 408, 414, 414D, 415 et 453 du réseau de bus TICE. Le trafic nocturne est assuré par le réseau de bus Noctilien avec les lignes N135 vers la gare de Villeneuve-Saint-Georges et N144 vers la gare de Paris-Est, en complément du RER.
Ville nouvelle jusquâen 2001, la commune a Ă©tĂ© construite en intĂ©grant dans les plans les moyens de circulations raisonnĂ©es, incluant un rĂ©seau de voies rĂ©servĂ©es aux autobus, des allĂ©es et mails permettant la circulation piĂ©tonne mais en faisant largement abstraction des pistes cyclables. Un projet de vĂ©los en libre service similaire au VĂ©lib' fut envisagĂ© par la mairie mais abandonnĂ© face Ă ce manque[22].
LâaĂ©roport de Paris-Orly est situĂ© Ă treize kilomĂštres au nord-ouest, accessible directement par la route nationale 7, lâaĂ©roport de Paris-Charles-de-Gaulle est lui Ă quarante-quatre kilomĂštres au nord-est, accessible de nuit par le noctilien N120 spĂ©cialement dĂ©diĂ©. LâaĂ©roport de Melun-Villaroche, situĂ© Ă dix-huit kilomĂštres Ă lâest, devrait Ă terme voir son activitĂ© Ă©voluer vers lâaviation d'affaires pour les centres urbains de Melun, SĂ©nart et Ăvry[23] - [24], lâhĂ©liport d'Ăvry situĂ© sur la commune voisine de Lisses pourrait complĂ©ter cette offre dâaccĂšs aĂ©riens.
Deux projets de transports en commun en site propre, inscrits dans le contrat de plan Ătat-RĂ©gion 2007-2013, devraient venir complĂ©ter le rĂ©seau de site propre bus existant.
Le tram-train Ăvry - Massy, dont la mise en service est prĂ©vue Ă lâhorizon 2023[25] (dâabord annoncĂ© pour 2017, puis 2018[26]), devrait relier la gare dâĂvry-Courcouronnes Ă la gare de Massy - Palaiseau en environ quarante minutes. LâenquĂȘte publique pour ce tronçon se tient du 7 janvier au 11 fĂ©vrier 2013[27]. Son prolongement, depuis Massy jusquâĂ la gare de Versailles-Chantiers est envisagĂ© en seconde phase.
La ligne 402 devrait Ă©galement faire lâobjet de travaux dâamĂ©lioration dâici Ă 2025 (annoncĂ©e d'abord pour 2017, la crise du COVID-19 crĂ©ea un retard consĂ©quent, les travaux d'amĂ©nagement comme le Bras de Fer, ont commencĂ©e en Juillet 2022) , devenant alors la ligne 4 du T Zen entre Viry-ChĂątillon et Corbeil-Essonnes (terminus Ă la gare RER), soit une longueur de quatorze kilomĂštres. Le site propre bus ainsi rĂ©alisĂ© sera compatible avec une conversion future en ligne de tramway. Le tracĂ© a Ă©tĂ© soumis Ă concertation prĂ©alable fin 2011[28].
Lieux-dits, Ă©carts et quartiers
Du village dâĂvry originellement placĂ© sur la rive gauche de la Seine au sud de lâĂ©cluse ne subsiste plus que le nom du quartier, en partie remaniĂ©. Il sâajoute aux quatorze quartiers rĂ©cents, sortis de terres avec la crĂ©ation de la ville nouvelle entre 1969 et 2001. Entre la Seine et la route nationale 7, au nord se trouvent Grand-Bourg (partagĂ© avec Ris-Orangis) et Champs-ĂlysĂ©es, Ă lâouest le Champtier-du-Coq, au sud Aguado, le Mousseau, le Parc-aux-LiĂšvres et le Bras-de-Fer, ce dernier limitrophe de Corbeil-Essonnes. Ă lâouest de la nationale se succĂšdent du nord au sud le Bois-Guillaume, Bois-Sauvage et les Pyramides, le nouveau centre-ville, les Aunettes, limitrophe de Lisses, et les Ăpinettes, limitrophe de Corbeil-Essonnes. LâInsee divise elle la commune en vingt-deux Ăźlots regroupĂ©s pour l'information statistique soit : Bois Guillaume et Bois Sauvage, Loges, Pyramides Centre, Pyramide Sud, Centre urbain Nord, Centre urbain Coquibus, Aunettes Ouest, Aunettes Est, Ăpinettes Ouest, Ăpinettes Est, Ăpinettes Sud, Bras de Fer et Tourelles, Parc aux LiĂšvres, Mousseau et Bonhomme en Pierre, Aguado, Village, Champtier du Coq, Grand Bourg, Champs-ĂlysĂ©es, Centre commercial Ăvry II, Centre administratif et enfin Snecma[29]. Les Pyramides[30] et le Parc aux LiĂšvres[31] sont classĂ©s zone urbaine sensible. Les Pyramides sont aussi une zone franche, conjointement aux TarterĂȘts sur la commune de Corbeil-Essonnes[32]. Cinq autres quartiers sont classĂ©s prioritaires au titre du renouvellement urbain : Bois-Sauvage[33], le Centre Urbain Nord[34], le Champtier du Coq[35], les Aunettes[36] et les Ăpinettes[37].
Urbanisme
En 1960 fut crĂ©Ă© lâinstitut d'amĂ©nagement et d'urbanisme de la rĂ©gion d'Ăle-de-France, qui adopta en 1965 le schĂ©ma directeur d'amĂ©nagement et d'urbanisme de la rĂ©gion parisienne. Il lança les projets de cinq villes nouvelles autour de Paris dont lâun comportait Ăvry et les quatre communes voisines de Lisses, Courcouronnes et Bondoufle. Sur la commune dâĂvry sâimplantĂšrent la majoritĂ© des grands ensembles, des bureaux et des Ă©quipements collectifs, laissant les industries et quartiers pavillonnaires au communes voisines. AprĂšs lâinauguration de la prĂ©fecture en 1971, premier immeuble construit au milieu des champs de betteraves, suivirent la crĂ©ation des quartiers du Parc-aux-LiĂšvres et du Champtier-du-Coq en 1972, Ă proximitĂ© du village historique entre Seine et nationale 7, puis Champs-ĂlysĂ©es, Aguado en 1974 et les Pyramides la mĂȘme annĂ©e, premier quartier Ă traverser lâaxe routier. En 1975 fut inaugurĂ© le quartier commercial et culturel de lâAgora, avec la crĂ©ation du centre commercial Ăvry 2, suivi en 1978 par les gares dâĂvry-Courcouronnes et du Bras-de-Fer.
Devant la montĂ©e de lâurbanisation et les premiĂšres difficultĂ©s de circulation, une Ă©bauche de centre-ville fut dĂ©veloppĂ©e en 1978, accompagnĂ©e du percement de « passages » entre les quartiers, permettant un accĂšs piĂ©tonnier ou rĂ©servĂ© aux transports en commun et services de secours. Ce modĂšle fut Ă nouveau suivi lors de la crĂ©ation, en 1980, du quartier des Ăpinettes, piĂ©tonnier, vĂ©ritable ville dans la ville avec son centre commercial, ses Ă©coles, son collĂšge, son centre de santĂ©, puis le quartier des Aunettes, sur le mĂȘme modĂšle et disposant des mĂȘmes Ă©quipements. En 1983 fut achevĂ© le Bois-Sauvage et en 1989 le Bois-Guillaume, marquant la fin de lâurbanisation dâhabitat sur la commune. Les annĂ©es 1990 virent lâachĂšvement des travaux avec lâimplantation au cĆur de la ville de lâuniversitĂ© d'Ăvry-Val d'Essonne en 1990, lâinauguration de lâhĂŽtel de ville en 1991 et de la cathĂ©drale en 1995[38].
Aujourdâhui, lâancienne ville nouvelle doit mettre en place un programme de renouvellement urbain face aux difficultĂ©s rencontrĂ©es dans ces quartiers disparates et sĂ©parĂ©s les uns des autres[39]. Cette succession de constructions sur trente annĂ©es, entamĂ©es dans le contexte florissant des Trente Glorieuses, entraĂźne aujourdâhui des difficultĂ©s dâintĂ©gration, des problĂšmes dâinsĂ©curitĂ© justifiant la signature dâun contrat local de sĂ©curitĂ©[40] et Ă la mise en place de travaux pour corriger les erreurs urbanistiques passĂ©es[41].
Un quartier stigmatise cet Ă©tat de fait, les Pyramides. Projet lancĂ© en 1971, construit sur un plan approximativement carrĂ©, autour dâun plan dâeau artificiel cernĂ© par une place, et entourĂ© par le vaste parc des Loges, avec une terrasse par appartement et des allĂ©es piĂ©tonnes, il devait permettre de renouer avec lâesprit village[42]. Le quartier est aujourdâhui classĂ© zone urbaine sensible[43] et zone franche urbaine[44].
Toponymie
Le nom de la localitĂ© est attestĂ© sous les formes Aperacum Ă lâĂ©poque gauloise. Une mention en 50 av. J.-C. fait apparaĂźtre Apriacum ou parfois Avriacum[45]. Au XIe siĂšcle on trouve Auriacum, de Everiaco en 1158, puis en 1196 Aivriacum, parfois Evriacum. En 1326 Esvry ou Aisvry, puis Ă partir de 1376, le « s » fut remplacĂ© par lâaccent aigu et la mention du fleuve ajoutĂ©e pour distinguer dâĂvry-les-ChĂąteaux, donnant Ăvry-sur-Seine. Ce nom ne fut toutefois pas repris Ă la crĂ©ation de la commune le mais a rĂ©apparu dans le Bulletin des lois de 1801. En 1881, Ă la demande de lâindustriel Paul Decauville lors de son mandat de maire, la commune prit le nom dâĂvry-Petit-Bourg, bourg Ă©tant une altĂ©ration du mot « bois » et non une rĂ©fĂ©rence Ă la taille de ce qui nâĂ©tait alors quâun village. En 1965, le lancement du projet de ville nouvelle impliqua le remplacement du dĂ©terminant complĂ©mentaire Petit-Bourg au profit de Ville-Nouvelle, jamais officialisĂ©e mais couramment utilisĂ©e[46].
La carte établie au XVIIIe siÚcle par César-François Cassini laisse apparaßtre déjà à cette époque les lieux-dits Grand-Bourg, Petit-Bourg, Neuf-Bourg, Mousseau, Bras-de-Fer et Bois-Briard entre la Seine et la route de Paris.
Le nom de la commune a vraisemblablement la mĂȘme origine que les autres Ăvry, dont il existe deux possibles interprĂ©tations, du nom de personne gaulois[47] ou gallo-roman Eburius[48], suivi du suffixe gallo-roman *-ACU « propriĂ©tĂ© de » ou du composĂ© gaulois *Eburiacon « lieu (oĂč se trouvent) des ifs »[49], de eburo- « if » + suffixe *-Äko(n)> *-ACU.
Histoire
Les origines
Une villa rustica fut installĂ©e en bord de Seine sur lâancienne via Agrippa par un certain Aper. La premiĂšre mention Ă©crite du lieu remonte Ă lâan 998 lorsque le seigneur du lieu Ermenfred lĂ©gua ses biens Ă lâabbaye de Saint-Maur. La commune fut appelĂ©e sous son nom actuel Ă partir de 1376 alors que la premiĂšre Ă©glise remontait au XIIIe siĂšcle et fut ruinĂ©e lors de la guerre de Cent Ans.
Ăvry et la noblesse de robe
Au XVe siĂšcle, lâĂ©glise Saint-Pierre fut reconstruite dans un axe classique est-ouest. Ă partir de la Renaissance, la localitĂ© dâĂvry-sur-Seine devint un lieu de villĂ©giature pour les courtisans et surtout la noblesse de robe qui construisit sur les hauteurs de la rive gauche du fleuve des « maisons de campagne ». Ce fut lâĂąge dâor des chĂąteaux de Beauvoir, Bataille, Petit-Bourg, Grand-Bourg, Mousseau, Neufbourg et les Tourelles. Ce fut ainsi la marquise de Montespan qui fit construire en 1646 et accueillit son amant le roi Louis XIV Ă Petit-Bourg, suivie par le duc dâAntin qui donna Ă lâĂ©glise paroissiale des fonts baptismaux en marbre rouge et la duchesse de Bourbon qui fit reconstruire le chĂąteau par Jean-Michel Chevotet en 1756. En 1674 fut construit le chĂąteau de Neubourg, en 1688, il fut rachetĂ© par le vicomte Jean-Baptiste de Rosta. RachetĂ© en 1713 par le marquis de Raies, il fut dĂ©truit en 1775. Le chĂąteau du Mousseau fut construit par Louise RenĂ©e de PenancoĂ«t de Keroual puis occupĂ© successivement par la famille de CossĂ©-Brissac, par la famille de Maupeou et enfin par la famille de Noailles avant dâĂȘtre dĂ©truit en 1860. En 1741, lâĂ©glise fut doublement consacrĂ©e Ă Saint-Pierre et- Saint-Paul. Le se tint en lâĂ©glise la rĂ©union de dolĂ©ances. Ă partir de cette Ă©poque commença lâexploitation de carriĂšres de meuliĂšre.
Les grands industriels
AprĂšs la RĂ©volution française, la noblesse fut remplacĂ©e par de grands industriels qui dominĂšrent la vie de la commune. Le richissime Alexandre Aguado en fut maire de 1831 Ă 1840, il apparut comme un mĂ©cĂšne et accueillait des hĂŽtes illustres dont le gĂ©nĂ©ral argentin JosĂ© de San MartĂn. Au dĂ©but du XIXe siĂšcle, le prĂȘtre catholique converti ThĂ©odore Ratisbonne reçut en don le chĂąteau de Grand-Bourg, Ă charge pour lui de crĂ©er une structure dâaccueil pour les jeunes filles juives voulant se convertir au christianisme. Ce fut la crĂ©ation de lâĂ©cole Notre-Dame de Sion. Entre 1828 et 1830 fut construite la mairie-Ă©cole au village et en 1830 le chĂąteau de la Grange-Feu-Louis. En 1832, le cimetiĂšre, jusquâalors situĂ© autour de lâĂ©glise, fut dĂ©placĂ© lors de la deuxiĂšme pandĂ©mie de cholĂ©ra (1826-1841). Le fut inaugurĂ© la ligne Paris-Corbeil et la nouvelle gare dâĂvry-Petit-Bourg en prĂ©sence des ministres des Travaux Publics, de la Justice et du Commerce. En 1850, un lavoir fut construit, mais les lavandiĂšres continuĂšrent dâutiliser le fleuve voisin.
Peu aprĂšs, le fils dâun agriculteur spĂ©cialisĂ© dans la betterave distillĂ©e, Paul Decauville, inventa un nouveau mode de transport, la voie ferrĂ©e mobile quâil breveta. Il installa alors les usines Decauville Ă Ăvry et plus tard Corbeil. En 1860, le riche banquier Ravenaz fit construire le chĂąteau de Grand-Bourg. En 1862, il fit construire le chĂąteau des Tourelles, vendu ensuite Ă la famille PastrĂ©. Devenu maire en 1881, il obtint la modification du nom vers Ăvry-Petit-Bourg, du nom du chĂąteau quâil possĂ©dait. En 1906 fut construite lâĂ©cluse sur la Seine. En janvier 1910, le bas du village fut inondĂ© lors de la crue de la Seine.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la Gestapo sâinstalla dans le chĂąteau de Petit-Bourg. Plus tard, le , les militants communistes et rĂ©sistants Missak Manouchian et Joseph Epstein furent arrĂȘtĂ©s au sortir de la gare par la police de Vichy et exĂ©cutĂ©s les 21 fĂ©vrier et 11 avril 1944 au Mont-ValĂ©rien. Le , la troisiĂšme ArmĂ©e des Ătats-Unis commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral George Patton franchit la Seine par le pont reconstruit entre Ătiolles et Ăvry. Bien quâune plaque situĂ©e Ă l'endroit oĂč lâarmĂ©e amĂ©ricaine a franchi la Seine Ă Ăvry-Petit-Bourg affirme que le GenĂ©ral Patton Ă©tait responsable de cette opĂ©ration, cette affirmation est erronĂ©e. En effet, les unitĂ©s de la 3me ArmĂ©e des Ătats-Unis commandĂ©e par Patton ont traversĂ© la Seine au sud de Paris Ă Sens et Ă Troyes, quelque 30-40 km au sud dâĂvry. Le pont flotant Ă Ăvry Petit Bourg a Ă©tĂ© construit le 26 AoĂ»t 1944 par le 238 Engineer Combat Battalion, qui faisait partie du VIIme Corps (Gen. J. Lawton Collins), 1Ăšre ArmĂ©e des Ătats-Unis (Gen Courtney Hodges). Les chars qui ont franchi la Seine Ă Ăvry faisaient partie de la 3me Division BlindĂ©e de la 1Ăšre ArmĂ©e des Ătats-Unis, et non pas de la 3me ArmĂ©e commandĂ©e par Patton.
Les chĂąteaux ne rĂ©sistĂšrent pas au conflit, et ce qui nâĂ©tait alors quâun village de villĂ©giature avec 1 274 habitants en 1946, commença Ă croĂźtre et devenir une ville de banlieue[50] - [51]. Ă cette Ă©poque Georges Delbard acheta la ferme de Petit-Bourg pour y installer cinq hectares de serres Ă rosier. En 1949, le dernier chĂąteau dâĂvry (chĂąteau de Beauvoir) fut vendu Ă la SĂ©curitĂ© sociale pour en faire un centre de rĂ©adaptation. En 1960, la commune fut reliĂ©e Ă la capitale par lâautoroute A6 et le fut inaugurĂ© par le premier ministre Michel DebrĂ© le nouvel hĂŽtel de ville de la commune[52], prĂ©figurants de grands bouleversements.
Ăvry, ville nouvelle
Ă la suite de la crĂ©ation du nouveau dĂ©partement français de lâEssonne par la loi du , la commune devint son chef-lieu le . Câest ensuite le que fut dĂ©cidĂ©e par lâinstitut d'amĂ©nagement et d'urbanisme de la rĂ©gion d'Ăle-de-France de construire cinq villes nouvelles autour de Paris (Ăvry-Ville-Nouvelle, Cergy-Pontoise, Marne-la-VallĂ©e, Saint-Quentin-en-Yvelines et Melun-SĂ©nart). Le schĂ©ma directeur d'amĂ©nagement et d'urbanisme confiĂ© Ă Paul Delouvrier comportait la crĂ©ation dâune nouvelle agglomĂ©ration au sud de la capitale sur le territoire de quatre communes, Ăvry-Petit-Bourg (qui perdit son qualificatif), Bondoufle, Courcouronnes et Lisses. Le fut effectivement constituĂ© lâĂ©tablissement public d'amĂ©nagement de la ville dâĂvry, chargĂ© dâacquĂ©rir des terrains, de les viabiliser, de les revendre avec un droit de construire Ă des promoteurs ou des industriels et de constituer des rĂ©serves fonciĂšres. Puis en application de la loi du , un cadre juridique fut donnĂ© aux villes-nouvelles. En 1971, le prĂ©sident de la RĂ©publique Georges Pompidou inaugura la nouvelle prĂ©fecture, permettant ainsi aux services de dĂ©mĂ©nager de Corbeil-Essonnes, ancienne sous-prĂ©fecture de Seine-et-Oise.
La construction de la ville sâenchaĂźna ensuite, avec lâemmĂ©nagement des habitants des quartiers du Parc-aux-LiĂšvres et du Champtier-du-Coq en 1972, accompagnĂ©s de la nouvelle Ă©glise Notre-Dame-de-lâEspĂ©rance et en 1973 du relais Saint-Jean, suivis par les quartiers Champs-ĂlysĂ©es, Aguado et les Pyramides en 1974, visitĂ© le par le ministre de lâĂ©quipement Olivier Guichard[53].
Cette mĂȘme annĂ©e, la commune vit lâinstallation du CNES aprĂšs la fermeture du centre de BrĂ©tigny-sur-Orge. Le fut constituĂ© le syndicat communautaire dâamĂ©nagement. Le eu lieu lâinauguration du centre commercial de lâAgora avec notamment lâenseigne des Nouvelles Galeries, futur Ăvry 2, suivi en dĂ©cembre par lâouverture des gares dâĂvry-Courcouronnes et du Bras-de-Fer sur ce qui allait devenir la ligne D du RER d'Ăle-de-France. En 1976 les nouvelles arĂšnes furent le thĂ©Ăątre de lâĂ©lection Miss France. En 1977, lâĂ©glise Saint-Pierre-et-Saint-Paul fut restaurĂ©e. En 1978 furent percĂ©s les passages permettant la constitution dâune Ă©bauche de centre-ville et le cardinal François Marty vint cĂ©lĂ©brer une messe chrismale dans lâĂ©glise du Parc-aux-LiĂšvres, puis entre 1979 et 1980 sorti de terre le quartier des Ăpinettes, suivi entre 1981et 1982 de celui des Aunettes. Ă partir de 1980 commencĂšrent les travaux de la synagogue communautaire. En 1978, la commune accueillit les locaux de lâĂcole supĂ©rieure des gĂ©omĂštres et topographes puis en 1979 ceux de TĂ©lĂ©com et management SudParis et en 1980 le groupement Arianespace.
Le , le candidat François Mitterrand tint un meeting Ă lâAgora[54]. En novembre 1982, Jack Ralite, ministre de la SantĂ© inaugura lâhĂŽpital Louise-Michel sur la commune voisine alors associĂ©e de Courcouronnes. Ă la suite de la loi Rocard de 1983, le syndicat communautaire devint le syndicat d'agglomĂ©ration nouvelle en 1985], lâannĂ©e de commencement des travaux de la mosquĂ©e d'Ăvry-Courcouronnes. En 1983 fut aussi achevĂ© le quartier de Bois-Sauvage et sâinstalla le deuxiĂšme magasin Ikea de France. En 1989, lâachĂšvement de lâensemble de Bois-Guillaume, permit Ă la commune de dĂ©passer le cap des trente mille habitants[55]. En 1987 sâinstallĂšrent en centre-ville les sĆurs moniales dominicaines et la commune reçut le titre de « ville championne dâentreprises » par le magazine Entreprendre[56], juste avant lâimplantation de la nouvelle UniversitĂ© d'Ăvry-Val d'Essonne et de la chambre de commerce et d'industrie de l'Essonne, dans des locaux inaugurĂ©s le par le prĂ©sident de la RĂ©publique François Mitterrand en mĂȘme temps que le nouvel hĂŽtel de ville. Le fut ouverte au culte lâĂ©glise adventiste du septiĂšme jour dans le quartier des Aunettes. Ă partir de 1992 commença le projet de construction de la pagode et la construction de la cathĂ©drale de la RĂ©surrection, achevĂ©e en 1995 et inaugurĂ©e lors de la visite du pape Jean-Paul II le [57] alors que ne commençaient seulement les travaux de la pagode. Le , cinquante Ă©trangers en situation irrĂ©guliĂšre occupĂšrent la cathĂ©drale pour ne la quitter que le 11 juin. Cette mĂȘme annĂ©e fut crĂ©Ă© le GĂ©nopole avec les fonds du GĂ©nĂ©thon.
AchĂšvement et renouveau
Le , un dĂ©cret prononça lâachĂšvement des opĂ©rations de construction et dâamĂ©nagement de la ville nouvelle dâĂvry. Le le SAN devint donc une communautĂ© d'agglomĂ©ration baptisĂ© pour lâoccasion « Ăvry-Bondoufle-Courcouronnes-Lisses »[58]. En 2001, la commune fut aussi ville-Ă©tape du Tour de France. Cette communautĂ© sâĂ©largit en 2003 Ă la commune voisine de Ris-Orangis alors que le 21 mai de la mĂȘme annĂ©e Ă©tait inaugurĂ© le nouveau centre commercial Ăvry 2. Ce mĂȘme jour, Ă lâorĂ©e de la guerre d'Irak, les communautĂ©s dâĂvry montrĂšrent leur union Ă la mosquĂ©e avec un prĂȘche commun du recteur et de lâĂ©vĂȘque[59]. Le , la nouvelle structure prit le nom de communautĂ© d'agglomĂ©ration Ăvry Centre Essonne. Le fut installĂ© la statue du Bouddha de la pagode, devenant alors effectivement lieu de culte. Le fut installĂ© au centre commercial un aĂ©rophare, tour de soixante mĂštres de haut supportant un ballon lumineux de dix mĂštres de diamĂštre. Le , la pagode fut inaugurĂ©e en prĂ©sence du DalaĂŻ-lama, du dĂ©putĂ©-maire Manuel Valls et de lâĂ©vĂȘque Michel Dubost.
Le , un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral entĂ©rine la fusion entre Ăvry et Courcouronnes au sein de la commune nouvelle d'Ăvry-Courcouronnes qui prend effet le [60].
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
AntĂ©rieurement Ă la loi du 10 juillet 1964[61], la commune faisait partie du dĂ©partement de Seine-et-Oise. La rĂ©organisation de la rĂ©gion parisienne en 1964 fit que la commune est dĂ©sormais le chef-lieu du dĂ©partement de l'Essonne, de son arrondissement d'Ăvry, aprĂšs un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie de 1793 Ă 1967 du canton de Corbeil-Essonnes du dĂ©partement deSeine-et-Oise. Lors de la mise en place de l'Essonne, elle devient le chef-lieu du canton d'Ăvry, qui est scindĂ© en 1985 pour former les cantons d'Ăvry-Nord et d'Ăvry-Sud[62]. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, la commune devient le bureau centralisateur d'un nouveau canton d'Ăvry.
Elle est aussi le siĂšge dâune inspection acadĂ©mique[63], de la chambre de commerce et dâindustrie[64], des directions dĂ©partementales du travail, de lâemploi et de la formation professionnelle, des affaires sanitaires et sociales, de lâĂ©quipement, de lâagriculture et de la forĂȘt, de la sĂ©curitĂ© publique, de la concurrence, consommation et rĂ©pression des fraudes, des services sociaux de la dâallocations familiales[65], dâassurance maladie et des services de lâUrssaf. En partie liĂ©e Ă cette situation, elle est aussi le siĂšge du diocĂšse d'Ăvry-Corbeil-Essonnes[66] rattachĂ© Ă lâarchidiocĂšse de Paris.
Toutefois, le tribunal administratif est resté à Versailles.
Intercommunalité
La ville Ă©tait membre de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Ăvry Centre Essonne qui a pris la suite du syndicat d'agglomĂ©ration nouvelle en date du conformĂ©ment Ă la loi relative au renforcement et Ă la simplification de la coopĂ©ration intercommunale.
Dans le cadre de la mise en Ćuvre de la loi MAPAM du , qui prĂ©voit la gĂ©nĂ©ralisation de l'intercommunalitĂ© Ă l'ensemble des communes et la crĂ©ation d'intercommunalitĂ©s de taille importante, le prĂ©fet de la rĂ©gion d'Ăle-de-France approuve le un schĂ©ma rĂ©gional de coopĂ©ration intercommunale qui prĂ©voit notamment la « fusion de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Ăvry Centre Essonne (91), de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Seine-Essonne (91), de la communautĂ© dâagglomĂ©ration de SĂ©nart en Essonne (91), et de la communautĂ© d'agglomĂ©ration de SĂ©nart (77) et (l')extension du nouveau groupement Ă la commune de Grigny (91)[67] », antĂ©rieurement membre de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Les Lacs de l'Essonne.
La communautĂ© d'agglomĂ©ration Grand Paris Sud Seine Essonne SĂ©nart, dont est dĂ©sormais membre la commune, a ainsi Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par un arrĂȘtĂ© inter-prĂ©fectoral du [68].
Tendances et résultats politiques
Ăvry est une ville relativement populaire fortement ancrĂ©e Ă gauche de lâĂ©chiquier politique depuis de nombreuses annĂ©es, et qui repousse les extrĂȘmes, tant de droite que de gauche. Cette tendance se remarque aussi bien lors des Ă©lections nationales ou supra-nationales que lors des scrutins locaux. CaractĂ©ristique des citĂ©s populaires, Ă lâexception des Ă©lections prĂ©sidentielles, la participation des Ăvryens est gĂ©nĂ©ralement assez basse[69]. Pour les Ă©lections locales, on peut noter ces derniĂšres annĂ©es la rĂ©Ă©lection des Ă©lus socialistes en place, avec une progression notable de leurs rĂ©sultats ce qui montre une satisfaction de la population envers leur politique et leurs actions.
Lors des scrutins nationaux, le parti socialiste est sorti largement majoritaire lors des deux derniĂšres prĂ©sidentielles, en 2007 oĂč SĂ©golĂšne Royal (PS) obtenait 62,16 % des suffrages (contre 37,84 % pour Nicolas Sarkozy de lâUMP)[70], et en 2002 oĂč Lionel Jospin arriva en tĂȘte au premier tour avec 22,57 %, devant Jacques Chirac (15,29 %) et Jean-Marie Le Pen (14,26 %). Au deuxiĂšme tour de cette Ă©lection, le rejet de lâextrĂȘme droite se manifesta Ă nouveau puisque Jacques Chirac obtenait 86,18 % des voix[71], quatre points de plus quâau niveau national. Pour ces deux Ă©lections, la participation sâĂ©tablit Ă 84,39 % en 2007 et 78,64 % en 2002 soit approximativement autant quâau plan national (respectivement 83,97 % et 79,71 %). En 2012 pour lâĂ©lection prĂ©sidentielle, la commune du directeur de la communication du candidat François Hollande (PS) lui offrit une trĂšs nette victoire avec 71,45 % des suffrages exprimĂ©s contre 28,55 % pour le prĂ©sident sortant Nicolas Sarkozy, avec une participation Ă 75,38 %[72].
Toujours lors des Ă©lections nationales, les lĂ©gislatives ont Ă©galement Ă©tĂ© nettement en faveur du candidat socialiste, Manuel Valls Ă©tant Ă©lu en 2002 avec 60,68 % des voix contre 39,32 % pour Serge Dassault de lâUMP. La participation Ă©tait cependant de seulement 57,94 %[73] puis en 2007 avec une progression Ă 67,90 % des suffrages contre 32,10 % pour Cristela de Oliveira de lâUMP qui recule encore, et avec une participation encore moindre, de 52,79 %[74]. Lors de la vague rose des Ă©lections lĂ©gislatives de 2012, lâancien maire et dĂ©putĂ© sortant Manuel Valls (PS) obtint 73,88 % des suffrages face Ă son adversaire Cristela de Oliveira mais avec une participation faible de seulement 43,12 % des inscrits[75].
Les Ă©lections europĂ©ennes de 2004 ont vu une nouvelle victoire du parti socialiste, plus forte encore quâau niveau national avec 34,32 % pour Harlem DĂ©sir, nettement devant ses principaux adversaires gratifiĂ©s de seulement 9,78 % pour Patrick Gaubert (UMP), 9,19 % pour Marielle de Sarnez (UDF) et 9,01 % pour Marine Le Pen (FN). La participation fut plus faible que dans le reste du dĂ©partement (40,81 % de participation contre 44,79 % en Essonne)[76]. Au cours des Ă©lections europĂ©ennes de 2009, les Ă©lecteurs Ăvryens se sont distinguĂ©s en plaçant en tĂȘte le candidat du parti socialiste Harlem DĂ©sir avec 21,31 %, suivi par Daniel Cohn-Bendit (Les Verts) avec 19,58 %, le candidat UMP nâarrivant quâen troisiĂšme position avec 18,49 % des voix, cependant avec une participation trĂšs faible de seulement 31,67 %[77].
Au plan local, les scrutins sont systĂ©matiquement remportĂ©s par la gauche parlementaire, lors des Ă©lections rĂ©gionales de 2004 Jean-Paul Huchon (PS) lâemporta avec 63,20 % des voix contre seulement 26,99 % pour Jean-François CopĂ© (UMP) et 9,81 % pour Marine Le Pen (FN), rĂ©sultat renforcĂ© par une participation relativement importante avec 61,88 %, seulement quatre points sous la moyenne rĂ©gionale[78]. Lors des Ă©lections rĂ©gionales de 2010, Jean-Paul Huchon (PS) lâemporta avec 74,07 % des voix contre seulement 25,93 % pour ValĂ©rie PĂ©cresse (UMP), avec une participation particuliĂšrement basse de seulement 39,70 % des inscrits[79].
Cette mĂȘme annĂ©e, le canton d'Ăvry-Sud renouvela largement sa confiance Ă Francis Chouat (PS) avec 68,76 % des votes contre 31,24 % pour Jean Hartz (UMP) et une participation importante de 61,57 %[80], rĂ©sultat qui prĂ©figurait celui de 2008 dans le canton d'Ăvry-Nord oĂč Michel Berson, prĂ©sident socialiste du conseil gĂ©nĂ©ral fĂ»t rĂ©Ă©lu avec un rĂ©sultat Ă©crasant de 72,29 % face Ă StĂ©phane Beaudet (UMP) et ses 27,71 %. Ce rĂ©sultat de 2008 est toutefois Ă nuancer Ă cause dâune participation extrĂȘmement basse de 37,07 % au second tour contre 55,45 % au niveau national[81]. En 2011 le candidat socialiste sortant Francis Chouat fut rĂ©Ă©lu dans le canton dâĂvry-Sud avec 75,81 % des suffrages mais face Ă un candidat du Front national et avec une participation historiquement basse Ă seulement 35,34 %[82].
La commune, dĂ©tenue par la gauche depuis 1977 a Ă©lu une premiĂšre fois lors des municipales de 2001 Manuel Valls, socialiste protĂ©gĂ© de Lionel Jospin[83] avec 44,17 % malgrĂ© une triangulaire dĂ©favorable avec Pierre-Jean Banuls, de lâĂ©quipe sortante Divers gauche gratifiĂ© de 28,38 % des voix contre 27,45 % pour la seule liste de droite conduite par Jean de Boishue et avec une participation extraordinairement faible pour un scrutin municipal de 48,77 % des Ă©lecteurs. Toutefois, le maire sortant, par ailleurs dĂ©putĂ©, fut rĂ©Ă©lu lors des municipales de 2008 dĂšs le premier tour avec 70,28 % des suffrages exprimĂ©s, la liste de droite se plaçant cette fois deuxiĂšme avec 13,91 % pour Francis Dominguez (UMP) devant Francis Couvidat candidat dâextrĂȘme gauche (8,20 %) et Joseph Nouvellon (7,61 %) du MoDem, mais avec une participation, particuliĂšrement faible, de 47,55 %[84].
MalgrĂ© cette assise locale du dĂ©putĂ©-maire Manuel Valls et sa prise de position (bien que tardive) en faveur du Oui, les Ăvryens ne le suivirent pas au RĂ©fĂ©rendum de 2005 relatif au traitĂ© Ă©tablissant une Constitution pour lâEurope votant pour le Non, qui remporta 54,67 % des suffrages contre 45,33 % pour le Oui avec une participation relativement importante de 65,52 %[85] votant ainsi comme le reste du pays Ă 54,67 %, ou le dĂ©partement Ă 50,71 %. En 2000, lors du rĂ©fĂ©rendum sur le quinquennat prĂ©sidentiel, les Ăvryens se sont prononcĂ©s Ă 77,96 % pour le Oui, mais seulement 27,18 % des Ă©lecteurs avaient pris part Ă la consultation[86].
Politique locale
Liste | Tendance | Président | Effectif | Statut | |
---|---|---|---|---|---|
« Ensemble pour reussir a Ăvry » | Union de la gauche | Francis Chouat | 34 | MajoritĂ© | |
« Ăvry au CĆur » | Union de la droite et du centre | Joseph Nouvellon | 7 | Opposition | |
« Ăvry unis pour agir » | ExtrĂȘme gauche | Farida Amrani | 4 | Opposition |
Fusion de communes
DĂ©but 2018, les maires dâĂvry et de Courcouronnes annoncent leur volontĂ© de fusionner leurs villes au sein d'une commune nouvelle qui serait crĂ©Ă©e le , afin de mieux peser face Ă la MĂ©tropole du Grand Paris et bĂ©nĂ©ficier d'une dotation globale de fonctionnement (DGF) augmentĂ©e de 5 % pendant trois ans[88] - [89] - [90]. La commune nouvelle, dĂ©nommĂ©e Ăvry-Courcouronnes, est ainsi crĂ©Ă©e au par un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du [91]. Ăvry et Courcouronnes sont communes dĂ©lĂ©guĂ©es jusqu'Ă leur suppression le .
Liste des maires
DĂ©mocratie participative
La commune compte en 2008 un conseil municipal des enfants, un conseil local de la jeunesse, un conseil des sages[106] et huit conseils de quartier qui disposent pour leurs actions dâun fonds dâinvestissement des quartiers et dâun fonds de participation des habitants[107].
Finances locales
En 2009, la commune disposait dâun budget de 97 395 000 ⏠dont 75 106 000 ⏠de fonctionnement et 22 289 000 ⏠dâinvestissement[108], financĂ©s pour 38,84 % par les impĂŽts locaux[109], la mĂȘme annĂ©e la dette municipale sâĂ©levait Ă 54 809 000 âŹ[110]. En 2009, les taux dâimposition sâĂ©levaient Ă 18,70 % pour la taxe d'habitation, 20,89 % pour la taxe fonciĂšre sur le bĂąti et un taux trĂšs Ă©levĂ© de 144,95 % sur le foncier non-bĂąti et 16,67 % pour la taxe professionnelle fixĂ©e par lâintercommunalitĂ©[111].
L'endettement de la ville en 2000 s'élevait à 15 932 000 euros, et à 71 890 000 euros en 2012 au départ de Valls. à partir de 2013, la gestion faite par son successeur a été beaucoup plus rigoureuse, la dette restant stable à hauteur des 72 millions d'euros.
Habitat
Ă la suite de lâEPEVRY, constituĂ© en 1965 pour construire la ville nouvelle et supplĂ©er les bailleurs privĂ©s, en 2009 vingt-quatre sociĂ©tĂ©s dâHLM gĂšrent un parc de 8 515 logements sociaux[112] sur un total de 19 238 logements[113] soit 44,26 % de logements sociaux, bien plus que les prĂ©conisations de la loi relative Ă la solidaritĂ© et au renouvellement urbains.
Jumelages
[[Image:|400px|Localisation des villes jumelĂ©es avec Ăvry]]
|
Ăvry a dĂ©veloppĂ© des associations de jumelage et de partenariats avec :
- Bexley (Royaume-Uni) depuis 1966, en anglais Bexley, située à 354 kilomÚtres[114],
- EstelĂ (Nicaragua) depuis 1985, en espagnol EstelĂ, situĂ©e Ă 8 841 kilomĂštres[115],
- Kayes (Mali) depuis 1991 située à 4 010 kilomÚtres[116],
- Khan YounĂšs (Palestine) depuis 1999, en arabe ŰźŰ§Ù ÙÙÙŰł, situĂ©e Ă 3 290 kilomĂštres[117],
- Nowy Targ (Pologne) depuis 1992, en polonais Nowy Targ, située à 1 295 kilomÚtres[118],
- Repentigny (Canada) depuis 1989 située à 5 506 kilomÚtres[119],
- Troisdorf (Allemagne) depuis 1972, en allemand Troisdorf, située à 418 kilomÚtres[120].
Population et société
DĂ©mographie
Aujourdâhui premiĂšre ville du dĂ©partement de lâEssonne mais seulement trentiĂšme ville dâĂle-de-France et cent troisiĂšme grande ville de France, Ăvry totalisait en 2007 52 600 habitants. Cette situation est toutefois rĂ©cente, la commune, ne totalisant que six cents Ăvryens lors du premier recensement des personnes en 1793, nâĂ©tait quâun village en bord de Seine. Sa dĂ©mographie fut dâailleurs chaotique, passant Ă huit cent quatre-vingt-douze habitants en 1800 mais retombant Ă seulement cinq cent trente-six annĂ©es plus tard, pour remonter Ă six cent dix-neuf en 1821 et Ă nouveau perdre une centaine de rĂ©sidents en dix ans. Cette Ă©volution perdura jusquâĂ 1856 oĂč le millier dâhabitants fut pour la premiĂšre fois franchi avec un total de 1 195 Ăvryens, retombĂ© Ă neuf cent vingt-sept en 1876 et remontĂ© Ă 1 293 cinq ans plus tard pour ne plus jamais redescendre sous la barre des mille. Autre fait remarquable, contrairement Ă de nombreuses communes, avec « seulement » quarante-huit victimes dans la commune[121] - [122], les chiffres de dĂ©mographies ne laissent pas apparaĂźtre dâaccident aprĂšs les pĂ©riodes de conflits armĂ©s (guerre de 1870, PremiĂšre et Seconde Guerre mondiale), la population augmentant en 1872, 1921 et 1946. Lâexplosion dĂ©mographique intervint dĂšs le dĂ©but des annĂ©es 1960, passant de 1 879 Ă 4 909 habitants entre 1954 et 1962, puis 7 113 en 1968 aprĂšs le lancement de la ville nouvelle, 15 354 en 1975, 29 471 en 1982, 45 531 en 1990 et dĂ©passer le cap des cinquante mille rĂ©sidents avec le nouveau millĂ©naire.
Au-delĂ des limites de la commune, Ăvry sâintĂšgre dans ce quâĂ©tait la ville nouvelle et aujourdâhui une agglomĂ©ration dĂ©passant les cent mille habitants avec Lisses (7 206 habitants), Bondoufle (9 445 habitants), Courcouronnes (14 500 habitants) et Ris-Orangis (26 300 habitants) et qui dĂ©passe les cent cinquante mille habitants si lâon ajoute la commune voisine de Corbeil-Essonnes et ses quarante mille neuf cent Corbeil-essonnois. Commune installĂ©e sur un territoire relativement exigu, il en rĂ©sulte une densitĂ© importante de 6 231 habitants au kilomĂštre carrĂ© entraĂźnant des difficultĂ©s sociales et sĂ©curitaires importantes, 39,6 % des mĂ©nages nâĂ©tant pas imposĂ©s, 16,1 % ne revendiquant aucun diplĂŽme, 19,5 % des foyers Ă©tant composĂ©s de familles monoparentales.
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[123]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[124].
En 2016, la commune comptait 54 663 habitants[Note 1], en augmentation de 4,85 % par rapport Ă 2010 (Essonne : +2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
Ville jeune par son urbanisation, Ăvry lâest aussi par sa population, la pyramide des Ăąges montrant que 41,4 % des Ăvryens avaient moins de vingt-cinq ans et 24,4 % moins de quinze ans en 2006, quatre points de plus que pour lâensemble du dĂ©partement. Ă lâinverse, les populations seniores ne reprĂ©sentent que 15 %, le troisiĂšme Ăąge Ă©tant moins reprĂ©sentĂ© avec seulement 1,4 % des rĂ©sidents nĂ©s avant 1931 contre prĂšs de 2,5 % dans le dĂ©partement. Cette caractĂ©ristique dĂ©mographique se retrouve dans les choix urbanistiques, la commune disposant de vingt-deux Ă©coles Ă©lĂ©mentaires mais dâaucune structure dâaccueil des personnes ĂągĂ©es.
Enseignement
Enseignement primaire et secondaire
Les Ă©tablissements scolaires de la commune sont rattachĂ©s Ă lâacadĂ©mie de Versailles. Elle dispose des cinq Ă©coles maternelles Alphonse de Lamartine, du Petit Dragon, de la Poule Rousse, Aguado et La Fontaine, des cinq Ă©coles Ă©lĂ©mentaires Jacques Cartier, Alexandre Dumas, Jules Verne, MarĂ©chal Leclerc, François Mauriac, des seize Ă©coles primaires Marco Polo, des Coquibus, Champs-ĂlysĂ©es, Maurice Genevoix, Albert Levasseur, du Parc aux Biches, Françoise Dolto, du Bois-Guillaume, du Mousseau, Georges Lapierre, Condorcet, Nicolas-Jacques ContĂ©, la Communale, la Lanterne, Le Temps des cerises et Alain Savary[128]. Cinq collĂšges permettent la poursuite de lâenseignement, tous disposant dâune section d'enseignement gĂ©nĂ©ral et professionnel adaptĂ©, le Village, Montesquieu, les Pyramides, Paul Ăluard et GalilĂ©e. Enfin, trois lycĂ©es dont deux professionnels complĂštent lâoffre, du Parc des Loges, Charles Baudelaire et Auguste Perret[129]. Sâajoutent lâĂ©cole Ă©lĂ©mentaire privĂ©e Sainte Mathilde[130], le collĂšge et lycĂ©e privĂ© Notre-Dame de Sion et lâĂ©cole technique de la Snecma.
Neuf crĂšches et quatre garderies accueillent les jeunes enfants, douze centres de loisirs, deux maisons de quartiers, sept espaces pour adolescents et une ludothĂšque permettent lâanimation et lâaccueil hors pĂ©riodes scolaires. La FCPE et la PEEP disposent de locaux dans la commune.
Enseignement supérieur
La commune accueille plusieurs Ă©tablissements dâenseignement supĂ©rieur, le premier Ă©tant lâuniversitĂ© d'Ăvry-Val d'Essonne crĂ©Ă©e en 1991 dont le siĂšge est situĂ© en centre-ville, aux formations orientĂ©es vers la gĂ©nomique, les technologies et les sciences de la sociĂ©tĂ©[131]. Elle dispose aussi dâun institut universitaire de technologie ouvert en 1992 rĂ©parti en neuf dĂ©partements dont six sur la commune[132] et dâun institut universitaire professionnalisĂ© avec dix spĂ©cialitĂ©s. LâuniversitĂ© accueillait en 2006 10 301 Ă©tudiants. Elle est associĂ©e Ă lâĂ©cole nationale supĂ©rieure dâinformatique pour lâindustrie et lâentreprise (ENSIIE) implantĂ©e en 1984[133].
Dâautres grandes Ă©coles y sont aussi installĂ©es, TĂ©lĂ©com SudParis[134] et son Ă©cole sĆur Institut Mines-TĂ©lĂ©com Business School[135] qui Ă elles deux accueillent deux mille Ă©tudiants. Le conservatoire national des arts et mĂ©tiers[136], Infosup[137], lâInstep et lâIrfase[138] et lâĂ©cole consulaire de la facultĂ© des mĂ©tiers de l'Essonne[139] complĂštent lâoffre dâĂ©ducation. De 1978 Ă 1997, elle accueillait aussi lâĂ©cole supĂ©rieure des gĂ©omĂštres et topographes, depuis dĂ©localisĂ©e au Mans. La commune a aussi dĂ©veloppĂ© un rĂ©seau d'Ă©changes rĂ©ciproques de savoirs baptisĂ© banque des savoirs de l'Essonne[140] Ă lâĂ©chelle du dĂ©partement.
Des Ă©coles de formation (formation en alternance, formation continue) sont Ă©galement prĂ©sentes Ă Ăvry. Telle que l'ISEK qui propose divers parcours professionnels comme des BTS (comptabilitĂ©-gestion, assurances, gestion des PME...) ou encore des formations (Qualiopi, finances et comptabilitĂ©s...)[141].
Santé
La ville d'Ăvry est associĂ©e au centre hospitalier Sud Francilien, situĂ© sur le territoire de la commune de Corbeil-Essonnes, Ă la limite Sud du la commune d'Ăvry[142]. Ă terme, il disposera de neuf cent soixante-quinze lits rĂ©partis sur les services de chirurgie, gynĂ©cologie et obstĂ©trique, pĂ©diatrie et mĂ©decine nĂ©onatale et psychiatrie, dâun pĂŽle dâurgences, dâun plateau mĂ©dico-technique permettant quatre mille accouchements, huit blocs opĂ©ratoires ambulatoires et douze blocs lourds et un service dâimagerie mĂ©dicale avec deux IRM, trois scanners, un TEP-scan, huit salles de radiographie, six salles dâĂ©chographie et deux salles de scintigraphie. Il sera impliquĂ© dans la recherche en association avec le GĂ©nopole et disposera de trois mille mĂštres carrĂ©s affectĂ©s Ă la recherche scientifique[143].
La clinique de lâEssonne est implantĂ©e depuis 1992 au nord de la commune, elle dispose de quatorze mille cinq cents mĂštres carrĂ©s, de trente blocs opĂ©ratoires, trois salles dâaccouchement, un centre dâimagerie mĂ©dicale, un laboratoire dâanalyses et un centre de rĂ©Ă©ducation[144]. Sâajoute la clinique du Mousseau, hĂŽpital privĂ© implantĂ© en 1970 Ă©quipĂ© de cent quatre-vingt-douze lits, un service dâurgences, une maternitĂ©, des services de chimiothĂ©rapie, hĂ©modialyse et imagerie mĂ©dicale[145].
Quatre centres de protection maternelle et infantile sont rĂ©partis aux Pyramides[146], au Champtier-du-Coq[147], au Parc-aux-LiĂšvres[148] et Ă lâAgora[149] accompagnĂ© dâun centre de planification familiale[150], dâun centre dentaire mutualiste, un centre de santĂ© est implantĂ© aux Ăpinettes. La Croix-Rouge française, le secours catholique et le secours populaire, le centre dĂ©partemental de dĂ©pistage HIV 91 et la protection civile de lâEssonne ont leurs siĂšges sur le territoire Ă©vryens. Quatre cent vingt-deux mĂ©decins[151] pour la plupart hospitaliers, vingt-six chirurgiens-dentistes[152] et dix-sept pharmacies[153] exercent sur la commune.
Services publics
Ăvry est le chef-lieu du dĂ©partement et accueille ainsi la plupart des siĂšges dâorganisations et dâadministrations. La commune est le siĂšge de lâorganisation judiciaire en Essonne avec les tribunaux de grande instance, instance, commerce et du conseil de prudâhommes, tous rattachĂ©s Ă la cour d'appel de Paris ainsi que des services de la prĂ©fecture. Elle dispose dâune caserne de gendarmerie nationale et dâun hĂŽtel de police nationale, auxquels sâajoute la police municipale. La mairie et lâhĂŽtel du conseil gĂ©nĂ©ral de l'Essonne reprĂ©sentent les instances Ă©lues. Sâajoutent les diverses administrations telles que la dĂ©lĂ©gation de la chambre de commerce et d'industrie de Paris, le siĂšge de la chambre de commerce et d'industrie de l'Essonne, le siĂšge de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Ăvry Centre Essonne, les directions dĂ©partementales de la caisse dâallocations familiales, les centres 101 et 114 de la caisse primaire d'assurance maladie, la direction dĂ©partementale de lâUrssaf, la direction de lâinspection acadĂ©mique, les directions dĂ©partementales du travail, de lâemploi et de la formation professionnelle, des services vĂ©tĂ©rinaires, des affaires sanitaires et sociales, des anciens combattants, de lâĂ©quipement, de lâagriculture et de la forĂȘt, de la sĂ©curitĂ© publique, de la concurrence, consommation et rĂ©pression des fraudes, de lâagence nationale pour l'emploi et de la commission technique d'orientation et de reclassement professionnel. Le service dĂ©partemental d'incendie et de secours est lui aussi implantĂ© Ă Ăvry[154]. Six bureaux de poste sont rĂ©partis sur le territoire en centre-ville[155], Ă lâAgora[156], aux Aunettes[157], au Parc aux LiĂšvres[158], au Village[159] et aux Pyramides[160], la Banque de France dispose dâune succursale[161], lâAssedic, lâApec, lâAnpe et la trĂ©sorerie gĂ©nĂ©rale sont implantĂ©es dans la commune. Une maison dĂ©partementale des syndicats dispose de locaux en centre-ville. Cent neuf avocats[162], deux Ă©tudes notariales[163] et deux cabinets dâhuissier de justice[164] exercent sur la commune.
Sécurité
La sécurité de la commune est assurée par une compagnie motorisée et une brigade de gendarmerie nationale, un hÎtel et un commissariat central de police nationale, un hÎtel de police municipale, elle dispose aussi sur son territoire du centre de secours communal.
MalgrĂ© cette prĂ©sence, Ăvry est encore souvent dĂ©signĂ©e comme Ă©tant lâune des agglomĂ©rations les plus dangereuses de France[165] conduisant Ă des manifestations dâhabitants[166], avec des faits divers rĂ©guliĂšrement relatĂ©s dans la presse (expĂ©dition punitive en 2000[167], affrontements entre bandes en 1998[168], 2001[169] et 2008[170]), parfois Ă tort lors de procĂšs retentissant se dĂ©roulant au tribunal communal, comme celui de lâadolescent ayant poignardĂ© son enseignante Ă Ătampes[171], celui de Pierre Suard[172] ou encore dans le procĂšs trĂšs mĂ©diatisĂ© de lâaffaire Perruche. La commune fut pourtant moins touchĂ©e que dâautres lors des Ă©meutes de 2005 malgrĂ© la dĂ©couverte dâun atelier de confection de cocktail Molotov[173]. Elle reçut mĂȘme la visite de Nicolas Sarkozy pour constater les efforts fournis en 2005 et Ă nouveau en 2007[174], notamment par la mise en place de tĂ©lĂ©surveillance des commerces par la mairie[175] ou le doublement des effectifs de police municipale[176], voulue par le maire socialiste en 2001[177].
Culture
Le principal lieu culturel de la commune est sa scĂšne nationale[178] de lâAgora[179] disposant de deux salles oĂč rĂ©sident six compagnies de thĂ©Ăątre. Le premier spectacle du ThĂ©Ăątre de lâAgora/Centre dâAction Culturelle a lieu le 20 septembre 1986 sur la Place des Miroirs : « Mirages », spectacle-Ă©vĂ©nement conçu et rĂ©alisĂ© par le « Merveilleux urbain » de Ricardo Basualdo.
La commune dispose aussi en centre-ville des arĂšnes de lâAgora construites en 1975 qui accueillent deux mille quatre cent spectateurs, du multiplexe de lâAgora gĂ©rĂ© par la CGR ouvert en 2001, au dix salles de cinĂ©ma dont trois de cinq cent vingt places chacune avec Ă©crans gĂ©ants et son numĂ©rique. Sâajoute la salle polyvalente boulevard Louise Michel et la salle des fĂȘtes.
Inclus dans la cathĂ©drale se trouve le musĂ©e Paul Delouvrier ouvert en 2007 qui prĂ©sente sur trois niveaux, des expositions Ă©phĂ©mĂšres, des toiles dâart contemporain et des Ćuvres dâart sacrĂ© liturgique.
LâaccĂšs Ă la culture se fait aussi par la mĂ©diathĂšque de lâAgora, les bibliothĂšques du CLAE et des Aunettes, la discothĂšque la Lune Bleue, la MJC[180], la halle du rock, studio de rĂ©pĂ©tition et dâenregistrement, le conservatoire municipal de musique, le conservatoire Ă rayonnement dĂ©partemental de musique Iannis Xenakis et les ateliers dâarts plastiques.
La commune organise chaque annĂ©e un salon du livre[181] et la Semaine internationale des arts numĂ©riques et interactifs[182]. Elle accueille aussi divers artistes en concert comme le groupe Noir DĂ©sir en 2002 Ă lâAgora oĂč fut enregistrĂ© le DVD Noir DĂ©sir en images, Cedric Myton en 2006, Thomas Dutronc ou le groupe Tryo en 2008. La FĂȘte de la musique est cĂ©lĂ©brĂ©e chaque annĂ©e dans la commune.
Symbole de la culture urbaine dĂ©veloppĂ©e Ă Ăvry, le film Yamakasi est largement inspirĂ© des jeunes Ă©vryens et les rappeurs français Disiz, Al K-Pote, le duo UnitĂ© 2 feu ou Koba LaD en sont originaires.
Sports
Commune jeune, Ăvry fut bĂątie avec de nombreuses installations sportives rĂ©parties sur le territoire. Le stade Jacques-Deyrois-du-Roure en bordure de Seine offre un terrain de football dâhonneur et deux annexes en synthĂ©tique et pelouse, quatre courts de tennis en terre battue et deux gymnases, sâajoutent les complexes sportifs AndrĂ©-Thoison, du Parc-des-Loges et Jean-Louis-Moulin, lâespace omnisports de lâAgora, les sept gymnases Piat, les Ăcrins, du Champtier-du-Coq, du Village, Bonaparte, Carpentier et du Parc-aux-LiĂšvres, les piscines Jean-Taris et Espace Forme Ă lâAgora, le cercle nautique en bord de Seine qui comporte la base nautique et la base dâaviron et la Patinoire François Le Comte. Quatre clubs-house accueillent la cinquantaine dâassociations et clubs prĂ©sents sur la commune.
Plusieurs clubs Ă©vryens sâillustrent dans diverses disciplines comme lâAS Ăvry[183] en football qui Ă©voluait en troisiĂšme division nationale et en ligue de Paris Ăle-de-France et qui Ă©limina le Sporting Toulon Var le en coupe de France, le Ville dâĂvry SC (VESC), les Corsaires d'Ăvry[184] en football amĂ©ricain qui Ă©volue en deuxiĂšme division nationale et parfois en championnat dâĂ©lite de France, les Peaux-Rouges d'Ăvry[185] en hockey sur glace qui Ă©volue en deuxiĂšme division nationale, le SCA2000 qui fait partie d'ATHLE91 en athlĂ©tisme.
La commune accueille rĂ©guliĂšrement des rencontres nationales comme celles de la fĂ©dĂ©ration française de danse en 1981, en Ă©tant ville-Ă©tape du Tour de France 2001, elle est aussi candidate Ă lâorganisation du Grand Prix automobile de France[186].
Lieux de culte
- Ăvry est le siĂšge du diocĂšse qui encadre les paroisses catholiques du dĂ©partement, elle accueille donc le groupe Ă©piscopal composĂ© de la cathĂ©drale, de lâĂ©vĂȘchĂ© et du monastĂšre de la Croix et de la MisĂ©ricorde des dominicains. LâĂglise, rattachĂ©e au secteur pastoral dâĂvry, dispose Ă Ăvry de la CathĂ©drale de la RĂ©surrection Saint-Corbinien, de lâĂ©glise Saint-Pierre-Saint-Paul, de lâĂ©glise Notre-Dame de lâEspĂ©rance et du relais Saint-Jean[187].
- Le culte protestant est prĂ©sent sur la commune avec lâĂ©glise adventiste du septiĂšme jour[188] et lâĂ©glise Ă©vangĂ©lique[189]. Les TĂ©moins de JĂ©hovah possĂšdent une Salle du Royaume utilisĂ©e par une dizaine d'assemblĂ©es de fidĂšles[190].
- La communautĂ© israĂ©lite dispose dâun centre communautaire couramment appelĂ© synagogue dâĂvry dans le quartier du Bras-de-Fer[191].
- Le culte bouddhiste dispose de la pagode Khånh-Anh inaugurée le par le Dalaï-lama[192].
- Le culte musulman est organisĂ© autour de la mosquĂ©e d'Ăvry-Courcouronnes situĂ©e dans la commune voisine[193].
Exception notable, la mairie accorde une part importante Ă la spiritualitĂ© et au mĂ©lange des cultures, sâarrogeant le qualificatif de « capitale spirituelle »[194].
- LâĂ©glise Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
- LâĂ©glise Notre-Dame de lâEspĂ©rance.
- La synagogue du Bras-de-Fer.
- la pagode KhĂĄnh-Anh.
- La mosquĂ©e d'Ăvry-Courcouronnes
MĂ©dias
La commune est situĂ©e dans le bassin dâĂ©mission des chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision France 3 Paris Ăle-de-France Centre, IDF1 et TĂ©lĂ©ssonne intĂ©grĂ© Ă TĂ©lif. Lâhebdomadaire Le RĂ©publicain et le journal gratuit ParuVendu y ont leur siĂšge comme la station de radio EFM, ils diffusent une Ă©dition destinĂ©e au Nord-Essonne. Le quotidien Le Parisien y dispose de son antenne locale, la radio Ăvasion FM y dispose dâune frĂ©quence spĂ©cifique. Les Ă©tudiants de lâĂ©cole TĂ©lĂ©com SudParis et TĂ©lĂ©com Ăcole de Management ont crĂ©Ă© la radio associative EvryOne[195] en 2002.
Ăconomie
Ăvry est lâun des pĂŽles Ă©conomiques du dĂ©partement et de la rĂ©gion, elle est le centre de la zone dâemploi dĂ©finie par lâInsee qui regroupait en 1999 soixante-six communes en Essonne et Seine-et-Marne et 271 329 habitants, les Ăvryens reprĂ©sentant 18 % de cette population[196]. Des vingt plus grandes entreprises situĂ©es dans le bassin dâemploi, Snecma[197] avec deux mille quatre cent salariĂ©s, Carrefour HypermarchĂ© France avec mille six cent quarante salariĂ©s, Sofinco avec huit cent dix sept, Accor[198] avec mille cent soixante-dix salariĂ©s, Securitas avec trois cent salariĂ©s entre autres sont implantĂ©es Ă Ăvry[199]. Si comme pour lâensemble de la rĂ©gion, le secteur tertiaire est prĂ©dominant, lâindustrie reprĂ©sente encore 21,4 % des emplois de la zone contre seulement 14,7 % en moyenne rĂ©gionale[200]. Les entreprises, dont les siĂšges sociaux de Toys "ĐŻ" Us France, Playmobil France ou Sofinco, sont implantĂ©es pour certaines dans le parc dâactivitĂ©s du Bois-Sauvage[201], mais dans une large majoritĂ© rĂ©parties sur diffĂ©rents points du territoire ou en partie sur les communes voisines comme la Snecma en grande partie situĂ©e Ă Corbeil-Essonnes ou Accor en partie Ă Courcouronnes pour le centre de rĂ©servation et Lisses pour lâacadĂ©mie. Au total, ce sont deux mille huit cent soixante-dix-sept entreprises qui sont implantĂ©es sur le territoire communal, permettant Ă 32 353 Ăvryens de travailler sur la commune dont 29 621 dans le tertiaire et 1 896 dans lâindustrie. Pour attirer plus dâentreprise, la commune et la communautĂ© dâagglomĂ©ration misent sur les infrastructures en proposant des connexions Internet Ă trĂšs haut dĂ©bit par fibre optique, les universitĂ©s et grandes Ă©coles prĂ©sentes, les pĂŽles de compĂ©titivitĂ©[202]. En 2004, quatre hĂŽtels dont un quatre Ă©toiles proposaient trois cent soixante-sept chambres. Quatre marchĂ©s sont organisĂ©s place Jules VallĂšs, place du lieutenant Buisson, place des Aunettes et avenue du chĂąteau. La commune bien quâindustrielle est aussi relativement prĂ©servĂ©e des Ă©missions polluantes puisque seuls les sites de Dalkia, recensĂ©s pour ses rejets dâoxyde d'azote[203], et Snecma, pour ses rejets de trichlorĂ©thylĂšne, dâacide fluorhydrique, de chrome et nickel[204], sont rĂ©fĂ©rencĂ©s.
Emplois, revenus et niveau de vie
MalgrĂ© cette situation favorable, en 1999, deux mille trois cent dix-sept personnes Ă©taient au chĂŽmage soit 13 % de la population active communale et la mĂȘme proportion nâavait quâun emploi prĂ©caire. En outre plus dâun tiers de la population dispose dâun statut dâemployĂ©, 11 % Ă©taient ouvriers et seulement 23,8 % relevaient du statut cadre. Cette situation entraĂźne un revenu moyen relativement faible de 13 856 euros, la non-imposition de 49,4 % des mĂ©nages, et la location de leur logement par 59,1 % des rĂ©sidents[205]. En 2006, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 13 401 euros, ce qui plaçait la commune au 27 303 e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante mĂ©nages que compte le pays et au cent quatre-vingt-septiĂšme rang dĂ©partemental[206].
Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs dâentreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Ăvry | 0,0 % | 2,2 % | 26,4 % | 31,2 % | 29,4 % | 10,7 % |
Zone dâemploi dâĂvry | 0,3 % | 4,0 % | 20,2 % | 29,6 % | 28,2 % | 17,7 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Ăvry | 0,0 % | 9,6 % | 2,5 % | 11,9 % | 20,0 % | 6,8 % |
Zone dâemploi dâĂvry | 0,9 % | 13,5 % | 5,4 % | 14,6 % | 16,2 % | 6,9 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee[207] |
Port de commerce
Sur un kilomĂštre en bordure de la Seine, la commune dispose dâun port de commerce gĂ©rĂ© par le port autonome de Paris. InstallĂ© sur une surface de plus de quatre hectares, il a permis en 2001 le traitement de 154 600 tonnes de marchandises. ReliĂ© directement Ă la Francilienne et Ă la ligne de fret Paris-Sud, il devrait croĂźtre par lâadjonction dâun terminal Ă conteneurs[208].
Centre commercial Ăvry 2
Le centre commercial rĂ©gional Ăvry 2 gĂ©rĂ© par la sociĂ©tĂ© des centres commerciaux est implantĂ© depuis 1975 en centre-ville. Dâune superficie de cent mille mĂštres carrĂ©s sur deux niveaux avec cinq mille trois cents places de parking, il accueille deux cent trente-cinq boutiques dont un hypermarchĂ© Carrefour, et une Fnac.
Centre de recherche
Ăvry se pose comme un centre de recherche important, dĂ©veloppĂ© autour des axes de lâaĂ©ronautique et lâastronautique et de la recherche mĂ©dicale. Autour de lâuniversitĂ© d'Ăvry-Val d'Essonne et du conservatoire national des arts et mĂ©tiers associĂ©s au pĂŽle UniverSud Paris se sont implantĂ©s la Sagem, le centre national d'Ă©tudes spatiales[209], Arianespace[210] et Starsem[211] qui ont permis la crĂ©ation du laboratoire de recherche CĂ©dric. Au titre de cette concentration de centres de recherche spatiale, Ăvry est membre de la communautĂ© des Villes Ariane[212].
Un autre pĂŽle trĂšs important est implantĂ© depuis 1998 sur la commune autour du GĂ©nopole[213], du Genoscope et du Centre national de gĂ©notypage avec les fonds du GĂ©nĂ©thon et de lâAFM, tous deux installĂ©s Ă Ăvry. Avec lâuniversitĂ©, ils ont permis le dĂ©veloppement du ModĂšle GĂ©nĂ©ral de SystĂšmes. Diverses entreprises pharmaceutiques sont implantĂ©es Ă proximitĂ© dont Integragen. Sâajouteront en 2011 les laboratoires du centre hospitalier Sud-Francilien. La commune est en outre associĂ©e aux deux pĂŽles de compĂ©titivitĂ© que sont SYSTEM@TIC et Medicen[214].
Centre administratif
La qualitĂ© de prĂ©fecture de la commune lui permet dâaccueillir sur son territoire les siĂšges dâadministration et services publics dĂ©partementaux. Le conseil gĂ©nĂ©ral et ses deux mille neuf cent agents est ainsi le premier employeur de la commune. Le tribunal, la prĂ©fecture, les directions dĂ©partementales, la mairie et la communautĂ© dâagglomĂ©ration complĂštent cette offre dâemploi totalisant en 2005 13 481 agents des fonctions publiques.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
Deux cent quarante-neuf hectares de terrains soit prĂšs de 30 % du territoire sont encore libres de construction. Ăvry, seule ville nouvelle francilienne Ă ne pas disposer dâune base de plein air et de loisirs, dispose cependant de cent hectares de parcs urbains rĂ©partis sur six sites, le parc Henri Fabre sur quinze hectares[215] vallonnĂ© avec la terre dĂ©blayĂ©e des travaux des Halles de Paris, le parc des Loges sur quinze hectares[216], le parc des Coquibus sur vingt hectares[217], le parc des Tourelles sur onze hectares[218], le parc Bataille sur huit hectares[219], le parc Pompidou sur prĂšs de deux hectares, le parc des bords de Seine sur huit hectares, le bois Sauvage et le bois de la Grange, les espaces verts Mousseau sur un hectares huit cents et Champs-ĂlysĂ©es sur un hectare cinq cents, le square de la RĂ©sistance participent Ă lâembellissement de la commune. Ce patrimoine permet Ă Ăvry dâarborer trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[220]. Le sentier de grande randonnĂ©e GR 2 traverse la commune en bordure de la Seine.
Patrimoine architectural
Ville nouvelle bĂątie en majoritĂ© durant les trente derniĂšres annĂ©es du XXe siĂšcle, Ăvry dispose cependant dâune architecture tĂ©moignant de son histoire prĂ©alable. Du chĂąteau de Petit-Bourg ne subsistent aujourdâhui que les anciens communs construits entre le XVIIe siĂšcle et le XVIIIe siĂšcle. Le XVIIIe siĂšcle a aussi laissĂ© Ă la commune lâĂ©glise Saint-Pierre-et-Saint-Paul reconstruite Ă cette Ă©poque, sa nef est placĂ©e en contrebas, son transept comporte une chapelle dĂ©diĂ©e Ă la Vierge Marie[221], mais la voĂ»te Ă croisĂ©e d'ogives quadripartite remonte au XIIIe siĂšcle[222] et les fonts baptismaux en marbre rouge furent offerts par le duc dâAntin[223]. Sur le mur sud de la nef L'Adoration des Bergers un tableau du peintre Simon Vouet. Lâancien presbytĂšre situĂ© en face fut construit en 1626[224]. Le XIXe siĂšcle a laissĂ© la maison dâaccueil Sainte GeneviĂšve des sĆurs de Notre-Dame de Sion[225], la chapelle de cette Ă©cole[226], lâancienne ferme construite en 1862, dĂ©pendance du chĂąteau des Tourelles aujourdâhui dĂ©truit[227], le lavoir construit vers 1850[228], la gare d'Ăvry-Val-de-Seine, construite vers 1840[229], lâancienne mairie construite entre 1828 et 1830[230] et le chĂąteau de Beauvoir construit en 1860 dans un style nĂ©oclassique[231]. Deux autres chĂąteaux aujourdâhui dĂ©truits agrĂ©mentaient la rive gauche de la Seine, le chĂąteau du Mousseau et le chĂąteau de la Grange-Feu-Louis.
- Lâancienne chapelle Notre-Dame-de-Sion.
- Le lavoir du village.
- Le chùteau du Mousseau (détruit).
- Le chùteau de La Grange-Feu-Louis (détruit).
- Le chùteau des Tourelles (détruit).
- Le chùteau de Petit-Bourg (détruit).
La construction de la ville nouvelle Ă partir de 1968, Ă©talĂ©e sur trente annĂ©es, amena une nouvelle diversitĂ© architecturale. Le centre-ville en premier lieu est caractĂ©risĂ© par lâutilisation de la brique, utilisĂ©e dans la construction de la CathĂ©drale de la RĂ©surrection par Mario Botta[232], agrĂ©mentĂ©e par la chapelle du Saint Sacrement dĂ©corĂ©e dâune Vierge Ă l'Enfant en bronze et fer forgĂ© de GĂ©rard Garouste[233], elle est aussi dĂ©corĂ©e dâune statue de Saint-Corbinien[234], dâun Christ ramenĂ© de Tanzanie en 1880 par des missionnaires franciscains[235] et par douze vitraux. Sâajoutent les bĂątiments de la chambre de commerce et d'industrie de l'Essonne par lâarchitecte Deslandes construits en 1990[236], lâhĂŽtel de ville en brique et granit dominĂ© par une large verriĂšre[237], lâĂ©cole nationale de musique et de danse par lâarchitecte Pierre Riboulet. La prĂ©fecture et le palais de justice inspirĂ© des Ćuvres dâOscar Niemeyer en bĂ©ton brut sont eux typique des annĂ©es 1970, tandis que lâinstitut des sciences aux lignes et verriĂšres aĂ©riennes sont caractĂ©ristiques des annĂ©es 1990. En 1985, Henri Ciriani obtient la palme d'or nationale de l'habitat pour les 94 logements construits place de la Mare-Diacre Ă Courcouronnes. Le quartier des Pyramides, construit par lâĂ©quipe Andrault&Parat constituĂ© de dalles et blocs de bĂ©ton empilĂ©s, ou le quartier des Ăpinettes, sorte de courĂ©es, rappellent lâempressement Ă construire des logements. La trĂšs grande pagode complĂšte cette diversitĂ© architecturale en mĂȘlant bĂ©ton armĂ© et style asiatique. Les tours du CrĂ©dit lyonnais et Ăvry 2 de respectivement treize[238] et douze Ă©tages[239] dominent le paysage de la commune.
Personnalités liées à la commune
DiffĂ©rents personnages publics sont nĂ©s, dĂ©cĂ©dĂ©s ou ont vĂ©cu Ă Ăvry :
- Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart dite Madame de Montespan (1640-1707) favorite de Louis XIV possédait le chùteau de Petit-Bourg ;
- Louis Antoine de Pardaillan de Gondrin (1665-1736), duc d'Antin fut propriétaire du chùteau de Petit-Bourg ;
- JosĂ© de San MartĂn (1778-1850), gĂ©nĂ©ral argentin y vĂ©cut ;
- Louis Maille-Saint-Prix (1796-1882), peintre français, y mourut en son chùteau de La Grange-Feu-Louis ;
- ThĂ©odore Ratisbonne (1802-1884), prĂȘtre catholique dâorigine juive y est inhumĂ© ;
- Missak Manouchian (1906-1944), militant communiste et rĂ©sistant y fut arrĂȘtĂ© ;
- Joseph Epstein (1911-1944), militant communiste et rĂ©sistant y fut arrĂȘtĂ© ;
- Albert Malbois (1915-2017), fut le premier Ă©vĂȘque du diocĂšse d'Ăvry-Corbeil-Essonnes, de 1966 Ă 1977 ;
- Jean Maheu (1931- ), haut fonctionnaire, y enseigne ;
- Jean-Claude Drouot (1938- ) acteur belge y vit et est résident du théùtre communal ;
- Anne Querrien (1945- ), sociologue y enseigne ;
- Jean-Pierre Durand (1948- ), sociologue y enseigne ;
- Karine Saporta (1950- ), chorégraphe y enseigne ;
- Michel Melki (1952- ), acteur y enseigna ;
- Pascal Affi N'Guessan (1953- ), homme politique ivoirien y Ă©tudia ;
- Olivier Salon (1955- ), mathématicien et écrivain y enseigna ;
- Nicolas VĂ©rin (1958- ), compositeur y enseigne.
- Olivier Le Cour Grandmaison (1960- ), universitaire y enseigne ;
- Manuel Valls (1962- ), ancien député-maire, premier Ministre français (2014 à 2017) ;
- Claude Brendel (1965- ), chef d'orchestre y Ă©tudia ;
- Guillaume Perrot (1971-2006), acteur et dramaturge y est né ;
- Valérie Crunchant (1972- ), actrice y est née ;
- Patrice Mian Kouassi dit Patson (1974- ), humoriste ivoirien y vécut ;
- Michal DivĂĆĄek (1976- ), hockeyeur y est licenciĂ© ;
- Claude Bakadal (1976- ), footballeur y fut licencié ;
- Stanick Jeannette (1977- ), patineur artistique y fut licencié ;
- Serigne MâBaye Gueye dit Disiz (1978- ), rappeur français et acteur y vit ;
- Nicolas Pousset (1979- ), hockeyeur y est licencié ;
- Atef Kahlaoui dit Al K-Pote (1981- ), rappeur français y vécut ;
- Ladji Doucouré (1983- ), athlÚte y est licencié ;
- Mathieu Lahaye (1983- ), athlÚte y fut licencié ;
- Guillaume Guffroy (1985- ), athlÚte y est licencié ;
- Hameur Bouazza (1985- ), footballeur international y est né ;
- Helmi Loussaief (1986- ), footballeur y est né ;
- Yannick Kocon (1986- ), patineur artistique y est né ;
- Vincent Rottiers (1986- ), acteur y est né ;
- Maxime Vachier-Lagrave (1990- ), joueur dâĂ©checs y est licenciĂ© ;
- Niska (1994- ), rappeur y vit ;
- Paul Bernardoni (1997- ), footballeur y est né ;
- Zola (1999- ), rappeur y est né ;
- Koba LaD (2000- ), rappeur y vit ;
- Serge Bardet (?- ), universitaire y enseigne.
HĂ©raldique et logotype
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Les armes dâĂvry se blasonnent : ĂcartelĂ© ; au premier : parti dâazur Ă trois fleurs de lys dâor au bĂąton pĂ©ri de gueules et dâazur Ă trois fleurs de lys dâor au lambel dâargent ; au deuxiĂšme : Ă©cartelĂ© aux premier et quatriĂšme dâor Ă un chĂąteau de gueules maçonnĂ© de sable surmontĂ© de trois tĂȘtes de Maure rangĂ©es et tortillĂ©es dâargent, aux deuxiĂšme et troisiĂšme dâargent Ă trois fasces ondĂ©es dâazur ; au troisiĂšme : entĂ© ondĂ© dâargent et de gueules de six piĂšces ; au quatriĂšme : dâargent Ă trois fasces dâazur ; et en abĂźme dâazur au chĂąteau accompagnĂ©, en chef de trois fleurs de lys posĂ©es en fasce, en pointe dâune nef et accostĂ© de deux gerbes de blĂ© lâune Ă dextre lâautre Ă senestre le tout dâor ; la nef en pointe sur une mer dâargent. Chaque quartier reprĂ©sente une famille noble ayant occupĂ© le territoire. Le premier prĂ©sente les armes de Louise Marie ThĂ©rĂšse Bathilde dâOrlĂ©ans, duchesse de Bourbon-CondĂ©, le deuxiĂšme prĂ©sente les armes de Louis Antoine de Pardaillan de Gondrin, le troisiĂšme est celui de Françoise AthĂ©naĂŻs de Rochechouart, dite Mme de Montespan, le quatriĂšme est celui de Louise RenĂ©e de PenancoĂ«t de Keroual. LâĂ©cusson symbolise Ă la fois lâĂle-de-France, le Hurepoix et la Seine[240]. La commune sâest en outre dotĂ©e dâun logotype. |
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Devise
La devise officielle dâĂvry est « Labor omnia vincit » en latin ce qui peut se traduire en français par « le travail vient Ă bout de tout ».
Ăvry dans les arts et la culture
- Lâeuphorie dans laquelle fut construite la ville nouvelle sâaccompagna de dĂ©marches rĂ©ellement novatrices. Ăvry a vu la crĂ©ation du premier rĂ©seau d'Ă©changes rĂ©ciproques de savoirs avec la volontĂ© farouche de quelques habitants, au dĂ©but des annĂ©es 1970.
- Ăvry est aussi un prĂ©nom dâorigine ashkĂ©naze, câest notamment celui de lâacadĂ©micien Ăvry Schatzman.
- Le parkour est une discipline sportive consistant Ă se dĂ©placer en surmontant les obstacles du milieu urbain, mis en valeur dans le film français Yamakasi - Les samouraĂŻs des temps modernes fut crĂ©Ă© Ă Ăvry et dans la commune voisine de Lisses.
- En 1976, Ăvry accueillit lâĂ©lection de Miss France oĂč fut sacrĂ©e Monique Uldaric.
- Le fut Ă©ditĂ© un timbre postal Ă 2,80 francs prĂ©sentant le plan au sol et les volumes extĂ©rieurs de la CathĂ©drale de la RĂ©surrection, dessinĂ© par lâarchitecte Mario Botta et gravĂ© par AndrĂ© Lavergne.
- De 2006 Ă 2008, la sĂ©rie Nos annĂ©es pension diffusĂ©e dans lâĂ©mission KD2A de France 2 fut tournĂ©e au conservatoire national des arts et mĂ©tiers dâĂvry[241].
- Une lĂ©gende raconte quâun homme serait mort dâĂ©puisement au carrefour Mousseau alors quâil tentait de porter sur son dos une charge de cent kilos des halles de Paris Ă Corbeil-Essonnes[242].
- Le film de Claude Zidi La Totale ! sorti en 1991 fut en partie tourné dans la bibliothÚque de l'Agora et dans le centre-ville, le film Chouchou de Merzak Allouache fut en partie tourné dans la commune, comme le téléfilm de Catherine Corsini Denis.
Voir aussi
Bibliographie
- Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Ăvry », p. 378â390
- Brice ArsĂšne Mankou, Pour une France multicolore, lâexemple dâĂvry, Cultures CroisĂ©es, , 161 p. (ISBN 978-2-913059-22-1)
- Collectif d'auteurs, Grand-Bourg et Ăvry, Notre-Dame de Sion
- Collectif d'auteurs, Un jour Ă Ăvry, Agora,
- Collectif d'auteurs, Ligne dâĂvry : OĂč en sont les travaux ?, vol. n°1484, La Vie du Rail,
- Collectif d'auteurs, Ăvry Jour « J », vol. n°1523, La Vie du Rail,
- Ălizabeth Grunberg, Le Hurepoix 3 : Ăvry, Ris-Orangis, Bondoufle, Courcouronnes, Lisses, J.-P. Bourgeron, (ISBN 978-2-903097-03-5)
- Collectif d'auteurs, CrĂ©er un centre-ville, Ăvry, Le Moniteur, (ISBN 978-2-86282-106-1)
- Jacques Guyard, C'Ă©tait en 1900, Bondoufle, Courcouronnes, Ăvry, Lisses, Ris-Orangis, Adef,
- Jacques Guyard, 1789 10 000 Citoyens prennent la parole : Les cahiers de dolĂ©ance de la rĂ©gion dâĂvry-Corbeil, Adef,
- Anne Le Moal et Alain Pelissier, Dessein de ville des architectes et urbanistes pour lâagglomĂ©ration dâĂvry, San,
- Jacques Longuet, Un Destin RĂ©volutionnaire Ă Ăvry, Madame de Bourbon, Citoyenne VĂ©ritĂ©, Adef,
- Jacques Longuet, La Garde Nationale dâĂvry-sur-Seine sous la RĂ©volution, Adef,
- Collectif d'auteurs, Ăvry - LâĂąge de la maturitĂ©, Autrement,
- Claude Mollard, La cathĂ©drale dâĂvry, Odile Jacob, , 277 p. (ISBN 978-2-7381-0383-3, lire en ligne)
- Dominique Setzepfandt, La CathĂ©drale dâĂvry : Ăglise ou Temple maçonnique ?, Faits & documents, (ISBN 978-2-909769-05-9)
- Collectif d'auteurs, Ăvry, (ISBN 978-2-940033-24-9)
- Vincent Fouchier, Les densitĂ©s de la ville nouvelle dâĂvry : Du projet au concret, Anthropos, (ISBN 978-2-7178-4087-2)
- Collectif d'auteurs, Mario Botta : La CathĂ©drale dâĂvry, Skira, (ISBN 978-88-8118-645-7)
- Emma Lavigne, La CathĂ©drale de la RĂ©surrection dâĂvry, Ăd. du Patrimoine, , 63 p. (ISBN 978-2-85822-151-6)
- Jacques Guyard, Ăvry, Ville nouvelle, 1960-2003 : La TroisiĂšme banlieue, Espaces Sud,
- Michel Mottez, Carnet de campagne : Ăvry 1965-2007, L'Harmattan, , 244 p. (ISBN 978-2-7475-3873-2)
- Bruno Delamain, CathĂ©drale de la RĂ©surrection Ă Ăvry, Maeght, , 56 p. (ISBN 978-2-86941-269-9)
- Collectif d'auteurs, Carte de randonnĂ©e Ăvry - Melun, IGN,
- Catherine Sabbah, Ăvry - Nouvelle ville nouvelle, GrĂąne, CrĂ©aphis, , 217 p. (ISBN 978-2-913610-90-3, lire en ligne)
- Michel Mottez, Lâaventure ordinaire dâune scĂšne nationale ; Quelle ambition pour le thĂ©Ăątre de lâAgora dâĂvry ?, Paris, L'Harmattan, , 150 p. (ISBN 978-2-296-03743-4)
- Bernard Rathaux, Histoire d'Ăvry Petit-Bourg et d'Ătiolles, La Compagnie LittĂ©raire, 2019
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 18/05/2008.
- DonnĂ©es dâoccupation des sols des communes dâĂle-de-France en 2008 sur le site du lâIaurif. ConsultĂ© le 01/11/2010.
- Fiche dâĂvry sur le site de lâIGN. ConsultĂ© le 06/09/2008.
- Orthodromie entre Ăvry et Paris sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 12/08/2012.
- Orthodromie entre Ăvry et Palaiseau sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 12/08/2012.
- Orthodromie entre Ăvry et Ătampes sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 12/08/2012.
- Orthodromie entre Ăvry et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 12/08/2012.
- Orthodromie entre Ăvry et MontlhĂ©ry sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 12/08/2012.
- Orthodromie entre Ăvry et Arpajon sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 12/08/2012.
- Orthodromie entre Ăvry et La FertĂ©-Alais sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 12/08/2012.
- Orthodromie entre Ăvry et Milly-la-ForĂȘt sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 12/08/2012.
- Orthodromie entre Ăvry et Dourdan sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 12/08/2012.
- Orthodromie entre Ăvry et Melun sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 12/08/2012.
- Orthodromie entre Ăvry et CrĂ©teil sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 12/08/2012.
- Orthodromie entre Ăvry et Ăvry-GrĂ©gy-sur-Yerres sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 12/08/2012.
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- STIF, « Des tramways pour désenclaver la banlieue », Communiqué de presse, (consulté le )
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- Carte du zonage en Ăźlots dâĂvry sur le site de lâInsee. ConsultĂ© le 25/02/2011.
- Fiche du quartier des Pyramides sur le site de la mission interministérielle à la Ville.
- Fiche du quartier du Parc aux LiÚvres sur le site de la mission interministérielle à la Ville.
- Fiche de la zone franche urbaine Les TarterĂȘts, Les Pyramides sur le site de la mission interministĂ©rielle Ă la Ville.
- Fiche du quartier de Bois-Sauvage sur le site de la mission interministérielle à la Ville.
- Fiche du quartier Centre-Urbain Nord sur le site de la mission interministérielle à la Ville.
- Fiche du quartier Champtier-du-Coq sur le site de la mission interministérielle à la Ville.
- Fiche du quartier des Aunettes sur le site de la mission interministérielle à la Ville.
- Fiche du quartier des Ăpinettes sur le site de la mission interministĂ©rielle Ă la Ville.
- Chronologie de la ville nouvelle sur le site officiel de la mairie. Consulté le 06/09/2008.
- LâĂ©volution architecturale dâĂvry aux actualitĂ©s rĂ©gionales de FR3 le 28/12/1982. ConsultĂ© le 20/09/2008.
- PrĂ©sentation du contrat local de sĂ©curitĂ© Ăvry-Courcouronnes sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 06/09/2008.
- Ăvry, premiĂšre ville nouvelle touchĂ©e par la dĂ©linquance cherche le renouvellement sur le site dâinformation en ligne humanite.fr ConsultĂ© le 06/09/2008.
- Le quartier des Pyramides sur le site officiel de la mairie. Consulté le 06/09/2008.
- Fiche de la ZUS Les Pyramides sur le site de la délégation interministérielle à la ville. Consulté le 06/09/2008.
- Fiche de la ZFU Les TarterĂȘts-Les Pyramides sur le site de la dĂ©lĂ©gation interministĂ©rielle Ă la ville. ConsultĂ© le 06/09/2008.
- Hippolyte Cocheris-Entretiens sur la langue française: Origine et formation des noms de lieux, Volume 2, page 170.
- Histoire du nom sur le site officiel de la commune. Consulté le 10/09/2008.
- Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France, Volume 1, Librairie Droz 1990. p. 212.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire Ă©tymologique des noms de lieu en France, Librairie GuĂ©nĂ©gaud, Paris, 1989 (ISBN 2-85023-076-6) Article Ăvry p. 278.
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Ă©ditions errance 2003. p. 159.
- Histoire dâĂvry sur le site topic-topos.com ConsultĂ© le 20/09/2008.
- Histoire dâĂvry sur le site de Bernard Lecomte. ConsultĂ© le 20/09/2008.
- Visite du premier ministre Michel DebrĂ© Ă Ăvry-Petit-Bourg au journal de 20h de lâORTF sur le site de lâIna. ConsultĂ© le 08/10/2008.
- Visite du ministre Olivier Guichard au journal de 20h de lâORTF sur le site de lâIna. ConsultĂ© le 08/10/2008.
- Allocution de François Mitterrand concernant le service public de lâĂ©ducation Ă lâAgora dâĂvry au journal de 20h dâAntenne 2 sur le site de lâIna. ConsultĂ© le 08/10/2008.
- Ăvry ville nouvelle dans les Trois premiĂšres de FR3 le 02/10/1989. ConsultĂ© le 20/09/2008.
- Ăvry ville nouvelle dans le journal rĂ©gional de FR3 Ăle-de-France du 30/10/1987. ConsultĂ© le 20/09/2008.
- Le pape en la cathĂ©drale dâĂvry au journal de 20h dâAntenne 2 le 22/08/1997. ConsultĂ© le 20/09/2008.
- Suppression du SAN au JT Midi Paris-Ăle-de-France-Centre de France 3 du 20/02/2001. ConsultĂ© le 20/09/2008.
- LâĂ©vĂȘque dâĂvry Ă la mosquĂ©e dâĂvry-Courcouronnes dans lâĂ©dition nationale du 19.20 de France 3 du 21/03/2003. ConsultĂ© le 20/09/2008.
- « Recueil des actes administratifs de l'Essonne » (consulté le )
- Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant rĂ©organisation de la rĂ©gion parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204â6209, fac-similĂ© sur LĂ©gifrance.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Site officiel de lâinspection acadĂ©mique de lâEssonne. ConsultĂ© le 10/09/2008.
- Site de la chambre de commerce et dâindustrie de lâEssonne. ConsultĂ© le 10/09/2008.
- Site de la CAF de lâEssonne. ConsultĂ© le 10/09/2008.
- Site du diocĂšse dâĂvry-Corbeil-Essonnes. ConsultĂ© le 10/09/2008.
- « ArrĂȘtĂ© du PrĂ©fet de la rĂ©gion Ăle-de-France du 4 mars 2015 portant adoption du schĂ©ma rĂ©gional (la coopĂ©ration intercommunale » [PDF], sur http://www.marneetgondoire.fr (consultĂ© le ).
- « ArrĂȘtĂ© inter-prĂ©fectoral n°2015-PREF.DRCL/955 du 15 dĂ©cembre 2015 portant crĂ©ation d'un EPCI Ă fiscalitĂ© propre issu de la fusion de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Ăvry Centre Essonne, de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Seine Essonne, de la communautĂ© d'agglomĂ©ration de SĂ©nart et de la communautĂ© d'agglomĂ©ration de SĂ©nart en Essonne avec extension Ă la commune de Grigny », sur PrĂ©fecture de l'Essonne, (consultĂ© le )
- Patson persuade les jeunes Ăvryens des Pyramides Ă voter au journal de 20h dâAntenne 2 sur le site de lâIna. ConsultĂ© le 08/10/2008.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection prĂ©sidentielle 2007 sur le site du MinistĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 05/03/2008.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection prĂ©sidentielle 2002 sur le site du MinistĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 05/03/2008.
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