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Karine Saporta

Karine Saporta (née en à Neuilly-sur-Seine[1]) est une danseuse, chorégraphe française de danse contemporaine[2] - [3] - [4], également photographe.

Karine Saporta
une illustration sous licence libre serait bienvenue

Biographie

Karine Saporta est la fille d'un père espagnol et d'une mère russe. Danseuse classique de formation, Karine Saporta a fait des études de philosophie et sociologie à l'université Paris X[2] - [3]. Après une période passée à Chicago aux États-Unis au Columbia College qui l'amène à s'intéresser à différents domaines (photographie, cinéma, vidéo et chorégraphie)[2], elle décide de fonder sa propre compagnie de danse — collabore avec Hideyuki Yano[2] — et devient une chorégraphe importante du mouvement de la Nouvelle danse française[4]. C'est dans le travail d'Alwin Nikolais qu'elle trouve les outils pour forger son approche chorégraphique[4]. Très vite, ses univers comme son vocabulaire deviennent extrêmement personnels. Ses créations sont tout à la fois modernes et baroques. En 1991, elle chorégraphie les parties dansées du film de Peter Greenaway, Prospero's Books, et réalise en 1995 pour le Festival de Cannes le spectacle en hommage à un siècle de cinéma intitulé Le Bal du siècle.

Elle est l'invitée régulière pendant de nombreuses années du Théâtre de la Ville à Paris ainsi que du festival Montpellier Danse ou du Festival d'Avignon.

Directrice du Centre chorĂ©graphique national de Caen en Normandie[4] de 1988 Ă  2004, elle est Ă  l'initiative de l'ACCN (Association des Centres chorĂ©graphiques nationaux) dont elle reste prĂ©sidente, puis vice-prĂ©sidente jusqu'en 2004. En 2004, elle reprend la direction de sa compagnie depuis peu en rĂ©sidence dans le Val-de-Marne. Elle continue avec sa compagnie de voyager dans le monde entier pour dĂ©velopper sa recherche de nouveaux langages corporels. Elle projette l'ouverture en 2017 Ă  Saint-Denis de l' Auteur Studio - compagnie Karine Saporta dans de nouveaux locaux[5]. Elle est Ă©galement professeur Ă  l'universitĂ© d'Évry, et fut vice-prĂ©sidente de la SACD et directrice artistique de la danse du Festival d'Avignon. Elle est aussi artiste associĂ©e Ă  la Bibliothèque nationale de France[4]. Depuis 2013, la 'Compagnie Karine Saporta est installĂ©e Ă  Fontenay-sous-Bois. S'ensuit en 2014, l'Ă©tablissement d'un centre de recherche, de crĂ©ation et de transmission pluridisciplinaire nommĂ© La Mue. Karine Saporta est de mĂŞme Ă  l'initiative du Dansoir, chapiteau culturel Ă©phĂ©mère actuellement Ă  Ouistreham depuis 2017 après l'avoir Ă©tĂ© près de la Bibliothèque nationale de France sur le site François-Mitterrand.

Photographie

Karine Saporta est aussi photographe. Son travail a été produit et montré pendant de nombreuses années par les galeries Fnac. Elle a réalisé de nombreuses expositions personnelles (Institut français de Munich[6], Cité nationale de l'Histoire de l'immigration[7], château de Blandy-les-Tours[8]...) et une conférence avec projection à la Maison européenne de la photographie[9].

RĂ©compenses et distinctions

Principales chorégraphies

  • 1982 : Éclats d'infante
  • 1983 : Hypnotic Circus
  • 1985 : Pleurs de porcelaine
  • 1986 : Le CĹ“ur mĂ©tamorphosĂ©
  • 1986 : Une passion interprĂ©tĂ© par Hideyuki Yano
  • 1987 : Bal dans le couloir de fer
  • 1988 : Ă€ ma mère, la fiancĂ©e aux yeux de bois
  • 1988 : Les Taureaux de Chimène
  • 1990 : La Poudre des anges
  • 1991 : Carmen
  • 1991 : La Princesse de Milan (reprise en 2011) d'après La tempĂŞte de Shakespeare
  • 1993 : L'Impur
  • 1993 : PhaĂ«ton d'après Lully pour l'OpĂ©ra national de Lyon
  • 1994 : Morte ForĂŞt
  • 1995 : La Pâleur du ciel
  • 1996 : Les Trottoirs de LeĂŻla
  • 1996 : (Le Spectre) ou les Manèges du ciel
  • 1997 : BolchoĂŻ Destroy
  • 1999 : Douche Ă©cossaise
  • 1999 : Une rose (A Circle of Kisses) sur l'Ĺ“uvre de Gertrud Stein
  • 2000 : Charmes
  • 2000 : Belle, au bois dormant (de larmes Ă©carlate)
  • 2001 : Le Garage (essai sur la mystique rock)
  • 2003 : Draps rouges, cheveux noirs - Tour de chant de Karine Saporta (paroles Karine Saporta-musique: Jean-Marie Senia)
  • 2004 : La Force de l'âme I et II
  • 2005 : Lettre Ă  un ami d'Afrique
  • 2005 : Comm(e)union[4] dans le cadre du Festival d'Avignon en relation avec Jan Fabre
  • 2006 : Dans le regard de la nuit… I et II, pour l'OpĂ©ra du Caire
  • 2007 : Wild- Spectacle Ă©questre et chorĂ©graphique
  • 2007 : Albane (ou) les Yeux mauves pour l'OpĂ©ra de Tirana
  • 2007 : Apokalypsa
  • 2008 : A comme Alice d'après le roman de Lewis Caroll
  • 2008 : Notes en collaboration avec l'ensemble Ars Nova
  • 2008 : La Vierge aux orties pour HelleraĂĽ -Europäisches Zentrum der KĂĽnste-Dresden
  • 2009 : La Maison chĂ©ri-chĂ©rie
  • 2009 : L'Enfance ou les Plages du temps avec l'Ă©crivain Jeanne Benameur
  • 2010 : Jukebox
  • 2011 : Mater(re)
  • 2012 : Le Dansoir en passerelle
  • 2013 : Tam-tai avec les Tambours de Taiwan
  • 2014 : Le cirque C librement inspirĂ© du personnage de Charlot dans le film Le cirque de Charlie Chaplin
  • 2014 : Sophoclea d'après Sophocle
  • 2015 : Rayon X
  • 2015 : PhaĂ«ton
  • 2019 : Joy
  • 2019 : L'ImmaculĂ©e
  • 2020 : Les Petites Pièces crĂ©oles"

Notes et références

  1. « Karine Saporta », sur Larousse.fr (consulté le )
  2. Entrée Karine Saporta, Philippe Le Moal, Dictionnaire de la danse, éditions Larousse, 1999 (ISBN 2035113180), p. 247-248.
  3. Panorama de la danse contemporaine. 90 chorégraphes, par Rosita Boisseau, Éditions Textuel, 2006, (ISBN 978-2-84597-188-2), p. 517
  4. Saporta, l’émulsion chorégraphique dans L'Œil no 608 de décembre 2008.
  5. Marie-Pierre Bologna, « Un grand nom de la danse choisit Saint-Denis », Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis,‎
  6. « Foto-Ausstellung im Institut français », sur www.wochenanzeiger.de (consulté le )
  7. « "1 et millions", individualité et universalité par Karine Saporta », France Info,
  8. « Espace presse - Blandy les Tours », sur www.chateau-blandy.fr (consulté le )
  9. « Rencontre avec Karine Saporta », Maison européenne de la photographie (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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