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Neuilly-sur-Seine

Neuilly-sur-Seine (/nĂž.ji.syʁ.sɛn/[1]) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des Hauts-de-Seine, en rĂ©gion Île-de-France.

Neuilly-sur-Seine
Neuilly-sur-Seine
L'hĂŽtel de ville.
Blason de Neuilly-sur-Seine
Blason
Neuilly-sur-Seine
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Hauts-de-Seine
Arrondissement Nanterre
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Paris Ouest La DĂ©fense
Maire
Mandat
Jean-Christophe Fromantin (DVD)
2020-2026
Code postal 92200
Code commune 92051
DĂ©mographie
Gentilé Neuilléens
Population
municipale
59 388 hab. (2020 en diminution de 4,33 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 15 922 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 53â€Č 17″ nord, 2° 16â€Č 07″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 39 m
Superficie 3,73 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Neuilly-sur-Seine
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives 6e circonscription des Hauts-de-Seine
Localisation
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Neuilly-sur-Seine
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Neuilly-sur-Seine
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Neuilly-sur-Seine
Liens
Site web neuillysurseine.fr
    Ancien logo de la ville de Neuilly-sur-Seine.

    Elle est limitrophe de la ville de Paris au nord-ouest, sur la rive droite de la Seine. Commune aisée, elle est, avec le 6e, 7e, 8e et 16e arrondissements de Paris, généralement comptée comme l'une des cinq zones résidentielles dont le niveau de vie médian des résidents et les prix de l'immobilier sont les plus élevés de France[2] - [3].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune est délimitée à l'est et au sud par Paris (de l'est au sud : porte de Villiers, porte des Ternes, porte Maillot, bois de Boulogne), à l'ouest par la Seine (quartier de La Défense, sur les communes de Courbevoie et Puteaux) et au nord par la commune de Levallois-Perret (rue de Villiers).

    Elle englobe une grande partie de l'ßle de la Jatte (à l'exception de sa pointe nord rattachée à Levallois-Perret), et l'extrémité nord-est de l'ßle de Puteaux, dont la partie neuilléenne est aussi connue sous le nom de l'ßle du Pont.

    • Situation de Neuilly-sur-Seine
    • Carte de la commune.
      Carte de la commune.
    • Vue de la commune de Neuilly-sur-Seine en rouge sur la carte de Paris et de la « Petite Couronne ».
      Vue de la commune de Neuilly-sur-Seine en rouge sur la carte de Paris et de la « Petite Couronne ».

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Neuilly-sur-Seine
    Courbevoie Levallois-Perret
    Puteaux Neuilly-sur-Seine
    Paris (bois de Boulogne) Paris

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 373 hectares ; l'altitude varie de 27 Ă  39 mĂštres[4].

    Climat

    Il rĂšgne Ă  Neuilly le mĂȘme climat ocĂ©anique tempĂ©rĂ© qu'Ă  Paris, mais la tempĂ©rature moyenne annuelle y est infĂ©rieure de 1 °C Ă  celle de la capitale. En lisiĂšre du bois de Boulogne, les gelĂ©es matinales sont plus frĂ©quentes que dans le centre-ville.

    Voies routiĂšres

    Boulevard Bineau.

    La commune est traversée par la route nationale 13 et par deux routes départementales, la D 908 et la D 1.

    La nationale 13 prend Ă  Neuilly le nom d'avenue Charles-de-Gaulle, anciennement avenue de Neuilly. Elle constitue un prolongement, vers la DĂ©fense et l'ouest de l'agglomĂ©ration parisienne, de l'avenue des Champs-ÉlysĂ©es et de l'avenue de la Grande-ArmĂ©e Ă  Paris ; en 2006, elle connaissait un trafic de prĂšs de 160 000 vĂ©hicules par jour[5]. Elle a Ă©tĂ© partiellement enterrĂ©e en 1992 Ă  l'occasion du prolongement de la ligne no 1 du mĂ©tro pour faciliter la circulation automobile. Le projet d'enfouissement total a Ă©tĂ© abandonnĂ© pour ĂȘtre remplacĂ© par le projet des allĂ©es de Neuilly, dont les travaux ont commencĂ© en 2019.

    La D 908 (boulevard Bineau), également trÚs fréquentée, joint la porte de Champerret à l'ßle de la Jatte, Courbevoie (avenue de Verdun) et La Garenne-Colombes (rond-point de l'Europe).

    La D 1 correspond au quai de Seine, rive droite, entre le bois de Boulogne et Levallois-Perret.

    Pistes cyclables

    La circulation à vélo est en développement, avec notamment l'arrivée du systÚme Vélib' à Neuilly-sur-Seine en 2009, l'aménagement de premiÚres pistes cyclables sur l'axe Peretti-Roule en 2010-2014[6] puis sur l'avenue Charles-de-Gaulle en 2020-2022. La pandémie de Covid-19 a conduit à la création d'une piste temporaire sur le pont de Neuilly, avançant ainsi la réalisation du projet départemental d'axe vert majeur.

    Transports en commun

    Le RER C dessert la gare à hauteur de 8 trains par heure (7 à 8 minutes) en heures de pointe, d'un train tous les quarts d'heure en heures creuses et le dimanche et d'un train toutes les demi-heures en soirée. Ces trains viennent de Pontoise ou Montigny - Beauchamp et vont soit à Pont de Rungis - Aéroport d'Orly soit à Massy - Palaiseau

    En construction :

    RĂ©seau RATP:

    Urbanisme

    Typologie

    Neuilly-sur-Seine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [7] - [8] - [9]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[10] et quelque 11 000 000 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11] - [12].

    Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[13] - [14].

    Morphologie urbaine

    L’Insee dĂ©coupe la commune en quatre « grands quartiers » soit Saint-James – Madrid, Charles Laffitte, Plaine des Sablons, Parc de Neuilly, eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en 26 Ăźlots regroupĂ©s pour l'information statistique[15].

    Compte tenu de l'histoire de la commune, il n'y a pas de véritable centre-ville à Neuilly, mais des quartiers différenciés. On peut distinguer par exemple le quartier de la place du marché-Sablonville, le quartier de Bagatelle-Saint-James, le quartier du pont, les alentours de la rue Louis-Philippe, les alentours de la rue des Huissiers et le quartier de l'ßle de la Jatte.

    La municipalité découpe la commune en onze quartiers, dont trois au sud de l'avenue Charles-de-Gaulle (Bagatelle, Dulud-Laffitte, Longchamp) et huit au nord[16] :

    1. Bagatelle
    2. BorghĂšse-Hugo
    3. Duc d'Orléans
    4. Dulud-Laffitte
    5. Gouraud
    6. Jatte
    7. Longchamp
    8. Peretti
    9. Perronet-Chézy
    10. Sablons
    11. Saussaye

    Le secteur le plus prisé est le pourtour du Bois de Boulogne, et dans une mesure moindre ceux de Saint-James et du Parc. Le secteur le plus recherché par ses facilités (commerces, écoles) reste le voisinage de l'avenue du Roule. L'ßle de la Jatte, secteur anciennement industriel, a pris ces derniÚres années de la valeur malgré son enclavement. Ses commerces se sont développés dans les années 2010.

    Jusqu'à 2020, aucune zone piétonne n'a été réalisée sur la commune mais de nombreuses avenues sont bordées de larges trottoirs plantés d'arbres souvent partagés entre piétons et cyclistes. Le projet des Allées de Neuilly prévoit l'aménagement de pistes cyclables le long de la traversée de Neuilly par l'avenue Charles-de-Gaulle.

    Trois voies ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©es en voie Ă  30 km/h : la rue des Huissiers, une section de la rue Madeleine-Michelis et une section de la rue de Longchamp. Un dĂ©but de rĂ©cupĂ©ration des trottoirs ayant permis le stationnement automobile dans les annĂ©es 1960-1970 a Ă©tĂ© mis en Ɠuvre sur l'avenue du Roule entre 2010 et 2014 par la construction d'un parking souterrain suivie de la vĂ©gĂ©talisation des trottoirs et suppression de nombreuses places de parking en surface[6].

    Habitat

    Logements[17]Nombre en 2016 % en 2016nombre en 2011 % en 2011
    Total35 110100 %35 053100 %
    RĂ©sidences principales28 83082,1 %29 65584,6 %
    → Dont HLM1 5955,5 %1 2754,3 %
    RĂ©sidences secondaires et
    logements occasionnels
    2 7497,8 %2 9528,4 %
    Logements vacants[Note 3]3 53110,1 %2 4477,0 %
    Dont :
    → maisons8852,5 %10202,9 %
    → appartements33 19094,5 %32 47792,6 %

    L'application de la loi relative Ă  la solidaritĂ© et au renouvellement urbains (loi SRU) y suscite rĂ©guliĂšrement polĂ©mique. Le journal Neuilly indĂ©pendant a publiĂ© en mai 2007 les informations suivantes : « La ville de Neuilly s'est acquittĂ©e de ses engagements en matiĂšre de logements sociaux. Les rĂ©alisations et les projets en cours lui permettent de ne pas payer la pĂ©nalitĂ© au titre de la loi SRU. Le nombre de logements sociaux sur la ville va passer de 391 en 2001, Ă  1 165 en 2007 puis 1344 en 2008 ».

    Le 11 septembre 2008, le maire est auditionnĂ© par la commission dĂ©partementale Ă  la suite du constat de carence dont la ville est l'objet en matiĂšre de logements sociaux. L'objectif triennal (2004-2007) n'ayant Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© qu'Ă  hauteur de 47 %, le maire doit s'expliquer et prĂ©senter son plan 2008-2011[18]. L'amende Ă  laquelle est astreinte la ville de Neuilly se monte Ă  123 000 euros[19], car l'article 55 de la loi SRU (rĂ©novation urbaine) impose aux communes de plus de 3 500 habitants de disposer de 20 % logements sociaux dans leur parc locatif alors que Neuilly n'a pas dĂ©passĂ© le cap des 5 %.

    La polĂ©mique continue le 26 octobre 2008 quand la « caravane des mal-logĂ©s, des sans-logis et des locataires » est reçue par le maire, Jean-Christophe Fromantin. « Neuilly ne compte que 3,2 % de logements sociaux. Il en manque donc 5 134 pour respecter la loi SRU qui en impose 20 %. Nous lui avons demandĂ© comment il compte respecter cette loi, » explique le porte-parole du DAL (Droit au logement), une des associations Ă  l'origine de cette caravane qui a parcouru l'Ouest de la France depuis le 14 octobre pour dĂ©noncer la situation du logement. « M. Fromantin nous a rĂ©pondu qu'il va saisir toutes les opportunitĂ©s. Cette question l'embarrasse, mais l'embarrasse-t-elle suffisamment pour atteindre les 20 % ? Mais nous le croyons, comme nous avions cru les deux maires prĂ©cĂ©dents, qui n'avaient pas tenu leurs engagements. Nous lui avons suggĂ©rĂ© d'augmenter les impĂŽts, mais il n'a pas rĂ©pondu », ajoute-t-il.

    De son cĂŽtĂ©, Jean-Christophe Fromantin assure que « l'objectif Ă©tait de leur montrer que je ne considĂšre pas ce sujet comme tabou, et de leur montrer les mesures que nous avons prises depuis mon Ă©lection », en mars. Selon lui, 150 logements sociaux ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s Ă  Neuilly depuis son Ă©lection. Jean-Christophe Fromantin estime Ă  un millier le nombre de dossiers de personnes en situation difficile Ă  Neuilly[20].

    Allées de Neuilly

    Les « AllĂ©es de Neuilly » forment un projet d'urbanisme d'un coĂ»t de 54 millions d'euros[21] lancĂ© par l'actuel maire de Neuilly-sur-Seine, Jean-Christophe Fromantin[22]. Les travaux pour cette reconfiguration de la partie neuillĂ©enne de l'axe historique de Paris ont dĂ©butĂ© en 2019. Elle s’inscrit dans la nouvelle configuration du Grand Paris dont l’objectif est de modifier les perspectives de dĂ©placements en Île-de-France. Sa rĂ©alisation doit s'Ă©taler de 2019 Ă  2024.

    Il s'agit de rĂ©investir les dix hectares des contre-allĂ©es, soit plus de deux kilomĂštres, entre la porte Maillot et le quartier d'affaires de La DĂ©fense. Son objet est d'offrir des lieux de promenade et de « convivialitĂ© », ainsi que de restaurer les liens entre le nord et le sud de la ville. Le projet est censĂ© permettre l’amĂ©lioration du cadre de vie des habitants et des personnes frĂ©quentant quotidiennement l'avenue, ainsi qu’accroĂźtre l’attractivitĂ© Ă©conomique et crĂ©er une plus-value pour le commerce de proximitĂ©.

    Les opposants Ă  ce projet ont plaidĂ© vainement pour un enfouissement partiel de la circulation, argumentant que le projet ne sert Ă  rien tant qu'il n'est pas touchĂ© Ă  l'avenue bordĂ©e par ces allĂ©es, « l’autoroute urbaine la plus frĂ©quentĂ©e et la plus polluĂ©e de France », l'avenue Charles-de-Gaulle. Le maire a toujours refusĂ© un rĂ©fĂ©rendum Ă  ce sujet, car ce projet d'enfouissement serait selon lui compliquĂ© techniquement et coĂ»terait plus d'un milliard d'euros[21].

    Arrivée du RER E et du tramway à Porte Maillot

    (RER) (E) : Neuilly - Porte Maillot (prĂ©vue pour 2022)

    (T) (3b) : Porte Maillot

    La commune de Neuilly-sur-Seine verra sa desserte améliorée, par l'arrivée du RER E et du tramway ligne 3b, et renforcera le caractÚre multimodal de la Porte Maillot, en plus de la ligne 1 du métro et de la branche Pontoise du RER C.

    Neuilly sera traversĂ©e par le prolongement occidental d'Éole, le RER E, de son terminus actuel d'Haussmann - Saint-Lazare Ă  Mantes-la-Jolie, en passant par la DĂ©fense. La ligne E du RER desservira Neuilly-sur-Seine, via une gare nouvelle en cours de construction, sous la place de la Porte Maillot[23]. La gare nouvelle du RER E sera en correspondance avec la branche Pontoise de la ligne C du RER et sa gare de Neuilly - Porte Maillot, et le mĂ©tro ligne 1 avec sa station de la Porte Maillot. Le RER E permettra Ă  Neuilly d'avoir d'une liaison directe avec les quartiers des grandes gares parisiennes de Paris-Saint-Lazare, et celle de Gare de Nord/Gare de l'Est. La mise en service du RER E Ă  Neuilly - Porte Maillot est prĂ©vue pour 2022, dans le cadre de son prolongement partiel jusqu'Ă  Nanterre-La-Folie, et 2024 pour son prolongement complet jusqu'Ă  Mantes-la-Jolie.

    Le tramway ligne 3b desservira Neuilly-sur-Seine à la Porte Maillot, par son prolongement jusqu'à la Porte Dauphine[24], depuis son terminus actuel de la Porte d'AsniÚres. Il sera en correspondance avec le métro ligne 1, le RER C et le RER E prolongé. Il remplacera le bus PC. Il permettra d'avoir une liaison avec d'autres quartiers parisiens comme celui des Batignolles et la tour du Tribunal de Paris, et autres portes de Paris, comme celui de Saint-Ouen, et la Porte de Clignancourt.

    Toponymie

    Les plus anciens actes mentionnant ce village fondĂ© par des moines de l’abbaye de Saint-Denis au XIIe siĂšcle nomment ce lieu « Lulliacum » ou « Lugniacum » en latin, et « Nully » ou « Lugny » en français[25] - [26] - [27].

    Histoire

    Origines

    Le pĂŽle principal de Neuilly-sur-Seine est Ă  l'origine le village de Villiers-la-Garenne. Il est fait mention du village de Villare dĂšs le IXe siĂšcle. La paroisse de Villiers est probablement un dĂ©membrement de celle de Clichy. Il s’agit d’une garenne dĂ©pendant de l'abbaye de Saint-Denis[28].

    À l'Ă©poque romaine, l'actuel centre de Neuilly n'est qu'un simple guĂ©. HabitĂ© par quelques pĂȘcheurs, le guĂ© se transformera plus tard en port : Lulliacum, Portum de Lulliaco (1222), Lugniacum (1224) – ce qui Ă©tymologiquement signifie lieu appartenant Ă  Lullius ou Lugnius[Note 4]. Ce port est un Ă©cart de Villiers-la-Garenne. Le nom se transforme ensuite en port de Luny, port de Nully (1346) puis Neuilly. L'importance stratĂ©gique du pont Ă©tabli Ă  cet endroit sur la Seine est telle, qu'on dĂ©nomme le lieu Pont-Neuilly, et qu'il prend de l'importance, Ă©clipsant l'ancien bourg de Villiers-la-Garenne[Note 5] - [Note 6].

    Quartier du pont

    Plan de Neuilly et de ses environs extrait de l'atlas de Trudaine, fin du XVIIIe siĂšcle (Archives nationales).
    Le chĂąteau de Madrid.

    Le nom de Portum Lulliaco apparaĂźt pour la premiĂšre fois sur une charte de l'abbaye de Saint-Denis.

    En 1140, les moines établissent un bac qui permettait le passage de la Seine, probablement un peu au nord de l'avenue Charles-de-Gaulle actuelle. Un village se forme autour de leur ancienne ferme appelée Nully en 1316. Nully devient un lieu de passage entre Paris et la Normandie. Un pont en bois est construit à la suite de la chute du bac du carrosse d'Henri IV et de Marie de Médicis en .

    En 1772, sous Louis XV, un pont en pierre de 219 mĂštres de long est construit par Jean-Rodolphe Perronet[29] (une statue de ce dernier se dresse au pied du pont sur la pointe orientale de l'Ăźle de Puteaux). Le pont se trouve cette fois-ci dans l'axe historique et non plus dans le prolongement de l'actuelle rue du Pont[30].

    En 1942, un pont métallique réalisé par Louis-Alexandre Lévy le remplace, l'actuel pont de Neuilly. En 1992, le pont est élargi pour permettre le passage en surface du pont du prolongement de la ligne 1 du métro jusqu'à La Défense.

    Quartier de Bagatelle-St James-Madrid

    La folie Saint-James dans le parc Saint-James.

    François Ier, Ă  son retour d'Espagne, en 1529, y fait construire le chĂąteau de Boulogne, en bordure de la forĂȘt de Rouvray (dont le bois de Boulogne est la partie qui subsiste aujourd'hui) qui, sous Louis XIII, prit le nom de chĂąteau de Madrid.

    Il est démoli en 1793, pendant la Révolution. Il était situé approximativement autour du 31, boulevard du Commandant-Charcot. Aucun vestige n'en demeure. Seules quelques voies de circulation en conservent le nom, comme l'allée, la villa ou l'avenue de Madrid.

    En 1777, Claude Baudard de Vaudésir de Saint Gemmes (il anglicisera son nom de Saint Gemmes, propriété lui appartenant prÚs d'Angers, en Saint-James) trésorier général de la marine de Louis XV, qui sera révoqué pour détournement de fonds, fait construire et aménager un domaine planté d'arbres et d'arborescences recherchées, la folie Saint-James (du latin Folia). Dans ce parc est construit le lycée de la Folie-Saint-James dans les années 1950, modernisé en 2007.

    En 1815, il y a à Neuilly plusieurs engagements entre les Anglais et les Français : les premiers, unis aux Prussiens, attaquÚrent le pont, mais, défendu par les Français, ce dernier fut conservé intact, et ce ne est qu'en vertu de l'article VIII de la convention du 3 juillet, que le pont et le village passÚrent au pouvoir des ennemis[31].

    Le 6 juillet, Wellington vient Ă  Neuilly, oĂč il Ă©tablit son quartier-gĂ©nĂ©ral Ă  la folie Saint-James et en repart le 8, pour venir Ă  Paris[32].

    Une pompe Ă  feu y fournit par jour 5 000 m3 d’eau Ă  Paris dans les annĂ©es 1870[33].

    Plaine des Sablons

    Le centre culturel Louis-de-Broglie.

    C'est en 1786 Ă  Neuilly, sous Louis XVI, que l'apothicaire Antoine Parmentier tentera les premiĂšres cultures de la pomme de terre dans la plaine des Sablons.

    À la RĂ©volution, « port Neuilly » devient une commune ; le , Nicolas Jean Delaizement est Ă©lu premier maire de la commune. La municipalitĂ© tient sa premiĂšre rĂ©union dans l'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste (reconstruite de 1827 Ă  1831). En 1809, la mairie est transfĂ©rĂ©e rue de Madrid (actuellement rue du ChĂąteau) puis en 1836[34] dans le quartier de Sablonville, place Parmentier, dans un nouveau bĂątiment, qui accueille Ă©galement la justice de paix. En 1886, la municipalitĂ© dĂ©mĂ©nage dans un nouvel Ă©difice, l'actuel hĂŽtel de ville. Le bĂątiment de la place Parmentier est reconstruit en 1897 pour n'accueillir que la justice de paix, ainsi qu'une Ă©cole maternelle. Devenu une bibliothĂšque puis une MJC, il est renommĂ© en 1992 centre culturel Louis-de-Broglie, ce scientifique ayant vĂ©cu dans le quartier, rue Perronet[35].

    Le , la Convention crĂ©e par dĂ©cret l'École de Mars, qui a pour but de dispenser une Ă©ducation rĂ©volutionnaire et de former les futurs soldats de la RĂ©publique. Elle est situĂ©e dans la plaine des Sablons Ă  Neuilly, oĂč plus de 3 000 Ă©lĂšves, ĂągĂ©s de 16 Ă  17 ans, s'y retrouvent en juillet 1794, pour recevoir une Ă©ducation militaire assez rude.

    Aprùs la chute de Robespierre, l'École de Mars est dissoute dùs le . Une rue en rappelle le souvenir depuis 1908[36].

    Le , une partie des armées confédérées y fut passée en revue par les empereurs de Russie, d'Autriche et le roi de Prusse.

    Quartier du Parc

    Le chùteau de Neuilly construit à partir de 1751 et modifié par la suite par Joachim Murat qui l'acheta en 1802, est la résidence favorite du roi Louis-Philippe et de sa famille de 1830 à 1848.

    Le , le prince hĂ©ritier duc d'OrlĂ©ans meurt d'une chute de voiture en se rendant Ă  Neuilly. Une chapelle commĂ©morative de style byzantin - devenue l'Ă©glise Notre-Dame-de-Compassion - est Ă©levĂ©e Ă  cet endroit. Lors du percement du boulevard pĂ©riphĂ©rique, la chapelle a Ă©tĂ© dĂ©placĂ©e de son emplacement originel. Neuilly a rĂ©cupĂ©rĂ©, aprĂšs l'indĂ©pendance de l'AlgĂ©rie, la statue Ă©questre du Prince qui se trouvait Ă  Alger. Elle a Ă©tĂ© remontĂ©e au milieu du carrefour Inkermann-Victor-Hugo. Le chĂąteau de Neuilly fut incendiĂ© lors de la RĂ©volution de 1848. Ne subsiste qu'une des ailes, situĂ©e au 52, boulevard d'Argenson, occupĂ©e aujourd’hui par la congrĂ©gation des sƓurs Saint-Thomas de Villeneuve. Les noms de plusieurs rues de Neuilly (rue Louis-Philippe, rue d'OrlĂ©ans, rue de Chartres, rue de l'Amiral-de-Joinville, etc.) rappellent les liens de la ville avec la famille d'OrlĂ©ans. Le parc du chĂąteau fut loti au Second Empire.

    Sous le Second Empire

    La construction de l'enceinte de Thiers entre 1841 et 1844 isole le hameau des Ternes (Thernes) – qui s'Ă©tend jusqu'Ă  la place de l'Étoile, dĂ©limitĂ© Ă  l'est par les avenues KlĂ©ber et Wagram actuelles – du reste de la commune de Neuilly. En 1859, ce territoire est dĂ©tachĂ© de la commune de Neuilly pour ĂȘtre inclus dans le nouveau Paris d'Haussmann et constituer le quartier des Ternes.

    En 1866, les environs de la porte de Champerret et l'ancien village de Villiers seront également détachés pour constituer une partie de la nouvelle commune de Levallois-Perret.

    Les funérailles de Victor Noir, en 1870, attirent à Neuilly cent mille personnes. Cette manifestation est un prélude à la chute du Second Empire.

    Sous la IIIe RĂ©publique

    L'ancien aérodrome de Neuilly, réservé aux aérostats.

    Les combats de la Commune sont violents Ă  Neuilly et les bombardements — principalement des Versaillais — dĂ©truisent une grande partie des habitations (cinq cents maisons) oĂč les fĂ©dĂ©rĂ©s s'Ă©taient retranchĂ©s.

    Les annĂ©es 1870 Ă  1890 voient la construction de nombreux bĂątiments de Neuilly : en 1876 est construite, boulevard Bineau, une Ă©glise anglicane, reprise depuis 1949 par les adventistes[37] ; la synagogue de la rue Jacques-Dulud, Ɠuvre d'Émile Ullmann, est inaugurĂ©e en 1878 (l'agrandissement sur la rue Ancelle est rĂ©alisĂ© en 1937) ; la mairie actuelle, Ɠuvre de Victor Dutocq et Charles Simonet (Ă  partir des plans de Gaspard AndrĂ©)[38] est inaugurĂ©e en 1886. La construction de l'Ă©glise Saint-Pierre, Ɠuvre d'Alfred Dauvergne continuĂ©e par son fils Louis Dauvergne, dĂ©bute en 1887.

    La commune a le privilĂšge d'accueillir dĂšs la fin du XIXe siĂšcle une des activitĂ©s les plus florissantes du moment : la parfumerie. En 1880, les repreneurs de la parfumerie de Jean-François Houbigant dĂ©placent la production, jusque-lĂ  faite au 19, rue du Faubourg-Saint-HonorĂ©, dans une modeste usine au 141, avenue du Roule. Dans le temps et la prospĂ©ritĂ©, cette derniĂšre s'agrandit avec de vastes laboratoires et ateliers munis des perfectionnements les plus modernes. Elle perdure jusqu'au dĂ©but des annĂ©es 1970, oĂč elle est dĂ©truite pour cause d'insalubritĂ©. La parfumerie Rigaud s'installe rue des Huissiers, la parfumerie Delettrez au 31, avenue du Roule.

    Bras de Seine du cÎté de Neuilly,
    Stanislas LĂ©pine, 1878–1882,
    Collection privée, vente 2008.

    Durant la crue de la Seine de 1910, Neuilly est inondée comme les villes voisines situées le long du fleuve. Le 29 janvier, le quotidien Le Journal écrit : « On fait des distributions d'eau potable dans les rues au moyen de tonneaux d'arrosage. Une vingtaine de boulangers ayant leurs fournils envahis ont été obligés de fermer leur boutique »[39].

    Le musicien autrichien Gustav Mahler a Ă©tĂ© transportĂ© dans un Ă©tat dĂ©sespĂ©rĂ© au retour de New York dans la clinique du docteur Defaut en mai 1911, oĂč il resta quelques jours. Son Ă©tat devenant de plus en plus dĂ©sespĂ©rĂ©, Carl Moll et sa femme Alma le transfĂšrent Ă  Vienne selon ses derniĂšres volontĂ©s, pour y mourir le 18 mai suivant.

    Le 21 mars 1915, durant la PremiÚre Guerre mondiale, plusieurs bombes sont lancées d'un ballon dirigeable allemand Zeppelin qui explosent boulevard Victor-Hugo et entre l'ßle de la Jatte et la rue Chauveau[40] - [41].

    Le lycĂ©e Pasteur, boulevard d'Inkermann, Ɠuvre de style nĂ©o-Louis XIII de Gustave Umbdenstock, est achevĂ© en 1914, mais n'ouvre ses portes aux Ă©lĂšves et aux professeurs qu'en 1923. Le bĂątiment sert d'hĂŽpital Ă  l'Ambulance amĂ©ricaine pendant la PremiĂšre Guerre mondiale.

    Prolongement du traitĂ© de Versailles, le traitĂ© de Neuilly entre les AlliĂ©s et la Bulgarie est signĂ©, le , dans la salle des fĂȘtes de la mairie.

    En 1929, la commune de Neuilly-sur-Seine cÚde à la ville de Paris sa part du Bois de Boulogne et une bande hectométrique le long du 17e arrondissement.

    Guerres mondiales

    Affiche apposée sur les murs de Neuilly par le maire Edmond Bloud, le 12 juin 1940.

    Comme partout en France, de nombreux NeuillĂ©ens sont victimes des deux guerres mondiales, par exemple Édouard Nortier, maire et dĂ©putĂ©, mort en novembre 1914 pour la PremiĂšre, le rabbin de Neuilly Robert Meyers et son Ă©pouse Suzanne Bauer dĂ©portĂ©s en 1943 et Madeleine Michelis, jeune professeur de lettres et rĂ©sistante durant la Seconde.

    Au dĂ©but de l'Occupation en 1940, et bien que les Allemands aient rĂ©quisitionnĂ© de nombreux bĂątiments Ă  Neuilly et tentĂ© de faire partir les Ă©diles, Edmond Bloud les en dissuade dans leur propre langue et empĂȘche ainsi la rĂ©quisition de la mairie et de l'hĂŽpital de Neuilly, qu'il avait fait construire en 1935. En raison de ces actes de rĂ©sistance, il est rĂ©voquĂ© en 1942 par le gouvernement de Vichy (qui nomme Max Roger), mais est rĂ©habilitĂ© en 1945 jusqu'Ă  l'Ă©lection d'Achille Peretti en 1947. Edmond Bloud meurt le , matin de la PentecĂŽte, dans sa maison du passage Saint-Ferdinand. En 1949, son petit-fils Denis Bloud ĂągĂ© de 8 ans inaugure la rue Edmond-Bloud, qui longe l’hĂŽtel de ville de Neuilly.

    Au 5, avenue Philippe-le-Boucher, une plaque rappelle que les 16 et 17 juillet 1944 y sont arrĂȘtĂ©s 21 rĂ©sistants du rĂ©seau Corvette, qui sont dĂ©portĂ©s. Seul en reviendra Georges-Henri PescadĂšre, peintre graphiste occupant des lieux[42].

    Au 67, rue Édouard-Nortier, une autre plaque rappelle les noms des dix-sept enfants juifs ĂągĂ©s de 2 Ă  11 ans, abritĂ©s dans une ancienne clinique tenue par des sƓurs, dĂ©portĂ©s et assassinĂ©s Ă  la suite d'une rafle par les nazis le [43].

    Le 19 aoĂ»t 1944, durant les combats de la LibĂ©ration, la mairie est le lieu de fusillades, devant et Ă  l'intĂ©rieur, entre Allemands et FFI. Un char allemand tire un fumigĂšne dans le bureau du maire et un obus explosif dĂ©truit le portail en fer forgĂ©. La salle des fĂȘtes sert Ă  entreposer les tuĂ©s et Ă  recueillir les blessĂ©s. Durant les tirs, un rĂ©sistant Ă©crit sur un mur « Souvenir du Groupe LibertĂ©. Honneur Ă  nos morts et blessĂ©s. Vive la France », inscription depuis conservĂ©e sous une plaque de verre. Les traces de chenilles d'un char sont Ă©galement visibles sur les marches du perron de la mairie. Devant l'arrivĂ©e de renforts allemands, certains rĂ©sistants se cachent pendant une journĂ©e dans la cheminĂ©e monumentale. Retrouvant le contrĂŽle de la mairie, les Allemands y dĂ©couvrent 12 cadavres de rĂ©sistants et 62 blessĂ©s. Trente hommes sont envoyĂ©s Ă  la forteresse du Mont-ValĂ©rien pour ĂȘtre exĂ©cutĂ©s (ils serviront finalement de monnaie d'Ă©change contre des prisonniers allemands incarcĂ©rĂ©s Ă  la prĂ©fecture de police)[44]. La 2e division blindĂ©e du gĂ©nĂ©ral Leclerc perd trois hommes Ă  Neuilly[45] lors des combats pour la libĂ©ration de Paris. Des plaques commĂ©moratives se trouvent dans et Ă  l'extĂ©rieur de la mairie, de mĂȘme que plusieurs dans les rues de Neuilly, rendant hommage aux morts des combats de la LibĂ©ration[44].

    Depuis 1945

    L'avenue du Roule à Neuilly-sur-Seine durant la « la Manif pour tous » du 24 mars 2013.

    Les mandats d'Achille Peretti voient dans les années 1950 et 1960 la construction de plusieurs groupes scolaires dont le lycée de la Folie-Saint-James.

    Le , Chapour Bakhtiar, dernier Premier ministre du chah d'Iran Mohammad Reza Pahlavi, est la cible d'une tentative d'assassinat dans son domicile du boulevard Bineau. Il y échappe, mais deux personnes sont tuées[46].

    Le , la prise d'otages d'une classe de maternelle Ă  l'Ă©cole de la rue de la Ferme fait la une de la presse.

    La campagne pour l'élection présidentielle de 2007 attire l'attention à plus d'un titre sur Neuilly-sur-Seine. Le candidat UMP qui sera finalement élu, Nicolas Sarkozy, a été maire, député et conseiller général de Neuilly et y est électeur. Le candidat de la Ligue communiste révolutionnaire Olivier Besancenot y est employé de La Poste. Enfin et surtout, l'application de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) y a suscité la polémique (voir § Habitat).

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[47], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine et à son arrondissement de Nanterre, aprÚs un transfert administratif effectif au .

    Pour l'élection des députés, la commune est rattachée depuis 1986 à la sixiÚme circonscription des Hauts-de-Seine regroupait les cantons de Neuilly-Nord, Neuilly-Sud et Puteaux.

    Elle était de 1801 à 1967 le chef-lieu du canton de Neuilly-sur-Seine du département de la Seine. Lors de la mise en place des Hauts-de-Seine, elle est divisée en deux cantons : le canton de Neuilly-sur-Seine-Nord et celui de Neuilly-sur-Seine-Sud[48]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune constitue désormais le canton de Neuilly-sur-Seine.

    Neuilly-sur-Seine relĂšve du tribunal d'instance de Courbevoie, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal de grande instance de Nanterre, de la cour d'appel de Versailles, du tribunal administratif de Cergy-Pontoise et de la cour administrative d'appel de Versailles[49].

    Intercommunalité

    La ville n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2016.

    Dans le cadre de la mise en Ɠuvre de la volontĂ© gouvernementale de favoriser le dĂ©veloppement du centre de l'agglomĂ©ration parisienne comme pĂŽle mondial est crĂ©Ă©e, le , la mĂ©tropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[50].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique du 7 aoĂ»t 2015 prĂ©voit Ă©galement la crĂ©ation de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la mĂ©tropole, constituĂ©es d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotĂ©es de nombreuses compĂ©tences, les Ă©tablissements publics territoriaux (EPT).

    La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Paris Ouest La Défense[51].

    Tendances politiques et résultats

    Élections municipales de 2008

    Louis-Charles Bary (UMP, ex UDF), qui a succédé à Nicolas Sarkozy dont il avait été l'adjoint pendant de longues années, aprÚs avoir été candidat contre lui en 1983, ne brigue pas un nouveau mandat en tant que maire de Neuilly.

    Le candidat choisi par l'UMP Ă  la mairie de Neuilly-sur-Seine, est David Martinon, diplomate, porte-parole de Nicolas Sarkozy Ă  l'ÉlysĂ©e[52]. Cette nomination d'une personnalitĂ© rĂ©putĂ©e peu intĂ©ressĂ©e par la commune est qualifiĂ©e de parachutage par une partie importante des militants UMP locaux qui lui prĂ©fĂšrent Arnaud TeullĂ©, secrĂ©taire de la section UMP, dĂ©putĂ© supplĂ©ant et adjoint au maire chargĂ© des affaires scolaires et de la jeunesse[53].

    Son principal adversaire pour cette élection est le candidat divers droite Jean-Christophe Fromantin, président et cofondateur de la société Export Entreprises, pÚre de 4 enfants. Il a su profiter de cette contestation puisque la moitié de son équipe est composée de membres de l'UMP.

    Le 30 septembre 2007, lors de sa nomination officielle, David Martinon reçoit le soutien du prĂ©sident de la RĂ©publique. Cette soirĂ©e soulĂšve la polĂ©mique lorsque les militants UMP de la ville commencent Ă  scander « Martinon, non, non », obligeant ce dernier Ă  abrĂ©ger sa visite[54]. Le dimanche 10 fĂ©vrier 2008, Jean Sarkozy, fils du prĂ©sident de la RĂ©publique, Arnaud TeullĂ© et Marie-CĂ©cile MĂ©nard se dĂ©solidarisent de David Martinon. Le lundi 11, ce dernier annonce qu'il retire sa candidature. Le mardi 12, l'UMP fait savoir qu'elle accorde son investiture Ă  Jean-Christophe Fromantin, mais Arnaud TeullĂ© annonce Ă  son tour qu'il conduira une liste dissidente. Quant Ă  Jean Sarkozy, il se prĂ©sente Ă  l'Ă©lection cantonale de Neuilly-sud qui se tient le mĂȘme jour, qu'il emporte dĂšs le premier tour, avec 51,9 % des suffrages, devenant le benjamin du conseil gĂ©nĂ©ral des Hauts-de-Seine. Le premier tour des municipales est agitĂ©[55] : pour la premiĂšre fois depuis la premiĂšre Ă©lection d'Achille Peretti, en 1947, un second tour a lieu, qui oppose la liste de Jean-Christophe Fromantin (61,67 % des voix) et celle d'Arnaud TeullĂ© (38,33 %), les autres listes Ă©tant Ă©liminĂ©es, notamment celle arrivĂ©e en troisiĂšme place menĂ©e par Lucienne Buton (d) (parti socialiste) qui constituait depuis des dĂ©cennies le groupe d'opposition municipale, qui avait recueilli 7,95 %[56].

    Élection prĂ©sidentielle de 2012 Ă  Neuilly

    Au premier tour, Nicolas Sarkozy arrive en tĂȘte avec 72,64 % des suffrages devant François Hollande (10,17 %), François Bayrou (7,45 %), Marine le Pen (5,00 %). Il obtient au second tour le score de 84,20 % des voix[57].

    Élections municipales de 2014

    Lors des Ă©lections municipales de 2014, la liste menĂ©e par Jean-Christophe Fromantin recueille 13 536 voix (66,54 % des suffrages), ce qui lui donne 42 siĂšges sur 49. Deux listes divers droite menĂ©es par Bernard Lepidi (18,11 %) et Franck Keller (8,01 %) disposent de 6 siĂšges et la liste d'union de la gauche et des Ă©cologistes menĂ©e par Marie Brannens (d) (7,32 %) reprend un siĂšge.

    Élections municipales de 2020

    Lors du scrutin de 2020, l'abstention atteint 64 % (contre 46 % en 2014) et la liste menĂ©e par Jean-Christophe Fromantin obtient 7 883 voix (42,5 % de moins qu'en 2014), soit 60,25 % des suffrages et 41 siĂšges sur 49. Celle prĂ©sentĂ©e par Florence Maurin-Fournier et Constance Le Grip soutenue par Les RĂ©publicains, avec 1 931 voix (14,76 %) obtient 4 siĂšges. La liste centriste LREM-MoDem de Jean-François RouziĂšres recueille 1 284 suffrages (9,81 %) et 2 Ă©lus. La liste Ă©cologiste de Thierry Hubert (d) (EÉLV) obtient 1 Ă©lu avec 753 voix (5,75 %). Anthony Dodeman (LR dissident) obtient 669 suffrages (5,11 %) et 1 siĂšge. Les deux autres listes (Union de la gauche et divers droite de Bernard Lepidi), avec chacune 2,1 % des suffrages n'ont aucun siĂšge.

    La contestation des résultats de l'élection a été rejetée par le tribunal administratif de Cergy[58].

    Liste des maires

    Six maires se sont succédé depuis la Libération :

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1944 1945 EugĂšne Van der Meersch
    Décédé en 1967
    Résistant FFI / Libération-Nord,
    Président du Comité de libération nationale de Neuilly,
    Ultérieurement conseiller général RPF et député gaulliste du Nord
    1945 1947 Charles Metman[Note 7]
    décédé en 1952
    Conseiller municipal depuis 1935,
    Conservateur au Musée des Arts décoratifs depuis 1920 et au musée Nissim-de-Camondo depuis 1936, .
    1947 avril 1983[59] Achille Peretti[Note 8] - [60] RPF, URAS, RS, UNR,
    UNR - UDT, UD-Ve, UDR, RPR
    Compagnon de la Libération, commissaire de police puis préfet
    Ancien conseiller gĂ©nĂ©ral d'Ajaccio-1 (1945 → 1951)
    Conseilller gĂ©nĂ©ral de Neuilly-sur-Seine-Sud (1970 → 1976)
    DĂ©putĂ© de la Seine puis des Hauts-de-Seine (6e circ.) (1958 → 1977)
    PrĂ©sident de l'AssemblĂ©e nationale (1969 → 1973)
    Membre du Conseil constitutionnel (1977 → 1983)
    Mort en fonction
    1983[61] 2002 Nicolas Sarkozy RPR puis UMP Avocat
    DĂ©putĂ© des Hauts-de-Seine 6e circ.) (1988 → 2002 et de mars Ă  juillet 2005)
    Ministre Ă  plusieurs reprises
    PrĂ©sident du Conseil gĂ©nĂ©ral des Hauts-de-Seine (2004 → 2007)
    PrĂ©sident de la RĂ©publique (2007 → 2012)
    2002 2008[62] Louis-Charles Bary[63] UMP Chef d'entreprise, ancien vice-président du CNPF
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Neuilly-sur-Seine-Sud (1976 → 2008),
    Vice-prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral des Hauts-de-Seine [1982 → 2008).
    2008[64] En cours
    (au 2 février 2023)
    Jean-Christophe Fromantin[65] DVD (TEM) Chef d'entreprise,
    DĂ©putĂ© des Hauts-de-Seine (6e circ.) (2012 → 2017),
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Neuilly-sur-Seine-Nord (2011 → 2012),
    Conseiller dĂ©partemental de Neuilly-sur-Seine (2021 → )
    Vice-prĂ©sident de l'EPT Paris Ouest La DĂ©fense (2016 → )
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[66]

    Jumelages

    Au 1er janvier 2013, Neuilly-sur-Seine est jumelée avec :

    Anciens jumelages :

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    La commune de Neuilly-sur-Seine a atteint sa population maximale lors du recensement de 1962 avec 72 773 habitants avant de se stabiliser autour de 60 000 habitants.

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[71] - [Note 9].

    En 2020, la commune comptait 59 388 habitants[Note 10], en diminution de 4,33 % par rapport Ă  2014 (Hauts-de-Seine : +1,78 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 4771 5732 1622 7445 5997 6549 49313 06315 894
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    23 58313 21617 54516 27720 78125 23526 59629 44432 730
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    37 49341 14544 61651 59052 43353 49156 93860 17266 095
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    72 77370 99565 98364 17061 76859 84861 47161 79760 580
    2020 - - - - - - - -
    59 388--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee Ă  partir de 2006[72].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  34,2 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 28,0 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 20,0 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 27 036 hommes pour 32 904 femmes, soit un taux de 54,89 % de femmes, largement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (52,41 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[73]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,7
    90 ou +
    3,0
    8,1
    75-89 ans
    10,2
    15,3
    60-74 ans
    17,1
    20,0
    45-59 ans
    20,1
    18,0
    30-44 ans
    17,6
    18,4
    15-29 ans
    16,7
    18,5
    0-14 ans
    15,2
    Pyramide des ùges du département des Hauts-de-Seine en 2018 en pourcentage[74]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,6
    5,1
    75-89 ans
    7,2
    12
    60-74 ans
    13,2
    19,2
    45-59 ans
    19,4
    22,6
    30-44 ans
    22,1
    20,1
    15-29 ans
    18,7
    20,4
    0-14 ans
    17,8

    Enseignement

    Neuilly-sur-Seine est située depuis la création de celle-ci dans l'académie de Versailles (auparavant dans l'académie de Paris).

    Institution Notre-Dame-de-Sainte-Croix.
    Enseignement public
    Lycée espagnol Luis-Buñuel (en)

    La ville administre 8 écoles maternelles et 9 écoles élémentaires communales[75].

    Le dĂ©partement gĂšre 3 collĂšges et la rĂ©gion Île-de-France 3 lycĂ©es :

    • le collĂšge AndrĂ©-Maurois[76]
    • le lycĂ©e Pasteur et le collĂšge Pasteur[77]
    • le lycĂ©e La Folie Saint-James (d)[78] et le collĂšge ThĂ©ophile-Gauthier[79]
    • le lycĂ©e professionnel Vassily-Kandinsky (d) (petite structure : 236 Ă©lĂšves - 26 professeurs : esthĂ©tique-cosmĂ©tique-parfumerie, BEP carriĂšres sanitaires et sociales, diplĂŽme professionnel d'aide-soignant, diplĂŽme professionnel d'auxiliaire de puĂ©riculture)[80]

    Il existe un Ă©tablissement Ă©tranger, qui dĂ©pend du ministĂšre espagnol de l'Éducation :

    • le lycĂ©e espagnol Luis-Buñuel (en), inaugurĂ© en 2006[81]
    Enseignement privé

    Neuilly-sur-Seine compte six établissements privés confessionnels catholiques :

    • le groupe scolaire interparoissial Saint-Pierre Saint-Jean (enseignement catholique primaire et secondaire sous contrat d'association) qui regroupe les anciennes Ă©coles Saint-Joseph et Sainte-CĂ©cile Sainte-Marthe ; en 2019, il a pris le nom de groupe scolaire catholique « La TrinitĂ© » (d)[82]
    • le lycĂ©e professionnel des mĂ©tiers de la vente et UFA (unitĂ© de formation par apprentissage formant au diplĂŽme d'employĂ© de commerce multi spĂ©cialitĂ©s) Georges-GuĂ©rin (enseignement catholique professionnel sous contrat d'association)[83] ;
    • Sainte-Marie de Neuilly ;
    • l'Institution Sainte-Croix ;
    • l'Institution Saint-Dominique ;
    • l'Ă©cole catholique amĂ©ricaine Marymount International School of Paris (en)[84].
    Vie universitaire

    Le CELSA (grande école en sciences de l'information et de la communication, rattachée à Sorbonne Université) est situé à Neuilly-sur-Seine, au 77, rue de Villiers.

    Des classes préparatoires aux grandes écoles existent dans quatre lycées : lycée Pasteur, lycée La Folie-Saint-James, Sainte-Croix et Sainte-Marie.

    L'École des cadres (EDC), crĂ©Ă©e en 1950 au 92, avenue de Neuilly et devenue en 1995 École des dirigeants & crĂ©ateurs d’entreprise (toujours avec le sigle EDC), est dĂ©sormais installĂ©e dans le quartier d'affaires de La DĂ©fense, Ă  quelques encablures de Neuilly.

    Culture

    Salles de spectacle
    Théùtre des Sablons, ancien hospice Sainte-Anne.
    Cinéma
    La seule salle de cinĂ©ma publique en exploitation est la salle dite Le Village, incluse dans un centre comprenant une salle de thĂ©Ăątre du mĂȘme nom. Elle est construite Ă  l'emplacement du cinĂ©ma nommĂ© antĂ©rieurement Le ChĂ©zy. Construit en pierre et bĂ©ton, et dĂ©corĂ© en façade de frontons et bas-reliefs, l'Ă©difice est inaugurĂ© le 17 fĂ©vrier 1928 avec une reprĂ©sentation de Faust. DĂšs le dĂ©but des annĂ©es 1930 l'intĂ©rieur est transformĂ© et amĂ©nagĂ© par l'architecte Charles Siclis afin de permettre l'exploitation cinĂ©matographique. Le cinĂ©ma-thĂ©Ăątre Le Village a Ă©tĂ© entiĂšrement rĂ©novĂ© entre 1992 et 1994, seule la façade Art dĂ©co a Ă©tĂ© conservĂ©e. La sociĂ©tĂ© Parafrance Films a exploitĂ© en gĂ©rance le cinĂ©ma une dizaine d'annĂ©es de 1980 Ă  1990. À sa rĂ©ouverture en 1994, le cinĂ©ma a fonctionnĂ© en association loi de 1901. Depuis le 1er janvier 2006 la mairie de Neuilly-sur-Seine a repris l'exploitation de son cinĂ©ma municipal en rĂ©gie directe et s'est Ă©quipĂ©e le 13 septembre 2011 de deux salles numĂ©riques projection 3D : la salle 1 « MichĂšle-Morgan » de 263 places et la salle 2 « Darry-Cowl » de 237 places. Depuis 2021, les films projetĂ©s sont choisis directement par les habitants, grĂące a une plateforme de vote Ă©lectronique utilisant la blockchain, dĂ©veloppĂ©e par l'association Electis[85].
    Les deux autres salles traditionnelles au XXe siĂšcle Ă©taient Le Trianon (Ă  l'angle de la rue Ybry et de la rue du Pont) et Le RĂ©gent (113, avenue de Neuilly, aujourd'hui avenue Charles-de-Gaulle)
    Il existe également des salles de projection privées, notamment dans l'immeuble de la Gaumont et celui de la chaßne de télévision M6
    Théùtre et autres arts de la scÚne
    Outre la scÚne du Village citée ci-dessus, Neuilly-sur-Seine dispose des salles suivantes :
    • ThĂ©Ăątre de Neuilly (salle municipale construite dans les annĂ©es 1960 sous le nom Salle de Neuilly)
    • ThĂ©Ăątre Saint-Pierre (salle paroissiale construite dans les annĂ©es 1930 sous le nom Salle Saint-Pierre)
    • ThĂ©Ăątre des Sablons (centre culturel installĂ© dans la Maison Sainte-Anne), en service Ă  partir de janvier 2013[86] : salle de spectacle de 600 places Ă©quipĂ©e d’un gradinage escamotable et d’un plateau de scĂšne entiĂšrement amovible, salle d'exposition de 520 m2, auditorium de 130 places dans l’ancienne chapelle, 2 salles d'activitĂ©s de 200 m2, une Ă©cole de musique, etc[87].
    • Le ThĂ©Ăątre du petit Parmentier[88] est implantĂ© dans la Maison des Jeunes et de la Culture[89] (Centre culturel Louis-de-Broglie).
    BibliothĂšque / MĂ©diathĂšque
    La mĂ©diathĂšque municipale est installĂ©e sur un site principal, situĂ© rue de Longchamp, et une annexe au 16, place du MarchĂ©[90] aprĂšs la fermeture en 2016 du second site sis 5 bis, villa Émile-Bergerat.

    Santé

    Façade de la clinique Sainte-Isabelle, boulevard du Chùteau.
    • Centre hospitalier Rives-de-Seine (Centre hospitalier Courbevoie - Neuilly-sur-Seine - Puteaux)[91]
    • HĂŽpital amĂ©ricain de Paris
    • Clinique Ambroise-ParĂ©
    • Clinique Pierre-Cherest
    • Clinique Hartmann
    • Clinique Sainte-Isabelle
    • Clinique Saint-Pierre (fermĂ©e en 1996)
    Centre hospitalier Rives-de-Seine

    IncendiĂ© durant la rĂ©volution de 1848, le chĂąteau de Neuilly voit une partie de son parc loti en 1852. En 1860, le terrain est affectĂ© Ă  l'institution Notre-Dame-des-Arts, sise 34, boulevard Bourdon (depuis renommĂ© boulevard du GĂ©nĂ©ral-Leclerc), et qui appartient Ă  la congrĂ©gation des sƓurs de Saint-Thomas de Villeneuve. Le 12 septembre 1930, la ville de Neuilly en fait l'acquisition puis, le 22 dĂ©cembre, achĂšte un terrain contigu oĂč se trouvait l'usine Lamblin, qui fabriquait des pompes Ă  huile et Ă  essence ainsi que des radiateurs Ă  huile et Ă  eau. Le 19 mai 1933, la premiĂšre pierre est posĂ©e, l'inauguration ayant lieu le 18 novembre 1935. L'hĂŽpital peut accueillir 150 patients, dispersĂ©s dans un bĂątiment principal de sept Ă©tages, et dans cinq pavillons, l'un d'eux Ă©tant rĂ©servĂ© aux malades contagieux . Moderne (Ă©clairage Ă©lectrique, chauffage, prise tĂ©lĂ©phonique Ă  chaque lit et Ă©mission de TSF accessible avec un casque pour ne pas dĂ©ranger les voisins de chambre, services de dĂ©sinfection, cuisines au 6e Ă©tages pour que les odeurs n'incommodent pas les malades), il propose de nombreuses spĂ©cialitĂ©s (mĂ©decine gĂ©nĂ©rale, maternitĂ©, pĂ©diatrie, chirurgie) et innovations techniques (salles d'opĂ©ration et de stĂ©rilisation, anesthĂ©sie, pharmacie ou encore radiographie). Construit de façon Ă  accueillir la lumiĂšre du soleil tout le long de la journĂ©e, il dispose aussi d'un solarium sur son toit[92].

    Sports

    Le stade Monclar.

    Aviron

    Le Cercle nautique de France est l’un des plus anciens clubs d’aviron en France. Il se considùre aujourd’hui comme l’un des plus dynamiques[93]

    Son emplacement privilĂ©giĂ© sur l'Ăźle du Pont Ă  Neuilly permet Ă  ses adhĂ©rents de ramer aux portes de Paris et au pied du quartier d’affaires de La DĂ©fense[93].

    Football

    L'Olympique de Neuilly[94] - [95] a été fondé en 1990[96]. Le club de football a notamment évolué en promotion d'honneur, accueillant des joueurs comme l'international nigérien Bachibou Koita ou l'espoir congolais Harrison Manzala[97].

    Manifestations culturelles et festivités

    Durant 120 ans de 1815 Ă  1935 Ă  Neuilly-sur-Seine est organisĂ©e une cĂ©lĂšbre fĂȘte foraine : la fĂȘte Ă  Neu-Neu.

    Elle est supprimée en 1936.

    En 2008 la Foire d'automne, une grande fĂȘte foraine qui Ă©tait installĂ©e sur la pelouse de Mortemart derriĂšre l'hippodrome d'Auteuil, est dĂ©placĂ©e porte de la Muette et baptisĂ©e FĂȘte au Bois puisqu'installĂ©e au bois de Boulogne[98]. En 2010 elle reprend le nom ancien de FĂȘte Ă  Neu-Neu[99].

    MĂ©dias

    Plusieurs publications locales, diffusées à la fois en version papier et électronique, existent ou ont existé :

    • Neuilly Journal indĂ©pendant, mensuel d'information sur la vie citoyenne et culturelle de Neuilly, crĂ©Ă© en 1888 sous le nom de Neuilly Journal[100], longtemps dirigĂ© par RenĂ©e Michelangeli-Peretti, fille de l'ancien maire Achille Peretti et conseillĂšre municipale jusqu'en 2014, ayant un tirage de 32 500 en mai 2017.
    • Neuilly Magazine, mensuel d'information d'actualitĂ©s locales, municipales et culturelles. CrĂ©Ă© en 2016, il est diffusĂ© Ă  33 000 exemplaires chez l'habitant[101].
    • La Voix de Saint-Pierre (avril 1946 - dĂ©cembre 1974), devenu La Voix de Saint-Pierre et Saint-Jacques (depuis janvier 1975), mensuel paroissial puis interparoissial catholique[102]
    • Vivre Ă  Neuilly[103] est le bulletin municipal publiĂ© de 2008 Ă  2012 ; il est remplacĂ© depuis 2014 par la lettre Ă©lectronique Neuilly ActualitĂ©[104]
    • Neuilly92[105], journal crĂ©Ă© en septembre 2008 par Jean Sarkozy et Marie-CĂ©cile MĂ©nard en rĂ©gie publicitaire chez Conseil Marketing PublicitĂ© (CMP)[106], dont la parution semble suspendue depuis dĂ©cembre 2010[105]
    • J'm Neuilly, crĂ©Ă© en mars 2013[107] autour de Bernard Lepidi, ancien candidat divers droite apparentĂ© CNIP (ex-UMP) opposĂ© au maire divers droite Jean-Christophe Fromantin.

    Il faut ajouter de janvier à mars 2011 un média exclusivement électronique :

    • MCM News, lettre d'information Ă©lectronique publiĂ©e par Marie-CĂ©cile MĂ©nard, alors conseillĂšre gĂ©nĂ©rale[108]

    Cultes

    Les Neuilléens disposent de lieux de culte juif, catholiques, orthodoxe et protestants.

    Culte israélite

    Des offices juifs sont célébrés depuis 1869 à Neuilly et la synagogue de Neuilly y existe depuis 1878[109].

    Culte catholique
    Église Saint-Jean-Baptiste de Neuilly-sur-Seine donnant avenue Charles-de-Gaulle.

    Depuis janvier 2010, la commune de Neuilly-sur-Seine, qui constituait auparavant un doyenné, fait partie - avec Courbevoie et Levallois-Perret du doyenné des Deux-Rives, l'un des neuf doyennés du diocÚse de Nanterre[110].

    Au sein de la ville de Neuilly-sur-Seine, les lieux de culte relĂšvent de quatre paroisses[111].

    Les lieux de culte correspondant sont :

    Les paroisses Saint-Jean-Baptiste et Sainte-Isabelle ont le mĂȘme curĂ©, de mĂȘme que les paroisses Saint-Pierre et Saint-Jacques[117].

    Par ailleurs des lieux de culte existent également au sein des communautés religieuses installées à Neuilly[118] :

    Culte orthodoxe
    • FondĂ©e en 2020 et rattachĂ©e au vicariat Sainte-Marie-de-Paris-et-Saint-Alexis-d’Ugine, regroupant des paroisses de tradition russe au sein de la mĂ©tropole orthodoxe grecque de France, cette derniĂšre elle-mĂȘme rattachĂ©e canoniquement au patriarcat ƓcumĂ©nique de Constantinople[119], la paroisse Saint-apĂŽtre-et-Ă©vangĂ©liste-Matthieu a ses liturgies cĂ©lĂ©brĂ©es dans la chapelle de l’Annonciation (situĂ©e au 158, avenue Charles-de-Gaulle), mise Ă  disposition par le diocĂšse catholique de Nanterre[120].
    Culte protestant
    Temple protestant de Neuilly.
    Église adventiste du 7e jour.
    Le bĂątiment est construit Ă  l'emplacement de l'ancien parc du chĂąteau de Neuilly, divisĂ© et loti Ă  partir de 1853. En 1876, une souscription est lancĂ©e par la directrice de « Mission Home », un organisme accueillant des Anglaises sans emploi ni famille. Les architectes Leroux et Bitner sont chargĂ©s des travaux, aprĂšs avoir effectuĂ© un sĂ©jour Ă  Londres pour s'imprĂ©gner de l'architecture anglaise, notamment de style anglo-normand. Le prince de Galles et son Ă©pouse assistent Ă  la pose la premiĂšre pierre le 10 juillet 1878. Comme le veut la tradition anglicane, le clocher se situe sur un cĂŽtĂ© de la façade. Plusieurs vitraux d'Ă©poque sont conservĂ©es, notamment celui du chƓur, signĂ© « Roussel de Beauvais, 1878 », figurant JĂ©sus avec des enfants. En 1949, l'Église adventiste rachĂšte l'Ă©difice, qui rouvre l'annĂ©e suivante dĂ©diĂ© Ă  ce nouveau culte[122].

    Économie

    SiĂšge du groupe M6.
    Restaurant La Coupole d'or.

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2009, on comptait 7 442 redevables de l'ImpĂŽt de solidaritĂ© sur la fortune[123]. En 2009 Ă©galement, la commune Ă©tait — avec un coefficient de Gini de 0,517 — la commune la plus inĂ©galitaire de France devant Paris (0,49) d'aprĂšs le magazine Alternatives Ă©conomiques[124].

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 55 786 â‚Ź, ce qui plaçait Neuilly-sur-Seine au 92e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[125].

    Emploi

    Le « 5bis Bergerat » regroupe dĂ©sormais les associations, les crĂ©ateurs d’entreprises ainsi que l'espace emploi[126].

    Entreprises et commerces

    La ville compte plusieurs siùges sociaux et grands immeubles de bureaux, comme ceux de Turner Broadcasting System France, Viacom International Media Networks France, FIDAL, Firmenich, Gaumont, Havas, JCDecaux, Juniper, groupe M6 et ses filiales telles M6 et RTL, Chanel, Sephora, PricewaterhouseCoopers, Thales, UGC, Groupe Henner


    Neuilly comptait plus de 48 000 emplois en 2009[127].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Temple de l'Amour sur l'Ăźle de la Jatte.

    La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[128], parmi lesquels:

    • des lieux de culte :
      • L'Ă©glise paroissiale Saint-Jacques, situĂ©e 167, boulevard Bineau, a Ă©tĂ© construite en 1936. Elle est rĂ©pertoriĂ©e Ă  l'inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[129]. Elle comporte un grand-orgue Bernard Aubertin de 2006, l'organiste titulaire est Boris Lefeivre
      • L'Ă©glise paroissiale Saint-Jean-Baptiste, situĂ©e 158, avenue Charles-de-Gaulle, a Ă©tĂ© reconstruite entre 1831 et 1870. Elle est rĂ©pertoriĂ©e Ă  l'inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[130]. Elle comporte un orgue de chƓur Mutin-CavaillĂ©-Coll de 1865, et un grand-orgue Abbey relevĂ© en 1913 par la firme Mutin-CavaillĂ©-Coll, l'organiste titulaire de la Paroisse est le compositeur Olivier d'Ormesson, Ă©galement directeur du Conservatoire de Neuilly[131].
      • L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre, situĂ©e 90, avenue du Roule (avenue Achille-Peretti), a Ă©tĂ© construite entre 1883 et 1914. Elle est rĂ©pertoriĂ©e Ă  l'inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[132]. Elle comporte un grand-orgue Mutin-CavaillĂ©-Coll de 1898, l'organiste titulaire est Philippe Sauvage.
      • L'ancienne Ă©glise anglicane, actuellement Église adventiste du septiĂšme jour, situĂ©e 33, boulevard Victor-Hugo, a Ă©tĂ© construite en 1876. Elle est rĂ©pertoriĂ©e Ă  l'inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[133].
      • La synagogue, situĂ©e 12, rue Ancelle, a Ă©tĂ© construite en 1878. Elle est rĂ©pertoriĂ©e Ă  l'inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[134].
    • des hĂŽtels particuliers et des vestiges de chĂąteaux :
      • La folie Saint-James : cette propriĂ©tĂ© situĂ©e 34, avenue de Madrid, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [135].
      • L'ancien hĂŽtel Lambiotte (1934), situĂ© 6-8, boulevard du ChĂąteau, et 4, rue Sylvie : Ɠuvre de l'architecte Pierre Barbe, les façades et la toiture en ont Ă©tĂ© inscrits au titre des Monuments historiques le 11 juillet 1984[136].
      • Fabrique de jardin (temple de jardin) dite Temple de l'Amour, situĂ©e Ă  la pointe amont de l'Ăźle de la Jatte, construite en 1773. Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [137].
      • L'ancien hĂŽtel Thouret, situĂ© 68, boulevard Bourdon : ce bĂątiment (pour sa façade et sa toiture) fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [138].
      • Le chĂąteau de Neuilly, actuellement couvent des sƓurs de Saint-Thomas-de-Villeneuve, situĂ© 52, boulevard d'Argenson. Du chĂąteau dĂ©truit en 1848, ne subsiste aujourd'hui que l'aile nord, dite pavillon de Madame-AdĂ©laĂŻde. Cette aile est acquise en 1907 par les sƓurs de saint Thomas de Villeneuve. Ces derniĂšres font appel Ă  l'architecte Maurice Humbert qui surĂ©lĂšve l'aile et construit une chapelle ainsi qu'un bĂątiment rattachĂ© Ă  l'hĂŽpital municipal en s'appuyant sur les ruines du chĂąteau. Il est inscrit Ă  l'inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[139].
    • L'hĂŽtel de ville, situĂ© 96, avenue du Roule (avenue Achille-Peretti), a Ă©tĂ© construit entre 1882 et 1886 par l'architecte Jean BrĂ©asson. Il est inscrit Ă  l'inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[140] - [141].
    • Statue Ă©questre du duc d'OrlĂ©ans installĂ©e Ă  l'origine Ă  Alger, dĂ©montĂ©e lors de l'indĂ©pendance de l'AlgĂ©rie et rĂ©installĂ©e en 1981 sur le rond-point Chauveau renommĂ© place du Duc-d'OrlĂ©ans.

    Parcs et squares

    Personnalités liées à la commune

    Il faut rappeler que plusieurs cliniques ou maternités étaient établies à Neuilly aux XIXe et XXe siÚcles, et que nombreuses sont les personnes nées à Neuilly, qui n'y ont jamais séjourné.

    Parmi les personnalités décédées à Neuilly-sur-Seine, nombreuses sont celles qui sont mortes à l'hÎpital américain, mais qui n'ont pas de lien particulier avec la commune. Au cimetiÚre ancien reposent de nombreuses personnalités artistiques et scientifiques.

    Patrimoine culturel

    The Paris Boys Choir - Les Petits Chanteurs de Sainte-Croix de Neuilly.

    HĂ©raldique

    Blason de Neuilly-sur-Seine

    De gueules, au pont d'or maçonnĂ© de sable, au navire Ă©quipĂ© d'argent flottant et voguant sur onde de mĂȘme avec mĂąture formant N brochant en partie sur l'arche du pont, au chef d'azur chargĂ© de trois fleurs parmentiĂšres d'or[152].

    La devise de la ville est : prÊteritis egregia quotidie florescit ce qui peut se traduire par : déjà illustre par son passé, de jour en jour plus florissante.

    Neuilly dans les arts

    Cinéma
    Littérature
    Musique

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Fernand Bournon : Villiers-la-Garenne et Neuilly, les Ternes, chĂąteau de Madrid, la porte Maillot, Bagatelle, Sablonville, Sainte-James , 1895, Paris, Librairie HonorĂ© Champion, 20 pages ;
    • Georges Darney, Neuilly (sur Seine) : monographie, 1900, Auxerre, imprimerie Lanier, 254 pages, lire en ligne ;
    • DĂ©partement de la Seine - État des communes Ă  la fin du XIXe siĂšcle - Neuilly sur Seine - Notice historique et renseignements administratifs, 1904, MontĂ©vrain, imprimerie de l'Ă©cole d'Alembert, 242 pages, lire en ligne ;
    • Pierre Coulomb, Histoires de Neuilly, Maurice Gonon, .
    • Pierre Coulomb (prĂ©f. prince Louis de Broglie), Neuilly des origines Ă  nos jours, Courbevoie, Maurice Gonon, .
    • Pierre Coulomb, Neuilly, SociĂ©tĂ© d'Ă©ditions de Neuilly, .
    • Georges d'Heylli, Journal d'un habitant de Neuilly pendant la Commune : Le chĂąteau, les habitants, les ruines, Collection XIX, .
    • Hubert C. Raffard, Petit dictionnaire historique des rues de Neuilly, Paris, le Livre d'histoire-Lorisse, , 290 p. (ISBN 2-84373-031-7, OCLC 470279032).
    • Adeline Fleury et Pauline Revenaz, Neuilly, village people, Paris, Éditions du Moment, , 301 p. (ISBN 978-2-35417-008-0, OCLC 176929206).
    • Jean-François Minne, Hold-Up sur la mairie de Neuilly, Pascal GalodĂ© Ă©diteurs, juin 2008.
    • L'hebdomadaire Le Monde 2 () a publiĂ© un dossier sur la « capitale de la bourgeoisie », Ă  la suite de l'Ă©lection lĂ©gislative partielle de son ancien maire, Nicolas Sarkozy, dans la 6e circonscription des Hauts-de-Seine.
    • L'hebdomadaire Marianne (no 514, du 24 fĂ©vrier au ) a publiĂ© un reportage sur « La fracture sociale, vue de Neuilly ».
    • Henri Corbel, Petite histoire de Neuilly-sur-Seine, Paris, Le Livre d'histoire, coll. « Monographies des villes et villages de France », , 216 p. (ISBN 2-84435-133-6) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article (1re Ă©dition : Arrault, Tours, 1923)
    • M. L'abbĂ© Lebeuf, Histoire de la banlieue ecclĂ©siastique de Paris, Paris, Prault PĂšre, Quai de GĂȘvres, , 433 p. (lire en ligne) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Fabien Texier, Neuilly-sur-Seine il y a 100 ans en cartes postales anciennes, Ă©ditions Patrimoine MĂ©dias, 2013 (ISBN 978-2-36459-029-8).
    • Pierre Flageollet, Neuilly-sur-Seine, cartes postales anciennes, tome 1, Ă©d. BibliothĂšque europĂ©enne, 1975.
    • Pierre Flageollet, Neuilly-sur-Seine, cartes postales anciennes, tome 2, Ă©d. BibliothĂšque europĂ©enne, 1990.
    • Pierre Flageollet, Vie et histoire de Neuillysur-Seine, Ă©d. Hervas, 1997.
    • Jill et AndrĂ© Chambrin, Neuilly-sur-Seine, coll. « MĂ©moire en images », Ă©ditions Alan Sutton (ISBN 2-910444-42-2).
    • J.-J. Chaplin et S. Chaye, Neuilly-sur-Seine, Paris, 1955.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
    4. (fr) Henri Corbel, Petite histoire de Neuilly-sur-Seine, 2000, p. 17
    5. (fr) Henri Corbel, Petite histoire de Neuilly-sur-Seine, 2000, p. 7-8
    6. M. l'Abbé Lebeuf, Histoire de la banlieue ecclésiastique De Paris, 1754, p. 84-85
    7. Une rue de la commune porte le nom de ce maire
    8. Une avenue de la ville porte le nom de ce maire.
    9. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Prononciation en français de France standardisée retranscrite selon la norme API.
    2. Camille Martin, « L’évolution Ă©conomique d’une commune rurale au XIX et au XXe siĂšcle : Sainte-Feyre (Creuse), par Marie-Antoinette Carron. (Collection « MĂ©moires et documents », no 8). Une brochure de 74 pages, avec plusieurs vignettes et cartes — MinistĂšre de l'Agriculture : Service d'Ă©tudes et de documentation; et Institut des Ă©tudes rhodaniennes de l'UniversitĂ© de Lyon, Paris et Lyon, 1954 », L'ActualitĂ© Ă©conomique, vol. 31, no 1,‎ , p. 167 (ISSN 0001-771X et 1710-3991, DOI 10.7202/1002586ar, lire en ligne, consultĂ© le ),
    3. « Les 80 communes oĂč se concentrent les plus hauts revenus », sur Capital.fr, (consultĂ© le ).
    4. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestiÚre, [lire en ligne].
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    12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
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    16. « Plan des quartiers sur le site de la ville » consulté le .
    17. Tableaux LOG T2 et LOG T7, Recensement général de la population 2016, document mentionné en liens externes.
    18. Ville de Neuilly-sur-Seine. La lettre du maire, septembre 2008
    19. Le Parisien, Ă©dition des Hauts-de-Seine, 12 septembre 2008
    20. « La caravane des mal-logés reçue par le maire de Neuilly-sur-Seine », Le Monde, .
    21. David Livois, « Neuilly-sur-Seine : c’est parti pour 4 ans de chantier avenue Charles-de-Gaulle », sur Le Parisien, .
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    27. État des communes à la fin du XIXe siùcle, Neuilly-sur-Seine
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    30. « Neuilly en chronologie », sur neuillysurseine.fr (consulté le ).
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      • maternelle
      1. Achille-Peretti,
      2. Charcot B,
      3. Ă©cole d'application Gorce-Franklin,
      4. Jacques-Dulud,
      5. Madeleine-Michelis B
      6. Poissonniers,
      7. Roule,
      8. Saussaye.
      • Ă©lĂ©mentaire
      1. Achille-Peretti,
      2. Charcot A,
      3. Charcot B,
      4. Ă©cole d'application Gorce-Franklin,
      5. Huissiers,
      6. Madeleine-Michelis A,
      7. Madeleine-Michelis B,
      8. Poissonniers,
      9. Saussaye.
    76. http://clg-maurois-neuilly.ac-versailles.fr/.
    77. http://www.lyc-pasteur-neuilly.ac-versailles.fr/.
    78. http://www.lyc-st-james-neuilly.ac-versailles.fr/lycee/
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