Neuilly-sur-Seine
Neuilly-sur-Seine (/nĂž.ji.syÊ.sÉn/[1]) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des Hauts-de-Seine, en rĂ©gion Ăle-de-France.
Neuilly-sur-Seine | |||||
L'hĂŽtel de ville. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Ăle-de-France | ||||
DĂ©partement | Hauts-de-Seine | ||||
Arrondissement | Nanterre | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Paris Ouest La Défense |
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Maire Mandat |
Jean-Christophe Fromantin (DVD) 2020-2026 |
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Code postal | 92200 | ||||
Code commune | 92051 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Neuilléens | ||||
Population municipale |
59 388 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 15 922 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 53âČ 17âł nord, 2° 16âČ 07âł est | ||||
Altitude | Min. 27 m Max. 39 m |
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Superficie | 3,73 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pĂŽle principal) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Neuilly-sur-Seine (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | 6e circonscription des Hauts-de-Seine | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
GĂ©olocalisation sur la carte : Ăle-de-France
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Liens | |||||
Site web | neuillysurseine.fr | ||||
Elle est limitrophe de la ville de Paris au nord-ouest, sur la rive droite de la Seine. Commune aisée, elle est, avec le 6e, 7e, 8e et 16e arrondissements de Paris, généralement comptée comme l'une des cinq zones résidentielles dont le niveau de vie médian des résidents et les prix de l'immobilier sont les plus élevés de France[2] - [3].
GĂ©ographie
Localisation
La commune est délimitée à l'est et au sud par Paris (de l'est au sud : porte de Villiers, porte des Ternes, porte Maillot, bois de Boulogne), à l'ouest par la Seine (quartier de La Défense, sur les communes de Courbevoie et Puteaux) et au nord par la commune de Levallois-Perret (rue de Villiers).
Elle englobe une grande partie de l'ßle de la Jatte (à l'exception de sa pointe nord rattachée à Levallois-Perret), et l'extrémité nord-est de l'ßle de Puteaux, dont la partie neuilléenne est aussi connue sous le nom de l'ßle du Pont.
Carte de la commune. Vue de la commune de Neuilly-sur-Seine en rouge sur la carte de Paris et de la « Petite Couronne ».
Communes limitrophes
GĂ©ologie et relief
La superficie de la commune est de 373 hectares ; l'altitude varie de 27 Ă 39 mĂštres[4].
Climat
Il rĂšgne Ă Neuilly le mĂȘme climat ocĂ©anique tempĂ©rĂ© qu'Ă Paris, mais la tempĂ©rature moyenne annuelle y est infĂ©rieure de 1 °C Ă celle de la capitale. En lisiĂšre du bois de Boulogne, les gelĂ©es matinales sont plus frĂ©quentes que dans le centre-ville.
Voies routiĂšres
La commune est traversée par la route nationale 13 et par deux routes départementales, la D 908 et la D 1.
La nationale 13 prend Ă Neuilly le nom d'avenue Charles-de-Gaulle, anciennement avenue de Neuilly. Elle constitue un prolongement, vers la DĂ©fense et l'ouest de l'agglomĂ©ration parisienne, de l'avenue des Champs-ĂlysĂ©es et de l'avenue de la Grande-ArmĂ©e Ă Paris ; en 2006, elle connaissait un trafic de prĂšs de 160 000 vĂ©hicules par jour[5]. Elle a Ă©tĂ© partiellement enterrĂ©e en 1992 Ă l'occasion du prolongement de la ligne no 1 du mĂ©tro pour faciliter la circulation automobile. Le projet d'enfouissement total a Ă©tĂ© abandonnĂ© pour ĂȘtre remplacĂ© par le projet des allĂ©es de Neuilly, dont les travaux ont commencĂ© en 2019.
La D 908 (boulevard Bineau), également trÚs fréquentée, joint la porte de Champerret à l'ßle de la Jatte, Courbevoie (avenue de Verdun) et La Garenne-Colombes (rond-point de l'Europe).
La D 1 correspond au quai de Seine, rive droite, entre le bois de Boulogne et Levallois-Perret.
Pistes cyclables
La circulation à vélo est en développement, avec notamment l'arrivée du systÚme Vélib' à Neuilly-sur-Seine en 2009, l'aménagement de premiÚres pistes cyclables sur l'axe Peretti-Roule en 2010-2014[6] puis sur l'avenue Charles-de-Gaulle en 2020-2022. La pandémie de Covid-19 a conduit à la création d'une piste temporaire sur le pont de Neuilly, avançant ainsi la réalisation du projet départemental d'axe vert majeur.
Transports en commun
Le RER C dessert la gare à hauteur de 8 trains par heure (7 à 8 minutes) en heures de pointe, d'un train tous les quarts d'heure en heures creuses et le dimanche et d'un train toutes les demi-heures en soirée. Ces trains viennent de Pontoise ou Montigny - Beauchamp et vont soit à Pont de Rungis - Aéroport d'Orly soit à Massy - Palaiseau
En construction :
RĂ©seau RATP:
Urbanisme
Typologie
Neuilly-sur-Seine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [7] - [8] - [9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[10] et quelque 11 000 000 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11] - [12].
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[13] - [14].
Morphologie urbaine
LâInsee dĂ©coupe la commune en quatre « grands quartiers » soit Saint-James â Madrid, Charles Laffitte, Plaine des Sablons, Parc de Neuilly, eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en 26 Ăźlots regroupĂ©s pour l'information statistique[15].
Compte tenu de l'histoire de la commune, il n'y a pas de véritable centre-ville à Neuilly, mais des quartiers différenciés. On peut distinguer par exemple le quartier de la place du marché-Sablonville, le quartier de Bagatelle-Saint-James, le quartier du pont, les alentours de la rue Louis-Philippe, les alentours de la rue des Huissiers et le quartier de l'ßle de la Jatte.
La municipalité découpe la commune en onze quartiers, dont trois au sud de l'avenue Charles-de-Gaulle (Bagatelle, Dulud-Laffitte, Longchamp) et huit au nord[16] :
- Bagatelle
- BorghĂšse-Hugo
- Duc d'Orléans
- Dulud-Laffitte
- Gouraud
- Jatte
- Longchamp
- Peretti
- Perronet-Chézy
- Sablons
- Saussaye
Le secteur le plus prisé est le pourtour du Bois de Boulogne, et dans une mesure moindre ceux de Saint-James et du Parc. Le secteur le plus recherché par ses facilités (commerces, écoles) reste le voisinage de l'avenue du Roule. L'ßle de la Jatte, secteur anciennement industriel, a pris ces derniÚres années de la valeur malgré son enclavement. Ses commerces se sont développés dans les années 2010.
Jusqu'à 2020, aucune zone piétonne n'a été réalisée sur la commune mais de nombreuses avenues sont bordées de larges trottoirs plantés d'arbres souvent partagés entre piétons et cyclistes. Le projet des Allées de Neuilly prévoit l'aménagement de pistes cyclables le long de la traversée de Neuilly par l'avenue Charles-de-Gaulle.
Trois voies ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©es en voie Ă 30 km/h : la rue des Huissiers, une section de la rue Madeleine-Michelis et une section de la rue de Longchamp. Un dĂ©but de rĂ©cupĂ©ration des trottoirs ayant permis le stationnement automobile dans les annĂ©es 1960-1970 a Ă©tĂ© mis en Ćuvre sur l'avenue du Roule entre 2010 et 2014 par la construction d'un parking souterrain suivie de la vĂ©gĂ©talisation des trottoirs et suppression de nombreuses places de parking en surface[6].
Habitat
Logements[17] | Nombre en 2016 | % en 2016 | nombre en 2011 | % en 2011 |
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Total | 35 110 | 100 % | 35 053 | 100 % |
RĂ©sidences principales | 28 830 | 82,1 % | 29 655 | 84,6 % |
â Dont HLM | 1 595 | 5,5 % | 1 275 | 4,3 % |
RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels | 2 749 | 7,8 % | 2 952 | 8,4 % |
Logements vacants[Note 3] | 3 531 | 10,1 % | 2 447 | 7,0 % |
Dont : | ||||
â maisons | 885 | 2,5 % | 1020 | 2,9 % |
â appartements | 33 190 | 94,5 % | 32 477 | 92,6 % |
L'application de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU) y suscite réguliÚrement polémique. Le journal Neuilly indépendant a publié en mai 2007 les informations suivantes : « La ville de Neuilly s'est acquittée de ses engagements en matiÚre de logements sociaux. Les réalisations et les projets en cours lui permettent de ne pas payer la pénalité au titre de la loi SRU. Le nombre de logements sociaux sur la ville va passer de 391 en 2001, à 1 165 en 2007 puis 1344 en 2008 ».
Le 11 septembre 2008, le maire est auditionné par la commission départementale à la suite du constat de carence dont la ville est l'objet en matiÚre de logements sociaux. L'objectif triennal (2004-2007) n'ayant été réalisé qu'à hauteur de 47 %, le maire doit s'expliquer et présenter son plan 2008-2011[18]. L'amende à laquelle est astreinte la ville de Neuilly se monte à 123 000 euros[19], car l'article 55 de la loi SRU (rénovation urbaine) impose aux communes de plus de 3 500 habitants de disposer de 20 % logements sociaux dans leur parc locatif alors que Neuilly n'a pas dépassé le cap des 5 %.
La polémique continue le 26 octobre 2008 quand la « caravane des mal-logés, des sans-logis et des locataires » est reçue par le maire, Jean-Christophe Fromantin. « Neuilly ne compte que 3,2 % de logements sociaux. Il en manque donc 5 134 pour respecter la loi SRU qui en impose 20 %. Nous lui avons demandé comment il compte respecter cette loi, » explique le porte-parole du DAL (Droit au logement), une des associations à l'origine de cette caravane qui a parcouru l'Ouest de la France depuis le 14 octobre pour dénoncer la situation du logement. « M. Fromantin nous a répondu qu'il va saisir toutes les opportunités. Cette question l'embarrasse, mais l'embarrasse-t-elle suffisamment pour atteindre les 20 % ? Mais nous le croyons, comme nous avions cru les deux maires précédents, qui n'avaient pas tenu leurs engagements. Nous lui avons suggéré d'augmenter les impÎts, mais il n'a pas répondu », ajoute-t-il.
De son cÎté, Jean-Christophe Fromantin assure que « l'objectif était de leur montrer que je ne considÚre pas ce sujet comme tabou, et de leur montrer les mesures que nous avons prises depuis mon élection », en mars. Selon lui, 150 logements sociaux ont été créés à Neuilly depuis son élection. Jean-Christophe Fromantin estime à un millier le nombre de dossiers de personnes en situation difficile à Neuilly[20].
Allées de Neuilly
Les « AllĂ©es de Neuilly » forment un projet d'urbanisme d'un coĂ»t de 54 millions d'euros[21] lancĂ© par l'actuel maire de Neuilly-sur-Seine, Jean-Christophe Fromantin[22]. Les travaux pour cette reconfiguration de la partie neuillĂ©enne de l'axe historique de Paris ont dĂ©butĂ© en 2019. Elle sâinscrit dans la nouvelle configuration du Grand Paris dont lâobjectif est de modifier les perspectives de dĂ©placements en Ăle-de-France. Sa rĂ©alisation doit s'Ă©taler de 2019 Ă 2024.
Il s'agit de rĂ©investir les dix hectares des contre-allĂ©es, soit plus de deux kilomĂštres, entre la porte Maillot et le quartier d'affaires de La DĂ©fense. Son objet est d'offrir des lieux de promenade et de « convivialitĂ© », ainsi que de restaurer les liens entre le nord et le sud de la ville. Le projet est censĂ© permettre lâamĂ©lioration du cadre de vie des habitants et des personnes frĂ©quentant quotidiennement l'avenue, ainsi quâaccroĂźtre lâattractivitĂ© Ă©conomique et crĂ©er une plus-value pour le commerce de proximitĂ©.
Les opposants Ă ce projet ont plaidĂ© vainement pour un enfouissement partiel de la circulation, argumentant que le projet ne sert Ă rien tant qu'il n'est pas touchĂ© Ă l'avenue bordĂ©e par ces allĂ©es, « lâautoroute urbaine la plus frĂ©quentĂ©e et la plus polluĂ©e de France », l'avenue Charles-de-Gaulle. Le maire a toujours refusĂ© un rĂ©fĂ©rendum Ă ce sujet, car ce projet d'enfouissement serait selon lui compliquĂ© techniquement et coĂ»terait plus d'un milliard d'euros[21].
Arrivée du RER E et du tramway à Porte Maillot
â : Neuilly - Porte Maillot (prĂ©vue pour 2022)
â : Porte Maillot
La commune de Neuilly-sur-Seine verra sa desserte améliorée, par l'arrivée du RER E et du tramway ligne 3b, et renforcera le caractÚre multimodal de la Porte Maillot, en plus de la ligne 1 du métro et de la branche Pontoise du RER C.
Neuilly sera traversĂ©e par le prolongement occidental d'Ăole, le RER E, de son terminus actuel d'Haussmann - Saint-Lazare Ă Mantes-la-Jolie, en passant par la DĂ©fense. La ligne E du RER desservira Neuilly-sur-Seine, via une gare nouvelle en cours de construction, sous la place de la Porte Maillot[23]. La gare nouvelle du RER E sera en correspondance avec la branche Pontoise de la ligne C du RER et sa gare de Neuilly - Porte Maillot, et le mĂ©tro ligne 1 avec sa station de la Porte Maillot. Le RER E permettra Ă Neuilly d'avoir d'une liaison directe avec les quartiers des grandes gares parisiennes de Paris-Saint-Lazare, et celle de Gare de Nord/Gare de l'Est. La mise en service du RER E Ă Neuilly - Porte Maillot est prĂ©vue pour 2022, dans le cadre de son prolongement partiel jusqu'Ă Nanterre-La-Folie, et 2024 pour son prolongement complet jusqu'Ă Mantes-la-Jolie.
Le tramway ligne 3b desservira Neuilly-sur-Seine à la Porte Maillot, par son prolongement jusqu'à la Porte Dauphine[24], depuis son terminus actuel de la Porte d'AsniÚres. Il sera en correspondance avec le métro ligne 1, le RER C et le RER E prolongé. Il remplacera le bus PC. Il permettra d'avoir une liaison avec d'autres quartiers parisiens comme celui des Batignolles et la tour du Tribunal de Paris, et autres portes de Paris, comme celui de Saint-Ouen, et la Porte de Clignancourt.
Toponymie
Les plus anciens actes mentionnant ce village fondĂ© par des moines de lâabbaye de Saint-Denis au XIIe siĂšcle nomment ce lieu « Lulliacum » ou « Lugniacum » en latin, et « Nully » ou « Lugny » en français[25] - [26] - [27].
Histoire
Origines
Le pĂŽle principal de Neuilly-sur-Seine est Ă l'origine le village de Villiers-la-Garenne. Il est fait mention du village de Villare dĂšs le IXe siĂšcle. La paroisse de Villiers est probablement un dĂ©membrement de celle de Clichy. Il sâagit dâune garenne dĂ©pendant de l'abbaye de Saint-Denis[28].
Ă l'Ă©poque romaine, l'actuel centre de Neuilly n'est qu'un simple guĂ©. HabitĂ© par quelques pĂȘcheurs, le guĂ© se transformera plus tard en port : Lulliacum, Portum de Lulliaco (1222), Lugniacum (1224) â ce qui Ă©tymologiquement signifie lieu appartenant Ă Lullius ou Lugnius[Note 4]. Ce port est un Ă©cart de Villiers-la-Garenne. Le nom se transforme ensuite en port de Luny, port de Nully (1346) puis Neuilly. L'importance stratĂ©gique du pont Ă©tabli Ă cet endroit sur la Seine est telle, qu'on dĂ©nomme le lieu Pont-Neuilly, et qu'il prend de l'importance, Ă©clipsant l'ancien bourg de Villiers-la-Garenne[Note 5] - [Note 6].
Quartier du pont
Le nom de Portum Lulliaco apparaĂźt pour la premiĂšre fois sur une charte de l'abbaye de Saint-Denis.
En 1140, les moines établissent un bac qui permettait le passage de la Seine, probablement un peu au nord de l'avenue Charles-de-Gaulle actuelle. Un village se forme autour de leur ancienne ferme appelée Nully en 1316. Nully devient un lieu de passage entre Paris et la Normandie. Un pont en bois est construit à la suite de la chute du bac du carrosse d'Henri IV et de Marie de Médicis en .
En 1772, sous Louis XV, un pont en pierre de 219 mĂštres de long est construit par Jean-Rodolphe Perronet[29] (une statue de ce dernier se dresse au pied du pont sur la pointe orientale de l'Ăźle de Puteaux). Le pont se trouve cette fois-ci dans l'axe historique et non plus dans le prolongement de l'actuelle rue du Pont[30].
En 1942, un pont métallique réalisé par Louis-Alexandre Lévy le remplace, l'actuel pont de Neuilly. En 1992, le pont est élargi pour permettre le passage en surface du pont du prolongement de la ligne 1 du métro jusqu'à La Défense.
Quartier de Bagatelle-St James-Madrid
François Ier, Ă son retour d'Espagne, en 1529, y fait construire le chĂąteau de Boulogne, en bordure de la forĂȘt de Rouvray (dont le bois de Boulogne est la partie qui subsiste aujourd'hui) qui, sous Louis XIII, prit le nom de chĂąteau de Madrid.
Il est démoli en 1793, pendant la Révolution. Il était situé approximativement autour du 31, boulevard du Commandant-Charcot. Aucun vestige n'en demeure. Seules quelques voies de circulation en conservent le nom, comme l'allée, la villa ou l'avenue de Madrid.
En 1777, Claude Baudard de Vaudésir de Saint Gemmes (il anglicisera son nom de Saint Gemmes, propriété lui appartenant prÚs d'Angers, en Saint-James) trésorier général de la marine de Louis XV, qui sera révoqué pour détournement de fonds, fait construire et aménager un domaine planté d'arbres et d'arborescences recherchées, la folie Saint-James (du latin Folia). Dans ce parc est construit le lycée de la Folie-Saint-James dans les années 1950, modernisé en 2007.
En 1815, il y a à Neuilly plusieurs engagements entre les Anglais et les Français : les premiers, unis aux Prussiens, attaquÚrent le pont, mais, défendu par les Français, ce dernier fut conservé intact, et ce ne est qu'en vertu de l'article VIII de la convention du 3 juillet, que le pont et le village passÚrent au pouvoir des ennemis[31].
Le 6 juillet, Wellington vient Ă Neuilly, oĂč il Ă©tablit son quartier-gĂ©nĂ©ral Ă la folie Saint-James et en repart le 8, pour venir Ă Paris[32].
Une pompe Ă feu y fournit par jour 5 000 m3 dâeau Ă Paris dans les annĂ©es 1870[33].
Plaine des Sablons
C'est en 1786 Ă Neuilly, sous Louis XVI, que l'apothicaire Antoine Parmentier tentera les premiĂšres cultures de la pomme de terre dans la plaine des Sablons.
à la Révolution, « port Neuilly » devient une commune ; le , Nicolas Jean Delaizement est élu premier maire de la commune. La municipalité tient sa premiÚre réunion dans l'église Saint-Jean-Baptiste (reconstruite de 1827 à 1831). En 1809, la mairie est transférée rue de Madrid (actuellement rue du Chùteau) puis en 1836[34] dans le quartier de Sablonville, place Parmentier, dans un nouveau bùtiment, qui accueille également la justice de paix. En 1886, la municipalité déménage dans un nouvel édifice, l'actuel hÎtel de ville. Le bùtiment de la place Parmentier est reconstruit en 1897 pour n'accueillir que la justice de paix, ainsi qu'une école maternelle. Devenu une bibliothÚque puis une MJC, il est renommé en 1992 centre culturel Louis-de-Broglie, ce scientifique ayant vécu dans le quartier, rue Perronet[35].
Le , la Convention crĂ©e par dĂ©cret l'Ăcole de Mars, qui a pour but de dispenser une Ă©ducation rĂ©volutionnaire et de former les futurs soldats de la RĂ©publique. Elle est situĂ©e dans la plaine des Sablons Ă Neuilly, oĂč plus de 3 000 Ă©lĂšves, ĂągĂ©s de 16 Ă 17 ans, s'y retrouvent en juillet 1794, pour recevoir une Ă©ducation militaire assez rude.
AprĂšs la chute de Robespierre, l'Ăcole de Mars est dissoute dĂšs le . Une rue en rappelle le souvenir depuis 1908[36].
Le , une partie des armées confédérées y fut passée en revue par les empereurs de Russie, d'Autriche et le roi de Prusse.
Quartier du Parc
Le chùteau de Neuilly construit à partir de 1751 et modifié par la suite par Joachim Murat qui l'acheta en 1802, est la résidence favorite du roi Louis-Philippe et de sa famille de 1830 à 1848.
Le , le prince hĂ©ritier duc d'OrlĂ©ans meurt d'une chute de voiture en se rendant Ă Neuilly. Une chapelle commĂ©morative de style byzantin - devenue l'Ă©glise Notre-Dame-de-Compassion - est Ă©levĂ©e Ă cet endroit. Lors du percement du boulevard pĂ©riphĂ©rique, la chapelle a Ă©tĂ© dĂ©placĂ©e de son emplacement originel. Neuilly a rĂ©cupĂ©rĂ©, aprĂšs l'indĂ©pendance de l'AlgĂ©rie, la statue Ă©questre du Prince qui se trouvait Ă Alger. Elle a Ă©tĂ© remontĂ©e au milieu du carrefour Inkermann-Victor-Hugo. Le chĂąteau de Neuilly fut incendiĂ© lors de la RĂ©volution de 1848. Ne subsiste qu'une des ailes, situĂ©e au 52, boulevard d'Argenson, occupĂ©e aujourdâhui par la congrĂ©gation des sĆurs Saint-Thomas de Villeneuve. Les noms de plusieurs rues de Neuilly (rue Louis-Philippe, rue d'OrlĂ©ans, rue de Chartres, rue de l'Amiral-de-Joinville, etc.) rappellent les liens de la ville avec la famille d'OrlĂ©ans. Le parc du chĂąteau fut loti au Second Empire.
Sous le Second Empire
La construction de l'enceinte de Thiers entre 1841 et 1844 isole le hameau des Ternes (Thernes) â qui s'Ă©tend jusqu'Ă la place de l'Ătoile, dĂ©limitĂ© Ă l'est par les avenues KlĂ©ber et Wagram actuelles â du reste de la commune de Neuilly. En 1859, ce territoire est dĂ©tachĂ© de la commune de Neuilly pour ĂȘtre inclus dans le nouveau Paris d'Haussmann et constituer le quartier des Ternes.
En 1866, les environs de la porte de Champerret et l'ancien village de Villiers seront également détachés pour constituer une partie de la nouvelle commune de Levallois-Perret.
Les funérailles de Victor Noir, en 1870, attirent à Neuilly cent mille personnes. Cette manifestation est un prélude à la chute du Second Empire.
Sous la IIIe RĂ©publique
Les combats de la Commune sont violents Ă Neuilly et les bombardements â principalement des Versaillais â dĂ©truisent une grande partie des habitations (cinq cents maisons) oĂč les fĂ©dĂ©rĂ©s s'Ă©taient retranchĂ©s.
Les annĂ©es 1870 Ă 1890 voient la construction de nombreux bĂątiments de Neuilly : en 1876 est construite, boulevard Bineau, une Ă©glise anglicane, reprise depuis 1949 par les adventistes[37] ; la synagogue de la rue Jacques-Dulud, Ćuvre d'Ămile Ullmann, est inaugurĂ©e en 1878 (l'agrandissement sur la rue Ancelle est rĂ©alisĂ© en 1937) ; la mairie actuelle, Ćuvre de Victor Dutocq et Charles Simonet (Ă partir des plans de Gaspard AndrĂ©)[38] est inaugurĂ©e en 1886. La construction de l'Ă©glise Saint-Pierre, Ćuvre d'Alfred Dauvergne continuĂ©e par son fils Louis Dauvergne, dĂ©bute en 1887.
La commune a le privilĂšge d'accueillir dĂšs la fin du XIXe siĂšcle une des activitĂ©s les plus florissantes du moment : la parfumerie. En 1880, les repreneurs de la parfumerie de Jean-François Houbigant dĂ©placent la production, jusque-lĂ faite au 19, rue du Faubourg-Saint-HonorĂ©, dans une modeste usine au 141, avenue du Roule. Dans le temps et la prospĂ©ritĂ©, cette derniĂšre s'agrandit avec de vastes laboratoires et ateliers munis des perfectionnements les plus modernes. Elle perdure jusqu'au dĂ©but des annĂ©es 1970, oĂč elle est dĂ©truite pour cause d'insalubritĂ©. La parfumerie Rigaud s'installe rue des Huissiers, la parfumerie Delettrez au 31, avenue du Roule.
Stanislas LĂ©pine, 1878â1882,
Collection privée, vente 2008.
Durant la crue de la Seine de 1910, Neuilly est inondée comme les villes voisines situées le long du fleuve. Le 29 janvier, le quotidien Le Journal écrit : « On fait des distributions d'eau potable dans les rues au moyen de tonneaux d'arrosage. Une vingtaine de boulangers ayant leurs fournils envahis ont été obligés de fermer leur boutique »[39].
Le musicien autrichien Gustav Mahler a Ă©tĂ© transportĂ© dans un Ă©tat dĂ©sespĂ©rĂ© au retour de New York dans la clinique du docteur Defaut en mai 1911, oĂč il resta quelques jours. Son Ă©tat devenant de plus en plus dĂ©sespĂ©rĂ©, Carl Moll et sa femme Alma le transfĂšrent Ă Vienne selon ses derniĂšres volontĂ©s, pour y mourir le 18 mai suivant.
Le 21 mars 1915, durant la PremiÚre Guerre mondiale, plusieurs bombes sont lancées d'un ballon dirigeable allemand Zeppelin qui explosent boulevard Victor-Hugo et entre l'ßle de la Jatte et la rue Chauveau[40] - [41].
Le lycĂ©e Pasteur, boulevard d'Inkermann, Ćuvre de style nĂ©o-Louis XIII de Gustave Umbdenstock, est achevĂ© en 1914, mais n'ouvre ses portes aux Ă©lĂšves et aux professeurs qu'en 1923. Le bĂątiment sert d'hĂŽpital Ă l'Ambulance amĂ©ricaine pendant la PremiĂšre Guerre mondiale.
Prolongement du traitĂ© de Versailles, le traitĂ© de Neuilly entre les AlliĂ©s et la Bulgarie est signĂ©, le , dans la salle des fĂȘtes de la mairie.
En 1929, la commune de Neuilly-sur-Seine cÚde à la ville de Paris sa part du Bois de Boulogne et une bande hectométrique le long du 17e arrondissement.
Guerres mondiales
Comme partout en France, de nombreux NeuillĂ©ens sont victimes des deux guerres mondiales, par exemple Ădouard Nortier, maire et dĂ©putĂ©, mort en novembre 1914 pour la PremiĂšre, le rabbin de Neuilly Robert Meyers et son Ă©pouse Suzanne Bauer dĂ©portĂ©s en 1943 et Madeleine Michelis, jeune professeur de lettres et rĂ©sistante durant la Seconde.
Au dĂ©but de l'Occupation en 1940, et bien que les Allemands aient rĂ©quisitionnĂ© de nombreux bĂątiments Ă Neuilly et tentĂ© de faire partir les Ă©diles, Edmond Bloud les en dissuade dans leur propre langue et empĂȘche ainsi la rĂ©quisition de la mairie et de l'hĂŽpital de Neuilly, qu'il avait fait construire en 1935. En raison de ces actes de rĂ©sistance, il est rĂ©voquĂ© en 1942 par le gouvernement de Vichy (qui nomme Max Roger), mais est rĂ©habilitĂ© en 1945 jusqu'Ă l'Ă©lection d'Achille Peretti en 1947. Edmond Bloud meurt le , matin de la PentecĂŽte, dans sa maison du passage Saint-Ferdinand. En 1949, son petit-fils Denis Bloud ĂągĂ© de 8 ans inaugure la rue Edmond-Bloud, qui longe lâhĂŽtel de ville de Neuilly.
Au 5, avenue Philippe-le-Boucher, une plaque rappelle que les 16 et 17 juillet 1944 y sont arrĂȘtĂ©s 21 rĂ©sistants du rĂ©seau Corvette, qui sont dĂ©portĂ©s. Seul en reviendra Georges-Henri PescadĂšre, peintre graphiste occupant des lieux[42].
Au 67, rue Ădouard-Nortier, une autre plaque rappelle les noms des dix-sept enfants juifs ĂągĂ©s de 2 Ă 11 ans, abritĂ©s dans une ancienne clinique tenue par des sĆurs, dĂ©portĂ©s et assassinĂ©s Ă la suite d'une rafle par les nazis le [43].
Le 19 aoĂ»t 1944, durant les combats de la LibĂ©ration, la mairie est le lieu de fusillades, devant et Ă l'intĂ©rieur, entre Allemands et FFI. Un char allemand tire un fumigĂšne dans le bureau du maire et un obus explosif dĂ©truit le portail en fer forgĂ©. La salle des fĂȘtes sert Ă entreposer les tuĂ©s et Ă recueillir les blessĂ©s. Durant les tirs, un rĂ©sistant Ă©crit sur un mur « Souvenir du Groupe LibertĂ©. Honneur Ă nos morts et blessĂ©s. Vive la France », inscription depuis conservĂ©e sous une plaque de verre. Les traces de chenilles d'un char sont Ă©galement visibles sur les marches du perron de la mairie. Devant l'arrivĂ©e de renforts allemands, certains rĂ©sistants se cachent pendant une journĂ©e dans la cheminĂ©e monumentale. Retrouvant le contrĂŽle de la mairie, les Allemands y dĂ©couvrent 12 cadavres de rĂ©sistants et 62 blessĂ©s. Trente hommes sont envoyĂ©s Ă la forteresse du Mont-ValĂ©rien pour ĂȘtre exĂ©cutĂ©s (ils serviront finalement de monnaie d'Ă©change contre des prisonniers allemands incarcĂ©rĂ©s Ă la prĂ©fecture de police)[44]. La 2e division blindĂ©e du gĂ©nĂ©ral Leclerc perd trois hommes Ă Neuilly[45] lors des combats pour la libĂ©ration de Paris. Des plaques commĂ©moratives se trouvent dans et Ă l'extĂ©rieur de la mairie, de mĂȘme que plusieurs dans les rues de Neuilly, rendant hommage aux morts des combats de la LibĂ©ration[44].
- Plaque devant la synagogue de Neuilly.
- Plaque rappelant l'arrestation les 16 et 17 juillet 1944 des membres du réseau Corvette, située au 5 bis, avenue Philippe-le-Boucher.
- Plaque Ă la mĂ©moire des enfants dĂ©portĂ©s d'un refuge, 67, rue Ădouard-Nortier.
- Plaque au croisement du boulevard du Commandant-Charcot et du boulevard Richard-Wallace.
- Plaque en hommage à des soldats tués pendant la Libération de Paris (1944), sur un pavillon de garde du bois de Boulogne.
- Plaque au 17, boulevard Richard-Wallace.
- Plaque au 94 ter, rue de Longchamp.
Depuis 1945
Les mandats d'Achille Peretti voient dans les années 1950 et 1960 la construction de plusieurs groupes scolaires dont le lycée de la Folie-Saint-James.
Le , Chapour Bakhtiar, dernier Premier ministre du chah d'Iran Mohammad Reza Pahlavi, est la cible d'une tentative d'assassinat dans son domicile du boulevard Bineau. Il y échappe, mais deux personnes sont tuées[46].
Le , la prise d'otages d'une classe de maternelle Ă l'Ă©cole de la rue de la Ferme fait la une de la presse.
La campagne pour l'élection présidentielle de 2007 attire l'attention à plus d'un titre sur Neuilly-sur-Seine. Le candidat UMP qui sera finalement élu, Nicolas Sarkozy, a été maire, député et conseiller général de Neuilly et y est électeur. Le candidat de la Ligue communiste révolutionnaire Olivier Besancenot y est employé de La Poste. Enfin et surtout, l'application de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) y a suscité la polémique (voir § Habitat).
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[47], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine et à son arrondissement de Nanterre, aprÚs un transfert administratif effectif au .
Pour l'élection des députés, la commune est rattachée depuis 1986 à la sixiÚme circonscription des Hauts-de-Seine regroupait les cantons de Neuilly-Nord, Neuilly-Sud et Puteaux.
Elle était de 1801 à 1967 le chef-lieu du canton de Neuilly-sur-Seine du département de la Seine. Lors de la mise en place des Hauts-de-Seine, elle est divisée en deux cantons : le canton de Neuilly-sur-Seine-Nord et celui de Neuilly-sur-Seine-Sud[48]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune constitue désormais le canton de Neuilly-sur-Seine.
Neuilly-sur-Seine relĂšve du tribunal d'instance de Courbevoie, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal de grande instance de Nanterre, de la cour d'appel de Versailles, du tribunal administratif de Cergy-Pontoise et de la cour administrative d'appel de Versailles[49].
Intercommunalité
La ville n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2016.
Dans le cadre de la mise en Ćuvre de la volontĂ© gouvernementale de favoriser le dĂ©veloppement du centre de l'agglomĂ©ration parisienne comme pĂŽle mondial est crĂ©Ă©e, le , la mĂ©tropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[50].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Paris Ouest La Défense[51].
Tendances politiques et résultats
- Ălections municipales de 2008
Louis-Charles Bary (UMP, ex UDF), qui a succédé à Nicolas Sarkozy dont il avait été l'adjoint pendant de longues années, aprÚs avoir été candidat contre lui en 1983, ne brigue pas un nouveau mandat en tant que maire de Neuilly.
Le candidat choisi par l'UMP Ă la mairie de Neuilly-sur-Seine, est David Martinon, diplomate, porte-parole de Nicolas Sarkozy Ă l'ĂlysĂ©e[52]. Cette nomination d'une personnalitĂ© rĂ©putĂ©e peu intĂ©ressĂ©e par la commune est qualifiĂ©e de parachutage par une partie importante des militants UMP locaux qui lui prĂ©fĂšrent Arnaud TeullĂ©, secrĂ©taire de la section UMP, dĂ©putĂ© supplĂ©ant et adjoint au maire chargĂ© des affaires scolaires et de la jeunesse[53].
Son principal adversaire pour cette élection est le candidat divers droite Jean-Christophe Fromantin, président et cofondateur de la société Export Entreprises, pÚre de 4 enfants. Il a su profiter de cette contestation puisque la moitié de son équipe est composée de membres de l'UMP.
Le 30 septembre 2007, lors de sa nomination officielle, David Martinon reçoit le soutien du prĂ©sident de la RĂ©publique. Cette soirĂ©e soulĂšve la polĂ©mique lorsque les militants UMP de la ville commencent Ă scander « Martinon, non, non », obligeant ce dernier Ă abrĂ©ger sa visite[54]. Le dimanche 10 fĂ©vrier 2008, Jean Sarkozy, fils du prĂ©sident de la RĂ©publique, Arnaud TeullĂ© et Marie-CĂ©cile MĂ©nard se dĂ©solidarisent de David Martinon. Le lundi 11, ce dernier annonce qu'il retire sa candidature. Le mardi 12, l'UMP fait savoir qu'elle accorde son investiture Ă Jean-Christophe Fromantin, mais Arnaud TeullĂ© annonce Ă son tour qu'il conduira une liste dissidente. Quant Ă Jean Sarkozy, il se prĂ©sente Ă l'Ă©lection cantonale de Neuilly-sud qui se tient le mĂȘme jour, qu'il emporte dĂšs le premier tour, avec 51,9 % des suffrages, devenant le benjamin du conseil gĂ©nĂ©ral des Hauts-de-Seine. Le premier tour des municipales est agitĂ©[55] : pour la premiĂšre fois depuis la premiĂšre Ă©lection d'Achille Peretti, en 1947, un second tour a lieu, qui oppose la liste de Jean-Christophe Fromantin (61,67 % des voix) et celle d'Arnaud TeullĂ© (38,33 %), les autres listes Ă©tant Ă©liminĂ©es, notamment celle arrivĂ©e en troisiĂšme place menĂ©e par Lucienne Buton (d) (parti socialiste) qui constituait depuis des dĂ©cennies le groupe d'opposition municipale, qui avait recueilli 7,95 %[56].
- Ălection prĂ©sidentielle de 2012 Ă Neuilly
Au premier tour, Nicolas Sarkozy arrive en tĂȘte avec 72,64 % des suffrages devant François Hollande (10,17 %), François Bayrou (7,45 %), Marine le Pen (5,00 %). Il obtient au second tour le score de 84,20 % des voix[57].
- Ălections municipales de 2014
Lors des élections municipales de 2014, la liste menée par Jean-Christophe Fromantin recueille 13 536 voix (66,54 % des suffrages), ce qui lui donne 42 siÚges sur 49. Deux listes divers droite menées par Bernard Lepidi (18,11 %) et Franck Keller (8,01 %) disposent de 6 siÚges et la liste d'union de la gauche et des écologistes menée par Marie Brannens (d) (7,32 %) reprend un siÚge.
- Ălections municipales de 2020
Lors du scrutin de 2020, l'abstention atteint 64 % (contre 46 % en 2014) et la liste menĂ©e par Jean-Christophe Fromantin obtient 7 883 voix (42,5 % de moins qu'en 2014), soit 60,25 % des suffrages et 41 siĂšges sur 49. Celle prĂ©sentĂ©e par Florence Maurin-Fournier et Constance Le Grip soutenue par Les RĂ©publicains, avec 1 931 voix (14,76 %) obtient 4 siĂšges. La liste centriste LREM-MoDem de Jean-François RouziĂšres recueille 1 284 suffrages (9,81 %) et 2 Ă©lus. La liste Ă©cologiste de Thierry Hubert (d) (EĂLV) obtient 1 Ă©lu avec 753 voix (5,75 %). Anthony Dodeman (LR dissident) obtient 669 suffrages (5,11 %) et 1 siĂšge. Les deux autres listes (Union de la gauche et divers droite de Bernard Lepidi), avec chacune 2,1 % des suffrages n'ont aucun siĂšge.
La contestation des résultats de l'élection a été rejetée par le tribunal administratif de Cergy[58].
Liste des maires
Six maires se sont succédé depuis la Libération :
Jumelages
Au 1er janvier 2013, Neuilly-sur-Seine est jumelée avec :
- Windsor (Royaume-Uni) depuis 1955[67] :
Anciens jumelages :
- Un jumelage signé en 1964 avec Hanau (ville de l'agglomération de Francfort-sur-le-Main dans le land de Hesse en Allemagne) a pris fin en 2002[68] - [69].
- Dans les années 1950 et jusqu'en 1962, il y avait un jumelage avec la ville de Nemours (Algérie), aujourd'hui Ghazaouet[70].
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
La commune de Neuilly-sur-Seine a atteint sa population maximale lors du recensement de 1962 avec 72 773 habitants avant de se stabiliser autour de 60 000 habitants.
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[71] - [Note 9].
En 2020, la commune comptait 59 388 habitants[Note 10], en diminution de 4,33 % par rapport Ă 2014 (Hauts-de-Seine : +1,78 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 34,2 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (38,4 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 28,0 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 20,0 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 27 036 hommes pour 32 904 femmes, soit un taux de 54,89 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (52,41 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Neuilly-sur-Seine est située depuis la création de celle-ci dans l'académie de Versailles (auparavant dans l'académie de Paris).
- Enseignement public
La ville administre 8 écoles maternelles et 9 écoles élémentaires communales[75].
Le dĂ©partement gĂšre 3 collĂšges et la rĂ©gion Ăle-de-France 3 lycĂ©es :
- le collÚge André-Maurois[76]
- le lycée Pasteur et le collÚge Pasteur[77]
- le lycée La Folie Saint-James (d)[78] et le collÚge Théophile-Gauthier[79]
- le lycée professionnel Vassily-Kandinsky (d) (petite structure : 236 élÚves - 26 professeurs : esthétique-cosmétique-parfumerie, BEP carriÚres sanitaires et sociales, diplÎme professionnel d'aide-soignant, diplÎme professionnel d'auxiliaire de puériculture)[80]
Il existe un Ă©tablissement Ă©tranger, qui dĂ©pend du ministĂšre espagnol de l'Ăducation :
- Enseignement privé
Neuilly-sur-Seine compte six établissements privés confessionnels catholiques :
- le groupe scolaire interparoissial Saint-Pierre Saint-Jean (enseignement catholique primaire et secondaire sous contrat d'association) qui regroupe les anciennes écoles Saint-Joseph et Sainte-Cécile Sainte-Marthe ; en 2019, il a pris le nom de groupe scolaire catholique « La Trinité » (d)[82]
- le lycée professionnel des métiers de la vente et UFA (unité de formation par apprentissage formant au diplÎme d'employé de commerce multi spécialités) Georges-Guérin (enseignement catholique professionnel sous contrat d'association)[83] ;
- Sainte-Marie de Neuilly ;
- l'Institution Sainte-Croix ;
- l'Institution Saint-Dominique ;
- l'école catholique américaine Marymount International School of Paris (en)[84].
- Vie universitaire
Le CELSA (grande école en sciences de l'information et de la communication, rattachée à Sorbonne Université) est situé à Neuilly-sur-Seine, au 77, rue de Villiers.
Des classes préparatoires aux grandes écoles existent dans quatre lycées : lycée Pasteur, lycée La Folie-Saint-James, Sainte-Croix et Sainte-Marie.
L'Ăcole des cadres (EDC), crĂ©Ă©e en 1950 au 92, avenue de Neuilly et devenue en 1995 Ăcole des dirigeants & crĂ©ateurs dâentreprise (toujours avec le sigle EDC), est dĂ©sormais installĂ©e dans le quartier d'affaires de La DĂ©fense, Ă quelques encablures de Neuilly.
Culture
- Salles de spectacle
- Cinéma
- La seule salle de cinĂ©ma publique en exploitation est la salle dite Le Village, incluse dans un centre comprenant une salle de thĂ©Ăątre du mĂȘme nom. Elle est construite Ă l'emplacement du cinĂ©ma nommĂ© antĂ©rieurement Le ChĂ©zy. Construit en pierre et bĂ©ton, et dĂ©corĂ© en façade de frontons et bas-reliefs, l'Ă©difice est inaugurĂ© le 17 fĂ©vrier 1928 avec une reprĂ©sentation de Faust. DĂšs le dĂ©but des annĂ©es 1930 l'intĂ©rieur est transformĂ© et amĂ©nagĂ© par l'architecte Charles Siclis afin de permettre l'exploitation cinĂ©matographique. Le cinĂ©ma-thĂ©Ăątre Le Village a Ă©tĂ© entiĂšrement rĂ©novĂ© entre 1992 et 1994, seule la façade Art dĂ©co a Ă©tĂ© conservĂ©e. La sociĂ©tĂ© Parafrance Films a exploitĂ© en gĂ©rance le cinĂ©ma une dizaine d'annĂ©es de 1980 Ă 1990. Ă sa rĂ©ouverture en 1994, le cinĂ©ma a fonctionnĂ© en association loi de 1901. Depuis le 1er janvier 2006 la mairie de Neuilly-sur-Seine a repris l'exploitation de son cinĂ©ma municipal en rĂ©gie directe et s'est Ă©quipĂ©e le 13 septembre 2011 de deux salles numĂ©riques projection 3D : la salle 1 « MichĂšle-Morgan » de 263 places et la salle 2 « Darry-Cowl » de 237 places. Depuis 2021, les films projetĂ©s sont choisis directement par les habitants, grĂące a une plateforme de vote Ă©lectronique utilisant la blockchain, dĂ©veloppĂ©e par l'association Electis[85].
- Les deux autres salles traditionnelles au XXe siĂšcle Ă©taient Le Trianon (Ă l'angle de la rue Ybry et de la rue du Pont) et Le RĂ©gent (113, avenue de Neuilly, aujourd'hui avenue Charles-de-Gaulle)
- Il existe également des salles de projection privées, notamment dans l'immeuble de la Gaumont et celui de la chaßne de télévision M6
- Théùtre et autres arts de la scÚne
- Outre la scÚne du Village citée ci-dessus, Neuilly-sur-Seine dispose des salles suivantes :
- Théùtre de Neuilly (salle municipale construite dans les années 1960 sous le nom Salle de Neuilly)
- Théùtre Saint-Pierre (salle paroissiale construite dans les années 1930 sous le nom Salle Saint-Pierre)
- ThĂ©Ăątre des Sablons (centre culturel installĂ© dans la Maison Sainte-Anne), en service Ă partir de janvier 2013[86] : salle de spectacle de 600 places Ă©quipĂ©e dâun gradinage escamotable et dâun plateau de scĂšne entiĂšrement amovible, salle d'exposition de 520 m2, auditorium de 130 places dans lâancienne chapelle, 2 salles d'activitĂ©s de 200 m2, une Ă©cole de musique, etc[87].
- Le Théùtre du petit Parmentier[88] est implanté dans la Maison des Jeunes et de la Culture[89] (Centre culturel Louis-de-Broglie).
- BibliothĂšque / MĂ©diathĂšque
- La mĂ©diathĂšque municipale est installĂ©e sur un site principal, situĂ© rue de Longchamp, et une annexe au 16, place du MarchĂ©[90] aprĂšs la fermeture en 2016 du second site sis 5 bis, villa Ămile-Bergerat.
Santé
- Centre hospitalier Rives-de-Seine (Centre hospitalier Courbevoie - Neuilly-sur-Seine - Puteaux)[91]
- HÎpital américain de Paris
- Clinique Ambroise-Paré
- Clinique Pierre-Cherest
- Clinique Hartmann
- Clinique Sainte-Isabelle
- Clinique Saint-Pierre (fermée en 1996)
- Centre hospitalier Rives-de-Seine
IncendiĂ© durant la rĂ©volution de 1848, le chĂąteau de Neuilly voit une partie de son parc loti en 1852. En 1860, le terrain est affectĂ© Ă l'institution Notre-Dame-des-Arts, sise 34, boulevard Bourdon (depuis renommĂ© boulevard du GĂ©nĂ©ral-Leclerc), et qui appartient Ă la congrĂ©gation des sĆurs de Saint-Thomas de Villeneuve. Le 12 septembre 1930, la ville de Neuilly en fait l'acquisition puis, le 22 dĂ©cembre, achĂšte un terrain contigu oĂč se trouvait l'usine Lamblin, qui fabriquait des pompes Ă huile et Ă essence ainsi que des radiateurs Ă huile et Ă eau. Le 19 mai 1933, la premiĂšre pierre est posĂ©e, l'inauguration ayant lieu le 18 novembre 1935. L'hĂŽpital peut accueillir 150 patients, dispersĂ©s dans un bĂątiment principal de sept Ă©tages, et dans cinq pavillons, l'un d'eux Ă©tant rĂ©servĂ© aux malades contagieux . Moderne (Ă©clairage Ă©lectrique, chauffage, prise tĂ©lĂ©phonique Ă chaque lit et Ă©mission de TSF accessible avec un casque pour ne pas dĂ©ranger les voisins de chambre, services de dĂ©sinfection, cuisines au 6e Ă©tages pour que les odeurs n'incommodent pas les malades), il propose de nombreuses spĂ©cialitĂ©s (mĂ©decine gĂ©nĂ©rale, maternitĂ©, pĂ©diatrie, chirurgie) et innovations techniques (salles d'opĂ©ration et de stĂ©rilisation, anesthĂ©sie, pharmacie ou encore radiographie). Construit de façon Ă accueillir la lumiĂšre du soleil tout le long de la journĂ©e, il dispose aussi d'un solarium sur son toit[92].
Sports
Aviron
Le Cercle nautique de France est lâun des plus anciens clubs dâaviron en France. Il se considĂšre aujourdâhui comme lâun des plus dynamiques[93]
Son emplacement privilĂ©giĂ© sur l'Ăźle du Pont Ă Neuilly permet Ă ses adhĂ©rents de ramer aux portes de Paris et au pied du quartier dâaffaires de La DĂ©fense[93].
Football
L'Olympique de Neuilly[94] - [95] a été fondé en 1990[96]. Le club de football a notamment évolué en promotion d'honneur, accueillant des joueurs comme l'international nigérien Bachibou Koita ou l'espoir congolais Harrison Manzala[97].
Manifestations culturelles et festivités
Durant 120 ans de 1815 Ă 1935 Ă Neuilly-sur-Seine est organisĂ©e une cĂ©lĂšbre fĂȘte foraine : la fĂȘte Ă Neu-Neu.
Elle est supprimée en 1936.
En 2008 la Foire d'automne, une grande fĂȘte foraine qui Ă©tait installĂ©e sur la pelouse de Mortemart derriĂšre l'hippodrome d'Auteuil, est dĂ©placĂ©e porte de la Muette et baptisĂ©e FĂȘte au Bois puisqu'installĂ©e au bois de Boulogne[98]. En 2010 elle reprend le nom ancien de FĂȘte Ă Neu-Neu[99].
MĂ©dias
Plusieurs publications locales, diffusées à la fois en version papier et électronique, existent ou ont existé :
- Neuilly Journal indépendant, mensuel d'information sur la vie citoyenne et culturelle de Neuilly, créé en 1888 sous le nom de Neuilly Journal[100], longtemps dirigé par Renée Michelangeli-Peretti, fille de l'ancien maire Achille Peretti et conseillÚre municipale jusqu'en 2014, ayant un tirage de 32 500 en mai 2017.
- Neuilly Magazine, mensuel d'information d'actualités locales, municipales et culturelles. Créé en 2016, il est diffusé à 33 000 exemplaires chez l'habitant[101].
- La Voix de Saint-Pierre (avril 1946 - décembre 1974), devenu La Voix de Saint-Pierre et Saint-Jacques (depuis janvier 1975), mensuel paroissial puis interparoissial catholique[102]
- Vivre à Neuilly[103] est le bulletin municipal publié de 2008 à 2012 ; il est remplacé depuis 2014 par la lettre électronique Neuilly Actualité[104]
- Neuilly92[105], journal créé en septembre 2008 par Jean Sarkozy et Marie-Cécile Ménard en régie publicitaire chez Conseil Marketing Publicité (CMP)[106], dont la parution semble suspendue depuis décembre 2010[105]
- J'm Neuilly, créé en mars 2013[107] autour de Bernard Lepidi, ancien candidat divers droite apparenté CNIP (ex-UMP) opposé au maire divers droite Jean-Christophe Fromantin.
Il faut ajouter de janvier à mars 2011 un média exclusivement électronique :
- MCM News, lettre d'information électronique publiée par Marie-Cécile Ménard, alors conseillÚre générale[108]
Cultes
Les Neuilléens disposent de lieux de culte juif, catholiques, orthodoxe et protestants.
- Culte israélite
Des offices juifs sont célébrés depuis 1869 à Neuilly et la synagogue de Neuilly y existe depuis 1878[109].
- Culte catholique
Depuis janvier 2010, la commune de Neuilly-sur-Seine, qui constituait auparavant un doyenné, fait partie - avec Courbevoie et Levallois-Perret du doyenné des Deux-Rives, l'un des neuf doyennés du diocÚse de Nanterre[110].
Au sein de la ville de Neuilly-sur-Seine, les lieux de culte relĂšvent de quatre paroisses[111].
Les lieux de culte correspondant sont :
- pour la paroisse Sainte-Isabelle[112] : l'Ă©glise Bienheureuse-Isabelle-de-France[113] ;
- pour la paroisse Saint-Jacques[114] : l'Ă©glise Saint-Jacques[113] ;
- pour la paroisse Saint-Jean-Baptiste[115] : l'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste ;
- pour la paroisse Saint-Pierre[116] : l'Ă©glise Saint-Pierre.
Les paroisses Saint-Jean-Baptiste et Sainte-Isabelle ont le mĂȘme curĂ©, de mĂȘme que les paroisses Saint-Pierre et Saint-Jacques[117].
Par ailleurs des lieux de culte existent également au sein des communautés religieuses installées à Neuilly[118] :
- la chapelle Notre-Dame-de-la-Bonne-DĂ©livrance au sein de la congrĂ©gation des SĆurs de Saint-Thomas de Villeneuve,
- la chapelle de l'institution Sainte-Marie de Neuilly au sein de la communauté apostolique Saint-François-Xavier,
- la chapelle de la congrégation romaine de saint Dominique,
- les chapelles de l'institution Notre-Dame de Sainte-Croix,
- la chapelle des filles de la charité de Saint-Vincent-de-Paul.
- Culte orthodoxe
- FondĂ©e en 2020 et rattachĂ©e au vicariat Sainte-Marie-de-Paris-et-Saint-Alexis-dâUgine, regroupant des paroisses de tradition russe au sein de la mĂ©tropole orthodoxe grecque de France, cette derniĂšre elle-mĂȘme rattachĂ©e canoniquement au patriarcat ĆcumĂ©nique de Constantinople[119], la paroisse Saint-apĂŽtre-et-Ă©vangĂ©liste-Matthieu a ses liturgies cĂ©lĂ©brĂ©es dans la chapelle de lâAnnonciation (situĂ©e au 158, avenue Charles-de-Gaulle), mise Ă disposition par le diocĂšse catholique de Nanterre[120].
- Culte protestant
- le temple protestant de Neuilly-sur-Seine de l'Ă©glise rĂ©formĂ©e existe depuis 1867. Il est rattachĂ© Ă l'Ăglise protestante unie de France[121] ;
- l'église adventiste de Neuilly célÚbre son culte depuis 1950 dans l'ancienne église anglicane Christ Church, inaugurée en 1878[37].
- Le bĂątiment est construit Ă l'emplacement de l'ancien parc du chĂąteau de Neuilly, divisĂ© et loti Ă partir de 1853. En 1876, une souscription est lancĂ©e par la directrice de « Mission Home », un organisme accueillant des Anglaises sans emploi ni famille. Les architectes Leroux et Bitner sont chargĂ©s des travaux, aprĂšs avoir effectuĂ© un sĂ©jour Ă Londres pour s'imprĂ©gner de l'architecture anglaise, notamment de style anglo-normand. Le prince de Galles et son Ă©pouse assistent Ă la pose la premiĂšre pierre le 10 juillet 1878. Comme le veut la tradition anglicane, le clocher se situe sur un cĂŽtĂ© de la façade. Plusieurs vitraux d'Ă©poque sont conservĂ©es, notamment celui du chĆur, signĂ© « Roussel de Beauvais, 1878 », figurant JĂ©sus avec des enfants. En 1949, l'Ăglise adventiste rachĂšte l'Ă©difice, qui rouvre l'annĂ©e suivante dĂ©diĂ© Ă ce nouveau culte[122].
Ăconomie
Revenus de la population et fiscalité
En 2009, on comptait 7 442 redevables de l'ImpĂŽt de solidaritĂ© sur la fortune[123]. En 2009 Ă©galement, la commune Ă©tait â avec un coefficient de Gini de 0,517 â la commune la plus inĂ©galitaire de France devant Paris (0,49) d'aprĂšs le magazine Alternatives Ă©conomiques[124].
En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 55 786 âŹ, ce qui plaçait Neuilly-sur-Seine au 92e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[125].
Emploi
Le « 5bis Bergerat » regroupe dĂ©sormais les associations, les crĂ©ateurs dâentreprises ainsi que l'espace emploi[126].
Entreprises et commerces
La ville compte plusieurs siĂšges sociaux et grands immeubles de bureaux, comme ceux de Turner Broadcasting System France, Viacom International Media Networks France, FIDAL, Firmenich, Gaumont, Havas, JCDecaux, Juniper, groupe M6 et ses filiales telles M6 et RTL, Chanel, Sephora, PricewaterhouseCoopers, Thales, UGC, Groupe HennerâŠ
Neuilly comptait plus de 48 000 emplois en 2009[127].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[128], parmi lesquels:
- des lieux de culte :
- L'église paroissiale Saint-Jacques, située 167, boulevard Bineau, a été construite en 1936. Elle est répertoriée à l'inventaire général du patrimoine culturel[129]. Elle comporte un grand-orgue Bernard Aubertin de 2006, l'organiste titulaire est Boris Lefeivre
- L'Ă©glise paroissiale Saint-Jean-Baptiste, situĂ©e 158, avenue Charles-de-Gaulle, a Ă©tĂ© reconstruite entre 1831 et 1870. Elle est rĂ©pertoriĂ©e Ă l'inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[130]. Elle comporte un orgue de chĆur Mutin-CavaillĂ©-Coll de 1865, et un grand-orgue Abbey relevĂ© en 1913 par la firme Mutin-CavaillĂ©-Coll, l'organiste titulaire de la Paroisse est le compositeur Olivier d'Ormesson, Ă©galement directeur du Conservatoire de Neuilly[131].
- L'église paroissiale Saint-Pierre, située 90, avenue du Roule (avenue Achille-Peretti), a été construite entre 1883 et 1914. Elle est répertoriée à l'inventaire général du patrimoine culturel[132]. Elle comporte un grand-orgue Mutin-Cavaillé-Coll de 1898, l'organiste titulaire est Philippe Sauvage.
- L'ancienne Ă©glise anglicane, actuellement Ăglise adventiste du septiĂšme jour, situĂ©e 33, boulevard Victor-Hugo, a Ă©tĂ© construite en 1876. Elle est rĂ©pertoriĂ©e Ă l'inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[133].
- La synagogue, située 12, rue Ancelle, a été construite en 1878. Elle est répertoriée à l'inventaire général du patrimoine culturel[134].
- Façade de l'église Saint-Pierre.
- des hĂŽtels particuliers et des vestiges de chĂąteaux :
- La folie Saint-James : cette propriĂ©tĂ© situĂ©e 34, avenue de Madrid, fait lâobjet dâun classement au titre des monuments historiques depuis le [135].
- L'ancien hĂŽtel Lambiotte (1934), situĂ© 6-8, boulevard du ChĂąteau, et 4, rue Sylvie : Ćuvre de l'architecte Pierre Barbe, les façades et la toiture en ont Ă©tĂ© inscrits au titre des Monuments historiques le 11 juillet 1984[136].
- Fabrique de jardin (temple de jardin) dite Temple de l'Amour, situĂ©e Ă la pointe amont de l'Ăźle de la Jatte, construite en 1773. Elle fait lâobjet dâun classement au titre des monuments historiques depuis le [137].
- L'ancien hĂŽtel Thouret, situĂ© 68, boulevard Bourdon : ce bĂątiment (pour sa façade et sa toiture) fait lâobjet dâune inscription au titre des monuments historiques depuis le [138].
- Le chĂąteau de Neuilly, actuellement couvent des sĆurs de Saint-Thomas-de-Villeneuve, situĂ© 52, boulevard d'Argenson. Du chĂąteau dĂ©truit en 1848, ne subsiste aujourd'hui que l'aile nord, dite pavillon de Madame-AdĂ©laĂŻde. Cette aile est acquise en 1907 par les sĆurs de saint Thomas de Villeneuve. Ces derniĂšres font appel Ă l'architecte Maurice Humbert qui surĂ©lĂšve l'aile et construit une chapelle ainsi qu'un bĂątiment rattachĂ© Ă l'hĂŽpital municipal en s'appuyant sur les ruines du chĂąteau. Il est inscrit Ă l'inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[139].
- L'hÎtel de ville, situé 96, avenue du Roule (avenue Achille-Peretti), a été construit entre 1882 et 1886 par l'architecte Jean Bréasson. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[140] - [141].
- Statue équestre du duc d'Orléans installée à l'origine à Alger, démontée lors de l'indépendance de l'Algérie et réinstallée en 1981 sur le rond-point Chauveau renommé place du Duc-d'Orléans.
- Avant d'ĂȘtre desservie par la RATP, la ville voyait passer les tramways de la ligne Paris - Saint-Germain ou de la CGO pour Paris ou d'autres villes de banlieue, comme ici, ce tramway Ă©lectrique avec sa remorque ouverte pour Bezons Grand-Cerf.
- Avenue Charles-de-Gaulle : vue vers La DĂ©fense.
- Avenue Charles-de-Gaulle : vue vers l'Arc de triomphe de l'Ătoile.
- Boulevard d'Argenson.
- Rue Berteaux-Dumas.
- Peinture murale à la mairie de Neuilly représentant une réception organisée pour le Premier Consul au chùteau de Neuilly.
- HÎtel de ville de Neuilly et chalets du marché de Noël en décembre 2014.
Parcs et squares
- Parc de la Folie-Saint-James : ce parc, situĂ© 34, avenue de Madrid, fait lâobjet dâun classement au titre des monuments historiques depuis le [135].
- Parc du couvent Saint-Thomas de Villeneuve, (couvent construit par Maurice Humbert sur les ruines du chùteau de Neuilly). Ce parc, situé au 52 boulevard d'Argenson, est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[142].
- Square Martial-Massiani[143], du nom d'un conseiller municipal de la ville de 1945 à 1965, président du conseil général de la Seine (75). Situé au 8, boulevard du Chùteau-129, rue Perronet.
Personnalités liées à la commune
Il faut rappeler que plusieurs cliniques ou maternités étaient établies à Neuilly aux XIXe et XXe siÚcles, et que nombreuses sont les personnes nées à Neuilly, qui n'y ont jamais séjourné.
Parmi les personnalités décédées à Neuilly-sur-Seine, nombreuses sont celles qui sont mortes à l'hÎpital américain, mais qui n'ont pas de lien particulier avec la commune. Au cimetiÚre ancien reposent de nombreuses personnalités artistiques et scientifiques.
- André Dewavrin (1911-1998), alias « Passy », résistant, fondateur du BCRA, Compagnon de la Libération
- Maurice Duclos (1906-1981), alias « Passy », résistant, Compagnon de la Libération
- Roger Motte (1912-1962), pilote de chasse, Compagnon de la Libération
- Pierre Dureau (1915-2006), officier de la 13e DBLE, Compagnon de la Libération
- Philippe Fauquet (1921-1944), officier du 2e régiment de chasseurs parachutistes, Compagnon de la Libération, Mort pour la France le 12 octobre 1944 à Rouen
- Pierre Vignon (1736-1823), magistrat et homme politique, né à Neuilly.
- Antoine Parmentier (1737-1813), promoteur de la pomme de terre.
- Claude Baudard de Vaudésir de Saint-James (1738-1787), à qui l'on doit le parc de la Folie Saint James.
- Antoine Louis Decrest de Saint-Germain (1761-1835), général des armées de la République et de l'Empire, né à Paris.
- Louis-Philippe (1773-1850), et sa famille, duc d'Orléans puis roi des Français, au chùteau de Neuilly.
- Pauline BorghĂšse (1780-1825), sĆur de NapolĂ©on Ier, au chĂąteau de Neuilly.
- Juan Bautista Alberdi (1810-1884), théoricien politique et diplomate argentin, mort à Neuilly-sur-Seine.
- Théophile Gautier (1811-1872), peintre, écrivain, critique d'art et poÚte, vit au 32 rue de Longchamp de 1857 à sa mort.
- Louis-Antoine Jullien (1812-1860), compositeur et chef d'orchestre mĂ©diatique du XIXe siĂšcle, fut internĂ© dans un asile au 6 rue Saint-James oĂč il mourut. Il fut enterrĂ© au cimetiĂšre de Neuilly.
- François Henri Alexandre Lafond (1815-1901), artiste peintre mort le au 113 avenue du Roule[144]
- Général Henrion-Bertier (1817-1901), maire de la ville de 1887 à 1901.
- Gustave Courbet (1819-1877), artiste peintre, emprisonné en 1872 sur parole dans la clinique du Docteur Duval au 34 de l'avenue du Roule[145].
- Charles Baudelaire (1821-1867), poĂšte, au 4 rue Louis-Philippe en 1860.
- Jean-Louis Verger (1826-1857), prĂȘtre, assassin de l'archevĂȘque de Paris en 1857.
- Clémence Royer (1830-1902), philosophe et scientifique.
- Hippolyte Moreau (sculpteur) (1832-1927), sculpteur, peintre, mort Ă Neuilly-sur-Seine.
- José Maria Eça de Queiros (1845-1900), écrivain portugais, y est mort en 1900. Son buste est installé avenue Charles-de-Gaulle, sur le parvis prÚs de l'avenue de Madrid.
- Pierre Ucciani (1851-1939), artiste peintre corse, demeure dans son petit hĂŽtel particulier, 5 rue Alfred de Musset, de 1907 Ă 1939[146] - [147].
- Alexandre Nozal (1852-1929), né à Neuilly-sur-Seine, peintre.
- Louise-Catherine Breslau (1856-1927), peintre allemande, avait son dernier atelier sur le boulevard d'Inkermann.
- Jenny Zillhardt (1857-1939), peintre, morte Ă Neuilly-sur-Seine.
- Ămilien Victor Cordonnier (1858-1936), mort Ă Neuilly-sur-Seine[148], gĂ©nĂ©ral français
- Alexandre Fontanes (1861-1935), acteur, auteur dramatique et écrivain français
- Maurice BarrĂšs (1862-1923), Ă©crivain.
- Madeleine Zillhardt (1863-1950), Ă©crivaine, morte Ă Neuilly-sur-Seine.
- Ămile Oscar Guillaume (1867-1942), sculpteur, installĂ© Ă Neuilly-sur-Seine au moins en 1923.
- Jean-Baptiste Charcot, né à Neuilly-sur-Seine le 15 juillet 1867.
- Henri-Paul Royer (1869-1938), mort Ă Neuilly-sur-Seine, peintre.
- Lucien d'Eaubonne (1870-1914), peintre, sculpteur et médailleur, mort à Neuilly-sur-Seine.
- HélÚne Gosset (1879-1963), journaliste, militante féministe et pacifiste
- Madeleine Daniélou (1880-1956), agrégée Ús lettres, fondatrice d'un groupe d'écoles privées pour les jeunes filles.
- Marie Charles Jean Melchior de Polignac (1880-1950), marquis, organisateur des Jeux olympiques d'hiver de 1924, mort Ă son hĂŽtel particulier de Neuilly en 1950.
- André Maurois (1885-1967), écrivain, membre de l'Académie française, boulevard Maurice-BarrÚs (son nom a été donné à une partie cette voie).
- Georges Bernanos (1888-1948), Ă©crivain.
- Germain Debré (1890-1948), né à Neuilly-sur-Seine, architecte, fils du Grand-rabbin de Neuilly-sur-Seine, Simon Debré.
- Daisy Fellowes (1890-1962), personnalité de la haute société, célÚbre pour sa beauté, écrivaine rédactrice en chef de l'édition française de Harper's Bazaar.
- Louis de Broglie (1892-1987), prix Nobel de physique.
- Serge de Lenz (1892-1945), escroc et criminel, surnommé le « Gentleman cambrioleur ».
- Albert Cohen (1895-1981), Ă©crivain, 9 rue Casimir-Pinel.
- Louis Aragon (1897-1982), poĂšte, romancier.
- Pierre Fresnay (1897-1975) et Yvonne Printemps (1894-1977), enterrés au cimetiÚre ancien.
- Leonardo Bounatian-Benatov (1899-1972), peintre.
- Jacques Prévert (1900-1977), poÚte, scénariste et dialoguiste, né rue de Chartres.
- Daniel-Rops (1901-1965), écrivain, professeur d'histoire au lycée Pasteur.
- Raymond Feuillatte (1901-1971), artiste peintre, né et mort à Neuilly-sur-Seine.
- Fernand Braudel (1902-1985), professeur d'histoire au lycée Pasteur en 1932.
- Anaïs Nin (1903-1977), née à Neuilly-sur-Seine, écrivain.
- Marcelle Romée (1903-1932), actrice, née à Neuilly-sur-Seine.
- Raymond Queneau (1903-1976), Ă©crivain et poĂšte.
- Gilbert Lely (1904-1985) poÚte y a habité au 18 ter rue du Marché, rue appelée maintenant Madeleine Michelis
- Léo Joannon (1904-1969), cinéaste, y est mort.
- Jean Gabin (1904-1976), acteur.
- René Hosxe (1905-1992), architecte urbaniste.
- Jean-Paul Sartre (1905-1980), professeur de philosophie au lycée Pasteur.
- Pierre Prévert (1906-1988), frÚre de Jacques Prévert.
- Tino Rossi (1907-1983), chanteur et acteur.
- Prince Ali Khan (1911-1960) et Rita Hayworth (1918-1987)
- Bette Davis (1908-1989), actrice américaine.
- Lucienne Nahmias (1911-1969), Miss France 1931, a vécu et morte à Neuilly-sur-Seine.
- Henri Troyat (1911-2007), écrivain, ancien élÚve du lycée Pasteur.
- Christian Fouchet (1911-1974), résistant, ambassadeur, ministre
- Jacques Soufflet (1912-1990), Compagnon de la Libération, sénateur et ministre des armées sous Valéry Giscard d'Estaing y est mort.
- David Feuerwerker (1912-2003), rabbin de Neuilly-sur-Seine.
- Antoinette Feuerwerker (1912-2003), juriste, résistante.
- Jean Marais (1913-1998), acteur, a habité dans la péniche Le Nomade 78 (face au n°99) boulevard Koenig
- Bernard Boesch (1914-2005), peintre et architecte, né à Neuilly, décédé au Pouliguen.
- Chapour Bakhtiar (1914-1991), homme politique iranien, victime d'une tentative d'assassinat Ă Neuilly, dans son appartement en 1982.
- Françoise Giroud (1916-2003), journaliste, écrivaine et femme politique.
- Henri Betti (1917-2005), compositeur et pianiste français qui habitait au 69 boulevard Bineau.
- Patachou (1918-2015), actrice et chanteuse.
- Jean Bertin (1919-1975), ingénieur, inventeur de l'aérotrain, mort à Neuilly-sur-seine, habitait 1 rue Deleau.
- Guy Lux (1919-2003), producteur, animateur de télévision et radio.
- Jacques Douai (1920-2004), chanteur.
- MichĂšle Morgan (1920-2016), actrice, rue de l'Ăglise pendant son enfance.
- Edmonde Charles-Roux (1920-1916), écrivaine et journaliste, membre de l'académie Goncourt.
- Michel Carage (1921-2008), compagnon de la Libération, entrepreneur, y est mort le 28 janvier 2008.
- Alexander Salkind (1921-1997), mort à Neuilly-sur-Seine, producteur de cinéma.
- Simone Signoret (1921-1985), comédienne, a passé son enfance à Neuilly-sur-Seine.
- Robert Chapatte (1921-1997), coureur cycliste et journaliste sportif à la télévision.
- Jacques Servier (1922-2014), directeur de laboratoire pharmaceutique, habitait un hĂŽtel particulier rue Charles Laffitte
- Liliane Bettencourt (1922-2017).
- Xavier Deniau (1923-2011), homme politique
- Renée Bloch (1924-1955), bibliste.
- Darry Cowl (1925-2006), musicien et comédien.
- Pierre Mondy (1925-2012), comédien.
- Jean d'Ormesson (1925-2017), écrivain français.
- Lucienne Berthon (1926-2012); artiste peintre et réalisatrice de films d'animation.
- René Goscinny (1926-1977), écrivain, auteur de bande dessinée.
- Jean-Claude Delafon (1928-2007), militaire, chef d'entreprises.
- Marthe Mercadier (1928), actrice de théùtre.
- Jean-François Deniau (1928-2007), homme politique et écrivain.
- Bernadette Sers (1928-2000), artiste peintre, née à Neuilly-sur-Seine.
- Screamin' Jay Hawkins (1929-2000), mort à Neuilly-sur-Seine, chanteur américain.
- Pierre Bellemare (1929-2018), écrivain, homme de radio, chanteur, conteur, animateur et producteur de télévision français.
- Barbara (1930-1997), chanteuse.
- Claude Chabrol (1930-2010), cinéaste, a habité au 11, rue des Dames Augustines).
- Odile Versois (1930-1980), comédienne, mort à Neuilly-sur-Seine.
- Giani Esposito (1930-1974), acteur, chanteur et poĂšte franco-belge, mort Ă Neuilly.
- Lorin Maazel (1930-2014), chef d'orchestre américain né à Neuilly-sur-Seine
- François Truffaut (1932-1984), cinéaste, mort à Neuilly-sur-Seine
- Jacques Martin (1933-2007), présentateur télé.
- Freidoune Sahebjam (1933-2008), mort Ă Neuilly-sur-Seine, journaliste franco-iranien.
- Jacques Barrot (1937-2014)), homme politique, mort Ă Neuilly-sur-Seine.
- Atara Marmor (1943-2003), historienne et artiste.
- Johnny Hallyday (1943-2017), chanteur et compositeur ayant popularisé le rock 'n' roll en France
- DaniÚle Festy (1943-2018), pharmacienne, écrivaine et spécialiste de l'aromathérapie
- Joseph HaĂŻm Sitruk (1944-2016), grand-rabbin de France
- Jean-Louis Martinoty (1946-2016), metteur en scÚne d'opéra, mort à Neuilly-sur-Seine.
- Michel Berger (1947-1992), pianiste, auteur-compositeur-interprÚte, directeur artistique et arrangeur musical français
- Olivier Le Gendre (1950-2014), Ă©crivain et journaliste, nĂ© Ă Neuilly-sur-Seine oĂč il habita toute sa vie.
- Laurence Abeille, femme politique
- Fabrice Aboulker, compositeur
- Michel Abramowicz, directeur de la photographie
- Claude d'Abzac-Epezy, historienne
- Kev Adams, ancien élÚve du lycée Pasteur, humoriste.
- Karin Albou, actrice, réalisatrice, scénariste et écrivaine
- Elisabeth Allaire, haute fonctionnaire
- MichĂšle Alliot-Marie, femme politique
- Catherine Alric, comédienne, auteure et peintre
- Dani Alves, footballeur[149].
- Mathieu Amalric, acteur et réalisateur
- Paule Amblard, historienne de lâart
- Aline d'Ambricourt, claveciniste
- Alexandra Amon, actrice, scénariste et productrice, entrepreneure et philanthrope
- Richard Anconina, comédien
- Monique Annaud-Baltzer, productrice audiovisuelle
- Ălise Arfi, nĂ©e Ă Neuilly-sur-Seine, avocate
- Aliette Armel, romanciÚre, essayiste, critique littéraire
- Louis Arquer, dessinateur, sculpteur et auteur de timbres-poste
- Michel Arrivé, écrivain et linguiste
- Bertrand Arthuys, réalisateur et auteur
- Hugues Aufray, né à Neuilly-sur-Seine, chanteur
- Georges Augier de Moussac, compositeur, arrangeur, producteur, musicien et guitariste
- VĂ©ronique Auger, journaliste
- Renaud Auguste-Dormeuil, artiste plasticien
- André Aurengo, médecin
- Aurore Auteuil, actrice
- David AzĂ©ma, banquier dâaffaires et haut fonctionnaire
- Lisa Azuelos, réalisatrice et femme de lettres
- Guy Bedos, humoriste
- Frédéric Beigbeder, né à Neuilly-sur-Seine, écrivain
- Marie-Paule Belle, chanteuse et pianiste
- Eva Berberian, mannequin, animatrice TV, styliste, actrice et auteur-compositeur-interprÚte française
- Alain Besançon, professeur d'histoire au lycée Pasteur
- Gabriel Betancourt, Yolanda Pulecio et Ăngrid Betancourt
- Liliane Bettencourt, la plus riche femme de France et du monde, actionnaire de l'Oréal et fille d'EugÚne Schueller
- JérÎme Bignon (1949-), homme politique français. Maire de Bermesnil de 1980 à 2001, conseiller général d'Oisemont de 1980 à 2014, conseiller régional de Picardie de 1986 à 1993 puis en 2004, député de la Somme de 1993 à 1997 puis de 2002 à 2012 et sénateur de la Somme de 2014 à 2020, né à Neuilly-sur-Seine.
- Michel Blanc, acteur et réalisateur de cinéma, ancien élÚve du lycée Pasteur.
- Philippe Boisse, escrimeur, champion olympique, né à Neuilly-sur-Seine.
- Carole Bouquet (née en 1957 à Neuilly), actrice
- Martin Bouygues, PDG de Bouygues
- Patrick Bruel, chanteur
- Ricardo Cavallo, artiste peintre
- Marie-Anne Chazel, ancienne Ă©lĂšve du lycĂ©e Pasteur oĂč elle a rencontrĂ© Christian Clavier.
- Karen Cheryl, chanteuse
- Ălie Chouraqui, cinĂ©aste, conseiller municipal depuis 2008.
- Christian Clavier, comédien, ancien élÚve du lycée Pasteur.
- Renaud Donnedieu de Vabres, homme politique, ancien élÚve du lycée Pasteur.
- Franck Dubosc, humoriste, comédien
- Sophie Dudemaine, chef cuisiniĂšre
- Lara Fabian, chanteuse
- Marc-Olivier Fogiel, né à Neuilly-sur-Seine, présentateur de télévision
- Lorraine Fouchet, écrivain, scénariste, médecin
- Laurence Granger, peintre française née à Neuilly-sur-Seine.
- Stéphane Guillon, acteur, humoriste et chroniqueur de radio et de télévision
- François Hollande, homme politique, 24e président de la République, ancien élÚve du lycée Pasteur.
- Guy-Manuel de Homem-Christo, musicien, membre du duo Daft Punk
- Brice Hortefeux, ami et collaborateur de Nicolas Sarkozy, né à Neuilly, ancien directeur général des services de la mairie.
- Francis Huré, diplomate et écrivain (né en 1916, candidat aux élections municipales de 2020).
- Mauro Icardi, footballeur Ă©voluant au Paris Saint-Germain
- Gérard Jugnot, acteur, réalisateur et scénariste, ancien élÚve du lycée Pasteur.
- Claire Keim, actrice et chanteuse
- Reem Kherici, actrice, réalisatrice et scénariste
- Isabelle Kocher, directrice générale d'Engie
- Koxie, chanteuse de rap
- Armand Lambert, né à Neuilly-sur-Seine, astronome
- Frédéric Lefebvre, homme politique né à Neuilly-sur-Seine en 1963
- Olivier Lejeune, humoriste, metteur en scÚne, comédien, ancien élÚve du lycée Pasteur.
- Bruno Le Maire, homme politique, né à Neuilly-sur-Seine
- Marine Le Pen, femme politique née à Neuilly-sur-Seine.
- Bernard-Henri Lévy, écrivain, ancien élÚve du lycée Pasteur.
- Thierry Lhermitte, acteur, ancien élÚve du lycée Pasteur.
- Emily Loizeau, chanteuse.
- David Martinon, porte-parole de la présidence de la République, éphémÚre candidat à la candidature à la mairie de Neuilly en 2008.
- Sylvie Matton, née Sylvie Meyer, actrice, femme de lettres, épouse de Charles Matton, habitant avenue du Roule pendant son enfance et son adolescence.
- CĂ©cile Michel, assyriologue
- Gérard Miller, né à Neuilly-sur-Seine, psychanalyste.
- Ilona Mitrecey, chanteuse
- Pierre Mondy, comédien et metteur en scÚne.
- Paul Montag, pianiste
- Patrick Mouratoglou, entraĂźneur de tennis
- Corentin Moutet, joueur de tennis
- Philippe Nemo, philosophe, ancien élÚve du lycée Pasteur
- Allan Nyom, footballeur camerounais.
- Lindsay Owen-Jones, ancien PDG de l'Oréal
- Frédéric Péchenard, haut fonctionnaire, né à Neuilly-sur-Seine.
- Valérie Pécresse, femme politique, née à Neuilly-sur-Seine
- Vincent Perrot, animateur télé/radio
- Piem (Pierre de Barrigue de Montvallon), dessinateur
- Patrick Poivre d'Arvor, présentateur télé
- Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France.
- Patrick Puydebat, comédien et animateur télé
- Jean Reno, comédien
- Patrick Sabatier, animateur télé
- Clémence Saint-Preux, né à Neuilly-sur-Seine, chanteuse
- Michel Sardou, chanteur
- Jean Sarkozy, né à Neuilly-sur-Seine, homme politique.
- Nicolas Sarkozy, homme politique (23e président de la République, maire de 1983 à 2002)
- Richard Scheer, athlĂšte de haut niveau
- HĂ©lĂšne SĂ©gara, chanteuse
- Nicolas Souchu, né à Neuilly-sur-Seine le 25 juillet 1958.
- Dominique Strauss-Kahn, né à Neuilly-sur-Seine, homme politique
- Sylvia Tabet, Ă©crivaine, artiste peintre
- Uderzo, auteur de bande dessinée.
- Sylvie Vartan, Ă l'Ă©poque oĂč elle Ă©tait mariĂ©e Ă Johnny Hallyday, place Winston-Churchill.
- Johanna Vaude (1975), réalisatrice
- Philippe Verdier, journaliste
- Rolando VillazĂłn, chanteur lyrique
- Ophélie Winter, chanteuse
Patrimoine culturel
- Les Petits Chanteurs de Sainte-Croix de Neuilly (The Paris Boys Choir) est l'un des chĆurs de garçons les plus rĂ©putĂ©s[150]. Il existe depuis 1956 au sein de lâInstitution Notre-Dame de Sainte-Croix Ă Neuilly-sur-Seine, et est aujourd'hui dirigĂ© par François PolgĂĄr.
- Dans les années 1960 et 1970, il existait également la Manécanterie des Petits Chanteurs de la Vierge noire, créée et dirigée par Léon Petit, décédé à l'ùge de 101 ans le [151].
HĂ©raldique
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De gueules, au pont d'or maçonnĂ© de sable, au navire Ă©quipĂ© d'argent flottant et voguant sur onde de mĂȘme avec mĂąture formant N brochant en partie sur l'arche du pont, au chef d'azur chargĂ© de trois fleurs parmentiĂšres d'or[152]. La devise de la ville est : prĂŠteritis egregia quotidie florescit ce qui peut se traduire par : dĂ©jĂ illustre par son passĂ©, de jour en jour plus florissante. |
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Neuilly dans les arts
- Cinéma
- 2009 : Neuilly sa mĂšre !, film de Gabriel Julien-LaferriĂšre
- 2018 : Neuilly sa mĂšre, sa mĂšre !, film de Gabriel Julien-LaferriĂšre
- Littérature
- Laurent Chalumeau, Neuilly brûle-t-il ?, Grasset, 1999 (ISBN 978-2-246-52191-4) 2e éd., coll. « Le Livre de poche » no 14682, 1999 (ISBN 978-2-253-14682-7)
- Si Neuilly se trouvait envahi par des bandes de loubards revenant d'un pillage des Champs-ĂlysĂ©es... Que pourra faire Antoine-Blaise Le Roch de Montpeyrac (dit Rock) pour repousser les envahisseurs hors de « Neuilly-sur-Saigne » ?
- Henri BlaquiĂšre, Mais qui donc a tuĂ© la concierge ? Ănigme Ă Neuilly, 2015 (ASIN B00XQIE112)
- Patrick Modiano : Dans Livret de famille (Gallimard, 1977), chapitre 1er, le narrateur va déclarer à l'état-civil de la mairie de Neuilly sa fille née à l'HÎpital américain, et passe successivement par le boulevard Victor Hugo, le boulevard Bineau, la rue BorghÚse, le boulevard d'Inkermann, l'avenue du Roule.
- Musique
- 1991 : Auteuil, Neuilly, Passy, chanson des Inconnus issu de l'album Bouleversifiant !.
Pour approfondir
Bibliographie
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- L'hebdomadaire Le Monde 2 () a publié un dossier sur la « capitale de la bourgeoisie », à la suite de l'élection législative partielle de son ancien maire, Nicolas Sarkozy, dans la 6e circonscription des Hauts-de-Seine.
- L'hebdomadaire Marianne (no 514, du 24 février au ) a publié un reportage sur « La fracture sociale, vue de Neuilly ».
- Henri Corbel, Petite histoire de Neuilly-sur-Seine, Paris, Le Livre d'histoire, coll. « Monographies des villes et villages de France », , 216 p. (ISBN 2-84435-133-6) (1re édition : Arrault, Tours, 1923)
- M. L'abbĂ© Lebeuf, Histoire de la banlieue ecclĂ©siastique de Paris, Paris, Prault PĂšre, Quai de GĂȘvres, , 433 p. (lire en ligne)
- Fabien Texier, Neuilly-sur-Seine il y a 100 ans en cartes postales anciennes, Ă©ditions Patrimoine MĂ©dias, 2013 (ISBN 978-2-36459-029-8).
- Pierre Flageollet, Neuilly-sur-Seine, cartes postales anciennes, tome 1, éd. BibliothÚque européenne, 1975.
- Pierre Flageollet, Neuilly-sur-Seine, cartes postales anciennes, tome 2, éd. BibliothÚque européenne, 1990.
- Pierre Flageollet, Vie et histoire de Neuillysur-Seine, Ă©d. Hervas, 1997.
- Jill et André Chambrin, Neuilly-sur-Seine, coll. « Mémoire en images », éditions Alan Sutton (ISBN 2-910444-42-2).
- J.-J. Chaplin et S. Chaye, Neuilly-sur-Seine, Paris, 1955.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
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- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune de Neuilly-sur-Seine (92051) », Recensement général de la population de 2016, INSEE, (consulté le ).
- « Neuilly-sur-Seine », Ma commune, MinistÚre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
- (fr) Henri Corbel, Petite histoire de Neuilly-sur-Seine, 2000, p. 17
- (fr) Henri Corbel, Petite histoire de Neuilly-sur-Seine, 2000, p. 7-8
- M. l'Abbé Lebeuf, Histoire de la banlieue ecclésiastique De Paris, 1754, p. 84-85
- Une rue de la commune porte le nom de ce maire
- Une avenue de la ville porte le nom de ce maire.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
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- Le Parisien, Ă©dition des Hauts-de-Seine, 12 septembre 2008
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- Noms des rues de Neuilly-sur-Seine
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- La mairie indique sur son site ces deux architectes comme auteurs de la mairie. Toutefois, on peut apprendre que ces deux architectes sont partis des plans de Gaspard AndrĂ©. Voir sur le site de l'UniversitĂ© de Kyoto le projet initial et un extrait du livre « L'Ćuvre de Gaspard AndrĂ© »
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- Limor Yagil, ChrĂ©tiens et Juifs sous Vichy, 1940-1944: sauvetage et dĂ©sobĂ©issance civile, Les Ăditions du Cerf, (ISBN 2-204-07585-X, lire en ligne), p. 526.
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- Décret n° 2015-1658 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmÚtre de l'établissement public territorial dont le siÚge est à Nanterre sur Légifrance.
- Nicolas Sarkozy intronise David Martinon comme son successeur Ă la mairie de Neuilly, Xavier Ternisien, Le Monde, 2 octobre 2007
- « Neuilly "scandalisée" par le parachutage de David Martinon »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?), Libération, .
- « Martinon chahuté : Martinon, non, non », 13 heures de France 2, .
- La mairie en délire
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- Résultats de l'élection présidentielle 2012.
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- Anne-Sophie Damecour, « Neuilly-sur-Seine : disparition de Louis-Charles Bary, lâancien maire qui avait succĂ©dĂ© Ă Nicolas Sarkozy : Il avait succĂ©dĂ© Ă Nicolas Sarkozy en 2002 quand ce dernier avait Ă©tĂ© nommĂ© ministre de lâIntĂ©rieur. Mais il nâavait pas souhaitĂ© se prĂ©senter aux municipales de 2008. Il est dĂ©cĂ©dĂ© dans la nuit du 1er fĂ©vrier, Ă lâĂąge de 96 ans », Le Parisien,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Il a Ă©tĂ© pendant 32 ans conseiller gĂ©nĂ©ral des Hauts-de-Seine sur le canton de Neuilly-sur-Seine, pendant prĂšs de 20 ans premier adjoint au maire de Neuilly, avant de succĂ©der Ă Nicolas Sarkozy en tant que premier magistrat de la ville en 2002, quand ce dernier a Ă©tĂ© nommĂ© ministre de lâIntĂ©rieur du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. Louis-Charles Bary est dĂ©cĂ©dĂ© dans la nuit de mercredi, Ă lâĂąge de 96 ans ».
- Christophe Joly, « Jean-Christophe Fromantin gagne la bataille de Neuilly », 20 minutes,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Anne-Sophie Damecour, « Entre deux Ă©chĂ©ances Ă©lectorales, le maire de Neuilly Jean-Christophe Fromantin se lance dans une thĂšse : Le premier Ă©dile (DVD) de Neuilly-sur-Seine est dĂ©sormais doctorant Ă Paris I-PanthĂ©on-Sorbonne. Il travaille sur lâavenir des quartiers dâaffaires, Ă travers le cas de Paris La DĂ©fense, dont il est administrateur. », Le Parisien,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Florence Hubin, « Deux soutiens supplĂ©mentaires pour le maire de Neuilly-sur-Seine : Jean-Christophe Fromantin (DVD) a Ă©tĂ© rĂ©Ă©lu pour un troisiĂšme mandat, avec notamment la voix de lâopposant LR Anthony Dodeman, ce mardi soir, lors du conseil municipal dâinstallation », Le Parisien,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
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- Plus de 3 500 élÚves sont scolarisés dans une école maternelle ou élémentaire publique de la Ville. sur le site de la ville de Neuilly-sur-Seine :
- maternelle
- Achille-Peretti,
- Charcot B,
- Ă©cole d'application Gorce-Franklin,
- Jacques-Dulud,
- Madeleine-Michelis B
- Poissonniers,
- Roule,
- Saussaye.
- élémentaire
- Achille-Peretti,
- Charcot A,
- Charcot B,
- Ă©cole d'application Gorce-Franklin,
- Huissiers,
- Madeleine-Michelis A,
- Madeleine-Michelis B,
- Poissonniers,
- Saussaye.
- http://clg-maurois-neuilly.ac-versailles.fr/.
- http://www.lyc-pasteur-neuilly.ac-versailles.fr/.
- http://www.lyc-st-james-neuilly.ac-versailles.fr/lycee/
- http://www.clg-gautier-neuilly.ac-versailles.fr/.
- http://www.lyc-kandinsky-neuilly.ac-versailles.fr/.
- http://www.education.gouv.fr/cid2809/inauguration-du-lycee-espagnol-de-neuilly-en-presence-de-juan-carlos-ier-roi-d-espagne.html.
- Site internet du groupe scolaire catholique interparoissial La Trinité en décembre 2019.
- lycée professionnel et UFA Georges-Guérin.
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- http://www.vivreaneuilly.fr/?p=1461
- http://www.neuillysurseine.fr/centre-culturel-sainte-anne.
- http://www.mjcneuilly92.com/index.php?option=com_content&task=view&id=95&Itemid=104
- http://www.mjcneuilly92.com/
- http://lamediatheque.neuillysurseine.fr/.
- site hopital-courbevoie-neuilly-puteaux
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- « Ne l'appelez plus la FĂȘte Ă Neu-Neu : La cĂ©lĂšbre Foire d'automne se rapproche de la porte de la Muette et change de nom. La FĂȘte au Bois ouvre ce soirĂą?Š mais sans Chaise Ă©lectrique. », Le Parisien, Ă©dition des Hauts-de-Seine,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
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- « Ăglise paroissiale Saint-Pierre », notice no IA00079688, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture, consultĂ© le 27 juin 2009.
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- « Temple de la Réserve du Roi dit Temple de l'Amour, situé à la pointe sud de l'ßle de la Jatte », notice no PA00088132, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
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- Martine François, « Cordonnier Ămilien Victor », sur CTHS (comitĂ© des travaux historiques et scientifiques), (consultĂ© le ).
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- « Petits chanteurs de Sainte-Croix de Neuilly » sur podcast.rcf.fr.
- « Parcours de M. Léon Petit », sur monsite.com (consulté le ).
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