Bette Davis
Bette Davis [ËbÉti ËdeÉȘvÉȘs][1], nĂ©e Ruth Elizabeth Davis le Ă Lowell (Massachusetts) et morte le Ă Neuilly-sur-Seine, est une actrice amĂ©ricaine, renommĂ©e pour sa forte personnalitĂ© et son talent artistique exprimĂ© au cours d'une carriĂšre longue de six dĂ©cennies et composĂ©e de plus d'une centaine de films.
Nom de naissance | Ruth Elizabeth Davis |
---|---|
Naissance |
Lowell, Massachusetts (Ătats-Unis) |
Nationalité | Américaine |
DĂ©cĂšs |
Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine (France) |
Profession | Actrice |
Films notables | voir filmographie. |
Site internet | (en) « Site officiel de Bette Davis » |
Fondatrice du Hollywood Canteen, actrice de cinéma parmi les plus appréciées de l'ùge d'or d'Hollywood, Bette Davis est connue comme un symbole de ténacité féminine, à cause de rÎles de femmes impitoyables, caractérielles et hystériques, mais aussi de sa turbulente vie privée, ponctuée d'orageux mariages et de conflits médiatiques avec certaines figures du cinéma.
Alternativement appelĂ©e la « reine d'Hollywood », la « reine des Studios Warner » et la « premiĂšre dame du grand Ă©cran amĂ©ricain », Bette Davis a longtemps dĂ©tenu le record du plus grand nombre de nominations aux Oscars en tant que meilleure actrice (dix fois), avant d'ĂȘtre dĂ©trĂŽnĂ©e par Katharine Hepburn (douze fois) puis par Meryl Streep (16 fois).
Elle a obtenu deux Oscars : en 1935 pour L'Intruse d'Alfred E. Green et en 1938 pour L'Insoumise de William Wyler mais n'a jamais rĂ©ussi, malgrĂ© ses frĂ©quentes nominations, Ă en dĂ©crocher un troisiĂšme, ni pour ce qui est considĂ©rĂ© comme le rĂŽle le plus abouti et le plus talentueux de sa carriĂšre dans Ăve de Joseph L. Mankiewicz, ni pour sa derniĂšre grande interprĂ©tation marquante, dans Qu'est-il arrivĂ© Ă Baby Jane ? de Robert Aldrich. De nombreux ouvrages lui ont Ă©tĂ© consacrĂ©s dont un seul en français (Isabelle Champion, Lherminier, 1986).
En 1999, Bette Davis est nommée par l'American Film Institute seconde meilleure actrice de légende du cinéma américain.
Biographie
Enfance
Ruth Elizabeth Davis grandit dans la banlieue de Boston, Ă©levĂ©e avec sa sĆur Barbara par leur mĂšre, Ruth, photographe, qui se sĂ©pare de son mari en 1915. On dit que les deux prĂ©noms de Ruth Elizabeth Davis ont Ă©tĂ© remplacĂ©s par celui de Bette, en rĂ©fĂ©rence au roman La cousine Bette de Balzac[2]. AprĂšs le dĂ©part de leur pĂšre, avocat, la vie des Davis oscille entre le Massachusetts, le New Jersey et New York.
DĂ©buts artistiques
Bette fait ses dĂ©buts sur les planches dans le personnage dâune fĂ©e dans Le songe d'une nuit d'Ă©tĂ© pendant ses Ă©tudes Ă la Cushing Academy dâAshburnham (Massachusetts). Elle prend ensuite des cours de danse avec Martha Graham et suit pendant trois ans les cours de la John Murray Andersonâs Acting Dramatic School de New York.
En 1928, elle fait partie dâune troupe thĂ©Ăątrale dirigĂ©e par George Cukor et, sous sa mise en scĂšne, joue Broadway Ă Rochester. Suivent dâautres piĂšces avec Cukor, avant le succĂšs de The Earth Between Ă New York, en 1929, puis le dĂ©but officiel Ă Broadway dans Broken Dishes.
RemarquĂ©e au thĂ©Ăątre par un dĂ©nicheur de talents dâUniversal Pictures, elle tourne son premier film, The Bad Sister, en 1931. Carl Laemmle, directeur d'Universal, sâĂ©cria en voyant ce film : « Comment peut-on tourner un film dans lequel un homme en voit de toutes les couleurs et le terminer en cadrant sur un tel visage ? »[3]. Bette ne tourne plus que deux films pour Universal qui ne renouvelle pas son contrat.
AprĂšs quelques rĂŽles insignifiants avec dâautres studios, RKO, ColumbiaâŠ, elle dĂ©cide de rentrer Ă New York pour revenir au thĂ©Ăątre. Câest alors quâelle reçoit un coup de tĂ©lĂ©phone de George Arliss, grand acteur populaire de la Warner, qui lui propose un premier rĂŽle auprĂšs de lui dans L'Homme qui jouait Ă ĂȘtre Dieu (1932). Arliss Ă©crit dans son autobiographie : « Je ne mâattendais quâĂ une modeste prestation, mais ce petit rĂŽle se transforma en une crĂ©ation vivante, profondeâŠ, comme une lueur illuminant un texte banal et lui communiquant Ă©motion et passion. CâĂ©tait un talent qui ne pouvait rester longtemps dans lâombre »[3]. En 1932, elle Ă©pouse Harmon O. Nelson, jazzman rencontrĂ© lors de ses Ă©tudes, dont elle divorce six ans plus tard.
La reine de la Warner
Ă la suite de ce film, les frĂšres Warner, de la Warner Bros., lui font signer un contrat de sept ans. Une pĂ©riode qui dure 16 ans et oĂč lâactrice doit lutter quotidiennement pour obtenir de bons rĂŽles dans une firme spĂ©cialisĂ©e dans les films de gangsters et qui privilĂ©gie essentiellement les personnages masculins.
Pourtant, Bette Davis nâarrĂȘte plus de tourner, on la voit dans vingt-cinq films en quatre ans, notamment avec Spencer Tracy dans Vingt mille ans sous les verrous (1933) et avec James Cagney dans Jimmy the Gent (1935), deux films de Michael Curtiz. En 1934, Bette Davis harcĂšle, pendant des mois, Jack Warner, un des patrons de la Warner, pour obtenir le rĂŽle de Mildred Rogers dans L'Emprise. Il finit par cĂ©der et la « prĂȘte » Ă la RKO. Elle racontera : « Mes employeurs considĂ©raient que le fait de me confier le rĂŽle d'une hĂ©roĂŻne aussi dĂ©testable Ă©quivaudrait Ă un suicide artistique⊠Ils m'identifiaient, je suppose, au personnage, et retenaient que nous Ă©tions bien dignes l'une de l'autre »[4]. Bette obtint un grand succĂšs critique mais le film fut un Ă©chec commercial.
Elle fait ensuite une autre composition remarquĂ©e de garce dans Ville frontiĂšre (1935), avant dâĂȘtre consacrĂ©e dans L'Intruse (1936) pour lequel elle dĂ©croche son premier Oscar de la meilleure actrice. Les frĂšres Warner lui refusent pourtant deux rĂŽles auxquels elle tenait : la reine Ălisabeth Ire aux cĂŽtĂ©s de Katharine Hepburn dans Mary Stuart et Alice dans Alice au pays des merveilles. Mais ils lui confient un bon personnage dans La ForĂȘt pĂ©trifiĂ©e pour ensuite la relĂ©guer dans deux films mĂ©diocres.
Commencent alors les conflits avec ses producteurs. Insatisfaite de ses scĂ©narios et aprĂšs avoir refusĂ© de tourner un film, Bette claque la porte de la Warner et quitte Hollywood pour Londres oĂč on lui propose deux films. Un procĂšs sâengage alors entre elle et la Warner. Elle le perd mais Jack Warner, magnanime, lui pardonne et paie les frais du procĂšs (Olivia de Havilland a plus de succĂšs, elle aussi intente un procĂšs en 1943 contre la Warner et le gagne en 1945). Bette Davis est finalement gagnante car, aprĂšs ce procĂšs perdu, la Warner lui confie des scĂ©narios de meilleure qualitĂ©.
Son retour Ă Hollywood se fait dans lâexcellent film Femmes marquĂ©es (1937) aux cĂŽtĂ©s dâHumphrey Bogart qui lui permet de prouver Ă nouveau ses qualitĂ©s dramatiques. Elle entame ainsi un nouveau dĂ©part Ă la Warner qui lui propose une sĂ©rie de films dont les scĂ©narios sont Ă©crits tout spĂ©cialement pour elle. Suivent Le Dernier combat avec Edward G. Robinson et Humphrey Bogart, Une certaine femme avec Henry Fonda, L'Aventure de minuit avec Leslie Howard et Olivia de Havilland.
SollicitĂ©e pour le rĂŽle de Scarlett O'Hara dâAutant en emporte le vent, elle le refuse, ne voulant pas se retrouver aux cĂŽtĂ©s dâErrol Flynn (condition de la Warner pour « prĂȘter » Bette Davis Ă David O. Selznick) quâelle juge trop mĂ©diocre pour le rĂŽle de Rhett Butler.
Jack Warner lui propose alors L'Insoumise (1938), film qui ressemble étrangement à Autant en emporte le vent. Avec un personnage taillé sur mesure, la star fait une composition des plus remarquables dans ce somptueux mélodrame dirigé de façon magistrale par le perfectionniste William Wyler. Le film connaßt un énorme succÚs. Elle reçoit un deuxiÚme Oscar et là commence la grande carriÚre de Bette Davis. Une longue série de nominations aux Oscars s'ouvre.
La suite est des plus glorieuses, vient lâĂšre des grands mĂ©lodrames oĂč lâactrice donne le meilleur dâelle-mĂȘme. Le ton est donnĂ© avec le bouleversant drame Victoire sur la nuit (1939), elle est nommĂ©e pour la troisiĂšme fois aux Oscars. Viennent ensuite deux films historiques en 1939, Juarez et La Vie privĂ©e d'Ălisabeth d'Angleterre, et dâautres mĂ©los comme La Vieille Fille (1939), L'ĂtrangĂšre (1940), Le Grand Mensonge (1941) qui lui donnent la place enviĂ©e de lâune des dix vedettes dâHollywood en tĂȘte du box-officeâŠ
Le sommet de cette pĂ©riode est sa collaboration avec William Wyler qui est des plus rĂ©ussies. AprĂšs L'Insoumise, elle sâillustre dans les rĂŽles de garces : dans La Lettre (1940), elle incarne une meurtriĂšre et dans La VipĂšre (1941) elle interprĂšte une femme monstrueuse, cupide et manipulatrice (elle a une nomination aux Oscars pour chacun de ces deux films), ce qui la consacre actrice populaire et reine de la Warner. Malheureusement des conflits Ă©clatent entre le rĂ©alisateur et lâactrice et William Wyler, malgrĂ© ces chefs-dâĆuvre tournĂ©s ensemble, ne tourne plus avec Bette Davis.
Un film parachĂšve cette pĂ©riode, modĂšle du genre, Une femme cherche son destin (1942) qui lui vaut sa sixiĂšme nomination. Elle a encore une septiĂšme nomination pour Femme aimĂ©e est toujours jolie (1944). En 1942, elle fonde et dirige Hollywood Canteen, un organisme dâaide aux combattants de la seconde guerre mondiale et paraĂźt dans le film du mĂȘme nom.
Elle crée également sa propre maison de production la « B.D. Incorpored » en 1946. La Voleuse (A Stolen Life) avec Glenn Ford est le seul film produit par la firme de Bette Davis.
AprĂšs quelques films mineurs, Bette Davis tourne son dernier film Ă la Warner La Garce (1949) de King Vidor. Le tournage se passe mal avec le rĂ©alisateur, au point quâelle demande un compromis Ă Jack Warner : elle finit le film Ă condition quâil la libĂšre de son contrat avec la Warner Bros. LassĂ© de ses exigences, le patron de la Warner finit par accepter.
Le renouveau
LibĂ©rĂ©e de toute contrainte, la star se remet au travail et pendant le tournage de LâAmbitieuse en 1949 (film qui sort bien aprĂšs), on lui propose le rĂŽle magnifique de Margo Channing dans Ăve (1950) de Joseph L. Mankiewicz. Sur un scĂ©nario cynique et subtil reconstituant l'univers des thĂ©Ăątres et la concurrence effrĂ©nĂ©e entre les artistes, le film est un chef-d'Ćuvre portĂ© par des dialogues caustiques et savoureux, la justesse de ses notations psychologiques, la remarquable interprĂ©tation de tous ses acteurs (d'ailleurs 5 des 14 nominations du film aux Oscars vont Ă ses interprĂštes) et l'Ă©lĂ©gante mise en scĂšne d'un cinĂ©aste en Ă©tat de grĂące, vĂ©ritable cheville ouvriĂšre du projet. Ăve est sans doute le plus parfait des films de Bette Davis qui y donne une prestation inoubliable unanimement saluĂ©e par la critique et couronnĂ©e par une pluie de rĂ©compenses dont le Prix d'interprĂ©tation fĂ©minine Ă Cannes.
AprĂšs son immense succĂšs en salles, Ăve reçoit quatorze nominations aux Oscars en 1950. Il remporte six statuettes dont celles du meilleur film, du meilleur rĂ©alisateur et du meilleur scĂ©nario. Pour sa huitiĂšme nomination, Bette Davis est en compĂ©tition avec sa partenaire Ă l'Ă©cran Anne Baxter et Gloria Swanson pour le film Sunset Boulevard. Mais toutes trois sont battues par Judy Holliday pour son interprĂ©tation dans Born yesterday.
AprĂšs un tel sommet, la carriĂšre de Bette sâeffrite au fil des ans et, hormis La Star, film pour lequel elle a une neuviĂšme nomination, il lui faut attendre les annĂ©es soixante pour connaĂźtre un renouveau.
Entre-temps elle a Ă©pousĂ©, en 1940, Arthur Farnsworth, qui meurt en 1943, et William Grant Sherry en 1945 (naissance de son premier enfant Barbara en 1947, et divorce en 1949), elle se remarie en 1950, une quatriĂšme et derniĂšre fois, avec son partenaire dâĂve, Gary Merrill, avec qui elle adopte deux enfants : Margot en 1952 et Michael en 1953. Elle divorce en 1960.
En 1961, deux films viennent redorer son blason. Frank Capra, tout dâabord, lui offre Milliardaire pour un jour oĂč elle est drĂŽle, Ă©mouvante, grandiose en vieille clocharde au temps de la prohibition, et surtout Qu'est-il arrivĂ© Ă Baby Jane ? de Robert Aldrich oĂč elle compose, aux cĂŽtĂ©s dâun autre monstre sacrĂ© de la grande Ă©poque Joan Crawford, un personnage grand-guignolesque qui lui vaut un immense succĂšs dans le monde entier, bien que leur rivalitĂ© ait virĂ© Ă l'affrontement lors du tournage. Elle est nommĂ©e une dixiĂšme et derniĂšre fois aux Oscars, et a le dĂ©plaisir de voir Crawford aller chercher la rĂ©compense prĂ©vue en lieu et place de la laurĂ©ate, Anne Bancroft, alors absente[5].
« MĂšre de trois enfants ĂągĂ©s de 10, 11 et 15 ans, divorcĂ©e, de nationalitĂ© amĂ©ricaine, 30 ans dâexpĂ©rience dans le domaine cinĂ©matographique, encore alerte et plus aimable que ne le prĂ©tend la rumeur publique, cherche emploi stable Ă Hollywood. ConnaĂźt Broadway. Bette Davis. RĂ©fĂ©rences Ă lâappui. » Câest cette annonce que lâactrice fait paraĂźtre, par manque de travail, dans un hebdomadaire en . Ă la suite de ce message, Jack Warner la contacte pour tourner La mort frappe trois fois (1964) avec son ami Paul Henreid, qui fut un de ses partenaires Ă lâĂ©cran, comme rĂ©alisateur. Elle fait un deuxiĂšme film avec Aldrich, Chut... chut, chĂšre Charlotte (1964), dans la mĂȘme veine que le prĂ©cĂ©dent mais sans Joan Crawford qui dĂ©clare forfait et est remplacĂ©e sur les conseils de Bette Davis, par son amie et complice de toujours, Olivia de Havilland. Elle est encore admirable dans L'Argent de la vieille (1972) de Luigi Comencini et dans Les Baleines du mois d'aoĂ»t (1987) aux cĂŽtĂ©s dâune gloire du muet, Lillian Gish.
La fin de sa carriÚre est moins brillante. Elle tourne dans beaucoup de films mineurs mais fait de nombreuses incursions au théùtre et à la télévision.
Au dĂ©but des annĂ©es 1970, elle quitte les Ătats-Unis, et s'installe en France Ă Neuilly-sur-Seine, non loin du domicile de sa grande amie, Olivia de Havilland. Elle retourne pĂ©riodiquement aux Ătats-Unis, Ă l'occasion de divers projets au cinĂ©ma, Ă la tĂ©lĂ©vision, et mĂȘme au thĂ©Ăątre.
Mort
Bette Davis meurt d'un cancer du sein le à l'hÎpital américain de Neuilly-sur-Seine, à l'ùge de 81 ans[6]. Elle repose au cimetiÚre du Forest Lawn Memorial Park à Hollywood Hills (Los Angeles) en Californie.
Filmographie
Années 1930
- 1931 : The Bad Sister de Hobart Henley
- 1931 : Seed de John M. Stahl
- 1931 : Le Pont de Waterloo (Waterloo Bridge) de James Whale
- 1931 : Way Back Home de William A. Seiter
- 1932 : The Menace de Roy William Neill
- 1932 : Prisons d'enfants (Hell's House) d'Howard Higgin
- 1932 : L'Homme qui jouait Ă ĂȘtre Dieu (The Man who played God) de John G. Adolfi avec George Arliss
- 1932 : Mon grand (So big) de William A. Wellman avec Barbara Stanwyck
- 1932 : The Rich Are Always with Us d'Alfred E. Green
- 1932 : The Dark Horse d'Alfred E. Green
- 1932 : Ombres vers le sud (Cabin in the cotton) de Michael Curtiz
- 1932 : Une allumette pour trois (Three on a Match) de Mervyn LeRoy
- 1933 : Vingt mille ans sous les verrous (20 000 Years in Sing Sing) de Michael Curtiz avec Spencer Tracy
- 1933 : Just Around the Corner - court métrage
- 1933 : Le Parachutiste (Parachute Jumper) d'Alfred E. Green
- 1933 : Le Roi de la chaussure (The Working Man) de John G. Adolfi
- 1933 : Ex-Lady de Robert Florey
- 1933 : Bureau des personnes disparues (Bureau of Missing Persons) de Roy Del Ruth
- 1934 : The Big Shakedown de John Francis Dillon
- 1934 : Les Pirates de la mode (Fashions of 1934) de William Dieterle avec William Powell
- 1934 : Jimmy the Gent de Michael Curtiz avec James Cagney
- 1934 : Fog Over Frisco de William Dieterle
- 1934 : L'Emprise (Of Human Bondage) de John Cromwell avec Leslie Howard
- 1934 : Femme d'intérieur (Housewife) d'Alfred E. Green
- 1935 : Ville frontiĂšre (Bordertown) d'Archie Mayo avec Paul Muni
- 1935 : Une femme dans la rue (The Girl from 10th avenue) d'Alfred E. Green
- 1935 : SixiĂšme Ă©dition (Front page woman) de Michael Curtiz
- 1935 : Agent spécial (Special agent) de William Keighley
- 1935 : L'Intruse (Dangerous) d'Alfred E. Green (son premier Oscar) avec Franchot Tone
- 1936 : La ForĂȘt pĂ©trifiĂ©e (The Petrified Forest) d'Archie Mayo avec Leslie Howard et Humphrey Bogart
- 1936 : La FlĂšche d'or (The Golden arrow) d'Alfred E. Green
- 1936 : Satan Met a Lady de William Dieterle
- 1937 : Femmes marquées (Marked Woman) de Lloyd Bacon avec Humphrey Bogart
- 1937 : Le Dernier combat (Kid Galahad) de Michael Curtiz avec Edward G. Robinson et Humphrey Bogart
- 1937 : Une certaine femme (That certain woman) d'Edmund Goulding avec Henry Fonda
- 1937 : L'Aventure de minuit (It's love I am after) d'Archie Mayo avec Leslie Howard et Olivia de Havilland
- 1938 : L'Insoumise (Jezebel) de William Wyler (son deuxiĂšme Oscar) avec Henry Fonda
- 1938 : Nuits de bal (The Sisters) d'Anatole Litvak avec Errol Flynn
- 1939 : Victoire sur la nuit (Dark Victory) d'Edmund Goulding
- 1939 : Juarez de William Dieterle avec Paul Muni
- 1939 : La Vieille Fille (The Old maid) d'Edmund Goulding avec Miriam Hopkins
- 1939 : La Vie privĂ©e d'Ălisabeth d'Angleterre (The Private Lives of Elizabeth and Essex) de Michael Curtiz avec Errol Flynn
Années 1940
- 1940 : If I Forget You - court métrage
- 1940 : L'ĂtrangĂšre (All this and heaven too) d'Anatole Litvak avec Charles Boyer
- 1940 : La Lettre (The Letter) de William Wyler
- 1941 : Le Grand Mensonge (The Great lie) d'Edmund Goulding
- 1941 : Shining Victory d'Irving Rapper
- 1941 : Fiancée contre remboursement (The Bride Came C.O.D.) de William Keighley avec James Cagney
- 1941 : La VipĂšre (The Little Foxes) de William Wyler
- 1942 : L'Homme qui vint dĂźner (The man who came to dinner) de William Keighley
- 1942 : L'amour n'est pas en jeu (In This Our Life) de John Huston avec Olivia de Havilland
- 1942 : Une femme cherche son destin (Now Voyager) d'Irving Rapper avec Paul Henreid et Claude Rains
- 1943 : Quand le jour viendra (Watch on the Rhine) de Herman Shumlin
- 1943 : Remerciez votre bonne Ă©toile (Thank your lucky stars) de David Butler
- 1943 : L'Impossible Amour (Old Acquaintance) de Vincent Sherman avec Miriam Hopkins
- 1944 : Femme aimée est toujours jolie (Mr. Skeffington) de Vincent Sherman avec Claude Rains
- 1944 : Hollywood Canteen de Delmer Daves
- 1945 : Le blé est vert (The Corn is green) d'Irving Rapper
- 1946 : La Voleuse (A Stolen Life) de Curtis Bernhardt avec Glenn Ford
- 1946 : Jalousie (Deception) d'Irving Rapper avec Paul Henreid et Claude Rains
- 1948 : Rencontre d'hiver (Winter meeting) de Bretaigne Windust
- 1948 : La Mariée du dimanche (June bride) de Bretaigne Windust
- 1949 : La Garce (Beyond the Forest) de King Vidor (son dernier film aux Studios Warner) avec Joseph Cotten
Années 1950
- 1950 : Ăve (All about Eve) de Joseph L. Mankiewicz avec Anne Baxter
- 1951 : L'Ambitieuse (Payment on demand) de Curtis Bernhardt
- 1951 : Jezebel (Another Man's Poison) d'Irving Rapper
- 1952 : Appel d'un inconnu (Phone call from a stranger) de Jean Negulesco avec Shelley Winters
- 1952 : La Star (The Star) de Stuart Heisler
- 1955 : Le Seigneur de l'aventure (The Virgin Queen) de Henry Koster avec Joan Collins
- 1956 : Le Repas de noces (The Catered affair) de Richard Brooks
- 1956 : Au cĆur de la tempĂȘte (Storm center) de Daniel Taradash
- 1959 : John Paul Jones, maĂźtre des mers (John Paul Jones) de John Farrow avec Robert Stack
- 1959 : Le Bouc Ă©missaire (The Scapegoat) de Robert Hamer avec Alec Guinness
Années 1960
- 1961 : Milliardaire pour un jour (Pocketful of Miracles) de Frank Capra avec Glenn Ford
- 1962 : Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? (What Ever Happened to Baby Jane?) de Robert Aldrich avec Joan Crawford
- 1963 : L'Ennui et sa diversion, l'Ă©rotisme (La noia) de Damiano Damiani avec Horst Buchholz
- 1964 : La mort frappe trois fois (Dead Ringer) de Paul Henreid
- 1964 : Rivalités (Where Love Has Gone) d'Edward Dmytryk avec Susan Hayward
- 1964 : Chut... chut, chĂšre Charlotte (Hush... Hush, Sweet Charlotte) de Robert Aldrich avec Olivia de Havilland
- 1965 : Confession Ă un cadavre (The Nanny) de Seth Holt
- 1968 : The Anniversary de Roy Ward Baker
Années 1970
- 1970 : Chambres communicantes (Connecting rooms) de Franklin Gollings
- 1971 : Bunny O'Hare de Gerd Oswald
- 1972 : Madame Sin de David Greene
- 1972 : L'Argent de la vieille (Lo Scopone Scientifico) de Luigi Comencini avec Alberto Sordi et Silvana Mangano
- 1976 : Trauma (Burnt Offerings) de Dan Curtis
- 1978 : Les Visiteurs d'un autre monde (Return from Witch Mountain) de John Hough
- 1978 : Mort sur le Nil (Death on the Nile) de John Guillermin avec Peter Ustinov
- 1978 : The Children of Sanchez d'Hall Bartlett (non créditée)
Années 1980
- 1980 : Les Yeux de la forĂȘt (Watcher in the woods) de John Hough
- 1980 : White Mama (en) de Jackie Cooper
- 1982 : Un piano pour Madame Cimino (A Piano for Mrs. Cimino) de George Schaefer (téléfilm)
- 1987 : Les Baleines du mois d'août (The Whales of August) de Lindsay Anderson, avec Lillian Gish
- 1989 : Ma belle-mĂšre est une sorciĂšre (Wicked Stepmother) de Larry Cohen
Télévision
- 1957 : The 20th Century Fox Hour (en) (série télévisée)
- 1957 : Schlitz Playhouse of Stars (série télévisée)
- 1957 : Ford Television Theatre (en) (série télévisée)
- 1957 : Telephone Time (en) d'Arthur Hiller (série télévisée)
- 1957 : General Electric Theater (série télévisée) 2 épisodes (1957-1958)
- 1958 : Studio 57 (série télévisée)
- 1958 : Suspicion (série télévisée)
- 1959 : Alfred Hitchcock présente (The Alfred Hitchcock Hour) (série télévisée)
- 1959 : The DuPont Show with June Allyson (en) (série télévisée)
- 1959 : La Grande Caravane (Wagon Train) (série télévisée) 3 épisodes (1959-1961)
- 1962 : Le Virginien (The Virginian) (série télévisée)
- 1963 : Perry Mason (série télévisée)
- 1966 : Gunsmoke (série télévisée)
- 1968 : Opération vol (It takes a thief) (série télévisée)
- 1972 : Un juge pas comme les autres (en) de David Lowell Rich (téléfilm)
- 1973 : Scream, Pretty Peggy (en) de Gordon Hessler (téléfilm)
- 1974 : Hello Mother, Goodbye! (téléfilm)
- 1976 : The Disappearance of Aimee de Anthony Harvey (téléfilm)
- 1977 : Laugh-In (série télévisée)
- 1978 : The Dark Secret of Harvest Home (en) de Leo Penn (feuilleton TV)
- 1979 : Strangers: The Story of a Mother and Daughter (en) de Milton Katselas (téléfilm)
- 1980 : White Mama (en) de Jackie Cooper (téléfilm)
- 1980 : Skyward de Ron Howard (téléfilm)
- 1982 : Family Reunion (en) de Fielder Cook (téléfilm)
- 1982 : Un piano pour Madame Cimino (A Piano for Mrs. Cimino) de George Schaefer (téléfilm)
- 1982 : Little Gloria... Happy at Last (en) de Waris Hussein (téléfilm)
- 1983 : HÎtel (Hotel) (dans l'épisode pilote de la série télévisée)
- 1983 : Right of Way (en) de George Schaefer (téléfilm)
- 1985 : Jeux de glaces (Murder with Mirrors) de Dick Lowry (téléfilm)
- 1986 : As Summers Die (en) de Jean-Claude Tramont (téléfilm)
En tant que productrice
« B.D. Incorporated » :
- 1946 : La Voleuse (A Stolen Life) de Curtis Bernhardt
Distinctions
RĂ©compenses
- 8e cérémonie des Oscars 1936 : Meilleure actrice dans un drame pour L'Intruse (1935)
- Mostra de Venise 1937 : Coupe Volpi pour la meilleure interprétation féminine dans un thriller pour Femmes marquées (1937).
- Mostra de Venise 1937 : Coupe Volpi pour la meilleure interprétation féminine dans un drame romantique pour Le dernier combat (1937)
- National Board of Review Awards 1939 : Meilleure actrice dans un drame romantique pour Victoire sur la nuit (Dark Victory) (1939) et dans un drame pour La Vieille Fille (The Old maid) (1939)
- 11e cérémonie des Oscars 1939 : Meilleure actrice dans un drame romantique pour L'Insoumise (1938)
- Golden Apple Awards 1941 : LaurĂ©ate du Prix de lâactrice la plus coopĂ©rative
- National Board of Review Awards 1941 : Meilleure actrice dans un drame romantique pour La VipĂšre (The Little Foxes) (1941)
- 1950 : New York Film Critics Circle Awards de la meilleure actrice dans un drame pour Ăve (1950)
- Festival de Cannes 1951 : Prix d'interprĂ©tation fĂ©minine dans un drame pour Ăve (1950)
- 1952 : Syndicat national des journalistes cinĂ©matographiques italiens de la meilleure actrice Ă©trangĂšre dans un drame pour Ăve (1950)
- Golden Apple Awards 1963 : LaurĂ©ate du Prix de lâactrice la plus coopĂ©rative
- Photoplay Awards 1963 : Lauréate du Prix de la star féminine la plus populaire
- 1965 : Laurel Awards de la meilleure performance féminine dans un drame pour Chut... chut, chÚre Charlotte (1964)
- 31e cérémonie des Golden Globes 1974 : Lauréate du Prix Cecil B. DeMille Award
- American Film Institute Awards 1977 : Lauréate du Prix pour l'ensemble de sa carriÚre
- 4e cérémonie des Saturn Awards 1977 : Meilleure actrice dans un second rÎle dans un thriller horrifique pour Trauma (1976)
- Primetime Emmy Awards 1979 : Meilleure actrice dans une mini-série ou un téléfilm pour Strangers: The Story of a Mother and Daughter (en) (1979)
- Festival de télévision de Monte-Carlo 1983 : Lauréate d'une Nymphe d'or de la meilleure actrice dans un drame pour Un piano pour Madame Cimino (1983)
- Women in Film Crystal + Lucy Awards (en) 1983 : Lauréate du Prix Crystal Award
- 11e cérémonie des César 1986 : Lauréate d'un César d'honneur
- British Film Institute Awards 1987 : Lauréate du Prix BFI Fellowship
- Film Society of Lincoln Center 1989 : Lauréate du Prix Gala Tribute
- Festival international du film de Saint-Sébastien 1989 : lauréate du prix Donostia pour l'ensemble de sa carriÚre
Nominations
- 7e cérémonie des Oscars 1935 : Meilleure actrice dans un drame romantique pour L'Emprise (1934)
- 5e cérémonie des New York Film Critics Circle Awards 1939 : Meilleure actrice dans un drame romantique pour Victoire sur la nuit (Dark Victory) (1939)
- 12e cérémonie des Oscars 1940 : Meilleure actrice dans un drame romantique pour Victoire sur la nuit (Dark Victory) (1939)
- 13e cérémonie des Oscars 1941 : Meilleure actrice dans un drame pour La Lettre (1940)
- 14e cérémonie des Oscars 1942 : Meilleure actrice dans un drame romantique pour La VipÚre (The Little Foxes) (1941)
- 15e cérémonie des Oscars 1943 : Meilleure actrice dans un drame romantique pour Une femme cherche son destin (1942)
- 17e cérémonie des Oscars 1945 : Meilleure actrice dans un drame romantique pour Femme aimée est toujours jolie (1944)
- 8e cĂ©rĂ©monie des Golden Globes 1951 : Meilleure actrice dans un drame pour Ăve (1950)
- 23e cĂ©rĂ©monie des Oscars 1951 : Meilleure actrice dans un drame pour Ăve (1950)
- 1951 : Picturegoer Awards de la meilleure actrice dans un drame pour Ăve (1950)
- 25e cérémonie des Oscars 1953 : Meilleure actrice dans un drame romantique pour La Star (1952)
- 19e cérémonie des Golden Globes 1962 : Meilleure actrice dans une comédie dramatique pour Milliardaire pour un jour (1961)
- 35e cérémonie des Oscars 1963 : Meilleure actrice dans un drame pour Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? (1962)
- 20e cérémonie des Golden Globes 1963 : Meilleure actrice dans un drame pour Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? (1962)
- 1963 : Laurel Awards de la meilleure actrice dans un drame pour Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? (1962)
- 17e cérémonie des British Academy Film Awards 1964 : Meilleure actrice dans un drame pour Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? (1962)
- 1965 : Laurel Awards de la meilleure actrice dans un drame pour Chut... chut, chĂšre Charlotte (Hush... Hush, Sweet Charlotte) (1964)
- 1965 : Laurel Awards de la meilleure star fĂ©minine de lâannĂ©e
- Primetime Emmy Awards 1980 Meilleure actrice dans une mini-série ou un téléfilm pour White Mama (en) (1980)
- Primetime Emmy Awards 1983 : Meilleur acteur dans un second rÎle dans une mini-série ou un téléfilm pour Little Gloria... Happy at Last (en) (1983)
- 1984 : CableACE Awards de la meilleure actrice dans un drame pour Right of Way (en) (1983)
- 1987 : CableACE Awards de la meilleure actrice dans un téléfilm ou une mini-série pour As Summers Die (en) (1986)
Voix françaises
|
et aussi : |
Citations
- Selon Gena Rowlands qui est passionnée par Bette Davis :
« Elle était dure, elle adorait les conflits, ils lui donnaient son énergie. »
- Bette Davis Ă propos de William Wyler :
« Mon histoire favorite sur la direction dâacteurs concerne Monsieur Wyler. Il ne disait jamais rien. Ăa me rendait folle. Lâacteur a besoin de savoir sâil plaĂźt Ă son metteur en scĂšne. Au bout dâune semaine de tournage, je suis allĂ©e le voir et je lui ai dit : « Monsieur Wyler, jâaimerais vraiment savoir si je joue comme vous le dĂ©sirez. » « Ah je vois ! » a-t-il rĂ©pondu. Et le lendemain, aprĂšs chaque prise, il applaudissait frĂ©nĂ©tiquement en criant : « câest merveilleux, câest merveilleux ! » Je lui ai demandĂ© ensuite de revenir Ă sa « premiĂšre maniĂšre », car celle-lĂ ne me convenait pas du tout ! (rires) Il ne donnait aucune indication de jeu[2]. »
Hommages
- En 1999, Bette Davis est nommée par l'American Film Institute seconde meilleure actrice de légende du cinéma américain
- La chanson Bette Davis Eyes de Kim Carnes perpétue sa légende. Elle est aussi citée dans la chanson "Vogue" de Madonna
- Son portrait est inclus sur le montage de la pochette du disque Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band du groupe The Beatles, mais l'image est cachée derriÚre George Harrison[7]
- En 2017 dans la série télévisée Feud de Ryan Murphy, Bette Davis est interprétée par Susan Sarandon
Anecdotes
- Son rÎle préféré fut celui de Judith Traherne, dans Victoire sur la nuit
- Elle fut la rivale de Miriam Hopkins qui lui en voulut pour avoir repris le rÎle de Julie Marsden au cinéma alors qu'elle l'interprétait au théùtre. Elles ont néanmoins joué ensemble dans deux films
- Elle pensait obtenir un Oscar pour le rÎle de Baby Jane mais fut battue par Anne Bancroft. Elle insinua d'ailleurs que ce fut la faute de Joan Crawford si elle n'avait pas gagné la statuette car cette derniÚre, jalouse, aurait supplié les organisateurs de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences de ne pas lui attribuer le prix
Bibliographie
Anne-Capucine Blot, Bette Davis : fatiguĂ©e d'ĂȘtre moi, Nantes, Capricci Ă©d., 2023, 104 p. coll. « Capricci stories »
Notes et références
- Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
- Bette Davis. Sa carriĂšre. Ses films., Isabelle Champion, Ăditions Pierre Lherminier. Paris 1986 (ISBN 2-86244-049-3).
- Le CinĂ©ma, Grande histoire illustrĂ©e du 7e art. Volume 2. Ăditions Atlas.
- The Lonely Life Bette Davis. Autobiographie
- Samuel Blumenfeld, « Lâactrice de 101 ans Olivia de Havilland refuse de passer pour une peste dans la sĂ©rie « Feud » », Le Monde,â (lire en ligne)
- « Bette Davis, a Queen of Hollywood, Dies at 81 »
- (en) « The 5 Removed & Obscured Famous People On The Beatles âSgt. Pepperâs Lonely Hearts Club Bandâ Album Cover », feelnumb.com,â (lire en ligne)
Voir aussi
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- American National Biography
- Britannica
- Brockhaus
- Deutsche Biographie
- Dictionnaire universel des créatrices
- Enciclopedia italiana
- Enciclopedia De Agostini
- Gran EnciclopĂšdia Catalana
- Hrvatska Enciklopedija
- Larousse
- Nationalencyklopedin
- Munzinger
- Proleksis enciklopedija
- Store norske leksikon
- Treccani
- Universalis
- VisuotinÄ lietuviĆł enciklopedija
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- Ciné-Ressources
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) British Film Institute
- (en) Disney A to Z
- (de + en) Filmportal
- (pl) Filmweb.pl
- (en) IMDb
- (en) Oscars du cinéma
- (en) Rotten Tomatoes
- Ressources relatives Ă la musique :
- Discogs
- Last.fm
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb
- (en) Rate Your Music
- (en) Songkick
- Ressources relatives au spectacle :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- (en) Metacritic
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine
- Biographie illustrée et détaillée de Bette Davis
- Classic Movies (1939 - 1969): Bette Davis
- (en) Photos de Bette Davis*
- "Qu'est-il arrivĂ© Ă Bette Davis de Joan Crawford ?" PiĂšce de thĂ©Ăątre de Jean MarbĆuf, TriArtis Editions, Paris 2008, isbn (ISBN 978-2-916724-0-27).