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Bette Davis

Bette Davis [ˈbɛti ˈdeÉȘvÉȘs][1], nĂ©e Ruth Elizabeth Davis le Ă  Lowell (Massachusetts) et morte le Ă  Neuilly-sur-Seine, est une actrice amĂ©ricaine, renommĂ©e pour sa forte personnalitĂ© et son talent artistique exprimĂ© au cours d'une carriĂšre longue de six dĂ©cennies et composĂ©e de plus d'une centaine de films.

Bette Davis
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Bette Davis en 1938.
Nom de naissance Ruth Elizabeth Davis
Naissance
Lowell, Massachusetts
(États-Unis)
NationalitĂ© Drapeau des États-Unis AmĂ©ricaine
DĂ©cĂšs
Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine (France)
Profession Actrice
Films notables voir filmographie.
Site internet (en) « Site officiel de Bette Davis »
Signature de la personnalité

Fondatrice du Hollywood Canteen, actrice de cinéma parmi les plus appréciées de l'ùge d'or d'Hollywood, Bette Davis est connue comme un symbole de ténacité féminine, à cause de rÎles de femmes impitoyables, caractérielles et hystériques, mais aussi de sa turbulente vie privée, ponctuée d'orageux mariages et de conflits médiatiques avec certaines figures du cinéma.

Alternativement appelĂ©e la « reine d'Hollywood », la « reine des Studios Warner » et la « premiĂšre dame du grand Ă©cran amĂ©ricain », Bette Davis a longtemps dĂ©tenu le record du plus grand nombre de nominations aux Oscars en tant que meilleure actrice (dix fois), avant d'ĂȘtre dĂ©trĂŽnĂ©e par Katharine Hepburn (douze fois) puis par Meryl Streep (16 fois).

Elle a obtenu deux Oscars : en 1935 pour L'Intruse d'Alfred E. Green et en 1938 pour L'Insoumise de William Wyler mais n'a jamais réussi, malgré ses fréquentes nominations, à en décrocher un troisiÚme, ni pour ce qui est considéré comme le rÎle le plus abouti et le plus talentueux de sa carriÚre dans Ève de Joseph L. Mankiewicz, ni pour sa derniÚre grande interprétation marquante, dans Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? de Robert Aldrich. De nombreux ouvrages lui ont été consacrés dont un seul en français (Isabelle Champion, Lherminier, 1986).

En 1999, Bette Davis est nommée par l'American Film Institute seconde meilleure actrice de légende du cinéma américain.

Biographie

Enfance

Ruth Elizabeth Davis grandit dans la banlieue de Boston, Ă©levĂ©e avec sa sƓur Barbara par leur mĂšre, Ruth, photographe, qui se sĂ©pare de son mari en 1915. On dit que les deux prĂ©noms de Ruth Elizabeth Davis ont Ă©tĂ© remplacĂ©s par celui de Bette, en rĂ©fĂ©rence au roman La cousine Bette de Balzac[2]. AprĂšs le dĂ©part de leur pĂšre, avocat, la vie des Davis oscille entre le Massachusetts, le New Jersey et New York.

DĂ©buts artistiques

Bette Davis dans The Bad Sister (1931).

Bette fait ses dĂ©buts sur les planches dans le personnage d’une fĂ©e dans Le songe d'une nuit d'Ă©tĂ© pendant ses Ă©tudes Ă  la Cushing Academy d’Ashburnham (Massachusetts). Elle prend ensuite des cours de danse avec Martha Graham et suit pendant trois ans les cours de la John Murray Anderson’s Acting Dramatic School de New York.

En 1928, elle fait partie d’une troupe thĂ©Ăątrale dirigĂ©e par George Cukor et, sous sa mise en scĂšne, joue Broadway Ă  Rochester. Suivent d’autres piĂšces avec Cukor, avant le succĂšs de The Earth Between Ă  New York, en 1929, puis le dĂ©but officiel Ă  Broadway dans Broken Dishes.

Bette Davis dans Prisons d'enfants (1932).

RemarquĂ©e au thĂ©Ăątre par un dĂ©nicheur de talents d’Universal Pictures, elle tourne son premier film, The Bad Sister, en 1931. Carl Laemmle, directeur d'Universal, s’écria en voyant ce film : « Comment peut-on tourner un film dans lequel un homme en voit de toutes les couleurs et le terminer en cadrant sur un tel visage ? »[3]. Bette ne tourne plus que deux films pour Universal qui ne renouvelle pas son contrat.

AprĂšs quelques rĂŽles insignifiants avec d’autres studios, RKO, Columbia
, elle dĂ©cide de rentrer Ă  New York pour revenir au thĂ©Ăątre. C’est alors qu’elle reçoit un coup de tĂ©lĂ©phone de George Arliss, grand acteur populaire de la Warner, qui lui propose un premier rĂŽle auprĂšs de lui dans L'Homme qui jouait Ă  ĂȘtre Dieu (1932). Arliss Ă©crit dans son autobiographie : « Je ne m’attendais qu’à une modeste prestation, mais ce petit rĂŽle se transforma en une crĂ©ation vivante, profonde
, comme une lueur illuminant un texte banal et lui communiquant Ă©motion et passion. C’était un talent qui ne pouvait rester longtemps dans l’ombre »[3]. En 1932, elle Ă©pouse Harmon O. Nelson, jazzman rencontrĂ© lors de ses Ă©tudes, dont elle divorce six ans plus tard.

La reine de la Warner

À la suite de ce film, les frĂšres Warner, de la Warner Bros., lui font signer un contrat de sept ans. Une pĂ©riode qui dure 16 ans et oĂč l’actrice doit lutter quotidiennement pour obtenir de bons rĂŽles dans une firme spĂ©cialisĂ©e dans les films de gangsters et qui privilĂ©gie essentiellement les personnages masculins.

Bette Davis dans L'Emprise (1934).

Pourtant, Bette Davis n’arrĂȘte plus de tourner, on la voit dans vingt-cinq films en quatre ans, notamment avec Spencer Tracy dans Vingt mille ans sous les verrous (1933) et avec James Cagney dans Jimmy the Gent (1935), deux films de Michael Curtiz. En 1934, Bette Davis harcĂšle, pendant des mois, Jack Warner, un des patrons de la Warner, pour obtenir le rĂŽle de Mildred Rogers dans L'Emprise. Il finit par cĂ©der et la « prĂȘte » Ă  la RKO. Elle racontera : « Mes employeurs considĂ©raient que le fait de me confier le rĂŽle d'une hĂ©roĂŻne aussi dĂ©testable Ă©quivaudrait Ă  un suicide artistique
 Ils m'identifiaient, je suppose, au personnage, et retenaient que nous Ă©tions bien dignes l'une de l'autre »[4]. Bette obtint un grand succĂšs critique mais le film fut un Ă©chec commercial.

L'Intruse (1935).

Elle fait ensuite une autre composition remarquĂ©e de garce dans Ville frontiĂšre (1935), avant d’ĂȘtre consacrĂ©e dans L'Intruse (1936) pour lequel elle dĂ©croche son premier Oscar de la meilleure actrice. Les frĂšres Warner lui refusent pourtant deux rĂŽles auxquels elle tenait : la reine Élisabeth Ire aux cĂŽtĂ©s de Katharine Hepburn dans Mary Stuart et Alice dans Alice au pays des merveilles. Mais ils lui confient un bon personnage dans La ForĂȘt pĂ©trifiĂ©e pour ensuite la relĂ©guer dans deux films mĂ©diocres.

Commencent alors les conflits avec ses producteurs. Insatisfaite de ses scĂ©narios et aprĂšs avoir refusĂ© de tourner un film, Bette claque la porte de la Warner et quitte Hollywood pour Londres oĂč on lui propose deux films. Un procĂšs s’engage alors entre elle et la Warner. Elle le perd mais Jack Warner, magnanime, lui pardonne et paie les frais du procĂšs (Olivia de Havilland a plus de succĂšs, elle aussi intente un procĂšs en 1943 contre la Warner et le gagne en 1945). Bette Davis est finalement gagnante car, aprĂšs ce procĂšs perdu, la Warner lui confie des scĂ©narios de meilleure qualitĂ©.

Son retour Ă  Hollywood se fait dans l’excellent film Femmes marquĂ©es (1937) aux cĂŽtĂ©s d’Humphrey Bogart qui lui permet de prouver Ă  nouveau ses qualitĂ©s dramatiques. Elle entame ainsi un nouveau dĂ©part Ă  la Warner qui lui propose une sĂ©rie de films dont les scĂ©narios sont Ă©crits tout spĂ©cialement pour elle. Suivent Le Dernier combat avec Edward G. Robinson et Humphrey Bogart, Une certaine femme avec Henry Fonda, L'Aventure de minuit avec Leslie Howard et Olivia de Havilland.

SollicitĂ©e pour le rĂŽle de Scarlett O'Hara d’Autant en emporte le vent, elle le refuse, ne voulant pas se retrouver aux cĂŽtĂ©s d’Errol Flynn (condition de la Warner pour « prĂȘter » Bette Davis Ă  David O. Selznick) qu’elle juge trop mĂ©diocre pour le rĂŽle de Rhett Butler.

L'Insoumise (1938).

Jack Warner lui propose alors L'Insoumise (1938), film qui ressemble étrangement à Autant en emporte le vent. Avec un personnage taillé sur mesure, la star fait une composition des plus remarquables dans ce somptueux mélodrame dirigé de façon magistrale par le perfectionniste William Wyler. Le film connaßt un énorme succÚs. Elle reçoit un deuxiÚme Oscar et là commence la grande carriÚre de Bette Davis. Une longue série de nominations aux Oscars s'ouvre.

La suite est des plus glorieuses, vient l’ùre des grands mĂ©lodrames oĂč l’actrice donne le meilleur d’elle-mĂȘme. Le ton est donnĂ© avec le bouleversant drame Victoire sur la nuit (1939), elle est nommĂ©e pour la troisiĂšme fois aux Oscars. Viennent ensuite deux films historiques en 1939, Juarez et La Vie privĂ©e d'Élisabeth d'Angleterre, et d’autres mĂ©los comme La Vieille Fille (1939), L'ÉtrangĂšre (1940), Le Grand Mensonge (1941) qui lui donnent la place enviĂ©e de l’une des dix vedettes d’Hollywood en tĂȘte du box-office


Le sommet de cette pĂ©riode est sa collaboration avec William Wyler qui est des plus rĂ©ussies. AprĂšs L'Insoumise, elle s’illustre dans les rĂŽles de garces : dans La Lettre (1940), elle incarne une meurtriĂšre et dans La VipĂšre (1941) elle interprĂšte une femme monstrueuse, cupide et manipulatrice (elle a une nomination aux Oscars pour chacun de ces deux films), ce qui la consacre actrice populaire et reine de la Warner. Malheureusement des conflits Ă©clatent entre le rĂ©alisateur et l’actrice et William Wyler, malgrĂ© ces chefs-d’Ɠuvre tournĂ©s ensemble, ne tourne plus avec Bette Davis.

Un film parachĂšve cette pĂ©riode, modĂšle du genre, Une femme cherche son destin (1942) qui lui vaut sa sixiĂšme nomination. Elle a encore une septiĂšme nomination pour Femme aimĂ©e est toujours jolie (1944). En 1942, elle fonde et dirige Hollywood Canteen, un organisme d’aide aux combattants de la seconde guerre mondiale et paraĂźt dans le film du mĂȘme nom.

Elle crée également sa propre maison de production la « B.D. Incorpored » en 1946. La Voleuse (A Stolen Life) avec Glenn Ford est le seul film produit par la firme de Bette Davis.

AprĂšs quelques films mineurs, Bette Davis tourne son dernier film Ă  la Warner La Garce (1949) de King Vidor. Le tournage se passe mal avec le rĂ©alisateur, au point qu’elle demande un compromis Ă  Jack Warner : elle finit le film Ă  condition qu’il la libĂšre de son contrat avec la Warner Bros. LassĂ© de ses exigences, le patron de la Warner finit par accepter.

Le renouveau

Bette Davis et Gary Merrill dans Ève (1950).

LibĂ©rĂ©e de toute contrainte, la star se remet au travail et pendant le tournage de L’Ambitieuse en 1949 (film qui sort bien aprĂšs), on lui propose le rĂŽle magnifique de Margo Channing dans Ève (1950) de Joseph L. Mankiewicz. Sur un scĂ©nario cynique et subtil reconstituant l'univers des thĂ©Ăątres et la concurrence effrĂ©nĂ©e entre les artistes, le film est un chef-d'Ɠuvre portĂ© par des dialogues caustiques et savoureux, la justesse de ses notations psychologiques, la remarquable interprĂ©tation de tous ses acteurs (d'ailleurs 5 des 14 nominations du film aux Oscars vont Ă  ses interprĂštes) et l'Ă©lĂ©gante mise en scĂšne d'un cinĂ©aste en Ă©tat de grĂące, vĂ©ritable cheville ouvriĂšre du projet. Ève est sans doute le plus parfait des films de Bette Davis qui y donne une prestation inoubliable unanimement saluĂ©e par la critique et couronnĂ©e par une pluie de rĂ©compenses dont le Prix d'interprĂ©tation fĂ©minine Ă  Cannes.

AprÚs son immense succÚs en salles, Ève reçoit quatorze nominations aux Oscars en 1950. Il remporte six statuettes dont celles du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur scénario. Pour sa huitiÚme nomination, Bette Davis est en compétition avec sa partenaire à l'écran Anne Baxter et Gloria Swanson pour le film Sunset Boulevard. Mais toutes trois sont battues par Judy Holliday pour son interprétation dans Born yesterday.

AprĂšs un tel sommet, la carriĂšre de Bette s’effrite au fil des ans et, hormis La Star, film pour lequel elle a une neuviĂšme nomination, il lui faut attendre les annĂ©es soixante pour connaĂźtre un renouveau.

Entre-temps elle a Ă©pousĂ©, en 1940, Arthur Farnsworth, qui meurt en 1943, et William Grant Sherry en 1945 (naissance de son premier enfant Barbara en 1947, et divorce en 1949), elle se remarie en 1950, une quatriĂšme et derniĂšre fois, avec son partenaire d’Ève, Gary Merrill, avec qui elle adopte deux enfants : Margot en 1952 et Michael en 1953. Elle divorce en 1960.

En 1961, deux films viennent redorer son blason. Frank Capra, tout d’abord, lui offre Milliardaire pour un jour oĂč elle est drĂŽle, Ă©mouvante, grandiose en vieille clocharde au temps de la prohibition, et surtout Qu'est-il arrivĂ© Ă  Baby Jane ? de Robert Aldrich oĂč elle compose, aux cĂŽtĂ©s d’un autre monstre sacrĂ© de la grande Ă©poque Joan Crawford, un personnage grand-guignolesque qui lui vaut un immense succĂšs dans le monde entier, bien que leur rivalitĂ© ait virĂ© Ă  l'affrontement lors du tournage. Elle est nommĂ©e une dixiĂšme et derniĂšre fois aux Oscars, et a le dĂ©plaisir de voir Crawford aller chercher la rĂ©compense prĂ©vue en lieu et place de la laurĂ©ate, Anne Bancroft, alors absente[5].

Bette Davis et Elizabeth Taylor en 1981.

« MĂšre de trois enfants ĂągĂ©s de 10, 11 et 15 ans, divorcĂ©e, de nationalitĂ© amĂ©ricaine, 30 ans d’expĂ©rience dans le domaine cinĂ©matographique, encore alerte et plus aimable que ne le prĂ©tend la rumeur publique, cherche emploi stable Ă  Hollywood. ConnaĂźt Broadway. Bette Davis. RĂ©fĂ©rences Ă  l’appui. » C’est cette annonce que l’actrice fait paraĂźtre, par manque de travail, dans un hebdomadaire en . À la suite de ce message, Jack Warner la contacte pour tourner La mort frappe trois fois (1964) avec son ami Paul Henreid, qui fut un de ses partenaires Ă  l’écran, comme rĂ©alisateur. Elle fait un deuxiĂšme film avec Aldrich, Chut... chut, chĂšre Charlotte (1964), dans la mĂȘme veine que le prĂ©cĂ©dent mais sans Joan Crawford qui dĂ©clare forfait et est remplacĂ©e sur les conseils de Bette Davis, par son amie et complice de toujours, Olivia de Havilland. Elle est encore admirable dans L'Argent de la vieille (1972) de Luigi Comencini et dans Les Baleines du mois d'aoĂ»t (1987) aux cĂŽtĂ©s d’une gloire du muet, Lillian Gish.

La fin de sa carriÚre est moins brillante. Elle tourne dans beaucoup de films mineurs mais fait de nombreuses incursions au théùtre et à la télévision.

Au dĂ©but des annĂ©es 1970, elle quitte les États-Unis, et s'installe en France Ă  Neuilly-sur-Seine, non loin du domicile de sa grande amie, Olivia de Havilland. Elle retourne pĂ©riodiquement aux États-Unis, Ă  l'occasion de divers projets au cinĂ©ma, Ă  la tĂ©lĂ©vision, et mĂȘme au thĂ©Ăątre.

Mort

Bette Davis meurt d'un cancer du sein le à l'hÎpital américain de Neuilly-sur-Seine, à l'ùge de 81 ans[6]. Elle repose au cimetiÚre du Forest Lawn Memorial Park à Hollywood Hills (Los Angeles) en Californie.

Filmographie

Années 1930
Davis dans la bande annonce de Victoire sur la nuit (Dark Victory, 1939).
Bette Davis dans l'un de ses rĂŽles les plus cĂ©lĂšbres, La Vie privĂ©e d'Élisabeth d'Angleterre (1939).
Années 1940
La VipĂšre (1941).
La Garce (1949).
Années 1950
Années 1960
Années 1970
Années 1980
Bette Davis en 1987.
Bette Davis Ă  la Maison-Blanche en 1987.

Télévision

En tant que productrice

« B.D. Incorporated » :

Distinctions

RĂ©compenses

Marques de Bette Davis devant le Grauman's Chinese Theatre sur Hollywood Boulevard.

Nominations

Voix françaises

Citations

« Elle était dure, elle adorait les conflits, ils lui donnaient son énergie. »

« Mon histoire favorite sur la direction d’acteurs concerne Monsieur Wyler. Il ne disait jamais rien. Ça me rendait folle. L’acteur a besoin de savoir s’il plaĂźt Ă  son metteur en scĂšne. Au bout d’une semaine de tournage, je suis allĂ©e le voir et je lui ai dit : « Monsieur Wyler, j’aimerais vraiment savoir si je joue comme vous le dĂ©sirez. » « Ah je vois ! » a-t-il rĂ©pondu. Et le lendemain, aprĂšs chaque prise, il applaudissait frĂ©nĂ©tiquement en criant : « c’est merveilleux, c’est merveilleux ! » Je lui ai demandĂ© ensuite de revenir Ă  sa « premiĂšre maniĂšre », car celle-lĂ  ne me convenait pas du tout ! (rires) Il ne donnait aucune indication de jeu[2]. »

Hommages

Anecdotes

  • Son rĂŽle prĂ©fĂ©rĂ© fut celui de Judith Traherne, dans Victoire sur la nuit
  • Elle fut la rivale de Miriam Hopkins qui lui en voulut pour avoir repris le rĂŽle de Julie Marsden au cinĂ©ma alors qu'elle l'interprĂ©tait au thĂ©Ăątre. Elles ont nĂ©anmoins jouĂ© ensemble dans deux films
  • Elle pensait obtenir un Oscar pour le rĂŽle de Baby Jane mais fut battue par Anne Bancroft. Elle insinua d'ailleurs que ce fut la faute de Joan Crawford si elle n'avait pas gagnĂ© la statuette car cette derniĂšre, jalouse, aurait suppliĂ© les organisateurs de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences de ne pas lui attribuer le prix

Bibliographie

Anne-Capucine Blot, Bette Davis : fatiguĂ©e d'ĂȘtre moi, Nantes, Capricci Ă©d., 2023, 104 p. coll. « Capricci stories »

Notes et références

  1. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  2. Bette Davis. Sa carriùre. Ses films., Isabelle Champion, Éditions Pierre Lherminier. Paris 1986 (ISBN 2-86244-049-3).
  3. Le CinĂ©ma, Grande histoire illustrĂ©e du 7e art. Volume 2. Éditions Atlas.
  4. The Lonely Life Bette Davis. Autobiographie
  5. Samuel Blumenfeld, « L’actrice de 101 ans Olivia de Havilland refuse de passer pour une peste dans la sĂ©rie « Feud » », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  6. « Bette Davis, a Queen of Hollywood, Dies at 81 »
  7. (en) « The 5 Removed & Obscured Famous People On The Beatles “Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band” Album Cover », feelnumb.com,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

Liens externes

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