AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Peter Ustinov

Peter Ustinov est un écrivain, comédien et metteur en scÚne de théùtre et de cinéma, scénariste et producteur de cinéma britannique, né le à Londres (Royaume-Uni) et mort le à Genolier (Suisse).

Peter Ustinov
Peter Ustinov en 1986.
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance

Swiss Cottage, Londres (Royaume-Uni)
DĂ©cĂšs
(Ă  82 ans)
Genolier (Suisse)
SĂ©pulture
Nom de naissance
Peter Alexander Ustinov
Nationalité
Domicile
Bursins (Ă  partir de )
Formation
Activités
Période d'activité
Famille
House of Ustinov (d)
PĂšre
MĂšre
Conjoints
Isolde Denham (d) (de Ă  )
Suzanne Cloutier (de Ă  )
HĂ©lĂšne du Lau d'Allemans (d) (Ă  partir de )
Enfants
Tamara Ustinov (en)
Pavla Ustinov (d)
Igor Ustinov (d)
Andrea Ustinov (d)

Parlant couramment plusieurs langues (l'anglais, le français, l'italien, l'allemand et le russe), il intervenait réguliÚrement dans le doublage de ses propres films pour leurs versions autres qu'en anglais.

Biographie

Ascendance

Homme aux talents multiples, le « baron[1] » Peter Alexander von Ustinow naĂźt en 1921 Ă  Swiss Cottage Ă  Londres. Son pĂšre, Jona von Ustinov (en russe : Đ˜ĐŸĐœĐ° ĐŸĐ»Đ°Ń‚ĐŸĐœĐŸĐČоч ĐŁŃŃ‚ĐžĐœĐŸĐČ), mort en 1962, est mobilisĂ© au Wurtemberg en 1914 et employĂ© par les services secrets allemands. InstallĂ© en Grande-Bretagne dans les annĂ©es 1920, il utilise le mĂ©tier de journaliste comme couverture pour ses activitĂ©s au profit de l'Allemagne. En 1935, il passe[2] au service du MI5 puis au MI6 pendant la Seconde Guerre mondiale[3]. Il sera naturalisĂ© britannique.

Sa mĂšre, Nadejda Leontievna Benois (1896–1974), est une artiste-peintre d'ascendance russe, française et vĂ©nitienne[4].

Études et dĂ©buts professionnels

Peter Ustinov fait ses Ă©tudes Ă  la prestigieuse Westminster School de Londres. Il envisage d'angliciser son nom en Peter Austin ; un de ses condisciples lui conseille de supprimer le « von » et de garder « Ustinov ». Il quitte la Westminster School Ă  seize ans puis intĂšgre la London Theater School, classe de M. Saint-Denis, pour suivre des cours d’art dramatique. Il y reste de 1937 Ă  1939.

Ustinov intĂšgre en 1937 le Payer's Club oĂč il Ă©labore ses propres sketches satiriques. En 1938, il commence une carriĂšre d’acteur dramatique. Le jeune acteur suit des cours de thĂ©Ăątre, puis fait sa premiĂšre apparition sur les planches, Ă  l’ñge de 18 ans, avec grand succĂšs. Ustinov fait preuve trĂšs tĂŽt d’un incroyable talent d’imitateur. AprĂšs des dĂ©buts de comique et d’imitateur dans les thĂ©Ăątres londoniens, il obtient en 1940 son premier grand rĂŽle dans une revue.

C’est en 1940 Ă©galement qu’il Ă©crit sa premiĂšre piĂšce de thĂ©Ăątre, Fishing for Shadows. Il joue Ă©galement, cette mĂȘme annĂ©e, son premier rĂŽle important dans la revue Swinging the Gate. 1940 est une annĂ©e riche en Ă©vĂ©nements pour Ustinov ; il met en scĂšne la piĂšce de thĂ©Ăątre House of Regrets. Il poursuit dans ce domaine l’annĂ©e suivante avec sa premiĂšre mise en scĂšne de thĂ©Ăątre, Squaring the Circle. S’ensuit alors une brillante carriĂšre de prĂšs de soixante ans.

La Seconde Guerre mondiale

EngagĂ© dans les Commandos, il rejoint Ă  sa demande le service cinĂ©matographique des armĂ©es, oĂč il fait la connaissance de David Niven. Celui-ci, chargĂ© tout d'abord de tenir un film de propagande, fait de Ustinov son ordonnance ; avec Carol Reed, ils commencent Ă  monter le film The Way Ahead. ParallĂšlement, le colonel Dudley Clarke leur donne l'ordre de trouver et former un acteur qui doit se faire passer pour le marĂ©chal Montgomery : c'est l'opĂ©ration Copperhead. Niven et lui mettent la main sur le lieutenant Clifton-James, qui leur paraĂźt le meilleur pour le rĂŽle.

La radio

Entre 1952 et 1955, Peter Ustinov participe avec Peter Jones Ă  la comĂ©die In All Directions, adaptĂ©e pour la radio par la BBC, et dans laquelle ils interprĂštent les rĂŽles de Morry et Dudley, deux gaillards stupides dans une voiture cherchant toujours Copthorne Avenue ; les Ă©pisodes se terminent invariablement par la phrase « Run for it, Morry ». Dans les annĂ©es 1980, il participe Ă©galement en France aux Grosses TĂȘtes sur RTL.

Le cinéma

Peter Ustinov (Ă  gauche), Ă  l’aĂ©roport d'Amsterdam-Schiphol le , venu aux Pays-Bas pour une interview par Simon van Collem (nl) (Ă  droite), diffusĂ©e dans une Ă©mission de tĂ©lĂ©vision.

Peter Ustinov est notamment connu du grand public pour avoir interprĂ©tĂ© Hercule Poirot, le cĂ©lĂšbre dĂ©tective crĂ©Ă© par Agatha Christie, Ă  six reprises (Mort sur le Nil, Meurtre au soleil, Le Couteau sur la nuque, Meurtre en trois actes, Poirot joue le jeu, Rendez-vous avec la mort). Populaire, il joue dans plus de soixante-dix films, oĂč il interprĂšte des personnages divers.

Il dĂ©bute au cinĂ©ma en interprĂ©tant un prĂȘtre dans One of Our Aircraft Is Missing en 1943. En collaboration avec Eric Ambler, il Ă©crit son premier scĂ©nario de film, The Way Ahead (1943). En 1945, Peter Ustinov vend son premier scĂ©nario de film, The True Glory. En 1946, il rĂ©alise son premier film et le coproduit : School for Secrets, pour le ministĂšre de l'Aviation britannique, Ă  partir d'une idĂ©e de l'officier du service des radars Patricia Moyes. Suivront les comĂ©dies Vice versa (1948) et Private Angelo (1949) ainsi que le drame d’aventures Billy Budd (1962) et la comĂ©die Lady L (1965), tirĂ© du roman de Romain Gary[5].

Sur grand Ă©cran, Peter Ustinov se singularise aussi en jouant des personnages particuliĂšrement couards et antipathiques tels que l’empereur NĂ©ron dans Quo Vadis (1951) de Mervyn LeRoy, le Monsieur Loyal qui exhibe Lola MontĂšs dans le film homonyme (1955) de Max OphĂŒls, un trafiquant d’esclaves dans Spartacus (1960) ou un escroc dans Topkapi (1964). Ces deux derniĂšres prestations lui valent un Oscar du meilleur acteur dans un second rĂŽle en 1961 et 1965.

Peter Ustinov apparaĂźt dans la mini-sĂ©rie JĂ©sus de Nazareth (1977) de Franco Zeffirelli dans le rĂŽle d'HĂ©rode et prĂȘte sa voix au prince Jean dans le film d'animation Robin des Bois des studios Disney.

Au terme de sa carriÚre, il personnifie le comte de Mirabeau dans La Révolution française (1989) sous la direction de Robert Enrico.

L'Ă©crivain et conteur

Acteur, metteur en scĂšne, Ă©crivain, Ustinov est Ă©galement connu pour ses talents de conteur. Il a mĂȘme enregistrĂ© des disques qui connurent un vĂ©ritable succĂšs.

L'homme de conviction

Ambassadeur de l’UNICEF, il se rend Ă  Bruxelles au dĂ©but de 1999, Ă  l'invitation de Marc Lerchs et de Ghislain Belmans, les concepteurs d'Houtopia, la CitĂ© des enfants Ă  Houffalize, pour rĂ©aliser un tournage multimĂ©dia au Cirque Royal, destinĂ© Ă  expliquer les droits de l'enfant en cinq langues Ă  des enfants entre 4 et 12 ans. Ustinov se rend aussi Ă  Berlin en 2002, pour rencontrer les organisateurs du projet United Buddy Bears (en français Les Oursons unis). Il se prononce alors en faveur de l'ajout d'un ours irakien aux 140 pays dĂ©jĂ  reprĂ©sentĂ©s, chose faite un an plus tard, lorsqu'il inaugure, en qualitĂ© de parrain de l'Ă©dition 2003, la deuxiĂšme Ă©dition des United Buddy Bears Ă  Berlin.

Peter Ustinov fonde l'Institut Ustinov en 2003 Ă  Vienne[6] ; l'institut est destinĂ© Ă  crĂ©er des universitĂ©s au niveau international rĂ©unissant des connaissances sur les diffĂ©rentes cultures. Il Ɠuvre aussi pour soutenir la crĂ©ation artistique et amĂ©liorer la situation sociale, spirituelle et mĂ©dicale des enfants, sans distinction d'Ăąge, d'origine ethnique ou de croyance religieuse[7].

Il crĂ©e la polĂ©mique en avec une dĂ©claration dans le journal britannique The European, oĂč il affirme : « Les Serbes sont un peuple en deux dimensions avec un besoin de simplicitĂ© et d’idĂ©ologie si basique, qu’on peut les comprendre sans effort. Ils ont besoin d’ennemis, pas d’amis, pour focaliser leurs idĂ©es bidimensionnelles. La vie est pour eux un air simple, jamais une orchestration ni mĂȘme une harmonie agrĂ©able. Les animaux utilisent leurs ressources avec une fĂ©licitĂ© plus grande que ces crĂ©atures attardĂ©es dont l’abonnement Ă  la race humaine est pĂ©rimĂ© depuis longtemps. »

DerniÚres années

Peter Ustinov en 1992, par Erling Mandelmann.

Depuis 1957, Peter Ustinov vit dans le village de Bursins, dans le canton de Vaud en Suisse. C'est lĂ  qu’il meurt, dans la nuit du dimanche 28 au lundi , Ă  l'Ăąge de 82 ans, d'une crise cardiaque consĂ©cutive Ă  un diabĂšte. Il est enterrĂ© au cimetiĂšre de Bursins. Assiste Ă  ses obsĂšques la directrice de l'UNICEF, Carol Bellamy, qui reprĂ©sente Ă  cette occasion Kofi Annan, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations unies.

Vie privée

Peter Ustinov avec son épouse Suzanne Cloutier et leur fille Pavla, dans les années 1950.

Dans les années 1960, Peter Ustinov devient résident suisse afin d'échapper au systÚme fiscal britannique, qui taxait fortement à l'époque les hauts revenus.

Il a été marié trois fois :

  • de 1940 Ă  1945 avec Isolde Denham (1920–1987), fille de Reginald Denham et Moyna MacGill et demi-sƓur d'Angela Lansbury. De cette union naĂźt une fille, Tamara, nĂ©e le ;
  • de 1954 Ă  1971 avec Suzanne Cloutier (1923–2003), actrice et rĂ©alisatrice canadienne, dont il a trois enfants : Pavla (nĂ©e le ), Igor (nĂ© le ) et Andrea (nĂ©e le ) ;
  • de 1972 Ă  sa mort avec HĂ©lĂšne du Lau d'Allemans (1926–2014).

Il est apparenté de loin au ténor suédois Nicolai Ustinov, connu sous le nom de Nicolai Gedda[8].

En 2023, l'héritage de ses quatre enfants est mis en vente par Sotheby's[9].

Théùtre

Acteur

  • 1938 : The Wood Demon (Waffles)
  • 1939 : L’EvĂȘque de Limpopo land (l’ÉvĂȘque)
  • 1940 : Fishing for Shadows (M. Lescure)
  • 1946 : Crime et ChĂątiment (PĂ©trovitch)
  • 1948 : Frenzy, adaptĂ© d’une piĂšce d’Ingmar Bergman (Caligula)
  • 1951-1952 : L’Amour des quatre colonels (Carabosse)
  • 1956 : Romanoff and Juliet (le GĂ©nĂ©ral)
  • 1962 : Photo Finish (Sam Old)
  • 1968 : The Unknow Soldier and His Wife (l'ArchevĂȘque)
  • 1974 : Who’s Who in Hell ? (Boris Vassilievitch)
  • 1979 : Le Roi Lear (rĂŽle-titre)
  • 1983-1984 / 1987-1988 : La DixiĂšme de Beethoven (Beethoven)
  • 1990-1993 : Une soirĂ©e avec Peter Ustinov

Auteur

  • 1941 : The Banbury Nose
  • 1951 : The Love of Four Colonels (L’Amour des quatre colonels)
  • 1956 : Romanoff and Juliet (Romanoff et Juliette)
  • 1956 : The Empty Chair (La Chaise vide)
  • 1958 : Paris Is not so Gay (Paris n’est pas si gai)
  • 1962 : Photo Finish
  • 1967 : : The Unknown Soldier and His Wife
  • 1967 : Halfway up the Tree
  • 1982 : Beethoven’s Tenth
  • 1974 : Comme de mal entendu

Filmographie

Peter Ustinov dans le rĂŽle de NĂ©ron (Quo vadis 1951).

Cinéma

Télévision

RĂ©alisateur

  • 1946 : School for Secrets - Ă©galement scĂ©nariste et producteur
  • 1948 : Vice Versa - Ă©galement scĂ©nariste et producteur
  • 1949 : Private Angelo, corĂ©alisĂ© avec Michael Anderson - Ă©galement scĂ©nariste et producteur
  • 1961 : Romanoff and Juliette
  • 1962 : Billy Budd - Ă©galement scĂ©nariste et producteur
  • 1965 : Lady L - Ă©galement scĂ©nariste
  • 1972 : Hammersmith is Out
  • 1984 : Memed, my Hawk — Ă©galement scĂ©nariste

Scénariste

Doublage

Publications

  • 1960 : Add a Dash of Pity, roman (2e Ă©d., 1993).
  • 1960 : We Were Only Human, livre d’illustrations satiriques. PubliĂ© en français sous le titre Un soupçon de pitiĂ©, Paris, Julliard, 1960.
  • 1961 : The Loser, roman.
  • 1966 : Frontiers of the Sea, nouvelles.
  • 1971 : Krumnagel, nouvelle (2e Ă©d. 1993).
  • 1977 : Dear Me, autobiographie. PubliĂ© en français sous le titre Cher Moi, Paris, Stock.
  • 1983 : My Russia, portrait actuel de l’ex-URSS. PubliĂ© en français sous le titre Ma Russie, Paris, Buchet-Chastel, 1985.
  • 1989 : The Desinformer, nouvelle.
  • 1989 : Notice sur la vie et les travaux d’Orson Welles (Publications de l’Institut de France).
  • 1990 : The Old Man and M. Smith, roman. PubliĂ© en français sous le titre Le Vieil Homme et M. Smith, Paris, Belfond, 1996.
  • 1991 : Ustinov at Large, ensemble d’articles.
  • 1993 : God and the State Railways, nouvelles.
  • 1993 : Still at Large, ensemble d’articles.

Distinctions

RĂ©compenses

Voix françaises

Notes et références

  1. Titre non russe, accordĂ© par le royaume de Wurtemberg Ă  Platon G. Ustinov (en) (en russe : ĐŸĐ»Đ°Ń‚ĐŸĐœ Đ“Ń€ĐžĐłĐŸŃ€ŃŒĐ”ĐČоч ĐŁŃŃ‚ĐžĐœĐŸĐČ) (1840–1918), hĂŽtelier et collectionneur, grand-pĂšre de l'acteur. Issu d'une famille de rĂ©cente noblesse russe, d'origine marchande, il se convertit au luthĂ©ranisme (vers 1876), devient sujet wurtembourgeois, puis s'installe en Palestine. Titre non reconnu au Royaume-Uni, patrie de l'acteur.
  2. Max Hastings, The Secret War. Spies, Ciphers, and Guerrillas (1939–1945), Harper-Collins Publishers, New York, 2016, p. 11 (ISBN 9780062259271). L'auteur note qu'il perd sa position de journaliste en 1935 du fait qu'il est juif. En rĂ©alitĂ©, selon l'autobiographie de l'acteur, Dear Me (1977), si son grand-pĂšre maternel (beau-pĂšre de Jonas), le missionnaire luthĂ©rien Moritz Hall (1838–1914) Ă©tait effectivement d'origine juive (il venait de Cracovie), il s'Ă©tait converti au luthĂ©ranisme et avait Ă©pousĂ© en Palestine la protestante Katharina Zander (nĂ©e Woizeru Walatta Iyasus Zander) (1850–1932), qui Ă©tait allemande par son pĂšre, le peintre et conseiller militaire Eduard Zander (1813–1868), et Ă©thiopienne par sa mĂšre, Woizeru Essete Werq, fille d'un officier-gĂ©nĂ©ral Ă©thiopien, Meqado, lui-mĂȘme (peut-ĂȘtre) descendant d'un aventurier portugais. En tenant compte de la conversion au luthĂ©ranisme de Platon, premier baron von Ustinow (en), son fils Jonas Ă©tait donc de confession protestante ; c'est plutĂŽt le fait qu'il soit nĂ© Ă  Jaffa, en Palestine, oĂč Platon s'Ă©tait installĂ©, qui a pu accrĂ©diter cette lĂ©gende.
  3. Peter Day :Klop Ustinov, le plus ingĂ©nieux des espions britanniques — Noir sur Blanc 357 p., avril 2017, (ISBN 978-2-88250-464-7).
  4. Elle Ă©tait la fille de LĂ©on NikolaĂŻevitch Benois (1856–1928), cĂ©lĂšbre architecte russe, descendant d'un pĂątissier et confiseur français installĂ© en Russie, et de Marie A. Sapojnikova (1858–1938), fille d'un riche marchand d'Astrakhan ; par son pĂšre, elle descendait du compositeur vĂ©nitien Catterino Cavos (1775–1840), qui fit carriĂšre en Russie. Il ne faut pas la confondre avec sa cousine, Nadiejda MikhaĂŻlovna Sapojnikova (1877–1942), elle aussi artiste-peintre.
  5. Critique du film par Marcel Lasseaux dans Livres de France, revue littéraire mensuelle no 2 : Françoise Mallet-Joris, février 1966, p. 27.
  6. (de) — Site Institut Ustinov.
  7. (en) Remise du prix Conscience planétaire à Peter Ustinov et présentation de son action humanitaire.
  8. (de) https://www.welt.de/vermischtes/article1593064/PETER-USTINOV.html.
  9. BĂ©atrice de RochebouĂ«t, « Peter Ustinov : une vie de collection aux enchĂšres », Le Figaro, supplĂ©ment Le Figaro et vous,‎ , p. 32 (lire en ligne).
  10. Film du jour no 45 : Nous maigrirons ensemble sur le site www.lefilmdujour, consulté le .
  11. London Gazette : n° 52543, p. 8207, 28-05-1991.
  12. (en) Source officielle du site du Club de Budapest.

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.