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Université de Toronto

L'UniversitĂ© de Toronto (en anglais : University of Toronto, parfois appelĂ©e U of T) est une universitĂ© publique canadienne et l'une des universitĂ©s les plus sĂ©lectives et prestigieuses du monde. Avec plus de 97 000 Ă©tudiants[1], elle constitue la plus grande universitĂ© du Canada, puisqu'elle est en partie le rĂ©sultat d'une fusion des collèges: Victoria University, Trinity College, St. Michaels College et University College. Elle est rĂ©partie sur trois campus : le campus principal, St-George, se trouve dans le centre de Toronto, autour de Queen's Park, tandis que les deux autres se trouvent dans l'agglomĂ©ration torontoise, respectivement Ă  Mississauga (l'UniversitĂ© de Toronto Ă  Mississauga, ou UTM) et Ă  Scarborough (l'UniversitĂ© de Toronto Ă  Scarborough, ou UTSC).

Université de Toronto
Blason de l'Université de Toronto
Histoire
Fondation
Statut
Type
Université publique
Nom officiel
University of Toronto
RĂ©gime linguistique
Recteur
Meric Gertler
Devise
Velut arbor aevo
(Comme un arbre au fil du temps)
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
97 066
Budget
3 120 000 000 de dollars canadiens ()
Localisation
Pays
Campus
St. George (Toronto), Mississauga et Scarborough
Ville
Carte

D'abord établie par charte royale en 1827 sous le nom de « King's College », elle prit le nom d'« Université de Toronto » en 1849, après avoir rompu avec l'Église anglicane pour devenir un établissement laïque. L'université est composée de sept colleges, dont quatre furent créés et sont aujourd’hui gérés par elle (University College, le premier, créé en 1853, New College, Innis College et Woodsworth College). Les trois autres étaient auparavant indépendants et ont été fédérés plus tard (Trinity College, Victoria University et St. Michael's College). L'université compte aussi cinq colleges indépendants à caractère confessionnel et un college postgraduate.

Sur le plan académique, l'Université de Toronto est connue pour ses mouvements et ses programmes influents en critique littéraire et en théorie de la communication, connus collectivement sous le nom de Toronto School. L'université a été le berceau de la recherche sur l'insuline et les cellules souches, le premier stimulateur cardiaque artificiel et le site de la première transplantation pulmonaire et nerveuse réussie. L'université abritait également le premier microscope électronique, le développement de l'apprentissage en profondeur, du réseau neuronal, de la technologie multi-touch, l'identification du premier trou noir Cygnus X-1 et le développement de la théorie de la complétude NP.

Les anciens de l'Université de Toronto comprennent trois gouverneurs généraux du Canada, cinq premiers ministres du Canada, neuf dirigeants étrangers et dix-sept juges de la Cour suprême. En mars 2019, douze lauréats du prix Nobel, six lauréats du prix Turing, 94 boursiers Rhodes et un médaillé Fields étaient affiliés à l'université.

Histoire

Le bâtiment gothique de l'University College en 1859.

L'établissement fut créé le , quand le King's College obtint son statut d’université par charte royale. Le King's College avait été fondé par John Strachan, évêque anglican de Toronto, et était par conséquent très lié avec l’anglicanisme, alors religion officielle du Haut-Canada. Les habitants n’étant cependant pas tous de confession anglicane et le fond de dotation (Endowments) de 91,436 hectares (225,944 acres), de terres de la Couronne, ainsi qu'une subvention de 1 000 £ sur 16 ans, ne fut partagé qu’avec le Upper Canada College[2]. L'université, contrôlée par l'Église d'Angleterre fut considérée comme discriminatoire auprès de autres religions anglophones Après de nombreuses années de conflits internes, politiques, le refus d'inclure les autres confessions religieuses; les méthodistes, presbytériens, baptistes et catholiques romains (irlandais)[3]. Le conflit mena à la dissolution de la charte le 31 décembre 1849 par la législature. Le 1 janvier 1850 l'université de Toronto fut créé par plusieurs amendements de Londres; l’établissement devint laïque, sous le nom d’Université de Toronto[4], quand la province se dota d’un gouvernement responsable en 1848[2]. À la suite de la fermeture du bâtiment qui abritait le King’s College depuis son origine (situé à l’emplacement de l’actuelle assemblée législative de l’Ontario), l’université fut transférée en 1853 dans les locaux du nouvel University College, alors connu sous le nom de Provincial College.

L'université fédéra ensuite peu à peu la plupart des institutions confessionnelles de la région de Toronto, qui se résignèrent à rejoindre l'« U of T » parce qu’elles ne pouvaient pas faire face à la concurrence d’une grande université publique. Son organisation fédérale fut inspirée de celle de l'université de Londres, ce qui eut pour résultat de conférer à ses colleges une grande autonomie, notamment financière. Les trois colleges ainsi fédérés furent l’université de Victoria (méthodiste, fédérée en 1892), Trinity College (anglican, en 1904) et St. Michael’s College (catholique, en 1910)[5]. L’organisation de l’université est aujourd’hui régie par le University of Toronto Act de 1971.

Le Convocation Hall, où se trouve le plus grand amphithéâtre de l'université.

Après une pĂ©riode difficile liĂ©e Ă  la Grande DĂ©pression et aux deux guerres mondiales — au cours desquelles de nombreux Ă©tudiants de l' « U of T » furent mobilisĂ©s —, l'universitĂ© connut une forte croissance dans les annĂ©es 1950 et 1960, tant en raison du baby boom que du fait de la massification de l’enseignement supĂ©rieur. Cinq nouveaux colleges furent alors crĂ©Ă©s : New College, Innis College et Woodsworth College sur le campus de St. George, Erindale College Ă  Mississauga (30 kilomètres Ă  l'ouest de Toronto) ainsi que, Ă  Scarborough, l'University of Toronto at Scarborough (30 km Ă  l'est de Toronto).

Dans les années 1980 et 1990, l’enseignement supérieur canadien connut d’importants changements, le gouvernement réduisant les dotations budgétaires des universités : celles-ci durent alors davantage se tourner vers le secteur privé pour obtenir des financements ou des mécénats. L'Université de Toronto, du fait de sa position à la fois géographique (au centre de la capitale économique du Canada) et institutionnelle (la plupart de l'élite canadienne est diplômée de l'« U of T »), fut à même de trouver les fonds nécessaires à son bon fonctionnement : elle dispose aujourd’hui d’un budget de plus d’un milliard et demi de dollars canadiens, le plus important du Canada, toutes universités confondues. À l’aube du XXIe siècle, l'« U of T » demeure encore et toujours une université en pleine expansion.

L'université aujourd’hui

Profil académique

L'Université de Toronto propose une offre d’enseignements extrêmement variée, qui va du sanskrit à la génomique en passant par la littérature estonienne. Toutefois, elle ne dispense pas de cours de journalisme sur le campus de St. George, en partie du fait de sa proximité avec l’Université métropolitaine de Toronto, dont l’école de journalisme est très renommée. Une filière journalisme existe en revanche sur le campus de Scarborough, en partenariat avec le Centennial College. Les nombreux journaux du campus sont de ce fait souvent considérés comme une école officieuse de journalisme.

L’universitĂ© accueille plus de 70 000 Ă©tudiants, dont près des trois quarts sont du premier cycle (undergraduate). Les cours en première annĂ©e de sociologie, de psychologie ou d’histoire sont ainsi dispensĂ©s Ă  plusieurs milliers d’étudiants, et il est frĂ©quent que des cours en amphithéâtre regroupent plus d’un millier d’étudiants. Au total, l’universitĂ© accueille chaque annĂ©e 6 000 Ă©tudiants Ă©trangers, qui reprĂ©sentent 9 % des Ă©tudiants au total et 13 % des Ă©tudiants des cycles supĂ©rieurs (postgraduate)[6].

Dans le domaine de la recherche, l'« U of T » a accueilli en son sein huit lauréats du prix Nobel — six diplômés de l’université et deux enseignants[7]. Bien que l’université soit particulièrement connue pour sa recherche en médecine, deux de ces prix Nobel furent récompensés pour leurs travaux en chimie, deux en physique et deux furent nommés prix Nobel de la paix. L'« U of T » est en outre la deuxième université nord-américaine en nombre de publications, juste derrière Harvard[8].

Classements et réputation

Le classement académique des universités mondiales de l’université Jiao Tong de Shanghai place l'Université de Toronto au 24e rang mondial et au 1er pour le Canada[9]. Le supplément « enseignement supérieur » du magazine britannique Times la classe globalement en 29e position mondiale (2e au Canada), 24e dans le domaine des sciences et 20e pour la médecine[10]. Le classement de Newsweek la range, pour sa part, à la 18e place mondiale (1re université canadienne, 9e université publique, et 5e université hors États-Unis)[11].

Robarts Library, la principale bibliothèque de sciences humaines et de sciences sociales du campus de St. George.

Ces douze dernières années, le magazine Maclean's a placé l’école de médecine de l’université en tête de son classement pour le Canada (elle fut ex-æquo avec McGill en 2005)[12]. Cependant, en , onze universités canadiennes, dont l'« U of T », ont annoncé qu’elles refuseraient de communiquer à Maclean’s les données nécessaires au classement, exprimant ainsi leur désaccord avec la méthode utilisée[13].

L'Université de Toronto est présente dans plusieurs classements internationaux[9] - [10] - [11]. Elle constitue aussi un pôle de recherche réputé, à l'origine, entre autres, du premier stimulateur cardiaque, de la transplantation nerveuse, des pancréas et larynx artificiels, ainsi que du premier microscope électronique.

Bibliothèques

La Robarts Library, de l'université de Toronto. Mai 2021.

Le réseau de bibliothèques de l'Université de Toronto est le quatrième plus important d’Amérique du Nord en nombre d’ouvrages, juste derrière Harvard, Yale et l'université de l'Illinois à Urbana-Champaign[14] - [15], et le premier en termes de fichiers informatiques.

La Robarts Library, qui s’étend sur quatorze étages, est la principale bibliothèque en sciences sociales et sciences humaines du campus de St. George : elle dispose de la plus grande réserve de livres au Canada, parmi lesquels des livres rares conservés par la Thomas Fisher Rare Book Library. La Gerstein Library est, quant à elle, la principale bibliothèque de médecine de l'« U of T ».

En 2006, l’université a passé un accord avec l'Internet Archive concernant la numérisation d’un grand nombre de ses collections, en vue de leur mise à disposition en ligne dans le cadre d’une vaste bibliothèque numérique[16].

Les trois campus

L'Université de Toronto est répartie sur trois campus, tous situés dans l’agglomération torontoise. Les trois campus sont en constante expansion, en nombre d'élèves comme de bâtiments.

St. George

Le campus de St. George, campus historique de l'« U of T », demeure aujourd’hui encore le plus important. Il abrite l’ensemble des colleges de l’université, à l’exception d’un seul, Erindale College. St. George dispose de deux atouts majeurs :

Les bâtiments les plus anciens de l’université, réputés pour leur architecture, y sont situés, ce qui attire de nombreux visiteurs non-étudiants et en fait un lieu privilégié pour les tournages de cinéma. Il est situé en plein centre-ville de Toronto et est, de ce fait, très bien desservi par les transports en commun, avec pas moins de quatre stations de métro à proximité (Spadina, St. George, Museum et Queen’s Park).

Le campus est délimité par la rue College au sud, l'avenue Spadina à l’ouest, la rue Bloor au nord et la rue Bay à l’est. Au centre du campus se trouvent Queen’s Park et le parlement provincial ontarien, tandis qu’un peu plus à l’ouest se trouve le Musée royal de l'Ontario.

Mississauga

SituĂ©e Ă  trente kilomètres Ă  l’ouest de Toronto et de St. George, l'UniversitĂ© de Toronto Ă  Mississauga (UTM) dispose d’un campus non seulement plus Ă©tendu que celui de St. George (0,9 km2 contre 0,6), mais aussi beaucoup plus moderne. SituĂ© dans le quartier d’Erindale, sur les berges de la rivière Credit, il est dĂ©limitĂ© par la rue Dundas et la rue Burnhamthorpe. L’UTM est un campus en pleine expansion : sa nouvelle bibliothèque, le Hazel McCallion Academic Learning Centre (du nom de la mairesse de Mississauga) et un nouveau centre sportif, incluant un stade d’athlĂ©tisme et une piscine y ont Ă©tĂ© rĂ©cemment inaugurĂ©s. L’universitĂ© devrait Ă©galement prochainement se doter d’une nouvelle Ă©cole de mĂ©decine ainsi que de nouvelles rĂ©sidences. L’UTM accueille chaque annĂ©e les Argonauts de Toronto pour leur saison prĂ©paratoire et leurs entraĂ®nements.

Scarborough

Ă€ l'autre extrĂ©mitĂ© de l'agglomĂ©ration torontoise (30 kilomètres Ă  l’est de St. George), se trouve l'UniversitĂ© de Toronto Ă  Scarborough (University of Toronto at Scarborough Campus, ou UTSC). SituĂ©e sur les berges de la rivière Highland, Ă  proximitĂ© de l’autoroute 401, elle reprĂ©sente le plus grand des trois campus (1,2 km2). De nombreux bâtiments y ont Ă©tĂ© construits au dĂ©but des annĂ©es 2000, notamment ceux des dĂ©partements d’arts et de gestion, ainsi qu’une rĂ©sidence, une bibliothèque et un bâtiment destinĂ© Ă  la vie Ă©tudiante. Un nouveau bâtiment de sciences devrait y ĂŞtre construit d’ici 2009.

La plupart des formations en alternance de l'« U of T » se déroulent à l'UTSC, notamment en gestion et en informatique.

Vie Ă©tudiante

Hart House, qui héberge la maison des étudiants de l’université.

L’Université de Toronto a une vie associative très riche : plus de 400 organisations y sont présentes, qu’il s’agisse d’associations politiques, humanitaires ou communautaires, ou encore de corporations ou de « clubs » (de chorale, de ski, de danse…). L'UTM et l'UTSC accueillent aussi des dizaines d’associations en tout genre.

La représentation étudiante s’articule autour de l'Association étudiante de l'Université de Toronto (University of Toronto Student Union) anciennement appelée le conseil d’administration étudiant (Students’ Administrative Council), élu par les étudiants (le taux de participation aux élections a récemment dépassé les 15 %). Son rôle est d’assurer la gestion de différents services aux étudiants, notamment l’assurance maladie, les réductions de tarif sur les transports ou encore la vente des manuels scolaires d’occasion. Chaque faculté et chaque collège dispose également d’une représentation étudiante et, pour la plupart, d'organisations étudiantes chargées d’animer la vie étudiante.

L'« U of T » participe au sport interuniversitaire canadien par le biais de son équipe, les Varsity Blues de Toronto. L’université finance des équipes de hockey, de football canadien, de basket-ball, d’athlétisme, de soccer et de natation. L’équipe de football canadien a un passé relativement prestigieux, ayant notamment gagné la première coupe Vanier[17]. Les autres sports sont financés soit par des dons, soit par les participants eux-mêmes.

En plus des innombrables journaux spécifiques aux colleges, facultés ou associations étudiantes, l'université dispose de deux journaux principaux : The Varsity et The Newspaper. Il existe aussi une station de radio locale à l'université, CIUT-FM.

Militantisme

La statue de l’« étudiant inconnu », devant l'ancienne résidence du Rochdale College dans la rue Bloor.

La tradition militante de l’université remonte au XIXe siècle : en 1895, les étudiants d'University College ont organisé une grève d’une semaine, à la suite de la mise à pied du rédacteur en chef de The Varsity, qui avait publié des articles anti-administration. On attribue généralement la direction de ce mouvement à William Lyon Mackenzie King, bien que des études récentes affirment que son rôle aurait été surestimé[18].

Dans les années 1960, des étudiants et professeurs de l'« U of T » créèrent Rochdale College, un college autogéré situé dans le quartier hippie de Toronto, Yorkville. Bien que pas officiellement rattaché à l’université, Rochdale se voulait une alternative au système universitaire classique et à ses structures autoritaires et paternalistes[19]. Rochdale a cependant fermé ses portes en 1975.

La résidence d'Innis College.

Après la dépénalisation de l’homosexualité par le premier ministre Pierre Trudeau en 1969, des étudiants et professeurs créèrent la University of Toronto Homophile Association (association homophile de l'Université de Toronto), la première association gay et lesbienne universitaire canadienne, et également la première association gay torontoise. C’est Jearld Moldenhauer, assistant de recherche à la faculté de médecine, qui passa une petite annonce dans The Varsity invitant toutes les personnes intéressées à une réunion : débutée à seize (quinze hommes et une femme), l’association prendra très vite de l’importance, non seulement au sein de l'« U of T », mais également dans la ville. Vingt ans plus tard, David Rayside, un professeur de science politique, fondera le « comité contre l’homophobie » ; dix ans après, enfin, il sera à l’origine de la création du département d’études sur la diversité sexuelle de University College, qui représente aujourd’hui l’un des atouts majeurs du college[20]. L'« U of T » abrite toujours aujourd’hui une importante association LGBT, nommée « Lesbians, Gays, Bisexuals and Trans People of the University of Toronto» (LGBTOUT).

Logement

Si l’université garantit toujours un logement pour tous ses étudiants de première année, le prix des résidences étudiantes est généralement élevé, particulièrement sur le campus de St. George. Le prix de la résidence inclut cependant la nourriture dans la majorité des résidences (meal plans, généralement obligatoires). Un grand nombre d’étudiants préfèrent la colocation hors campus, d’autant qu’on trouve autour du campus un grand nombre de petites maisons et d’appartements destinés aux colocations étudiantes.

Le système des colleges

Old Vic, bâtiment principal de Victoria College.

Le système des colleges de l'« U of T » est à l’origine calqué sur celui de l’université d’Oxford : ils ne jouissent toutefois pas d’une autonomie aussi grande que leurs homologues britanniques, puisque la plupart des cours sont gérés par la faculté et non par les colleges eux-mêmes. Tous les étudiants de la faculté d’arts et de sciences du campus de St. George — la principale et la plus ancienne — doivent certes choisir leur rattachement à l’un des sept colleges, mais ils peuvent aussi suivre des cours dispensés dans les six autres, puisque le tout est chapeauté par la faculté. C’est avec l’administration du college qu’ils ont choisi que les étudiants gèrent leurs inscriptions dans les cours de la faculté.

Les colleges sont en outre dotés d’une ou de plusieurs résidences universitaires, mixtes ou non. Le grand nombre de résidences disponibles permet à l'« U of T » de garantir à tout étudiant à plein temps de première année qui le demande, un logement sur le campus. Cet engagement fut d’ailleurs tenu même en 2003, année où la réforme de l’enseignement secondaire en Ontario a conduit les élèves de deux années à entrer à l’université en même temps[21].

Les colleges diffèrent à la fois par leur identité et par les ressources pédagogiques qu’ils fournissent : ainsi, chaque college dispose de sa propre offre de cours spécifique. Par exemple, Trinity College, college sélectif, propose un centre d’études internationales, University College abrite le Trudeau Centre for Peace and Conflict Studies et un centre d’études sur la diversité sexuelle, tandis que St Michael's, college catholique, héberge un institut d’études médiévales.

En plus de ces sept colleges, il en existe quatre à caractère théologique, qui forment la Toronto School of Theology, et un college postgraduate affilié à l'université.

Liste des collèges de l'Université de Toronto

Collèges membres

Collèges théologique

Collèges fédérés

Emmanuel College

Collège postgraduate

Organisation

L'université est divisée en facultés, qui possèdent des degrés d’indépendance divers. Bien que certaines soient destinées aux étudiants undergraduate, la plupart sont réservées aux postgraduate et ont des accords avec la faculté d’arts et sciences pour offrir leurs cours à ses étudiants. Voici une liste des facultés :

  • FacultĂ© de sciences appliquĂ©es et de gĂ©nie (Faculty of Applied Science and Engineering)
  • FacultĂ© d’architecture, d’amĂ©nagement du territoire et de design (Faculty of Architecture, Landscape and Design)
  • FacultĂ© d’arts et sciences (Faculty of Arts and Science)
  • FacultĂ© d’odontologie (Faculty of Dentistry)
  • FacultĂ© de sylviculture (Faculty of Forestry)
  • École d'Ă©tudes supĂ©rieures (School of Graduate Studies)
  • FacultĂ© de sciences de l’information (Faculty of Information Studies)
  • FacultĂ© de droit (Faculty of Law)
  • FacultĂ© de mĂ©decine (Faculty of Medicine)
  • FacultĂ© de musique (Faculty of Music)
  • École d’infirmiers (Faculty of Nursing)
  • Institut des Ă©tudes pĂ©dagogiques de l'Ontario (Ontario Institute for Studies in Education, OISE)
  • FacultĂ© de pharmacie (Faculty of Pharmacy)
  • FacultĂ© d’éducation physique (Faculty of Physical Education)
  • École de gestion (Rotman School of Management)

Centres et instituts

  • Institut canadien d’astrophysique thĂ©orique (Canadian Institute for Theoretical Astrophysics)
  • Institut Fields pour les recherches mathĂ©matiques (Institute for Research in Mathematical Sciences)
  • Institut d’ingĂ©nierie biomĂ©dicale et de biomatĂ©riaux (Biomaterials and Biomedical Engineering, IBBME)
  • Institut pontifical d’études mĂ©diĂ©vales (Pontifical Institute of Mediaeval Studies)
  • Centre Trudeau sur la paix, les conflits et la justice (Trudeau Centre for Peace, Conflict and Justice)[22]
  • Institut universitaire d’études aĂ©rospatiales (University of Toronto Institute for Aerospace Studies, UTIAS)
  • Centre d’excellence conjoint pour la recherche en immigration et en intĂ©gration (Toronto Centre of Excellence for Research on Immigration and Settlement, CERIS)
  • Centre thĂ©ologique mennonites de Toronto (Toronto Mennonite Theological Centre)
  • Centre de donnĂ©es de recherche de Statistique Canada, rĂ©gion de Toronto (Toronto Region - Statistics Canada Research Data Centre, Toronto RDC)

Personnalités liées à l'Université de Toronto

Recteurs

  • John Strachan Ă©vĂŞque anglican (1827-1848)
  • John McCaul (1848-1853)
  • Sir Daniel Wilson Page d'aide sur l'homonymie (1889-1892)
  • James Loudon (1892-1906)
  • Sir Robert Falconer (1907-1932)
  • Henry John Cody (1932-1945)
  • Sidney Smith (1945-1957)
  • Claude Bissell (1958-1971)
  • John Robert Evans (1972-1978)
  • James Ham (1978-1983)
  • David Strangway (1983-1984)
  • George Connell (1984-1990)
  • Robert Prichard (1990-2000)
  • Robert Birgeneau (2000-2004)
  • Christopher David Naylor (2005-actuellement)

Lauréats de prix Nobel

Quelques anciens élèves et professeurs notables

Notes et références

  1. « Quick Facts | University of Toronto », sur www.utoronto.ca (consulté le )
  2. https://torontofamilyhistory.org/simcoesgentry/11/kings-college
  3. https://exhibits.library.utoronto.ca/exhibits/show/uoft-snapshots/kings-college
  4. A History of Higher Education in Canada 1663-1960 De Robin S. Harris. p-8
  5. https://sce.library.utoronto.ca/index.php/King%27s_College,_York_(1827)
  6. (en) Statistiques et nombre d’étudiants - 2004-2005, site de l’université.
  7. (en) Quick Facts about U of T - Site officiel.
  8. (en) Medical Doctoral winner: University of Toronto - Maclean's, novembre 2005.
  9. Classement académique des universités mondiales par l’université Jiao Tong de Shanghai : édition 2006.
  10. (en) Classement mondial des universités - Supplément « enseignement supérieur » du Times (THES). Voir aussi le « classement 2005 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) ([PDF]).
  11. (en) Top 100 des universités mondiales en août 2006 - Newsweek
  12. (en) Classement des universités canadiennes selon leur réputation - D’après le University Research Tool de Maclean's
  13. (en) 11 universities bow out of Maclean’s university rankings - Communiqué de presse de l’université
  14. (en) Classement des bibliothèques américaines par nombre d'ouvrages - Association des bibliothèques américaines
  15. (en) Statistiques des bibliothèques de l’université pour l’année 2004-2005 - Site du réseau de bibliothèques de l'université [PDF]
  16. (en) Building an Online Library, One Volume at a Time - The Wall Street Journal, novembre 2005
  17. (en) Varsity Blues History - University of Toronto Varsity Blues
  18. (en) What made the "blood fairly boil" in U of T student and future prime minister William Lyon Mackenzie King in 1895? « Copie archivée » (version du 20 août 2007 sur Internet Archive) - Site de l'université
  19. (en) Rochdale College: Organized anarchy - Reportage radio de CBC, 8 janvier 1969
  20. (en) What was a Canadian first for the University of Toronto in the activist sixties? - Site de l'université
  21. (en) U of T ready to welcome double cohort - Communiqué de l’université, août 2003
  22. « Trudeau Centre for Peace, Conflict and Justice — At the Munk School of Global Affairs and Public Policy », sur munkschool.utoronto.ca (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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