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Canton de Vaud

Le canton de Vaud (VD) est l'un des 26 cantons de la Suisse. Il est divisĂ© en dix districts et son chef-lieu est Lausanne. Le canton est le troisiĂšme du pays par sa population et le quatriĂšme par sa superficie avec 814 762 habitants au 31 dĂ©cembre 2020 et 3 212,03 km2. Le français est la seule langue officielle. AprĂšs Lausanne, ses plus grandes villes sont Yverdon-les-Bains et Montreux.

Canton de Vaud
Blason de Canton de Vaud
Blason
Drapeau de Canton de Vaud
Drapeau
Localisation du canton en Suisse.
Noms
Nom allemand Kanton Waadt
Nom italien Canton Vaud
Nom romanche Chantun Vad
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Entrée dans la Confédération
ISO 3166-2 CH-VD
Chef-lieu Lausanne[1]
Districts 10[2]
Communes 300[2]
ExĂ©cutif Conseil d'État (7 siĂšges)[3]
LĂ©gislatif Grand Conseil (150 siĂšges)[4]
Conseil des États 2 siùges[5]
Conseil national 19 siĂšges[6]
DĂ©mographie
Gentilé Vaudois
Population
permanente
814 762 hab. (31 dĂ©cembre 2020)
DensitĂ© 254 hab./km2
Rang démographique 3e
Langue officielle Français
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 37â€Č nord, 6° 33â€Č est
Altitude Min. 372 m (LĂ©man)
Max. 3 210 m (Les Diablerets)
Superficie 3 212,03 km2
Rang 4e
Liens
Site web www.vd.ch

    Il est situé en Suisse romande ; il est limitrophe du canton de Neuchùtel au nord, des cantons de Fribourg et de Berne à l'est, du canton du Valais au sud-est, du canton de GenÚve au sud-ouest et de la France à l'ouest par les départements du Doubs et du Jura et au sud par le département de Haute-Savoie. La géographie du canton comprend les trois régions naturelles de la Suisse : le massif du Jura, le Plateau suisse et les Alpes suisses. Deux des plus grands lacs du pays, le Léman et le lac de Neuchùtel, sont situés en partie sur son territoire.

    Ancien bailliage bernois, Vaud rejoint la Confédération suisse en tant que canton en 1803. Son drapeau porte la devise « Liberté et patrie » sur un fond blanc et vert.

    Étymologie

    Le nom de Vaud viendrait du germanique wald- (forĂȘt). La plus ancienne mention de ce toponyme, sous la forme Pagus Valdensis, qui signifie « Pays de Vaud », figure dans un acte de donation Ă  l'abbaye de Saint-Maurice, datĂ© du 8 octobre 765[7] - [8] - [9]. La forme française Vaud montre la diphtongaison de /al/ Ă  /au/ ; la forme allemande Waadt passa la monophtongaison francoprovençale de cet /au/ Ă  /aː/ (WĂŽt, en fpr. VĂąd)[10] - [11] - [12] - [13].

    La dĂ©rivation du latin valdidum (forme vulgaire du latin Valdum) signifiant « fort », « solide » ou « puissant », en parlant d’un oppidum, d’une puissante place forte ou d’une solide position de dĂ©fense[14], ne semble guĂšre soutenue par la linguistique et l’onomastique.

    GĂ©ographie

    Avec 3 212,03 km2, le canton de Vaud est le quatriĂšme plus grand canton suisse[15]. Il se situe en Suisse romande. Son point le plus Ă©levĂ© est le sommet des Diablerets, culminant Ă  3 210 m[16], et son point le plus bas est le bord du LĂ©man, Ă  372 m[17]. Les communes les plus Ă©loignĂ©es du canton sont distantes de 102,1 km (Chavannes-des-Bois au sud-ouest, Cudrefin au nord-est). Le territoire est variĂ© : il s'Ă©tend de la chaĂźne de montagnes du Jura – Ă  l'ouest – aux Alpes – Ă  l'est –, en passant par le plateau suisse, la plus grande rĂ©gion du territoire. En bordant la rive nord et l'extrĂ©mitĂ© est du LĂ©man, il possĂšde la majoritĂ© du rivage lĂ©manique[18].

    Le canton de Vaud occupe la majeure partie de l’ouest de la Suisse. Son territoire s'Ă©tend sur le Moyen-Pays, les Alpes et le Jura[19]. Au nord-est ses frontiĂšres sont marquĂ©es par le lac de Morat et le lac de NeuchĂątel, au nord et Ă  l'ouest par les crĂȘtes du Jura (1 679 m), au sud par le LĂ©man et au sud-est par les Alpes vaudoises. Du point de vue hydrologique, les cours d'eau du canton de Vaud sont situĂ©s sur les bassins versants du RhĂŽne (un tiers du territoire) et de l'Aar, sous-bassin versant du Rhin (deux tiers du territoire).

    Il possĂšde des frontiĂšres cantonales au sud-ouest avec le canton de GenĂšve, au nord avec le canton de NeuchĂątel, Ă  l’est avec les cantons de Fribourg et Berne, et au sud-est avec le canton du Valais, ainsi que des frontiĂšres nationales avec la France au nord-ouest (frontiĂšre terrestre avec les dĂ©partements de l'Ain, du Jura et du Doubs) et au sud (frontiĂšre sur le LĂ©man avec le dĂ©partement de la Haute-Savoie).

    GĂ©ographie physique

    Sommets du canton du sud au nord.

    Alpes vaudoises
    Préalpes vaudoises

    Sommets des Préalpes vaudoises

    Préalpes fribourgeoises

    Sommets des Préalpes fribourgeoises dans le canton de Vaud.

    Jura

    Du sud-ouest au nord-est

    Climat

    Relevé météorologique du canton de Vaud pour la période 1981-2010.
    Données Station jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    TempĂ©ratures moyennes max. (°C) La DĂŽle[20] 0,1 −0,4 1,6 4,7 9,7 13,2 15,9 15,7 12,1 8,7 3,3 0,9 7,1
    Pully[21] 4,4 5,6 10,1 14 18,7 22,4 25 24,4 19,8 14,6 8,6 5,3 14,4
    Payerne[22] 3 4,9 10,1 14,1 18,8 22,3 25,2 24,5 19,7 14,1 7,3 3,8 14
    Aigle[23] 4,6 6 10,6 14,6 19 22,4 24,9 24,2 19,9 15,2 9 5,5 14,7
    TempĂ©ratures moyennes min. (°C) La DĂŽle −5,0 −5,4 −3,6 −1,2 3,1 6,1 8,5 8,7 5,8 2,9 −2,0 −4,2 1,1
    Pully 0,3 0,7 3,5 6,4 10,7 13,8 16,1 15,9 12,6 9,1 4,2 1,4 7,9
    Payerne −2,5 −2,2 0,8 3,4 7,8 11 12,9 12,7 9,5 6,1 1,3 −1,2 5
    Aigle −2,4 −1,6 1,5 4,4 9 11,9 13,7 13,4 10 6,2 1,6 −1,1 5,6
    PrĂ©cipitations (mm) La DĂŽle 175 149 160 128 155 148 137 137 154 181 169 195 1 888
    Pully 77 67 78 87 117 112 92 110 114 113 93 92 1 153
    Payerne 53 47 60 68 90 90 88 95 84 86 64 66 891
    Aigle 69 64 71 70 90 106 110 106 88 83 75 79 1 012
    Ensoleillement (heures) La DĂŽle 114 116 137 141 152 178 205 192 161 139 109 99 1 744
    Pully 72 97 159 179 201 229 252 234 183 128 79 58 1 872
    Payerne 54 84 143 169 192 221 248 227 169 107 61 44 1 719
    Aigle 89 103 150 160 170 194 222 206 173 139 88 76 1 770
    Source : MétéoSuisse.

    Transport / Mobilité

    Le DĂ©partement des infrastructures a pour mission d’intervenir sur le rĂ©seau routier et les transports publics.

    RĂ©seau routier

    Autoroute A1 Ă  FĂ©chy, avec le massif du Jura au fond.

    Le canton possĂšde 206 km de routes nationales et 2 126 km de routes cantonales sur son territoire. La premiĂšre autoroute a Ă©tĂ© inaugurĂ©e en 1964, reliant Lausanne Ă  GenĂšve. Le canton est traversĂ© par quatre autoroutes et cinq routes principales : l'autoroute A1, l'A5, l'A9, l'A12, la Route principale 1 (H1), la H5, la H9, la H11 et la H21.

    Il y a neuf cols sur les routes cantonales : le col de la Croix, du Pillon, du Marchairuz, des Mosses, de la Givrine, du Mollendruz, des Étroits, du Mont d'Orzeires, et du Chalet-à-Gobet.

    En 2003, une publication intitulée Les chemins historiques du canton de Vaud[24] a été éditée par l'Office fédéral des routes (OFROU), sous la supervision de l'ancien archéologue cantonal Denis Weidmann, pour le compte de l'inventaire des voies de communication historiques de la Suisse.

    RĂ©seau ferroviaire

    La premiĂšre ligne de chemin de fer mise en service dans le canton, par la compagnie OS (Ouest Suisse), fut le tronçon Bussigny – Yverdon-les-Bains, le , suivie le 1er juillet de la mĂȘme annĂ©e, par les tronçons Bussigny – Renens et Renens – Morges, et le , Lausanne connaĂźt Ă  son tour les chemins de fer. Deux ans plus tard, en 1858, Lausanne est reliĂ©e Ă  GenĂšve. L’annĂ©e 1860 a vu le rĂ©seau s’étendre de Lausanne Ă  Saint-Maurice et il atteindra Brigue dans le canton du Valais en 1878. À noter que le canton de Vaud et Lausanne ont participĂ© financiĂšrement, Ă  hauteur de cinq millions de francs suisses, au percement du tunnel du Simplon qui relie la Suisse Ă  l’Italie, voyant lĂ  une occasion de dĂ©veloppement de la rĂ©gion lĂ©manique, avec un axe nord-sud grĂące Ă  la ligne du Simplon. En 1862, la ligne Lausanne–Oron-la-Ville–Fribourg–Berne est inaugurĂ©e, non sans peine. En effet, les autoritĂ©s lausannoises ont voulu une liaison plus directe avec Berne. Elles feront mĂȘme alliance avec les Fribourgeois pour imposer ce trajet contre l’avis du Conseil d’État vaudois. Ce dernier va mĂȘme briĂšvement placer la ville de Lausanne sous tutelle en automne 1856 et mobiliser la troupe pour prĂ©venir les troubles. Ces lignes sont aujourd’hui exploitĂ©es par les CFF.

    Au cours des XIXe et XXe siĂšcles, d'autres chemins de fer ont vu le jour :

    Lausanne–Échallens–Bercher (1873), VallĂ©e de Joux, Yverdon-les-Bains, Sainte Croix (1893), Montreux-Glion-Rochers de Naye (1893 Ă  1909), Orbe-Chavornay (1894), BiĂšre-Apples-Morges (1895), Pont-Brassus (1886), Aigle-Leysin (1900), Bex-Villars-Bretaye (1901 et 1913), Montreux-Vevey-Riviera (1902), Montreux - Oberland Bernois (1904), Blonay-Chamby (1904), Aigle-Ollon-Monthey-ChampĂ©ry (1909), Aigle-SĂ©pey-Diablerets (1914), Nyon-Saint-Cergue-Morez (1916).

    Transports publics

    Le rĂ©seau vaudois dessert plus de 2 000 kilomĂštres (trains et bus) regroupant plus de 2 200 arrĂȘts ou stations. L'offre de transport public rĂ©gionale se compose de :

    24 lignes ferroviaires, dont le RĂ©seau express rĂ©gional vaudois, 71 lignes de bus rĂ©gionales, 56 lignes de bus et trolleybus urbains, 2 lignes de mĂ©tros — le mĂ©tro de Lausanne est l'unique mĂ©tro de la ConfĂ©dĂ©ration —, 4 funiculaires, 4 lignes lacustres, dont la CGN.

    Entreprises de transports urbains et suburbains dans le canton

    Ces entreprises de transport font partie de la communautĂ© tarifaire Mobilis Vaud, permettant ainsi aux usagers d'emprunter diffĂ©rents moyens de transport avec le mĂȘme ticket ou abonnement pour se rendre d'un point Ă  un autre.

    Histoire

    Avant 1536, le Pays de Vaud faisait partie des terres de Savoie, sa conquĂȘte par Berne cette annĂ©e-lĂ  le fit pleinement basculer dans la RĂ©forme protestante commencĂ©e par Pierre Viret. Il a gagnĂ© son indĂ©pendance le et fut crĂ©Ă© canton suisse par l'Acte de MĂ©diation de NapolĂ©on Bonaparte le . Le Grand Conseil du canton tenait sa premiĂšre sĂ©ance le 14 avril 1803. Depuis cette date, la devise du canton de Vaud est « LibertĂ© et Patrie »[25] - [26].

    Politique et administration

    Le chĂąteau Saint-Maire, siĂšge du Conseil d’État (exĂ©cutif) du Canton de Vaud.
    Logo du canton du Vaud

    Pouvoir législatif

    Le pouvoir législatif est exercé par le Grand Conseil. Il est composé de 150 députés, qui sont élus à la proportionnelle par districts.

    Pouvoir exécutif

    L'exĂ©cutif du canton est en main du Conseil d'État, composĂ© de sept membres, portant le titre de conseiller d'État, Ă©lus Ă  la majoritaire pour un mandat de cinq ans.

    Ne pas confondre le Conseil d'État (exĂ©cutif cantonal) et le Conseil des États, une des deux chambres du lĂ©gislatif fĂ©dĂ©ral.

    Pouvoir judiciaire

    Le pouvoir judiciaire est représenté par l'Ordre judiciaire vaudois, dont la haute surveillance est exercée par la Cour pléniÚre du Tribunal cantonal, composée de 44 juges élus par les députés du Grand Conseil.

    Districts

    Carte actuelle des districts du canton de Vaud.

    Communes

    Le canton de Vaud regroupe 300 communes au [27], qui se répartissent dans 10 districts[28]. Auparavant il comptait 309 communes le , 316 communes jusqu'au , 318 communes jusqu'au , 326 communes, jusqu'au , et 19 districts (avant le ).

    La plus petite commune du canton est Rivaz (31 hectares), la plus grande est ChĂąteau-d'ƒx (11 371 hectares), suivie de la commune du Chenit (9 925 hectares). La commune la moins peuplĂ©e est Mauraz avec 59 habitants. La commune la plus peuplĂ©e est Lausanne avec 140 202 habitants.

    Le chef de l’exĂ©cutif d'une localitĂ© est appelĂ© le syndic. L'exĂ©cutif de la commune se nomme municipalitĂ©. Le conseil communal est l'assemblĂ©e lĂ©gislative Ă©lue communale. Ce dernier est formĂ© de 40 Ă  100 membres selon la taille et le nombre d'habitants de la commune. Ses tĂąches principales sont l'acceptation du budget et des comptes ainsi que le contrĂŽle de la gestion de la commune. Les Ă©lections lĂ©gislatives ont lieu tous les 5 ans selon la Constitution Vaudoise du .

    Les communes suivantes, énumérées avec leur population au 31 décembre 2020[29], sont statistiquement définies comme des villes[30] - [31] :

    D'autres communes ont obtenu le statut de ville dans l'histoire[32] - [33] :

    Sécurité

    Le canton de Vaud dispose d'une police cantonale dont la mission est d'assurer la protection de la population[34]. La police cantonale est organisée en trois services principaux : les services généraux, la gendarmerie et la police de sûreté. Il existe des unités spécialisées comme le Détachement d'action rapide et de dissuasion (DARD) pour les interventions de crise et dangereuses ou l'unité de déminage (NEDEX)[35].

    Le territoire vaudois compte 5 établissements pénitentiaires :

    Population et société

    DĂ©mographie

    TroisiĂšme canton le plus peuplĂ© de Suisse et premier en Suisse romande, le canton de Vaud compte, au 31 dĂ©cembre 2020, 814 762 habitants[29]. Ses habitants se nomment les Vaudois et Vaudoises. La population du canton vit principalement dans l'agglomĂ©ration Lausanne-Morges (PALM) qui compte 402 900 habitants (fin 2014), soit 52,5 % de la population totale. En outre, le canton compte quatre autres agglomĂ©rations[41] : l'agglomĂ©ration yverdonnoise (AggloY), le Grand GenĂšve, la Riviera et le Chablais.

    Au milieu du 18e siĂšcle, alors sous administration bernoise, la population vaudoise Ă©tait d'environ 103 000 habitants dont les 4/5 logeaient Ă  la campagne. En 1803, date d'entrĂ©e dans la ConfĂ©dĂ©ration suisse, le canton comptait 144 507 habitants, les quatre principales villes totalisent 18 166 habitants. Il Ă©tait le troisiĂšme canton le plus peuplĂ© derriĂšre les cantons de Berne et de Zurich. Depuis le dĂ©but de la RĂ©publique helvĂ©tique, les pasteurs devaient tenir annuellement un tableau des naissances et des dĂ©cĂšs. Sous l'Acte de mĂ©diation, ce travail fut transmis aux administrations municipales. À cette Ă©poque, seule 42 % de la population se trouvait sur l'arc lĂ©manique, contre 70 % aujourd'hui, en raison d'une population qui tirait principalement ses revenus de l'agriculture et qui vivait donc dans les campagnes. En 1941, la population Ă©tait de 343 398 habitants[42] - [43].

    En juin 2021, selon le scĂ©nario moyen de Statistique Vaud, la population vaudoise devrait atteindre 1 045 000 habitants d'ici 2050. Le scĂ©nario bas serait de 966 560 habitants et le scĂ©nario haut de 1 123 390 habitants. Le solde migratoire en expliquerait 66 % (+151 000 personnes) et 34% (+78 000 personnes) de cette croissance serait due Ă  l’excĂ©dent des naissances sur les dĂ©cĂšs (solde naturel)[44]. Selon ce scĂ©nario moyen, en l'espace de trois siĂšcles, la population aura augmentĂ© de prĂšs d'un million d'habitants. Alors qu'il aura fallu deux siĂšcles, entre 1750 (103 000 habitants) et 1950 (379 589 habitants), pour que la population augmente de 275 000 habitants, en un siĂšcle, de 1950 (379 589 habitants) Ă  2050 (1 045 000 habitants), elle aura augmentĂ© d'environ 665 000 habitants. La population aura ainsi augmentĂ© environ deux fois plus vite en deux fois moins de temps.

    Évolution de la population cantonale entre 1850 et 2020[45] - [46].

    En 2008, l'excĂ©dent de naissances par rapport aux dĂ©cĂšs Ă©tait de 2 278, contre 1 961 en 1998. En parallĂšle, le solde migratoire Ă©tait de 1 478 en 1998 et de 14 063 en 2008, Ă©tant ainsi la principale cause de l'augmentation de la population et de l'accĂ©lĂ©ration de cette derniĂšre. Le solde migratoire de la population suisse dans le canton de Vaud est pour la majoritĂ© des annĂ©es nĂ©gatif, baissant de 990 en 1998 et de 554 en 2008 ; il augmenta cependant en 1999 et 2001 de respectivement 266 et 133[47].

    Population

    La population rĂ©sidante du canton de Vaud est composĂ©e, selon les statistiques du 31 dĂ©cembre 2015, de 67 % de Suisses et 33 % d'Ă©trangers, totalisant respectivement 513 785 et 253 712 personnes[48]. Entre 1960 et 2013, environ 100 000 Ă©trangers ont acquis la nationalitĂ© suisse dans le canton. Parmi les personnes naturalisĂ©es entre 2007 et 2011, 40 % sont nĂ©es en Suisse et font donc partie de la deuxiĂšme ou troisiĂšme gĂ©nĂ©ration[49] - [50].

    Évolution de la population Ă©trangĂšre
    1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
    RĂ©sidents Ă©trangers 155 720 158 610 160 851 164 480 168 108 173 997 180 162 183 338 187 628 191 613 202 605
    Pourcentage de la population 25,6 25,9 26,1 26,4 26,8 27,4 28,0 28,2 28,5 28,7 29,6
    parmi les moins de 19 ans 27,9 28,2 28,2 28,5 28,7 29,0 29,5 29,5 29,7 29,4 30,1
    parmi les 20 - 39 ans 34,6 35,0 35,3 35,5 36,2 37,3 38,2 38,5 38,9 39,2 40,4
    parmi les 40 - 64 ans 23,3 23,6 23,9 24,3 24,3 24,8 25,4 25,7 26,1 26,6 27,7
    parmi les plus 65 ans 9,9 10,1 10,6 11,1 11,8 12,2 12,7 13,1 13,4 13,7 14,0

    En septembre 2009, le taux de chĂŽmage de la population atteignait 5,4 % dans le canton de Vaud, soit 17 980 personnes, contre 3,9 % en Suisse[51]. Plus bas qu'en 1997, oĂč il montait Ă  6,3 %, le taux de chĂŽmage actuel est cependant plus Ă©levĂ© qu'en 2000, oĂč il Ă©tait descendu Ă  2,7 % ; il remonta Ă  5,6 % en 2004, pour ensuite redescendre Ă  4,3 % en 2008, et de continuer sa descente pour arriver au taux actuel de 2,8 %[52].

    De 5,3 % en moyenne, le chĂŽmage dans le canton de Vaud atteint 7,2 % dans le district de Lausanne contre 3,4 % dans celui du Gros-de-Vaud. Sur 17 980 chĂŽmeurs, 9 883 Ă©taient des hommes et 8 097 des femmes ; 9 551 avaient la nationalitĂ© suisse et 8 429 Ă©taient Ă©trangers ; 685 avaient moins de 20 ans, 4 923 entre 20 et 29 ans, 4 866 avaient entre 30 et 39 ans, 4 057 avaient entre 40 et 49 ans, 2 599 avaient entre 50 et 59 ans et 850 plus de 60 ans[53].

    Taux de chĂŽmage 1997 - 2021
    1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
    6,8 5,1 3,8 2,7 3,0 4,1 5,2 5,6 5,2 4,6 4,0 4,3 5,9 5,6 5,3 5,1 5,3 5,1 5,2 5,0 4,4 3,9 3,6 4,9 3,7

    Religions

    Le tableau suivant détaille la population du canton suivant la religion, en 2014[54] :

    ReligionPourcentage
    Catholiques romains30,98 %
    Sans religion28,37 %
    Protestants25,79 %
    Autres chrétiens6,07 %
    Musulmans4,92 %
    Juifs0,33 %

    Éducation

    Vue aĂ©rienne (2009) de l'École polytechnique fĂ©dĂ©rale de Lausanne (EPFL), qui forme avec l'universitĂ© de Lausanne (UNIL) un vaste campus Ă  proximitĂ© du LĂ©man.

    Le premier plan d’étude du canton de Vaud parut le 19 fĂ©vrier 1868. Il Ă©manait du DĂ©partement de l’instruction publique, crĂ©Ă© six ans plus tĂŽt, et d’une loi sur l’instruction primaire[55] du . Ses buts Ă©taient surtout de mettre un terme au dĂ©sordre qui rĂ©gnait dans les Ă©coles, oĂč les maĂźtres enseignaient comme bon leur semblait avec une libertĂ© totale de choix des manuels. Le plan d’études fixait un programme dĂ©taillĂ© des diverses matiĂšres, le temps Ă  consacrer Ă  leur enseignement ainsi que les ouvrages de rĂ©fĂ©rence. Il introduisait aussi une nouvelle discipline : la gymnastique. Il tarda toutefois Ă  s’appliquer car les communes qui avaient la charge de l’enseignement primaire n’étaient pas prĂȘtes Ă  cĂ©der leurs prĂ©rogatives. De plus, il se heurta Ă  l’opposition des instituteurs, hostiles Ă  toute uniformisation de l’enseignement.

    En 1883, les inspecteurs scolaires, chargĂ©s de faire un inventaire des ouvrages utilisĂ©s dans les classes du canton pour l’Exposition nationale, en dĂ©nombrĂšrent huit cent trente. C’était incontestablement trop. En 1891, un dĂ©cret du DĂ©partement annonça la distribution gratuite de manuels choisis pour les premiers degrĂ©s. Le virage Ă©tait pris. L’État allait s’assurer de l’application du programme en unifiant les moyens d’enseignement[56].

    Johann Heinrich Pestalozzi fut l’un des pionniers dans le canton de la pĂ©dagogie moderne.

    En Suisse, la scolarisation des Ă©lĂšves est confiĂ©e aux cantons, de l’école enfantine Ă  l’universitĂ© (Ă  l’exception des Ă©coles polytechniques fĂ©dĂ©rales). C’est le DĂ©partement de l'enseignement et de la formation professionnelle qui assure l’instruction des enfants et des adolescents vaudois[57]. Le canton applique les rĂšgles d’HarmoS, qui vise Ă  harmoniser la scolaritĂ© obligatoire entre les diffĂ©rents cantons.

    Depuis la rentrĂ©e scolaire 2013, l’école obligatoire commence l’annĂ©e durant laquelle l’enfant a quatre ans rĂ©volus au 31 juillet. L’école obligatoire se dĂ©roule sur onze annĂ©es d’études rĂ©parties en deux degrĂ©s[58] : le degrĂ© primaire et le degrĂ© secondaire I. Le degrĂ© primaire dure huit ans rĂ©partis en deux cycles de quatre ans, nommĂ©s premier cycle primaire (cycle 1)[59] et deuxiĂšme cycle primaire (cycle 2)[60]. Le degrĂ© secondaire I (cycle 3)[61], d’une durĂ©e de trois ans, aboutit Ă  un certificat d’études marquant la fin de la scolaritĂ© obligatoire. Il y a deux voies dans le degrĂ© secondaire I (cycle 3), suivant le niveau des Ă©lĂšves, la voie prĂ©gymnasiale et la voie gĂ©nĂ©rale.

    Au terme de leurs scolaritĂ©s obligatoires, les Ă©lĂšves peuvent poursuivre une dixiĂšme annĂ©e de raccordement. Par la suite, de nombreuses formations s’offrent Ă  eux.

    La rentrĂ©e scolaire a lieu vers la fin aoĂ»t, et la fin de l’annĂ©e scolaire a lieu vers le dĂ©but du mois de juillet. Les vacances scolaires vaudoises sont[62] :

    Le canton possĂšde un pĂŽle de recherche et de formation au rayonnement international, comprenant les Ă©tablissements suivants :

    Santé

    Selon un recensement effectuĂ© en 2011, le canton dispose de 3 748 lits, qui ont permis d'assurer la prise en charge de 119 400 patients. Ces chiffres couvrent aussi bien les hĂŽpitaux publics que les hĂŽpitaux privĂ©s[63].

    2 480 lits concernent les soins somatiques aigus de type A dont 240 lits de soins intensifs. Les hĂŽpitaux reconnus d’intĂ©rĂȘt public en mettent 1 951 Ă  disposition avec un taux d’occupation de 88 %. Les cliniques regroupent 529 lits avec un taux d’occupation de 47 %. 719 lits sont affectĂ©s aux traitements de rĂ©adaptation et de soins palliatifs dont 556 par les hĂŽpitaux reconnus d’intĂ©rĂȘt public (taux d’occupation de 80 %) et 163 par les cliniques privĂ©es (taux d’occupation de 61 %). 549 lits sont attribuĂ©s Ă  la prise en charge de cas psychiatriques. Les hĂŽpitaux reconnus d’intĂ©rĂȘt public en regroupent 459 avec un taux d’occupation de 81 %. Les cliniques offrent 90 lits avec un taux d’occupation de 85 %.

    HĂŽpitaux publics :

    Parmi les cliniques privées, il y a notamment la clinique de Montchoisi, la clinique de La Source, la clinique de Longeraie, la clinique la LigniÚre, la clinique de Genolier, la clinique CIC Riviera, la clinique La Métairie, la clinique Bois-Cerf (Hirslanden) et la clinique Cecil (Hirslanden).

    La politique d'aide et de soins Ă  domicile, ainsi que les mesures en matiĂšre de promotion de la santĂ© et de prĂ©vention, sont gĂ©rĂ©s notamment, par l'association vaudoise d’aide et de soins Ă  domicile (AVASAD), qui regroupent les 53 centres mĂ©dicaux-sociaux (CMS) rĂ©partis dans le canton[64], par les services sociaux privĂ©s spĂ©cialisĂ©s et par les associations d'entraide[65].

    Concernant les Ă©tablissements mĂ©dicaux-sociaux (EMS), accueillant principalement les personnes ĂągĂ©es, le canton compte plus de 150 Ă©tablissements totalisant prĂšs de 6 000 lits, rĂ©partis sur tout son territoire. Leur capacitĂ© d'accueil peut varier entre 10 et 150 lits[66].

    Au vu de l'augmentation et du vieillissement de la population, la prioritĂ© du dĂ©partement de la santĂ© et de l'action sociale pour les prochaines annĂ©es, est de rĂ©pondre Ă  l'augmentation de l'offre pour absorber les problĂšmes de santĂ© de la population Ă  venir. En 2030, un Vaudois sur cinq aura plus de 65 ans. À cette date, la proportion des personnes ĂągĂ©es de 80 ans et plus aura augmentĂ© de 75 %[67].

    Sports

    Économie

    Les siÚges de multinationales suisses telles que Nestlé (Vevey), BOBST (Mex), SICPA (Prilly) se trouvent dans le cantons de Vaud. Selon KPMG, le canton de Vaud possÚde une fiscalité d'entreprise attractive en raison de son impÎt sur les bénéfices inférieur à la moyenne Suisse[69].

    De nombreuses multinationales sont également implantées sur le territoire vaudois : Philipp Morris, British American Tobacco, Chiquita ainsi que d'autres sociétés.

    Compte public

    Les comptes 2009 de l'État de Vaud se sont soldĂ©s par un excĂ©dent de 378,7 millions de francs suisses. c'est le cinquiĂšme exercice positif aprĂšs quinze ans de dĂ©ficits. La dette du canton quant Ă  elle a Ă©tĂ© ramenĂ©e Ă  moins de 2,5 milliards, entraĂźnant ainsi une diminution de 16 millions de la charge d'intĂ©rĂȘts.

    Le canton prĂ©voit de dĂ©penser en 2010 une somme de l’ordre de 7,4 milliards de francs suisses (sans les charges extraordinaires d’un montant de 117,7 millions de francs suisses)[70].

    Sur 100 francs suisses, le budget prĂ©voit de consacrer en 2003, 2013 et 2023[70] :


    Dette

    La dette publique du canton de Vaud s'élevait à 2,8 milliards de francs en 1992. AprÚs une augmentation jusqu'en 2004 pour atteindre son point culminant de 8,65 milliards, la dette a diminué de maniÚre constante jusqu'en 2013 pour atteindre 475 millions de francs. Cette forte baisse permit au canton de Vaud d'améliorer sa notation financiÚre passant du simple « A » au « AAA »[70].

    Entre 2013 et 2019, la dette a atteint 975 millions de francs suisse. Depuis 2019 et selon les projections de l'exĂ©cutif, la dette restera au mĂȘme niveau jusqu'en 2023[70].

    Charbon

    DĂšs le dĂ©but du XVIIIe siĂšcle, le gouvernement bernois a encouragĂ© l'extraction de « charbon de terre » pour protĂ©ger les forĂȘts, menacĂ©es par une exploitation intensive. Les plus importantes mines de charbon du canton de Vaud suivent un banc de molasse qui part du secteur de Lavaux, pour s’étendre Ă  la rĂ©gion d'Oron. Ce banc recĂšle de minces filons d'un lignite noir passant Ă  la houille, riche en souffre, ce qui en diminue l'emploi. Sont particuliĂšrement concernĂ©es les communes de Pully, Paudex, Lutry (surtout La Conversion et Corsy), Belmont-sur-Lausanne, en somme le vallon de la PaudĂšze et le bassin du Flonzel. À l'est, une exploitation significative s'est concentrĂ©e dans le secteur de ChĂątillens et Oron. DĂšs les annĂ©es 1860, cependant, avec le dĂ©veloppement du chemin de fer et l’importation de charbon Ă©tranger de meilleure qualitĂ©, on observe une diminution progressive du nombre de sociĂ©tĂ©s miniĂšres. Durant les deux grandes guerres mondiales, en raison des difficultĂ©s d'approvisionnement en Ă©nergie fossile, cette ressource miniĂšre retrouvera un certain intĂ©rĂȘt, et certaines mines sont remises en activitĂ©. Ainsi, le bassin de la PaudĂšze et d'Oron livre quelque 1 500 tonnes de houille durant la PremiĂšre Guerre mondiale et dix mines rouvertes entre Paudex et Oron fournissent 95 000 tonnes durant le Second conflit mondial[71].

    Hydrocarbures

    Des traces, Ă  la surface du sol, permettent parfois de dĂ©duire la prĂ©sence d’hydrocarbures. On trouve en effet une molasse imbibĂ©e de pĂ©trole dans la rĂ©gion d’Yverdon et Orbe et des fuites de gaz naturel ont pu ĂȘtre observĂ©es Ă  Cuarny. La rĂ©gion possĂšde une longue histoire de la recherche gĂ©ologique pĂ©troliĂšre, celle-ci ayant commencĂ© dĂ©jĂ  au XVIIIe siĂšcle, avec la recherche, tout d’abord, d’asphalte et de bitume[72]. Mais les premiers forages proprement dits, pour la recherche de pĂ©trole en Suisse, ont Ă©tĂ© menĂ©s en 1912 Ă  Chavornay, atteignant une profondeur de 455 m. Des essais de prospection sismique, entrepris dans le monde dĂšs 1923, sont tentĂ©s pour la premiĂšre fois dans le canton de Vaud en 1928[73].

    La SociĂ©tĂ© anonyme des hydrocarbures (SAdH) est fondĂ©e Ă  Lausanne en 1934. Un forage entrepris vers 1936-1940 Ă  Cuarny, atteint une profondeur de prĂšs de 2 300 m. Mais cette expĂ©rience, tentĂ©e sur des bases peu scientifiques, est un dĂ©sastre. Une autre tentative, Ă  Servion, en 1938, restera elle aussi sans succĂšs, tout comme celles de Chapelle-sur-Moudon et de Savigny vers 1954. La SAdH poursuit ses recherches, notamment Ă  Essertines-sur-Yverdon, oĂč, en 1962-1963, au cours d’un forage qui a atteint une profondeur de plus de 2 936 m, quelque cent tonnes de pĂ©trole de qualitĂ© ont pu ĂȘtre extraites. Toutefois, le manque de permĂ©abilitĂ© de la roche-rĂ©servoir a empĂȘchĂ© une exploitation industrielle[73].

    Culture locale

    EmblĂšmes

    Le canton de Vaud a pour emblĂšmes un drapeau et un blason. Les armoiries de Vaud se blasonnent : CoupĂ©, au 1 d’argent chargĂ© des mots LIBERTÉ ET PATRIE rangĂ©s sur trois lignes, aux lettres d’or bordĂ©es de sable, au 2 de sinople[74].

    Langues

    Le tableau suivant détaille la population du canton suivant la langue principale[75] - [76] :

    Langue principale2014 2020
    Français83,77 % 82,40 %
    Portugais8,47 % 7,51 %
    Anglais8,04 % 9,10 %
    Allemand6,34 % 5,15 %
    Italien5,10 % 5,00 %
    Espagnol 4,25 % 3,88 %
    Albanais 2,15 % 2,37 %
    Langues slaves méridionales 1,82 % 1,61 %
    Autres 6,19 % 6,75 %

    Note : les personnes interrogées ont la possibilité de mentionner plusieurs langues principales.

    Patrimoine naturel

    Le , les vignobles de Lavaux donnant sur le Lac Léman ont été inscrits au patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO.

    Annexes

    Bibliographie

    • Archives cantonales vaudoises, base de donnĂ©es DAVEL (Description des Archives cantonales vaudoises sous forme Ă©lectronique)
    • Gilbert Coutaz, Gilbert Kaenel, Laurent Flutsch, Bernard Andenmatten, DaniĂšle Tosato-Rigo, Olivier Meuwly, François Vallotton, Malik Mazbouri, « Vaud (canton de) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
    • Bertil Galland (dir.), EncyclopĂ©die illustrĂ©e du Pays de Vaud, Lausanne, Association de l'EncyclopĂ©die illustrĂ©e du Pays de Vaud, 1970-1987.
      12 volumes
    • Lucienne Hubler, Histoire du Pays de Vaud, Lausanne, L.E.P. Loisirs et PĂ©dagogie, , 191 p..
    • Charles Knapp, Maurice Borel et V. Attinger, Dictionnaire gĂ©ographique de la Suisse : Toffen - Zybachsplatte, supplĂ©ment, t. 6, NeuchĂątel, SociĂ©tĂ© neuchĂąteloise de gĂ©ographie, (lire en ligne), « Vaud (Canton de) », p. 235-289.
    • Olivier Meuwly, Laurent Pizzotti, François Jequier et al., Histoire vaudoise, Lausanne et Gollion, BibliothĂšque historique vaudoise et INFOLIO, , 559 p..

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l’article de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Vaud » (voir la liste des auteurs).

    Références

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    2. [xls] « Répertoire officiel des communes de Suisse », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
    3. « Les membres du Conseil d'État », sur vd.ch (consultĂ© le )
    4. « Grand Conseil », sur vd.ch (consulté le )
    5. « Liste des conseillers aux États par canton », sur parlement.ch (consultĂ© le )
    6. « Liste des conseillers nationaux par canton », sur parlement.ch (consulté le )
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    8. Lucienne Hubler, Histoire du Pays de Vaud, Éditions L. E. P. Loisirs et PĂ©dagogie SA, Lausanne, 1991, p. 35, (ISBN 2606005260)
    9. Olivier Meuwly (dir.), Histoire vaudoise, Gollion, Infolio et BibliothĂšque historique vaudoise, , 560 p. (ISBN 978-2-88474-765-3), p. 147.
    10. Französisches Etymologisches Wörterbuch, vol. XVII, p. 486, lemma « wald ».
    11. Maurice Bossard, Jean-Pierre Chavan: Nos lieux-dits. Toponymie romande. Payot, Lausanne 1990, p. 36, lemma « Vaux ».
    12. Schweizerisches Idiotikon, vol. XVI, col. 2207 sq., article « Wāt II ».
    13. Dictionnaire toponymique des communes suisses, rĂ©alisĂ© par le Centre de dialectologie de l’UniversitĂ© de NeuchĂątel sous la direction d’Andres Kristol, Huber, Frauenfeld et Payot, Lausanne 2005, p. 519, lemma « Le Vaud VD ».
    14. Dictionnaire des noms de lieux – Louis Deroy et Marianne Mulon (Le Robert, 1994) (ISBN 285036195X)
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    23. MétéoSuisse, « Normes climatologiques Aigle » [PDF], sur meteosuisse.admin.ch (consulté le ).
    24. les chemins historiques du canton de Vaud
    25. Par décret du , le Grand Conseil du Canton de Vaud fixait la devise Liberté et Patrie
    26. En septembre 2000, un constituant radical, StĂ©phane Masson, propose de remplacer le mot « patrie » par « solidaritĂ© ». La majoritĂ© de l’assemblĂ©e le suit, avant de revenir en arriĂšre une annĂ©e plus tard.
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