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Dictionnaire historique de la Suisse

Le Dictionnaire historique de la Suisse (DHS) est un projet Ă©ditorial qui a dĂ©butĂ© en 1988. Il a pour but de prĂ©senter l'histoire de la Suisse sous la forme d'une encyclopĂ©die, publiĂ© Ă  la fois sur papier et sur Internet, dans trois des langues nationales du pays : allemand, français et italien. Lors de son achèvement fin 2014, la version papier contient environ 36 000 articles rĂ©partis en treize volumes. Des nouveaux textes sont ajoutĂ©s sur Internet depuis 2019. En parallèle, une Ă©dition rĂ©duite du dictionnaire a Ă©tĂ© publiĂ©e en romanche sous le titre de Lexicon istoric retic (LIR), et constitue le premier dictionnaire spĂ©cialisĂ© de la Suisse rhĂ©to-romane.

Dictionnaire historique de la Suisse
Image illustrative de l’article Dictionnaire historique de la Suisse

Fondation 1988
Langue allemand, français et italien
Nombre de volumes 13

Image illustrative de l’article Dictionnaire historique de la Suisse
Les trois premiers volumes imprimés du DHS, en français, allemand et italien.

Histoire du projet

Le DHS avec d'autres dictionnaires.

Tradition de dictionnaires historiques

Depuis l'époque des chroniques illustrées de Diebold Schilling le Vieux, au XVe siècle, de nombreux ouvrages historiques ont paru en Suisse : la Chronicon Helveticum d'Aegidius Tschudi (1569) est composée d'un millier de documents[1], les vingt volumes du dictionnaire encyclopédique Allgemeines Helvetisches, Eydgenössisches, Oder Schweitzerisches Lexicon sont écrits par le banquier et homme politique zurichois Johann Jacob Leu entre 1747 et 1765[2], suivis par le Dictionnaire géographique et statistique de la Suisse du Bâlois Markus Lutz[3].

Le dernier dictionnaire historique suisse paru entre les deux guerres mondiales est le Dictionnaire historique et biographique de la Suisse (DHBS) publiés en sept volumes entre 1921 et 1934. Édité par le Neuchâtelois Victor Attinger, il fut un échec financier, principalement à cause du manque d'encadrement des auteurs, recrutés en grande partie par les archivistes cantonaux associés au projet[2].

Genèse du projet

Marco Jorio, rédacteur en chef du Dictionnaire historique de la Suisse de 1988 à 2014, lors du Wikipedia Day à Berne en 2007.

Dès les années 1950, plusieurs initiatives personnelles, dont celles des conseillers fédéraux Philipp Etter en 1958 et Hans Peter Tschudi quelques années plus tard, sont lancées dans le but de créer un successeur au DHBS dont l'échec financier, qui avait alors causé la faillite de sa société d'édition, retient les différents éditeurs et historiens de s'engager dans une nouvelle aventure, selon l'historien Marco Jorio, rédacteur en chef DHS, cité par Le Temps[4]. L'idée est cependant reprise par deux éditeurs au début des années 1980, avant d'aboutir en 1983 auprès de l'Académie suisse des sciences humaines et sociales (ASSH)[5] qui mandate deux professeurs, Carl Pfaff de l'Université de Fribourg et Alain Dubois de celle de Lausanne. Accompagnés de l'archiviste du canton de Lucerne, ils sont à l'origine du projet du DHS[4] qui reçoit bientôt le soutien de la Société suisse d'histoire[6].

En 1987, l'Assemblée fédérale approuve les crédits permettant de lancer le projet, dans le cadre des célébrations marquant le 700e anniversaire de la Confédération suisse, en 1991, et en parallèle avec plusieurs publications historiques ou historiographiques, telles que le Schweizer Lexikon en six volumes[7]. L'année suivante, la « Fondation Dictionnaire Historique de la Suisse » est créée avec le double but d'éditer un dictionnaire historique en plusieurs tomes, qui tienne compte des recherches historiques récentes tout en restant accessible à un large public, et de publier ce dictionnaire sous la forme d'une banque de données électroniques[8].

Mise en ligne du e-DHS et parution du premier volume

C'est le que les 8 000 premiers articles (Ă©quivalant Ă  trois volumes) du e-DHS sont prĂ©sentĂ©s en trois langues aux mĂ©dias, Ă  Berne. Cette ouverture gratuite avait Ă©tĂ© prĂ©cĂ©dĂ©e par la rĂ©alisation d'un prototype mis en ligne dès aoĂ»t 1997, mais accessible uniquement aux collaborateurs de la fondation. Le succès de ce prototype en ligne est tel que le conseil de fondation dĂ©cide, Ă  l'automne 1997, de ne pas sortir le premier volume papier en 1998 comme prĂ©vu, mais de changer la sĂ©quence des publications et de dĂ©buter avec le site du e-DHS avant de publier le premier livre. Cette dĂ©cision permettait Ă©galement de mettre plus rapidement Ă  disposition des articles dĂ©jĂ  rĂ©digĂ©s, sans devoir tenir compte de l'ordre alphabĂ©tique[9].

En 2002, le site compte 11 300 entrĂ©es disponibles dans au moins l'une des trois langues, selon le responsable informatique de la fondation. Le site, volontairement sobre et sans illustrations, a coĂ»tĂ© près de 10 000 francs pour sa rĂ©alisation et subit une mise Ă  jour toutes les quatre semaines. Par manque de moyens, l'idĂ©e de rĂ©aliser un CD-ROM a Ă©tĂ© abandonnĂ©e, alors que le dĂ©veloppement d'un moteur de recherche par mot-clĂ© a Ă©tĂ© retardĂ©[10].

Après la mise en ligne du e-DHS, les travaux liĂ©s Ă  la version papier reprennent. Le , un nouveau contrat est signĂ© avec la maison d'Ă©dition Schwabe pour pallier le dĂ©part de deux des trois Ă©diteurs engagĂ©s dans le projet, Ă  la suite d'une modification de leur ligne Ă©ditoriale. Cette annonce de collaboration, doublĂ©e par une subvention de 500 000 francs allouĂ©e par le Conseil fĂ©dĂ©ral pour couvrir les frais d'impression des dix premiers volumes, permettent de prĂ©voir une sortie du premier volume en 2002, malgrĂ© les critiques qui dĂ©nonçaient un abandon de la version papier au profit du e-DHS[9].

C'est finalement le qu'est présenté officiellement le premier des douze volumes prévus à la fois en allemand (sous le nom de Historisches Lexikon der Schweiz et publié par Schwabe S.A.), en français (publié par Gilles Attinger à Hauterive) et en italien (sous le nom de Dizionario storico della Svizzera et publié par Armando Dadò à Locarno)[11] lors d'une cérémonie tenue dans les locaux de la Bibliothèque nationale suisse et présidée par Jean Guinand, président de la fondation et Ruth Dreifuss, conseillère fédérale chargée de la culture[12]. Les volumes suivants sont édités à raison d'un par an, et sont publiés chaque automne.

Poursuite du projet

Le , le conseiller aux États Bruno Frick dépose un postulat[13] cosigné par seize de ses collègues au Conseil fédéral dans lequel il demande des précisions quant à l'avenir du DHS, après la parution du dernier des treize volumes en 2014, et en particulier du sort réservé au e-DHS[14]. À ce moment, près de 80 % des articles sont déjà écrits et le cinquième tome du dictionnaire est déjà sorti[15]. Dans sa réponse, le Conseil fédéral « reconnaît pleinement la portée du Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), à la fois pour la recherche historique et pour la cohésion nationale »[16]. Il affirme également que le financement du projet, jusqu'à la sortie du dernier volume en 2014, est assuré, tout en précisant qu'un rapport faisant des propositions sur l'avenir de la base de données devra être réalisé lors de la législature 2012-2015.

Dès lors, la Fondation du DHS est largement représentée dans différentes manifestations, tel le colloque de l'automne 2007, organisé par l'ASSH sur le thème de « La mémoire numérique de la Suisse : état, défis et solutions »[17] ou en 2008 dans le cadre de l'exposition « Au début est le verbe », organisée par la Bibliothèque nationale suisse, sur le thème de la réalisation d'encyclopédies dans le temps et qui utilise l'article du DHS sur Ruth Dreifuss comme fil rouge[18].

Lors de cette mĂŞme annĂ©e 2008, la parution du septième tome permet d'atteindre les 71 000 articles, alors que 206 000 des 210 000 lignes prĂ©vues pour fin 2009 sont dĂ©jĂ  disponibles en ligne sur le e-DHS[19]. Le coĂ»t total estimĂ© du projet est d'environ 80 millions de francs, selon son rĂ©dacteur en chef Marco Jorio[4].

Pendant ce temps, le e-DHS subit plusieurs modifications : l'introduction d'une zone accessible uniquement Ă  l'aide d'un mot de passe et rĂ©servĂ©e aux auteurs permet Ă  ceux-ci de proposer des modifications en ligne de leurs articles ; les options de recherche, tout d'abord limitĂ©es uniquement Ă  la recherche par titre d'article, se sont Ă©largies pour offrir la possibilitĂ© de retrouver des articles par date de parution ou de faire une recherche sur l'ensemble du texte des articles dans une langue donnĂ©e[20]. Enfin, en avril 2009, le DHS offre un accès direct Ă  deux banques de donnĂ©es historiques : le rĂ©pertoire des noms de famille suisses (en allemand Familiennamenbuch der Schweiz qui dresse la liste des quelque 48 500 familles possĂ©dant un droit de bourgeoisie en Suisse) et le Glossarium Helvetiae Historicum, lexique toponymique suisse crĂ©Ă© par Norbert Furrer[21].

À partir de la fin janvier 2014, le dernier volume étant sous presse, la totalité des articles est disponible en ligne. La plupart des contrats liant le DHS à ses collaborateurs sont résiliés au 31 mars 2014[22]. Le treizième et dernier volume est publié le 24 octobre 2014[23]. La poursuite du projet est engagée avec le « projet Nouveau DHS » lancé en août 2013[24] qui reprend les textes et les illustrations du DHS imprimé. Ce nouveau projet est piloté par Christian Sonderegger, directeur opérationnel du DHS dès 2015.

Le , le DHS met en ligne la version bêta de son nouveau dictionnaire en ligne[25] qui est ensuite mise en production à partir de mai 2019. Des nouveaux textes sont ajoutés depuis cette date.

Contenu et choix Ă©ditoriaux

La version imprimée du DHS, avec les illustrations reprises en partie dans l'eDHS.

Si le contenu du DHS couvre l'ensemble des périodes historiques sur le territoire actuel suisse, une importance plus grande est donnée à certaines d'entre elles en fonction du matériel historique disponible : ainsi, 10 % des articles couvrent la période allant du Paléolithique jusqu'au début du Moyen Âge, contre 20 % traitant de la période entre la Première Guerre mondiale et la fin du XXe siècle[26].

Avant d'Ă©crire le premier article, la liste complète des entrĂ©es a Ă©tĂ© dĂ©finie en s'appuyant sur des critères dĂ©finis Ă  l'avance, permettant ainsi, au bout de trois ans de travail, de limiter cette liste Ă  36 000 articles[4] qui se rĂ©partissent en quatre catĂ©gories : les biographies qui reprĂ©sentent 35 % du nombre total d'articles, les familles et la gĂ©nĂ©alogie qui forment environ 10 %, la gĂ©ographie (comprenant entre autres les communes, cantons, les bailliages ou sites archĂ©ologiques) pour près d'un tiers du total ; les quelque 25 % restants sont rĂ©partis dans diffĂ©rents thèmes, tels que les phĂ©nomènes et concepts historiques ou les institutions[27]. La taille des articles n'est pas fixĂ©e et varie, selon le sujet, de quelques lignes Ă  plusieurs pages.

Les articles des treize volumes sont illustrés par des images historiques provenant de musées, cabinets d'estampes et archives accompagnées de légendes, ainsi que des cartes et des graphiques. Ces images ont été réunies et légendées par Pierre Chessex et Werner Bosshard de 1990 à 2014. L'illustration est reprise dans le DHS électronique.

Aussi bien la rédaction des articles que la saisie de la liste des entrées ou la gestion du projet lui-même utilisent largement le support informatique. Ainsi, dès 1992, les textes sont saisis dans un format conforme à la norme ISO-SGML. Cela permet notamment d'automatiser la conversion dans le format HTML, utilisé dans les pages web[11].

Organisation

RĂ©daction du DHS dans les locaux de Berne.

Le personnel qui a rĂ©alisĂ© le dictionnaire se divise en deux catĂ©gories : les quelque quarante employĂ©s de la fondation Ă  Berne ou dans les succursales de Bellinzone et de Coire, les collaborateurs indĂ©pendants qui regroupent 75 traducteurs, une centaine de conseillers travaillant dans diffĂ©rentes universitĂ©s suisses et Ă©trangères, ainsi que dans les archives de tout le pays[11], et surtout près de 2 500 auteurs[8].

Marco Jorio a été à la tête de l'entreprise de 1988 à 2014. Celle-ci est structurée en quatre rédactions de langue, une rédaction de l'iconographie, une section informatique et un service administratif chargé du secrétariat et de la comptabilité. Cette organisation est mandatée par la Fondation du DHS, elle-même dirigée par un conseil de fondation composé de treize membres au maximum, nommés par la Société suisse d'histoire, l'ASSH, la Confédération, le Fonds national suisse et l'Association des archivistes suisses. Les présidents du conseil de fondation sont successivement Georges-André Chevallaz de 1988 à 1992, Ernst Rüesch de 1993 à 1996, Jean Guinand de 1997 à 2004, Peter Schmid de 2005 à 2010 et enfin Martine Brunschwig Graf de 2011 à 2016.

Le , la Fondation du DHS termine sa mission et passe le témoin à l’ASSH.

Lexicon istoric retic et e-LIR

Une Ă©dition rĂ©duite du dictionnaire paraĂ®t Ă©galement en romanche sous le titre de Lexicon istoric retic (LIR) ; cet ouvrage est le premier dictionnaire spĂ©cialisĂ© de la Suisse rhĂ©to-romane[12]. Il a pour but « de prĂ©senter, de la manière la plus exhaustive qu'il sera possible, l'Ă©volution historique et culturelle de l'espace rhĂ©tique et grison, c'est-Ă -dire de l'actuel canton trilingue des Grisons et de quelques rĂ©gions limitrophes »[28]. Le dictionnaire imprimĂ© est composĂ© de 3 200 articles portant sur des biographies, lieux ou Ă©vènements rĂ©gionaux ; le premier volume paraĂ®t Ă  la fin 2010[29], le second en 2012 :

  • Abundi Ă  Luzzi, vol. 1, Coire, Desertina, , 575 p. (ISBN 978-3-85637-390-0)
  • Macdonald Ă  Zwingli, vol. 2, Coire, Desertina, , 583 p. (ISBN 978-3-85637-391-7)

Le site web associé au LIR, baptisé e-LIR, est en ligne depuis 2004. Selon les responsables du site, il est le premier dictionnaire au monde où le travail rédactionnel s'effectue directement sur Internet[28].

Ouvrages

En allemand

  • Aa Ă  Basel (FĂĽrstbistum), vol. 1, Bâle, Schwabe, , 793 p. (ISBN 978-3-7965-1901-7)
  • Basel (Kanton) - BĂĽmpliz, vol. 2, Bâle, Schwabe, , 854 p. (ISBN 978-3-7965-1902-4)
  • Bund - Ducros, vol. 3, Bâle, Schwabe, , 850 p. (ISBN 978-3-7965-1903-1)
  • Dudan - Frowin, vol. 4, Bâle, Schwabe, , 879 p. (ISBN 978-3-7965-1904-8)
  • Fruchtbarkeit - Gyssling, vol. 5, Bâle, Schwabe, , 880 p. (ISBN 978-3-7965-1905-5)
  • Haab - Juon, vol. 6, Bâle, Schwabe, , 886 p. (ISBN 978-3-7965-1906-2)
  • Jura - Lobsigen, vol. 7, Bâle, Schwabe, , 911 p. (ISBN 978-3-7965-1907-9)
  • Locarnini - Muoth, vol. 8, Bâle, Schwabe, , 876 p. (ISBN 978-3-7965-1908-6)
  • Mur - Privilegien, vol. 9, Bâle, Schwabe, , 850 p. (ISBN 978-3-7965-1909-3)
  • Pro - Schafroth, vol. 10, Bâle, Schwabe, , 881 p. (ISBN 978-3-7965-1910-9)
  • Schaichet - Stgb, vol. 11, Bâle, Schwabe, , 903 p. (ISBN 978-3-7965-1911-6)
  • Stich - Vinzenzferre, vol. 12, Bâle, Schwabe, , 909 p. (ISBN 978-3-7965-1912-3)
  • Viol - Zyro, vol. 13, Bâle, Schwabe, (ISBN 978-3-7965-1913-0)

En français

  • Aa-Ban de l'Empire, vol. 1, Hauterive, Éditions Gilles Attinger, , 793 p. (ISBN 2-88256-134-2)
  • Bandelier-Camuzzi, vol. 2, Hauterive, Éditions Gilles Attinger, , 842 p. (ISBN 2-88256-143-1)
  • Canada - Derville-MalĂ©chard, vol. 3, Hauterive, Éditions Gilles Attinger, , 816 p. (ISBN 2-88256-153-9)
  • Desaix - Fintan, vol. 4, Hauterive, Éditions Gilles Attinger, , 827 p. (ISBN 2-88256-157-1)
  • Firl - Grize, vol. 5, Hauterive, Éditions Gilles Attinger, , 867 p. (ISBN 2-88256-167-9)
  • Grob - Istighofen, vol. 6, Hauterive, Éditions Gilles Attinger, , 870 p. (ISBN 2-88256-180-6)
  • ItalianitĂ© - Lozza, vol. 7, Hauterive, Éditions Gilles Attinger, , 856 p. (ISBN 978-2-88256-197-8)
  • LĂĽ - Muoth, vol. 8, Hauterive, Éditions Gilles Attinger, , 885 p. (ISBN 978-2-940418-06-0)
  • Mur - Polytechnicum, vol. 9, Hauterive, Éditions Gilles Attinger, , 920 p. (ISBN 978-2-940418-18-3)
  • Poma - Saitzew, vol. 10, Hauterive, Éditions Gilles Attinger, , 900 p. (ISBN 978-2-940418-31-2)
  • Sal - Stadtmann, vol. 11, Hauterive, Éditions Gilles Attinger, , 910 p. (ISBN 978-2-940418-38-1)
  • Staechelin - Valier, vol. 12, Hauterive, Éditions Gilles Attinger, , 902 p. (ISBN 978-2-940418-39-8)
  • Valkenier - Zyro, vol. 13, Hauterive, Éditions Gilles Attinger, (ISBN 978-2-940418-40-4)

En italien

  • Aa - Basilea, Fadrique de, vol. 1, Locarno, Armando Dadò, , 860 p. (ISBN 88-8281-099-2)
  • Basilea (cantone) - Calvino, vol. 2, Locarno, Armando Dadò, , 911 p. (ISBN 88-8281-125-5)
  • Cama - Delz, vol. 3, Locarno, Armando Dadò, , 886 p. (ISBN 88-8281-150-6)
  • De Man - Flury, vol. 4, Locarno, Armando Dadò, , 869 p. (ISBN 88-8281-168-9)
  • Fmi - Greyerz, vol. 5, Locarno, Armando Dadò, , 871 p. (ISBN 88-8281-200-6)
  • Gribbio - Istruzione pubblica, vol. 6, Locarno, Armando Dadò, , 917 p. (ISBN 978-88-8281-206-5)
  • Italia - Lugrin, vol. 7, Locarno, Armando Dadò, , 922 p. (ISBN 978-88-8281-230-0)
  • Luigi - Napoli, vol. 8, Locarno, Armando Dadò, , 888 p. (ISBN 978-88-8281-259-1)
  • Narbel - Pottu, vol. 9, Locarno, Armando Dadò, , 919 p. (ISBN 978-88-8281-277-5)
  • Poulet - Sapun, vol. 10, Locarno, Armando Dadò, , 916 p. (ISBN 978-88-8281-302-4)
  • Saraceni - Starrkirchwil, vol. 11, Locarno, Armando Dadò, , 915 p. (ISBN 978-88-8281-336-9)
  • Statalismo - Valeyres sous Ursins, vol. 12, Locarno, Armando Dadò, , 908 p. (ISBN 978-88-8281-357-4)
  • Valichi - Zyro, vol. 13, Locarno, Armando Dadò, (ISBN 978-88-8281-383-3)

Notes et références

  1. (de) « Aegidius Tschudi, Geschichtsforscher und Erzähler », Revue suisse d'histoire, vol. 4,‎ , p. 433-455.
  2. Catherine Santschi, « Dictionnaires encyclopĂ©diques » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne..
  3. Publié en français en 1837 (première édition) et 1859 (deuxième édition) ; deux tomes, disponibles sur Google Books : premier tome et deuxième tome
  4. Philippe Simon, « Un grand dictionnaire pour tout savoir de l'histoire suisse », Le Temps,‎ (lire en ligne).
  5. « Dictionnaire historique de la Suisse », sur assh.ch (consulté le ).
  6. « Entreprises et projets de la SSH », sur sgg-ssh.ch (consulté le ).
  7. Rémy Pithon, « Le 700e anniversaire de la confédération helvétique. Heurs et malheurs d'une commémoration », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, vol. 38,‎ , p. 22 (lire en ligne).
  8. « Le Dictionnaire Historique de la Suisse (DHS) » [PDF], sur news-service.admin.ch (consulté le ).
  9. (de) Marco Jorio, « Das Historische Lexikon der Schweiz im Jahre 2000 », Schweizerische Zeitschrift für Geschichte, Schwabe, vol. 50,‎ (ISSN 0036-7834, lire en ligne).
  10. Anouch Seydtaghia, « Les articles sont disponibles à l'avance sur Internet », Le Temps,‎ (lire en ligne).
  11. « Historique du projet DHS », sur dhs.ch (consulté le ).
  12. Peter Haber, « Historisches Lexikon der Schweiz », Traverse, no 40,‎ , p. 127 (lire en ligne).
  13. Intervention chargeant le Conseil fédéral d'examiner s'il y a lieu de soumettre au Parlement un projet de loi ou d'arrêté ou de prendre une mesure. Le postulat peut également le charger de présenter un rapport (source : « Lexique du Parlement », sur parlement.ch (consulté le )).
  14. « Frick. Avenir du Dictionnaire historique de la Suisse et diffusion de la connaissance de l'histoire suisse » [PDF], sur parlament.ch (consulté le ), p. 268.
  15. Olivier Pauchard, « Le Dictionnaire historique, une histoire à poursuivre », sur swissinfo.org, (consulté le ).
  16. « 06.3497 – Postulat : Avenir du Dictionnaire historique de la Suisse et diffusion de la connaissance de l'histoire suisse », sur parlament.ch (consulté le ).
  17. « Colloque d'automne 2007 – La mémoire numérique de la Suisse », sur assh.ch (consulté le ).
  18. Carole Wälti, « Dans l'univers vertigineux des encyclopédies », sur swissinfo.ch, (consulté le ).
  19. (de) « Jahresbericht 2008: Historisches Lexikon der Schweiz » [PDF], sur hls-dhs-dss.ch (consulté le ).
  20. P. Haber Historisches Lexikon der Schweiz op. cit., p.129
  21. « Nouvelle offre sur le site du DHS », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le ).
  22. « Merci et au revoir ! », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le ).
  23. « Le dictionnaire historique suisse est achevé ! » [PDF], sur hls-dhs-dss.ch (consulté le ).
  24. « Le Nouveau DHS : perspectives électroniques », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le ).
  25. « Dictionnaire historique de la Suisse », sur beta.hls-dhs-dss.ch (consulté le ).
  26. Eva Herrmann, « La nouvelle mémoire de la Suisse », sur swissinfo.ch, (consulté le ).
  27. P. Haber, Historisches Lexikon der Schweiz op. cit., p. 128.
  28. « Qu'est-ce que l'e-LIR ? », sur e-lir.ch (consulté le ).
  29. (de) « Das rätoromanische Lexicon Istoric Retic erscheint! » [PDF], sur hls-dhs-dss.ch (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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