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Yverdon-les-Bains

Yverdon-les-Bains est une ville et une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district du Jura-Nord vaudois, dont elle est le chef-lieu.

Yverdon-les-Bains
Yverdon-les-Bains
La ville vue du ciel.
Blason de Yverdon-les-Bains
Armoiries
Yverdon-les-Bains
Logo
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Vaud Vaud
District Jura-Nord vaudois
Localité(s) Gressy, Sermuz
Communes limitrophes Montagny-prĂšs-Yverdon, Cheseaux-NorĂ©az, Cuarny, Pomy, Belmont-sur-Yverdon, Épendes, Treycovagnes, Essertines-sur-Yverdon, Valeyres-sous-Ursins, Mathod
Syndic
Mandat
Pierre Dessemontet (PS)
2021-2026
NPA 1400, 1401, 1432
No OFS 5938
DĂ©mographie
Gentilé Yverdonnois
Population
permanente
29 955 hab. (31 dĂ©cembre 2020)
DensitĂ© 2 656 hab./km2
Population
agglomération
42 103 hab. (31 dĂ©cembre 2020)
Langue Français
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 46â€Č 44″ nord, 6° 38â€Č 24″ est
Altitude 433 m
Superficie 11,28 km2
Localisation
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Yverdon-les-Bains
Liens
Site web www.yverdon-les-bains.ch

    GĂ©ographie

    Localisation

    Yverdon-les-Bains est situĂ©e Ă  l'ouest du plateau suisse Ă  60 km au sud-ouest de Berne, Ă  30 km au nord de Lausanne, Ă  l'extrĂ©mitĂ© sud-ouest du lac de NeuchĂątel.

    Le territoire d'Yverdon-les-Bains s'Ă©tend sur 11,28 km2[1]. Lors du relevĂ© de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures reprĂ©sentaient 51,9 % de sa superficie, les surfaces agricoles 35,7 %, les surfaces boisĂ©es 8,4 % et les surfaces improductives 3,9 %[2].

    Transports

    Du 1er octobre 1953 au 1er novembre 1960, la ville d'Yverdon se dote de la technologie du « gyrobus » (premiÚre ville au monde à adopter cette technologie) pour la mise en place d'un réseau de transports en commun, avant d'opter pour un réseau de bus classiques[3].

    Toponymie

    Vue du chĂąteau depuis la Place Pestalozzi.

    L'Ă©tymologie d’« Yverdon » (/i.vɛʁ.dɔ̃/[4] ) est peu claire. En l'Ă©tat actuel de la recherche, il semble impossible de dĂ©terminer de maniĂšre certaine si le nom a Ă©tĂ© formĂ© avec le nom d'une personne ou avec le nom commun homonyme[5]. En effet, ce toponyme, attestĂ© sous la forme latinisĂ©e « Eburodunum » provient du celtique « eburo », c'est-Ă -dire « Eburos » (nom de personne celtique) ou du nom commun « ibar », if, suivi de l'Ă©lĂ©ment « dĆ«no- », fort, forteresse, oppidum[6]. Parmi les plus anciennes mentions, on trouve vers l'an 300 « Eburoduno », vers 325, « castrum Ebredunense », en 971 « in pago Everdunense », en 1177 « in valle de Euerdun », en 1324, « Stephanus de Yverdun ». Par la suite, on trouve rĂ©guliĂšrement « Yverdon » (en francoprovençal « InvĂšrdon »), mais sous l'Ancien RĂ©gime, l'administration bernoise utilise aussi la forme allemande « Ifferten »[5].

    Lancée en 1977 par le syndic Pierre Duvoisin, l'évolution du nom en Yverdon-les-Bains n'a été validée par le canton que le 27 novembre 1981[7]. Elle accompagne la rénovation des bains thermaux et rappelle que la ville est depuis longtemps un centre thermal de réputation[8]. Cette appellation avait d'ailleurs déjà été utilisée au XVIIIe siÚcle pour la promotion touristique. Toutefois, les CFF et les PTT attendront l'an 2000 et de nombreuses relances de la commune avant de modifier le nom de la ville, notamment sur les panneaux de la gare, en raison des coûts engendrés[7].

    La ville est surnommée la Capitale du Nord (vaudois)[9].

    Histoire

    Yverdon-les-Bains compte parmi les plus anciennes villes de Suisse. Elle possĂšde un riche patrimoine tĂ©moignant d’un passĂ© de plus de 6 000 ans.

    Les origines de la ville remontent Ă  l’ñge du NĂ©olithique et peuvent ĂȘtre situĂ©es aux alentours de 4000 avant notre Ăšre. Au cours du IIe siĂšcle av. J.-C., les HelvĂštes s’installent sur le Plateau suisse et la rĂ©gion d’Yverdon-les-Bains fait dĂšs lors partie de leur territoire. Sous domination romaine dĂšs la fin du Ier siĂšcle av. J.-C., Eburodunum connaĂźt un dĂ©veloppement et un essor dus essentiellement Ă  sa situation gĂ©ographique aux abords d’un carrefour routier et fluvial d’importance europĂ©enne. Les Burgondes s’y installent au Ve siĂšcle et l’occupation du site se poursuit sans discontinuitĂ©. Au cours du XIIIe siĂšcle se dĂ©veloppe un nouveau noyau urbain entre le lac et la citĂ© gallo-romaine. Le futur comte Pierre II de Savoie dĂ©cide d’y construire un chĂąteau et une ville neuve. AprĂšs plus de trois siĂšcles de rĂ©gime savoyard, la citĂ© est conquise en 1536 par les troupes bernoises. Haut lieu de l’imprimerie et de l’édition, Yverdon-les-Bains resplendit au XVIIIe siĂšcle d’un faste que reflĂšte l’architecture de ses Ă©difices publics et de ses plus riches demeures. Sa source thermale suscite de nouvelles constructions, attire une clientĂšle cosmopolite et participe au rayonnement de la citĂ© qui devient vaudoise aprĂšs la rĂ©volution de 1798. L’esprit des LumiĂšres se perpĂ©tue avec Johann Heinrich Pestalozzi qui enseigne au chĂąteau de 1805 Ă  1825. L’industrialisation et l’arrivĂ©e du chemin de fer en 1855 modifient le paysage urbain. La ville s’étend et connaĂźt un accroissement continu de sa population. DeuxiĂšme ville du canton de Vaud, Yverdon-les-Bains compte de nos jours plus de 30 000 habitants.

    Menhirs et stations lacustres

    Les plus anciens tĂ©moignages du passĂ© d’Yverdon-les-Bains se situent Ă  proximitĂ© des rives du lac, entre la plage et le Centre Pro Natura de Champ-Pittet. Il s’agit de 45 statues-menhirs Ă©rigĂ©es dĂšs l’ñge du NĂ©olithique, soit entre 4500 et 4000 avant notre Ăšre. Mis au jour en 1878 Ă  la suite de l’abaissement du niveau du lac consĂ©cutif Ă  la premiĂšre correction des eaux du Jura, les menhirs de la baie de Clendy n’ont cependant Ă©tĂ© redĂ©couverts et identifiĂ©s comme tels qu’en 1975 et rĂ©implantĂ©s en 1986. PlacĂ© sous protection de la ConfĂ©dĂ©ration suisse, le site est depuis lors classĂ© monument historique.

    RĂ©partis en deux alignements rectilignes et en quatre groupes, ceux-ci forment un vaste espace structurĂ© en forme de losange long de plus d’une centaine de mĂštres. L’endroit, qui dominait alors le lac, avait vraisemblablement un caractĂšre religieux et pourrait avoir servi de lieu de rassemblement. Alors que les plus petits menhirs ne mesurent que quelques dizaines de centimĂštres, les plus grands atteignent une hauteur de 4,50 mĂštres et pĂšsent plus de cinq tonnes. D’origine glaciaire, ces blocs ont Ă©tĂ© taillĂ©s avant d’ĂȘtre implantĂ©s verticalement dans des fosses creusĂ©es Ă  cette intention. Certains d’entre eux ont Ă©tĂ© façonnĂ©s de maniĂšre Ă  reprĂ©senter une silhouette humaine. Deux outils d’époque ayant pu ĂȘtre utilisĂ©s Ă  cet effet ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s sur place.

    Plusieurs stations lacustres ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes Ă  proximitĂ©. Les nombreux objets et vestiges d’habitat mis au jour attestent d’une prĂ©sence humaine de plusieurs millĂ©naires sur le littoral yverdonnois[10].

    Eburodunum, cité gallo-romaine

    Les vestiges de l’époque gallo-romaine se laissent dĂ©couvrir Ă  quelques centaines de mĂštres au sud du chĂąteau. Depuis le IIe siĂšcle avant notre Ăšre, HelvĂštes et Gallo-Romains se sont succĂ©dĂ© sur ces terres situĂ©es entre le lac de NeuchĂątel et les marais de la plaine de l’Orbe. Établie sur un cordon littoral entre ces deux milieux humides, l’agglomĂ©ration portait alors le nom d’Eburodunum. Elle est dotĂ©e d’un rempart dĂšs 80 av. J.-C. et connaĂźt une activitĂ© commerciale florissante. La navigation joue un rĂŽle important dans le dĂ©veloppement de la citĂ© antique situĂ©e au carrefour d’importantes voies terrestres et fluviales ainsi que l’atteste la dĂ©couverte de deux embarcations gallo-romaines Ă  peu de distance du castrum. Elles sont aujourd’hui exposĂ©es au MusĂ©e d'Yverdon et rĂ©gion.

    Fouilles du castrum. Photographies d’Albert Naef, 1903 (Archives cantonales vaudoises) Fouilles du castrum. Photographies d’Albert Naef, 1903 (Archives cantonales vaudoises) Fouilles du castrum. Photographies d’Albert Naef, 1903 (Archives cantonales vaudoises)
    Fouilles du castrum. Photographies d’Albert Naef, 1903 (Archives cantonales vaudoises)

    Les fouilles archĂ©ologiques ont par ailleurs permis de reconstituer le tracĂ© du castrum, vaste camp fortifiĂ© construit dĂšs 325 aprĂšs J.-C. environ sous le rĂšgne de l’empereur Constantin. La porte de l’Est, quelques fragments de murailles et fondations de bĂątiments tĂ©moignent de l’importance du site. D’une surface de plus de deux hectares, la forteresse comptait notamment deux portes monumentales, quinze tours, des thermes et diffĂ©rents Ă©difices publics. RĂ©emploi et destruction ont fait disparaĂźtre la majeure partie de ces vestiges. La citĂ© Ă©tait Ă  l’époque la base d’une flotte militaire destinĂ©e notamment Ă  la surveillance des cours d’eau. Deux embarcations gallo-romaines sont exposĂ©es au MusĂ©e d'Yverdon et rĂ©gion, qui possĂšde Ă©galement une riche collection d'objets d'Ă©poque burgonde.

    Divers tĂ©moignages ont Ă©galement Ă©tĂ© mis au jour aux Bains. La frĂ©quentation de la source thermale sulfureuse remonte aux premiers siĂšcles de notre Ăšre. Elle Ă©tait alors vraisemblablement un lieu de culte. Ses eaux pourraient avoir Ă©tĂ© canalisĂ©es afin d’alimenter les thermes publics de la citĂ© situĂ©s Ă  quelques centaines de mĂštres de distance[11].

    Le chĂąteau et la ville neuve de Pierre de Savoie

    Le chĂąteau d’Yverdon-les-Bains est l’Ɠuvre du comte Pierre II de Savoie. Sa construction dĂ©bute en 1259 sous la direction de Pierre Mainier de ChambĂ©ry et remplace une construction plus ancienne Ă©difiĂ©e par AmĂ©dĂ©e III de Montfaucon aux environs de 1235. Elle s’inscrit dans le cadre de l’expansion savoyarde en Pays de Vaud. Son Ă©dification au nord de l’antique castrum gallo-romain s’accompagne de la crĂ©ation d’une ville neuve s’articulant autour de trois rues principales (les actuelles rues du Lac, du Milieu et du Four) et dont la structure est au cƓur du dĂ©veloppement urbain yverdonnois. Le chĂąteau, dĂ©signĂ© comme « carrĂ© savoyard », est un Ă©difice rĂ©gulier gĂ©omĂ©trique pourvu d’une grande tour de plan circulaire et de trois tours d’angle. Son rĂŽle et non seulement de protĂ©ger la ville mais Ă©galement de dĂ©fendre le Pays de Vaud au nord duquel Yverdon-les-Bains occupe une position stratĂ©gique.

    Le chñteau en cours de restauration, photographie d’Albert Naef, 1903 (Archives cantonales vaudoises)

    Le chĂąteau a une fonction Ă  la fois administrative, dĂ©fensive et rĂ©sidentielle. Une chapelle y est amĂ©nagĂ©e. IncendiĂ© par les troupes confĂ©dĂ©rĂ©es en 1476 durant les guerres de Bourgogne, l’édifice subit d’importants dommages. AprĂšs la conquĂȘte de la ville par les Bernois, le chĂąteau est restaurĂ©, transformĂ© et des appartements richement dĂ©corĂ©s y sont amĂ©nagĂ©s. Devenu propriĂ©tĂ© de la Ville Ă  la suite de la rĂ©volution vaudoise de 1798, il accueille entre 1805 et 1825 l’institut d’enseignement du cĂ©lĂšbre pĂ©dagogue Johann Heinrich Pestalozzi. DĂ©volu Ă  l’enseignement jusqu’en 1974, le majestueux Ă©difice accueille de nos jours notamment le MusĂ©e d’Yverdon et rĂ©gion ainsi que le ThĂ©Ăątre de l’Echandole[12].

    L’architecture civile et militaire bernoise (XVIe et XVIIe siùcles)

    La vieille ville ne conserve que peu de tĂ©moignages de l’architecture des XVIe et XVIIe siĂšcles, notamment en raison des transformations rĂ©alisĂ©es au cours des siĂšcles suivants. L’une des plus anciennes habitations de la citĂ© est visible au numĂ©ro 10 de la rue du CollĂšge. Elle a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e aux alentours de 1557 pour le bailli Jakob Wyss, reprĂ©sentant du gouvernement bernois Ă  Yverdon-les-Bains. DerriĂšre sa façade d’époque, les piĂšces d’habitation conservent un riche dĂ©cor peint. Une toile peinte datĂ©e de 1559 comportant les armoiries du bailli et de son Ă©pouse ornait l’une des chambres. Elle est conservĂ©e au MusĂ©e d’Yverdon et rĂ©gion. La maison Bernardin situĂ©e Ă  l’angle des rues du Milieu et du PrĂ© date Ă©galement de la seconde moitiĂ© du XVIe siĂšcle ainsi qu’en tĂ©moignent ses fenĂȘtres de style gothique tardif.

    En 1609, les autoritĂ©s bernoises dĂ©cident de reconstruire la porte de Gleyre qui s’était effondrĂ©e. Les travaux sont confiĂ©s Ă  l’architecte bernois Daniel Heintz, qui avait auparavant reconstruit l’une des tours du chĂąteau et qui surĂ©lĂšvera le clocher du temple. Le pont qui devait permettre le franchissement de la ThiĂšle ne fut cependant pas rĂ©alisĂ© et la porte, aujourd’hui intĂ©grĂ©e dans le complexe des anciennes casernes, fut murĂ©e dĂšs sa construction. SurmontĂ©e de deux bouches Ă  feu, celle-ci a conservĂ© sa façade d’origine dans laquelle on distingue l’étroit passage destinĂ© aux piĂ©tons. Depuis 1995, une passerelle permet de franchir la riviĂšre et la porte a retrouvĂ© sa fonction d’origine. L’horloge qui orne sa toiture se trouvait sur la porte des Boucheries situĂ©e Ă  l’extrĂ©mitĂ© de la rue du Milieu et aujourd’hui disparue[13].

    Construction d'Ă©difices au siĂšcle des LumiĂšres (XVIIIe siĂšcle)

    Le dĂ©veloppement culturel d’Yverdon-les-Bains au XVIIIe siĂšcle se reflĂšte dans son architecture. Le domaine de la construction connaĂźt Ă  cette Ă©poque une intense activitĂ©. La ville se transforme et plusieurs Ă©difices majeurs voient le jour.

    En 1737 dĂ©butent les dĂ©marches destinĂ©es Ă  construire un nouveau temple[14] en lieu et place de l’ancienne Ă©glise Notre-Dame. Plusieurs projets sont Ă©laborĂ©s avant que son emplacement dĂ©finitif ne soit dĂ©terminĂ©. Deux variantes sont proposĂ©es : Ă©riger le temple sur son site actuel ou le dĂ©placer Ă  l’endroit occupĂ© par les anciennes halles de ville. Cette solution consistant Ă  intervertir la position du temple et celle de l’hĂŽtel de ville n’est finalement pas retenue et les plans de l’architecte genevois Jean-Michel Billon sont agrĂ©Ă©s. Le nouvel Ă©difice intĂšgre la tour mĂ©diĂ©vale du clocher dont la base laisse apercevoir des blocs provenant des ruines de l’antique citĂ© gallo-romaine. Construit en pierre de Hauterive, il prĂ©sente une façade monumentale couronnĂ©e d’un fronton ornĂ© de diffĂ©rents emblĂšmes du culte protestant. L’intĂ©rieur abrite quatorze stalles en bois sculptĂ© du dĂ©but du XVIe siĂšcle. ConstituĂ©es Ă  l’origine de seize panneaux, elles reprĂ©sentent sept apĂŽtres et sept prophĂštes. Elles se trouvaient dans l’ancienne Ă©glise catholique dont le mobilier a Ă©tĂ© brĂ»lĂ© en 1536 lors de la conquĂȘte bernoise qui introduisit la RĂ©forme en terres yverdonnoises. InaugurĂ© en 1757, l’édifice est dotĂ© d’un orgue en 1767.

    À la mĂȘme Ă©poque, les autoritĂ©s communales examinent les plans destinĂ©s Ă  la construction d’un nouvel hĂŽtel de ville[15]. Deux architectes sont en concurrence : Abraham Burnand de Moudon et BĂ©at de Hennezel d’Yverdon-les-Bains. Alors que les plans du premier sont retenus pour la construction de l’hĂŽtel de ville, le logis attenant est rĂ©alisĂ© selon ceux du second. L’édification de ces deux bĂątiments marque le terme d’un rĂ©amĂ©nagement urbanistique d’envergure autour de l’actuelle place Pestalozzi.

    La façade de l’hĂŽtel de ville prĂ©sente un avant-corps rythmĂ© par quatre pilastres soutenant un fronton triangulaire au milieu duquel sont reprĂ©sentĂ©es les armoiries yverdonnoises ainsi que la date de 1769 qui marque l’achĂšvement des travaux. Les halles voĂ»tĂ©es situĂ©es au rez-de-chaussĂ©e accueillent de nos jours le Centre d'art contemporain (CACY). PoĂȘles et boiseries d’époque ornent les piĂšces des Ă©tages supĂ©rieurs dont les Ă©lĂ©ments dĂ©coratifs comptent Ă©galement une sĂ©rie de reprĂ©sentations mythiques de l’histoire de la ville peintes au XVIIe siĂšcle.

    La construction du logis dĂ©bute en 1775. Il s’inscrit en continuitĂ© de l’hĂŽtel de ville. BaptisĂ© l’Aigle royal, il a fonction d’auberge communale. DĂšs 1799, il est louĂ© Ă  des particuliers avant d’accueillir un pensionnat et finalement les bureaux de l’administration communale.

    Plusieurs demeures privĂ©es sont Ă©galement construites Ă  cette Ă©poque : on peut notamment citer la maison Haldimand (rue du Lac 4), le Cercle d’Yverdon (rue du Lac 10), les maisons Bourgeois de la ForĂȘt, Bourgeois des ClĂ©es et Rusillon (rue du Four 17, 23 et 25), la rĂ©sidence de Champ-Pittet ou la villa d’Entremont aux Bains.

    Institut Pestalozzi

    De 1804 Ă  1825, Johann Heinrich Pestalozzi rĂ©side Ă  Yverdon oĂč il fonde un institut pour les jeunes gens puis, un institut pour les jeunes filles, un institut pour les sourds-muets et un institut pour les enfants pauvres[16].

    Les Bains

    Le Grand HĂŽtel des Bains, la villa d’Entremont et le Centre thermal composent un ensemble architectural au sein duquel se cĂŽtoient l’éclat du siĂšcle des LumiĂšres, le charme de la Belle Époque ainsi que l’esthĂ©tique des infrastructures modernes[17].

    Les plus anciens tĂ©moignages de la frĂ©quentation de la source remontent aux premiers siĂšcles de notre Ăšre. Elle Ă©tait Ă  l’époque un lieu de culte. Il est par ailleurs vraisemblable que l’eau ait Ă©tĂ© canalisĂ©e afin d’alimenter les thermes de la citĂ© gallo-romaine d’Eburodunum situĂ©s Ă  quelques centaines de mĂštres seulement. Alors que les informations font dĂ©faut pour les premiers siĂšcles du Moyen Age, des installations de bain sont attestĂ©es dĂšs le XVe siĂšcle. L’exploitation de la source connaĂźt dĂšs cette Ă©poque un destin contrastĂ©. PĂ©riodes de nĂ©gligence puis de remise en valeur alternent tandis que le dĂ©veloppement des infrastructures demeure modeste. DĂšs la seconde moitiĂ© du XVIIe siĂšcle, de nouvelles rĂ©alisations voient le jour.

    En 1728, la ville dĂ©cide de procĂ©der Ă  d’importants travaux et d’ériger un nouvel Ă©tablissement destinĂ© Ă  accueillir et Ă  loger les visiteurs. La construction de ce bĂątiment est Ă  l’origine de l’actuel Grand HĂŽtel des Bains. L’établissement se compose d’un corps de bĂątiment principal flanquĂ© de deux tourelles ; il comportait Ă  l’origine une annexe accueillant vingt-cinq baignoires, une Ă©tuve et diverses installations techniques. Afin de faire face Ă  la croissance de la demande, deux ailes (aujourd’hui disparues) sont construites au cours du XIXe siĂšcle[18].

    L’extension du domaine hĂŽtelier se poursuit avec la construction de la rotonde qui dĂ©bute en 1895. DessinĂ©e par l’architecte Henri Verrey, cette construction de prestige rĂ©unissait les principaux services de l’hĂŽtel. À l’étage supĂ©rieur se trouvaient le hall accueillant les concerts, ainsi que les diffĂ©rents salons s’articulant autour de la coupole centrale. Richement meublĂ©s, ceux-ci renfermaient de prĂ©cieux dĂ©cors peints exĂ©cutĂ©s par l’artiste italien Giuseppe Ferrero. La rotonde prĂ©sente un plan circulaire d’inspiration byzantine. L’ensemble a Ă©tĂ© entiĂšrement restaurĂ© entre 1986 et 1989.

    Sur le terrain situĂ© face Ă  l’établissement thermal et hĂŽtelier s’ouvre en 1778 le chantier de construction de la villa d’Entremont. RĂ©sidence privĂ©e, la bĂątisse accueille cependant dĂšs la fin du XVIIIe siĂšcle des hĂŽtes de marque et joue progressivement un rĂŽle complĂ©mentaire, et parfois concurrentiel, Ă  celui de l’établissement hĂŽtelier. La demeure comportait au rez-de-chaussĂ©e les piĂšces de rĂ©ception et Ă  l’étage supĂ©rieur les chambres et les piĂšces destinĂ©es Ă  la vie intime. Aujourd’hui utilisĂ©es comme salles de sĂ©minaires, elles sont agrĂ©mentĂ©es d’un riche dĂ©cor de style Louis XVI.

    Les bains cessent leur activitĂ© en 1959. La ville d'Yverdon rachĂšte les bĂątiments et terrains deux ans plus tard. L’actuel Centre thermal, construit par la CitĂ© des bains SA, en mains de la commune, est inaugurĂ© en 1977. Son architecture, moderne pour l'Ă©poque, symbolise la renaissance du thermalisme Ă  Yverdon-les-Bains aprĂšs 28 ans d’interruption des activitĂ©s. La ville inaugure le Grand HĂŽtel des bains en 1989, aprĂšs 3 ans de chantier. Mais les deux structures, rĂ©guliĂšrement en difficultĂ©s financiĂšres, seront plusieurs fois recapitalisĂ©es[19]. Le Centre thermal a depuis lors Ă©tĂ© plusieurs fois agrandi et un Ă©tage supplĂ©mentaire a vu le jour en 2002, afin d’accueillir de nouveaux espaces de dĂ©tente et de soins. En 2015, l'exploitation du Centre thermal et du Grand HĂŽtel des bains passent en mains privĂ©es, reprises par le groupe BOAS[20] pour une somme de 32 millions de francs. En 2019, des travaux de modernisation d'ampleur, sur une pĂ©riode de trois ans, sont annoncĂ©s, pour un montant de 32 millions de francs, mais plusieurs fois repoussĂ©s.

    DĂ©veloppement urbain, chemin de fer et industrie au XIXe siĂšcle

    L’arrivĂ©e du chemin de fer ainsi que l’extension du tissu urbain caractĂ©risent le dĂ©veloppement de la ville au XIXe siĂšcle.

    La premiĂšre ligne ferroviaire de Suisse romande est inaugurĂ©e le 1er mai 1855 entre Yverdon-les-Bains et Bussigny. L’amĂ©nagement des infrastructures ferroviaires s’accompagne de la mise en valeur du pĂ©rimĂštre compris entre la gare et la vieille ville. De part et d’autre de ce vaste espace sont construits successivement l’ensemble locatif bordant l’actuelle rue du Casino, le collĂšge de la Place d’Armes ainsi que l’HĂŽtel des Postes qui abrite de nos jours les collections de la BibliothĂšque publique fondĂ©e en 1763. Le siĂšcle se termine avec la construction en 1898 du casino-thĂ©Ăątre, actuel ThĂ©Ăątre Benno Besson. Construit sur le modĂšle du casino de Monte-Carlo, son architecture de prestige rĂ©pond au souhait de doter la ville d’une salle de spectacle et de rĂ©union digne de son rang de station thermale.

    Durant ce siĂšcle, plusieurs rĂ©alisations importantes voient par ailleurs le jour. Le bĂątiment qui abrite aujourd’hui la Maison d’Ailleurs est construit en 1806. Avant d’ĂȘtre consacrĂ© Ă  l’utopie et Ă  la science-fiction, il accueille notamment les prisons de la ville.

    En 1837 dĂ©bute la construction de l’église catholique Saint-Pierre, situĂ©e Ă  la rue de la Maison-Rouge. Elle est l’Ɠuvre de l’architecte Henri Perregaux.

    Alors que la rue Pestalozzi est amĂ©nagĂ©e, une statue dĂ©diĂ©e au cĂ©lĂšbre pĂ©dagogue est Ă©rigĂ©e sur la place du mĂȘme nom en 1891. À cette profonde transformation du paysage urbain yverdonnois participe Ă©galement la construction du pavillon des officiers surplombant la ThiĂšle, dessinĂ© par Francis Isoz Ă  qui l’on doit Ă©galement le collĂšge de la Place d’Armes.

    La ville moderne et contemporaine (XXe et XXIe siĂšcles)

    L’architecture et l’urbanisme du XXe siĂšcle sont influencĂ©s par le dĂ©veloppement industriel de la ville.

    Photo aérienne prise à 400 m par Walter Mittelholzer (1919)

    En 1909 est fondĂ©e la sociĂ©tĂ© LeclanchĂ©. Elle produit des piles et des batteries dans ses ateliers de l’avenue de Grandson. L’établissement qui occupe un vaste espace Ă  l’entrĂ©e de la ville constitue un Ă©lĂ©ment marquant du paysage industriel yverdonnois, de mĂȘme que les usines Paillard construites en 1920. Agrandies en deux Ă©tapes successives, elles produisent notamment les cĂ©lĂšbres machines Ă  Ă©crire HermĂšs. Reconvertis et transformĂ©s, les bĂątiments situĂ©s entre la voie ferrĂ©e et le lac accueillent de nos jours divers locataires parmi lesquels la Haute École d’IngĂ©nierie et de Gestion du canton de Vaud. Cet important dĂ©veloppement Ă©conomique et dĂ©mographique s’accompagne dĂšs la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle de la crĂ©ation de nouveaux lotissements dans le quartier des Cygnes. La chapelle bordant la rue du Parc est inaugurĂ©e en 1901 et une premiĂšre passerelle permettant de franchir la ThiĂšle est construite en 1909. Le pont actuel date de 1956.

    En 1956, l'imprimeur Henri Cornaz imprime clandestinement la charte de la Soummam, acte fondateur du Front de libĂ©ration nationale algĂ©rien, Ă  Yverdon-les-Bains[22] - [23]. En 1960, le prĂ©sident du Conseil communal, Jean Mayerat, est arrĂȘtĂ© en France pour y avoir importĂ© des exemplaires du journal El Moudjahid, alors imprimĂ© Ă  GenĂšve[24].

    Le patrimoine religieux de la ville s’enrichit par ailleurs d’un nouveau lieu de culte avec la construction du temple de Fontenay achevĂ© en 1964. L’édifice a Ă©tĂ© conçu par l’architecte parisien Henri Beauclair.

    La renaissance du thermalisme en 1977, aprĂšs vingt-huit ans d’interruption, s’accompagne du changement de nom de la ville qui devient officiellement Yverdon-les-Bains en 1981. Alors qu’au cours des derniĂšres dĂ©cennies le tissu urbain subit de nombreuses transformations, le nouveau millĂ©naire dĂ©bute avec l’exposition nationale Expo.02 dont les crĂ©ations architecturales Ă©phĂ©mĂšres n’ont vĂ©cu que le temps d’une saison. Le , la commune de Gressy intĂšgre celle d'Yverdon-les-Bains (qui comprend Ă©galement le village de Sermuz) en fusionnant avec elle.

    Politique

    Municipalité (exécutif)

    La Municipalité (Conseil municipal) constitue l'exécutif des communes du canton de Vaud.

    Sous l'Ancien Régime, les autorités de la Ville et les principaux fonctionnaires étaient choisis par un tirage au sort dit ballotte, en utilisant de petites boules blanches ou noires, argentées ou dorées, que les votants plaçaient dans une urne spécialement construite à cet usage. De rares témoins de ces usages ont été conservés dans quelques archives communales, dont Morges et Vevey; Yverdon en possÚde l'un des exemples les plus remarquables[25].

    La Municipalité d'Yverdon-les-Bains compte sept membres[26], élus par la population pour une durée de cinq ans au systÚme majoritaire à deux tours. La Municipalité est présidée par le syndic, élu par le peuple parmi les sept conseillers municipaux. Avant 1981, l'élection des membres de la Municipalité était effectuée par les conseillers communaux et non par la population.

    On assiste Ă  un basculement complet de la composition de la MunicipalitĂ© pour la lĂ©gislature 2021-2026, dĂ©sormais rĂ©partie entre 5 Ă©lus de gauche et 2 de droite. Lors des Ă©lections communales du , trois candidats de l'alliance rose-verte (Pierre Dessemontet (PS) avec 3 937 voix, Carmen Tanner (Les Verts) avec 3 761 voix et Brenda Tuosto (PS) avec 3 694 voix) sont Ă©lus dĂšs le premier tour.

    Au second tour, le 28 mars, l'exĂ©cutif est complĂ©tĂ© par Benoist Guillard (Les Verts) avec 3 296 voix, Christian Weiler (PLR) avec 3 286 voix, Jean-Claude Ruchet (PS) avec 3 239 et enfin le syndic sortant, Jean-Daniel Carrard (PLR) avec 3 144 voix[27]. Le gĂ©ographe socialiste Pierre Dessemontet est dĂ©signĂ© comme syndic, avec la particularitĂ© d'avoir un taux d'occupation rĂ©duit Ă  80 %, au sein d'une cosyndicature rĂ©partie Ă©quitablement avec la vice-syndique Ă©cologiste Carmen Tanner, dont le mandat passe lui de 60 Ă  80 %[28].

    RĂ©partition actuelle des dicastĂšres 2021-2026 [29] Municipaux
    SecrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral, Service des finances et de l’informatique Pierre Dessemontet (syndic, PS)
    Services de l’urbanisme, des ressources humaines, de la culture et de la durabilitĂ© Carmen Tanner (vice-syndique, Les Verts)
    Services des sports, du tourisme et des bùtiments vacant, élection complémentaire en cours.
    Service des Ă©nergies Benoist Guillard (Les Verts)
    Service de la jeunesse et de la cohésion sociale Jean-Claude Ruchet (PS)
    Service des travaux et de l'environnement, mobilité Brenda Tuosto (PS)
    Services de la sécurité publique et de défense incendie et secours Christian Weiler (PLR)

    Conseil communal (législatif)

    Le Conseil communal yverdonnois compte 100 membres élus pour cinq ans au systÚme proportionnel. Un membre du conseil est élu par ses pairs au poste de président. Le poste est renouvelé chaque année lors de la derniÚre séance du mois de juin.

    La gauche a été majoritaire au Conseil communal entre 1945 et 1953, entre 1973 et 1985, entre 1989 et 1993, entre 1997 et 2001, de 2006 à 2011 et 2021 à 2026.

    Tout comme Ă  la MunicipalitĂ©, la majoritĂ© au Conseil communal bascule Ă  gauche lors des Ă©lections du . Le groupe des Verts et solidaires (alliance regroupant les Verts, SolidaritĂ© & Écologie et les Jeunes Verts) obtient 27 Ă©lus, celui du PS compte 26 reprĂ©sentants, suivi par le groupe formĂ© par le PLR avec 26 citoyens, 11 pour l'UDC et 10 siĂšges pour le PVL, qui voit ses Ă©lus plus que tripler[30].

    DĂ©mocratie directe

    Les citoyens yverdonnois disposent de deux instruments de démocratie directe : le droit de référendum, qui leur permet de contester la plupart des décisions prises par le Conseil communal, et le droit d'initiative, qui leur permet de soumettre une proposition au vote. Le droit d'initiative au niveau communal a été introduit dans le canton avec la Constitution du canton de Vaud de 2003[31] - [32].

    L'usage de ces instruments de démocratie directe est plutÎt rare à Yverdon-les-Bains :

    • Le 14 septembre 2003, un rĂ©fĂ©rendum a eu lieu Ă  propos du maintien de la structure du nuage Blur, qui avait Ă©tĂ© mise en place pour l'Exposition nationale de 2002 pour y installer la Maison d'Ailleurs avec le soutien de l'Agence spatiale europĂ©enne. Ce maintien a Ă©tĂ© refusĂ© par la population[33].
    • En 2008, l'UDC locale a inaugurĂ© le droit d'initiative Ă  Yverdon en soumettant un texte demandant l'installation de camĂ©ras de surveillance sur la Place de la gare. Elle a Ă©tĂ© acceptĂ©e le 8 fĂ©vrier 2009 par 56,4 % des votants[34].
    • Le 27 septembre 2009, la population yverdonnoise a refusĂ© par 3 995 voix contre 2 819 un projet d'implantation d'un centre national de ski nautique et de wakeboard sur le territoire communal[35].
    • En 2012, des membres du PLR ont lancĂ© l'initiative "Stop aux bouchons" en faveur de la construction d'une nouvelle route de desserte. Elle a Ă©tĂ© acceptĂ©e le 25 novembre 2012 par 61,2 % des votants[36].
    • Une demande de rĂ©fĂ©rendum a Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e contre la dĂ©cision du Conseil communal du 7 mars 2019 relatif Ă  la crĂ©ation d'un parking sous la Place d'armes. La demande de rĂ©fĂ©rendum n'a pas abouti, ayant obtenu 1115 signatures valables, alors que 3019 signatures Ă©taient nĂ©cessaires.

    Députés au Grand conseil du canton de Vaud

    La ville compte six députés au sein de l'organe législatif cantonal lors de la législature 2017-2022 (Stéphane Balet (PS), Jean-Daniel Carrard (PLR), Pierre Dessemontet (PS), Rémy Jaquier (PLR), Pierrette Roulet-Grin (PLR) et Vassilis Venizelos.

    Membres du Conseil d'État du canton de Vaud

    La ville compte un Ă©lue au Conseil d'État du canton de Vaud depuis 2017 (la socialiste Cesla Amarelle jusqu'en 2022, puis le Vert Vassilis Venizelos).

    Lever de soleil sur le lac de NeuchĂątel depuis Yverdon-les-Bains

    Jumelages

    La ville d'Yverdon-les-Bains est jumelée avec[37] :

    Yverdon-les-Bains a également signé des Chartes d'amitié avec :

    Population et société

    Gentilé et surnom

    Les habitants de la commune se nomment les Yverdonnois[9].

    Ils sont surnommés les Tya-bailli[38] (les Tue-Bailli en patois vaudois ; un des gardes accompagnant le bailli tira un coup par mégarde, ce qui donna lieu à des rumeurs d'attentat[39]).

    Évolution de la population

    Yverdon-les-Bains compte 29 955 habitants au 31 dĂ©cembre 2020 pour une densitĂ© de population de 2 656 hab/km2[40]. Sur la pĂ©riode 2010-2019, sa population a augmentĂ© de 9,0 % (canton : 12,9 % ; Suisse : 9,4 %)[1]. Au , l’agglomĂ©ration d'Yverdon-les-Bains compte 42 103 habitants[40].

    Évolution de la population d'Yverdon-les-Bains entre 1850 et 2020[41] - [40]

    Pyramide des Ăąges

    En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'Ă©lĂšve Ă  35,4 %, similaire Ă  la valeur cantonale (35 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant Ă  lui de 23,1 %, alors qu'il est de 21,9 % au niveau cantonal[42].

    La mĂȘme annĂ©e, la commune compte 14 643 hommes pour 15 312 femmes, soit un taux de 48,9 % d'hommes, infĂ©rieur Ă  celui du canton (49,1 %)[42].

    Pyramide des Ăąges d'Yverdon-les-Bains en 2020 (%)[42]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,6
    90 ans ou +
    1,6
    6,5
    75 Ă  89 ans
    9,7
    13,0
    60 Ă  74 ans
    14,8
    20,1
    45 Ă  59 ans
    19,8
    22,5
    30 Ă  44 ans
    20,6
    19,7
    15 Ă  29 ans
    17,9
    17,5
    - de 14 ans
    15,7
    Pyramide des Ăąges dans le canton de Vaud en 2020 (%)[42]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ans ou +
    1,4
    6,1
    75 Ă  89 ans
    8,2
    13,3
    60 Ă  74 ans
    14,3
    21,5
    45 Ă  59 ans
    21,2
    22,0
    30 Ă  44 ans
    21,4
    19,6
    15 Ă  29 ans
    18,0
    16,9
    - de 14 ans
    15,5

    Religions à Yverdon-les-Bains, 2018 (personnes interrogées : age 15+)[43] - [44]

    Enseignement obligatoire

    Yverdon-les-Bains compte 4 Ă©tablissements scolaires pour l’enseignement obligatoire :

    • L’Établissement primaire Pestalozzi,
    • L’Établissement primaire Edmond Gilliard
    • L’Établissement secondaire LĂ©on Michaud
    • L’Établissement secondaire De Felice

    Enseignement post-obligatoire

    Yverdon-les-Bains compte deux Ă©tablissements pour l'enseignement post-obligatoire :

    • le Gymnase d'Yverdon-les-Bains : il comprend l'Ă©cole de culture gĂ©nĂ©rale, l’école de commerce et l’école de maturitĂ©. L'Ă©cole de maturitĂ© propose cinq spĂ©cialitĂ©s : pĂ©dagogie, musique, santĂ©, art & design et travail ;
    • le Centre professionnel du Nord vaudois (CPNV) : il assure les formations professionnelles, commerciales, techniques, artisanales et sociales ;
    • Antenne du Repuis, Centre d'enseignement et d'orientation professionnelle spĂ©cialisĂ©s.

    Enseignement supérieur

    La ville bĂ©nĂ©ficie d’un Ă©tablissement de formation supĂ©rieure. La Haute École d'ingĂ©nierie et de gestion du canton de Vaud (HEIG-VD).

    Santé

    Introduction

    Le Service des sports d’Yverdon-les-Bains a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 2016. La vision et les missions de ce dernier, dĂ©finies dans un plan directeur, mettent en exergue les principaux axes stratĂ©giques ainsi que leur implĂ©mentation dans des actions concrĂštes au travers de Plans d’actions du sport et de l’activitĂ© physique renouvelĂ©s tous les cinq ans.

    En parallĂšle, la Ville d’Yverdon-les-Bains oriente ses rĂ©flexions territoriales dans le but de favoriser la santĂ© durable de sa population. Ainsi, les espaces publics sont repensĂ©s afin d’inciter les habitants Ă  sortir de chez eux pour pratiquer une activitĂ© physique autonome et non-compĂ©titive, notamment par des activitĂ©s faisant se rencontrer trois domaines complĂ©mentaires : le sport, la nature et la culture.

    SociĂ©tĂ©s sportives yverdonnoises 

    La Ville d’Yverdon-les-Bains compte une centaine de sociĂ©tĂ©s sportives reprĂ©sentant un large panel de disciplines.

    Parmi les sociétés de gymnastique, les deux sociétés historiques sont la FSG Amis-Gymnastes Yverdon fondée en 1901 qui évoluent toutes deux au niveau national de la discipline.

    Plusieurs clubs de football évoluent dans différentes ligues. Fondé en 1897, le club masculin Yverdon-Sport FC évolue en Challenge League (2Úme division).

    L’équipe fĂ©minine de la ville, le FC Yverdon FĂ©minin a Ă©tĂ© fondĂ©e en 1985 et Ă©volue en Ligue Nationale A fĂ©minine.

    L’Union Sportive Yverdonnoise (USY), fondĂ©e en 1927, a Ă©tĂ© omnisports durant plusieurs annĂ©es. Avec l’introduction de l’athlĂ©tisme en 1929, du basket en 1930 et du handball en 1941, ces trois sports sont aujourd’hui reprĂ©sentĂ©s par des clubs indĂ©pendants. Ainsi, l’USY AthlĂ©tisme a des athlĂštes qui Ă©voluent au niveau local, cantonal, suisse et international, l’USY Basket Ă©volue en 2e ligue masculine et l’USY Handball en 1Ăšre Ligue pour les Ă©quipes fĂ©minine et masculine.

    FondĂ© en 1974, le Rugby Club Yverdon Ă©volue en Ligue Nationale A du championnat de Suisse de rugby Ă  XV. Portant le nom des « Gryffons », l’équipe est composĂ©e de joueurs des clubs Yverdon-les-Bains et de NeuchĂątel.

    Le Unihockey Club Yverdon, fondé en 1992, possÚde plusieurs équipes dont les catégories supérieures évoluent pour les femmes en Ligne Nationale B et pour les hommes en 4e Ligue. Quant au hockey sur glace, le Hockey Club Yverdon-les-Bains évolue en 1Úre ligue.

    Le Badminton Club Yverdon-les-Bains Ă©volue dans plusieurs ligues, notamment en Ligue Nationale A et Ligue Nationale B.

    Du cĂŽtĂ© des arts martiaux, la ville compte de nombreux clubs qui pratiquent notamment le karatĂ©, le ju-jitsu, le kendo, l’isseinsei, le judo, etc. dont l’École de Judo DĂ©gallier qui Ă©volue en Ligue Nationale A aux niveaux fĂ©minin et masculin et dont certains membres sont dans le cadre national.

    L’Air-Club d’Yverdon-les-Bains, fondĂ© en 1935 et situĂ© Ă  l’aĂ©rodrome d’Yverdon-les-Bains, est composĂ© d’une Ă©cole d’avion, de groupe de vols Ă  moteur, Ă  voile et de voltige. Le club de parachutistes PCV, Ă©cole suisse-romande de parachutisme, est Ă©galement prĂ©sente Ă  l’aĂ©rodrome.

    Fondée en 1962, la Pétanque Yverdonnoise dispose de 100 pistes extérieures dont 16 sont éclairées et 12 pistes intérieures.

    Manifestations sportives annuelles

    Chaque année, le Service des sports de la Ville coordonne différentes manifestations sportives organisées en collaboration avec diverses entités locales.

    Janvier

    Course de la Bonne RĂ©solution : crĂ©Ă©e en 2018, cette course Ă  pied populaire est ouverte aux familles, amateurs, professionnels et personnes en situation de handicap. La caractĂ©ristique de cette course qui se dĂ©roule dĂ©but janvier rĂ©side dans le fait qu’elle se termine aux bains thermaux.

    Juin

    Festival Yverdonnois du Sport et de l’ActivitĂ© physique : depuis 2018, ce festival ouvert Ă  tous invite la population Ă  rencontrer les diffĂ©rents prestataires yverdonnois du sport et de l’activitĂ© physique gratuitement.

    Août

    Urban Project : depuis 2017, Urban Project met en avant les activitĂ©s sportives et culturelles urbaines. L’édition 2020 a vu l’intĂ©gration du Food Truck Festival d’Yverdon-les-Bains reprĂ©sentant plus de 50 foodtrucks Ă  la manifestation.

    Septembre

    Triathlon d’Yverdon-les-Bains : en 2011, la commune a repris l’organisation du Triathlon d’Yverdon-les-Bains accueillant triathlĂštes amateurs et licenciĂ©s.

    Rallye Cyclo Touriste : CrĂ©Ă© en 1982 par la Police municipale, le Rallye Cyclo Touriste d’Yverdon-les-Bains compte des parcours de 11, 24 et 30km Ă  vĂ©lo dans la rĂ©gion d’Yverdon-les-Bains. Le Service des sports a repris l’organisation de cette manifestation en 2013.

    Novembre

    ConfĂ©rence ActivitĂ© physique – Innovation – SantĂ© (APIS) : organisĂ©e conjointement par le Service des sports d’Yverdon-les-Bains et l’HEIG-VD depuis 2017, la confĂ©rence aborde des thĂ©matiques relatives Ă  la promotion de la santĂ© durable. Le but est de rassembler les diffĂ©rents acteurs clĂ©s yverdonnois afin de rĂ©flĂ©chir ensemble, avec un panel d’experts, aux solutions de demain pour la Ville.

    Les entitĂ©s locales organisent Ă©galement des manifestations sportives, dont certaines d’envergure internationale. On compte notamment le tournoi international de hockey U13 et U15 organisĂ© par le HC Yverdon-les-Bains ; Festyvhockey, un tournoi de hockey sur glace international ; la Challenge Cup Kin-Ball, tournoi international de Kin-Ball ; diffĂ©rents tournois internationaux de pĂ©tanque, Yverdon-les-Bains Ă©tant trĂšs prisĂ© par les amateurs de ce sport avec plus de 95 terrains sur le mĂȘme site ; ou encore le Yverdon-Indoor, tournoi indoor international de tir Ă  l’arc. De nombreuses manifestations d’envergure nationale sont Ă©galement organisĂ©es sur le sol yverdonnois comme par exemple : le Weekend 100% Basket ; la Coupe des Bains de gymnastique ; le Challenge des Bains d’unihockey ; la Coupe des Bains de natation, etc. DiffĂ©rentes manifestations locales et rĂ©gionales complĂštent le panel de manifestations sportives organisĂ©es dans la citĂ© thermale.

    Manifestations sportives ponctuelles

    En plus de ses manifestations annuelles, la ville accueille ponctuellement des manifestations sportives d’envergure.

    • 21-22 avril 2012 : Fed Cup 2012 : rencontre de play-offs II Suisse-BiĂ©lorussie
    • 18-21 octobre 2012 : Badminton Swiss International - tournoi international de badminton, Challenge niveau 4. 178 joueurs, classĂ©s entre le 50Ăšme et 200Ăšme rang mondial et issus de 23 nations europĂ©ennes et asiatiques ont pris part au tournoi.
    • 6-14 juillet 2013 : 69Ăšme Ă©dition du rallye international de l’Union EuropĂ©enne de Cyclotourisme (UECT). 1500 participants issus des quatre coins de l’Europe (France, Ukraine, Pologne, Belgique, Pays-Bas, Grande-Bretagne, Russie, Portugal, Suisse, etc.) se sont rĂ©unis Ă  Yverdon-les-Bains pour prendre part Ă  cet Ă©vĂ©nement.  
    • 13 – 16 juin 2015 : 4Ăšme Ă©tape de la Coupe du monde de paracyclisme. Environ 400 athlĂštes issus de 37 nations diffĂ©rentes ont pris part Ă  la course qui s’est dĂ©roulĂ©e dans la citĂ© thermale.
    • 26 avril 2018 : 2Ăšme Ă©tape du Tour de Romandie
    • 18-30 juillet 2018 : UEFA Championnat d’Europe fĂ©minin M19, Yverdon-les-Bains ville hĂŽte avec Bienne, Wohlen et Zoug.
    • De 2012 Ă  2018, l’USY Handball a organisĂ© la Lovats International Handball Cup, un tournoi international de Handball qui a accueilli des Ă©quipes venues notamment de Turquie, de GrĂšce ou encore d’AlgĂ©rie sur le sol yverdonnois.

    Économie

    Industries

    La ville d'Yverdon-les-Bains est dotée d'un riche passé industriel qui a débuté aprÚs l'ouverture de la premiÚre ligne de chemin de fer de Suisse romande entre Yverdon et Morges, en 1855[45]. Peu aprÚs la construction de la ligne ouvrent en effet les Ateliers de construction et de réparation de wagons, existant encore aujourd'hui sous le nom d'Ateliers CFF. Fondés à l'origine par Charles Bonzon, ils seront repris en 1858 par la Compagnie de chemin de fer de l'Ouest suisse et finiront par appartenir aux Chemins de fer fédéraux (CFF) en 1903. Au début du XXe siÚcle, les Ateliers comptent déjà pas moins de 400 employés[46].

    L'industrie du tabac arrive Ă  Yverdon presque en mĂȘme temps que les Ateliers, puisque la maison Vautier, de Grandson, y ouvre une usine dĂšs 1858[47]. Trente ans plus tard, environ 200 personnes travaillent dĂ©jĂ  dans l'usine yverdonnoise de Vautier[48]. L'entreprise restera plus d'un siĂšcle sur place, malgrĂ© plusieurs pĂ©riodes de turbulence. En 1958, un siĂšcle aprĂšs son arrivĂ©e, elle inaugure de nouvelles usines. Deux ans plus tard, l'entreprise est rachetĂ©e par British American Tobacco, aprĂšs avoir Ă©tĂ© en possession de la mĂȘme famille pendant plus d'un siĂšcle. Les activitĂ©s cessent progressivement au dĂ©but des annĂ©es 1970 et les derniers employĂ©s yverdonnois sont licenciĂ©s en 1975[49]. Deux autres manufactures de cigares ont existĂ© Ă  Yverdon Ă  la fin du XIXe siĂšcle et au dĂ©but du XXe : Notter et Jung. Elles disparaĂźtront toutefois rapidement.

    L'annĂ©e 1920 est marquĂ©e par l'arrivĂ©e de l'entreprise E. Paillard SA[50]. Ayant son siĂšge Ă  Sainte-Croix, dans le Jura vaudois, elle Ă©tait jusque-lĂ  spĂ©cialisĂ©e dans la fabrication de boĂźtes Ă  musique, de phonographes et de gramophones[51]. L'usine ouverte Ă  Yverdon, en Saint-Roch plus exactement, est destinĂ©e Ă  la fabrication de machines Ă  Ă©crire. La premiĂšre machine HermĂšs, coproduite entre Yverdon et Sainte-Croix, sera mise sur le marchĂ© en 1923. La production des machines Ă  Ă©crire est centralisĂ©e ici dĂšs 1927. Deux ans plus tard, l'entreprise commence Ă  produire les camĂ©ras Bolex International aprĂšs avoir rachetĂ© le brevet Ă  un ingĂ©nieur français, Jacques Bolgopolsky[52]. Paillard a produit aussi des rĂ©cepteurs de radio durant une vingtaine d'annĂ©es, de 1932 Ă  1953. C'est alors un des plus grands fabricants suisses indĂ©pendants dans cette branche. Cependant, au dĂ©but des annĂ©es 1950, sous la pression de la concurrence allemande relevĂ©e de la guerre qui produit en masse, Paillard n'arrive plus Ă  dĂ©velopper de nouveaux modĂšles innovants et concurrentiels. Il en sera de mĂȘme pour les tĂ©lĂ©viseurs, dont le lancement d'un premier modĂšle Aldepa en commun avec deux autres fabricants suisses se solde par un Ă©chec. La branche radio sera alors stoppĂ©e au profit de la branche cinĂ©ma dont les affaires sont en plein essor en ce milieu des annĂ©es 1950. L'entreprise grandit rapidement : en 1963, elle compte 5 500 employĂ©s sur les trois sites d'Yverdon, Orbe et Sainte-Croix et elle est, Ă  ce moment, la deuxiĂšme entreprise de Suisse romande. Elle comptera jusqu'Ă  2 300 salariĂ©s Ă  Yverdon Ă  la fin des annĂ©es 1960. L'entreprise connaĂźt toutefois un dĂ©clin rapide depuis cette pĂ©riode, et l'usine fermera dĂ©finitivement ses portes en 1989, aprĂšs avoir Ă©tĂ© rachetĂ©e par Olivetti en 1981[53].

    Banque Piguet Galland

    La Banque Piguet Galland est une banque privée créée en 1856[54].

    Leclanché

    Fondée en 1909 Leclanché a produit des piles, batteries et condensateurs jusqu'en 2002. L'entreprise se réoriente alors vers les techniques de stockage d'énergie dans les domaines des transports et des réseaux de distribution[55]. En 2008 l'entreprise déménage de l'Avenue de Grandson pour son nouveau site de production à l'Avenue des Sports, toujours à Yverdon-les-Bains[56].

    Parc scientifique et technologique Y-Parc

    L'Y-Parc regroupe plus de 170 entreprises au sud de la ville[57].

    Tourisme

    SituĂ© dans un parc arborisĂ©, le complexe du Grand HĂŽtel & Centre Thermal est le site touristique le plus frĂ©quentĂ© d’Yverdon-les-Bains. Il est constituĂ© de quatre piscines thermales alimentĂ©es par une source Ă  haute teneur en soufre, d’espaces dĂ©tente, beautĂ©, santĂ© et remise en forme, ainsi que d’un hĂŽtel 4* sup. 

    D’autres sites touristiques sont Ă  dĂ©couvrir autour du centre-ville historique : les menhirs de Clendy datant du NĂ©olithique, le Castrum de l’époque romaine, le ChĂąteau mĂ©diĂ©val et les bĂątisses du 18e siĂšcles sont les tĂ©moins d’une histoire de plus de 6000 ans exposĂ©e au MusĂ©e d’Yverdon et rĂ©gion, qui abrite aussi le MusĂ©e de la Mode. La Maison d’Ailleurs, musĂ©e de la science-fiction, de l’utopie et des voyages extraordinaires, projette quant Ă  elle le visiteur dans un futur imaginaire grĂące Ă  des expositions permanentes et temporaires. Le Centre d’art contemporain prĂ©sente des expositions temporaires d’artistes actuels, le ThĂ©Ăątre Benno Besson et l’Echandole proposent une diversitĂ© de reprĂ©sentations pour tous les publics, et le Centre de documentation et de recherche Pestalozzi retrace l’histoire du cĂ©lĂšbre pĂ©dagogue Johann Heinrich Pestalozzi.

    Yverdon-les-Bains est l’une des sept destinations qui composent Yverdon-les-Bains RĂ©gion. Cette rĂ©gion touristique s’étend au pied du Jura et entoure le sud du lac de NeuchĂątel. Grandson, Orbe, RomainmĂŽtier, Sainte-Croix / Les Rasses, Vallorbe, Yverdon-les-Bains et Yvonand sont ses principales bourgades touristiques, tantĂŽt plaine, ville, lac ou montagne.

    C’est autour des thĂšmes Nature, Culture et Patrimoine, Art de Vivre et Hiver que se dĂ©cline l’offre touristique d’Yverdon-les-Bains RĂ©gion afin d’attirer des visiteurs en toutes saisons Ă  la recherche d’authenticitĂ©, de produits du terroir et de nature prĂ©servĂ©e.

    Culture et patrimoine

    ChĂąteau d'Yverdon

    La construction du chĂąteau d'Yverdon date du XIIIe siĂšcle.

    Le temple

    Il a été bùti en 1757 d'aprÚs des plans de l'architecte Jean-Michel Billon[58], de GenÚve, à la place de l'ancienne chapelle Notre-Dame dont il a gardé le clocher qui avait été reconstruit en 1608 d'aprÚs un original du XIVe siÚcle. Les quatorze stalles proviennent de l'ancienne chapelle, tandis que les orgues ont été construites en 1766[59]. Il a été classé monument historique en 1900[60].

    L'hĂŽtel de ville

    Il a été construit entre 1768 et 1773 sur le modÚle de l'HÎtel de musique de la ville de Berne[61]. Il a été classé monument historique en 1959[62].

    L'ancienne prison de district

    Actuellement Maison d'Ailleurs, musée de la science-fiction, elle a été bùtie selon les plans de l'architecte lausannois Alexandre Perregaux (1805)[63]. Elle a été classé monument historique en 1954[64].

    Ces quatre bĂątiments bordent la place Pestalozzi, qui constitue le centre de la ville d'Yverdon-les-Bains.

    Statue en l'honneur de Johann Heinrich Pestalozzi Ă  Yverdon-les-Bains

    L'Ă©glise catholique

    BĂątie en 1838, de type basilical, nĂ©oclassique, elle est l’Ɠuvre de l’architecte lausannois Henri Perregaux[65]. Elle a Ă©tĂ© classĂ©e monument historique en 1993[66].

    Inventaire suisse des biens culturels d'importance nationale

    Commune d'Yverdon-les-Bains
    Objet Édifice Collections ArchĂ©ologie
    Objets A[67] (Ă©tat au 1er janvier 2018)
    BibliothĂšque publique et scolaire d'Yverdon-les-Bains, rue de l'Ancienne-Poste 4 BibliothĂšque
    Chùteau et Musée d'Yverdon-les-Bains et région, place Pestalozzi Objet multiple Musée
    Clendy, stations littorales / zone mégalithique préhistorique Archéologie
    Eburodunum, oppidum celtique / vicus romain / ville médiévale et moderne Archéologie
    HĂŽtel de ville, place Pestalozzi 1 Objet simple
    Ancien hĂŽtel de l'Aigle, place Pestalozzi 2 Objet simple
    Maison Thorens (ancienne maison Steiner), rue du Four 17 Objet simple
    Temple, place Pestalozzi / rue du Lac Objet simple
    Villa d'Entremont, avenue des Bains 20 Objet simple
    (Gressy) Oppidum de Sermuz, ùge du Fer Archéologie
    Objets B[68] (liste provisoire; Ă©tat au 1er janvier 2018)
    Ancienne maison Crinsoz de Givrins, rue du Four 18 X
    Ancienne maison de Mandrot, rue du Lac 48 X
    Anciennes casernes avec tour d'enceinte et arsenal, rue des Moulins X
    Anciennes halles et ancien Casino "Café du Chùteau", place Pestalozzi 13 X
    Anciennes prisons, Maison d'Ailleurs, place Pestalozzi 14 X
    Archives communales, place Pestalozzi 1 X
    CollĂšge, place d'Armes X
    HĂŽtel des Bains avec rotonde, orangerie et fontaine, avenue des Bains 22 X
    Maison Constançon, ancienne maison Bourgeois, rue du Four 23 X
    Maison du Cercle d'Yverdon (1777), rue du Lac 10 X
    Maison Gonset, ancienne maison Haldimand, rue du Lac 4, 6 X
    Maison Piguet, ancienne maison Roguin, rue de la Plaine 14, 16 X
    Maison Vaucher, ancienne maison Russillion, rue du Four 25 X
    Musée de la science fiction, de l'utopie et des voyages extraordinaires dans la Maison d'Ailleurs (anciennes prisons), place Pestalozzi 14 X
    Musée suisse de la mode, place Pestalozzi X
    Nouveau Casino, rue du Casino 9 X

    Inventaire fédéral des sites construits d'importance nationale à conserver en Suisse (ISOS)

    Yverdon-les-Bains, ville (qualités de situation, spatiales, historico-architecturales)[69]

    Patrimoine mondial de l'UNESCO

    Les sites préhistoriques palafittiques autour des Alpes fond partie du Patrimoine mondial de l'UNESCO[70] : baie de Clendy.

    Patrimoine suisse

    La Ville d'Yverdon-les-Bains a reçu en 2009 le Prix Wakker de Patrimoine suisse pour « la maniÚre dont elle gÚre son espace public, la collaboration exemplaire qu'elle entretient avec les communes avoisinantes et la volonté manifeste d'aménagement de ses autorités communales »[71]. Attribué chaque année à une commune politique, le Prix Wakker met à l'honneur la qualité d'un travail exemplaire.

    Le Castrum

    Il subsiste des vestiges de fortifications romaines construites vers 325 apr. J.-C.

    Musées et lieux d'exposition

    Art Vivant

    • ThĂ©Ăątre Benno Besson
    • ThĂ©Ăątre de l'Échandole
    • La Fabrica, bar et concerts
    • Les ArTpenteurs, troupe thĂ©Ăątrale itinĂ©rante
    • La Compagnie du Cachot
    • Le Cercle littĂ©raire d’Yverdon
    • La Cour du thĂ©Ăątre
    • École de cirque d’Yverdon-les-Bains
    • Studio Line Baillard
    • Studio ballet Terpischore

    Musique

    • L'Amalgame
    • Les Citrons MasquĂ©s
    • Conservatoire de musique du Nord Vaudois
    • Fanfare L’Avenir
    • Orchestre d’Yverdon-les-Bains
    • ChƓur A Capella

    Cinéma

    • Le CinĂ©ma Bel-Air
    • Cinestudio
    • La Lanterne magique

    Manifestations

    • FĂȘte des Rois
    • Festival Nova Jazz
    • Les Brandons
    • Comptoir du Nord Vaudois
    • Analog resistance Festival
    • Baleinev
    • FĂȘte de la danse
    • La Nuit des MusĂ©es
    • Festival d’impro SCHIIINK
    • La Carte musicale de l’étĂ©
    • La DĂ©rivĂ©e
    • Act’Yv Ă©tĂ©
    • FĂȘte de l’Abbaye
    • La FĂȘte de la musique
    • FĂȘte au Lac
    • Piano De Si De La
    • Les RDV de la Place
    • Le 1er aoĂ»t Ă  la Plage
    • Les Jeux du Castrum
    • Braderie de la Plaine
    • Numerik Games
    • AlternatYv Festival
    • SwissEurobot
    • Festymalt
    • & Patati Festival
    • Prix culturel rĂ©gional
    • MarchĂ© de NoĂ«l
    • Le 31 dĂ©cembre

    Archives

    • Expo02, l'exposition nationale suisse en 2002
    • Le Sonisphere Festival (2012)
    • 20e Ă©dition de la Schubertiade d’Espace 2 (2017)
    • 29Ăšme FĂȘte romande des Yodleurs (2018)
    • Antidote Festival (2014 - 2018)
    • Tour de Romandie (2009, 2018)

    Personnalités

    Yverdon-les-Bains est le lieu de naissance ou a vu passer des personnalités telles que :

    • Élie Bertrand, pasteur, gĂ©ologue, naturaliste (1713-1797), il fonde la bibliothĂšque (1761) ainsi que la sociĂ©tĂ© Ă©conomique de la ville.
    • Benno Besson, acteur, metteur en scĂšne et directeur de thĂ©Ăątre. NĂ© Ă  Yverdon en 1922.
    • RenĂ© Borchanne (1905 - 1979), Ă©crivain nĂ© Ă  Yverdon.
    • Charles Chatelanat nĂ© Ă  Yverdon en 1833, PoĂšte, prĂ©dicateur et Ă©crivain religieux (Pasteur en 1858). Auteur de : Emmanuel, PoĂ©sies; Vie chrĂ©tienne; Consolations, ouvrage d'Ă©dification trĂšs-rĂ©pandu
    • Henri Cornaz (1920-2008), imprimeur
    • Fortunato Bartolomeo De Felice (1723-1789), il dirigea Ă  Yverdon la rĂ©daction de l'EncyclopĂ©die d'Yverdon, publiĂ©e entre 1770 et 1780.
    • Pierre Duvoisin, nĂ© en 1938, conseiller d'État du canton de Vaud de 1982 Ă  1994.
    • ValĂ©rie de Gasparin, fondatrice de l’asile des bains Ă  Yverdon mais aussi de l’École normale de garde-malades de Lausanne qui deviendra La Source
    • Frederick Haldimand (1718-1791), gouverneur britannique au Canada, nĂ© et mort Ă  Yverdon.
    • Rodolphe Kasser (1927-2013), philologue et archĂ©ologue nĂ© Ă  Yverdon.
    • Claire KrĂ€henbĂŒhl, poĂšte et artiste nĂ©e Ă  Yverdon en 1942.
    • Denise MĂŒtzenberg, poĂšte et Ă©ditrice nĂ©e Ă  Yverdon en 1942 et sƓur jumelle de Claire KrĂ€henbĂŒhl.
    • Françoise Perret, premiĂšre femme Ă©lue au Conseil communal d’Yverdon, rĂ©dactrice en chef du Journal d’Yverdon de 1967 Ă  1977, devenant la premiĂšre femme Ă  tenir les rĂȘnes d’un quotidien en Suisse.
    • Johann Heinrich Pestalozzi, Ă©tablit son Ă©cole Ă  Yverdon de 1805 Ă  1825. La place principale de la ville porte dĂ©sormais son nom.
    • Jean-Jacques Rousseau (1712 - 1778), Ă©crivain, philosophe, musicien, se rĂ©fugie Ă  Yverdon-les-Bains en 1762 aprĂšs la condamnation de ses ouvrages par le Parlement de Paris. Il sĂ©journe alors dans la maison de son ami DaniĂ«l Roguin (1691-1771), officier de l'armĂ©e des provinces unies et banquier.
    • Whitney Toyloy, miss suisse 2009, nĂ©e en 1990 et rĂ©sidant Ă  Yverdon-les-Bains.
    • Pierre Versins (1923-2001), Ă©crivain et spĂ©cialiste de la science-fiction, fondateur de la Maison d'Ailleurs.

    Yverdon-les-Bains est le lieu de décÚs de :

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    De sinople à deux fasces ondées d'argent, au chef d'argent chargé d'un Y gothique d'or[72].

    Les armoiries d'Yverdon-les-Bains ont Ă©tĂ© dĂ©finies par un arrĂȘtĂ© municipal du 24 septembre 1898. Elles ont auparavant connu diffĂ©rentes variantes : de sinople Ă  trois fasces ondĂ©es d'argent ; d'argent Ă  trois fasces ondĂ©es de sinople surmontĂ©e d'un Y gothique d'or ou de sable[72].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Edmond Aubert, Histoire d'Yverdon : Des temps prĂ©historiques Ă  la conquĂȘte bernoise, t. I, Yverdon, Schaer, , 200 p. (ISBN 2-9700106-0-7).
    • Daniel de Raemy et Carine Bruseau, Histoire d'Yverdon : De la conquĂȘte bernoise Ă  la RĂ©volution vaudoise, t. II, Yverdon, Schaer, (ISBN 2-9700106-2-3).
    • Daniel de Raemy et Patrick Auderset, Histoire d'Yverdon : De la RĂ©volution vaudoise Ă  nos jours, t. III, Yverdon, Schaer, (ISBN 2-9700106-1-5).
    • Patricia Brand, « Patrimoine mobilier des sociĂ©tĂ©s locales yverdonnoises », Revue historique vaudoise, vol. 128,‎ , p. 97-113 (ISSN 1013-6924).

    Liens externes

    Références

    1. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » AccÚs libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
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    3. « 1956: Yverdon roule en «Gyro» », sur 24heures.ch/ (consulté le )
    4. « Yverdon-les-Bains », sur ortsnamen.ch (consulté le ).
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    6. Pierre-Yves Lambert, La Langue gauloise, Ă©ditions errance 1994.
    7. « Yverdon-les-Bains: la saga d'un changement de nom », Rive Sud,‎ , p. 4-5 (lire en ligne)
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    9. Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, GenÚve, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 148
    10. Jean-Louis Voruz, « Hommes et Dieux du NĂ©olithique. Les statues-menhirs d’Yverdon », Annuaire de la SociĂ©tĂ© suisse de prĂ©histoire et d’archĂ©ologie,‎ , pp. 37-64
    11. France Terrier, Les embarcations gallo-romaines d’Yverdon-les-Bains, Yverdon-les-Bains,
    12. Daniel de Raemy, Chñteaux, donjons et grandes tours dans les États de Savoie (1230-1330). Un modùle : le chñteau d’Yverdon, Lausanne,
    13. Raemy et Bruseau 2001.
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    44. Le relevĂ© structurel (introduit en 2010) est une enquĂȘte par personnes ĂągĂ©es de 15 ans ou plus. Les rĂ©sultats du relevĂ© structurel sont difficilement comparables au recensement fĂ©dĂ©ral antĂ©rieurs Ă  2010 ou aux chiffres annuels des membres des Églises, qui couvrent la totalitĂ© de la population rĂ©sidente. Voir Recensement de la population en Suisse#RelevĂ© structurel.
    45. Raemy et Auderset 1999, p. 175.
    46. Raemy et Auderset 1999, p. 179.
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    54. « La banque Piguet Galland veut s'adapter aux mutations », sur ArcInfo (consulté le ).
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    57. « Y-Parc », sur www.y-parc.ch, .
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    63. Paul Bissegger, D'ivoire et de marbre. Alexandre et Henri Perregaux ou l'Age d'Or de l'architecture vaudoise (1770-1850), BibliothÚque historique vaudoise, coll. « BibliothÚque historique vaudoise 131 », (ISBN 978-2-88454-131-2), p. 99-101
    64. « Fiche de recensement 16 », sur recensementarchitectural.vd.ch
    65. Paul Bissegger, D'ivoire et de marbre. Alexandre et Henri Perregaux ou l'Age d'Or de l'architecture vaudoise (1770-1850), BibliothÚque historique vaudoise, coll. « BibliothÚque historique vaudoise 131 », (ISBN 978-2-88454-131-2), p. 237-241
    66. « Fiche de recensement 363 », sur recensementarchitectural.vd.ch
    67. « Inventaire PBC »
    68. « Inventaire PBC »
    69. « ISOS »
    70. « Sites palafittiques préhistoriques autour des Alpes »
    71. « Prix Wakker 2009 - Patrimoine suisse »
    72. Dictionnaire historique, géographique et statistique du canton de Vaud, Lausanne, , p. 832
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