Nogent-sur-Marne
Nogent-sur-Marne (prononcĂ© [nÉ.ËÊÉÌ syÊ ËmaÊn]) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Val-de-Marne en rĂ©gion Ăle-de-France.
C'est l'une des 47 communes de ce département et l'une des deux sous-préfectures. Le , Nogent-sur-Marne est la premiÚre commune du Val-de-Marne à obtenir le label « Commune touristique »[1].
GĂ©ographie
Localisation
La commune est limitrophe du 12e arrondissement de Paris, par le bois de Vincennes. Elle se situe Ă 5 km de la porte de Vincennes et Ă 10 km du centre de Paris. Nogent-sur-Marne est situĂ©e dans le grand bassin parisien, et fait partie de lâunitĂ© urbaine de Paris. Lâancien territoire est amputĂ© de sa partie orientale, devenue la commune du Perreux-sur-Marne Ă la fin du XIXe siĂšcle, le .
GĂ©ologie et relief
La commune se situe au flanc dâun coteau dominant au sud et Ă lâest une boucle de la Marne. Elle possĂšde en cela un grand nombre de rues particuliĂšrement en pente (notamment le bas de la rue Bauyn-de-Perreuse). Elle est limitĂ©e Ă lâouest par une ancienne forĂȘt (lâactuel bois de Vincennes qui fait partie de la ville de Paris). Le point culminant de la ville se trouve au nord-est dans le quartier des MarĂ©chaux prĂšs du fort de Nogent.
Hydrographie
La commune est bordée au sud par la Marne.
Ăle des Loups sur la Marne (partagĂ©e avec Le Perreux-sur-Marne).
Voies routiĂšres
Nogent-sur-Marne est desservie par lâautoroute A4 en venant de Paris ou de l'Est de la France ou par l'autoroute A86, le super-pĂ©riphĂ©rique parisien. L'A86 passe sous la partie Est de la ville grĂące Ă un tunnel. La jonction entre la A86 et la A4 n'est rĂ©alisĂ©e que pour moitiĂ© sous la Marne, ce qui entraĂźne des embouteillages sur le pont[2] enjambant la Marne, dit « Pont de Nogent », permettant de rejoindre Champigny-sur-Marne. Cependant, les travaux sur le pont achevĂ©s en mars 2019 ont conduit Ă une fluidification de l'infrastructure par la suppression du carrefour Ă l'indonĂ©sienne qui Ă©tait responsable de la perturbation du flux de vĂ©hicules.
Plusieurs départementales traversent la ville : la RD 86 (boulevard de Strasbourg, ancienne RN 34) et la RD 120 (traversant Nogent-sur-Marne du bois de Vincennes jusqu'au boulevard Albert-1er).
Pistes cyclables
Les pistes cyclables sont prĂ©sentes dans plusieurs quartiers (bordure du bois de Vincennes, rue ThĂ©odore-HonorĂ©âŠ). Trois stations VĂ©lib' sont accessibles Ă Nogent-sur-Marne : devant le commissariat de police municipal, entre le RER A et le bois de Vincennes, ainsi que sur le parvis de la gare de Nogent - Le Perreux du RER E.
Transports en commun
Nogent-sur-Marne est particuliĂšrement bien desservie en infrastructures de communications :
En train, par le â Ă la gare de Nogent-sur-Marne (branche de Boissy-Saint-LĂ©ger) ou â gare de Nogent - Le Perreux (branche de Villiers-sur-Marne - Tournan-en-Brie) (voir Liste des stations du RER)
En bus, par les lignes :
- âRATPâ113 (Nogent-sur-Marne RER - Chelles gare RER E et centre commercial Terre-Ciel)
- âRATPâ114 (Le Raincy - Villemomble - Montfermeil RER - ChĂąteau de Vincennes)
- âRATPâ116 (Rosny-sous-Bois - Val-de-Fontenay RER - Champigny - Saint-Maur RER)
- âRATPâ120 (Nogent-sur-Marne RER - Noisy-le-Grand - Mont d'Est RER - Mairie de Noisy-le-Grand)
- âRATPâ210 (ChĂąteau de Vincennes - Gare de Villiers-sur-Marne RER)
- âRATPâ317 (Nogent - Le Perreux RER - HĂŽtel de Ville de CrĂ©teil)
- âN33 Gare de Lyon (75) - Gare de Villiers-sur-Marne - Le Plessis-TrĂ©vise via Nogent-sur-Marne RER A
- âN71 MarchĂ© de Rungis - Val de Fontenay RER via Nogent-le-Perreux RER E
- âN142 Gare de Paris-Est - Gare de Tournan via Nogent-le-Perreux RER E
Les lignes 114 et 210 relient Ă©galement les gares de Nogent entre elles avec le mĂ©tro Ă la station ChĂąteau de Vincennes de la ligne 1 en moins de 10 minutes, ce qui peut ĂȘtre une bonne alternative pour rejoindre l'est parisien ainsi qu'en cas de situation perturbĂ©e.
Transport fluvial
Avec une capacitĂ© de 170 emplacements, le port de plaisance est le deuxiĂšme plus important d'Ăle-de-France aprĂšs le port de l'Arsenal de Paris.
Urbanisme
Typologie
Nogent-sur-Marne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[6] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7] - [8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[9] - [10].
Morphologie urbaine
La commune est divisée en six secteurs représentés depuis fin 2008 par des conseils de quartier : Beauté Baltard, Le Bois-Porte de Nogent, Nogent Village, Plaisance (incluant Les Maréchaux), Le Port sous la Lune et Les Viselets[11].
Logement
En 2009, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 15 689, alors qu'il Ă©tait de 14 651 en 1999[a 1].
Parmi ces logements, 91,4 % étaient des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 10,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 14,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 84,6 % des appartements[a 2].
La proportion des rĂ©sidences principales, propriĂ©tĂ©s de leurs occupants Ă©tait de 52,7 %, en lĂ©gĂšre hausse par rapport Ă 1999 (50,7 %). La part de logements HLM louĂ©s vides (logements sociaux) Ă©tait toujours infĂ©rieure au seuil lĂ©gal de 20 % et mĂȘme en baisse : 11,6 % contre 13,4 % en 1999[a 3].
Projets d'aménagements
Pour les annĂ©es 2014 Ă 2030, le projet d'amĂ©nagement votĂ© au conseil municipal du 27 fĂ©vrier 2013 comporte trois axes. PremiĂšrement, inscrire le territoire dans la dynamique du Grand Paris tout en prĂ©servant lâidentitĂ© et la spĂ©cificitĂ© de la commune. DeuxiĂšmement, prĂ©server et valoriser un cadre de vie dâexception par la protection du patrimoine. TroisiĂšmement, renforcer lâattractivitĂ© Ă©conomique, touristique et fonctionnelle de la ville[12]. Les alentours de la gare RER Nogent-sur-Marne sont mis en chantier depuis dĂ©but 2016 pour y construire des bureaux, des nouveaux logements et dĂ©gager une perspective sur le pavillon Baltard[13]. Le marchĂ© central couvert, qui ne rĂ©pond plus aux normes de sĂ©curitĂ©, sera reconstruit.
Toponymie
Le nom de Nogent est un toponyme d'origine gauloise. Comme tous les Nogent recensés par Albert Dauzat et Charles Rostaing[14], attestée sous les formes de vico novigento au VIe siÚcle et Novientus en 848, il est composé par :
- l'élément celtique qui vient du latin « novio », signifiant neuf ou nouveau, que l'on retrouve également dans tous les Noyon, Nouvion, etc., suivi par
- le suffixe gaulois, lui-mĂȘme provenant du latin « ent » qui dĂ©signe une localisation et que l'on retrouve dans Douvrend (Dovrent, XIIe siĂšcle) semble-t-il[15] et dans Drevant (Derventum, sur dervo, chĂȘne).
Histoire et Ă©volution
Moyen Ăge
De par sa position au bord d'une riviĂšre, la Marne, et de la forĂȘt, Nogent-sur-Marne est un lieu propice Ă la crĂ©ation d'une agglomĂ©ration, ainsi un peuplement de l'Ă©poque gallo-romaine est rĂ©fĂ©rencĂ© Ă cet endroit.
Un palais mérovingien de Chilpéric Ier (526-584) aurait été situé à Nogent-sur-Marne. En 581, Grégoire de Tours cite Novigentum comme résidence du roi[16]. Chilpéric y reçoit une délégation de Childebert II, vraisemblablement en 581.
Par ailleurs, une charte du site nogentais et datée du , aurait été émise par le roi mérovingien Clovis III (670-?)[17].
Il est possible que Thierry III ait également séjourné à Nogent en 675 ou 676[18].
D'autres documents officiels attestent également d'une occupation mérovingienne sur le territoire de la commune. La démonstration en est faite lors de fouilles de sauvetage en 1977 et 1987. Lors de ces recherches, un certain nombre de sépulture de cette époque sont mises au jour[19]. La datation de cinq d'entre elles montre une occupation pérenne sur l'ensemble des périodes mérovingiennes et carolingiennes. La plus ancienne est creusée entre 422 et 563 de notre Úre[20]
Des domaines sont constituĂ©s au Moyen Ăge :
- Le chùteau de Plaisance, construit au XIIIe siÚcle, qui accueille Charles V et Jeanne de Bourbon en 1375. Le seul vestige qui en subsiste est un pavillon de l'actuelle maison de Santé, 30 rue de Plaisance, ainsi que le bas du mur d'enceinte des jardins.
- Le chùteau de Beauté-sur-Marne, du XIVe siÚcle, est un lieu de séjour royal. Au XVe siÚcle, Charles VII l'offre à sa favorite AgnÚs Sorel, qui deviendra ainsi Dame de Beauté. C'est le cardinal de Richelieu qui le fera raser en 1626.
La seigneurie de Nogent appartint aux religieux de Saint-Maur-des-Fossés puis à des rois de France, mais les religieux et Charles VI affranchirent les habitants du droit de prise.
Une ordonnance du 14 février 1404 statua que les Nogentais faucheraient trois arpents d'une prairie royale, et en transporteraient le foin au chùteau de Vincennes[21].
En mars 1475, par ses lettres patentes, Louis XI confirma les droits des habitants octroyés par ses prédécesseurs[22].
Temps modernes
DĂšs le XVIIe siĂšcle, alors que la population rurale est composĂ©e dâune majoritĂ© de vignerons et d'agriculteurs, la bourgeoisie dĂ©couvre les charmes du pays et sâinstalle Ă Nogent-sur-Marne ; entre autres :
- Jean-Antoine Watteau, le peintre qui vient passer chez M. Lefevre ses derniers instants et y meurt en 1721[23] â le lieu de rĂ©sidence nogentais prĂ©cis oĂč il a vĂ©cu le restant de ses jours a occasionnĂ© un dĂ©bat entre Pierre Champion et Ămile Brisson vers la fin du XIXe siĂšcle â. Un monument dĂ©diĂ© Ă sa mĂ©moire, sous la forme d'un buste supportĂ© par un piĂ©destal, est ultĂ©rieurement inaugurĂ© en 1865[23].
- Les Coignard, imprimeurs du roi, avec Jean Baptiste II qui imprime la premiÚre édition du dictionnaire de l'Académie française, et son fils Jean Baptiste III qui reprend sa charge et devient secrétaire du Roi et conservateur des hypothÚques.
- L'abbĂ© de Pomponne, abbĂ© de Saint-MĂ©dard de Soissons, ambassadeur de Venise, aumĂŽnier du roi, conseiller d'Ătat et crĂ©ateur de la premiĂšre compagnie de l'arc Ă Nogent[24] en 1733.
- Les Vandenywer, banquiers de la comtesse Dubarry, qui seront guillotinés avec elle.
- La comtesse de Larboust[25], petite fille de la nourrice de Louis XV, qui sauva ce dernier d'empoisonnement en le nourrissant exclusivement au sein, le laissant seul héritier du trÎne, alors que l'on assista aux décÚs rapprochés de Louis, Grand Dauphin, fils de Louis XIV, de Louis, duc de Bourgogne, petit-fils de Louis XIV, de son épouse Marie-Adélaïde de Savoie, et de Louis, duc de Bretagne, frÚre ainé de Louis XV[26].
Il permet aux lignes Paris - Mulhouse et de Grande Ceinture de franchir la vallée de la Marne.
Révolution française et Empire
En 1789, lors du bouleversement administratif du pays initiĂ© par loi de lâAssemblĂ©e constituante, les archives municipales apparaissent avec la crĂ©ation de la commune de Nogent-sur-Marne dont elles retracent lâactivitĂ©. En 1814, Ă la veille de lâoccupation de Nogent par les Cosaques lors de la Campagne de France, les autoritĂ©s communales les mettent en sĂ»retĂ© dans une cave, puis lors de la guerre franco-allemande de 1870, Ă la veille de lâarrivĂ©e des troupes confĂ©dĂ©rĂ©es allemandes, les transfĂšrent au tribunal de commerce de Paris.
Ăpoque contemporaine
Le 26 mars 1872[27], le marĂ©chal Vaillant lĂšgue Ă la commune sa propriĂ©tĂ© ravagĂ©e par les bombardements prussiens. C'est sur ces terrains que la nouvelle mairie est construite (actuel square dâEstienne-dâOrves) oĂč les archives sont stockĂ©es, puis classĂ©es mĂ©thodiquement une fois les combats de 1940 achevĂ©s, puis relativement dĂ©laissĂ©es de 1950 Ă 1983, et rĂ©organisĂ©es depuis cette date[28].
En janvier 1904, Ămile Armet de Lisle inaugure au 31 rue du Port une usine qui exploite les « sels de radium ». Avec Henri Farjas il fonde une banque du radium et un magazine, Le Radium, pour des applications industrielles[29].
Chemin de fer nogentais, viaduc et tramways
La construction des deux lignes de chemin de fer de Paris à Mulhouse et de la Bastille à La Varenne dans les années 1850 accélÚre encore le processus. Le train arrive à Nogent-sur-Marne dans une gare provisoire le 7 juillet 1856 (actuelle ligne de Paris à Mulhouse). La gare de Nogent - Vincennes ouvre en 1859 sur la ligne de Vincennes.
Le viaduc de Nogent-sur-Marne dessert la ligne Paris-Mulhouse, et notamment pour la banlieue Paris Gare de l'Est à Tournan-en-Brie (devenu RER E en 1999), construit par les Auvergnats et les Belges est détruit une premiÚre fois le 15 septembre 1870. Ce sont les Italiens qui le reconstruisent. Il sera dynamité à nouveau par les Allemands en 1944, et les arches détruites remplacées par des arches en béton armé en 1945[30].
1887 voit l'ouverture dâune ligne de tramways « ligne Vincennes - Ville-Evrard », des Chemins de fer nogentais avec traction Ă air comprimĂ©, puis Ă©lectrique Ă partir de 1900.
RĂ©seau de bus
à partir de 1937, un réseau d'autobus, partant notamment depuis le terminus du métro ligne 1 Chùteau de Vincennes, prendra le relais (traversant le Bois de Vincennes via la Porte Jaune) (113 : Le Perreux via le boulevard de Strasbourg, 114 : Le Perreux via la Grande Rue, 120 : Bry-sur-Marne, via la Grande Rue). Ce réseau continuera jusqu'à l'arrivée plus pratique du RER A en 1969, s'ensuivant de quelques modifications : Le 313 partant alors du chùteau de Vincennes, et tous les autres bus depuis la gare de Nogent.
Communauté italienne transalpine
Sans doute attirĂ©e par les travaux de reconstruction, câest la communautĂ© italienne qui sâimplante. Venus pour la majoritĂ© de la province de Plaisance, ils sont originaires du Val de Nure, pas moins de 40 % pour Ferriere, et plus prĂ©cisĂ©ment de la frazione de Rocca, de Bettola, ou du Val Ceno (Bardi), mais aussi de la province de Novare, ou encore du Sud-Tyrol, de Toscane ou du Frioul. Lâhistoire de cette immigration est immortalisĂ©e par François Cavanna dans son roman Les Ritals.
L'immigration italienne débuta vers 1870 et connut son apogée vers 1926, en restant importante jusque dans les années 1960[31].
Isolée depuis 1854 par la construction du viaduc de la ligne Paris-Mulhouse, la commune du Perreux voit le jour aprÚs une lutte de plus de 10 ans en 1887.
L'urbanisation et l'aménagement du réseau routier se poursuivent avec la construction d'écoles, d'immeubles et du pont de Nogent. AprÚs la Seconde Guerre mondiale, une politique de rénovation est menée, et des ßlots sont construits le long des grands axes routiers. Les bords de Marne sont réaménagés avec le comblement de son bras mort, la construction du centre nautique et du port de plaisance.
Proximité du Bois de Vincennes
La forĂȘt cĂŽtoyant Nogent, Ă©tant devenue le bois de Vincennes, entiĂšrement rĂ©amĂ©nagĂ© en 1855 et 1866, Ă la demande de NapolĂ©on III, sa proximitĂ© sur Saint-MandĂ© Ă la limite de Nogent, en fait un lieu de loisirs facile d'accĂšs pour les enfants, promeneurs ou cyclistes, en rejoignant le lac des Minimes prĂšs de la porte Jaune.
Pour davantage d'informations sur l'histoire urbaine et le patrimoine de Nogent-sur-Marne, voir l'ouvrage publiĂ© dans la collection Images du Patrimoine du ministĂšre de la Culture : Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel, RĂ©gion Ăle-de-France. Isabelle Duhau (rĂ©d.) ; StĂ©phane Asseline et Laurent Kruszyk (photogr.)[32] - [Note 3].
Les guinguettes du bord de Marne
Nogent-sur-Marne est bien connu notamment pour ses guinguettes, situĂ©es en majoritĂ© sur les bords de la Marne. DĂšs la deuxiĂšme moitiĂ© du XIXe siĂšcle, le petit peuple de Paris, utilisant le nouveau chemin-de-fer, y venaient en nombre le dimanche pour boire le guinguet, le vin local, exemptĂ© de la taxe parisienne sur l'alcool. De nombreux orchestres de bal musette s'y succĂšdent, de nombreux danseurs ou titis venus "guincher" et s'"encanailler" faisant tournoyer leur cavaliĂšre aux rythmes effrĂ©nĂ©s de l'accordĂ©on, le dimanche aprĂšs-midi notamment[33]. Le nombre de guinguettes Ă©tait particuliĂšrement important au cours de son Ăąge d'or vers 1900[34], favorisĂ©es par l'arrivĂ©e des Italiens. Nogent est alors surnommĂ© l'Eldorado du dimanche et un film documentaire de Marcel CarnĂ© (1929) traite de ce sujet. Les bals musette se rarĂ©fiĂšrent ensuite progressivement, surtout Ă partir des annĂ©es 1960, dĂ©trĂŽnĂ©s par les nouvelles modes des danses et rythmes venus des Ătats-Unis. La plus cĂ©lĂšbre d'entre elles, toujours existante actuellement, conjointement au "Petit Robinson" de Joinville le Pont (fermĂ© en 2007), est "GĂ©gĂšne"[35]. Les canotiers Ă©taient Ă©galement cĂ©lĂšbres pour effectuer Ă cette Ă©poque un tour en barque sur la Marne.
FĂȘte du petit vin blanc
La fĂȘte du Viaduc avec courses dâaviron et joutes nautiques et parfois lĂąchers de ballons aĂ©rostatiques, avait lieu le 15 aoĂ»t aux dĂ©buts du XXe siĂšcle. Nogent-sur-Marne est renommĂ©e grĂące Ă la chanson de 1943 sous forme de valse musette, Ah ! le petit vin blanc sur des paroles de Jean DrĂ©jac et la musique de Charles Borel-Clerc, puis interprĂ©tĂ©e par Lina Margy. En juin 1954, sous l'Ă©gide de Roland Nungesser, qui deviendra maire de Nogent-sur-Marne en 1959, la fĂȘte du petit vin blanc fut organisĂ©e, conjointement Ă la fĂȘte des Guinguettes et Ă la fĂȘte de la RentrĂ©e, en septembre, du Perreux sur Marne[36].
Cette fĂȘte rĂ©unissait sous forme de dĂ©filĂ© voire concerts, tous les deux ans en juin durant deux jours consĂ©cutifs, de nombreuses fanfares venues de diffĂ©rents pays, comme notamment celles des villes jumelĂ©es, allemande de Siegbourg et suisse d'Yverdon, ainsi que de Hollande, formĂ©es de cuivres, fifres et tambours, prĂ©cĂ©dĂ©es de majorettes, dont celles du quadrille de Nogent, accompagnĂ©es de corsos composĂ©s de chars fleuris et envois de confettis multicolores. Elle partait depuis le haut du boulevard de Strasbourg, descendant place Leclerc, pour s'acheminer dans la Grande Rue et terminer en se regroupant face Ă la mairie pour un concert de fanfares sur la place. Elle Ă©tait clĂŽturĂ©e par un feu d'artifice sur les bords de Marne. L'Ă©lection de la "miss" dĂ©signĂ©e "Reine du petit vin blanc" Ă©tait une personnalitĂ© du spectacle (cinĂ©ma, chanson ou tĂ©lĂ©vision). La derniĂšre fĂȘte du petit vin blanc eut lieu en juin 1990[37].
En hommage Ă Jean DrĂ©jac disparu en 2003, la ville inaugure en 2007 le square du Petit-Vin-Blanc bordĂ© de vignes et de lâallĂ©e Jean-DrĂ©jac[38].
Le Quadrille de Nogent-Val de Marne
Il dĂ©bute en 1966 sous la forme « danses de salon et de la belle Ă©poque », s'inspirant du quadrille des Lanciers, comportant cinq figures. Il prĂ©sente en costume dâĂ©poque, oĂč le canotier et promenades en barques des bords de Marne Ă©taient en vogue⊠puis participe au carnaval de Siegburg. Les danses folkloriques s'ajoutĂšrent ensuite aux reprĂ©sentations, avec les costumes appropriĂ©s. Il participe Ă de nombreux dĂ©filĂ©s dont la FĂȘte du petit vin blanc[39].
Les Moineaux du Val-de-Marne
En 1953, l'abbé Pierre Tessier crée la chorale-manécanterie des Moineaux de Beauté-Plaisance, référence à deux quartiers de Nogent. Ils deviennent en 1965 Les Moineaux du Val-de-Marne, chantant notamment à l'église Saint Saturnin. Le pÚre Roger Coutelle en assure alors la direction jusque vers 1975. Il écrit et compose également plusieurs chansons religieuses de Noël. Denis Chasset prend la succession. Ils enregistrent plusieurs disques renommés[40].
Le scoutisme est également trÚs présent prÚs des bords de Marne[41].
Le stade sous la Lune, la piscine et le RĂ©veil de Nogent
L'aviron possĂšde aussi son club sportif.
Au cours des années 1960, fut créé le « Stade sous la lune[42] », puis la jetée du port de plaisance.
Enfin, en 1972, la piscine fut érigée[43], contenant un bassin intérieur de 25 m, un extérieur de 50 m, ainsi qu'une fosse au-dessous d'un ensemble de grands plongeoirs de 3, 5, et 7,50 mÚtres, le plus haut s'élevant jusqu'à 10 mÚtres[44]. Un bowling s'y adjoignit.
Le Réveil de Nogent fut fondé en 1883 au départ pour la gymnastique et le tir, puis crée en 1933 une section de basket-ball, de hand-ball en 1953, de danse classique en 1951 et de danse rythmique en 1973[45].
Art, culture et conférences
Au 28 rue Ămile-Zola, en 1936, une salle de fĂȘtes polyvalente fut amĂ©nagĂ©e avec de belles dĂ©corations et une verriĂšre au cachet particulier "rĂ©tro", Ă la place d'un ancien gymnase municipal lui-mĂȘme Ă©rigĂ© en 1927, pour des confĂ©rences, votes aux Ă©lections, projections de documentaires, spectacles, danse, rĂ©unions des SociĂ©tĂ©s de Nogent, etc[46].
La Maison des Jeunes et de la Culture Louis-Lepage (nom de l'ancien adjoint au maire), fut créée dans les années 1970, proposant de nombreuses activités artistiques et culturelles : théùtre, danse, poterie, échecs, atelier littéraire, etc[47].
La petite place du Théùtre est aussi créée en 1990 prÚs de la gare de Nogent-Le Perreux pour construire La ScÚne Watteau, propice aux piÚces de théùtre, concerts et spectacles[48].
Cinéma Royal-Palace
En 1921, Albert Klein construit dans la Grande Rue le Royal-Palace, celui-ci Ă©tant aussi utilisĂ© durant lâentre-deux guerres en music-hall, accueillant de grands artistes comme Fernandel.
En 1972, il se transforme en quatre salles sĂ©parĂ©es Artel-UGC diffusant chacune un film en continu. Face Ă la crise de lâexploitation cinĂ©matographique, il ferme ses portes au dĂ©but des annĂ©es 1990, puis rouvre en 1997 sous son nom originel du Royal Palace. En 2012, il rajoute deux salles Ă l'arriĂšre du bĂątiment historique, en le rendant conforme aux normes pour les personnes Ă mobilitĂ© rĂ©duite. Sa façade est classĂ©e aux monuments historiques en 1990.
Le RER A
En 1969, les carrefours de la place du GĂ©nĂ©ral Leclerc furent rĂ©amĂ©nagĂ©s, Ă la suite de l'arrivĂ©e du nouveau RER A desservant Boissy Saint-LĂ©ger jusqu'Ă Nation dans un premier temps, venu remplacer l'ancien train Ă locomotive Ă vapeur qui desservait jusqu'Ă Bastille. La gare de Nogent - Vincennes est fermĂ©e pour ĂȘtre remplacĂ©e par l'actuelle gare de Nogent-sur-Marne. De nombreux immeubles de 10 Ă©tages y furent construits. Un nouveau marchĂ© couvert s'y implanta ainsi qu'une patinoire qui fonctionna au cours des annĂ©es 1990 sur cette place. L'entrĂ©e se situe avenue des marronniers.
Le pavillon Baltard
En 1976, le maire Roland Nungesser rachÚte le 8e pavillon Baltard, construit à l'origine sous Napoléon III et démonté de l'ancien marché des Halles de Paris, pour le faire reconstruire, en réadaptant l'intérieur pour en faire une salle de spectacles.
Dans ce pavillon, il fait remonter également l'ex-orgue de cinéma du Gaumont-Palace, et installer un morceau des escaliers de la Tour Eiffel ainsi qu'un carrousel de chevaux de bois 1900, une colonne Morris et une fontaine Wallace[49].
De nombreux artistes et spectacles s'y succÚdent tels que les organistes John Mann ou Rhoda Scott, les chanteurs Georgette Plana, Jack Lantier, Michel Sardou, Les Compagnons de la chanson, Thierry Le Luron, la chorale Vent d'Est avec le groupe andin Los Calchakis et le Quadrille de Nogent (danses de la belle époque et folkloriques)[39]. De 1990 à 1994, Michel Drucker effectue ses émissions diffusées sur TF1 au pavillon Baltard, sous le nom de Stars 90.
La sous-préfecture du Val-de-Marne
Vers 1978, les plus vieux bĂątiments situĂ©s entre la Grande rue Charles-de-Gaulle et la rue Pierre-Brossolette sont dĂ©molis, pour y faire construire la nouvelle sous-prĂ©fecture du Val-de-Marne. Roland Nungesser baptise l'esplanade adjacente en hommage aux aviateurs Nungesser et Coli, honorant ainsi la mĂ©moire de son oncle. Le parc Watteau, jusqu'ici privĂ©, devient Ă cette mĂȘme pĂ©riode accessible au public[50].
Le parc de l'Institut Biblique possĂšde l'un des plus grands cĂšdres du Liban de la banlieue parisienne, patrimoine arboricole, le second n'ayant pu ĂȘtre conservĂ© lors de l'amĂ©nagement de la sous-prĂ©fecture. La rue qui le borde s'appelait d'ailleurs rue du CĂšdre avant d'ĂȘtre rebaptisĂ©e rue Jean Moulin vers 1959 en hommage au hĂ©ros de la RĂ©sistance,
Au dĂ©but des annĂ©es 1990, la place du MarchĂ© est rĂ©amĂ©nagĂ©e avec un kiosque, de nouveaux bĂątiments remplacent les anciens de maniĂšre plus "conviviale" et progressivement au fil des annĂ©es, tout l'ensemble de la Grande Rue, ainsi que la rue Jacques-KablĂ©. La rue BaĂŒyn-de-Perreuse oĂč se situent l'Ă©cole primaire suivie du lycĂ©e Edouard-Branly (l'une des plus pentue proche de Paris), devient entiĂšrement piĂ©tonne pour les Ă©lĂšves.
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
JusquâĂ la loi du 10 juillet 1964[51], la commune faisait partie du dĂ©partement de la Seine. Le redĂ©coupage des anciens dĂ©partements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient dĂ©sormais au Val-de-Marne Ă la suite d'un transfert administratif effectif le .
La commune fait partie du canton de Nogent-sur-Marne du département de la Seine créé en 1893. Il est recréé lors de la création du Val-de-Marne et comprend la totalité de la commune. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le canton de Nogent-sur-Marne est remanié, et la commune est désormais divisée entre ce canton et celui de Charenton-le-Pont.
Nogent-sur-Marne possĂšde un tribunal d'instance. En revanche, le tribunal de grande instance, le tribunal pour enfants et la cour d'assises du Val-de-Marne sont Ă CrĂ©teil, de mĂȘme que le tribunal de commerce. Nogent-sur-Marne dĂ©pend du tribunal administratif de Melun, de la cour administrative d'appel de Paris, et pour le conseil des prudâhommes, de Villeneuve-Saint-Georges.
Intercommunalité
Les communes de Nogent-sur-Marne et du Perreux-sur-Marne ont créé en 2000 la communauté d'agglomération de la Vallée de la Marne (CAVM), qui ne comptait que ces deux villes.
Dans le cadre de la mise en Ćuvre de la volontĂ© gouvernementale de favoriser le dĂ©veloppement du centre de l'agglomĂ©ration parisienne comme pĂŽle mondial est crĂ©Ă©e, le , la mĂ©tropole du Grand Paris (MGP), Ă laquelle la commune a Ă©tĂ© intĂ©grĂ©e[52].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matiÚre de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées
La commune fait donc également partie depuis le de l'établissement public territorial Paris-Est-Marne et Bois[53] créé par un décret du 11 décembre 2015[54], et qui a remplacé la CAVM.
Tendances politiques et résultats
Les derniÚres tendances politiques et résultats de plusieurs élections montrent que la ville penche nettement à droite.
Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans le Val-de-Marne, la liste UMP menée par le maire sortant Jacques J. P. Martin obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 5 553 voix (50,77 %, 30 conseillers municipaux élus dont 8 communautaire), devançant trÚs largement les listes menées respectivement par[55] :
- Karine Renouil (UDI, 1 924 voix, 17,59 %, 3conseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaire) ;
- Michel Gilles (DVD, 1 731 voix, 15,82 %, 3 conseillers municipaux Ă©lus) ;
- Nicolas Leblanc (PS, 1 728 voix, 15,80, % 3 conseillers municipaux Ă©lus).
Lors de ce scrutin, 50,87 % des Ă©lecteurs se sont abstenus.
Lors du premier tour de lâĂ©lection prĂ©sidentielle française de 2017, Emmanuel Macron (EM) arrive en tĂȘte dans la ville avec 34,5 % des suffrages devant François Fillon (LR) qui lui rĂ©colte prĂšs de 32 % des suffrages. Ensuite arrive en troisiĂšme position Jean-Luc MĂ©lenchon (FI) avec 13,5 % des voix, Marine Le Pen (FN) quatriĂšme avec 7,3 % des voix et cinquiĂšme BenoĂźt Hamon (PS) avec 6,9 % des voix. Lors du second tour, Emmanuel Macron (EM) arrive en tĂȘte avec 85,47 %[56].
Lors du second tour des Ă©lections municipales de 2020 Ă Nogent-sur-Marne, la liste LR menĂ©e par le maire sortant Jacques J. P. Martin â qui bĂ©nĂ©ficiait de la fusion de la liste LREM-MR du premier tour menĂ©e par Philippe Pereira â obtient la majoritĂ© des suffrages exprimĂ©s, avec 3 239 voix (41,80 %, 28 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 mĂ©tropolitain).
Elle devance de 100 voix celle DVD menĂ©e par Gilles HagĂšge â fiusionnĂ©e avec la liste DVC du premier tour menĂ©e par FrĂ©dĂ©ric Lamprecht â qui a recueilli 3 139 voix (40,51 %, 8 conseillers municipaux Ă©lus).
La troisiĂšme liste EĂLV-PS-PCF-LFI-G.s menĂ©e par Paola Pietrandrea a obtenu 1 371 voix (17,69 %, 3 conseillers municipaux Ă©lus).
Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 64,25 % des électeurs se sont abstenus[57].
Politique locale
Nogent-sur-Marne dispose d'un conseil des Jeunes Nogentais et d'un conseil des sages.
En 2007 un arrĂȘtĂ© anti-mendicitĂ©[58] fut instituĂ© de mi-septembre Ă fin avril et de 8h Ă 17h sur une partie importante du domaine communal. Un autre arrĂȘtĂ©, pris le 16 septembre 2011[59], interdit de fouiller dans les poubelles et containers dĂ©posĂ©s sur la voie publique, de renverser leur contenu au sol, d'uriner ou de cracher sur la voie publique, ou de souiller celle-ci de quelque maniĂšre que ce soit ; le tarif de l'amende s'Ă©leva Ă 38 euros. Le maire justifia cette mesure par des raisons de santĂ© publique et d'esthĂ©tique urbaine. Cet arrĂȘtĂ© crĂ©a une grande controverse Ă la suite de la reprise de l'information par l'ensemble des mĂ©dias. Il a Ă©tĂ© suspendu par le tribunal administratif de Melun fin novembre 2011[60].
Le 11 février 2012 est annoncée par le maire l'érection d'une statue en bronze de 2 mÚtres de hauteur représentant Carla Bruni, alors premiÚre dame. Cela a déclenché une vive polémique aux niveaux local et national[61], cette annonce intervenant en pleine campagne présidentielle. La mairie a finalement renoncé à prendre en charge une partie des coûts et la statue est financée intégralement par le promoteur Cogedim et inaugurée en septembre 2012[62].
Liste des maires
Depuis la Libération de la France, six maires se sont succédé :
Jumelages
Au 20 février 2013, Nogent-sur-Marne est jumelée avec[70] :
- Siegburg (Allemagne) depuis 1964[71] ;
- Yverdon-les-Bains (Suisse) depuis 1965[71] ;
- Val de Nure (Italie) depuis 1983[71], soit trois communes contiguës :
- Nazaré (Portugal) depuis 1989[71] ;
- BolesĆawiec (Pologne) depuis 2004[71].
- AntarĂšs (bateau) (France) depuis 2009[72]
La ville a également signé des accords d'amitié avec Jezzine (Liban) et Metoula (Israël).
Par ailleurs, la commune a signé en 1992 un accord de coopération (eau et assainissement) avec la commune de Keur Massene en Mauritanie[70].
Ăquipements et services publics
Enseignement
HĂ©ritage du XIXe siĂšcle oĂč Nogent-sur-Marne s'urbanisa plus rapidement que les villages alentours du fait de l'arrivĂ©e de la ligne de chemin de fer, la ville constitue un pĂŽle important en matiĂšre dâĂ©ducation, puisqu'on y trouve un grand nombre d'Ă©tablissements au regard de sa population. Les Ă©tablissements nogentais accueillent des Ă©lĂšves de toutes les communes avoisinantes. On trouve Ă la fois des lycĂ©es publics et sous contrat, gĂ©nĂ©raux et professionnels.
Nogent-sur-Marne compte cinq écoles maternelles publiques : Gallieni, Val-de-Beauté, Fontenay, Léonard-de-Vinci, Victor-Hugo et trois privés St André, Albert de Mun et Montalembert.
En cours primaire, il y a cinq écoles publiques : Val-de-Beauté, Paul-Bert, Guy-MÎquet, Victor-Hugo et Léonard-de-Vinci, et trois privées St André, Albert de Mun et Montalembert.
La ville accueille cinq collĂšges. Le collĂšge Watteau et le collĂšge Ădouard-Branly sont publics, alors que Saint-AndrĂ©, Albert de Mun, Montalembert et le Cours Nogentais sont privĂ©s.
Nogent-sur-Marne a Ă©galement de nombreux lycĂ©es. Le lycĂ©e gĂ©nĂ©ral Ădouard-Branly, le lycĂ©e technologique Louis-Armand et le lycĂ©e professionnel Edmond-Rostand sont issus de la division du lycĂ©e de Nogent-sur-Marne en 1967. L'EREA est un lycĂ©e professionnel pour les mĂ©tiers du tourisme, et La-Source forme aux mĂ©tiers de la mode. Val-de-BeautĂ© est le quatriĂšme lycĂ©e professionnel de Nogent-sur-Marne. Nogent-sur-Marne compte aussi deux lycĂ©es privĂ©s gĂ©nĂ©raux, le lycĂ©e Albert-de-Mun[73] et l'Institut Montalembert[74].
Santé
L'hÎpital privé Armand Brillard de Nogent-sur-Marne a fusionné avec la clinique de l'Orangerie au Perreux-sur-Marne. Il est équipé notamment d'un service d'urgence, d'un pÎle maternité et d'un pÎle d'imagerie médicale. Il est situé vers le bas de Nogent-sur-Marne, prÚs du bois de Vincennes et du RER A.
Il fait partie du groupe Ramsay Générale de Santé[75]
Ăquipements sportifs
Les principaux équipements sportifs de Nogent-sur-Marne sont le stade Alain-Mimoun, avec un terrain synthétique, l'espace David-Douillet pour les arts martiaux, un centre nautique avec bassin extérieur, des courts de tennis et six gymnases.
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[76] - [Note 4].
En 2020, la commune comptait 33 578 habitants[Note 5], en augmentation de 7,31 % par rapport Ă 2014 (Val-de-Marne : +3,15 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 35,6 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,5 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 23,1 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 19,9 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 15 352 hommes pour 17 570 femmes, soit un taux de 53,37 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (51,91 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Manifestations culturelles et festivités
De nombreux événements ont lieu tout au long de l'année :
- Salon de l'artisanat et des métiers d'art (début décembre)
- Téléthon (début décembre)
- Durablement Nogent-sur-Marne : animations, exposition sur le développement durable (début avril)
- Animaflore (début mai)
- Vive l'art rue, avec des spectacles d'art de la rue, organisé par le comité départemental des MJC (mi-mai)
- Les Médiévales (fin mai)
- Festival de l'OH! (organisé par le conseil général au printemps un an sur deux)
- Foire aux Trouvailles, grand vide-grenier, (fin juin et fin septembre)
- FĂȘte de la musique, avec plusieurs concerts sur le thĂ©Ăątre d'eau (21 juin)
- CinĂ©ma en plein air, en partenariat avec la Maison dâart Bernard-Anthonioz. (fin juin)
- Feu d'artifice et bal des pompiers du 13 juillet.
- Village des associations (début septembre)
- Journées du patrimoine. Une exposition, un spectacle, des visites sont organisés avec un thÚme différent chaque année (3e week-end de septembre)
- FĂȘte des Jardins (fin septembre)
- Festival de courts-métrages cinématographiques et d'animation « Autour du Court »
Associations
Nogent-sur-Marne possĂšde de nombreuses associations trĂšs actives, qui participent aux diffĂ©rentes manifestations tout au long de l'annĂ©e (Village des Associations, TĂ©lĂ©thonâŠ) ou aux stages sportifs (appelĂ©s SMS) durant les vacances scolaires.
- La commune est le siĂšge de la FĂ©dĂ©ration Française des SociĂ©tĂ©s dâaviron, situĂ© en bord de Marne. Clubs : Club nautique de Nogent et Encou (SociĂ©tĂ© d'Encouragement du Sport Nautique)
- La Maison des Jeunes et de la Culture Louis-Lepage,
- Club de football de district jouant au Stade sous la Lune Alain-Mimoun : FC Nogent-sur-Marne
- Club de Basket-ball : le NBC[81]
- La ville détient le plus gros club de karaté (en termes d'adhérents) du Val-de-Marne : Karaté club de Nogent
- Club de volley-ball : le VCN (Volley Club Nogentais)[82]
- Son club d'athlétisme s'appelle l'UAI Nogent (Union athlétique Intergatz'Arts)
- Le Réveil De Nogent Handball (RNHB) est l'association de handball de la ville qui est en quatriÚme division de handball français.
- Le RĂ©veil de Nogent Gymnastique (RNGYM) est l'association de gymnastique de la ville.
- Club de judo : JKC NOGENT (Judo Kano Club Nogent)
- Club d'aĂŻkido : AKDN. Cette association est reconnue association dâamitiĂ© franco-japonaise par lâambassade du Japon. Elle est la seule association dâaĂŻkido en France Ă bĂ©nĂ©ficier de cet agrĂ©ment qui exige une pratique sportive mais Ă©galement une action dans le domaine socioculturel franco-japonais.
- Le RĂ©veil de Nogent (RN) regroupe plusieurs disciplines : gymnastique, handball (RNHB, voir ci-dessus)
- Natation : Nogent Natation 94 et Les Dauphins de Nogent
- Baseball : « Les Bandits de Nogent »
- Rugby : Union des bords de Marne. (rugby hommes, femmes et enfants)
- Aviron : plusieurs clubs d'aviron le long de la Marne, dont l'Encou qui a remporté plusieurs titres nationaux, dans différentes catégories.
MĂ©dias
Il existe un magazine municipal (le Magazine de Nogent-sur-Marne). Les actualités sont également relayées par les médias régionaux (Le Parisien, Val-de-Marne infos, les échos du Val-de-Marne). Une télévision locale, Télé du Val-de-Marne, a été créée au printemps 2013. L'information relative à Nogent-sur-Marne est également diffusée sur le site de presse en ligne Nogent-Citoyen[83].
Cultes
Plusieurs confessions chrétiennes et le judaïsme sont représentés à Nogent-sur-Marne :
- le culte catholique Ă la paroisse Saint-Saturnin, Ă la chapelle Sainte-Anne (rue Saint-Quentin), Ă Sainte-Marie-du-Val (avenue Charles-V), au Carmel (rue de Plaisance) et aux couvents des SĆurs Disciples du Divin MaĂźtre (rue de Plaisance) et des SĆurs missionnaires du Saint-Esprit (rue de Plaisance)
- le culte Ă©vangĂ©lique Ă l'Ăglise Ă©vangĂ©lique de Nogent (rue ThĂ©odore-HonorĂ©)
- le culte mormon, Ă la paroisse de Nogent (rue LĂ©on-Lepoutre)
- le culte israélite au Centre communautaire israélite Ain-Beth Meïr (rue Henri-Dunant)
Ăconomie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 40 896 âŹ, ce qui plaçait Nogent-sur-Marne au 2 086e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[84].
Emploi
En 2009, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élevait à 20 695 personnes, parmi lesquelles on comptait 78,9 % d'actifs dont 71,7 % ayant un emploi et 7,2 % de chÎmeurs[a 4].
On comptait 8 512 emplois dans la zone d'emploi, contre 7 988 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 14 989, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 6] est de 56,8 %, ce qui signifie que la zone d'emploi n'offre qu'un peu plus d'un emploi pour deux habitants actifs[a 5].
Entreprises et commerces
Au 31 dĂ©cembre 2010, Nogent-sur-Marne comptait 2 788 Ă©tablissements : 5 dans lâagriculture-sylviculture-pĂȘche, 82 dans l'industrie, 152 dans la construction, 2 067 dans le commerce-transports-services divers et 482 Ă©taient relatifs au secteur administratif[a 6].
En 2011, 330 entreprises ont été créées à Nogent-sur-Marne[a 7], dont 190 l'ont été par des autoentrepreneurs[a 8].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune compte un site classé et cinq monuments[85] inscrits à l'inventaire des monuments historiques :
- le chùteau Smith-Champion et son jardin anglais (lieu fermé au public, d'une surface de 9,2 hectares)[86] (site classé)
- lâHĂŽtel des Coignard, construit au XVIIe siĂšcle, fut occupĂ© durant le XVIIIe siĂšcle par une dynastie dâimprimeurs du roi, qui lui ont donnĂ© son nom. Cette demeure devint propriĂ©tĂ© communale en 1914. Le Conservatoire de musique et dâart dramatique Francis Poulenc y est installĂ© depuis 2002. Au rez-de-chaussĂ©e, le « CarrĂ© des Coignard » accueille des expositions de peinture, de sculpture, ainsi que parfois des rĂ©citals de poĂ©sie ou des animations, comme le festival du dĂ©veloppement durable[87].
- lâĂ©glise Saint-Saturnin est une des plus grandes Ă©glises du dĂ©partement. Sa construction a Ă©tĂ© commencĂ©e au XIIe siĂšcle. De cette Ă©poque ne subsiste que le clocher qui est classĂ©. Ensuite, jusquâau dĂ©but du XXe siĂšcle, des amĂ©nagements et agrandissements lui ont Ă©tĂ© apportĂ©s pour aboutir Ă sa forme actuelle. Elle est de style gothique et abrite des peintures du Moyen Ăge rĂ©cemment mises au jour lors d'une rĂ©novation[88].Ăglise Saint-Saturnin.
- le cinĂ©ma Royal Palace : construit de 1919 Ă 1921, dont la façade est inscrite Ă lâInventaire des monuments historiques en 1991, ce cinĂ©ma fut aussi un des lieux phares du music-hall parisien[89].
- le pavillon Baltard : en 1977, le maire Roland Nungesser inaugure le pavillon Baltard (ancien pavillon de la volaille et des Ćufs aux Halles de Paris achetĂ© en 1973), que la commune a achetĂ© et fait installer dans la commune, le sauvant ainsi de la destruction. Il y installe l'orgue du Gaumont-Palace, dernier orgue de cinĂ©ma installĂ© en France, vendu aux enchĂšres Ă Drouot aprĂšs la fermeture du cinĂ©ma en 1972, et le fait entiĂšrement restaurer[90] - [91]. Depuis, le pavillon reçoit manifestations, spectacles et Ă©missions de tĂ©lĂ©vision.
- la villa La Détente (propriété privée), construite en 1904 par l'architecte Georges Nachbaur, sise au 3 boulevard de la République[92]. Inscrite à l'inventaire supplémentaire en juillet 2013.
On peut Ă©galement citer :
- 58 lieux et monuments référencés à l'inventaire général du patrimoine culturel dont un riche patrimoine Art déco et Art nouveau, en particulier grùce aux architectes Nachbaur pÚre et fils et à Georges Damotte
- La kouba, au cimetiÚre de Nogent-sur-Marne : monument hommage aux combattants musulmans de la 1re guerre mondiale[93]. La kouba fut inaugurée le 16 juillet 1919. Peu entretenue, ses vestiges ont été détruits en 1982. Elle a été reconstruite en 2010[94].
- Une isba, résidu du pavillon russe de l'exposition universelle de 1878 ; rue Henri Dunant (propriété privée).
- Parcs et jardins ouverts au public : le parc dĂ©partemental Watteau et huit squares (square dâEstienne dâOrves, square des Oulches, square dâYverdon, square Walter, square Tino-Rossi, square Dagobert, square Leclerc et square du Petit-Vin-Banc).
- Le jardin tropical de Paris, Ă©difiĂ© en 1899, et transformĂ© en 1907 pour accueillir lâExposition coloniale. En lisiĂšre de Nogent, il est situĂ© Ă Paris dans le bois de Vincennes[95]. Il est inscrit Ă l'inventaire.
- L'ancienne gare de Nogent - Vincennes.
- la chapelle Sainte-Marie-du-Val, construite en 1966[96]
Patrimoine culturel
- Musée de Nogent-sur-Marne.
- ChĆur des Petits Chanteurs de Nogent-sur-Marne « Les Moineaux du Val-de-Marne ». Ă la suite d'une enquĂȘte concernant des abus sexuels sur des enfants de la chorale, Jacques J. P. Martin, maire de Nogent-sur-Marne, dĂ©cide en 2023 de retirer la subvention et le local communal qui leur sont accordĂ©s [97].
Ăquipements culturels
- Carré des Coignard, espace d'exposition d'art contemporain (peinture, sculpture), situé dans l'hÎtel des Coignard.
- Conservatoire municipal Francis-Poulenc.
- BibliothĂšque municipale Cavanna.
- Archives municipales : Ă©galement lieu d'exposition.
- La ScÚne Watteau (théùtre conventionné).
- La Maison dâart Bernard-Anthonioz (MaBA)[98] : lieu dâexposition dâart contemporain financĂ© par la Fondation nationale des arts graphiques et plastiques.
- La Maison nationale des artistes est une maison de retraite pour artistes (gérée par la Fondation nationale des arts graphiques et plastiques). Elle abrite un lieu d'exposition.
- MJC Louis-Lepage : activités réguliÚres, événements (concerts, festivals...), expositions, vestiaire solidaire, ressourcerie, jardin partagé, ateliers gratuits, accueil inconditionnel.
- Le Royal Palace, cinéma Art et Essai de six salles.
- L'association Hélices poésie, dirigée par Emmanuel Berland, regroupe poÚtes et musiciens, officie au Carré des Coignard dans un récital de poésie suivie d'une scÚne ouverte depuis 2003.
Personnalités liées à la commune
- Louis Massignon, islamologue, est né en 1883 à Nogent-sur-Marne (+ le 31 octobre 1962).
Artistes ayant vécu à Nogent-sur-Marne :
- l'accordéoniste Yvette Horner séjourna à Nogent-sur-Marne de 1955 à 2005[99].
- Charles Trenet habita les derniÚres années (1990 à 2001) à Nogent-sur-Marne[100].
- Laurent Voulzy y vécut durant toute sa jeunesse[101] - [102].
- Jean Sablon y est né en 1906 et en 2006 en bord de Marne est inaugurée la promenade Jean-Sablon, dans le prolongement du quai du Port passant sous le viaduc ferroviaire[103].
- L'écrivain François Cavanna est né à Nogent-sur-Marne en 1923, et y a passé sa jeunesse[104]. Il a donné son nom à la bibliothÚque municipale de la ville.
- La danseuse Marion Barbeau est née à Nogent-sur-Marne en 1991.
HĂ©raldique, logotype et devise
Les armes de Nogent-sur-Marne se blasonnent ainsi : CoupĂ© : au 1er, d'azur aux deux Ă©pis de blĂ© passĂ©s en sautoir, cantonnĂ©s, en chef et aux flancs, de trois fleurs de lis et, en pointe, d'une grappe de raisin tigĂ©e et feuillĂ©e, le tout d'or ; au 2e de gueules de deux tours crĂ©nelĂ©es de cinq piĂšces d'argent ouvertes, ajourĂ©es et maçonnĂ©es de sable, posĂ©es sur deux rochers aussi d'argent issant d'ondes du mĂȘme mouvant de la pointe[105]. La devise de la commune est : BeautĂ© - Plaisance |
- Logo de 2009 Ă 2019.
- Logo depuis 2019.
Un logo de la commune a été réalisé fin 2009. Il allie tradition et modernité, avec une police à empattement sur la partie gauche du N, et une police contemporaine sur la partie droite. Les deux couleurs, le vert et le bleu, symbolisent respectivement le bois de Vincennes et la Marne. Il est remplacé par un nouveau en 2019.
Un logo spécifique a également été réalisé pour symboliser Nogent-sur-Marne en tant que commune touristique.
Pour approfondir
Bibliographie
- France Inventaire gĂ©nĂ©ral des monuments et des richesses artistiques de la France Commission rĂ©gionale Ăle-de-France, Nogent et Le Perreux : lâeldorado en bord de Marne : Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel, [rĂ©gion] Ăle-de-France, texte dâIsabelle Duhau avec la participation de Laurence de Finance, photographies de StĂ©phane Asseline et Laurent Kruszyk, avec la participation de Christian DĂ©camps, [sous la direction de Dominique Hervier], Paris, APPIF, 2005, 144 pages, 30 cm, (ISBN 2-905913-44-4).
- Mis de Perreuse, Notice historique sur Nogent-sur-Marne, Imprimerie de J.-B. Gros, (lire en ligne).
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Voir également les bases de données nationales du ministÚre de la Culture : Mérimée pour l'architecture, Palissy pour les objets mobilier et Mémoire pour l'iconographie.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
Insee
- Dossier relatif Ă la commune, [lire en ligne]
- LOG T1M - Ăvolution du nombre de logements par catĂ©gorie.
- LOG T2 - Catégories et types de logements.
- LOG T7 - RĂ©sidences principales selon le statut d'occupation.
- EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
- EMP T5 - Emploi et activité.
- CEN T1 - Ătablissements actifs par secteur d'activitĂ© au 31 dĂ©cembre 2010.
- DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
- DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
Autres sources
- « Nogent Tourisme - Tourisme à Nogent-sur-Marne », sur tourisme-nogentsurmarne.fr (consulté le ).
- Le Parisien, « Le casse-tĂȘte du pont de Nogent », Le Parisien,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- Article de Nogent Citoyen d'octobre 2008, annonçant la création des conseils de quartiers, et actualité des conseils de quartier de Nogent-sur-Marne.
- Voir le projet d'aménagement et de développement durable de février 2013.
- « PremiÚre pierre posée pour le projet immobilier Eiffage de Nogent-sur-Marne | 94 Citoyens », sur 94 Citoyens (consulté le ).
- Dictionnaire Ă©tymologiques des noms de lieux en France, Ă©ditions Larousse 1968, p. 499.
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150).
- Grégoire de Tours, Histoire des Francs, Livre VI
- Adrien Mentienne, « Nogent-sur-Marne - Manuscrit », dans Adrien Mentienne, Mémorendum ou guide nécessaire à ceux qui voudraient écrire les monographies du département de la Seine, Paris, H. Champion, , 164 p. (lire en ligne), p. 99.
- J. Barbier, Le systÚme palatial franc : genÚse et fonctionnement dans le nord-ouest du regnum, BibliothÚque de l'école des chartes, 148-2, p.270, note n°70, 1990.Lire en ligne
- C. Le Forestier, ArchĂ©ologie des nĂ©cropoles mĂ©rovingiennes en Ăle-de-France, rapport d'activitĂ© 2014, p.59-60. Lire en ligne
- D. Hadjouis, Atlas des maladies et traumatismes du monde médiéval et moderne : Ve siÚcle-XVIIe siÚcle, p.20, ISTE editions LTD, 2018. Lire en ligne
- Dictionnaire historique des environs de Paris, du docteur Ermete Pierotti.
- Lettres patentes de Louis XI, Paris, mars 1475 (1474 avant PĂąques), sur GoogleBooks.
- Jules Cousin, Le Tombeau de Watteau Ă Nogent-sur-Marne : notice historique sur la vie et la mort d'Antoine Watteau sur l'Ă©rection et l'inauguration du monument Ă©levĂ© par souscription en 1865, Ăvecque, , 68 p. (lire en ligne), p. 39 Ă 42.
- PremiĂšre Compagnie d'Arc de Nogent-sur-Marne.
- Claire Sophie Mercier - 20/12/1749 (Toulon 83) - 07/02/1826 (Nogent-sur-Marne 94) Ă©pouse de Philippe Gabriel de PĂ©guilhan, comte de Larboust, Ă©tait la petite fille de Simon Mercier et de Marie-Madeleine Bocquet, nourrice du roi Louis XV.
- « L'histoire de Nogent », Découvrir Nogent, sur ville-nogentsurmarne.fr (consulté le ).
- Archives Nationales - Notaire Constant Amédée Mocquard - le 26 mars 1872 - MC/RE/LXVIII/17 Cotes : 190 r°-215 v° Vue 9/27 - MC/ET/LXVIII/1244
- « Histoire des archives de la Ville », Les archives municipales, sur ville-nogentsurmarne.fr (consulté le ).
- CĂ©cile Raynal et Thierry Lefebvre, « Du radium dans les pharmacies ! PremiĂšre partie : les usages pharmaceutiques du radium avant la PremiĂšre Guerre mondiale », in: Revue d'Histoire de la Pharmacie, 2011, 431-446 â sur PersĂ©e.
- Le Pont de Nogent sur Structurae..
- Marie-Claude Blanc-ChalĂ©ard, « Les Italiens Ă Nogent hier et aujourd'hui », Espace, populations, sociĂ©tĂ©s, vol. 14, no 2,â , p. 367-375 (ISSN 2104-3752, DOI 10.3406/espos.1996.1762, www.persee.fr/doc/espos_0755-7809_1996_num_14_2_1762).
- Nogent et Le Perreux, l'eldorado en bord de Marne, Paris : APPIF, 2005. (Images du patrimoine ;°237). 144 p. (ISBN 2-905913-44-4). Présentation sur le site des éditions LieuxDits.
- « Les Bords de Marne : un mythe vivant », Histoire des bords de Marne, Association Culture Guinguette (consulté le ).
- Laurianne Barbier, Les guinguettes des bords de marne et l'imaginaire : (De Joinville-le-Pont Ă Chelles) - Ămergence d'un loisir de masse Ă la Belle Epoque, 1996-97 (lire en ligne).
- « Chez GégÚne », Restaurants & guinguettes, sur 94.citoyens.com (consulté le ).
- « Loisirs et fĂȘtes », Bords de Marne, Association Culture Guinguette (consultĂ© le ).
- C. Dubois, « La fĂȘte du petit vin blanc en images », SociĂ©tĂ©, sur 94.citoyens.com, (consultĂ© le ).
- « Ah ! Le petit vin blanc », Histoire, sur tourisme-nogentsurmarne.fr (consulté le ).
- « Le Quadrille de Nogent et du Val-de-Marne », Le quadrille de Nogent (consulté le ).
- « Les Moineaux du Val-de-Marne », sur jeanmi210.skyrock.com, (consulté le ).
- « Le scoutisme », ActivitĂ©s, Mouvements, SolidaritĂ©s, Ăglises des Bords de Marne (consultĂ© le ).
- « Stade sous la Lune », Ăquipements sportifs, sur ville-nogentsurmarne.fr (consultĂ© le ).
- « Piscine de Nogent-sur-Marne », sur nageurs.com (consulté le ).
- Des plongeoirs existaient auparavant directement au-dessus de la Marne, mais Ă©taient devenus inutilisables face Ă la pollution croissante de la Marne
- « Histoire du sport », Expositions réalisées, sur musee-nogentsurmarne.fr (consulté le ).
- http://www.nogent-citoyen.com/pratique/salle/emile-zola-salle-des-fetes
- http://www.nogent-citoyen.com/pratique/culture/mjc-louis-lepage
- « La ScÚne Watteau / Nogent-sur-Marne », sur La ScÚne Watteau (consulté le ).
- http://fr.topic-topos.com/pavillon-baltard-nogent-sur-marne
- http://www.ville-nogentsurmarne.fr/decouvrir-nogent/parcs-et-jardins.htm
- Journal Officiel, Loi n°64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne
- Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmÚtre, fixant le siÚge et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
- C.N., « Oubliez le T10, nommez-le Paris-Est-Marne et Bois », Le Parisien, Ă©dition du Val-de-Marne,â (lire en ligne).
- Décret n° 2015-1663 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmÚtre de l'établissement public territorial dont le siÚge est à Champigny-sur-Marne sur Légifrance
- RĂ©sultats officiels pour la commune Nogent-sur-Marne
- « Commune de Nogent-sur-Marne », Résultats de l'élection présidentielle 2017, MinistÚre de l'intérieur (consulté le ).
- « Val-de-Marne (94) - Nogent-sur-Marne », RĂ©sultats des Ă©lections municipales et communautaires 2020, MinistĂšre de lâintĂ©rieur (consultĂ© le ).
- Cf. arrĂȘtĂ© no 07-226 du 14 mars 2007 portant interdiction partielle et temporaire de la mendicitĂ©
- ArrĂȘtĂ© municipal no 2011/741 du 16 septembre 2011.
- Article de Nogent-Citoyen du 22 novembre 2011.
- Article du Parisien du 12 février 2012.
- « La statue de Carla Bruni-Sarkozy à Nogent-sur-Marne installée », sur Le HuffPost, (consulté le ).
- Laurence Oiknine, « En rejetant Roland Nungesser, Nogent-sur-Marne a tuĂ© le pĂšre. L'ancien ministre du gĂ©nĂ©ral de Gaulle, accusĂ© d'immobilisme par ses concitoyens, a Ă©tĂ© battu par une « jeunesse » de 41 ans. », LibĂ©ration MĂ©tro,â (lire en ligne).
- « LĂ©gion d'honneur », Le Monde,â (lire en ligne).
- « VAL-DE-MARNE (94) : Nogent-sur-Marne », Le Monde,â (lire en ligne).
- Francis Gouge, « Deux femmes en quĂȘte de revanche Ă Nogent-sur-Marne », Le Monde,â (lire en ligne).
- Corinne NĂšves, « Nogent-sur-Marne : Jacques J.-P. Martin quitte LR et brigue un 4e mandat⊠contre un de ses adjoints », Le Parisien,â (lire en ligne).
- « Jacques JP. Martin prend la présidence du Sipperec », sur actu-environnement.com, (consulté le ).
- Sylvain Deleuze, « Nogent-sur-Marne : le Conseil dâEtat valide lâĂ©lection de Jacques JP Martin : Le conseil dâEtat a rejetĂ© le recours dâun opposant au maire de Nogent-sur-Marne, Jacques JP Martin qui contestait la rĂ©gularitĂ© de lâĂ©lection municipale du 28 juin 2020. CâĂ©tait le dernier litige, avec la commune du Kremlin-BicĂȘtre, en cours liĂ© aux municipales dans le Val-de-Marne », Le Parisien,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Au second tour, Gilles HagĂšge (SE) avait obtenu 3 139 voix, soit 40, 50 % des suffrages exprimĂ©s alors que Jacques JP Martin avait recueilli 3 239 voix, soit 41 79 % des suffrages exprimĂ©s. Paola Pietrandrea (EELV), avec la liste Nogent - solidaritĂ© â Ă©cologie - citoyennetĂ©, Ă©tait arrivĂ©e en 3e position avec 1 371 voix, soit 17,69 % des suffrages exprimĂ©s ».
- « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministÚre des Affaires étrangÚres (consulté le ).
- « Villes jujmelées et amies » sur le site de la commune. Consulté le 11 mars 2015.
- http://www.laconfreriedupetitvinblancdenogent.com/
- Ensemble scolaire privé mixte Albert de Mun site officiel.
- Institut Montalembert site officiel.
- « Présentation de l'établissement »
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - Commune de Nogent-sur-Marne (94052) », (consultĂ© le ).
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement du Val-de-Marne (94) », (consultĂ© le ).
- « Nogent Basket Club ».
- Site internet du club (Volley Club Nogent).
- Nogent-Citoyen.
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Nogent-sur-Marne », base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Chùteau dit Fondation Smith Champion », notice no IA00049978, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « HÎtel Coignard », notice no PA00079925, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Ăglise Saint-Saturnin », notice no PA00079894, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
- « Cinéma Artel-UGC, ancien cinéma Royal Palace », notice no PA00079923, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Jean-Jacques Larrochelle, « Cent ans de loi sur le patrimoine, dix ratĂ©s », Le Monde,â (lire en ligne).
- « Pavillon Baltard », notice no PA00079895, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Maison », notice no IA00050001, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- â Mohammed Arkoun (dir.) (prĂ©f. de Jacques Le Goff), Histoire de l'islam et des musulmans en France du Moyen Ăge Ă nos jours, Paris, Ă©d. Albin Michel, 2006 (ISBN 2-226-17503-2), quatriĂšme partie « Temps prĂ©sent », chap. I « PrĂ©sence de l'islam en France », p. 714â717.
- « Reconstruction de la kouba de Nogent-sur-Marne », sur canalblog.com (consulté le ).
- « Jardin d'Agronomie Tropicale, situé dans le bois de Vincennes », notice no PA00133023, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Chapelle Sainte-Marie-du-Val
- Florian Loisy, « Chorale des Moineaux : 50 ans dâomerta sur des agressions et des viols », sur leparisien.fr, (consultĂ© le ).
- site du MaBA.
- R.B., « Yvette Horner a vendu sa maison de Nogent », Le Parisien,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Le Parisien, « Trenet, poĂšte du quai de la Marne », Le Parisien,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Laurent VOULZY - Biographie, émissions... Avec Laurent VOULZY », sur Melody.tv (consulté le ).
- Anne Fulda, « Laurent Voulzy : on a tous dans le chĆur », Le Figaro, supplĂ©ment « Le Figaro et vous »,â , p. 33 (lire en ligne).
- Le Parisien, « Nogent rend hommage Ă Jean Sablon, le premier crooner au micro », Le Parisien,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « François Cavanna », sur Babelio (consulté le ).
- Description disponible sur le site la Banque du Blason, consulté le 3 avril 2013.