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Francis Poulenc

Francis Poulenc (/fʁɑ̃.sis pu.lɛ̃k/[1]) est un compositeur et pianiste français, nĂ© le Ă  Paris oĂč il est mort le .

Biographie

Enfance et premiĂšres compositions

photo : Plaque commémorative
Plaque commémorative de la naissance de Francis Poulenc au 2 place des Saussaies à Paris (8e).

Le pĂšre de Francis Poulenc, Émile Poulenc (1855-1917), est l’un des fondateurs des Ă©tablissements Poulenc frĂšres qui deviendront plus tard le groupe RhĂŽne-Poulenc[2]. Sa mĂšre, Jenny-ZoĂ© Royer (1864-1915), fille d’artisans parisiens[2], lui apprend le piano dĂšs l'Ăąge de cinq ans[2]. À partir de 1915, il se perfectionne auprĂšs de Ricardo Viñes, qui lui fait rencontrer notamment Erik Satie, Claude Debussy et Maurice Ravel[3].

Pendant son enfance, il est frĂ©quemment Ă  Nogent-sur-Marne oĂč habite son grand pĂšre, Louis François Royer, au 4 rue de la Muette, et oĂč par ailleurs sa sƓur Jeanne est nĂ©e le 26 mai 1886.

AprĂšs une scolaritĂ© au lycĂ©e Condorcet, il connaĂźt Ă  dix-huit ans une premiĂšre rĂ©ussite lors d’un concert de musique « d’avant-garde » donnĂ© au thĂ©Ăątre du Vieux-Colombier, dirigĂ© alors par la cantatrice Jane Bathori[4]. Sa Rapsodie nĂšgre (1917) lui ferme la porte du Conservatoire de Paris[4], mais attire l’attention du compositeur Igor Stravinsky, dont l'appui lui permet de faire publier ses premiĂšres Ɠuvres aux Ă©ditions britanniques Chester[5] - [6] - [7].

GrĂące Ă  son amie d’enfance Raymonde Linossier (1897–1930)[8], il frĂ©quente en compagnie de son ami Georges Auric (son « frĂšre jumeau »[9]) la Maison des amis des livres, tenue par Adrienne Monnier[8]. Il y fait la connaissance des poĂštes d’avant-garde, tels que Jean Cocteau, Guillaume Apollinaire, Max Jacob, Paul Éluard[10], dont il mettra de nombreux textes en musique.

Il compose Le Bestiaire ou CortĂšge d'OrphĂ©e (1918), un cycle de mĂ©lodies reprenant des poĂšmes de l'Ɠuvre Ă©ponyme de Guillaume Apollinaire, et en confie la premiĂšre exĂ©cution Ă  Suzanne Peignot (1919)[11]. C'est Ă  cette Ă©poque que se crĂ©e, sous l'impulsion de Jean Cocteau et d'Erik Satie, un collectif de jeunes compositeurs que le critique Henri Collet surnomme en 1920 le « groupe des Six », en rĂ©fĂ©rence au « groupe des Cinq » russes. ConstituĂ©, outre Francis Poulenc, de Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud et Germaine Tailleferre, il se veut une rĂ©action contre le romantisme et le wagnĂ©risme, mais aussi, dans une certaine mesure, contre le courant impressionniste, incarnĂ© notamment par Claude Debussy. Le groupe des Six ne crĂ©era pourtant que deux Ɠuvres collectives : un recueil pour le piano, Album des Six, et un ballet, Les MariĂ©s de la tour Eiffel (sur un texte de Cocteau).

De 1921 Ă  1925, Poulenc Ă©tudie la composition avec Charles Koechlin[12]. Il reste nĂ©anmoins une sorte d’autodidacte : « Mon canon, c’est l’instinct », dit-il un jour. La premiĂšre de son ballet Les Biches, donnĂ© par les Ballets russes de Serge de Diaghilev, dans des dĂ©cors et des costumes de Marie Laurencin, a lieu en janvier 1924.

En 1926, il rencontre le baryton Pierre Bernac, Ă  qui il demande d'interprĂ©ter les Chansons gaillardes composĂ©es la mĂȘme annĂ©e[13]. Pierre Bernac deviendra son interprĂšte-fĂ©tiche (Franck Ferraty parle de « partenaire affectif privilĂ©giĂ© »[14], bien que selon Wilfrid Mellers « malgrĂ© les inclinations homosexuelles de Francis, lui et Bernac ne furent pas amants »[15]) et pour lequel il composera 90 de ses 145 mĂ©lodies [16]. Il l’accompagne au piano Ă  partir de 1935 (et jusqu'en 1959) dans des rĂ©citals de musique française Ă  travers le monde entier.

En 1927, il achĂšte le Grand Coteau, une maison Ă  Noizay, en Touraine, oĂč il se rĂ©fugie dĂšs lors pour composer. Le Grand Coteau est aujourd'hui ouvert Ă  la visite chaque Ă©tĂ©. En 1928, il Ă©crit pour la cĂ©lĂšbre claveciniste Wanda Landowska le Concert champĂȘtre pour clavecin et orchestre. L’Ɠuvre est dĂ©diĂ©e Ă  son amant, le peintre Richard Chanlaire. Il crĂ©e son Concerto pour deux pianos en 1932 avec Jacques FĂ©vrier, fidĂšle interprĂšte de ses Ɠuvres.

Moine ou voyou

La mort de plusieurs amis et celle du compositeur et critique Pierre-Octave Ferroud, puis un pĂšlerinage Ă  Rocamadour en 1935, le ramĂšnent vers la foi catholique dont il s’était dĂ©tournĂ© depuis la mort de son pĂšre, en 1917. MĂȘme s'il continue Ă  composer des mĂ©lodies lĂ©gĂšres, comme les Quatre chansons pour enfants (1934) sur des textes de Jean Nohain, certaines de ses Ɠuvres se font plus sombres et austĂšres. En 1936, il compose les Litanies Ă  la Vierge noire de Rocamadour, pour chƓur de femmes et orgue (qu’il orchestrera ultĂ©rieurement), suivies de la Messe en sol majeur pour chƓur mixte a cappella[17] (1937) et des Quatre motets pour un temps de pĂ©nitence (1938-39).

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Poulenc Ă©crit texte et musique des Animaux modĂšles, ballet plein d’humour crĂ©Ă© Ă  l'OpĂ©ra de Paris en 1942 sur une chorĂ©graphie de Serge Lifar, avec les costumes de son ami, le peintre et dĂ©corateur de thĂ©Ăątre Maurice Brianchon. L’Ɠuvre peut ĂȘtre vue comme un acte de rĂ©sistance en ce qu’elle fait entendre un passage de Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine – que les officiers allemands ne reconnurent pas Ă  l'Ă©poque. La mĂȘme annĂ©e, il compose la musique du film La Duchesse de Langeais de Jacques de Baroncelli.

En revanche sa cantate Figure humaine (1943) sur des textes de Paul Éluard doit attendre 1945 pour ĂȘtre crĂ©Ă©e (Ă  Londres), sans doute en raison du poĂšme qui la conclut : LibertĂ©[18]. Poulenc la dĂ©die Ă  son compagnon d’alors, Raymond Destouches (un chauffeur rencontrĂ© au dĂ©but des annĂ©es 1930). Toujours en 1945, il crĂ©e un conte musical, Histoire de Babar, le petit Ă©lĂ©phant d'aprĂšs le personnage crĂ©Ă© par Jean de Brunhoff. GrĂące Ă  Max de Rieux[19], il se lie d'amitiĂ© avec la jeune soprano Denise Duval, Ă  laquelle il confie le rĂŽle principal de son opĂ©ra bouffe Les Mamelles de TirĂ©sias (d’aprĂšs la comĂ©die Ă©ponyme de Guillaume Apollinaire), qui est crĂ©Ă© Ă  l'OpĂ©ra-Comique en 1947[20]. Poulenc continue Ă  alterner mĂ©lodies, chƓurs profanes (Huit chansons françaises, 1945) ou religieux (Stabat Mater, 1950), piĂšces orchestrales (Sinfonietta, 1947), de chambre ou pour le piano.

Le 7 novembre 1948, il donne son premier rĂ©cital avec Pierre Bernac aux États-Unis. Il y rencontre notamment la soprano Leontyne Price, qui le met au programme de ses rĂ©citals, et le compositeur Samuel Barber, dont les MĂ©lodies passagĂšres seront crĂ©Ă©es Ă  Paris par Bernac et Poulenc en fĂ©vrier 1952.

Plaque commémorative au 5, rue de Médicis (6e arrondissement de Paris).

En 1953, le directeur des Ă©ditions Ricordi commande Ă  Poulenc un ballet sur sainte Marguerite de Cortone pour la Scala de Milan. Poulenc dĂ©cline l'offre mais s'intĂ©resse au livret en italien que Flavio Testi a tirĂ© d'une piĂšce reprĂ©sentĂ©e Ă  Paris l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente au thĂ©Ăątre des Arts par Jacques HĂ©bertot, Dialogues des carmĂ©lites, d'aprĂšs un texte inĂ©dit de Georges Bernanos. MalgrĂ© des problĂšmes de droits et de santĂ©, Poulenc se lance Ă  corps perdu dans un sujet qui ne tarde pas Ă  l'obsĂ©der, les angoisses de Blanche de la Force face Ă  la mort faisant Ă©cho aux siennes, confrontĂ© Ă  la longue agonie de son compagnon de l'Ă©poque, Lucien Roubert, un voyageur de commerce[21]. Il adapte lui-mĂȘme le texte de Bernanos pour une version française et achĂšve sa partition en aoĂ»t 1955, au moment mĂȘme de la mort de Lucien. Dialogues des carmĂ©lites est crĂ©Ă© en italien Ă  Milan le 26 janvier 1957 avec Leyla Gencer (Mme Lidoine) et Virginia Zeani (Blanche), puis, dans la version française originale, Ă  l'OpĂ©ra de Paris le 21 juin suivant sous la direction de Pierre Dervaux, avec RĂ©gine Crespin et Denise Duval dans les mĂȘmes rĂŽles. La premiĂšre aux États-Unis a lieu en septembre de la mĂȘme annĂ©e au San Francisco Opera avec Leontyne Price, qui fait sa premiĂšre apparition sur une grande scĂšne d’opĂ©ra dans le rĂŽle de Mme Lidoine.

Tombe de Francis Poulenc et de Brigitte Manceaux au cimetiĂšre du PĂšre-Lachaise.

Il est suivi en 1958 par La Voix humaine, tragĂ©die lyrique d’aprĂšs Cocteau, dĂ©diĂ©e Ă  son dernier amour, Louis Gautier, un travailleur manuel rencontrĂ© en 1957[22]. En 1960-61, il est aux États-Unis pour les crĂ©ations des Mamelles de TirĂ©sias et de La Voix humaine. Son Gloria pour soprano solo, chƓur mixte et orchestre est crĂ©Ă© simultanĂ©ment Ă  Boston par Charles Munch et Ă  Paris par Georges PrĂȘtre (janvier-fĂ©vrier 1961). La mĂȘme annĂ©e, il publie un livre sur Emmanuel Chabrier.

Il meurt le d'une crise cardiaque à son domicile du 5, rue de Médicis, face au jardin du Luxembourg. Il est enterré à Paris, au cimetiÚre du PÚre-Lachaise (division 5) avec sa niÚce, Brigitte Manceaux (05/12/1914 - 21/04/1963), fille de Jeanne Poulenc, qui fut sa secrétaire et confidente.

Ses deux derniÚres compositions sont créées de façon posthume en avril et juin 1963 : la Sonate pour hautbois et piano par Pierre Pierlot et Jacques Février, et la Sonate pour clarinette et piano par Benny Goodman et Leonard Bernstein.

Le critique Claude Rostand, pour souligner la coexistence chez Poulenc d’une grande gravitĂ© due Ă  sa foi catholique avec l’insouciance et la fantaisie, a forgĂ© la formule cĂ©lĂšbre « moine ou voyou ». Ainsi, Ă  propos de son Gloria, qui provoqua quelques remous Ă  sa crĂ©ation, le compositeur lui-mĂȘme dĂ©clara : « J’ai pensĂ©, simplement, en l’écrivant Ă  ces fresques de Benozzo Gozzoli oĂč les anges tirent la langue, et aussi Ă  ces graves bĂ©nĂ©dictins que j’ai vus un jour jouer au football. »

À Paris, le square Francis-Poulenc (6e arrondissement) et la place Francis-Poulenc (19e arrondissement) lui rendent hommage. À Nogent-sur-Marne, l'hîtel des Coignard abrite le Conservatoire de musique et d’art dramatique Francis Poulenc.

ƒuvres

ƒuvres principales

Chansons et mélodies

Poulenc a composé prÚs de deux cents mélodies ou chansons, la plupart accompagnées au piano, les autres par un orchestre de chambre ou un grand orchestre.

Les premiĂšres Ɠuvres sont souvent des chansons lĂ©gĂšres telles TorĂ©ador (1918), « chanson hispano-italienne » ou le cycle Cocardes (1919) sur des textes de Jean Cocteau (Poulenc Ă©tait fascinĂ© par le cirque, le music-hall et par des chanteurs comme Maurice Chevalier[23]), mais Ă  partir de sa rencontre avec Pierre Bernac, les mĂ©lodies se font plus lyriques, mettant en musique le plus souvent des poĂšmes de son cercle d’amis : Apollinaire, Louise de Vilmorin, Max Jacob et surtout Paul Éluard. Par la suite, il alterne les deux genres, revenant Ă  la fantaisie avec, par exemple, en 1942 Chansons villageoises, et en 1960 La Courte Paille.

Parmi ses adaptations de textes d’Apollinaire, Bleuet (1939) et Montparnasse (1945), mĂ©lodie qui demanda Ă  Poulenc trois ans de travail pour trois courtes pages[24] prĂ©sentent le Poulenc de la maturitĂ©. Tout Ă  fait Ă  l’opposĂ©, une Ɠuvre comme Les Chemins de l’amour composĂ©e pour la « diva de l’opĂ©rette », Yvonne Printemps, pour la piĂšce d'Anouilh LĂ©ocadia (1940), correspond Ă  sa veine populaire, tout comme Voyage Ă  Paris du cycle BanalitĂ©s (1940).

C (1943), sur le poĂšme de guerre de Louis Aragon Les Ponts-de-CĂ©, est une de ses mĂ©lodies les plus souvent reprises. LibertĂ©, sur le poĂšme LibertĂ© d’Éluard, clĂŽt la cantate Figure humaine, crĂ©Ă©e sur la BBC en 1945 et dont la premiĂšre française n’eut lieu qu’en 1947.

Cocteau notait Ă  propos des chansons et mĂ©lodies : « La particularitĂ© de Poulenc, c'est de mettre le texte en Ă©vidence. Le poĂšme LibertĂ© d'Éluard y gagne. On se demande si le texte ainsi chantĂ© n'est pas la seule forme possible de dĂ©clamation d'un poĂšme[25]. »

Écrits

  • Francis Poulenc, Mes mĂ©lodies et leurs poĂštes, ConfĂ©rence du 20 mars 1947, revue Conferencia no 36, dĂ©cembre 1947 ;
  • Francis Poulenc, Emmanuel Chabrier, Paris, 1961 ;
  • Francis Poulenc, Moi et mes amis, confidences recueillies par StĂ©phane Audel, La Palatine, Paris, 1963 ;
  • Francis Poulenc, Journal de mes mĂ©lodies, prĂ©face d’Henri Sauguet, texte Ă©tabli par la SociĂ©tĂ© des amis de Francis Poulenc, Ă©ditions Grasset, 1964 ; rĂ©Ă©ditĂ© en 1993, prĂ©face de Denise Duval, texte intĂ©gral Ă©tabli et annotĂ© par Renaud Machart, Ă©ditions CicĂ©ro et Salabert, Paris, 1993 (ISBN 978-2908369106) ;
  • Francis Poulenc, Correspondance 1910-1963 : rĂ©unie, prĂ©sentĂ©e et annotĂ©e par Myriam ChimĂšnes, Paris, Fayard, , 1128 p. (ISBN 2-213-03020-0, OCLC 32176158, BNF 36682100)
  • Francis Poulenc, À bĂątons rompus, Ă©crits radiophoniques Ă©ditĂ©s par Lucie Kayas prĂ©cĂ©dĂ©s de Journal de vacances et suivis de Feuilles AmĂ©ricaines, Ă©ditions Actes Sud, Arles, 1999 ;
  • Francis Poulenc, Dialogues des carmĂ©lites, livret français, collection OpĂ©ra de Marseille, Ă©ditions Actes Sud, Arles, rĂ©Ă©d. 2006.
  • Francis Poulenc, J'Ă©cris ce qui me chante, textes et entretiens, rĂ©unis, prĂ©sentĂ©s et annotĂ©s par Nicolas Southon, Fayard, Paris, 2011, 920 p.
Entretiens radiophoniques

Discographie sélective

Poulenc a laissĂ© plusieurs enregistrements comme pianiste soliste ou accompagnateur. On dispose aussi d’enregistrements, parfois supervisĂ©s par lui, interprĂ©tĂ©s par des artistes qu’il privilĂ©giait de son vivant, comme le baryton Pierre Bernac, la soprano Denise Duval, le pianiste Gabriel Tacchino ou le chef d’orchestre Georges PrĂȘtre.

Intégrale
MĂ©lodies, Ɠuvres vocales
Opéras
  • Dialogues des carmĂ©lites avec RĂ©gine Crespin (Mme Lidoine), Denise Duval (Blanche), Rita Gorr (MĂšre Marie), Liliane Berton (SƓur Constance), chƓur et orchestre de l'OpĂ©ra de Paris, Pierre Dervaux (dir.) – EMI Classics, 1958 (distribution de la crĂ©ation)
  • Dialogues des carmĂ©lites, Rita Gorr (Mme de Croissy), Catherine Dubosc (Blanche), Martine Dupuy (MĂšre Marie), Brigitte Fournier (sƓur Constance), JosĂ© van Dam (marquis de la Force), chƓur et orchestre de l'OpĂ©ra de Lyon, Kent Nagano (dir.) – Virgin Classics, 1992
  • Les Mamelles de TirĂ©sias avec Denise Duval, Jean Giraudeau, Émile Rousseau, Robert Jeantet, chƓur et orchestre de l'OpĂ©ra-Comique, AndrĂ© Cluytens (dir.) – EMI, 1953 (distribution de la crĂ©ation)
  • La Voix humaine, avec Denise Duval, orchestre de l'OpĂ©ra-Comique, Georges PrĂȘtre (dir.) – EMI, 1959 (distribution de la crĂ©ation)
  • La Voix humaine avec Jane Rhodes, Orchestre national de France, Jean-Pierre Marty (dir.) – 1976 ; rĂ©Ă©d. INA, 1994
  • La Voix humaine / La Dame de Monte-Carlo, avec Felicity Lott, Orchestre de la Suisse romande, Armin Jordan (dir.) – Harmonia Mundi, 2001
Musique sacrée
  • Figure humaine, Quatre motets pour le temps de NoĂ«l, Salve Regina, Quatre petites priĂšres de saint François d'Assise, Ensemble vocal de Provence, HĂ©lĂšne Guy (dir.) – Pierre VĂ©rany, 1981
  • Gloria et Stabat Mater, Kathleen Battle, Tanglewood Festival Chorus, Boston Symphony Orchestra, Seiji Ozawa – DG, 1989
Musique instrumentale

Hommages

Sont notamment nommés en son honneur :

Bibliographie

  • Denise Bourdet, « Francis Poulenc » dans Pris sur le vif, Paris, Plon, 1957
  • Jean Roy, Francis Poulenc, Seghers, Paris, 1964
  • Pierre Bernac, Francis Poulenc et ses mĂ©lodies, Buchet-Chastel, Paris, 1978
  • Henri Hell, Francis Poulenc, Fayard, Paris, 1978
  • Francine Bloch, Phonographie de Francis Poulenc, BibliothĂšque nationale, Paris, 1984
  • Jean Roy, Le Groupe des Six, Paris, Seuil, coll. « SolfĂšges », , 222 p. (ISBN 2-02-013701-1, OCLC 31129929, BNF 35692811)
  • Renaud Machart, Poulenc, Paris, Seuil, coll. « SolfĂšges », , 252 p. (ISBN 2-02-013695-3, OCLC 35198472, BNF 35770338)
  • (en) Wilfrid Mellers, Francis Poulenc, Oxford University Press, 1995
  • (en) Carl B. Schmidt, The Music of Francis Poulenc (1899-1963) : A Catalogue, Clarendon Press, 1995 (catalogue de l’Ɠuvre)
  • (en) Benjamin Ivry, Francis Poulenc, Phaidon Press Limited, Londres, 1996
  • (en) Sidney Buckland et Myriam ChimĂšnes (dir.), Poulenc: Music, Art and Literature, Ashgate, 1999
  • (en) Carl B. Schmidt, Entrancing Muse: A Documented Biography of Francis Poulenc, Pendragon Press, London, 2001
  • (en) Richard Burton, Francis Poulenc, Absolute Press, 2002
  • Catherine Miller, Jean Cocteau, Guillaume Apollinaire, Paul Claudel et le groupe des Six, Mardaga, 2003
  • Alban Ramaut, Francis Poulenc et la Voix, SymĂ©trie, Lyon, 2005
  • Franck Ferraty, La Musique pour piano de Francis Poulenc ou le Temps de l'ambivalence, Paris, L'Harmattan, coll. « Collection Univers musical », , 313 p. (ISBN 978-2-296-09486-4 et 2-296-09486-4, OCLC 406146457, BNF 42004944, lire en ligne)
  • Franck Ferraty, Francis Poulenc Ă  son piano : un clavier bien fantasmĂ©, L'Harmattan, Paris, 2011
  • Simon Basinger, Les Cahiers de Francis Poulenc (3 vol.), Ă©d. Michel de Maule, Paris, 2009-2012
  • HervĂ© Lacombe, Francis Poulenc, Fayard, 2013, 1104 p., grand prix des Muses-Fondation Singer-Polignac 2014 et prix PellĂ©as 2014

Notes et références

  1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, (fin de la page 103), 1994
  2. Machart 1995, p. 10
  3. Machart 1995, p. 12
  4. Machart 1995, p. 19
  5. Machart 1995, p. 25
  6. Poulenc/ChimĂšnes 1994, p. ?
  7. « Il a Ă©tĂ© admirable pour moi. Songez que c'est Stravinsky qui m'a fait Ă©diter Ă  Londres chez Chester, mon premier Ă©diteur, l'Ă©diteur des Mouvements perpĂ©tuels, de la Sonate pour deux clarinettes, de ma Sonate pour quatre mains ; toutes ces petites Ɠuvres de dĂ©but, assez balbutiantes, ont Ă©tĂ© publiĂ©es grĂące Ă  la gentillesse de Stravinsky, qui a Ă©tĂ© vraiment pour moi un pĂšre. » Francis Poulenc, Moi et mes amis. Confidences recueillies par StĂ©phane Audel, La Palatine, Paris, 1963.
  8. Machart 1995, p. 13
  9. Antoine Perraud, « Poulenc, musicien de la Résistance », sur Club de Mediapart, (consulté le )
  10. Machart 1995, p. 14
  11. (en) Carl B. Schmidt, The Music of Francis Poulenc (1899-1963) : A Catalogue, Clarendon Press, , p. 41
  12. Machart 1995, p. 40
  13. Machart 1995, p. 92
  14. Ferraty 2009, p. 261, note, lire en ligne.
  15. (en) Wilfrid Mellers, Francis Poulenc, op. cit., p. 61 : « Despite Francis's homosexual proclivities, he and Bernac were not lovers. »
  16. Correspondance 1910-1963, p. 1012.
  17. Messe dont on notera qu'elle ne comporte pas de Credo.
  18. Barbedette, LeĂŻla (sous la supervision de Marie-HĂ©lĂšne Benoit-Otis), « 1943. « Figure humaine » : renaĂźtre de l'Occupation », dans Nouvelle histoire de la musique en France (1870-1950), sous la direction de l'Ă©quipe « Musique en France aux XIXe et XXe siĂšcles : disoucrs et idĂ©ologies »,‎ (lire en ligne)
  19. Renaud Machart, Poulenc, Seuil, Paris, 1995, p. 146.
  20. D. Duval sera Ă©galement la crĂ©atrice de ses principaux rĂŽles fĂ©minins — Blanche dans Dialogues des carmĂ©lites, la Femme dans La Voix humaine, La Dame de Monte-Carlo —, ainsi que du cycle de mĂ©lodies La Courte Paille (1960).
  21. James Harding, livret de Dialogues des Carmélites, Pierre Dervaux (dir.), EMI, rééd. en CD de 1999.
  22. Machart 1995, p. 200
  23. « En tout cas, ce que nous prĂ©fĂ©rions Ă  tout c'Ă©tait Chevalier, le Chevalier du Petit Casino et du Carillon. » Dans : Poulenc/Rostand 1954, p. 135–136.
  24. Machart 1995, p. 151 : « J'ai trouvé la musique du vers « Un poÚte lyrique d'Allemagne » à Noizay en 1941. Toute la fin (depuis « vous connaissez de son pavé ») à Noizay en 1943. Les deux premiers vers, en 1944 à Paris. Restaient quelques vers dont la terrible incidente : « Donnez-moi pour toujours une chambre à la semaine. » Je l'ai cueillie au vol à Noizay en 1943. J'ai laissé macérer ces fragments et tout mis au point, en trois jours, à Paris, en février 1945. »
  25. Jean Cocteau, Journal (1942-1945), novembre 1944, coll. Blanche, Gallimard, Paris.
  26. Jean-Marie Cassagne, Paris : dictionnaire du nom des rues, Parigramme, (ISBN 978-2-84096-764-4), p. 211.
  27. « (22341) Francispoulenc », sur www.minorplanetcenter.net (consulté le )

Liens externes

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