Richard Chanlaire
Richard Chanlaire (Paris, - Levallois-Perret, [1]) est un peintre français et un des amants du compositeur Francis Poulenc.
Naissance | |
---|---|
DĂ©cĂšs |
(Ă 76 ans) Levallois-Perret |
Nom de naissance |
Richard Charles Thanlaire |
Nationalité | |
Activité |
Biographie
Richard Chanlaire expose au salon de la Société nationale des beaux-arts[2] le .
En , il rencontre le compositeur Francis Poulenc avec qui il vit une histoire d'amour[3]. Francis Poulenc lui dĂ©die le Concert champĂȘtre de 1928[4]. Dans la lettre qu'il lui Ă©crit le pour lui dĂ©dier le concerto, il dĂ©clare :
« Je te l'offre aujourd'hui parce que tu es l'ĂȘtre au monde que je chĂ©ris le plus. Tu as changĂ© ma vie, tu es le soleil de mes 30 ans, ma raison de vivre et de travailler. [âŠ] mon ami bien aimĂ© je me blottis dans tes bras, la tĂȘte contre ton cĆur[5] [âŠ] »
Ils passent une partie de l'annĂ©e dans le village de Tourrettes-sur-Loup. Ils se sĂ©parent en 1931 mais restent proches tout le long de la vie de Poulenc[6].En 1940, Poulenc dĂ©die une des mĂ©lodies de BanalitĂ©s Ă Suzette, la belle-sĆur de Richard Chanlaire.
Richard Chanlaire se spécialise dans la peinture sur tissus (chùles, paravents), et réalise aussi des miroirs colorés[7]. Ses réalisations intéressent le couturier Pierre Balmain qui lui passe commande, suivi par Christian Dior, Jacques Fath et Germaine Lecomte[8].
Notes et références
- Relevé des fichiers de l'Insee
- (en) « Chanlaire, Richard », sur Benezit Dictionary of Artists (consulté le ).
- Emmanuel Reibel, Les concertos de Poulenc, Zurfluh, 1999, p. 33.
- « 1929, Francis Poulenc : CrĂ©ation du Concert champĂȘtre », sur France Musique, (consultĂ© le ).
- Carl B. Schmidt, The Music of Francis Poulenc (1899-1963): A Catalogue, Clarendon Press, 19 oct. 1995, p. 152.
- Carl B. Schmidt, Entrancing Muse: A Documented Biography of Francis Poulenc, Pendragon Press, 2001, p. 423.
- Gilbert Delahaye, Guide des artisans et créateurs de France, Robert Laffont, 1965, p. 64.
- Hervé Lacombe, Francis Poulenc, Fayard, 2013, p. 1912 et 1929.