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Rue de MĂ©dicis

La rue de Médicis est une voie située dans le quartier de l'Odéon du 6e arrondissement de Paris.

6e arrt
Rue de MĂ©dicis
Voir la photo.
Rue de Médicis vue du passage de l'Odéon.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 6e
Quartier Odéon
DĂ©but Place Paul-Claudel
Fin 6, place Edmond-Rostand
Morphologie
Longueur 170 m
Largeur 26 m
Historique
Création Décret du 8 septembre 1860
DĂ©nomination
GĂ©ocodification
Ville de Paris 6159
DGI 6244
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de MĂ©dicis
GĂ©olocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 6e arrondissement de Paris)
Rue de MĂ©dicis
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Situation et accès

Longue de 170 mètres, elle commence place Paul-Claudel et finit 6, place Edmond-Rostand.

Le quartier est desservi par les lignes (M) (4) (10) à la station Odéon et par les lignes de bus RATP 82 84 89, ainsi que par la ligne B du RER à la gare du Luxembourg.

Origine du nom

La voie tire son nom du voisinage du palais du Luxembourg, construit au XVIIe siècle pour la reine Marie de Médicis (1573-1642), épouse d'Henri IV.

Historique

Cette voie a été percée en 1860, dans le cadre des travaux d'urbanisme effectués par le préfet Haussmann. Cet aménagement a entraîné le déplacement de la fontaine Médicis, commandée par Marie de Médicis, et qui se trouve désormais adossée à la rue. La rue est, depuis lors, bordée par les grilles de Gabriel Davioud sur tout son côté sud-ouest. Le trottoir nord-est a été loti et bâti dès l'ouverture de la rue, faisant de la rue un ensemble homogène d'immeubles haussmanniens.

Le 2 avril 1918, durant la Première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose au no 13 rue de Médicis[1].

Se trouvant sur les contreforts de la montagne Sainte-Geneviève, la rue a vu s'installer éditeurs et libraires.

En 1924, la partie de la rue débouchant sur le boulevard Saint-Michel est renommée « place Edmond-Rostand[2] ».

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Plusieurs personnalités ont habité la rue :

  • au no 1 : la cantatrice SpĂ©ranza Calo-SĂ©ailles (1885-1949) et son Ă©poux Jean Charles SĂ©ailles (1883-1967), ingĂ©nieur et inventeur prodigue. Ils y accueillirent pendant la Première Guerre mondiale de nombreux musiciens rĂ©fugiĂ©s[5] - [6].
  • au no 5 :
    • Ernest Lavisse (1842-1922), historien et acadĂ©micien, fondateur de l'histoire positiviste, et auteur de nombreux manuels scolaires, les « manuels Lavisse », a habitĂ© deux appartements en duplex (4e gauche et 5e gauche) ;
    • Francis Poulenc (1899-1963), compositeur et pianiste[7] (une plaque commĂ©morative lui rend hommage sur la façade) ;
    • William Klein (1926-2022)), photographe, peintre, plasticien, graphiste et rĂ©alisateur amĂ©ricano-français de films documentaires, publicitaires, et de fictions, au 4e gauche, et dĂ©cĂ©dĂ© en 2022.
  • au no 19 (de nos jours 2, place Edmond-Rostand) : AndrĂ© Gide[8].
Quelques lieux particuliers
  • No 3.
    No 3.
  • No 5.
    No 5.
  • No 7.
    No 7.
  • No 9.
    No 9.
  • Plaque.
    Plaque.

Références

  1. Excelsior du 9 janvier 1919 : Carte et liste officielles des obus lancés par le canon monstre et numérotés suivant leur ordre et leur date de chute
  2. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 118.
  3. « Depuis 30 ans, la communauté juive plusieurs fois ciblée », sur Le Figaro, .
  4. Attentat foyer israélite, archives d'Antenne 2, 27 mars 1979.
  5. Manuel Cornejo et Dimitra Diamantopoulou, Une Grecque à Paris et Antony. Une cantatrice et artiste oubliée, texte en ligne.
  6. Assemblée générale des Concerts Colonne, le 20 avril 1918.
  7. D'après la plaque apposée sur l'immeuble.
  8. Claude Martin, André Gide ou la vocation du bonheur , tome 1, éditions Fayard, p. 37.

Annexes

Articles connexes

Liens externes


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