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Georges Auric

Georges Auric est un compositeur français, né le à Lodève (Hérault)[1] et mort le à Paris (8e)[2].

Georges Auric
Description de cette image, également commentée ci-après
Georges Auric en 1940.
Nom de naissance Georges Abel Louis Auric
Naissance
Lodève (France)
Décès
Paris 8e (France)
Activité principale Compositeur
Style
Collaborations Groupe des six
Maîtres Georges Caussade, Vincent d'Indy

Compositeur de musiques de films, il est notamment à l'origine de la bande-son de films célèbres tels que La Belle et la Bête de Jean Cocteau, Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy et La Grande Vadrouille de Gérard Oury. Il fut également compagnon de route du Parti communiste français[3].

Biographie

Il fait ses premières études de piano au conservatoire de Montpellier puis entre en 1913 au Conservatoire de Paris où il est l'élève jusqu'en 1914 de Georges Caussade (1873-1936) en contrepoint et fugue. À partir de 1914, il étudie la composition avec Vincent d'Indy à la Schola Cantorum de Paris. À partir de 1915, il fréquente Igor Stravinsky et Erik Satie avant de se joindre au groupe des Six avec Arthur Honegger, Darius Milhaud, Francis Poulenc, Louis Durey et Germaine Tailleferre. Ami de Jean Cocteau, du peintre Jean Hugo, de Valentine Hugo et de Raymond Radiguet, il passe avec eux plusieurs vacances au Piquey (bassin d'Arcachon) et dactylographie le texte du Bal du comte d'Orgel.

Ses premières mélodies s'inspirent d'Erik Satie, d'Igor Stravinsky, d'Emmanuel Chabrier.

Il a écrit des critiques musicales dès 1913 (il avait quatorze ans) dans la Revue française de musique. Le , celle-ci publie son article intitulé « Erik Satie, musicien humoriste » qui ravira le compositeur. Satie lui demandera à le rencontrer et sera tout surpris de l'âge du rédacteur[4].

Il est notamment l'auteur avec Diaghilev des ballets Les Fâcheux et Les Matelots ainsi que de la tragédie chorégraphique Phèdre. Parallèlement, il signe des musiques de films aussi célèbres que Le Sang d'un poète (1930), La Belle et la Bête (1946) et Orphée (1950) de Jean Cocteau, Moulin Rouge (1952), réalisé par John Huston, Lola Montès (1955) de Max Ophüls, Du rififi chez les hommes, réalisé par Jules Dassin (1955), "Le Mystère Picasso" réalisé par Henri-Georges Clouzot (1955),Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy et La Grande Vadrouille de Gérard Oury.

Tombe de Georges Auric au cimetière du Montparnasse (division 2).

Il reçut le prix Ondas en 1959 à Barcelone pour l'ensemble de son œuvre musicale à l'Ortf.

Il fut président de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM) de 1954 à 1978, administrateur de la Réunion des théâtres lyriques nationaux du au et membre du conseil culturel du Cercle Culturel de Royaumont.

Il était marié depuis le à Eleonore Vilter (1902, Autriche - 1982, Paris), plus connue sous son nom d'artiste peintre et décoratrice Nora Auric.

Georges Auric est inhumé à Paris, au cimetière du Montparnasse (division 2).

Compositions

Cette liste est constituée principalement à l'aide du Répertoire des œuvres musicales de Georges Auric établi par Josiane Mas[5].

Musique de chambre

  • ImaginĂ©es I Ă  VI, pour diffĂ©rentes formations, 1956-1973.
  • Aria, pour flĂ»te et piano, 1977.

Pièces pour piano

  • Adieu New York !, fox-trot pour piano ou orchestre, 1920.
  • Pastorales, 1920.
  • Sonatine, 1923.
  • Cinq Bagatelles, pour piano Ă  quatre mains, 1925-1926.
  • Sonate, 1930-1931.
  • Bibliophilie, pour deux pianos, 1932.
  • Danse française, 1946.
  • Partita, pour deux pianos, 1955.
  • Doubles jeux pour deux pianos, 1970-1972.
  • ÉlĂ©gie
  • L’Évasion

Ĺ’uvres pour orchestre

  • Chandelles romaines, musique symphonique, 1919
  • Adieu New York !, fox-trot pour piano ou orchestre, 1920
  • La ChaĂ®ne, musique symphonique, 1931
  • ConquĂŞte de la terre, 1955
  • Allegro final, 1956
  • Le Malade imaginaire, musique de scène, 1958

Musique chorale

  • Cinq chansons françaises, pour chĹ“ur Ă  4 voix mixtes, 1941 ; (dĂ©diĂ©es Ă  Nadia Boulanger)
  • La CorvĂ©e d'eau, pour chĹ“ur Ă  3 voix mixtes, 1983

MĂ©lodies

  • Alphabet, sept mĂ©lodies sur des quatrains de Raymond Radiguet, 1923, crĂ©Ă©es Ă  la salle Pleyel Ă  Paris le ;
  • Cinq poèmes de GĂ©rard de Nerval, 1925
  • Deux romances, 1926
  • Cinq chansons de Lise Hirtz, 1930
  • DrĂ´les d'histoires, 1936
  • Chant sinistre, 1936
  • Au bord de l'eau, 1937
  • Au commissariat, 1937
  • Le Campeur en chocolat, 1937
  • Le Canard, 1937
  • Chantons jeune fille, 1937
  • Chez HĂ©lène, 1937
  • En barque, 1937
  • MĂ©lodies sur des poèmes d'Eluard, 1941
  • Cinq chansons française, 1941
  • Quatre Chants de la France malheureuse, 1943
  • Du cĂ´tĂ© de la vie, marche chantĂ©e, 1949
  • CĹ“ur de mon cĹ“ur, pour piano et voix ou orchestre et voix, 1954

Musique de scène

Ballets

  • Les Fâcheux, d'après Molière (livret de Boris Kochno), crĂ©Ă© Ă  Monte-Carlo le
  • Les Matelots, crĂ©Ă© Ă  Paris le
  • La Pastorale, crĂ©Ă© Ă  Paris le
  • Les Enchantements d'Alcine, 1928, crĂ©Ă© Ă  l'OpĂ©ra de Paris le
  • La Concurrence, crĂ©e Ă  l'OpĂ©ra de Monte-Carlo le
  • Phèdre, 1950
  • Le Peintre et son modèle, 1948
  • Chemin de lumière, crĂ©Ă© Ă  l'OpĂ©ra de Munich le
  • Coup de feu, crĂ©Ă© au théâtre des Champs-ÉlysĂ©es Ă  Paris le
  • La Chambre, crĂ©Ă© au théâtre des Champs-ÉlysĂ©es Ă  Paris le
  • Tricolore, 1978;

Musique de films

Divers

  • Entr'acte pour la pièce Les PĂ©licans de Raymond Radiguet, crĂ©Ă© les 23 et au théâtre Michel Ă  Paris
  • Diable, musique pour un sketch fantaisie, 1926
  • L’Escalier de la vie, revue musicale en 1 acte, crĂ©Ă©e au théâtre Apollo Chauve-Souris le

Carrière en tant qu'acteur

Postérité

Plaque de rue de la rue Georges-Auric Ă  Paris.

Il existe depuis 1990 une rue Georges-Auric, dans le 19e arrondissement de Paris. Il existe Ă©galement une avenue Georges-Auric au Mans.

Notes et références

  1. Archives de l'Hérault, Commune de Lodève, acte de naissance no 19, année 1899 (avec mention marginale de mariage)
  2. Les Gens du cinéma
  3. « Popistes: histoire du Parti ouvrier et populaire vaudois, 1943-2001 », sur books.google.fr (consulté le )
  4. Ornella Volta, Erik Satie. Correspondance presque complète, Fayard/IMEC, 2000, p. 658
  5. Josiane Mas (dir), Centenaire Georges Auric - Francis Poulenc, Centre d'études du XXe siècle - Université de Montpellier III, 2001, (ISBN 978-2-84269-445-6), p. 287 à 320

Liens externes

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