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Jean Cocteau

Clément Eugène Jean Maurice Cocteau, né le à Maisons-Laffitte[3] et mort le dans sa maison à Milly-la-Forêt, est un poète, peintre, dessinateur, dramaturge et cinéaste français.

Jean Cocteau
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Nom de naissance
Jean Maurice Eugène Clément Cocteau
Nationalité
Formation
Activité
Période d'activité
Mère
Eugénie Cocteau (d)
signature de Jean Cocteau
Signature

Élu à l'Académie française en 1955 et comptant parmi les artistes qui ont marqué la première moitié du XXe siècle, il a côtoyé la plupart de ceux qui ont animé la vie artistique de son époque en France. Imprésario de son temps, lanceur de modes, Cocteau est également qualifié de bon génie par d'innombrables artistes et amis. Louis Aragon évoquait un « poète-orchestre »[4].

En dépit de ses œuvres littéraires et de ses talents artistiques, il insista toujours sur le fait qu'il était avant tout un poète et que tout son travail était poétique. Ainsi on trouve dans son œuvre une « poésie graphique », une « poésie picturale » ou encore une « poésie cinématographique ».

Biographie

Jeunesse

Article extrait de La Revue hebdomadaire du .

Jean Cocteau est né le , dans la maison de son grand-père maternel, place Sully à Maisons-Laffitte[5] dans une famille bourgeoise de Paris. Son père, Georges Alfred Cocteau, né le à Melun, avocat et peintre amateur[6], et sa mère, Marie Junia Émilie Eugénie Lecomte, née le à Maisons-Laffitte[7], se sont mariés le dans le 9e arrondissement de Paris[8]. Son grand-père paternel, Athanase Cocteau (1798-1865) était notaire et maire de Melun ; son grand-père maternel, Eugène Lecomte (1828-1906), agent de change et collectionneur d'art ; son oncle maternel, Raymond Lecomte, diplomate[9]. Il a une sœur aînée, Marthe (1877-1958) et un grand frère, Paul (1881-1961)[10].

Il découvre le théâtre et le cinéma à l'âge de six ans lorsque sa mère lui ramène des programmes de ses multiples sorties. Alors soigneusement collectionnés par le jeune garçon qui imagine les décors, le texte et la musique, prémices d'un futur homme caméléon. Son père qui vivait de ses rentes se suicide le à Paris. Jean Cocteau, qui n'a pas 9 ans, porte longtemps cette blessure.

Dès l'âge de quinze ans, Cocteau quitte le cocon familial pour étudier au lycée Condorcet à Paris avec notamment comme camarade le vénéneux Pierre Dargelos qui exerce sur lui une véritable fascination[11]. Manifestant peu d'intérêt pour les études, il est renvoyé du lycée pour indiscipline en 1904 et rate son baccalauréat deux fois[12].

C'est le tragédien Édouard de Max qui le premier lui porte attention et, fasciné par son style, le fait connaître du tout Paris au cours d'une matinée poétique qu'il organise au théâtre Femina[13] - [14] avec le premier récital des poésies du jeune Cocteau[15].

Il a une brève aventure avec Christiane Mancini, élève du conservatoire, en 1908[16] - [17] - [18] - [19] - [20].

Vers 1910, il remplace Abel Bonnard comme coqueluche des salons parisiens[21].

Il publie son premier recueil de poèmes à compte d'auteur, La Lampe d'Aladin inspiré des Mille et Une Nuits, en 1909[22] et devient alors connu dans les cercles artistiques bohème comme le « prince frivole ». C'est sous ce titre qu'il publie son second recueil de poèmes en 1910. Il fréquente les salons parisiens comme celui de la poétesse Anna de Noailles où il croise Maurice Barrès et l'abbé Arthur Mugnier auquel il se confie. Edith Wharton le décrit comme un homme pour qui « chaque grande ligne de la poésie était un lever de soleil, chaque coucher du soleil la base de la ville merveilleuse… » Il est également fasciné par le maître des ballets russes Serge de Diaghilev et ses artistes principaux, le peintre Léon Bakst et le danseur Vaslav Nijinsky. La rencontre avec Diaghilev qu'il veut étonner marque la première crise dans la création coctalienne : il renie ses recueils de poèmes, pastiches assez ampoulés, et se rapproche de l'avant-garde cubiste et futuriste[23].

De sa collaboration avec les artistes russes naissent Le Dieu bleu en 1912, avec des costumes et décors de Léon Bakst sur une musique composée par Reynaldo Hahn, puis Parade, ballet produit en 1917 avec des costumes et décors de Pablo Picasso et une musique composée par Erik Satie[24]. Cette œuvre inspire à Guillaume Apollinaire le néologisme de surréalisme, repris ensuite par André Breton et Philippe Soupault pour la création de ce mouvement artistique, dont les membres ont rapidement exclu Cocteau. Il collabore au mouvement dada et a une grande influence sur le travail des autres, dans le groupe même composé par ses amis musiciens, les Six, dont il devient le porte-parole.

Ayant été réformé du service militaire, Cocteau décide néanmoins de participer à la Première Guerre mondiale comme ambulancier avec un convoi sanitaire civil. Adopté par un régiment de fusiliers marins, il vit à Dixmude, vole avec Roland Garros mais est rapidement démobilisé pour raisons de santé[25]. Il rejoint Paris et reprend ses activités artistiques. Par ailleurs, il écrit sur cette guerre le roman Thomas l’Imposteur. Dans les années 1920, Cocteau rejoint les cercles littéraires autour de Marcel Proust, André Gide et Maurice Barrès.

En 1924, il écrit une adaptation de Roméo et Juliette, créée à Paris, au théâtre de La Cigale le , avec les décors et costumes de Jean Hugo et la musique adaptée d’après les airs populaires anglais arrangés et instrumentés par Roger Désormière,

Raymond Radiguet

En 1918, Max Jacob lui présente le jeune poète Raymond Radiguet (1903-1923). Il exerce sur la courte carrière de ce dernier une influence prépondérante : Jean Cocteau aussitôt devine — « À quoi ? Je me le demande », écrit-il plus tard dans La Difficulté d'être — un talent caché. Enthousiasmé par les poèmes que Radiguet lui lit, Cocteau le conseille, l’encourage et le fait travailler ; il l’aide ensuite à publier ses vers dans les revues d’avant-garde, notamment dans SIC et dans Littérature.

Les deux hommes entreprennent beaucoup de voyages ensemble et nouent une relation amoureuse. Toujours en admiration devant le talent littéraire de Radiguet, Cocteau promeut les travaux de son ami dans son cercle artistique et s'arrange pour faire publier par Grasset Le Diable au corps — une histoire en grande partie autobiographique sur le rapport adultère entre une femme dont le mari est au front et un homme plus jeune —, exerçant son influence pour recueillir le prix littéraire du Nouveau Monde pour le roman.

En 1921, il collabore avec le groupe des Six pour le livret argumentaire des Mariés de la tour Eiffel, œuvre collective qui lance la nouvelle génération musicale en France dans le sillage d'Erik Satie qui en est le mentor. En 1921 également, Cocteau organise une rencontre entre Radiguet et un de ses amis, le secrétaire général du Quai d'Orsay, Philippe Berthelot.

La réaction de Cocteau à la mort soudaine de Radiguet, en 1923, crée un désaccord avec certains proches qui déclarent qu'il l'a laissé désespéré, découragé et en proie à l'opium. Cocteau n'aurait même pas assisté à l'enterrement. Mais Cocteau n'assiste généralement pas aux enterrements. L'auteur quitte alors aussitôt Paris avec Diaghilev pour une représentation des Noces par les Ballets russes à Monte-Carlo. Cocteau, lui-même, qualifie beaucoup plus tard son attitude de « réaction de stupeur et de dégoût ».

Son penchant pour l'opium à cette époque-là, Cocteau l'explique comme un simple hasard lié à sa liaison fortuite avec Louis Laloy, le directeur de l'Opéra de Monte-Carlo. La dépendance de Cocteau envers l'opium et ses efforts pour s'en sevrer ont une influence décisive sur son modèle littéraire. Le , lors de son inculpation pour « infraction aux lois sur les substances vénéneuses », la police découvre à son domicile 6, rue de Surène, un attirail complet de fumeur d'opium. Par suite d'interventions d'hommes politiques influents, cette affaire n'a pas eu de suites judiciaires[26].

Son livre le plus connu, Les Enfants Terribles (1929), est d'ailleurs Ă©crit en une semaine, au cours d'un difficile sevrage.

Cocteau et les Bourgoint

C'est à l'hôtel Welcome[27] à Villefranche-sur-Mer, où il réside, que Jean Cocteau lie connaissance avec la famille Bourgoint ; ils se sont connus à travers un ami commun, Christian Bérard, un peintre qui réalisa les décors des pièces de théâtre de Cocteau. Les Bourgoint avaient trois enfants, les jumeaux Maxime et Jeanne, et le cadet Jean.

Jeanne et Jean Bourgoint revirent Cocteau en 1925. Jean Cocteau rencontre à Meudon, le chez les Maritain, Charles Henrion. Ce disciple de Charles de Foucauld, vêtu d'un burnous blanc orné du Sacré-Cœur rouge, fait une grande impression sur Cocteau, qui se convertit — temporairement — au catholicisme. Le , Jean Cocteau communie, entouré de Jean Bourgoint et de Maurice Sachs. Ils se fréquentent jusqu'en 1929, date à laquelle Jeanne se suicide, laissant son frère démuni. Le jeune homme entrera dans les Ordres. La vie de Jeanne et de Jean Bourgoint impressionne tant Cocteau qu'il se met presque aussitôt à écrire leur histoire qui deviendra Les Enfants terribles (1929).

Maturité

Dans les années 1930, Cocteau a eu une liaison avec la princesse Nathalie Paley, fille issue du mariage morganatique d'un grand duc de Russie, elle-même modiste, actrice ou modèle et ancienne épouse du couturier Lucien Lelong. Elle devient enceinte de Cocteau, mais la grossesse ne peut être menée à son terme, ce qui plonge le poète et la jeune femme dans un profond désarroi. Cocteau évoque la fausse couche de Nathalie dans Le passé défini, et dit que cet avortement serait la conséquence d'une scène violente avec Marie-Laure de Noailles : « Elle est responsable de l'avortement de Nathalie ». Cependant, Cocteau ayant initié la princesse à l'opium, il se peut qu'il y ait eu des répercussions dues à cette drogue sur la grossesse.

Dans les années 1930, alors qu'il demeure 9, rue Vignon[28], Jean Cocteau expérimente avec le peintre Jean Crotti, qui est le mari de Suzanne Duchamp, le gemmail et c'est probablement de cette période que date sa relation avec Marcel Duchamp malgré l'opposition d'André Breton[29] - [30].

Vers 1933, Cocteau fait la connaissance de Marcel Khill qui devient son compagnon et joue, à sa création, le rôle du messager de Corinthe dans La Machine infernale. Ils font ensemble, en 1936, un tour du monde en 80 jours relaté par Jean Cocteau dans Tour du monde en 80 jours. Mon premier voyage (1936). Il aurait entretenu une relation avec Panama Al Brown, un boxeur dont il prend en charge la carrière entre 1935 et 1939.


Jean Marais et Jean Cocteau à la terrasse d'un café lors de la Mostra de Venise 1947.

Cocteau entretient ensuite une relation de longue durée avec deux acteurs français, Jean Marais puis à partir de 1947, Édouard Dermit, ce jeune Lorrain surnommé Doudou, officiellement adopté par Cocteau qui supervisera à titre posthume la réalisation des dernières créations de Cocteau, notamment les vitraux de l'Église Saint-Maximin de Metz .

En 1940, Le Bel Indifférent, une pièce de Cocteau écrite pour Édith Piaf, est un énorme succès. Il travaille également avec Pablo Picasso et Coco Chanel sur plusieurs projets, est l'ami de la majeure partie de la communauté européenne des artistes, et lutte contre son penchant pour l'opium durant la plus grande partie de sa vie d'adulte. Alors qu'il est ouvertement homosexuel, il a quelques aventures brèves et compliquées avec des femmes. Son travail est émaillé de nombreuses critiques envers l'homophobie.

Jean Cocteau joue un rôle ambigu durant la Seconde Guerre mondiale, les résistants l'accusent de collaboration avec les Allemands, une partie de son passé (1939-1944) reste mystérieuse[31]. Jean Cocteau écrit pendant l’Occupation dans l’hebdomadaire collaborationniste La Gerbe créé par l'écrivain breton Alphonse de Châteaubriant. Il écrit également dans le journal Comoedia sous la direction de René Delange[31].

Chapelle Saint-Blaise-des-Simples de Milly-la-Forêt, où est enterré Jean Cocteau.

Cocteau est d'ordinaire assez réservé quant à l'affirmation de son engagement politique. Pendant l'Occupation, il fait preuve d'un certain pacifisme — « L'honneur de la France », écrit-il dans son Journal du , « sera peut-être, un jour, d'avoir refusé de se battre » —, mais surtout, il n'hésite pas à accueillir Arno Breker, sculpteur officiel du troisième Reich, lorsque celui-ci expose à Paris pendant l'été 1942. Leni Riefenstahl bénéficie de sa protection après la guerre pendant sept ans.

« L'Allemagne nazie n'est pas non plus sans le séduire, surtout son chef, dont il se fait une représentation qu'il faut placer au musée des Hitler imaginaires. […] Il est fasciné par l'idée du chef-artiste, politique tout-puissant en même temps que mécène et protecteur des arts, à la fois Napoléon et poète (« Chez Hitler, c'est le poète qui échappait à ces âmes de pions », écrit-il en parlant des dirigeants français de l'avant-guerre). »

— Philippe Burrin, La France à l'heure allemande, Seuil, 1995, p. 352.

En 1941, la décision du préfet de police d'interdire sa Machine à écrire est annulée par la Propaganda Abteilung, soucieuse de ne pas trop museler la muse française. Reste qu'à la Libération, il est rapidement acquitté par le Comité national du cinéma et le Comité national des écrivains devant lequel il ne se présente pas, comités d'épuration devant lesquels il comparaît pour collaboration[32].

À l'occasion d'un reportage sur les écrivains du Palais-Royal, Jean Cocteau fait la connaissance du photographe Pierre Jahan. En 1946, les Éditions du Compas éditent La mort et les statues, ouvrage pour lequel Cocteau rédige les poèmes qui sont en regard des photographies prises clandestinement, en , par Pierre Jahan sur les statues de bronze réquisitionnées par le régime de Vichy puis envoyées à la fonte pour la mobilisation des métaux non ferreux pour soutenir l'effort de guerre allemand.

Quelques immenses succès firent passer Cocteau à la postérité : le roman Les Enfants terribles, la pièce de théâtre Les Parents terribles de 1938, le film La Belle et la Bête. Devenu une référence cinématographique, il préside le jury du Festival de Cannes de 1953, puis celui de 1954. Au printemps 1950, Jean Cocteau est invité par Francine Weisweiller[33], l'épouse d'Alec Weisweiller, le riche héritier de la Société Shell, à venir passer une semaine de vacances dans leur villa Santo Sospir, à la pointe de Saint-Jean-Cap-Ferrat, à laquelle il se rend avec son amant du moment le poète Gabriel Arnaud[34]. L'artiste commence bientôt par dessiner sur les murs blancs un Apollon au-dessus de la cheminée du salon ; encouragé par Henri Matisse, il entreprend de décorer tout le reste de la maison où il se plaît tellement qu'il y revient pendant onze ans ; et de proche en proche, il décore ainsi entièrement la villa de fresques a tempera, de mosaïques et d'une tapisserie sur des thèmes de la mythologie grecque ou de la Bible[35], utilisant la couleur pour la première fois. Il y fait venir par la suite un grand nombre de célébrités, entre autres Pablo Picasso, Charlie Chaplin et Jean Marais qui s'initie à la peinture à l'huile. C'est par amitié pour Jean Cocteau que Francine Weisweiller baptise son yacht Orphée II[36].

Le , il est élu à l'Académie française, par 17 voix contre 11 à l'historien Jérôme Carcopino et prend le fauteuil libéré par Jérôme Tharaud[37].

En 1960, l'artiste tourne Le Testament d'Orphée[38] avec le soutien financier de François Truffaut.

Parallèlement, il s'engage dans la défense du droit à l'objection de conscience, entre autres en parrainant le comité créé par Louis Lecoin, aux côtés d'André Breton, Albert Camus, Jean Giono et de l'abbé Pierre. Ce comité obtient un statut, restreint, en pour les objecteurs.

Il joue un rôle important dans la genèse du peintre Raymond Moretti dans les années 1960, qui mène celui-ci à côtoyer Pablo Picasso.

Cocteau n'est pas là pour s'en féliciter : le , apprenant la mort de son amie Édith Piaf, il est pris d'une crise d'étouffement et succombe quelques heures plus tard d’une crise cardiaque dans sa demeure de Milly-la-Forêt, le [39]. Cependant, Jean Marais déclare dans un entretien télévisé le : « Il est mort d'un œdème du poumon, son cœur a flanché. Il aimait beaucoup Édith mais je ne pense pas que ce soit la mort d'Édith qui ait provoqué la mort de Jean[40] » - [41].

Lors de ses obsèques, la presse et les personnalités sont nombreuses à rendre un dernier hommage au poète : Marlène Dietrich, Zizi Jeanmaire, Roland Petit, Daniel Gélin, René Clair, Gilbert Bécaud, Georges Auric, Jean Wiener, Piéral[42]…

Plaque 36 rue de Montpensier (Paris).

Jean Cocteau vécut longtemps à Paris au Palais-Royal au 36, rue de Montpensier, où une plaque commémorative lui rend hommage. Sa maison de Milly-la-Forêt, la Maison Jean-Cocteau, est devenue un musée, inauguré le .

SĂ©pulture de Jean Cocteau.
L'Ă©pitaphe de Jean Cocteau.

Il est enterré dans la chapelle Saint-Blaise-des-Simples à Milly-la-Forêt (Essonne). Sur sa tombe, cette épitaphe : « Je reste avec vous. »

En 1989, la ville de Villefranche-sur-Mer lui a rendu hommage, à l'occasion du centenaire de sa naissance, en inaugurant un buste de bronze dû à Cyril de La Patellière et placé face à la chapelle saint-Pierre qu'il avait décorée en 1957.

En 2013, pour le cinquantenaire de sa disparition, la Ville de Metz lui a rendu hommage pour son dernier chef-d'œuvre réalisé à l'église Saint-Maximin de Metz (les vitraux), une place Jean Cocteau a été inaugurée à cette occasion à proximité de ce lieu cultuel.

Ĺ’uvres

La Bibliothèque historique de la ville de Paris possède un fonds Jean Cocteau composé de manuscrits, correspondances ou encore photographies acquises en trois temps : l'achat d'une partie des manuscrits entre 1990 et 2002, l'achat de la bibliothèque de Cocteau à partir de 1995 et la donation Pierre Bergé en 2006. Pierre Bergé était l'ayant droit moral des œuvres de l'écrivain et président de la fondation Cocteau. La bibliothèque universitaire lettres et sciences humaines de Montpellier conserve un fonds d'étude et de recherche sur Jean Cocteau et son temps, né en 1989 d'une donation d'Édouard Dermit à l'université Paul-Valéry-Montpellier.

Poésie

Romans et récits

Théâtre, musique et ballet

Poésie et critique

  • 1913 : Notes sur les ballets de Jean Cocteau in Arsène Alexandre, L'Art dĂ©coratif de LĂ©on Bakst
  • 1918 : Le Coq et l'Arlequin
  • 1920 : Carte blanche
  • 1922 : Le Secret professionnel
  • 1926 : Le Rappel Ă  l'ordre
  • 1926 : Lettre Ă  Jacques Maritain
  • 1926 : Le NumĂ©ro Barbette, La Nouvelle Revue française, juillet 1926
  • 1932 : Essai de critique indirecte
  • 1935 : Portraits-Souvenir
  • 1937 : Mon Premier voyage (Tour du monde en 80 jours)
  • 1943 : Le Greco
  • 1947 : Le Foyer des artistes
  • 1947 : La DifficultĂ© d'ĂŞtre
  • 1949 : Lettres aux AmĂ©ricains
  • 1949 : Reines de la France
  • 1951 : Jean Marais - Entretiens autour du cinĂ©matographe (avec AndrĂ© Fraigneau)
  • 1951 : Jean Marais par Jean Cocteau, Calmann-LĂ©vy
  • 1952 : Gide vivant
  • 1953 : Journal d'un inconnu
  • 1953 : DĂ©marche d'un poète
  • 1955 : Colette (discours de rĂ©ception Ă  l'AcadĂ©mie royale de Belgique) - Discours de rĂ©ception Ă  l'AcadĂ©mie française
  • 1956 : Discours d'Oxford
  • 1956 : Sacha Guitry, Pierre Benoit, AndrĂ© Maurois, Edmond HeuzĂ©, Fernand Crommelynck et Jean Cocteau, Maurice Utrillo V, lithographies de Maurice Utrillo, Suzanne Valadon et Lucie Valore (atelier Fernand Mourlot), Joseph Foret, Paris, 1956.
  • 1957 : Entretiens sur le musĂ©e de Dresde (avec Louis Aragon) - La Corrida du 1er mai
  • 1959 : PoĂ©sie critique I
  • 1960 : PoĂ©sie critique II
  • 1962 : Le Cordon ombilical
  • 1963 : La Comtesse de Noailles, oui et non
  • 1964 : Portrait souvenir (posthume ; entretien avec Roger StĂ©phane)
  • 1965 : Entretiens avec AndrĂ© Fraigneau (posthume)
  • 1973 : Jean Cocteau par Jean Cocteau (posthume ; entretiens avec William Fielfield)
  • 1973 : Du cinĂ©matographe (posthume). Entretiens sur le cinĂ©matographe (posthume)
  • PoĂ©sie de journalisme 1935-1938 (posthume)

Journaux

  • 1930 : Opium : Journal d'une dĂ©sintoxication, Stock, rĂ©Ă©dition 1999.
  • 1936 : Mon Premier Voyage. Tour du monde en 80 jours, Gallimard, N.R.F., rĂ©Ă©dition Tour du monde en 80 jours. Mon Premier Voyage, Gallimard, L'Imaginaire, 2009.
  • 1946 : La Belle et la BĂŞte. Journal d'un film, J.-B. Janin, rĂ©Ă©dition La Belle et la BĂŞte. Journal d'un film, Éditions du Rocher, 2003.
  • 1949 : Maalesh, journal d'une tournĂ©e de théâtre, Gallimard.
  • 1983 : Le PassĂ© dĂ©fini. Journal, tome I. 1951-1952, Gallimard (posthume)
  • 1985 : Le PassĂ© dĂ©fini. Journal, tome II. 1953, Gallimard (posthume)
  • 1989 : Le PassĂ© dĂ©fini. Journal, tome III. 1954, Gallimard (posthume)
  • 1989 : Journal, 1942-1945, Gallimard (posthume)
  • 2005 : Le PassĂ© dĂ©fini. Journal, tome IV. 1955, Gallimard (posthume)
  • 2006 : Le PassĂ© dĂ©fini. Journal, tome V. 1956-1957, Gallimard (posthume)
  • 2011 : Le PassĂ© dĂ©fini. Journal, tome VI. 1958-1959, Gallimard (posthume)
  • 2012 : Le PassĂ© dĂ©fini. Journal, tome VII. 1960-1961, Gallimard (posthume)
  • 2013 : Le PassĂ© dĂ©fini. Journal, tome VIII. 1962-1963, Gallimard (posthume)

Scénario (découpage technique)

Courts et moyens métrages
Longs métrages

Scénariste

Dialoguiste

Directeur de la photographie

Acteur

Poésies graphiques

CĂ©ramiques (1957-1963)

Dans l'atelier de Madeleine Jolly et Philippe Madeline à Villefranche-sur-Mer, il crée plus de 300 céramiques et des bijoux. Durant la même période, il dessine des poèmes-objets[46].

Il travaille sur engobe[47] et invente le crayon d'oxyde pour donner à ses décors un aspect pastel.

Le catalogue raisonné d'Annie Guédras présente des photographies couleurs et noir et blanc des céramiques créées par Jean Cocteau[48].

Durant la même période, il dessine des bijoux, parures et sculptures.

Tapisseries

Jean Cocteau déclare : « Il n'y a rien de plus noble qu'une tapisserie. C'est notre langue traduite dans une autre, plus riche, avec exactitude et avec amour. C'est un mélodieux travail de harpiste. Il faudrait les voir, nos harpistes, jouant sur les fils à toute vitesse, tournant le dos au modèle, allant le consulter, revenant jouer leur musique de silence. On s'étonne qu'un tel luxe existe à notre époque où le confort le remplace. Un jour avec Picasso, à l'Opéra, nous constatâmes que des œuvres médiocres prenaient de la grâce et du style, traduites dans cette langue. Mais lorsque texte original et traduction s'équilibrent, alors on s'émerveille de notre artisanat de France »[49].

« Les poésies de laine de Jean Cocteau », ainsi étaient nommées ses tapisseries et cet intitulé témoigne de son admiration pour l'art du tissage. Raymond Picaud tissera les premières tapisseries en partant des cartons dessinés par Cocteau à la manufacture d'Aubusson dans l'atelier qu'il dirige. De nos jours les tapisseries sont visibles dans certains musées et dans des galeries tels que la galerie Boccara[50] spécialisée en tapis et tapisseries artistiques.

Enregistrements discographiques

Timbre postal

Hommages

  • La chanson Quand il est mort le poète de Gilbert BĂ©caud (1965) est un hommage Ă  Jean Cocteau qui avait pris sa dĂ©fense lors de critiques virulentes Ă  l'encontre de son succès. Le poète dira de Gilbert BĂ©caud : « BĂ©caud a le courage d'ĂŞtre excessif — ce que si peu de gens osent — et de se montrer tel qu'il est, jusqu'au bout »[51]
  • Jean Marais publie en 1987 l'ensemble des lettres que Jean Cocteau lui a Ă©crites entre 1938 et 1963 dans un ouvrage nommĂ© Lettres Ă  Jean Marais pour lui rendre hommage. "Le seul dĂ©faut que j'aie pu dĂ©couvrir chez Jean Cocteau c'est qu'il me voyait parĂ© de toutes les qualitĂ©s que je n'avais pas." Ă©crit-il dans la prĂ©face.
  • Ă€ Paris, le square Jean-Cocteau lui rend hommage.

Lieux et musées

Lieux décorés par Cocteau sur la Côte d'Azur

Milly-la-ForĂŞt

Musées de Menton

  • Le musĂ©e Jean Cocteau collection SĂ©verin Wunderman : une donation de 1 800 Ĺ“uvres[54] a Ă©tĂ© offerte Ă  la Ville de Menton par ce collectionneur belge vivant Ă  Los Angeles. Ce musĂ©e, inaugurĂ© en , devient ainsi la première et la plus importante ressource publique mondiale sur l’œuvre de Jean Cocteau.
  • Menton abrite aussi un autre musĂ©e Jean Cocteau dit musĂ©e du Bastion conservant des Ĺ“uvres de la pĂ©riode 1950 Ă  1963[55].

Église Saint-Maximin de Metz : les vitraux

L'œuvre vitrailliste réalisée par Jean Cocteau pour l'église Saint-Maximin de Metz constitue son dernier grand chef-d’œuvre achevé pour l'essentiel à titre posthume. Edouard Dermit, son fils adoptif, veillera à la pleine exécution du projet dessiné par Jean Cocteau. Il sera aidé dans cette tâche par Jean Dedieu[56] qui fut le cartonnier et réalisera à ce titre les différentes maquettes à partir des dessins de Cocteau pour les proposer aux maîtres verriers[57].

Trois idées majeures permettent de caractériser l'originalité de son travail sur les vitraux : une œuvre-témoin de l'art du XXe siècle, une œuvre novatrice et prophétique et enfin une œuvre célébrant l'immortalité et l'au-delà. C'est la première fois aussi qu'il développe de manière appuyée la figure de l'androgyne dans le vitrail central de l'abside[58] (le vitrail de l'homme aux bras levés).

Ses rapports avec l'alchimie semblent également établis ainsi que son goût pour le biomorphisme et le totémisme dans la représentation de l'univers africain du transept sud[59] (la baie du transept sud).

Sur le thème de l'immortalité développé dans les 24 baies de cette petite église paroissiale, il n'a cessé d'utiliser la mythologie et notamment le personnage d'Orphée pour faire revenir à la vie les êtres chers et les rendre même immortels.

Il reste fidèle au film Orphée de 1950 où il proclame : « l'homme est sauvé, la Mort meurt, c'est le mythe de l'immortalité[60]. »

Église Notre-Dame-de-France à Londres

Fin 1959, trois ans avant sa mort, Jean Cocteau, à l'invitation de l'ambassadeur de France, a réalisé dans l’Église Notre-Dame-de-France à Londres, dans le quartier de Soho, proche de Leicester Square, une fresque dans la chapelle de la Vierge, entre le 3 et le . Elle se compose de trois panneaux : l’Annonciation, la Crucifixion et l’Assomption[61].

Le Studio 28 Ă  Paris

En 1951, Cocteau dessina les lustres qui décorent la salle du Studio 28 situé 10, Rue Tholozé (18ème arrondissement)[62].

Distinctions

En 1955, Cocteau était membre de l'Académie française et de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique[63].

Cocteau fut commandeur de l'ordre national de la Légion d'honneur, membre de l'Académie Mallarmé, de l'Académie allemande pour la langue et la littérature, de l'Académie américaine des arts et des lettres, de la Mark Twain Academy, président d'honneur du Festival du film de Cannes, président d'honneur de l'Association France-Hongrie, président de l'Académie du jazz et de l'Académie du disque.

Iconographie

Le musée Carnavalet à Paris conserve un portrait en pied de Jean Cocteau par Jacques-Emile Blanche, daté de 1913. Cette toile a été offerte au musée par Georges Mevil-Blanche en 1949.

En 1963, Arno Breker sculpte le buste en bronze de Cocteau qui orne sa tombe à Milly-la-Forêt. À la même époque, il a également modelé une statue et moulé les mains du poète[64].

En 1989, à l'occasion du centenaire de sa naissance, l'hôtel Welcome à Villefranche-sur-Mer, où descendait Cocteau, et les restaurateurs commandent au sculpteur Cyril de La Patellière un buste en bronze représentant Jean Cocteau. Placé face à l'hôtel, à côté de la chapelle Saint-Pierre sur le port, sur le haut d'une ancienne pierre taillée en guise de socle et provenant de la citadelle de Villefranche, ce buste a été inauguré le en présence du sculpteur, d'Édouard Dermit, de Jean Marais, de Charles Minetti (commanditaire du projet), du directeur de l'hôtel Welcome. Sur le socle est écrit cette phrase du poète : « Quand je vois Villefranche, je revois ma jeunesse, fassent les hommes qu'elle ne change jamais ». Un tiré à part de ce buste par le même sculpteur se trouve au musée Cocteau de Menton (le Bastion), commandé par Hugues de La Touche, ancien conservateur des musées de Menton

Bande dessinée : Cocteau, l’enfant terrible - François Rivière (scénario) et Laureline Mattiussi (dessin) Éditions Casterman, 2020 (ISBN 9782203131767)

Films documentaires sur Cocteau

Hommage cinématographique

Comité Jean Cocteau

Il est présidé par Dominique Marny[68], petite-fille de Paul Cocteau (1881-1961), le frère aîné de Jean.

Notes et références

  1. « https://uvic2.coppul.archivematica.org/jean-cocteau-collection » (consulté le )
  2. « https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/FRCGMSUP-751045102-FS08 » (consulté le )
  3. Acte de naissance de Jean Cocteau : NMD 1889-1890, cote 2082750, acte No 51 page 22/279
  4. Yves-Michel Ergal, « Jean Cocteau, le "poète-orchestre" », HAL open science,‎ , p. 20-21 (lire en ligne).
  5. Registre d'état civil de Maisons-Laffitte, acte de naissance no 51 de l'année 1889, Archives départementales des Yvelines.
  6. Dans son livre, L'inconcevable Jean Cocteau, Éditions du Rocher, 1993, p. 160 (ISBN 978-2-268-01425-8), Jean Marais écrit que Georges Cocteau peignait et dessinait si bien que des œuvres de lui sont exposées au musée de Maisons-Laffitte
  7. La commune s'appelle alors Maisons-sur-Seine.
  8. Registre d'état civil du 9e arrondissement de Paris, acte de mariage no 703 de l'année 1875, Archives de Paris.
  9. Geneviève Albrechtskirchinger, Le monde de Jean Cocteau, Albin Michel, , p. 9.
  10. Biographie de Jean Cocteau (1889-1963) sur alalettre.com.
  11. Son fantôme a hanté les œuvres futures de Cocteau se rapportant au thème de la nostalgie et de la solitude, comme dans Le Livre Blanc et Les Enfants Terribles.
  12. Micha Luther, Jean Cocteau et le surréalisme, GRIN Verlag, (lire en ligne), p. 6.
  13. « Comoedia, 5 avril 1908 - page 2 - colonne 4 haut - "Les conférences du Femina" », sur Retronews.
  14. « Comoedia, 3 avril 1908 - page 2 - colonne 5 - "Les conférences au théâtre Femina" », sur Retronews.
  15. Cocteau, quelques éléments de biographie.
  16. Jean-Jacques Kihm, Elizabeth Sprigge et Henri Charles BĂ©har, Jean Cocteau : l'homme et les miroirs, (lire en ligne).
  17. Dominique Marny, Les belles de Cocteau, Paris, J.-C. Lattes, (ISBN 978-2-7096-1580-8, lire en ligne), p. 36-38.
  18. Jean Touzot, Jean Cocteau : le poète et ses doubles, Paris, Bartillat, (ISBN 978-2-84100-236-8, lire en ligne), p. 179 et 226.
  19. (en) Fernande Olivier, Loving Picasso: The Private Journal of Fernande Olivier, Harry N. Abrams, (ISBN 978-0-8109-4251-6, lire en ligne).
  20. Claude Arnaud, Jean Cocteau, Paris, Gallimard, coll. « Biographies », (ISBN 978-2-07-075233-1), p. 47-48.
  21. Benjamin Azoulay, Abel Bonnard : plume de la Collaboration, Paris, Perrin, (ISBN 978-2-2620-9537-6), p. 60.
  22. Henry Gidel, Jean Cocteau, Flammarion, , p. 34.
  23. Bertrand Du Chambon, Le roman de Jean Cocteau, Éditions L'Harmattan, , p. 231.
  24. Janine Delahaye, « Parade », Bulletin de la Société des amis des arts et des sciences de Tournus, tome CXVI, Tournus, 2017, pp. 19-28 (ISSN 0153-9353).
  25. Robert Sabatier, Histoire de la poésie française XXe siècle, Albin Michel, , p. 97.
  26. Fichier central de la Sûreté nationale concernant Jean Cocteau p. 12-13
  27. Histoire de l'Hôtel Welcome, photographies et extraits de l’œuvre de Cocteau.
  28. Fichier central de la Sûreté nationale concernant Jean Cocteau page 3
  29. lenouveaucenacle.fr.
  30. « Marcel Duchamp et Jean Cocteau: le même thème de l’homme aux bras levés », sur Le Nouveau Cenacle, (consulté le ).
  31. Emmanuelle Retaillaud-Bajac, « Les démons de Jean Cocteau », Magazine L'Histoire, no 279, .
  32. Alain Viala, Le théâtre en France des origines à nos jours, Presses universitaires de France, , p. 429.
  33. Carole Weisweiller et Patrick Renaudot, Jean Marais, le bien-aimé, Éditions de La Maule, 2013, page 135.
  34. (pt) Manuscrit autographe signé intitulé : Le Trésor du Royaume - Poèmes suivis d'une Prose - Illustrations de l'auteur, 1971 (lire en ligne).
  35. Photographies et histoire de cette villa, sur son site officiel villasantosospir.fr.
  36. [PDF] « Les murs peints », entretien avec Carole Weisweiller, sur thaliaedition.com.
  37. Frédéric Lecomte Dieu, Marais & Cocteau, L’abécédaire, Éditions Jourdan, collection Les Mythiques, 2013, page 18 (ISBN 978-2-87466-272-0).
  38. Cyril Dumas, « Le Testament d’Orphée », Catalogue,‎ , p. 56 (ISBN 978-2-9525039-7-6, BNF 43715338).
  39. Jean Cocteau (1889-1963).
  40. « Après la mort de Piaf et de Cocteau », entretien avec Jean Marais par Lise Elina et Jean-Pierre Lannes, , Radiodiffusion-télévision française, INA, consulté le .
  41. Jean Marais, Histoires de ma vie, Éditions Albin Michel, 1975, p. 248 (ISBN 2226001530)>.
  42. Frédéric Lecomte-Dieu, Marais & Cocteau, L’abécédaire, Éditions Jourdan, collection Les Mythiques, 2013, p. 120 (ISBN 978-2-87466-272-0).
  43. Ce long poème de quatre mille vers, plus long que toute l’œuvre de Villon, est le testament poétique de Jean Cocteau. Il fut écrit au cours d'une longue maladie où l'auteur écrivait entre chien et loup, jusqu'à ne pouvoir se relire ensuite. Cf Gilles Durieux, Jean Marais : Biographie, Paris, Éditions Flammarion, 2005, page 232 (ISBN 9782080684325)
  44. Le mythe arthurien dans l'Ĺ“uvre de Jean Cocteau
  45. Illustrations et commentaires sur cette Ĺ“uvre.
  46. cocteau-art.com.
  47. Mélange de barbotine et d'oxydes métalliques disposés sur les fonds.
  48. Catalogue sur cocteau-art.com.
  49. La Gazette Drouot.
  50. Collection de tapisseries de la galerie Boccara dont des tapisseries de Jean Cocteau.
  51. « Gilbert Bécaud, le cœur et l'orgueil » [archive], sur RFI Musique, .
  52. Cette villa, propriété privée, est cependant ouverte au public et se visite sur rendez-vous : Site de la villa Santo Sospir.
  53. Théâtre en plein air de Cap d'Ail (La route de Jean Cocteau).
  54. D'une valeur de 7,5 millions d'euros.
  55. Site du musée du Bastion à Menton.
  56. « Le jour où j'ai pris le café avec Jean Cocteau chez Picasso », sur espacetrevisse.e-monsite.com/, (consulté le ).
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  59. « l'art totémique de Cocteau, les vitraux de Metz », sur lenouveaucenacle.fr, (consulté le ).
  60. « le film Orphée », sur films.blog.lemonde.fr.
  61. « Notre-Dame de France à Londres », sur cocteaumediterrannee.blogspot.com (consulté le ).
  62. Marc Lemonier, Paris des films cultes, Ă©ditions-bonneton, 2008, page 165 (ISBN 978-2-86253-436-7).
  63. « Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique : Jean Cocteau », sur arllfb.be (consulté le ).
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  67. émission diffusée sur France-Inter le dans la série : Autant en emporte l'histoire https://www.franceinter.fr/emissions/autant-en-emporte-l-histoire/jean-cocteau-et-jean-marais-le-couple-terrible-de-l-occupation
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Voir aussi

Bibliographie

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  • Jean Jacques Kihm, Elizabeth Sprigge et Henri C. Beha Jean Cocteau, l'homme et les miroirs, La table ronde les perpendiculaires, 477 pages, 1965
  • Jean Marais, Histoires de ma vie, Paris, Albin Michel, 1975.
  • Michel Dray - textes, Louis Nucera - prĂ©face, Jean Marais enregistrements audio, Fabrice Barbaras - gravure, Cocteau EnvisagĂ©, Edition Claude Garrandes, 1992 (ISBN 2-909770-001)
  • Jean Marais, l'Inconcevable Jean Cocteau - Éditions du Rocher – 1993 (ISBN 978-2-268-01425-8)
  • Carole Weisweiller, Je l'appelais Monsieur Cocteau, prĂ©face de Jean Marais, Éditions du Rocher, 1996, rĂ©Ă©d. Paris, Michel de Maule, 2012.
  • RenĂ© Gilson, Jean Cocteau cinĂ©aste, L'avant-scène théâtre, 1998
  • Hugues de La Touche, Sur les pas de Jean Cocteau, Ă©ditions Rom, 1998.
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  • Ahmed Youssef et Jean Lacouture, Cocteau l'Égyptien, La tentation orientale de Jean Cocteau, Monaco, Éditions du Rocher, 2001, 192 pages (ISBN 978-2-26803-970-1)
  • Carole Weisweiller, Jean Cocteau, les annĂ©es Francine, 1950- 1963, Seuil, 2003 (ISBN 978-2020614023)
  • François Nemer, Cocteau : Sur le fil, Paris, Éditions Gallimard, coll. « DĂ©couvertes Gallimard / Arts » (no 438), , 128 p. (ISBN 9782070301546).
  • Marie Jemma-Jejcic, Jean Cocteau ou l'Ă©nigme du dĂ©sir. Ce que le poète apprend au psychanalyste, Éditions Eres, 2006, 304p. - (ISBN 2-7492-0615-4)
  • Bertrand Meyer-Stabley, Cocteau-Marais, les amants terribles, Paris, Éditions Pygmalion, 2009.
  • Claude Camous, Cocteau FantĂ´me de Marseille, prĂ©face de Jean-Marie Magnan, Autres Temps, 2012, 144 pages, dessins de Jean Cocteau (ISBN 9782845214446) (prĂ©sentation sur evene.lefigaro.fr).
  • Claude Arnaud, Jean Cocteau, "Biographies", Gallimard-NRF, 2003, 850 pages
  • Pierre BergĂ©, Album PlĂ©iade, 2006, 300 pages
  • Jean Touzot, Jean Cocteau, la manufacture, 1989
  • Bernard Spindler, Cocteau-Marais: un si joli mensonge, Éditions du Rocher, Monaco, 2011, 248 p. (ISBN 978-2-268-07077-3)
  • Dominique Marny, Jean Cocteau ou le roman d'un funambule, Ă©d. du Rocher, 2013, 224 pages
  • Pascal Fulacher et Dominique Marny, Jean Cocteau le magnifique. Les miroirs d'un poète, prĂ©face de GĂ©rard LhĂ©ritier, Gallimard, 2013, 192 pages, 200 illustrations (ISBN 9782070142705)
  • Carole Weisweiller, Suzanne Held (photographies), Jean Cocteau. Les murs tatouĂ©s, Paris, Michel de Maule, 2013.
  • Christian Schmitt, Je dĂ©calque l’invisible – Les vitraux de Jean Cocteau, Ă©glise Saint-Maximin de Metz, PrĂ©face de Jacques Perot, Avant-propos de Dominique Marny, Éditions des Paraiges, , 128 p. (ISBN 979-10-90185-04-3) (prĂ©sentation en ligne).
  • Serge Linarès (dir.), Cahier Cocteau, Cahier de L'Herne, L'Herne, 2016 (prĂ©sentation en ligne).
  • François Rivière (scĂ©nario) et Laureline Mattiussi (dessin), Cocteau, l’enfant terrible - Éditions Casterman, 2020 (ISBN 9782203131767)
  • Pierre BrĂ©vignon, Le Groupe des Six, une histoire des AnnĂ©es folles, Actes Sud, 2020

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