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12e arrondissement de Paris

Le 12e arrondissement de Paris est l'un des vingt arrondissements de Paris, la capitale française.

12e arrondissement de Paris
« arrondissement de Reuilly »
12e arrondissement de Paris
Le viaduc des Arts.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Ville Paris
Quartiers
administratifs
Bel-Air (45)
Picpus (46)
Bercy (47)
Quinze-Vingts (48)
Maire
Mandat
Emmanuelle Pierre-Marie
depuis 2020
Code postal 75012
Code Insee 75112
DĂ©mographie
Population 140 311 hab. (2020 en diminution de 2,51 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 8 597 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 50′ 28″ nord, 2° 23′ 17″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 72 m
Superficie 16,32 km2 [1]
Localisation
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12e arrondissement de Paris
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12e arrondissement de Paris

    Aux termes de l'article R2512-1 du Code général des collectivités territoriales, il porte également le nom d'« arrondissement de Reuilly »[2], mais cette appellation est rarement employée dans la vie courante.

    GĂ©ographie

    Le 12e arrondissement est situé dans le sud-est de la ville ; c'est le premier arrondissement de la rive droite de la Seine en suivant le cours du fleuve (avec le 13e sur la rive gauche).

    Bordé au nord par les 11e et 20e arrondissements, à l'ouest par le 4e arrondissement, au sud par la Seine et à l'est par les communes de Saint-Mandé et de Charenton-le-Pont, le territoire du 12e arrondissement comprend également le bois de Vincennes au sud-est.

    Avec le bois de Vincennes, sa superficie totale atteint 16,32 km2, ce qui en fait le deuxième plus grand arrondissement de Paris (derrière le 16e avec le bois de Boulogne), comptant pour 15 % du territoire de la ville. Sans le bois de Vincennes (9,95 km2), la superficie du 12e arrondissement est de 6,38 km2, ce qui le classe en 5e position des plus grands arrondissements du Paris intra-muros.

    Quartiers

    Les quatre quartiers administratifs du 12e arrondissement de Paris.

    Comme les autres arrondissements, le 12e est divisé en quatre quartiers administratifs :

    1. quartier du Bel-Air (45e quartier de Paris)
    2. quartier de Picpus (46e quartier de Paris)
    3. quartier de Bercy (47e quartier de Paris)
    4. quartier des Quinze-Vingts (48e quartier de Paris)

    Le 12e possède sept conseils de quartiers.

    Au sein et au-delĂ  des quartiers administratifs se trouvent des quartiers historiques ou informels :

    Historique

    L'historique du 12e arrondissement se confond, pour sa partie ouest, avec celle du faubourg Saint-Antoine, et pour sa partie est avec celles des villages de Bercy et de Saint-Mandé, annexés par la capitale en 1860. L'histoire du bois de Vincennes, rattaché à l'arrondissement en 1929, doit aussi être prise en compte.

    Premières occupations et Antiquité

    C'est dans le 12e qu'ont Ă©tĂ© mis au jour les vestiges parmi les plus anciens de l'occupation humaine sur le territoire de Paris. Ă€ l'occasion de la construction du centre commercial Bercy Village avec notamment un complexe cinĂ©matographique, des fouilles dans le quartier de Bercy ont permis la dĂ©couverte des vestiges d'un village de la pĂ©riode ChassĂ©enne (entre 4500 et 3800 av. J.-C.), Ă©tabli sur la rive gauche de l'ancien bras de la Seine, rĂ©vĂ©lant un matĂ©riel archĂ©ologique exceptionnel : pirogues de bois, poteries, arcs et flèches, outils en os et en pierre. Ces dĂ©couvertes sont visibles au musĂ©e Carnavalet. Une rue a Ă©tĂ© nommĂ©e « rue des Pirogues-de-Bercy » pour rappeler l'existence de ce village palĂ©olithique.

    Terre de fourrés et de marais, seule une antique voie romaine, reliant le centre de Paris à Meaux et Melun, traverse l’endroit, baigné par les ruisseaux qui descendent des collines de Ménilmontant ou de Belleville.

    Moyen Ă‚ge

    En 1198, Foulques de Neuilly, curé de Saint-Baudile (à pour les prostituées repenties, au milieu des marécages.

    En 1204, le couvent est transformé en abbaye cistercienne. Des hommes d'armes assurent sa défense sous les ordres directs de l'abbesse, que l'on surnomme « la Dame du Faubourg ». Son église est consacrée à saint Antoine. C'est l'origine de tout le faubourg qui va se créer autour de ce couvent.

    Miniature des Très Riches Heures du duc de Berry montrant les chasses royales du bois de Vincennes, et le château de Charles V.

    Face à ce faubourg populaire, et alors que la ville s'étend et déborde des remparts érigés par Philippe Auguste, le roi Charles V décide, entre 1356 et 1358, de la construction d'une nouvelle enceinte, qu'il pourvoit au revers de la porte Saint-Antoine d'un premier châtelet à deux tours, élevé à la hâte. La Bastille Saint-Antoine devient, à partir de 1367, un véritable château urbain destiné à protéger la ville à l'est : les deux premières tours sont rehaussées et six autres sont construites. Il sert aussi à protéger le roi en cas de révolte du peuple parisien, puisqu'il permet de sécuriser la route reliant l'hôtel Saint-Pol, résidence du roi à Paris, au château de Vincennes, où Charles V veut établir le centre administratif du royaume. Le bois de Vincennes est en effet, depuis l'avènement des Capétiens, un important domaine de chasses royales. C'est par ailleurs, selon la légende, dans ce bois que Saint Louis rend la justice sous un chêne.

    PĂ©riode moderne

    Bien que coupé de Paris par l'imposante Bastille, devenue prison d'État depuis Richelieu, le faubourg Saint-Antoine participe étroitement à la vie économique de Paris. Depuis ses origines médiévales, elle est l'artère de l'artisanat, et plus spécialement de l'ébénisterie. Elle doit son dynamisme à l'abbaye, placée sous la protection des rois de France qui lui accordent des faveurs considérables, notamment, depuis 1471, l'exemption de taxes aux artisans qui travaillent en son enclos.

    Les artisans du meuble et les ébénistes s'installent donc très tôt dans le faubourg Saint-Antoine et y développent leur talent, contribuant largement à la réputation mondiale des Arts décoratifs français. À partir du XVIIe siècle, la manufacture royale de glaces de miroirs (à l’origine de l’entreprise Saint-Gobain), fait également la célébrité du faubourg. Au début du XVIIIe siècle, un millier de menuisiers et ébénistes sont ainsi rejoints par une myriade de façonniers, et inondent de leurs créations tous les hôtels particuliers de Paris. De là lui viendra son surnom de « faubourg du meuble ».

    Plusieurs dénominations de voies témoignent encore de l’omniprésence des artisans du bois dans ce faubourg : le passage du Chantier, le passage de la Boule Blanche, la cour des Bourguignons, la cour du Bel-Air... C'est également le cas de l'École Boulle, héritière dans ce quartier d'une longue tradition.

    Le pouvoir royal intervient par ailleurs fréquemment dans le quartier pour l'embellir, en améliorer l'urbanisme ou en assurer la salubrité ou la sécurité. Ainsi sous Louis XIV est construite la caserne des Mousquetaires noirs. En 1779, le cardinal de Rohan transfère dans cette caserne l'hôpital des Quinze-Vingts. Le bois de Vincennes est réaménagé par Louis XV : des allées sont tracées et le bois est ouvert au public. Sous Louis XVI, un projet, finalement inabouti, est soumis par l'architecte Maillet de démolition de la Bastille et de création d'une vaste place royale. Plus à l'est, le mur des Fermiers généraux, érigé entre 1784 et 1790, est orné à ses portes de barrières d'octroi construites par Claude-Nicolas Ledoux : il en reste notamment, dans l'actuel 12e arrondissement, la barrière du Trône et ses colonnes.

    Parallèlement, de grands aristocrates se font construire à l'écart de la ville des résidences de villégiatures, les « folies », comme la folie Rambouillet construite pour Madame de La Sablière, le château de Bercy construit pour Monsieur Malon de Bercy, marquis de Nointel, la folie de Gesvres, la folie de Chaulnes, la maison des champs du duc de Rohan-Chabot, le pavillon Pâris de Montmartel...

    Face à ces villégiatures aristocratiques, le Paris ouvrier et populaire du faubourg Saint-Antoine est un foyer d'agitation continu. Il connaît, dès l'Ancien Régime, plusieurs émeutes (comme celle de mai 1750, lancée par une rumeur concernant Louis XV), jusqu'au soulèvement de la Révolution.

    Révolution et XIXe siècle

    La prise de la Bastille par les habitants du faubourg Saint-Antoine.

    Composé d'une population durement affrontée aux difficultés économiques tout en participant à la création du luxe de sa clientèle aristocratique, le faubourg Saint-Antoine voit les premiers événements de la Révolution, notamment avec l'émeute Réveillon et le saccage de la folie Titon (avril 1789), la prise de la Bastille (juillet 1789), le début du cortège de l'insurrection conduisant à la prise des Tuileries (août 1792). La section des Quinze-Vingts, formée en 1790, est la plus pauvre de Paris.

    C’est dans la partie sud de la « place du TrĂ´ne-RenversĂ© » (actuelle place de la Nation), que la guillotine est dressĂ©e en juin 1794. Sur les 2 498 personnes guillotinĂ©es Ă  Paris pendant la RĂ©volution, 1 306 le sont place du TrĂ´ne-RenversĂ©, du 26 prairial an II (14 juin 1794) au 9 thermidor an II (27 juillet 1794), soit une moyenne de 30 exĂ©cutions par jour. Les dĂ©pouilles sont jetĂ©es dans deux fosses communes du cimetière de Picpus.

    Alphonse Baudin sur les barricades du faubourg Saint-Antoine, érigées en 1851.

    Le faubourg Saint-Antoine demeurera, toute la première moitié du XIXe siècle, un important vivier révolutionnaire : révolution de Juillet (1830), révolution de 1848, ou encore barricades érigées en réaction au coup d'État du 2 décembre 1851, barricades de la Commune de Paris.

    À partir de la Restauration, l'actuel 12e arrondissement connaît de nouveaux aménagements : construction de la caserne de Reuilly à la place de l'ancienne manufacture royale de glaces de miroirs (1830), érection de la colonne de Juillet sur la place de la Bastille (1835-1840), construction de la halle Beauvau (1843), percement de la rue de Lyon (1847), ouverture de l'embarcadère de Lyon (1847), construction de la prison Mazas (1845-1850), inauguration des Arènes nationales (1851)...

    Ces travaux sont largement amplifiés lors des grandes percées haussmanniennes. Dans le 12e arrondissement, on trouve notamment le boulevard Mazas (1854, devenu le boulevard Diderot), la rue Chaligny (1856), le boulevard de Vincennes (1859, devenu l'avenue Daumesnil), et la rue Crozatier (1861). Entre 1855 et 1866, sur ordre de Napoléon III, le bois de Vincennes est réaménagé par l'ingénieur Adolphe Alphand, et l'architecte Jean-Pierre Barillet-Deschamps, afin de devenir le contrepoint du bois de Boulogne, situé à l'ouest de Paris, et à fournir, selon les vœux de l'empereur, « un vaste parc aux populations laborieuses de l'est parisien ».

    Création de l'arrondissement moderne

    Mairie du 12e arrondissement vers 1876 (photographie de Charles Marville).

    Administrativement, le 12e arrondissement fut créé en 1860, à la suite de la loi du donnant lieu à un nouveau découpage de Paris en 20 arrondissements et à l'extension de la ville par annexion des communes voisines, par regroupement :

    Le bois de Vincennes, concédé en propriété à la ville de Paris par Napoléon III en 1860, n'est officiellement rattaché au 12e arrondissement que par les décrets du .

    Histoire contemporaine

    Les grands travaux du Second Empire sont poursuivis sous la Troisième République, avec par exemple la création de l'avenue Ledru-Rollin (de 1887 à 1924), l'inauguration de la place de la Nation et du Triomphe de la République de Jules Dalou (1899), la reconstruction de la gare de Lyon (1900), ou encore le transfert de l'hôpital Armand Trousseau à l'est de l'arrondissement (1901)...

    Le bois de Vincennes connaît également d'importants aménagements au début du siècle, notamment dans le cadre de la promotion de l'empire colonial. Sont ainsi créés le jardin d'agronomie tropicale de Paris (ouvert en 1899, transformé en 1907), et plusieurs aménagements éphémères autour de la porte Dorée et du lac Daumesnil dans le cadre de l'exposition coloniale de 1931, dont subsistent notamment le palais de la Porte Dorée et la pagode de Vincennes. En 1934, le bois est doté d'un parc zoologique de 14 hectares, dont le grand rocher artificiel, haut de 65 mètres, est devenu le décor emblématique.

    Au début du XXe siècle, le quartier de la gare de Lyon est le premier lieu de l'émigration chinoise, comme le rappelle une plaque commémorative en souvenir des Chinois morts pour la France entre 1916 et 1918, apposée rue Chrétien-de-Troyes, entre la gare de Lyon et l'avenue Daumesnil :

    « De 1916 à 1918, cent quarante mille travailleurs chinois participèrent en France à l'effort de guerre des alliés et perdirent plusieurs milliers des leurs. Au lendemain de la victoire, 3 000 d'entre eux s'installèrent définitivement dans ce pays et créèrent autour de la gare de Lyon à Paris la première communauté chinoise. Novembre 1988 ».

    À partir des années 1980, de grands projets architecturaux voient le jour afin de rééquilibrer la ville vers l’est. Ainsi le nouvel Opéra Bastille est inauguré aux abords de la place de la Bastille. Derrière la Gare de Lyon, le Ministère de l’Économie et des Finances est bâti en bordure de la Seine, tandis qu'autour du parc de Bercy s’implantent le Palais Omnisport de Bercy et le centre culturel américain, bâtiment du célèbre architecte Frank Gehry, aujourd'hui occupé par la Cinémathèque Française.

    Dans le même temps, l’ancien viaduc Daumesnil qui menait à la Gare de la Bastille (démolie lors de la construction de l'opéra) est transformé : sous les arcades, s'installe le Viaduc des Arts ; sur les voies est créée la Coulée verte.

    Personnalités liées à l'arrondissement

    Personnalités nées et décédées dans l'arrondissement

    • CatĂ©gorie:Naissance dans le 12e arrondissement de Paris
    • CatĂ©gorie:DĂ©cès dans le 12e arrondissement de Paris

    Autres

    Administration

    Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire du 12e arrondissement de Paris sont les suivantes :

    Représentation politique

    Maires

    Mairie du 12e arrondissement.

    Emmanuelle Pierre-Marie est l'actuelle maire du 12e arrondissement, Ă©lue en 2020.

    Liste des maires du 12e arrondissement
    Année Maire Parti Autres mandats[9] Notes
    1860-1870 Philippe-Louis Dupérié-Pélou
    1870-1874 Alfred Grivot
    1874-1879 Alfred Allain
    1879-1900 Étienne Goujon Républicain modéré Nommé en 1879
    1900-1905 Ernest Pantz Radical
    1905-1919 Albert Sabot Négociant en vins, nommé maire honoraire en 1919
    1919-1930 Albert Cuvillier
    1930-1942 Gustave Rabiet NĂ©gociant en vins et alimentation
    1942-1944 Edmond Maillard
    1944-1945 Marcel Wizenne
    1945-1946 Maurice Gautier
    1983-1995 Paul Pernin UDF RĂ©Ă©lu en 1989
    1995-2001 Jean-François Pernin UDF fils du précédent
    2001-2014 Michèle Blumenthal PS Réélue en 2008
    2014-2020 Catherine Baratti-Elbaz PS
    Depuis 2020 Emmanuelle Pierre-Marie EELV

    Le conseil d'arrondissement compte vingt conseillers et le maire d'arrondissement est assisté dans ses fonctions par douze adjoints délégués chacun pour un domaine particulier.

    Conseillers de Paris

    Depuis les Ă©lections municipales de 2020, les conseillers de Paris, Ă©lus dans le 12e arrondissement, sont :

    Adjoints au maire de Paris, Ă©lus du 12e arrondissement

    Les adjoints au maire de Paris, Ă©lus du 12e arrondissement sont au nombre de quatre :

    • Emmanuel GrĂ©goire, premier adjoint Ă  la maire de Paris chargĂ© de l'urbanisme, de l'architecture, du Grand Paris et des relations avec les arrondissements ;
    • PĂ©nĂ©lope Komitès, adjointe Ă  la maire de Paris chargĂ©e de l'innovation sociale ;
    • Sandrine Charnoz, adjointe Ă  la maire de Paris chargĂ©e des sociĂ©tĂ©s d'Ă©conomie mixte et des sociĂ©tĂ©s publiques locales ;
    • Jean-Luc RomĂ©ro-Michel, adjoint Ă  la maire de Paris chargĂ© des droits humains, de l'intĂ©gration et de la lutte contre les discriminations.

    Adjoints au maire

    Depuis les élections municipales de juillet 2020, les adjoints à Emmanuelle Pierre-Marie, maire du 12e arrondissement, sont : Richard Bouigue, Anouchka Comushian, Jeanne Dallot, Mathieu Delmestre, Manon Havet, Pierrick Paris, Isabelle Rocca, Nicolas Rouveau, Eléonore Slama, Guy Tabacchi, Fadila Taïeb et Christophe Teisseire.

    Conseillers d'arrondissement

    Conseil du 12e arrondissement de Paris 2020-2026

    GroupeEffectifStatut
    PS, EÉLV, PCF et Apparentés16majorité
    LR, LC3opposition
    LREM, MoDem et Apparentés1opposition

    Députés

    Clément Beaune est député de la septième circonscription de Paris et Éva Sas est députée de la huitième circonscription de Paris.

    Conseillers régionaux

    À la suite de l'élection régionale de 2015 en Île-de-France, différents élus au Conseil régional sont du 12e arrondissements de Paris : Valérie Montandon, Franck Margain, Jean-Luc Roméro et Stéphanie Vénéziano.

    DĂ©mographie

    En 2009, le 12e arrondissement compte 143 128 habitants sur une superficie de 6,37 km2 (hors bois de Vincennes), soit 22 469 hab/km2. Le tableau suivant rĂ©sume l'Ă©volution de la population de l'arrondissement :

    AnnéePopulation
    (hab.)
    Densité
    (hab. par km²)
    186165 748
    186678 635
    187287 67813 764
    1936156 72924 604
    1954158 43724 872
    1962161 574 (pic de population)25 337
    1968155 98224 460
    1975140 90022 095
    1982138 01521 643
    1990130 25720 426
    1999136 59121 419
    2006141 51922 216
    2009143 12822 469
    2011144 402[11]22 669
    2017141 287[12]22 180

    Population par quartier

    Année
    Population Densité
    (hab. par km²)
    Croissance
    annuelle depuis
    le dernier
    recensement
    1861 2 353 crĂ©ation
    1999 33 976
    Année
    Population Densité
    (hab. par km²)
    Croissance
    annuelle depuis
    le dernier
    recensement
    1861 15 675 crĂ©ation
    1999 62 947
    Année
    Population Densité
    (hab. par km²)
    Croissance
    annuelle depuis
    le dernier
    recensement
    1861 11 567 crĂ©ation
    Année
    Population Densité
    (hab. par km²)
    Croissance
    annuelle depuis
    le dernier
    recensement
    1861 23 290 crĂ©ation

    Établissements scolaires et universitaires

    Enseignement public

    Enseignement privé

    Enseignement public

    Enseignement privé

    Enseignement supérieur et professionnel

    Sport

    Santé

    L'arrondissement regroupe une importante offre de soin avec de nombreux hôpitaux publics et privés :

    Principaux monuments et lieux remarquables

    Le commissariat du 12e arrondissement.

    Le 12e, arrondissement, plutôt résidentiel et à l'écart de Paris pendant la majeure partie de son histoire, comporte peu de monuments à proprement parler, et la majorité d'entre eux sont récents.

    Places

    Institutions publiques

    Patrimoine ferroviaire

    Le restaurant Le Train Bleu, dans la gare de Lyon.

    Patrimoine militaire

    Parcs

    Patrimoine disparu

    Musées et équipements culturels

    Rues

    La place Félix-Éboué (anciennement place Daumesnil).
    Plan du 12e arrondissement. N. B. : la place Félix-Éboué est indiquée 2 fois et pas au bon endroit, qui correspond au métro Daumesnil.

    En partant du coin nord-ouest et en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre, le 12e arrondissement est délimité par :

    Parmi les grandes transversales, sont :

    Quelques autres rues notables :

    La rue Crémieux et ses façades colorées.

    Les promenades :

    • promenade plantĂ©e, qui traverse l'arrondissement d'est en ouest et permet d'aller Ă  pied ou Ă  vĂ©lo du pĂ©riphĂ©rique (porte de Montempoivre) jusqu'Ă  l'opĂ©ra Bastille en traversant des jardins suspendus
    • promenade Maurice-Boitel qui traverse le bois de Vincennes en longeant le lac Daumesnil et permet d’aller Ă  pied de la place Daumesnil Ă  Saint-Maurice ou Ă  Charenton

    Ponts

    Le 12e arrondissement comporte un certain nombre de ponts.

    Transports en commun

    Réseau ferré métropolitain

    RĂ©seau Express RĂ©gional / Transilien

    Réseau ferré national

    Le 12e arrondissement compte sur son territoire deux gares parisiennes :

    Bus

    • Plusieurs lignes de bus RATP ont leur terminus Ă  la gare de Lyon (BUS) RATP 63 72 77.
    • D'autres, comme les lignes (BUS) RATP 24 29 46 57 77 86 87 215, traversent complètement l'arrondissement.
    • D'autres lignes encore desservent l'arrondissement, en y pĂ©nĂ©trant ou en le longeant (BUS) RATP 26 29 46 56 57 61 63 64 69 71 72 76 77 86 87 91 201 215 351
    • Le bois de Vincennes est desservi par les lignes bus RATP (BUS) RATP 46 77 86 112 114 201 210 325.
    • La gare routière du Château de Vincennes consacrĂ©e aux bus RATP, situĂ©e dans le 12e arrondissement Ă©galement, accueille le terminus des lignes (BUS) RATP 46 56 112 114 115 118 124 210 318 325.
    • La nuit, de nombreuses lignes de bus desservent l'arrondissement, notamment au dĂ©part de la gare de Lyon, les lignes du rĂ©seau Noctilien : (BUS) N01 N02 N11 N16 N31 N32 N33 N34 N35 N130 N131 N132 N133 N134.

    Tramway

    Modes doux

    Espaces verts

    Lieux de cultes

    Culte catholique

    Culte protestant

    Culte judaĂŻque

    Culte bouddhique

    Cimetières

    MĂ©dias locaux

    • Ugop Radio, radio officielle de Paris 12
    • Aligre FM, radio libre

    Journaux (sur papier) :

    • J’habite le 12e, magazine diffusĂ© Ă  titre payant
    • Notre 12e, magazine gratuit et sans publicitĂ© Ă©ditĂ© par la municipalitĂ© de l’arrondissement
    • Les Nouvelles du 12e, distribuĂ© Ă  titre gratuit
    • Le Journal du 12, distribuĂ© Ă  titre gratuit

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2011, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 35 118 â‚¬, ce qui place le 12e arrondissement au 12e rang parmi les 20 arrondissements de Paris[14].

    Références

    1. 6,38 km2 sans le bois de Vincennes
    2. article R. 2512-1 du Code général des collectivités territoriales, sur Légifrance.
    3. « La placette Montempoivre officiellement dénommée place Yvette Vincent-Alleaume », sur belairsud.blogspirit.com (consulté le )
    4. Des nouveaux locaux pour les archives de Pierre Henry, Francemusique.fr, 27 mai 2019, Par Victor Tribot Laspière.
    5. « Tableau déterminant la composition du Conseil de Paris et des conseils d'arrondissement » [PDF], sur Préfecture d'Île-de-France, .
    6. « Populations légales 2012 - Commune de Paris (75056) », sur www.insee.fr, (consulté le )
    7. À la fin de l'URL, remplacer 75056, le code INSEE de Paris, par celui de l'arrondissement désiré, 751XX, où XX varie de 01 à 20, pour obtenir les statistiques y correspondant.
    8. « Populations légales 2018 - Commune de Paris (75056) », sur www.insee.fr, (consulté le )
    9. simultanément à celui de maire du 12e
    10. président du groupe communiste au Conseil de Paris.
    11. Population légale Insee au 1er janvier 2014 (population au 1er janvier 2011).
    12. Population légale Insee au 1er janvier 2020 (population au 1er janvier 2017).
    13. « « L’esclave mourant » de l’Hôtel de Police du 12e », sur Brèves d'histoire, WordPress (consulté le ).
    14. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2011 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).

    Annexe

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Isabelle Chipault et Alfred Fierro, Paris XIIe, Ă©ditions Bonneton, 1992, 191 p. (ISBN 978-2-86253-128-1)
    • Alfred Fierro, Vie et histoire du XIIe arrondissement : Bel-Air - Picpus - Bercy - Quinze, Ă©ditions Hervas, 1988, 155 p. (ISBN 978-2-903118-33-4)
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