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Louis-Constantin de Rohan

Louis-CĂ©sar-Constantin de Rohan-GuĂ©mĂ©nĂ© (Paris, - Paris, ), est un prĂ©lat français. Il est connu sous le nom de cardinal de Rohan, mais cinq autres membres de la maison de Rohan sont Ă©galement connus sous le mĂȘme nom (voir : cardinal de Rohan), notamment Louis-RenĂ© de Rohan-GuĂ©mĂ©nĂ© restĂ© cĂ©lĂšbre Ă  cause de sa compromission dans l'affaire du collier de la reine.

Louis-CĂ©sar-Constantin
de Rohan-Guéméné
Image illustrative de l’article Louis-Constantin de Rohan
Biographie
Naissance
Paris
Drapeau du royaume de France Royaume de France
DĂ©cĂšs
Paris
Drapeau du royaume de France Royaume de France
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal

par le pape Clément XIII
Titre cardinalice [sans titre]
ÉvĂȘque de l'Église catholique
Ordination Ă©piscopale
par le card. Frédéric-JérÎme de La Rochefoucauld
Prince-Ă©vĂȘque de Strasbourg
–

Blason
.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Commandeur de l'ordre du Saint-Esprit en 1753, il est nommĂ© prince-Ă©vĂȘque de Strasbourg et landgrave d'Alsace en 1756. Cinq ans plus tard, il est crĂ©Ă© cardinal par le pape ClĂ©ment XIII le .

Biographie

Origines

Louis-Constantin de Rohan

Louis-César-Constantin de Rohan-Guéméné appartient à la Maison de Rohan, une ancienne et puissante famille de la noblesse bretonne dont l'origine remonte au XIe siÚcle.

Fils de Charles III de Rohan, cousin d'Armand-Gaston-Maximilien de Rohan, et de sa seconde femme, Charlotte-Élisabeth de Cochefilet (1657-1719). Il est le quatorziùme et dernier enfant du couple.

Jeunesse

Son frĂšre Armand-Jules de Rohan-GuĂ©menĂ©, futur archevĂȘque de Reims, ayant choisi l'Ă©tat ecclĂ©siastique, Louis-CĂ©sar-Constantin de Rohan embrasse dans un premier temps la carriĂšre des armes.

Il devient officier de marine dans la Marine royale, puis est promu capitaine de vaisseau en 1720.

Au service de l’Église

En 1732, alors ĂągĂ© de 35 ans, il est nommĂ© chanoine et grand-prĂ©vĂŽt de Strasbourg, et entre dans la carriĂšre ecclĂ©siastique. En 1734, il est nommĂ© abbĂ© de Lyre prĂšs d'Évreux, puis premier aumĂŽnier du Roi en 1748. Il devient abbĂ© de Saint-Epvre l'annĂ©e suivante, en 1749.

Il est fait prélat-commandeur du Saint-Esprit en 1753.

Il est ensuite nommĂ© prince-Ă©vĂȘque de Strasbourg et landgrave d'Alsace en 1756 Ă  la mort de son oncle Armand de Rohan-Soubise.

Cinq ans plus tard, il est crĂ©Ă© cardinal par le pape ClĂ©ment XIII lors du consistoire du , mais ne sera pas grand aumĂŽnier contrairement aux autres Rohan, Ă©vĂȘques de Strasbourg.

Il ne prend pas part au conclave de 1769, convoqué à la mort du pape Clément XIII, ni au conclave de 1774-1775, convoqué à la mort du pape Clément XIV.

Il décÚde en son hÎtel rue de Varenne à prÚs de 82 ans. Son corps est transporté en l'église du couvent des Feuillants de la rue Saint-Honoré, « lieu de la sépulture de sa Maison »[1].

Successeur

C'est son petit-neveu qui lui succĂšde, Louis-RenĂ© de Rohan-GuĂ©mĂ©nĂ©, cardinal-Ă©vĂȘque de Strasbourg. Il sera compromis dans l'affaire du collier de la reine.

Armoiries du cardinal Louis-Constantin de Rohan (suivant les gravures de l'époque et les piÚces de monnaie frappées à son effigie)

Armoiries

  • Écu : ÉcartelĂ©, aux 1 et 4 : de gueules, Ă  une bande d'argent chargĂ©e d'une cotice de sinople (qui est de l'ÉvĂȘchĂ© de Strasbourg) ; aux 2 et 3 : de gueules, Ă  la bande d'argent, coticĂ©e, fleuronnĂ©e et contre-fleuronnĂ©e de 6 piĂšces du mĂȘme (qui est du landgraviat de Basse-Alsace) ; sur le tout, Ă©cartelĂ© : aux 1 et 4 : de gueules, aux deux chaĂźnes d'or posĂ©es en orle, en croix et en sautoir, chargĂ©es en cƓur d'une Ă©meraude au naturel (qui est de Navarre) ; aux 2 et 3 : d'azur Ă  3 fleurs de lys d'or (qui est de France) ; sur le tout, parti, au 1 : de gueules Ă  neuf macles d'or, posĂ©es 3, 3, 3 (qui est de Rohan) ; et au 2 : d'hermine plain (qui est de Bretagne).[2]
  • Chapeau de cardinal (de gueules Ă  trente houppes du mĂȘme), surmontant le manteau ;
  • Manteau : Ă©carlate, ou parfois reprĂ©sentĂ© aux armes de Rohan et de Bretagne
  • Couronne de prince, surmontant l'Ă©cu ;
  • ÉpĂ©e et crosse passĂ©es en sautoir derriĂšre l'Ă©cu ;
  • Cordon de commandeur de l'ordre du Saint-Esprit.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Références

  1. Journal de Paris, 14 mars 1779, p. 292. En ligne.
  2. armoiries sur portrait de l'Ă©poque : sur Gallica
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