Liste des évêques et archevêques de Reims
Le premier texte précis concernant le diocèse de Reims date du concile d'Arles en 314 : parmi les seize évêques figurant à ce concile se trouvaient ceux de Reims (Bétause) et de Trèves, provinces de la Gaule Belgique. D'après la tradition, l'évêché de Reims fut fondé vers 250 par les saints Sixte et Sinice. Aucun de leurs successeurs ne fut plus célèbre que saint Remi, mort en 533, après 74 ans d'épiscopat.
Une des prérogatives des archevêques de Reims fut de sacrer les rois de France, avec l'huile de la Sainte Ampoule. Dans la cathédrale de Reims actuelle, de Louis VIII à Charles X, vingt-cinq rois de France furent sacrés.
L'archevêque reçut le titre de primat de Belgique Seconde en 1089. En 1023, l'archevêque Ebles acquit définitivement le comté de Reims, qui fut érigé en duché-pairie entre 1060 et 1170.
Quelques noms illustres émergent de l'histoire du diocèse de Reims : après celui de saint Remi, ceux de Gerbert (Sylvestre II), de saint Bruno, et du pape Urbain II, ceux de Gerson et de Jean Mabillon ou de saint Jean-Baptiste de La Salle.
Évêques de Reims
- v. 260 : saint Sixte (1er évêque)
- v. 280 : saint Sinice (2e), († 286)
- v. 290 : saint Amanse, Amance ou Amand (3e)
- av. 300-apr.327 : Bétause ou Imbétausie (4e), († 327)
- 328-340 : Aper, Apert ou Evre (5e), († 340)
- ?-? : Dyscolie (6e)
- 348-359 : saint Maternien (7e), († 368)
- 361-389 : Saint Donatien (8e), († 389)
- 390-394 : Saint Vivent ou Vincent (9e), († 394)
- 394-400 : Sévère (†15-1-400) (10e), († 400)
- 400-407 : saint Nicaise (11e).
- 407-441 : Baruche ou Parucie (12e), († 441)
- 441-? : Barnabé (13e)
- ?-459 : Bennade ou Bennage, Bernage (14e), († 459)
- 459-533 : saint Remi (15e), († )
- 533-535 : saint Romain (16e), († 535)
- 535-? : Flavius (17e)
- ?-550 : Mapinius (18e), († 550)
- av. 573-590 : Egidius ou Gilles(19e), deposé en 590.
- 590- av. 613 : Romulf (20e), († 593), fils du duc Loup de Champagne
- av. 613-631 : Sonnace (21e), († 631)
- 631-641 : Leudégisile (22e), († 641)
- 641-646 : Anglebert (23e), († 646)
- 646-649 : saint Landon (24e), († 649)
- 649-673 : saint Nivard (25e)
- 673-689 : saint Rieul, (Rieu, Réol, Réole) (26e), († 695)
- 695-717 : saint Rigobert (27e), déposé († 733)
- 717-744 : Milon de Trèves ou Milo († 753)
- 744-748 : saint Abel (28e), († 764)
Archevêques de Reims
- 748-795 : Tilpin (29e) († 806)
- 795-812 : période de Sede vacante
- 812-816 : Vulfaire (30e), († 816)
- 816-835 : Ebbon (31e), déposé († 851)
- 835-840 : vacance sur le siège épiscopal ; Foulques est chorévêque ; en février 835, le concile de Thionville rétablit Louis le Pieux et condamne Ebbon. Six ans plus tard, l’archevêché de Reims devenant vacant à la suite d’un nouveau bannissement d’Ebbon, on nomme Fulcon et après la mort de Fulcon, Nothon d'Arles qui avait été juge à ce concile de 835[1] pour successeur ; mais ni Fulcon, ni l’archevêque d’Arles ne sont consacrés dans la crainte du retour d’Ebbon[2].
- 840-841 ou 842 : à la suite de la mort de Louis le Pieux, Ebbon est réintégré par Lothaire Ier le . En 841 ou 842, il en fut chassé par Charles le Chauve qui avait pris le pouvoir[3].
- 842-845 : à nouveau vacance du siège épiscopal.
- 845-882 : Hincmar de Reims (32e), († 21-12-882)
- 882-900 : Foulques le Vénérable (33e), († 17-6-900)
- 900-922 : Hervé ou Hérivé (34e), († 922)
- 922-925 : Seulfe de Reims (35e), († 7-8-925)
- 925-931 : Hugues I de Vermandois (âgé de cinq ans en 925)
- 931-941 : Artaud ou Artauld (37e), († 961)
- 941-946 : Hugues I de Vermandois, de nouveau († 962)
- 946-961 : Artaud, de nouveau († 961)
- 962-969 : Odelric ou Odalric (38e), († 966)
- 969-988 : Adalbéron (39e), († 988)
- 988-991 : Arnoul de France ou Arnould (40e) († 1021) fils bâtard du roi de France Lothaire, déposé
- 991-995 : Gerbert d'Aurillac (41e) † 1003), devient ensuite pape sous le nom de Sylvestre II
- 995-1021 : Arnoul de France ou Arnould († 1021), de nouveau
- 1021-1033 : Ebles Ier de Roucy ou Ebale (42e) († 1033), comte de Roucy, comte de Reims en 1023
- 1033-1055 : Guy Ier de Soissons ou Guy Ier de Châtillon (43e), († 1055)
- 1055-1067 : Gervais de Belleme ou Gervais de la Roche-Guyon (44e), († 1067)
- 1070-1081 : Manassès Ier (45e) † 1092), déposé
- 1083-1096 : Renauld Ier du Bellay (46e), († 1096)
- 1096-1106 : Manassès II de Châtillon (47e), († 1106)
- 1107 : Gervais de Rethel, candidat du roi qui annula l'élection de Raoul le Verd pour installer Gervais, lequel fut condamné par le concile de Troyes le
- 1107-1124 : Raoul le Verd (48e), († 1124)
- 1124-1138 : Raymond de Martigné ou Renauld II (49e), († 1138)
- 1140-1161 : Samson de Mauvoisin (50e), († 1161)
- 1162-1175 : Henri Ier de France (51e), († 1175), frère de Louis VII
- 1176-1202 : Guillaume I aux Blanches Mains ou Guillaume de Champagne (52e) (1135 - † 1202), cardinal (1179), fils de Thibaut II comte de Champagne
- 1205-1206 : le bienheureux Guy II Paré (53e) († 1206), cardinal (1190). Le pape Innocent III rappelle par une bulle en 1205 que les comtes de Champagne sont les vassaux de l'archevêque de Reims, pour Épernay, Fismes, Châtillon-sur-Marne, Vertus, et Vitry-en-Perthois
- 1207-1218 : Albéric de Humbert (54e) († 1218)
- 1219-1226 : Guillaume II de Joinville (55e) († 1226)
- 1227-1240 : Henri II de Dreux ou de Braine (56e) (1193 - † 1240)
- 1244-1249 : Yves de Saint-Martin ou Juhel de Mathefelon (Juhelle), connu aussi sous le nom de Juhel de Mayenne (57e) († 1249), il participa en tant que prélat à la Septième croisade
- 1249-1262 : Thomas I de Beaumetz (58e) († 1262)
- 1266-1270 : Jean Ier de Courtenay-Champignelles (59e) (1226 - † )
- 1274-1298 : Pierre I Barbet (60e) († 1298)
- 1299-1324 : Robert I de Courtenay-Champignelles (61e) (1251 - † 1324)
- 1324-1331 : Guillaume III de Trie (62e) († 1331)
- 1336-1351 : Jean II de Vienne (63e) († 1351)
- 1351-1352 : Hugues II d'Arcy (64e) († 1352)
- 1352-1355 : Humbert II (65e) dauphin du Viennois († 1355)
- 1355-1373 : Jean III de Craon (66e) († 1374)
- 1373-1375 : Louis I Thésait (67e) († 1375)
- 1375-1389 : Richard de Besançon (68e) († 1389)
- 1390-1390 : Ferry Cassinel (69e) († 1390)
- 1390-1409 : Guy II de Roye (70e) († 1409)
- 1409-1413 : Simon de Cramaud (71e) († 1423), cardinal (1413)
- 1413-1413 : Pierre II Troussel (72e) († 1413)
- 1413-1444 : Renault II de Chartres (73e) († 1444), cardinal
- 1445-1449 : Jacques I Jouvenel des Ursins (74e) (1410 - † 1457)
Époque moderne (1453)
- 1449-1473 : Jean IV Jouvenel des Ursins (75e) (1388 - † 1473)
- 1473-1493 : Pierre III de Laval (76e) († 1493)
- 1493-1497 : Robert II Briçonnet (77e) († 1497)
- 1497-1507 : Guillaume IV Briçonnet (78e) († 1514), cardinal (1495) frère du précédent
- 1507-1508 : Charles Dominique de Carretto (79e) († 1514), cardinal (1505)
- 1508-1532 : Robert III de Lenoncourt (80e) († 1532)
- 1533-1538 : Jean V de Lorraine (81e) (9-4-1498 - † 10-5-1550), cardinal (1518), fils de René II de Lorraine
- 1538-1574 : Charles de Guise (82e) (17-2-1524 - † 26-12-1574), cardinal de Guise (1547) puis de Lorraine (1550), neveu du précédent, fils de Claude de Lorraine, 1er duc de Guise
- 1574-1588 : Louis II de Guise (83e) (6-7-1555 - † 24-12-1588), cardinal de Lorraine (1578), neveu du précédent, fils de François Ier, 2e duc de Guise
- 1588[4]-1594 : Nicolas de Pellevé (84e) (18-10-1515 † 28-3-1594), archevêque de Sens (1562-1594), cardinal (1570)
- Aymar Hennequin (1543-1596), évêque de Rennes, en 1575, nommé à l'archevêché de Reims, dont il prêta serment au parlement, en qualité de duc et pair de France, le . Il mourut sans en avoir pris possession[5].
- 1594-1605 : Philippe du Bec (85e) († 1605), auparavant évêque de Vannes (1559-1566), puis évêque de Nantes (1566-1594).
- 1605-1621 : Louis III de Guise (86e) (22-1-1575 - † 21-6-1621), cardinal de Guise (1615), neveu de Louis II de Guise, fils d'Henri Ier de Guise dit le balafré, 3e duc de Guise
- 1622-1629 : Gabriel Gifford ou Guillaume de Gifford, Gabriel de Sainte-Marie (87e) († 1629)
- 1629-1641 : Henri III de Guise (88e) (4-4-1614 - † 2-6-1664), neveu de Louis III de Guise, fils de Charles Ier de Lorraine, duc de Guise
- 1641-1651 : Léonor d'Estampes de Valençay (89e) († 1651)
- 1651-1657 : Henri IV de Savoie-Nemours (90e) (1625 - † 1659)
- 1657-1671 : Antonio Barberini (91e) († 1671), cardinal italien (1627)
- 1671-1710 : Charles-Maurice Le Tellier (92e) (1642 - † 1710)
- 1710-1721 : François I de Mailly (93e) (4-3-1658 - † 3-9-1721), archevêque d'Arles (1697-1710), cardinal (1719)
- 1722-1762 : Armand Jules de Rohan-Guémené (94e) (1695 - † 1762)
- 1763-1777 : Charles Antoine de La Roche-Aymon (95e) (1697 - † 1777), cardinal (1771)
- 1777-1816 : Alexandre Angélique de Talleyrand-Périgord (96e) (1736 - † 1821), cardinal (1817), puis archevêque de Paris (1817)
Régime concordataire
- 1817-1824 : Jean Charles de Coucy (97e) (23-9-1746 - † 9-3-1824)
- 1824-1839 : Jean-Baptiste de Latil (98e) (26-4-1761 - † 1-12-1839), cardinal (1826)
- 1840-1866 : Thomas II Gousset (99e) (1-5-1792 - † 22-12-1866), cardinal (1850)
- 1867-1874 : Jean-François Landriot (100e) (9-1-1816 - † 8-6-1874)
- 1874-1905 : Benoît Langénieux (101e) (15-10-1824 - † 1-1-1905), cardinal (1886)
Archevêques des XXe et XXIe siècles
- 1906-1930 : Louis-Joseph Luçon (102e) (28-10-1842 - † 28-5-1930), cardinal (1907)
- 1930-1940 : Emmanuel Suhard (103e) (5-4-1874 - † 30-5-1949), cardinal (1935), puis archevêque de Paris (1940)
- 1940-1960 : Louis-Augustin Marmottin (104e) (11-03-1875 - † 9-5-1960)
- 1960-1968 : François II Marty (105e) (18-5-1904 - † 16-2-1994), cardinal (1969), puis archevêque de Paris (1968)
- 1968-1972 : Jean-Marie Maury (106e), (22-05-1907 - † 5-1-1994)
- 1973-1988 : Jacques II Ménager (107e), (24-7-1912 - † 13-3-1998)
- 1988-1995 : Jean VI Balland (108e) (26-7-1934 - † 1-3-1998), cardinal (1998), archevêque de Lyon (1995)
- 1995-1998 : Gérard Defois (109e) (5-1-1931 - ), évêque de Lille (1998)
- 1999-2018 : Thierry Jordan (110e) (31-8-1943 - )
- depuis 2018 : Eric de Moulins-Beaufort (111e) (30-1-1962 - )
Évêques auxiliaires
L'archevêque est également aidé d'évêques auxiliaires :
- Joseph Boishu (2003-2012)
- Bruno Feillet (2013-2021)
- Étienne Vető (depuis 2023)
Résidences des archevêques de Reims
La première résidence connue des archevêques de Reims est sans aucun doute celle où s'installa saint Nicaise au moment de la construction de sa cathédrale au début du Ve siècle. Cette résidence deviendra par la suite le palais du Tau, néanmoins il fut très peu habité par les archevêques de Reims tous préférant d'autres résidences ailleurs dans Reims ou même ailleurs sur leurs terres. Le palais du Tau fait alors surtout office de centre administratif et symbolique du pouvoir de l’archevêché rémois, il n'est réellement habité qu'à partir du XVIIe siècle.
Les autres résidences rémoises, ne nous étant par parvenues, sont peu ou mal connues. On connait grâce aux sources contemporaines l'existence d'un autre palais sur le site de la porte Bazée au VIIe siècle, résidence notamment de saint Rigobert. Au XIIe siècle, Henri de Braine lance les premières fortifications de ce qui est rapidement devenu le château Porte-Mars avant qu'il ne soit complètement détruit en 1595. De manière temporaire les archevêques de Reims connurent d'autres résidences bien plus modestes. À l'occasion du sacre royal, le palais du Tau médiéval ne permettait pas le logement de l’archevêque et du roi, le pontife rémois allait alors loger chez un chanoine.
Autrement, les archevêques de Reims eurent de nombreuses résidences non rémoises, notamment des châteaux forts parmi lesquels ceux de Sept-Saulx, Cormicy ou Courville. Ils leur arrivaient également de loger dans les abbayes environnantes notamment à l'abbaye de Saint-Thierry.
Depuis le , les archevêques de Reims ne vivent plus au palais du Tau. L’archevêché se trouve désormais dans l’Hôtel du Corbeau, situé juste de l'autre coté de la rue du Cardinal de Lorraine, derrière le palais du Tau. Cet ancien hôtel particulier a été légué à l’archevêché par Henri-Victor Lucas à sa mort en .
Sépulture des archevêques
La tradition veut que les premiers évêques de Reims aient pris l'habitude d’être inhumés dans l'église dédiée à Saint-Agricole et Saint-Vital, cette église fut plus tard remplacée par l'abbaye Saint-Nicaise (détruite à la Révolution). C'est sans doute saint Remi, qui en 533, met fin à cette tradition en décidant d’être inhumé à l’emplacement actuel de la basilique qui lui est dédiée. Par la suite les archevêques furent inhumés soit dans la cathédrale soit dans la basilique Saint-Remi dont certains archevêques étaient également abbé. La basilique Saint-Remi étant également une nécropole royale, les sépultures qui s'y trouvent ont en grande partie été pillées voire détruites pendant la Révolution Française.
Si les tombes de la cathédrale et de la basilique Saint-Remi ont pu être redécouvertes et fouillées par Henri Deneux dans les années 1920, aucune trace ne subsiste des sépultures des premiers évêques qui furent inhumés sur le site de l'ancienne abbaye Saint-Nicaise. Seuls des fragments du tombeau de saint Nicaise ont été conservés à la suite de sa destruction.
Sépultures de la cathédrale Notre-Dame[6] :
- Odelric en 971 (sa dépouille fut envoyée par erreur à Liège, à la place de celle de saint Albert, l'échange fut rectifié dans les années 1920 lors de la redécouverte de la sépulture)
- Adalbéron en 988 (pillée)
- Ebles Ier de Roucy en 1033
- Gervais de Belleme en 1067
- Renauld Ier du Bellay en 1096
- Henri Ier de France, frère de Louis VII en 1175
- Guillaume aux Blanches Mains en 1202 (pillée au XVIIIe siècle)
- Albéric de Humbert en 1218
- Henri II de Dreux en 1240 (pillée au moment de l'inhumation de François de Mailly)
- Jean Ier de Courtenay-Champignelles en 1270 (pillée au XVIIIe siècle)
- Pierre Barbet en 1298
- Robert de Courtenay-Champignelles en 1324 (pillée au XVIIIe siècle)
- Guillaume de Trie en 1334
- Jean II de Vienne en 1351
- Hugues d'Arcy en 1352
- Louis Thésait en 1375
- Jean II Jouvenel des Ursins en 1473
- Charles de Guise en 1574 (détruite en 1742)
- Nicolas de Pellevé (†1594) inhumé en 1598
- Philippe du Bec en 1605
- François de Mailly en 1721
- Jean Charles de Coucy en 1824
- Jean-Baptiste de Latil en 1839
En tout une trentaine de sépultures a été découverte par Henri Deneux, certaines n'ont pas pu être identifiées au moment des fouilles. Les autres tombes identifiées sont celles de saint Albert (†1192) dont la dépouille fut transférée à Liège, celles d'Étienne de Rouville évêque auxiliaire (†1838), de Frédéric Gallard évêque coadjuteur (†1839) ainsi que celles de Thomas de Cernay (†1343), Laurent de Raillicourt (†1410) et Hugues Baril ou Cady (†1521) tous trois chanoines.
Sépultures de la basilique Saint-Remi :
- Saint Remi en 533, tombeau détruit puis reconstruit à plusieurs reprises (le tombeau actuel date du XIXe siècle)
- Saint Sonnace en 631 ou 633
- Landon de Reims en 649
- Saint Nivard de Reims en 675
- Saint Réol en 695
- Tilpin en 806
- Vulfard en 816
- Hincmar en 882 (tombeau détruit à la Révolution)
- Foulques le Vénérable en 900
- Artault en 961
- Arnoul, fils illégitime du roi Lothaire, en 1021
- Raoul le Verd en 1124
- Robert de Lénoncourt en 1532
Un grand nombre archevêques fut également inhumé dans l’abbatiale de Saint-Denis[7], cette église fut détruite à la Révolution pour percer l'actuelle rue Libergier.
Notes et références
- cf. Jean-Pierre Papon
- Charles Joseph Hefele, Histoire des conciles d’après les documents originaux - Tome IV, volume 21, rub.118 et 119
- Charles Joseph Hefele, op. cit., p. 110
- Nicolas de Pellevé est à Rome de 1588 à 1592
- Courcelles 1821, p. 285.
- Henri (1874-1969) Auteur du texte Deneux, Dix ans de fouilles dans la cathédrale de Reims, 1919-1930 : conférence donnée à la société des amis du Vieux Reims le 1er juin 1944 : Henri Deneux, (lire en ligne)
- « Précis historique des Eglises de la ville de Reims, BVMM - REIMS, Bibliothèque municipale, 1750 (N. Fonds), f. », sur bvmm.irht.cnrs.fr, (consulté le )
Annexes
Bibliographie
- Flodoard, Histoire de l'église de Reims, dans François Guizot, Collection des mémoires relatifs à l'histoire de France, chez J.-L.-J. Brière, Paris, 1824 (lire en ligne)
- Patrick Demouy, Genèse d'une cathédrale : Les archevêques de Reims et leur Église aux XIe et XIIe siècles, Langres, Éditions Dominique Guéniot, , 814 p. (ISBN 2-87825-313-2).
- Suzanne Martinet, Laon promontoire sacré des Druides au IXe siècle, 1994.
- Le père Anselme de la Vierge Marie, Histoire généalogique et chronologique des Pairs de France, volume 2.
- Pierre Desportes, Histoire de Reims, 1983, (ISBN 2-7089-4722-2).
- Georges Boussinecq et Gustave Laurent, Histoire de Reims des origines jusqu'à nos jours, 1933, (ISBN 2-86516-001-7).
- Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire universel de la noblesse de France, Au Bureau général de la noblesse de France, (lire en ligne), p. 284-285 ;