François Marty
François Marty, nĂ© le Ă Vaureilles (Aveyron)[1] et mort le au lieu-dit Farrou[2], Ă Villefranche-de-Rouergue (Aveyron)[3], est un ecclĂ©siastique catholique français qui fut cardinal-archevĂȘque de Paris.
François Marty | ||||||||
Le cardinal Marty, photographié par le studio Harcourt. | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Nom de naissance | Gabriel Auguste François Marty | |||||||
Naissance | Vaureilles (France) |
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Ordination sacerdotale | par Charles Challiol |
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DĂ©cĂšs | Villefranche-de-Rouergue (France) |
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Cardinal de l'Ăglise catholique | ||||||||
Créé cardinal |
par le Pape Paul VI |
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Titre cardinalice | Cardinal-prĂȘtre de Saint-Louis-des-Français |
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ĂvĂȘque de l'Ăglise catholique | ||||||||
Ordination Ă©piscopale | par Marcel-Marie Dubois |
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Dernier titre ou fonction | ArchevĂȘque Ă©mĂ©rite de Paris | |||||||
Prélat de la Mission de France | ||||||||
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Ordinaire des Orientaux de France | ||||||||
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ArchevĂȘque de Paris | ||||||||
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Prélat de la Mission de France | ||||||||
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ArchevĂȘque de Reims | ||||||||
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ArchevĂȘque titulaire d'Emesa ArchevĂȘque coadjuteur de Reims | ||||||||
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ĂvĂȘque de Saint-Flour | ||||||||
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Autres fonctions | ||||||||
Fonction religieuse | ||||||||
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« In Fide et Dilectione » | ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
Biographie
Enfance et formation
Il naßt au village de Pachins, prÚs de Vaureilles (Aveyron), dans une famille pieuse d'agriculteurs, et il est baptisé Gabriel, Auguste, François. En , il entre au petit séminaire de Villefranche-de-Rouergue. En , aprÚs un pÚlerinage à Lourdes avec son pÚre, il prend la décision d'entrer au grand séminaire.
Prélat
Charles Challiol, Ă©vĂȘque de Rodez, l'ordonne prĂȘtre le en sa cathĂ©drale. En , il est nommĂ© vicaire Ă Villefranche-de-Rouergue, puis, en , Ă la paroisse Saint-Amans de Rodez. De Ă il est mobilisĂ©. Ă son retour, il devient curĂ© Ă Bournazel, puis, en , Ă Rieupeyroux. En , il devient archiprĂȘtre de Millau, puis, en , vicaire gĂ©nĂ©ral du diocĂšse de Rodez.
Le , il est nommĂ© Ă l'Ă©vĂȘchĂ© de Saint-Flour. C'est Marcel-Marie Dubois, Ă©vĂȘque de Rodez, qui le consacre Ă©vĂȘque le . Le , il est nommĂ© coadjuteur de l'archevĂȘque de Reims, Louis-Augustin Marmottin. Il reçoit la titulature d'archevĂȘque d'Emesa. Ă la mort de Louis-Augustin Marmottin, le , il lui succĂšde comme archevĂȘque de Reims. C'est lĂ , le , qu'il reçoit le gĂ©nĂ©ral de Gaulle et le chancelier allemand Konrad Adenauer lors d'une rencontre pour la paix entre les deux pays. En , il est nommĂ© prĂ©lat de la Mission de France.
Le il devient archevĂȘque de Paris, un mois aprĂšs la mort du cardinal Veuillot. Son accent rocailleux (il roule les [r] comme un paysan aveyronnais) provoque la joie (et les moqueries) des Parisiens. Il est crĂ©Ă© cardinal au consistoire du avec le titre de cardinal-prĂȘtre de Saint-Louis-des-Français. Il affronte de plein fouet la pĂ©riode d'effondrement de la pratique catholique qui dĂ©marre aprĂšs et se poursuit pendant toutes les annĂ©es 1970-1980. En , il cĂ©lĂšbre la messe Ă Notre-Dame de Paris en hommage au gĂ©nĂ©ral de Gaulle, aprĂšs sa mort, en prĂ©sence du prĂ©sident de la RĂ©publique Georges Pompidou, du gouvernement et des chefs d'Ătat Ă©trangers. En , il se rend Ă JĂ©rusalem. En , il accueille le pape Jean-Paul II en visite apostolique pour la premiĂšre fois en France, en tant que pontife. Cela marque le dĂ©but de la fin de la « thĂ©ologie de l'enfouissement » chĂšre au cardinal. Il fait ses adieux Ă Paris, le . Le cardinal Jean-Marie Lustiger lui succĂšde.
DĂ©cĂšs
DÚs le , il se retire dans l'Aveyron, à Monteils au couvent des Dominicaines. En , il meurt tragiquement, happé par un train, à un passage à niveau, dans la Citroën 2CV que les catholiques de Paris lui avaient offerte pour son départ[4] et à propos de laquelle il aurait alors déclaré : « Elle me conduira au paradis ».
Parcours ecclésiastique
- 1932-1933 : vicaire Ă Villefranche-de-Rouergue
- 1933-1939 : vicaire Ă Saint-Amans de Rodez
- 1940-1943 : curé de Bournazel
- 1943-1948 : curé de Rieupeyroux
- 1948-1951 : archiprĂȘtre de Millau
- 1951-1952 : vicaire général du diocÚse de Rodez
- 1952-1959 : Ă©vĂȘque de Saint-Flour
- 1959-1968 : coadjuteur, puis archevĂȘque de Reims
- 1968-1981 : archevĂȘque de Paris
ResponsabilitĂ©s exercĂ©es au sein de la ConfĂ©rence des Ă©vĂȘques de France
- 1966-1969 : vice-prĂ©sident de la ConfĂ©rence des Ă©vĂȘques de France
- 1969-1975 : 1er prĂ©sident Ă©lu de la ConfĂ©rence des Ă©vĂȘques de France
Notes et références
Bibliographie
- Roch-Ătienne Noto, Priez 15 jours avec le cardinal Marty, prĂ©face de Mgr Georges Gilson archevĂȘque Ă©mĂ©rite de Sens Auxerre et de La Mission de France, Nouvelle CitĂ©, 2014.
Références
- Archives départementales de l'Aveyron, commune de Vaureilles, année 1904, acte de naissance no 22 (sans mention marginale de décÚs)
- La dĂ©pĂȘche.fr "Il y a 20 ans, mort du Cardinal Marty", consultĂ© le 17/02/2014)
- Ătat civil sur le fichier des personnes dĂ©cĂ©dĂ©es en France depuis 1970
- François Marty, notre ami, consulté le 13 février 2013.
Liens externes
- Ressources relatives Ă la religion :
- Ressource relative à la bande dessinée :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :