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Charenton-le-Pont

Charenton-le-Pont est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France.

Charenton-le-Pont
Charenton-le-Pont
La place Arthur-Dussault et le Monument Ă  Henri IV[2] devant l'hĂ´tel de ville.
Blason de Charenton-le-Pont
Blason
Charenton-le-Pont
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Val-de-Marne
Arrondissement Nogent-sur-Marne
Intercommunalité Paris-Est-Marne et Bois Métropole du Grand Paris
Maire
Mandat
Hervé Gicquel (LR)
2020-2026
Code postal 94220
Code commune 94018
DĂ©mographie
Gentilé Charentonnais
Population
municipale
29 632 hab. (2020 en diminution de 3,71 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 16 017 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 49′ 17″ nord, 2° 24′ 43″ est
Altitude Min. 28 m
Max. 57 m
Superficie 1,85 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂ´le principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Charenton-le-Pont
(bureau centralisateur)
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Charenton-le-Pont
Liens
Site web charenton.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Localisation de Charenton-le-Pont en région parisienne.

    Charenton-le-Pont est située sur la rive droite de la Seine, juste avant son entrée dans Paris et à la confluence de la Seine et de la Marne. Elle est bordée au nord par le bois de Vincennes.

    La ville s’étend sur 1,85 km2 (une des plus petites communes du Val-de-Marne, seules cinq autres Ă©tant moins Ă©tendues) et est entièrement urbanisĂ©e (15 349 hab./km2, l’une des densitĂ©s les plus Ă©levĂ©es du dĂ©partement et parmi les plus hautes de la petite couronne parisienne).

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La ville est traversée par la Marne et le fleuve la Seine, qui y confluent au lieu-dit Conflans-l'Archevêque.

    Cette toponymie rappelle que les évêques — puis archevêques — de Paris y possédaient une propriété. Par la suite, un petit séminaire, pour le diocèse de Paris, s'y installa. Cet endroit vit la signature du traité de Conflans sous le règne de Louis XI.

    La Marne est franchie par le pont de Charenton, qui permet le passage de la route nationale 6.

    Voies de communication et transports

    La station de métro Liberté.
    La station de métro Liberté.
    La station de métro Charenton-Ecoles.
    La station de métro Charenton - Écoles.
    L'autoroute A4 Ă  Charenton.
    L'autoroute A4 Ă  Charenton.

    La commune est traversée par l'autoroute A4 et l'important faisceau ferroviaire de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles.

    Voies routières

    De par sa situation à proximité immédiate de Paris, Charenton bénéficie de plusieurs axes routiers majeurs, à savoir notamment le boulevard périphérique de Paris au nord de la commune et l'autoroute A4 le long de la Seine à l'ouest.

    À partir d', Charenton sera une des premières communes en région parisienne (avec Vincennes) à rendre payant le stationnement des deux-roues motorisés[3] car leur occupation de l'espace public a beaucoup augmenté et le stationnement illicite est fréquent.

    Aménagements cyclables

    La ville compte un réseau incomplet d'itinéraires cyclables, les rares pistes et double-sens cyclables ne permettant qu'une continuité partielle. Plusieurs stations Vélib' sont situées à Charenton-le-Pont, ainsi que dans le Bois de Vincennes adjacent. Cependant, un itinéraire cyclable longe la Seine par le quai de Charenton reliant la Seine rive droite à Paris (quai de Bercy) aux bords de Marne et à la banlieue Sud-Est. Ce parcours, qui fait partie de la véloroute EuroVelo 3 ne comporte qu'une seule liaison avec la ville de Charenton par le pont Martinet qui enjambe l'autoroute au départ de l'île Martinet, les accès aux ponts Nelson Mandela étant des escaliers.

    Transports en commun

    Charenton-le-Pont est une commune bien desservie par les transports en commun. La commune de Charenton-le-Pont se trouve dans la zone 2 du réseau de transports d'Ile-de-France.

    MĂ©tro

    La Ligne 8 du métro de Paris (Balard - Créteil-Pointe du Lac) dessert Charenton-le-Pont du nord au sud via les stations Liberté et Charenton - Écoles de 5 h 30 à 1 h 15 (2 h 15 les vendredis et samedis soir). La station Porte de Charenton est également à faible proximité de la ville.

    Bus de jour

    Cinq lignes du réseau de bus RATP relient Charenton-le-Pont aux communes avoisinantes :

    Bus de nuit

    Deux lignes du Noctilien :

    Tramway (Ă  distance)

    La ligne 3a du tramway, bien qu'intégralement située dans Paris, dispose de deux stations situées à faible proximité de la ville:

    Urbanisme

    Typologie

    Charenton-le-Pont est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[7] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8] - [9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10] - [11].

    Quartiers et lieux-dits

    Bercy, Conflans-l'Archevêque, Valmy, les Carrières, le Bourg-du-Pont, le Plateau.

    En jaune, la partie de l'ancienne commune de Bercy rattachée à Charenton-le-Pont.

    Morphologie urbaine

    L'A4 et Charenton-le-Pont.

    Charenton-le-Pont est située sur la rive droite de la Marne et de la Seine (rives nord), de part et d'autre de leur confluent, juste en amont de Paris.

    La commune est traversée, depuis 1848 par la tranchée de la voie ferrée provenant de la gare de Lyon qui divise la ville en deux parties reliées par des ponts et passerelles, depuis le début des années 1970 par l'autoroute de l'Est large de 10 voies le long de la Seine et de la Marne qui sépare la ville de ces cours d'eau, ainsi que, sur sa partie ouest, par une ancienne gare de marchandises, actuellement voies de garage et centre d'entretien des TGV (« technicentre Sud-Est européen »).

    Après la disparition au cours des XIXe et XXe siècles d'une grande partie de son patrimoine (notamment châteaux de Conflans et de Bercy, hôtel du Plessis-Bellière), elle a conservé un centre architecturalement cohérent autour de sa mairie et de son église.

    Projets d'aménagement

    En liaison avec le projet de ZAC parisienne de Bercy-Charenton, qui prĂ©voit notamment la prolongation de la rue Baron-Le-Roy vers Charenton, la municipalitĂ© prĂ©voit l'amĂ©nagement de son quartier Bercy ; le projet prĂ©voit en particulier la restructuration du centre commercial Bercy 2 et la construction d'une tour de 180 mètres de haut, signĂ©e par l’agence amĂ©ricaine Skidmore, Owings and Merrill, ainsi que l'Ă©largissement de la passerelle Valmy vers le bois de Vincennes, le tout crĂ©ant 360 000 m2 de nouvelles constructions, dont un millier de logements, des bureaux et des commerces[12].

    Toponymie

    Panneau d'entrée.

    Le nom de la commune est composé de deux termes. Charenton a pour origine le radical pré-indo-européen kal ou kar qui signifie pierre[13]. Ce terme serait donc lié à l'activité d’extraction de la pierre de liais au bourg des Carrières[14]. Le second terme, Pont, est lié à un pont du VIIe siècle passant par la Marne[13].

    Histoire

    Du Moyen Ă‚ge Ă  1790

    Bercy, Conflans et Charenton au XIVe siècle
    Charenton et Bercy sur plan Androuet du Cerceau de 1550

    Au Moyen Âge, le bourg de Charenton-le-Pont faisait partie, avec Conflans, Bercy et la seigneurie de la Grange aux Merciers, de la paroisse de Conflans dont l’église Saint-Pierre détruite en 1867 était située à l’emplacement de l’actuelle rue du Séminaire de Conflans, à l'angle de la rue du Président-Kennedy. Cette paroisse qui s'étendait du pont de Charenton jusqu'à Bercy à la limite avec l'immense paroisse Saint-Paul de Paris fixée au ru de Montreuil, était rattachée au Moyen Âge à l'abbaye de Saint-Martin-des-Champs à Paris à la suite d'une donation de l'évêque de Paris en 1098 confirmée par des bulles papales au XIIe siècle[15].

    Les plans anciens, plan de la Gouache daté de 1535, plan de Truschet et Hoyau et plan de Jacques Androuet du Cerceau dessinés vers 1550 représentent schématiquement ce territoire, de l'aval de la Seine au confluent et au bord de la Marne (du premier plan à l'arrière plan) comprenant ;

    • un ensemble de bâtiments entourĂ© d'une muraille, le manoir du seigneur de la Grange aux Merciers Ă  l'emplacement de l'actuelle rue Gabriel-LamĂ© qui Ă©tait un somptueux logis comprenant trois corps de bâtiments pouvant hĂ©berger 40 cavaliers, un moulin Ă  vent et dĂ©pendances. Des rois de France avaient sĂ©journĂ© dans ce logis. Ces bâtiments ont Ă©tĂ© rĂ©unis Ă  la seigneurie de Bercy en 1624 ;
    • indiquĂ©e sous le nom de Bercy, ou orthographiĂ©e « Percy », une forteresse d'aspect fĂ©odal, comportant un donjon, entourĂ©e d'une enceinte de murailles avec une porte fortifiĂ©e. Ce château est situĂ© non loin de la Seine, Ă  mi distance entre le manoir de la Grange aux Merciers et Conflans, approximativement Ă  l'emplacement de l'actuel centre commercial Bercy 2. Ce château sera dĂ©truit en 1658 et reconstruit plus en hauteur (Ă  l'emplacement du croisement de l'actuelle rue de Valmy avec la rue Marius Delcher) ;
    • en face, au milieu du fleuve, une Ă®le, la pointe tournĂ©e vers Paris, qui correspond schĂ©matiquement Ă  un ensemble d'Ă®lots sur la Marne qui furent rĂ©unis Ă  la terre ferme au XIXe siècle et au XXe siècle ;
    • plus loin, le village de Conflans dominant le confluent de la Seine et de la Marne. Ă€ la date d'Ă©tablissement de ces cartes, le village comprenait essentiellement, l'Ă©glise Saint-Pierre et les vestiges de l'ancien SĂ©jour de Bourgogne du XIVe siècle qui sera reconstruit au dĂ©but du XVIIe siècle ;
    • le pont de Charenton couvert de tours et le bourg de Charenton.

    Le domaine seigneurial de Bercy s'agrandit au début du XVIIe siècle par l'absorption de territoires voisins : terre et seigneurie du bourg de Charenton en 1605 ; fief et seigneurie de la Grange-aux-Merciers, dite plus tard le Petit-Bercy , vendus par son dernier propriétaire Thomas Le Cocq en 1624 à Charles de Malon, seigneur de Bercy ; domaine de Conflans en 1643.

    Jusque vers 1830, les parties habitées de Charenton se limitaient pour l'essentiel à 3 noyaux d'occupation datant du Moyen Âge, d'importance inégale. En 1830, le Bourg du Pont comptait 908 habitants, le Bourg des Carrières 917 habitants et Conflans limité à quelques maisons au voisinage du château, de l'église et de l'ancien couvent des Bénédictines 87 habitants[16].

    Bourg du Pont

    Bourg du Pont sur plan de Roussel de 1731
    Le pont de Charenton vers 1750. Archives municipales.
    Moulin à Charenton de François Boucher, années 1750.

    La ville doit son nom à la présence du pont de Charenton, franchissant la Marne et permettant les relations entre la capitale et les provinces à l'Est, à proximité duquel s'est édifié le Bourg du Pont, un lieu d'auberges et de débits de boisson ; c'est un des premiers noyaux d'urbanisation de la commune. L'ouvrage est mentionné dès le VIIe siècle et est certainement l'un des plus anciennement bâtis pour faciliter la desserte de Paris. Il a toujours été regardé comme sa clef. Située à un emplacement stratégique (proximité de la capitale, existence d’un pont permettant de franchir la Marne près de son confluent avec la Seine), la ville fut le théâtre de nombreux combats.

    En 865, les Vikings s'emparent du pont et le rompent.

    En , le dauphin Charles s'en rend maître pour se diriger sur Paris occupée par les Anglais.

    Sous Charles VII, les Anglais, maîtres de Charenton, en sont chassés, le , par le capitaine de Corbeil nommé Ferrière.

    En 1465, l'armée de la Ligue du Bien public l'attaque, et s'y porte pour protéger ses opérations contre Louis XI.

    Les calvinistes le prennent en 1567.

    Le , Henri IV l’enlève aux soldats de la ligue mais en , lors du siège de Paris, l’Espagnol Alexandre Farnèse reprend la ville, ce qui permet de ravitailler la capitale assiégée par Henri IV au cours de la huitième guerre de religion[17].

    Après quelques hésitations, la ville est désignée pour abriter le temple protestant de Paris attribué par l’édit de Nantes. Lors du soulèvement protestant de 1621, les protestants y sont massacrés après l’échec de Luynes au siège de Montauban[18].

    En 1631, se tient à Charenton un synode national de l’Église réformée de France pour discuter ses principes et sa discipline.

    Pendant les guerres de la minorité de Louis XIV, en 1649, les frondeurs y repoussent le prince de Condé qui le reprend la même année.

    En 1655, la marquise du Plessis-Bellière, première conseillère et meilleure amie de Nicola Fouquet, achète l'hôtel du Plessis-Bellière, situé non loin du pont de Charenton. Le Surintendant des finances Fouquet viendra souvent dans cet hôtel chez son ami et son cercle littéraire lié aux Précieuses.

    Pris et repris plusieurs fois au cours des siècles, le pont de Charenton est rebâti plusieurs fois ; il l'est, entre autres, en 1714, et subit quelques réparations en 1812. Le bourg était entouré d'une fortification supprimée en 1734 dont le tracé correspondait aux actuelles rues Gabriel Péri et de la Mairie[19].

    SĂ©jour du Roi

    SĂ©jour du Roi (plan Roussel 1730)
    Travaux sous le square Jules Noël

    Le SĂ©jour du Roi, qui s'Ă©tendait en aval du Bourg du Pont, Ă©tait Ă  l'origine un ancien fort qu'avait fait construire Philippe le Bel Ă  proximitĂ© du pont pour assurer la sĂ©curitĂ© du passage. Nous avons peu d'informations sur ce fort et aucune illustration, mais son existence est attestĂ©e en 1314. Il Ă©tait complĂ©tĂ© par un logis de 2 Ă©tages surmontĂ© d’un beffroi qui comprenait des Ă©curies pouvant accueillir 50 chevaux. Ces Ă©curies sont transfĂ©rĂ©es Ă  Paris au XVe siècle. Le SĂ©jour Ă©tait entourĂ© de jardins. Le domaine s’étendait, Ă  l’ouest du bourg du pont, de la Marne Ă  la rue de Conflans entre la ruelle des Carrières actuelle rue de la Mairie, et une ligne parallèle Ă  l'actuelle rue Victor-Hugo, environ 50 mètres Ă  l'ouest de cette rue formĂ©e en 1828 Ă  partir d'une impasse dans le SĂ©jour. Il Ă©tait Ă©galement nommĂ© « SĂ©jour des Carrières » en raison d'anciennes carrières souterraines. On prĂ©tendait qu'un de ces souterrains rejoignait le château de Vincennes (certainement une lĂ©gende)[20].

    Les travaux de comblement par injection de coulis entrepris en octobre 2021 sous le square Jules Noël attestent l'existence de ces carrières.

    Le Séjour du Roi donné par Louis XI en 1481 à Gillette Hennequin contre paiement d'une rente est ensuite démantelé au début du XVIIe siècle. Le bas du Séjour, à l’emplacement compris entre la voie ferrée, le quai des Carrières et l’actuelle rue Victor-Hugo, est donné en 1615 à l’ordre des Carmes déchaussés qui y établissent le noviciat de la Congrégation dans un couvent construit de 1623 à 1628. Le reste du domaine est acquis en 1699 par Pierre Dionis qui se fait nommer Dionis du Séjour, titre transmis à ses descendants[21].

    Les bâtiments du Couvent des Carmes vendus comme bien national à la Révolution sont utilisés par une verrerie puis, dans la première moitié du XIXe siècle, par une entreprise de fonderie, les forges de Charenton, expropriés et détruits en 1848 pour le passage de la voie ferrée et l'établissement de la première gare.

    La partie haute du Séjour du Roi qui appartenait à Achille Dionis est vendue après sa mort en 1796 et morcelée[22].

    Bourg des Carrières

    Les Carrières en 1730

    Un autre noyau d'urbanisation, en aval du Séjour du Roi, s'est développé très tôt ; le Bourg des Carrières qui doit son nom à l'extraction en ce lieu de pierres à bâtir de calcaire. Ces carrières sont exploitées jusqu'au milieu du XVIIIe siècle.

    Le bourg doit ensuite son dĂ©veloppement au site naturel d'accostage sur la Seine, permettant non seulement le manutention des pierres mais aussi d'autres marchandises : vins, bois et cĂ©rĂ©ales ; les activitĂ©s commerciales liĂ©es au fleuve deviennent vite une des vocations principales de Charenton et gagneront au cours du temps l'ensemble de la rive de la localitĂ©. Au XVIIIe siècle, le bourg comptait 215 feux soit une population de l'ordre de 800 Ă  1 000 habitants[23].

    Après l'ouverture du canal de Saint-Maurice en 1864, l'activité de batellerie s'établit dans le large bassin en amont de l'écluse à la pointe de l'île Martinet, lieu de stationnement des péniches, de chargement et de déchargement.

    L'action du roman L'Écluse numéro 1 de Simenon se déroule en 1933 dans le milieu des mariniers, sur les quais bordant ce bassin et dans la rue des Carrières qui était la voie principale du quartier.

    Le comblement du canal vers 1950 remplacé par la route nationale 4 fait disparaître cette activité.

    Le quartier est encore bouleversé autour de 1970 par la construction de l'autoroute à l'emplacement et autour de la route nationale 4. L'établissement de cette large autoroute entraine la démolition de son centre ancien, la rue des Carrières, et la construction d'immeubles de grande hauteur en bordure du quai déplacé et à l'arrière de celui-ci dans l'opération d'urbanisme de la ZAC des Carrières.

    Conflans

    Conflans en 1854

    Encore plus en aval, surplombant la vallée, Conflans est le troisième noyau à l'origine de Charenton voué à la vie religieuse et aristocratique autour du château de Conflans, de l'ancien couvent des Bénédictines (actuel établissement scolaire « Notre-Dame des Missions Saint-Pierre »[24], médiathèque de l'architecture et du patrimoine, chapelle de Conflans et de l'ancienne église Saint-Pierre démolie en 1857 et reconstruite à son emplacement actuel).

    L'origine du château provient de la cession 1316 par Philippe V le Long d'une partie de la garenne dépendant de sa terre de Conflans à sa belle-mère, la comtesse d'Artois Mahaut. Philippe VI de Valois y habite en 1339 et Jeanne II, reine de Navarre y meurt en 1349.

    De 1481 à 1483, Louis XI donne la terre de Conflans successivement à Bastard de Valère-Capelle puis à Sixte d'Allemagne, son chirurgien[25].

    Le château est la propriété comtes de Flandres et ducs de Bourgogne jusqu'à Maximilien d'Autriche puis redevient propriété des Rois de France. En 1548, Henri II le vend le à Claude Dodieu, évêque de Rennes, y ajoutant toute la terre de Conflans.

    En 1672, François de Harlay, archevêque de Paris, y achète la maison du duc de Richelieu, la rebâtit, et, à sa mort en 1695, la lègue à ses successeurs.

    Le château vendu en 3 lots comme bien national à la Révolution est racheté pour sa partie est en 1827 par l'archevêque de Paris Hyacinthe-Louis de Quélen qui y établit un séminaire. Cette partie du château avec le parc attenant s'étendant jusqu'au quai de Bercy revient à l'État et à la commune après la Loi de séparation des Églises et de l'État de 1905 est ensuite abandonnée et détruite en 1920. La partie ouest qui appartenait à la famille Hartmann est vendue en 1967 à un promoteur qui la détruit pour construire un immeuble parallèle à l'avenue de la Liberté. Des immeubles sont construits en 1954 à la place de la partie du château détruite en 1920 (square Henri Sellier le long de la rue du Séminaire-de-Conflans).

    Bercy

    En aval de Conflans, s'étendait l'immense parc du château de Bercy et, encore au-delà, le domaine de la seigneurie de la Grange aux Merciers réunie à la seigneurie de Bercy en 1624, devenue à partir du XVIIIe siècle le « Petit Bercy ».

    La plaine de Bercy

    Charenton comprenait au nord de la route de Paris à Charenton, actuelle rue de Paris, un territoire agricole dont certaines parties avaient été exploitées en carrières jusqu'au XVIIIe siècle. Ce territoire deviendra après 1860 dans sa plus grande partie (au nord de l'avenue de Gravelle) l'extrémité sud-ouest du bois de Vincennes.

    De 1790 Ă  1859

    En 1790, est crĂ©Ă©e la municipalitĂ©, alors nommĂ©e Conflans-l'ArchevĂŞque, qui compte alors approximativement 1 800 habitants. Devenue un temps Le RĂ©publicain, elle prend le nom de Charenton-le-Pont en 1801. Cependant, en , quelques mois après la crĂ©ation de la municipalitĂ©, son territoire a Ă©tĂ© amputĂ©, tout le nord-ouest de celui-ci devenant la commune de Bercy. De 1790 Ă  1795, Charenton Le RĂ©publicain, est un canton du district de Bourg-de-l'ÉgalitĂ©[26] (Bourg-la-Reine).

    Au mois de , les armées ennemies s'approchant de Paris, la défense du pont de Charenton est confiée aux élèves de l'école nationale vétérinaire d'Alfort. Le , accablés par le nombre, ils sont obligés de céder à la force. Charenton-le-Pont est pris, et, le lendemain, les troupes wurtembergeoises et le corps autrichien du comte de Guilay campent à Charenton.

    Le développement de Charenton s'amorce vers 1830.

    Le jardin du Cadran, parc de 12 hectares qui entourait le pavillon d'Antoine de Navarre est loti de 1828 Ă  1832. Plusieurs rues sont ouvertes sur ce terrain, rue du Parc, rue Gabrielle, rue de Sully etc.[27]

    La Mairie s'Ă©tablit en 1838 dans le pavillon d'Antoine de Navarre.

    L'ancien Séjour du Roi est partiellement urbanisé au milieu du XIXe siècle avec l'ouverture en 1838 de la rue des nouvelles carrières, actuelle rue Victor-Hugo, de la rue Saint-Pierre et la construction de premières maisons au bord de la « Grande rue » (actuelle rue de Paris) du côté opposé à la Mairie.

    La construction de la voie ferrée de 1847 à 1849 coupe la commune en supprimant le cimetière qui datait de 1825 transféré dans le bois de Vincennes (actuel cimetière ancien de Charenton) et la fonderie « Forge de Charenton » établie dans l'ancien couvent des Carmes.

    De 1860 Ă  1929

    Partage du territoire de Bercy en 1860
    Évolutions des limites communales de Charenton de 1860 à 1929
    La ville fut également desservie par les navettes fluviales de la Compagnie générale des bateaux parisiens.

    La croissance démographique et économique de la ville date principalement de cette période où cours de laquelle se développe l'activité de négoce de vins et spiritueux et où se créent de nombreux petits établissements industriels, la batellerie restant florissante dans le quartier des Carrières.

    Rattachement d'une partie de l'ancienne commune de Bercy

    Les limites de la commune sont modifiées en 1860. Le territoire compris entre la Ville de Paris à l'ouest et la rue de l’Arcade, l'avenue de la Liberté et approximativement une ligne reliant le croisement de l'avenue de la Liberté avec la rue de Paris à la porte de Reuilly à l'est, faisait partie jusqu’en 1859 de la commune de Bercy. Ce territoire est rattaché le à Charenton, l’autre partie de cette commune, de l’enceinte de Thiers à l’enceinte des Fermiers généraux, étant annexée par la Ville de Paris.

    Ce territoire rattaché à Charenton comprenait pour l’essentiel le parc du château de Bercy qui s’étendait du quai de Bercy jusqu’au-delà de l’emplacement de l’actuelle avenue de Gravelle et une petite partie de la plaine de Bercy au nord du parc.

    Par ce changement, Charenton-le-Pont devient mitoyen avec la capitale.

    Acquisition de la plaine de Bercy par la Ville de Paris

    Peu après la disparition de l'ancienne commune de Bercy, la Ville de Paris acquiert en 1861 les terrains de la plaine de Bercy au nord de l'actuelle rue de Paris, soit 9 hectares pour amĂ©nager pour y amĂ©nager un parc public (bois de Vincennes). Ces terrains comprenaient, au sud, une partie du domaine du château de Bercy, au nord du parc des terrains peu construits, en majoritĂ© des jardins. Ce territoire faisait en majoritĂ© partie de l'ancienne commune de Bercy annexĂ©e Ă  emplacement actuel de part et d'autre du boulevard pĂ©riphĂ©rique de la porte la porte de Reuilly Ă  la porte DorĂ©e et pour une part moins importante, du territoire de Charenton avant 1860, au nord de la rue de Conflans et de l'emplacement de l'avenue de la RĂ©publique jusqu'Ă  l'actuelle avenue de Gravelle et, au-delĂ , au sud d'une ligne reliant le croisement de l'actuelle avenue Jean Jaurès avec la porte de Reuilly.

    Ce territoire propriété foncière de la Ville de Paris reste cependant jusqu'en 1929 sur le territoire communal de Charenton qui s'étend jusqu'en limite de Saint-Mandé comprenant notamment le lac Daumesnil

    Acquisition de la partie sud du parc de Bercy par une société immobilière

    En 1861, le Comte de Gabriel de NicolaĂŻ vend la partie subsistante du parc (entre la route de Paris Ă  Genève, actuelle rue de Paris , et la Seine) pour 10 500 000 F Ă  une sociĂ©tĂ© prĂ©sidĂ©e par le duc de Morny qui fait dĂ©truire le château.

    Le terrain appartient en 1863 à la Compagnie anonyme des magasins généraux.

    Ces magasins sont construits après 1864 au sud de la gare de marchandises et des entreprises de négoces de vins se développent dans ce quartier.

    Les installations ferroviaires s'étendent à la fin du XIXe siècle sur des terrains revendus en 1869 par la Compagnie anonyme des magasins généraux à la Compagnie du PLM qui y établit une gare de marchandises, actuellement technicentre Paris-Sud-Est.

    Les terrains entre la voie ferrée et la rue de Paris inutilisés pour ces installations furent lotis pour la partie ouest dans les années 1860 (actuel quartier Valmy)s[28]. Ceux à l'est de la rue de Valmy sont construits plus tardivement en raison de la présence d'anciennes carrières. Le vélodrome de l'est s'y installe puis la société Nicolas y établit son siège en 1920.

    Reconstruction du Pont

    Le pont est reconstruit en 1863 lors de l'ouverture du canal de Saint-Maurice.

    Tramways

    Tramway rue de Saint-Mandé dans les années 1920

    Charenton était desservi par quatre lignes de tramways du début XXe siècle jusqu'à leur suppression ou remplacement par des autobus au milieu des années 1930 ;

    Le tramway de la ligne 13 est évoqué dans le roman l'Écluse numéro 1 de Simenon.

    RĂ©trocession Ă  la ville de Charenton des terrains au sud de l'avenue de Gravelle

    La ville de Paris cède le à la ville de Charenton la partie de ces terrains acquis non aménagés pour le bois de Vincennes entre la rue de Paris, la rue de la République et l'avenue de Gravelle. Cet ensemble reste sur le territoire de Charenton lors de l'annexion du Bois de Vincennes par la Ville de Paris en 1929[29].

    Ces terrains lotis et urbanisés au cours des années suivant cette cession forment l'actuel « quartier du plateau ».

    Rattachement du bois de Vincennes Ă  Paris

    Le Bois de Vincennes (au nord de l'avenue de Gravelle) est annexé par la Ville de Paris. Sont situés dans ce périmètre le cimetière ancien — bien qu'étant donc maintenant à Paris, il reste la propriété de la commune de Charenton-le-Pont — et le vélodrome de la Cipale — propriété de la ville de Paris et qui l'était déjà avant 1929, dès sa création en 1896.

    En 1929, l'ancienne zone non aedificandi qui bordait l'enceinte de Thiers démantelée à partir de 1919 (terrains compris approximativement entre les bordures extérieures du Boulevard Poniatowski et du boulevard périphérique est également rattachée à la ville de Paris.

    Des années 1930 à la fin du XXe siècle

    Des immeubles HBM sont construits en 1933 sur l'ancien parc du château de Conflans (place Bobillot) puis d'autres immeubles en 1954, à l'emplacement de ce château détruit en 1920 à la place de sa dernière partie démolie en 1967 (square Henri Sellier).

    L’autoroute A4 construite au début des années 1970 sur une partie de la largeur du quai de Bercy, sur le bas du quartier des Carrières avec destruction de la rue des Carrières et sur le tracé du canal de Saint-Maurice comblé en 1952 sépare la ville du fleuve et l'échangeur autoroutier de la porte de Bercy introduit une coupure de la liaison avec Paris en aval par le quai de Bercy.

    La création de cette autoroute, la fermeture des Magasins généraux et de plusieurs entrepôts entraine, par ailleurs, d'importants aménagements urbains, Bercy 2 et ZAC des Carrières avec construction d'immeubles de grande hauteur.

    Politique et administration

    Mairie.

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Sous l'Ancien RĂ©gime, Charenton Ă©tait un lieu-dit de la Paroisse de Conflans[30].
    Jusqu’à la loi du [31], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au Val-de-Marne à la suite d'un transfert administratif effectif le .

    Pour l'élection des députés, la ville fait partie depuis 2012 du huitième circonscription du Val-de-Marne.

    La commune était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Charenton-le-Pont[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont elle est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de deux à quatre communes.

    Intercommunalité

    Les communes de Charenton-le-Pont et de Saint-Maurice ont créé 2003 la communauté de communes de Charenton-le-Pont Saint-Maurice, qui ne comptait que ces deux villes.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[32].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique du prĂ©voit Ă©galement la crĂ©ation de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la mĂ©tropole, constituĂ©es d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotĂ©es de nombreuses compĂ©tences, les Ă©tablissements publics territoriaux (EPT).

    La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Paris-Est-Marne et Bois[33], qui s'est substitué à l'ex-communauté de communes de Charenton-le-Pont Saint-Maurice.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du premier tour des municipales de 2014, les candidats avaient obtenus les résultats suivants[34] : Jean-Marie Brétillon (UMP, 64,8 %), Gilles-Maurice Bellaïche (PS, 16,5 %), Émilie Bertrand (FG, 9,6 %), Chantal Gratiet (DVD 9,1 %).

    La liste menée par Jean-Marie Brétillon ayant obtenu plus de 50 % des suffrages exprimés, le second tour n'avait pas été organisé.

    Cette tendance se poursuit en où le sortant, Hervé Gicquel est réélu avec 56,21 % des voix contre 16,90 % pour Caroline Campos-Brétillon (DVD, fille de Jean-Marie Brétillon, Maire de 2001 à 2006), 10,37 % pour l'élu socialiste et candidat EELV Loïc Rambaud, 7,09 % pour le candidat socialiste João Martins-Pereira, 6,03 % pour Francis Rodriguez-Lacam (LREM) et 3,46 % pour l'élue socialiste et candidate DVG Alison Uddin[35].

    Liste des maires

    Depuis la Libération, cinq maires se sont succédé à la tête de la commune.

    Liste des maires depuis 1944[36] - [37] - [38]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 octobre 1947 Philippe Denis[39] PCF Chef comptable[37]
    octobre 1947 décembre 1972[40] Henri Guérin[41] RPF puis UNR
    puis CR
    Docteur en médecine
    Conseiller général de la Seine (1953 → 1967)[37]
    Décédé en fonction
    janvier 1973[42] mars 2001 Alain Griotteray[43] RI puis
    UDF-PR
    Journaliste Ă©ditorialiste, ancien industriel
    Député du Val-de-Marne (1967 → 1973 et 1986 → 1997)
    Conseiller régional d'Île-de-France (1982 → 1986)
    Ancien conseiller général de la Seine (1959 → 1965)
    Commandeur de la LĂ©gion d'honneur[37]
    mars 2001 mai 2016[44] - [45] Jean-Marie Brétillon[46] DL puis
    UMP → LR
    Pharmacien
    Conseiller général de Charenton-le-Pont (1998 → 2015[47])
    Président de la CC de Charenton-le-Pont Saint-Maurice
    Vice-président de l'EPT Paris-Est-Marne et Bois (2016 → 2016[48])
    Suppléant du député Michel Herbillon (2002 → 2017)
    DĂ©missionnaire
    mai 2016[49] En cours
    (au 3 mars 2020[34])
    Hervé Gicquel LR Cadre financier à la Caisse des dépôts et consignations
    Conseiller départemental de Charenton-le-Pont (2015 → )
    Vice-président du conseil départemental (2021 → )

    Représentants de Charenton-le-Pont

    Nom Parti
    Maire Hervé Gicquel (depuis ) LR
    Conseillers Cantonaux puis DĂ©partementaux

    (Canton de Charenton)

    Hervé Gicquel (depuis )(Charenton le Pont) LR
    Chantal Durand (depuis , Joinville le Pont) LR
    Conseillers RĂ©gionaux (Liste DĂ©partementale) Gilles Maurice BellaĂŻche (jusque ) PS
    SĂ©nateur (Liste DĂ©partementale)
    Député (8e Circonscription du Val de Marne) Michel Herbillon[50] (depuis 1997, de Maisons-Alfort) LR

    Distinctions et labels

    Depuis 2010 et jusqu'à au moins 2016, la commune de Charenton-le-Pont est récompensée par la plus haute distinction au label Ville Internet avec @@@@@ (5 arobases)[51]. L'année 2021 marque pour Charenton l'obtention du label Territoire d'excellence numérique[52].

    Jumelages

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[53] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 29 632 habitants[Note 4], en diminution de 3,71 % par rapport Ă  2014 (Val-de-Marne : +3,15 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5001 1261 2641 4001 9772 5583 3933 5053 219
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 2585 5346 1907 1418 82211 82613 53515 30616 811
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    17 98018 37219 49920 87220 89121 09820 94621 45722 079
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    22 53022 30020 46820 50021 87226 58228 39529 56230 500
    2020 - - - - - - - -
    29 632--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee Ă  partir de 2006[54].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    École élémentaire Valmy.

    Enseignement primaire

    La commune de Charenton dispose de onze Ă©tablissements scolaires publics dans l'enseignement primaire[55]. Parmi eux, six sont des Ă©coles maternelles :

    • Cerisaie ;
    • Champ des Alouettes ;
    • Conflans ;
    • Port aux Lions ;
    • Quatre Vents ;
    • Valmy

    Les écoles élémentaires sont :

    • Anatole-France ;
    • Aristide-Briand (A et B, l'Ă©cole est divisĂ© en deux bâtiments) ;
    • Desnos ;
    • Pasteur ;
    • Valmy.

    Il existe un établissement privé, l'ensemble Notre-Dame-des-Missions qui regroupe une école primaire, un collège et un lycée[55].

    Établissement du secondaire

    Le collège la Cerisaie et le lycée Robert-Schuman sont les deux établissements scolaires publics du cycle secondaire[55].

    Sports

    Le stade Henri-Guérin, où évolue actuellement le CAP Charenton à domicile.

    La commune compte de nombreux Ă©quipements sportifs.

    Le complexe Tony-Parker a Ă©tĂ© inaugurĂ© en 2011 par le champion de basket Ă©ponyme. Il est composĂ© de deux gymnases (45 m Ă— 35 m) parallèles sĂ©parĂ©s par une paroi en verre, une salle de musculation, une salle de rĂ©union et de bureaux associatifs. L'un des gymnases comporte 300 places assises.

    Le complexe Maurice-Herzog est composĂ© d'un gymnase (35 m Ă— 21 m), d'une salle de boxe avec ring et d'une salle destinĂ©e aux arts martiaux.

    Le complexe TĂ©lĂ©maco-Gouin est composĂ© d'une piscine, d'une fosse de plongĂ©e (m et 15 m), d'un gymnase avec 300 places assises et d'un espace destinĂ© Ă  la gymnastique aux agrès.

    Le complexe Nelson-Paillou est composĂ© d'un gymnase (35 m Ă— 21 m) avec 500 places assises, d'une salle polyvalente, d'une salle de gymnastique aux agrès, d'une salle de tennis de table de 18 tables.

    Le complexe Jean-Mermoz est composé d'une salle de danse en parquet, d'un boulodrome couvert avec deux pistes de pour jouer à la boule parisienne et de deux terrains de tennis.

    Le stade Henri-GuĂ©rin est composĂ© d'un terrain de football (105 m Ă— 68 m) en synthĂ©tique avec 500 places assises.

    Le stade Charentonneau est composĂ© d'un terrain de football (105 m Ă— 68 m) en synthĂ©tique.

    La piste d'athlĂ©tisme StĂ©phane-Diagana, d'une longueur de 300 mètres, est composĂ©e de cinq couloirs et d'une aire stabilisĂ©e de 70 m Ă— 30 m au centre.

    La commune possède Ă©galement un dojo, de dimension de 15 m Ă— 15 m, la salle d'armes Henri-IV de neuf pistes destinĂ©es Ă  l'escrime, les salles Aristide-Briand (salle d'art martiaux et salle polyvalente), la salle Claude-Bessy (salle de danse en parquet), les trois terrains de tennis Jules-NoĂ«l et une salle de 430 m2 destinĂ©e au Krav Maga rue Jean-Pigeon.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 36 748 â‚¬, ce qui plaçait Charenton-le-Pont au 4 790e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[56].

    Entreprises et commerces

    Bercy 2, centre commercial de 71 enseignes pour 36 000 m2, est situĂ© Ă  Charenton-le-Pont aux bords de la Seine et du pĂ©riphĂ©rique. Ce centre commercial, inaugurĂ© le , est l'Ĺ“uvre des architectes Renzo Piano et Jean-François Blassel. La structure, dont la courbure suit le virage du pĂ©riphĂ©rique, Ă©voque un grand dirigeable. Elle est constituĂ©e d'une structure en bois, couverte de tuiles d’acier inoxydable, formant une grande halle fermĂ©e de l’extĂ©rieur et Ă©clairĂ©e par la verrière du toit[57] - [58].

    La commune accueille le siège social d'EssilorLuxottica (leader mondial dans la conception, la production et la commercialisation de lunettes, verres ophtalmiques et Ă©quipements optiques), cinq sites de la banque Natixis filiale du groupe BPCE (LibertĂ©, LibertĂ© 2, Bercy, Nouveau Bercy et Coupole) employant près de 5 000 personnes, une usine et une plateforme de distribution de la Martiniquaise (dont la marque Porto Cruz), ProBTP, la Banque française mutualiste et le siège de la Financière des paiements Ă©lectroniques connue sous la marque Nickel).[59]

    La municipalitĂ© Ĺ“uvre Ă  maintenir la cohĂ©sion Ă©conomique ainsi que la complĂ©tude et l'attractivitĂ© de l'offre commerciale par un soutien aux commerçants implantĂ©s et aux porteurs de projets. Exemples : en 2020 avec la crĂ©ation de la marketplace www.charenton-commerces.fr, en 2021 avec le recrutement d'un agent supplĂ©mentaire chargĂ© de la relation avec les commerçants et artisans manager de centre-ville ainsi que la mise en place d'un fonds de soutien de 250 000 € aux tpe/pme ayant souffert des prĂ©judices de la crise du covid et de sa gestion, ou en 2022 la multiplication des Ă©vĂ©nements de soutien Ă  l'emploi (jobdatings) ainsi que la multiplication des acquisitions de locaux commerciaux facilitant l'implantation de nouvelles activitĂ©s qualitatives. Apparaissent progressivement d'attrayants concepts stores indĂ©pendants.

    Afin de renforcer l'attractivité et la commercialité, en 2022 et 2023 la Mairie procède à des valorisations de sites (place making) par piétonnisation partielle et interventions artistiques dans l'espace public (au bas de la rue de Paris, à l'angle de l'avenue Jean Jaurès et de la rue du Général Leclerc) S'esquissent des projets sous la voûte du Commandant Delmas et projet de végétalisation Place des Marseillais...

    Les associations de commerçants consolident leurs événements familiaux (Marché de Noël, Marché Festif & Gourmand, Journée des Enfants (et des Parents)...) Aussi, la plupart des commerçants témoignent de plus en plus leur sensibilité aux enjeux du développement durable ("écodéfis" mis en œuvre par la CCI 94 et la CMA 94).

    Culture locale et patrimoine

    Après la destruction du couvent des Carmes en 1847, de l'ancienne église Saint-Pierre en 1859, du couvent des Bénédictines reconstruit en grande partie vers 1860 (bâtiments du lycée Notre-Dame des Missions, de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine et de la chapelle de Conflans), du château de Bercy en 1861, du château de Conflans (en deux parties en 1920 puis en 1967), de l'hôtel du Plessis-Bellière qui datait de 1640 à l'emplacement de l'actuelle place de Valois en 1937, la disparition autour de 1970 de la rue des Carrières bordée de maisons anciennes, les bâtiments anciens de Charenton sont un ensemble relativement limité.

    Outre le patrimoine civil et religieux répertorié, il ne reste guère que les maisons bordant la partie semi-piétonne de la rue de Paris qui datent vraisemblablement du XVIIIe siècle.

    Patrimoine civil

    Cimetière ancien.

    Patrimoine religieux

    École secondaire diocésaine du Sacré-Cœur de Conflans. Cour d'honneur et façade sud.
    • Église Saint-Pierre (1859), possède une pietĂ  du XVIe siècle, des fonts baptismaux du XVIIe siècle et un calvaire en bronze de François Rude (1855) ;
    • Bâtiments construits dans les annĂ©es 1860 pour la CongrĂ©gation des Dames du SacrĂ©-CĹ“ur Ă  l'emplacement d'un ancien couvent de BĂ©nĂ©dictines vendu comme bien national Ă  la RĂ©volution ; chapelle de Conflans (construite en 1867 chapelle des Dames du SacrĂ©-CĹ“ur puis de l'ancien petit sĂ©minaire de Paris), mĂ©diathèque de l'architecture et du patrimoine et le parc du SĂ©minaire-de-Conflans, partie subsistante de l'ancien parc du sĂ©minaire, après installation de transformateurs EDF (le parc s'Ă©tendait antĂ©rieurement jusqu'Ă  la rue des Bordeaux)[63].
    • La chapelle Saint-Antoine-de-Padoue, dite chapelle des Tonneaux, qui existait depuis 1891, Ă©tait situĂ©e rue Escoffier (rue de la Zone Ă  l'Ă©poque). AbandonnĂ©e en 1941 et dĂ©molie en 1988 lors de la crĂ©ation du quartier Bercy 2, elle fut remplacĂ©e en 1942 par la chapelle Sainte-Sophie-Barat situĂ©e avenue de la LibertĂ© et devenue le centre EmmaĂĽs Charenton.
    • Chapelle Notre-Dame-de-Valmy (construite en 1996), rue du Petit-Château ;
    • La chapelle Notre-Dame-du-SacrĂ©-CĹ“ur, plus communĂ©ment appelĂ©e chapelle Chanzy ou petite chapelle, situĂ©e alors rue de Chanzy, fut dĂ©molie lors de la crĂ©ation du nouveau quartier Valmy-LibertĂ© ;
    • Temple protestant, rue GuĂ©rin ;
    • Synagogues : rue des Bordeaux (construite en 2005 - ACIC), rue de Paris (Beth-Habad Charenton - S.Maurice) et rue de l'Arcade (Ben Abraham).

    Gastronomie

    Charenton abrite le siège de la Compagnie des courtiers jurés-experts piqueurs de vins de Paris.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Les armes de Charenton-le-Pont se blasonnent ainsi : D'azur au pont de quatre arches ogivales d'or, fortifié, donjonné et girouetté d'argent, le tout maçonné de sable et posé sur une mer d'argent.

    La devise de la ville est : Præsidium et decus, ce qui signifie « Défense et gloire »[67].

    L'ancien blason de la ville (officialisé le ) présentait une couronne murale de quatre tours et les arches latérales du pont couleur d'or.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Charenton-le-Pont », Ma commune, ministère de la CohĂ©sion des territoires et des Relations avec les collectivitĂ©s territoriales (consultĂ© le ).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Monument à Henri IV – Charenton-le-Pont », notice sur e-monumen.net.
    2. « Monument à Henri IV – Charenton-le-Pont », notice sur e-monumen.net.
    3. « Charenton.fr | Environnement > Stationnement », sur www.charenton.fr (consulté le ).
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. Charenton-le-Pont s’offre un gratte-ciel vert, 94.citoyens.com, .
    13. Kelly Pujar, « Charenton-le-Pont, avant-poste de Paris », sur leparisien.fr, (consulté le ).
    14. Ville de Charenton-le-Pont, « Archives et patrimoine - Histoire de la Ville », sur charenton.fr (consulté le ).
    15. Paul Hartmann, Conflans près Paris, Paris, Société d’histoire de Paris, (lire en ligne), p. 124
    16. Paul Hartmann, Conflans près Paris, Paris, Société d’histoire de Paris, (lire en ligne), p. 153
    17. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne). p. 373.
    18. Miquel, p. 425.
    19. Claude Moreau, Un dictionnaire historique des rues anciennes et actuelles de Charenton-le-Pont, Paris, L’Harmattan, (ISBN 9782343027463), p. 86
    20. Paul Hartmann, Conflans près Paris, Paris, Société d’histoire de Paris, (lire en ligne), p. 44
    21. Paul Hartmann, Conflans près Paris, Paris, Société d’histoire de Paris, (lire en ligne), p. 133
    22. Marie Françoise Laborde, Charenton-le-Pont : Une histoire en trois temps, 2e trimestre 2008, 203 p., (ISBN 978-2-9532292-0-2), p. 29.
    23. Marie-François Laborde, Charenton-le-Pont Une histoire en trois temps, Charenton, Maury imprimeur, (ISBN 978-2-9532292-0-2), p. 46
    24. Sœur M. Bénédicte Ollivier, « Notre-Dame des Missions Saint-Pierre : Historique », sur notredamedesmissions.fr (consulté le ).
    25. Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. Claude Moreau, Un dictionnaire historique des rues anciennes et actuelles de Charenton-le-Pont, Paris, L’Harmattan, (ISBN 9782343027463), p. 94
    28. Lucien Lambeau, Histoire des communes annexées à Paris, Ernest Leroux, , 577 p. (lire en ligne)
    29. Claude Moreau, Un dictionnaire historique des rues anciennes et actuelles de Charenton-le-Pont, Paris, L’Harmattan, (ISBN 9782343027463), p. 85
    30. « [AN Z1o-183] - Paris (Paris, France) - Dispenses de mariage », sur Geneanet (consulté le ).
    31. Journal Officiel, Loi no 64-707 du portant sur la réorganisation de la région parisienne
    32. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
    33. Décret n° 2015-1663 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Champigny-sur-Marne sur Légifrance
    34. Corinne Nèves, « Municipales à Charenton : le maire sortant LR défiée par la fille de son prédécesseur : Pas moins de six listes sont engagées dans la campagne, deux à droite, une au centre et trois à gauche. », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Têtes de liste : Caroline Campos-Brétillon (DVD), Hervé Gicquel (LR), João Martins-Pereira (PS), Loïc Rambaud (EELV), Francis Rodriguez-Lacam (LREM), Alison Uddin (DVG). ».
    35. Par L’édition du Val-de-Marne Le 15 mars 2020 à 18h52 et Modifié Le 16 Mars 2020 À 10h53, « Municipales dans le Val-de-Marne : la moitié des maires élus au premier tour », sur leparisien.fr, (consulté le ).
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    44. Corinne Nèves, « Le maire de Charenton annonce son départ », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Maire depuis 15 ans, élu en 2014 avec 65 % de voix, Jean-Marie Brétillon avait déjà annoncé, lors de la campagne municipale de mars 2014, que ce serait « son dernier mandat ». Réélu avec 65 % des voix, il rendra donc son écharpe 4 ans avant l'échéance des prochaines municipales de 2020 ».
    45. Corinne Nèves, « Je suis heureux de ce que j'ai fait pendant 15 ans » : Jean-Marie Brétillon, quitte son mandat de maire (LR) aujourd'hui », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il démissionne après 15 ans à la tête de la ville et 44 ans comme conseiller municipal. Il a désigné son successeur, Hervé Gicquel, son 1er adjoint, après lui avoir déjà laissé son poste de conseiller départemental en mars 2015. « J'ai fait mon temps et la roue tourne, remarque Jean-Marie Brétillon, 72 ans, élu en 2001 face au maire sortant Alain Griotteray, 78 ans ».
    46. « Jean-Marie Brétillon brigue un troisième mandat à Charenton », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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    64. Laure Parny, « Charenton-le-Pont met à l’honneur le poète Paul Eluard, l’un de ses plus célèbres habitants : En ce 70e anniversaire du décès de l’écrivain, Charenton rend hommage à celui qui a vécu ses sept dernières années dans la ville. Une belle exposition d’œuvres d’artistes locaux sur le thème «Liberté», du nom de son poème le plus connu, est installée espace Art et Liberté », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    65. René Le Guénic, Morbihan - Mémorial de la Résistance, 1998, page 23
    66. René Le Guénic, Morbihan - Mémorial de la Résistance, 1998, pages 32 et 33
    67. L'importance du pont fortifié, au confluent de la Marne et de la Seine, qui servit de défense près de Paris, a fourni naturellement les armoiries de la ville : « d'azur, au pont de quatre arches, soutenant une tour donjonnée et girouettée, le tout d'argent, maçonné et ajouré de sable, sur une rivière au naturel ». Quant à la devise, tirée de Horace, H. Tausin la donne comme douteuse.
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