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Krav-maga

Le krav-maga (ou krav maga) (hĂ©breu Ś§Ö°ŚšÖ·Ś‘ ŚžÖ·Ś’ÖžÖŒŚą [ˈkʁav maˈɥa], littĂ©ralement « combat avec contact » dans le sens de combat rapprochĂ©), est prĂ©sentĂ© par ses adeptes comme une mĂ©thode de combat qui met l'accent sur le dĂ©veloppement des capacitĂ©s d'autodĂ©fense. Il s'agit d'une mĂ©thode controversĂ©e, en raison notamment de la place qu'elle tient au sein de groupes d'extrĂȘme droite, et en raison de sa brutalitĂ©[1] - [2] - [3]. Elle est dĂ©veloppĂ©e comme systĂšme militaire d'autodĂ©fense et de combat par l'armĂ©e israĂ©lienne et les services spĂ©ciaux israĂ©liens, pour des luttes au corps Ă  corps.

Krav-maga (Ś§ŚšŚ‘ ŚžŚ’Śą)
méthode de combat
Entraßnement dans une école de parachutistes israéliens, 1955.
Entraßnement dans une école de parachutistes israéliens, 1955.

Autres noms Krav maga
Domaine Close-combat
Pays d’origine Drapeau d’IsraĂ«l IsraĂ«l
Fondateur Imi Lichtenfeld
DĂ©rive de Kapap

La mĂ©thode est utilisĂ©e par de nombreux services de police et forces militaires dans le monde tels qu'aux États-Unis (FBI, DEA, Marine Corps), en France (GIGN, RAID, LĂ©gion Ă©trangĂšre) et au Royaume-Uni (SAS)[4].

Inspirée par l'expérience d'Imi Lichtenfeld dans les années 1930 à Bratislava, elle se fonde sur des techniques de combat de rue, qu'il acquit lors d'attaques de groupes fascistes contre la communauté juive. Par la suite cependant, le krav-maga subit une transformation importante quand il fut transposé au Moyen-Orient, dans le contexte de la guerre israélo-arabe de 1948, et mis au service de l'occupation de la Palestine.

Le krav-maga proprement dit est officiellement créé par Imi Lichtenfeld en 1964, lorsqu'il ouvre une école à Netanya, en Israël. La méthode combine des techniques provenant de la boxe, du judo, du ju-jitsu et de la lutte. Cette méthode se distingue des arts martiaux par l'absence de rÚgles limitant l'usage de la violence.

Il existe trois types de cette technique de combat, un type est utilisé dans les forces de sécurité (militaires, forces spéciales) un autre par les forces de l'ordre (gardes du corps, police, agents de sécurité) et un dernier type à usage civil[5].

Le krav-maga privilégie les techniques permettant de neutraliser un adversaire de la maniÚre la plus rapide et efficace possible. Ainsi, les techniques visent essentiellement les points faibles du corps humain, en particulier les testicules.

Histoire

Elaboré à l'origine par des juifs ashkénazes en réponse à des violences antisémites en Europe, le krav-maga est intégré comme technique d'autodéfense offensive par les troupes sionistes puis par l'armée israélienne qui l'utilisent dans le but de terroriser et déstructurer les groupes palestiniens[6]. Il se diffuse dÚs les années 1960 dans la société civile israélienne, puis il s'internationalise dÚs 1980.

Fondation

L'origine du krav-maga remonte à la fin du XIXe siÚcle, quand des juifs de Russie, relégués dans la zone de résidence, commencent à organiser leur autodéfense[6]. Des groupes constitués par le parti ouvrier juif, le Bund, se forment lors des pogroms de Kichinev dans les premiÚres années du XXe siÚcle en réponse aux attaques antisémites[6].

Le krav-maga continue d'ĂȘtre utilisĂ© en Europe, Ă  l'instigation du Bund, notamment lors du soulĂšvement du ghetto de Varsovie[6].

Le krav-maga est aussi mobilisé par des militants juifs qui se rendent en Palestine dans les années 1920-1930, mais ces militants se recrutent pour la plupart dans les rangs d'un sionisme «fascisant», tel le sionisme révisionniste de Vladimir Jabotinsky, et non plus dans les rangs socialistes du Bund, mouvement juif antisioniste, hostile à la colonisation de la Palestine ; Vladimir Jabotinsky est le théoricien de «l'autodéfense offensive»[6]. La philosophie du kvar-maga subit alors une mutation radicale, sous l'influence de Vladimir Jabotinsky qui, dans La Muraille d'acier conçoit le kvar-maga comme une technique d'«un corps d'élite armé destiné à organiser l'occupation de la Palestine et à créer l'Etat d'Israël», selon Elsa Dorlin[6]. Le krav-maga est mis en pratique par la Haganah, organisation paramilitaire sioniste, puis repris par l'armée israélienne, Tsahal[6].

Le krav-maga est systĂ©matisĂ© comme une discipline Ă  part entiĂšre par Imi Lichtenfeld, juif hongrois nĂ© Ă  Budapest en 1910, arrivĂ© en Palestine vers 1942. Dans les annĂ©es 1930, face Ă  la montĂ©e du fascisme en Europe, et pendant la Seconde Guerre mondiale, Imi Lichtenfeld rĂ©unit autour de lui un groupe de jeunes athlĂštes dont la mission Ă©tait de protĂ©ger la communautĂ© juive locale. Il prend part Ă  de nombreux combats de rue. Son action le rend impopulaire auprĂšs des autoritĂ©s locales. Il se rend en 1942 en le mandat britannique de Palestine, aprĂšs un passage dans les troupes britanniques. Il rejoint alors la Haganah, formation para-militaire juive prĂ©figurant l'armĂ©e israĂ©lienne. Il fait partie des troupes de choc, appelĂ©es le Palmach, oĂč il enseigne le kapap, la lutte et la gymnastique.

En 1948, Imi Lichtenfeld prend part Ă  la guerre de Palestine[1]. Il rejoint l'armĂ©e, Tsahal, en tant que chef-instructeur pour l’éducation physique et le combat au corps Ă  corps militaire (Kapap/krav-maga). Son objectif est de dĂ©velopper une mĂ©thode simple, efficace et rapidement assimilable pour rĂ©pondre aux besoins de l’armĂ©e : les techniques naissent d’un rĂ©ajustement progressif rendu possible par les retours d’expĂ©rience sur le champ de bataille. AprĂšs une mission de deux annĂ©es en Éthiopie, Imi Lichtenfeld quitte le service actif en 1964. Il ouvre par la suite une Ă©cole Ă  Netanya et crĂ©e officiellement le krav-maga (littĂ©ralement « combat rapprochĂ© » en hĂ©breu). C'est Ă  cette Ă©poque, en , que Eli Avikzar commence Ă  s'entraĂźner avec lui et finit par devenir instructeur principal. Il devient la premiĂšre personne Ă  obtenir une ceinture noire de krav-maga, remise par Imi Lichtenfeld le .

Expansion

AprÚs avoir formalisé des principes du krav maga (par exemple : chemin le plus court, défense et contre-attaque simultanées) qui restent cependant désordonnés, Imi Lichtenfeld et son équipe structurent leurs découvertes pour pouvoir les enseigner.

Une premiÚre étape dans l'expansion est franchie vers 1963-1964, quand le krav-maga se diffuse au-delà de l'armée, auprÚs des civils en Israël ; la formation au krav-maga est dispensée jusque dans les écoles[6]. Chaque citoyen devient alors, selon la philosophe Elsa Dorlin, « une petite unité martiale et létale », chargée de « défendre » l'Etat d'Israël ; la société aurait été conditionnée, selon cette philosophe, pour penser que le recours au krav-maga est la posture civique par excellence[6].

1980 marque le dĂ©but de l’internationalisation du krav-maga, auparavant circonscrit au seul État d’IsraĂ«l. Imi Lichtenfeld autorise ses disciples les plus douĂ©s Ă  enseigner cette mĂ©thode Ă  travers le monde, entre autres Eyal Yanilov aux États-Unis, ou encore Kobi Lichtenstein (en) en AmĂ©rique du Sud.

En 1984, la fĂ©dĂ©ration de krav-maga donne le grade de ceinture noire Ă  deux Ă©lĂšves amĂ©ricains, Allen Feldman et Darren Levine. En 1985, Eli Avikzar part aux États-Unis en tant que reprĂ©sentant de la fĂ©dĂ©ration de krav-maga puis y retourne pour y donner son premier entraĂźnement au dĂ©partement de police de Los Angeles.

C'est en 1988 qu'Imi Lichtenfeld confie à Richard Douieb la mission d'ouvrir la premiÚre école européenne de krav-maga en France.

Le FBI, la DEA, les marines, le GIGN et les SAS popularisent cette nouvelle forme de close combat auprĂšs du grand public et de nombreux clubs commencĂšrent Ă  proposer aux civils une façon diffĂ©rente de pratiquer l'autodĂ©fense — principalement sous l’impulsion de Darren Levine (en) en AmĂ©rique du Nord et de Richard Douieb en Europe, qui fut notamment formateur au GIGN durant douze annĂ©es consĂ©cutives. Richard Douieb fonde la FĂ©dĂ©ration europĂ©enne de krav-maga (FEKM) en 1997.

Le dĂ©cĂšs du fondateur, Lichtenfeld, en 1998 marque le dĂ©but de dissensions au sein des instances dirigeantes (Yanilov avait quittĂ© la fĂ©dĂ©ration de krav-maga en 1996). Peu avant sa disparition, Lichtenfeld affirmait encore que son vƓu le plus cher Ă©tait que « chaque enfant sache se dĂ©fendre, Ă©levĂ© dans le respect d’autrui »[7].

Objectifs

L’objectif du krav-maga est l’apprentissage de la dĂ©fense en un minimum de temps de formation. et de s'adresser Ă  un large public. Le krav-maga n’est pas conçu comme un art mais comme une mĂ©thode de combat rapprochĂ©. Les entraĂźnements diffĂšrent de ceux des arts martiaux ou des sports de combat dans la mesure oĂč le but n’est ni la compĂ©tition ni une pratique culturelle ou physique. À cela s’ajoutent l’absence de rĂšgles a priori et les prioritĂ©s. La mĂ©thode devant ĂȘtre intĂ©grĂ©e rapidement pour la formation des soldats, elle ne s’appuie pas sur des qualitĂ©s physiques particuliĂšres et n’est donc pas rĂ©servĂ©e Ă  des troupes d’élites. La simplicitĂ© est dĂ©terminante.

En son temps, Imi Lichtenfeld fonde sept principes du krav-maga :

  • « Éviter les situations dangereuses » : le krav-maga est un principe de prĂ©vention et de bon sens pour « Ă©viter de se retrouver dans une situation dangereuse » (par exemple : en faisant de l’auto-stop, Ă©viter les individus peu engageants, Ă©viter de traverser Ă  pied un quartier dangereux en ville, etc.). De plus, si le combat est Ă©vitable, le fuir.
  • « RĂ©flexes naturels » : le krav-maga est une technique d’auto-dĂ©fense basĂ©e sur « les rĂ©flexes naturels » du corps humain
  • « La voie la plus courte » : se dĂ©fendre et attaquer par la voie la plus courte et depuis la position oĂč l’on se trouve, en privilĂ©giant « le minimum de prise de risque pour soi-mĂȘme ».
  • « Instaurer un dialogue » : en fonction de la situation, et selon le besoin, en fonction du danger que reprĂ©sente l’adversaire, essayer de dĂ©courager celui-ci « en instaurant un dialogue ».
  • « Points sensibles » : utiliser « les points sensibles » du corps humain (yeux, gorge, parties gĂ©nitales) pour atteindre ou maĂźtriser l’adversaire
  • « Objets Ă  portĂ©e, puis armes naturelles » : essayer d’utiliser en prioritĂ© « tous les objets Ă  sa portĂ©e », puis les armes naturelles du corps en dernier recours.
  • « Tous les coups sont permis » : aucune « loi » (pas de rĂšgles Ă  respecter), aucune limitation sur le plan des techniques, pas d’interdits, « tous les coups sont permis »[8]; mais, il est tout de mĂȘme conseillĂ© de rester dans la « lĂ©gitime dĂ©fense ».

Priorités

Tout comme le close combat, le krav-maga se caractérise par différentes techniques incapacitantes ou létales.

Les coups sont donc focalisĂ©s sur des cibles anatomiques comme notamment les yeux, la nuque, les genoux, la gorge et les parties gĂ©nitales. Le combattant cherchera systĂ©matiquement Ă  prendre l’initiative de l’assaut, puis Ă  neutraliser la menace (sans systĂ©matiquement rechercher le maximum de dĂ©gĂąts). La dĂ©fense est donc toujours un pis-aller (rĂ©cupĂ©ration de l’initiative), visant Ă  rĂ©tablir l’action offensive. Le dĂ©placement est toujours en avançant (forward drive).

Dans une situation donnĂ©e, la rĂ©ponse doit ĂȘtre immĂ©diate, aussi forte que nĂ©cessaire tout en restant adaptĂ©e Ă  la situation, sans appel, naturelle et choisie pour servir un objectif prĂ©cis, comme dĂ©concentrer, fuir, immobiliser au sol, neutraliser voire tuer. Il en rĂ©sulte 3 ensembles de techniques suivant que l’enseignement est destinĂ© Ă  l’armĂ©e, la police ou les civils. En effet, les objectifs n’étant pas les mĂȘmes suivant ces catĂ©gories, attaquer, neutraliser, ou se dĂ©fendre[9].

EntraĂźnement

Le krav-maga ne prĂ©suppose pas que les combattants respectent un ensemble de rĂšgles. En particulier, l’entraĂźnement insiste sur des situations atypiques telles que : la rĂ©action Ă  une attaque surprise ; le combat Ă  mains nues contre un adversaire armĂ© d’une arme tranchante (exemple : couteau) Ă©ventuellement dissimulĂ©e, une arme contondante (exemple : batte de baseball) ou une arme Ă  feu ; anticipation Ă  ce que l’adversaire sorte une arme ou/et s’en serve ; le combat contre plusieurs adversaires, sortir d’une situation d’encerclement ; et la protection d'une tierce personne.

Critiques

L'initiation au krav maga est d'une certaine maniĂšre une initiation au meurtre, mĂȘme si les instructeurs voudraient que cette technique soit rĂ©servĂ©e aux cas d'autodĂ©fense[1].

Selon le Nouvel Observateur, «ce sport conquiert des groupes juifs d’extrĂȘme droite» ; en certaines occasions, ces groupes ont eu recours au krav maga pour attaquer non pour se dĂ©fendre[1].

Une autre critique dirigée contre le krav maga est qu'il conserve une marque communautaire (juive), en dépit de son expansion[1] - [3].

Selon l'anthropologue JĂŒrgen Schaflechner, la diffusion du krav maga Ă  l'Ă©chelle internationale a mobilisĂ© des stĂ©rĂ©otypes associĂ©s Ă  IsraĂ«l, en particulier une valorisation mythique de «l'armĂ©e israĂ©lienne invaincue»[10]. Les discours qui ont favorisĂ© l'exportation du krav maga hors d'IsraĂ«l associent la force de frappe de l'armĂ©e israĂ©lienne et celle du krav maga, en passant sous silence l'occupation des Territoires palestiniens, toujours selon le chercheur JĂŒrgen Schaflechner ; de tels discours prĂ©sentent l'oppression militaire comme une forme d'«autodĂ©fense»[11].

Le krav maga a pu ĂȘtre rapprochĂ© d'autres techniques de combat en vogue comme le sambo russe, ou le jiujitsu brĂ©silien dans le style Gracie ; le recours de plus en plus frĂ©quent Ă  l'Ă©tranglement par les forces de l'ordre amĂ©ricaines au XXe siĂšcle serait, selon le magazine Jacobin, liĂ© au succĂšs de ces mĂ©thodes de combat particuliĂšrement agressives[2].

Principales organisations

Depuis la mort d'Imi Lichtenfeld, un certain nombre de fédérations se sont développées en Europe et dans le monde.

En France

À la fin des annĂ©es 1980, Richard Douieb est nommĂ© reprĂ©sentant officiel du krav-maga en Europe par Imi Lichtenfeld et fonde la premiĂšre Ă©cole en France en 1987. Totalement inconnue Ă  son arrivĂ©e, Ă  l'exception de rares initiĂ©s formĂ©s en IsraĂ«l, cette discipline commence sous son impulsion Ă  ĂȘtre reconnue par le grand public et les professionnels de la sĂ©curitĂ©[12]. Il commence donc Ă  enseigner et forme des instructeurs tout en posant les fondements d'une structure supra-nationale.

Il se rend rĂ©guliĂšrement en IsraĂ«l pour complĂ©ter sa formation en krav-maga et obtient son 4e darga en 1990. Ses premiers stages ont lieu en Suisse au sein de la sociĂ©tĂ© F.O.R.S. (Organisation de recherche technique dans la sĂ©curitĂ©). En 1993, Richard Douieb devient le formateur exclusif en combat rapprochĂ© du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) français, responsabilitĂ© qu’il assume jusqu'en 2005[13]. En 1994, il dĂ©bute la formation de la direction de Police et des Sport de Lausanne, sous forme de stages rĂ©guliers.

En 1997, est fondée la Fédération européenne de krav-maga, basée en France, pour structurer cette discipline et faire face à une demande de plus en plus grande en France et dans le reste de l'Europe, ainsi que pour assurer une formation de qualité aux enseignants[3].

De 2006 à 2011, les clubs français de la FEKM ainsi que plusieurs autres fédérations de krav-maga sont officiellement affiliés à la Fédération Française de Karaté et Disciplines Associées (FFKDA), afin d'asseoir leur présence et leur structure fédérale en France.

Pratiquants

Soldats américains avec un instructeur de Krav-maga

De nombreuses forces de sécurité utilisent le krav maga dans différents pays. C'est le cas notamment des forces israéliennes, comme Tsahal et le Mossad[14], et américaines avec le FBI, le SWAT ou encore les Marines. En France, l'armée française utilise le krav-maga, ainsi que les groupes d'élite de la gendarmerie (GIGN) et de la police nationale (RAID/BRI).

Dans le monde entier et notamment en IsraĂ«l, IKMF forme des unitĂ©s d’élites de l’armĂ©e, des forces de l’ordre, etc IKMF propose un cahier technique dĂ©diĂ© aux : forces de l’ordre, Protection RapprochĂ©e, Militaire, Civils avec en plus pour les civils des cours pour les enfants, les adolescents, les femmes et les personnes handicapĂ©es.

Le krav-maga rencontre Ă©galement un intĂ©rĂȘt certain chez les civils, via le dĂ©veloppement de fĂ©dĂ©rations en Europe, en AmĂ©rique du Nord et dans d'autres rĂ©gions du monde. La FĂ©dĂ©ration europĂ©enne de krav-maga (FEKM) compte par exemple plus de 13 000 licenciĂ©s rĂ©partis dans dix pays, dont environ 10 000 en France.

Culture populaire

Le krav-maga est un style de combat qui s'est également popularisé dans les médias comme la télévision, le cinéma et les jeux vidéo.

  • Dans la sĂ©rie Nikita[15] - [16], les agents de la Division pratiquent le krav-maga.

Notes et références

  1. « Le krav-maga, autodĂ©fense de la police et de l'extrĂȘme droite juive », sur L'Obs, (consultĂ© le )
  2. (en-US) « Martial Arts in the Age of Trump », sur jacobin.com (consulté le )
  3. Florent Bouteiller, « Les femmes cÚdent à la Krav mania », sur Le Monde, (consulté le ).
  4. « Krav Maga : toutes les techniques, pour s'en sortir dans toutes les circonstances ! », sur France 3 Nouvelle-Aquitaine (consulté le )
  5. Voir sur web.archive.or.
  6. Elsa Dorlin, « Généalogie du krav maga », sur lundimatin
  7. « Tribune juive », Tribune juive, no 20,‎ .
  8. (en) SOORAJ RAJMOHAN, « The tactics of Krav Maga », sur The Hindu (consulté le ).
  9. Avi Nardia, Arts Martiaux Israéliens : kapap, Lotar, Hagana, Sportimex, , 207 p. (ISBN 978-3-86836-042-4 et 3-86836-042-5).
  10. «Stereotypes of ‘Israeliness’ and myths of an undefeated Israel Defense Force (IDF) have become key elements of krav maga’s global promotion [...] ‘Israeliness’ is captured with discourses of muscular Judaism and Tzabra Jewish identity. Other promotions highlight its close link to the Israel Defense Force and tap into nationalist narratives», JĂŒrgen Schaflechner, “Krav Maga: History, Representation, and Globalization of a Self-Defense System from Israel”, Martial Arts Studies 11, 110-121, lire en ligne
  11. «Ces promotions revendiquent un lien mĂ©tonymique intrinsĂšque entre les victoires militaires israĂ©liennes et l'efficacitĂ© du krav maga. Cependant, de telles associations ignorent comment Tsahal utilise un prĂ©tendu systĂšme d'autodĂ©fense dans l'occupation et l'oppression du peuple palestinien» («These promotions claim an intrinsic metonymical link between Israeli military victories and krav maga’s efficiency. However, such associations ignore how the Israel Defense Force uses an alleged self-defense system in the Palestinian people’s occupation and oppression»), JĂŒrgen Schaflechner, “Krav Maga: History, Representation, and Globalization of a Self-Defense System from Israel”, Martial Arts Studies 11, 110-121, lire en ligne
  12. Philippe Creux, « Le krav maga, "à la fois un sport complet et une méthode pour se défendre" », sur Le Républicain lorrain, (consulté le ).
  13. VĂ©ronique Couvret, « CrĂ©ation d’un cours de krav-maga Ă  GacĂ© », sur Actu.fr, (consultĂ© le ).
  14. Dorlin, Elsa,, Se défendre : une philosophie de la violence (ISBN 978-2-348-05469-3 et 2-348-05469-8, OCLC 1126281045, lire en ligne)
  15. AlloCine, « La Femme Nikita » (consulté le )
  16. AlloCine, « Nikita (2010) » (consulté le )
  17. « EXCLU VIDEO - L'Affaire Rachel Singer : Helen Mirren : "je fais du Krav-Maga tous les matins" », sur premiere.fr, (consulté le ).
  18. « « L’Affaire Rachel Singer » : espions du Mossad en mission », sur La Croix, (consultĂ© le ).
  19. (en) « Grand Theft Auto IV », sur MobyGames (consultĂ© le ) : « The fighting style Niko uses is the Israeli martial arts style krav-maga. ».

Voir aussi

Bibliographie

  • JĂŒrgen Schaflechner, “Krav Maga: History, Representation, and Globalization of a Self-Defense System from Israel”, Martial Arts Studies 11, 110-121, doi: 10.18573/mas.127, lire en ligne
  • Armand Cabasson, Le Krav Maga thĂ©rapeutique, Librinova, 2021
  • Lo Presti, Gaetano Imi Lichtenfeld - La lĂ©gende du Krav Maga, BorĂš srl, 2015
  • Darren Levine et John Whitman, Krav Maga intĂ©gral, Budo Éditions, 2019 (ISBN 978-2-84617-386-5)

Article connexe

Liens externes

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