Alfortville
Alfortville (prononcĂ© [al.fÉÊ.vil]) est une commune française situĂ©e Ă trois kilomĂštres au sud-est de Paris (par la porte de Bercy)[Note 1], dans le dĂ©partement du Val-de-Marne en rĂ©gion Ăle-de-France.
GĂ©ographie
Localisation
SituĂ©e au confluent de la Seine et de la Marne, Alfortville sâĂ©tire sur une longueur de 4,5 km pour une largeur qui varie de 0,5 km Ă 1 km.
La commune est dĂ©limitĂ©e par la Marne au nord, qui la sĂ©pare de Charenton-le-Pont, la voie ferrĂ©e Paris-Lyon Ă l'est qui la sĂ©pare de Maisons-Alfort, lâA86 au sud, qui la sĂ©pare de Choisy-le-Roi et CrĂ©teil et la Seine Ă l'ouest qui la sĂ©pare de Vitry-sur-Seine et d'Ivry-sur-Seine.
Communes limitrophes
GĂ©ologie et relief
L'ensemble du territoire constitue une plaine au relief plat et de faible altitude de 27 Ă 37 m.
Hydrographie
Cette faible altitude et la présence de deux riviÚres autour de la ville ont, par le passé, provoqué de nombreuses inondations, dont la plus importante se produisit en 1910[3]. En cas de crues exceptionnelles, 98 % de la surface du territoire communal est potentiellement inondable avec, le plus souvent, des hauteurs d'eau pouvant atteindre 2 mÚtres de submersion[4].
Climat
Alfortville, situĂ©e en Ăle-de-France, bĂ©nĂ©ficie dâun climat ocĂ©anique. En moyenne, la tempĂ©rature relevĂ©e sâĂ©tablit Ă 10,8 °C avec une maximale de 15,2 °C et une minimale de 6,4 °C. La tempĂ©rature rĂ©elle maximale intervient en juillet avec 24,5 °C et la minimale en janvier avec 0,7 °C. Lâinfluence du climat continental engendre des records extrĂȘmes avec â19,6 °C relevĂ©s le et 38,2 °C le . Lâensoleillement est comparable aux rĂ©gions du Nord de la Loire avec 1 798 heures en moyenne sur lâannĂ©e, et les prĂ©cipitations sont Ă©galement rĂ©parties avec une moyenne de cinquante millimĂštres par mois et un total de 598,3 millimĂštres de pluie.
Voies routiĂšres
Alfortville est reliée à Ivry-sur-Seine et Maisons-Alfort par la D 19 (ex-N 19), via le pont du Port-à -l'Anglais à Vitry-sur-Seine et Maisons-Alfort par la D 148.
La ville est également reliée à Choisy-le-Roi par la D 38 qui longe la Seine à partir du pont d'Ivry.
Alfortville est également reliée au réseau autoroutier :
Transports en commun
La commune est bien desservie par les transports en commun avec :
- la station de mĂ©tro Ăcole vĂ©tĂ©rinaire de Maisons-Alfort de la ligne 8 bien que situĂ©e Ă Maisons-Alfort se trouve Ă proximitĂ© des quartiers nord d'Alfortville ;
- les deux gares du RER D : Maisons-Alfort - Alfortville et Vert de Maisons desservent directement la commune ;
- cinq lignes de bus du réseau de la RATP traversent la commune :
- 103 (Ăcole vĂ©tĂ©rinaire de Maisons-Alfort â Rungis - MarchĂ© international),
- 125 (Paris â Porte d'OrlĂ©ans â Ăcole vĂ©tĂ©rinaire de Maisons-Alfort),
- 172 (Bourg-la-Reine â CrĂ©teil - L'Ăchat),
- 217 (Vitry-sur-Seine RER â HĂŽtel de ville de CrĂ©teil),
- 325 (Paris - Quai de la Gare â ChĂąteau de Vincennes).
à l'avenir, Alfortville sera également desservie par une des lignes de métro du Grand Paris Express se connectant à la ligne RER D au niveau de la gare du Vert de Maisons.
Urbanisme
Typologie
Alfortville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [5] - [6] - [7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération interdépartementale regroupant 411 communes[8] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9] - [10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11] - [12].
L'histoire du territoire d'Alfortville est intimement lié à la présence du fleuve et de la voie ferrée[13].
Logement
- En 2016[14], le nombre de logements Ă Alfortville est de 21 900[15].
- La part des ménages propriétaires de leur résidence principale selon les résultats du recensement de l'INSEE en 2016, est de 30,1 %[15]
- En 2013, la ville d'Alfortville compte 8 349 logements sociaux. Le principal bailleur de la ville est historiquement LOGIAL-OPH.
Toponymie
- Voir la page : Maisons-Alfort, Alfortville Ă©tant un ancien quartier de cette commune[16].
Histoire
C'est un libre-penseur plein d'humour, Charles Perrié, restaurateur à Alfort qui, dans les années 1860, baptise civilement du nom d'Alfort-ville les terres du confluent Seine-Marne de ce quartier occidental de Maisons-Alfort[17] promis quelques années plus tard à un avenir distinct.
La commune d'Alfortville est créée par la loi du sur un territoire démembré de la commune de Maisons-Alfort et incorporée au canton de Charenton-le-Pont
- Texte intégral de la loi du
« Art. 1er.- La section d'Alfortville est distraite de la commune de Maisons-Alfort, et formera Ă l'avenir une commune distincte, dont le chef-lieu est fixĂ© au bourg d'Alfortville, qui en portera le nom. « La limite entre les deux communes est fixĂ©e dans toute son Ă©tendue, par l'axe actuel de la ligne du chemin de fer P.L.M. conformĂ©ment au tracĂ© en vert du plan annexĂ© Ă la prĂ©sente loi. « Les dispositions qui prĂ©cĂ©dent recevront leur exĂ©cution sans prĂ©judice des droits d'usage et autres, qui pourraient ĂȘtre respectivement acquis.
Art. 2. La commune d'Alfortville paiera pendant dix années, à celle de Maisons-Alfort, une annuité de 1 477 francs et 50 centimes représentant le contingent mis à sa charge pour le rachat du pont d'Ivry.
Art. 3. La bibliothĂšque de Maisons-Alfort restera la propriĂ©tĂ© de cette commune, qui paiera Ă celle d'Alfortville, Ă titre de compensation, une somme de 1 500 francs. « La commune d'Alfortville pourra faire inhumer ses morts dans le cimetiĂšre de Maisons-Alfort pendant une pĂ©riode de temps qui ne pourra excĂ©der trois ans. « La part revenant aux indigents d'Alfortville, dans la rente sur l'Ătat, de 955 francs, qui constitue l'actif du bureau de bienfaisance de Maisons-Alfort, est fixĂ©e Ă 426 francs de rentes. La prĂ©sente loi, dĂ©libĂ©rĂ©e et adoptĂ©e par le SĂ©nat et la Chambre des dĂ©putĂ©s, sera exĂ©cutĂ©e comme loi de l'Ătat.Ă Paris, le .
Le ministre de l'Intérieur : « Signé : Jules Grévy », « Signé : Waldeck-Rousseau ». »
La construction de la ligne de chemin de fer de Paris à Lyon, en 1845 et 1848, eut pour effet de partager la commune de Maisons-Alfort en deux parties inégales entre lesquelles le remblai sur lequel est établi le chemin de fer ne permettait que fort peu de relations.
La bande de terre circonscrite au Nord par la Marne, Ă l'Est par le chemin de fer, au Sud par le territoire de Choisy-le-Roi, Ă l'Ouest par la Seine jusqu'Ă la confluence de la Marne, est devenue Alfortville.
Il n'y avait là encore que des terrains en friche, de faible rapport, presque complÚtement submergés à la moindre crue. Au XVIIIe siÚcle, la partie méridionale de cette région, broussailleuse et marécageuse, servait, dit-on, aux chasses de Louis XV lorsqu'il était en résidence à Choisy-le-Roi.
Un seul Ă©tablissement industriel, une usine Ă gaz, existait sur le territoire.
La construction du barrage du Port à l'Anglais, pendant les années 1861-1863, contribue beaucoup à retenir dans la région bon nombre des travailleurs qui y furent occupés, à motiver la création de restaurants et de débits de boissons, pour eux d'abord, puis pour les mariniers, dont le passage à cet endroit a toujours été croissant.
La création du hameau d'Alforville date de 1863.
Le , les quais de Seine sont bombardés par les Anglo-Américains[18]. En août, soixante maisons d'Alfortville sont aussi détruites par des missiles allemands, qui ciblaient initialement Paris[19].
Le , un groupe de Loups gris avec l'aide des services secrets turcs[20] - [21] - [22] procÚde à des attentats à la bombe contre le mémorial du génocide arménien à Alfortville, occasionnant 13 blessés dont 2 graves[22]. Le mémorial est de nouveau visé en 2002 par des tirs de cocktails molotov[20].
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
Antérieurement à la loi du [23], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au Val-de-Marne à la suite d'un transfert administratif effectif le . Pour l'élection des députés, la commune est rattachée à la neuviÚme circonscription du Val-de-Marne.
La commune, lors de sa création en 1885, est rattachée au canton de Charenton-le-Pont du département de la Seine. Lors de la mise en place du Val-de-Marne, la commune constituait le canton d'Alfortville. Ce canton a été scindé en deux (cantons d'Alfortville-Sud et d'Alfortville-Nord) en 1985[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le canton d'Alfortville a été recréé par le décret du .
Intercommunalité
La commune était, jusqu'en 2015, membre de la communauté d'agglomération Plaine centrale du Val-de-Marne.
Dans le cadre de la mise en Ćuvre de la volontĂ© gouvernementale de favoriser le dĂ©veloppement du centre de l'agglomĂ©ration parisienne comme pĂŽle mondial est crĂ©Ă©e, le , la mĂ©tropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[25].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris Sud Est Avenir, qui succÚde notamment à la communauté d'agglomération Plaine centrale du Val-de-Marne[26].
Alfortville appartient au syndicat Paris MĂ©tropole.
Liste des maires
Budget
La chambre rĂ©gionale des comptes d'Ăle-de-France publie en 2017 un rapport critique sur la gestion de la ville d'Alfortville durant la pĂ©riode 2010-2016 lors des mandats des maires socialistes RenĂ© Rouquet et Luc Carvounas[45] - [46] - [47]. Le rapport et les rĂ©ponses apportĂ©es par la ville sont consultables sur le site internet de la Chambre RĂ©gionale des Comptes ainsi que sur celui de la ville[48].
Le budget primitif 2020 principal de la commune précise dans ses annexes que la dette bancaire se fixe, au , à 49,230 M⏠en chiffres arrondis[49] déterminant un ratio de dette bancaire communale par habitant à 1 115 euros tandis que la moyenne de la strate démographique des villes de taille comparable s'établit, au 31/12/2019, à 1 032 euros pour ce ratio[50].
Fiscalité
Les taux de fiscalité de la part communale des impÎts locaux, inchangés depuis 2013, s'établissent en 2019 comme suit :
- taxe dâhabitation (TH) : 15,94 % (taux de la strate de communes comparables : 19,95 %) ;
- taxe fonciÚre sur les propriétés bùties (TF bùti) : 19,32 % (taux de la strate de communes comparables : 23,11 %) ;
- taxe fonciÚre sur les propriétés non bùties (TF non bùti) : 74,62 % (taux de la strate de communes comparables : 55,80 %).
La part intercommunale des impÎts locaux perçues par la commune au titre de son intégration à la Métropole du Grand Paris / établissement public territorial Grand Paris Sud-Est Avenir se calcule sur les taux respectifs de 7,85 % (TH), 1,50 % (TF bùti) et 3,51 % (TF non bùti) qui demeurent inchangés par rapport à ceux que pratiquaient l'ex communauté d'agglomération Plaine centrale du Val-de-Marne.
Politique environnementale
La mairie d'Alfortville comprend un pĂŽle dont les compĂ©tences sont destinĂ©es Ă la crĂ©ation et l'entretien des espaces verts de la commune. Ce pĂŽle concerne notamment les squares, les Parcs et Jardins des bĂątiments publics, des Ă©coles, crĂšches et rĂ©sidences pour personnes ĂągĂ©es, les accompagnements dâhabitations et Ă©quipements sportifs, les Parcs et Jardins du cimetiĂšre et des monuments religieux, les pieds dâarbres, les parcs et jardins des zones dâactivitĂ©s.
Distinctions et labels
Depuis 2009, en raison de la qualité de sa politique envers l'enfance, la commune est classée « Ville amie des enfants » par l'UNICEF[51].
En , au regard des efforts déployés pour améliorer la propreté urbaine, la ville, avec 35 autres collectivités, a reçu le label "Eco-Propre"[52].
En , au titre de la qualité de son site de relations avec ses usagers, la commune a reçu le label « Territoire innovant » décerné par l'association « Les interconnectés »[53].
Depuis 2013 la ville disposait de deux fleurs au palmarĂšs des villages et villes fleuris[54]. Elle a obtenu la troisiĂšme fleur en [55].
En , au terme de sa premiÚre participation au concours des villes internet, Alfortville obtient la distinction du quadruple @ qui indique la présence, le nombre et la qualité de services publics numériques locaux sur un territoire[56].
Un an plus tard, le , la ville obtient la distinction suprĂȘme et convoitĂ©e du label 5 @ et confirme ainsi sa performance en matiĂšre de dĂ©veloppement numĂ©rique Ă destination de ses administrĂ©s[57].
En juin de la mĂȘme annĂ©e, Alfortville obtient la troisiĂšme Ă©toile du label « Ăco Propre »[58].
Lors du 102e congrĂšs des maires, le , la commune reçoit la distinction « un cĆur » du label « Ville prudente » dĂ©cernĂ© par la PrĂ©vention routiĂšre[59].
Jumelages
Au , Alfortville est jumelée avec :
- San Benedetto del Tronto (Italie) depuis 1989[60] ;
- Achtarak (Arménie) depuis 1993 ;
- Cantanhede (Portugal) depuis 2000 ;
- El Biar (Algérie) depuis 2013 ;
- Berdzor (Haut-Karabagh) depuis 2017 (charte d'amitié) ;
- Jumelage avec une ville de l'Ătat d'IsraĂ«l (en projet).
Population et société
DĂ©mographie
La commune d'Alfortville n'existant que depuis 1885, le premier recensement de la population pris en compte est celui de 1886.
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1886. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[61] - [Note 4].
En 2020, la commune comptait 45 151 habitants[Note 5], en augmentation de 0,24 % par rapport Ă 2014 (Val-de-Marne : +3,15 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Immigration arménienne
Alfortville a accueilli de nombreux survivants du gĂ©nocide armĂ©nien, et compte encore actuellement une importante communautĂ© armĂ©nienne[63]. La journaliste Laurence Oiknine a dĂ©crit en 1995 le paysage de cette « petite Hayastan » (petite ArmĂ©nie), situĂ©e au sud de la ville, que lâon retrouve dans lâornement monumental et symbolique de la commune : « LâĂ©glise Saint-Paul-et-Saint-Pierre de la rue Komitas rattachĂ©e Ă l'Ă©cole primaire bilingue « Sourp Mesrop Machtots » et au nouveau collĂšge Kevork H. Arabian. Le monument khatchkar (croix en pierre traditionnel armĂ©nienne), la place Achtarak, les façades des Ă©piceries comme celle de « Hay Ararat », des restaurants comme « La Rogina » ou « Mer Erevan » et des boutiques de tricots arborent des noms armĂ©niens[64].
L'Association de la Maison armĂ©nienne culturelle et artistique d'Alfortville, dite MCA, crĂ©Ă©e en 1970 a inaugurĂ© sa structure 9, rue de Madrid en et a pour but de promouvoir et diffuser la culture en gĂ©nĂ©ral et la culture armĂ©nienne en particulier, au mĂȘme titre que le CJA, Centre de Jeunesse ArmĂ©nien, situĂ© place Achtarak, Ă proximitĂ© du monument khatchkar.
En , la municipalitĂ© a inaugurĂ©, place de l'Europe, un buste de saint Mesrop, saint patron de l'ArmĂ©nie rĂ©putĂ© ĂȘtre l'inventeur de son alphabet[65].
Enseignement
Alfortville fait partie de l'académie de Créteil et possÚde :
- onze Ă©coles maternelles : Henri-Barbusse, Jules-GrĂ©vy, Octobre, Denis-Forestier, Victor-Hugo, Ătienne-Dolet, Pauline-Kergomard, Louise-Michel, Lacore-Moreau, Simonne-Franceschi ;
- huit Ă©coles Ă©lĂ©mentaires publiques : Jules-GrĂ©vy, Octobre, Victor-Hugo, Ătienne-Dolet, Georges-Lapierre, Montaigne, Pierre-BĂ©rĂ©govoy, Henri-Barbusse ;
- une école élémentaire privée : Saint-Mesrop (école bilingue franco-arménienne) ;
- trois collĂšges : Henri-Barbusse, LĂ©on-Blum, Paul-Langevin ;
- un collÚge privé : Kevork-H. Arabian (collÚge bilingue franco-arménien, inauguré le ) ;
- un lycée : Maximilien Perret (enseignement général et enseignement professionnel : CAP, Bac Pro et BTS).
Manifestations culturelles et festivités
Chaque année en novembre depuis 2009 se tient dans la ville le Festival de la petite enfance réunissant parents, éducateurs, médecins et chercheurs (sociologues, pédopsychiatres...) dans des tables rondes et conférences sur le thÚme de la pédagogie infantile. Cette manifestation qui se veut grand public s'accompagne de contes et de jeux à destination du trÚs jeune public ainsi que d'une bourse d'échanges de matériel pour les parents[66].
Santé
- Alfortville dispose de 15 pharmacies.
- 25 médecins généralistes sont recensés en 2015 sur la commune.
- 2 ophtalmologues.
- 1 cabinet de cardiologie et infections cardio-vasculaires.
- 2 centres municipaux de santé[67] : consultations de médecins généralistes, dermatologues, ORL, cardiologues, allergologues, gynécologues ; des soins infirmiers y sont également dispensés.
- 1 centre dentaire privĂ© effectuant les soins courants, lâorthodontie (infantile et buccale), la pose de prothĂšses mais aussi lâimplantologie, la parodontologie.
- 18 chirurgiens dentistes exercent sur la ville.
- 1 établissement spécialisé en soins de suite et de réadaptation. (Clinique la Concorde).
- 1 centre IRM.
- 1 centre de radiologie - Ă©chographie.
- 3 laboratoires d'analyses médicales.
- 5 cabinets infirmiers.
- Plusieurs cabinets paramédicaux sont implantés sur l'ensemble de la ville, que cela soit en podologie, massage - kinésithérapie et balnéothérapie, ostéopathie, nutritionniste et diététicien, orthophonistes, sage femme...
- 1 clinique vétérinaire.
- Alfortville dépend de l'hÎpital Henri-Mondor à Créteil concernant les urgences vitales.
- Alfortville ne dispose pas de maternité depuis la fin de cette activité à la clinique de la Concorde. La maternité de référence étant celle de la commune voisine de Saint-Maurice[68].
Sports
La commune compte de nombreux Ă©quipements sportifs[69] :
- le parc des sports Val-de-Seine est composé de trois terrains de football dont un en synthétique (105 à 68), un terrain de rugby, d'un équipement d'athlétisme dont une piste catégorie A ;
- le palais des sports est composé d'une salle polyvalente ;
- la salle Arielle-Viala est composée d'un mur d'escalade et d'un terrain de handball ;
- le centre aquatique est composé d'une piscine de 25 m, un bassin loisirs avec toboggan et d'équipements de musculation et détente ;
- le complexe hardbloc (structure privée) est le plus gros complexe d'escalade de bloc de France (1 150 m2 d'espace couvert) avec pas moins 182 voies ;
- la salle de boxe pour la boxe française, boxe anglaise, kick-boxing ;
- la salle Roger-Delmas dispose d'un court de tennis ;
- la salle Robert-Blairon pour la pratique d'art martiaux et tennis de table.
Se trouve Ă©galement dans la commune la salle de gymnastique gymnase octobre, les salles multisports la salle Maurice-Cordesse, le gymnase Georges-Lapierre et la salle Georges-DĂ©sir.
MĂ©dias
- La ville d'Alfortville édite un magazine mensuel Le Mag distribué gratuitement aux habitants.
- Le quotidien Le Parisien - Aujourd'hui en France dispose d'une Ă©dition Val-de-Marne oĂč l'actualitĂ© d'Alfortville est abordĂ©e.
- Le site internet 94 Citoyens traite l'actualité du Val-de-Marne dont celle d'Alfortville.
Cultes
Alfortville dispose de plusieurs lieux de culte :
- Ăglise Notre-Dame d'Alfortville ;
- Ăglise Saint-Pierre-ApĂŽtre ;
- Chapelle Saint-Louis ;
- Ăglise apostolique armĂ©nienne Saint-Paul-et-Saint-Pierre ;
- Ăglise des frĂšres Ă©vangĂ©liques armĂ©niens ;
- Ăglise Ă©vangĂ©lique armĂ©nienne (protestante) ;
- Synagogue ;
- Mosquée.
Ăconomie
Revenus de la population et fiscalité
- En 2016, la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 695 âŹ[70].
- La part des ménages fiscaux imposés en 2016 est de 55,6 %, sur un total de 18 887 foyers fiscaux.
- Le taux de pauvreté en 2016 à Alfortville est de 22,1 %[15] de la population.
Emploi
Le taux de chĂŽmage des 15 Ă 64 ans en 2016 Ă Alfortville est de 15,5 %[15].
Entreprises et commerces
Alfortville autrefois tournĂ©e vers l'industrie secondaire, a subi le dĂ©clin des activitĂ©s manufacturiĂšres au cours des dĂ©cennies 1970 et 1980. En 2016, l'activitĂ© Ă©conomique redĂ©marre timidement Ă Alfortville. Des entreprises viennent s'y installer comme rĂ©cemment dans le quartier Marne - Chinagora avec l'arrivĂ©e des services administratifs de la SMABTP, Go Sport, ou encore l'ImmobiliĂšre 3F venus emmĂ©nager dans un nouvel immeuble de bureaux « EQUALIA » au 5 - 11 rue du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle Ă quelques minutes du mĂ©tro Ăcole vĂ©tĂ©rinaire. Le groupe Nexity Blue Office s'est engagĂ© sur environ 2 000 mÂČ, afin d'y dĂ©velopper un rĂ©seau dâespaces de travail Ă distance, de coworking et de location de bureaux.
à deux pas, au niveau du 4 rue de Charenton se trouve l'immeuble de bureaux Activille, accueillant des entreprises dont le centre de relation client et joueurs en ligne du PMU. Le groupe Phone City, filiale du groupe IFOP, y dispose d'un centre d'appel spécialisé dans les études marketing et sondages via téléphone...
Sanofi dispose dans la partie sud de la ville d'un centre de recherche pharmaceutique, employant prÚs de 1 300 personnes (en association avec son unité de Vitry-sur-Seine).
Dans la partie extrĂȘme sud de la ville est amĂ©nagĂ©e une vaste zone destinĂ©e aux entreprises. Y sont notamment implantĂ©s : Chronopost (centre de tri), la sociĂ©tĂ© de transport TNT Express, Boch FrĂšres, une rĂ©sidence hĂŽteliĂšre Appart City, des entrepĂŽts de self stockage. L'enseigne de matĂ©riaux la Plate Forme du BĂątiment y a amĂ©nagĂ© un entrepĂŽt commercial Ă destination des professionnels du secteur BTP.
Autres entreprises implantées à Alfortville :
- Meditel ;
- LDB Mica Research ;
- Transports Chaudet ;
- Point P - CEDEO ;
- Groupe Huatian - Chinagora ;
- Ateliers Demaille ;
- Filivial PAM 94 ;
- Lafarge BĂ©ton.
Commerces de proximité et services
Le centre-ville d'Alfortville est partagé par des commerces de proximité : boulangeries, boucheries, poissonnier, chocolatiers, charcuterie, librairie, mode et accessoires, bijouteries, débit tabac... Les offres de services, banques, assurances se sont, elles multipliées. Ainsi, les principales enseignes bancaires sont trÚs majoritairement présentes en centre-ville.
Alfortville dispose de plusieurs supérettes de moyennes surfaces principalement en centre-ville : Monoprix, Franprix, Leader Price, Carrefour Contact, Picard surgelés, Intermarché Express. Les enseignes de grandes surfaces (hypermarchés) sont, elles présentes uniquement dans les villes immédiates comme Vitry-sur-Seine, Créteil, ou Ivry-sur-Seine.
La municipalité d'Alfortville a émis le souhait d'intervenir afin de pérenniser son tissu commercial de proximité, et à dans ce sens commencé à préempter différentes boutiques afin d'y implanter des commerces de bouche ou encore une librairie.
Un marché se tient tous les jours (sauf le lundi) en différents points de la ville. Le plus attractif étant celui du centre-ville se tenant les mercredi et dimanche matin rue Paul-Vaillant-Couturier. Les autres se déroulant les mardi et vendredi rue de Rome, ainsi que les jeudi et samedi à la Halle Carnot.
Culture locale et patrimoine
« Chinagora ».
Complexe touristique Chinagora
Alfortville abrite le complexe touristique Chinagora, construit en 1992 au confluent de la Seine et de la Marne. On y trouve un hĂŽtel 4 Ă©toiles et un restaurant gastronomique.
Chinagora Ă©tait le point de dĂ©part de croisiĂšres sur la Seine entre Alfortville et l'Ăle aux Cygnes (Paris). De plus, durant l'opĂ©ration Paris Plages, des navettes relient Chinagora au pont Marie.
Pont du Port Ă l'Anglais
Ce pont suspendu à haubans, commencé en 1912, n'a été achevé qu'en 1928 en raison de la guerre. Il enjambe la Seine entre Alfortville et Vitry-sur-Seine.
Ăglise Notre-Dame
Les grandes orgues de l'église Notre-Dame sont inscrites à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Ce sont des orgues Cavaillé-Coll.
Ăglise armĂ©nienne apostolique Saint-Paul-et-Saint-Pierre
Située au sud de la ville, c'est un lieu majeur pour la communauté arménienne qui est trÚs importante à Alfortville.
MosaĂŻque de Fernand LĂ©ger
Une mosaĂŻque monumentale reprĂ©sentant le feu, Ćuvre du peintre Fernand LĂ©ger, se trouve sur le bĂątiment administratif[71] - [72]. Gaz de France en avait passĂ© commande en 1954[72]. L'Ćuvre a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e aprĂšs la mort de LĂ©ger par sa femme Nadia[72]. La maquette de cette mosaĂŻque est exposĂ©e au musĂ©e national Fernand-LĂ©ger de Biot[72] - [73].
Fresques de l'HĂŽtel-de-ville
Les murs de la salle des mariages et celle du conseil municipal sont décorés par un ensemble de fresques peintes en 1931 par Henri Dieupart. La thématique de la libération de l'aliénation humaine par le développement des forces productives reflÚte, dans l'entre-deux-guerres, la croyance dans le progrÚs portée par les municipalités communistes de l'époque.
CimetiĂšre
Le cimetiÚre d'Alfortville, vaste et aéré, aux longues allées, contient des tombes à l'inventaire.
Personnalités liées à la commune
- Ătienne PĂ©dron (1849-1930), chansonnier socialiste, mourut dans la commune ;
- Charles Clair (1860-1930), peintre et graveur, mort Ă Alfortville ;
- Alexandre Blanc (1874-1924), député du Vaucluse, mourut dans la commune ;
- Edgar Longuet (1879-1950), militant et Ă©lu socialiste puis communiste, premier adjoint au maire, petit-fils de Karl Marx ;
- Maurice Utrillo (1883-1955), peintre qui réalisa plusieurs tableaux ayant Alfortville comme objet ;
- Alfred Malleret-Joinville (1911-1960), un des quatre généraux issus de la Résistance, chef d'état-major national des FFI. Homme politique, il fut candidat aux élections municipales d'Alfortville en 1951. Une avenue d'Alfortville porte son nom ;
- Henri GrouÚs dit l'abbé Pierre (1912-2007), a vécu à Alfortville les derniÚres années de sa vie et en fut déclaré citoyen d'honneur[74] ;
- Lucien Jeunesse (1918-2008), animateur radiophonique du Jeu des mille francs, né à Alfortville ;
- Armand Jammot (1922-1998), producteur, scénariste et dialoguiste français à qui l'on doit entre autres Les Dossiers de l'écran et Des chiffres et des lettres, né à Alfortville ;
- Marcel Bourdarias (1924-1942), militant communiste fusillé par les Allemands le , a passé son enfance à Alfortville. Une rue y porte son nom ;
- Amarande (1933-2022), comédienne de cinéma et de théùtre née à Alfortville ;
- Dany Maranne (1943-1988), bassiste du groupe Les FantÎmes a vécu dans la commune et y est mort assassiné ;
- Wang Du (1956), artiste plasticien, y réside et y crée ;
- Christian Benedetti (1958), acteur, comédien, metteur en scÚne, directeur du Théùtre-Studio à Alfortville depuis 1997 ;
- Marie-Claude Pietragalla (1963), danseuse et chorégraphe, y a ouvert une école de danse avec Julien Derouault ;
- Noart (1965), créateur plasticien, vit et produit à Alfortville ;
- Wilfried Wendling (1972), compositeur, metteur en scÚne, improvisateur et vidéaste, directeur de La Muse en circuit Centre national de la création musicale ;
- Marion Cotillard (1975), y a passé une partie de son enfance ;
- Julien Derouault (1978), danseur et chorégraphe, y a ouvert une école de danse avec Marie-Claude Pietragalla ;
- Alexis Tomassian (1979), comédien français, résidant de la commune ;
- Hassan Yebda(1984), footballeur professionnel algérien, a passé sa jeunesse dans le quartier des Alouettes ;
- Jean-Eudes Maurice (1986), footballeur professionnel né à Alfortville ;
- Oriane Ondono (1996), handballeuse, née à Alfortville ;
- Jonathan Bamba (1996), footballeur professionnel, y est né.
HĂ©raldique, logotype et devise
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Les armes de la ville d'Alfortville se blasonnent ainsi : De gueules au pairle d'argent, au chef cousu d'azur bastillé de quatre piÚces et maçonné de sable. |
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|commentaires = Le pairle symbolise la confluence de la Seine et de la Marne.
Pour approfondir
Bibliographie
- Alfortville : Ătat des communes, Notice historique et renseignements administratifs, ouvrage publiĂ© sous les auspices du conseil gĂ©nĂ©ral par Fernand Bournon ; DĂ©partement de la Seine. Direction des affaires dĂ©partementales. MontĂ©vrain, 1901, [lire en ligne]
- Alfortville cartes - photos - documents, par Joseph Franceschi et Jean-Pierre Cot, 160 pages, 1985.
- Au confluent des libertés, Alfortville, 1860-1939, par Louis Comby, 335 pages, 1987 (ISBN 2-906742-00-7).
- C'est ici, Chantereine Alfortville, un livre sur la mémoire des habitants du quartier de Chantereine, 62 pages, par Eric Arlix, 2012
- Les héros ne meurent jamais, Jules Cuillerier : Le Maire de la Guerre. Le monument aux morts: 825 Alfortvillais morts pour la France par le comité d'histoire du confluent d'Alfortville, 2014, 240 pages (ISBN 978-2-9517829-0-7).
- Ils sont libres !, La résistance à Alfortville : récits et témoignages par le comité d'histoire du Confluent d'Alfortville, 2015, 180 pages (ISBN 978-2-9517829-2-1).
- Fernand Bournon : Notice historique et renseignements administratifs d'Alfortville
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressources relatives aux organisations :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes
- Distance en ligne droite entre l'hĂŽtel de ville d'Alfortville et la porte de Bercy, selon le logiciel de cartographie Google Maps.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- Cartes postales de l'inondation de 1910 Ă Alfortville
- Dossier d'information sur les risques naturels impactant la commune (site de la Préfecture du Val-de-Marne).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
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- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
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- La Seine en amont de Paris. RĂ©gion Ile-de-France, service patrimoines et Inventaire.
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- Louis Deroy, Marianne Mulon (1992), Dictionnaire des noms de lieux, Le Robert, (ISBN 2-85036-195-X).
- Louis Comby, "La Libre Pensée Alfortvillaise dans l'arc-en-ciel républicain 1870-1909", Collection Alfortville-Mémoires, septembre 1998, p. 83, (ISBN 2-906742-11-2).
- Alfortville, le bombardement du 4 juin 1944.
- Antoine Flandrin, « « DĂ©truire Paris, les plans secrets dâHitler » : Paris fut bien Ă deux doigts de brĂ»ler », sur Le Monde, (consultĂ© le ).
- Beau Grosscup, The new explosion of terrorism, Far Hills, NJ, New Horizon Pr., (ISBN 9780882820743, lire en ligne), p. 297
- the Permanent Peoples' Tribunal ; preface by Pierre Vidal-Naquet ; [edited by Gerard Libaridian, A Crime of silence : the Armenian genocide, London, Zed Books, (ISBN 9780862324230)
- British Broadcasting Corporation. Monitoring Service, Summary of World Broadcasts: Non-Arab Africa, Issues 7631-7657, (lire en ligne)
- Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204-6209, fac-similé sur Légifrance.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmÚtre, fixant le siÚge et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance.
- Décret n° 2015-1664 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmÚtre de l'établissement public territorial dont le siÚge est à Créteil sur Légifrance.
- « Les Maires d'Alfortville depuis 1885 », Histoire d'Alfortville, sur http://alfortville.fr (consulté le ).
- « Marcel, Albert Capron », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- « Les municipalitĂ©s communistes suspendues dĂšs hier dans la Seine, la Seine-et-Oise et la Pas-de-Calais », Le Populaire,â , p. 4 (lire en ligne).
- Claude Pennetier, « notice GAUCHARD EugÚne, Charles, dit parfois Charly », Le Maitron.
- Jacqueline Sainclivier et Olivier Dard, Les partis et la RĂ©publique : La recomposition du systĂšme partisan, 1956-1967 : Oui, c'est vous qui Ă©lirez le PrĂ©sident de la RĂ©publique, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 325 p. (ISBN 978-2-7535-3024-9, lire en ligne), p. 19-21 « En octobre 1964, dans la perspective des municipales, la fĂ©dĂ©ration socialiste de la Seine engage des nĂ©gociations avec les communistes. Fin novembre, le conseil national de la SFIO dĂ©cide d'approuver « la constitution de listes de coalition avec les dĂ©mocrates de gauche partout oĂč cela serait absolument nĂ©cessaire pour battre l'UNR » et d'admettre « des ententes avec des communistes ou avec des rĂ©publicains qui, bien qu'Ă©loignĂ©s du socialisme, sont opposĂ©s sans Ă©quivoque au rĂ©gime actuel ». Les nĂ©gociations sont difficiles, compte tenu des de la disproportion des forces dans la Seine. Le 7 janvier 1965, communistes et socialistes annoncent qu'ils prĂ©senteront des listes communes, justifiant leur position par la nouvelle loi Ă©lectorale : « Le gouvernement a voulu empĂȘcher l'union des forces rĂ©publicaines en interdisant la constitution de coalitions entre les deux tours de scrutin ». Ainsi, pour la premiĂšre fois depuis la guerre froide, un accord de type « Front populaire » â qui sera Ă©tendu aux radicaux de gauche et au PSU â est conclu dans l'ensemble d'un dĂ©partement. Pourtant, si des listes d'« union dĂ©mocratique » sont prĂ©sentĂ©s dans l'ensemble des quatorze secteurs parisiens, la situation est plus confuses en banlieue, notamment du refus de certains maires socialistes. (...) La victoire du « Front populaire » est acquise ainsi Ă Alfortville au dĂ©triment de Raoul Bleuse, ex-PSU, qui s'Ă©tait alliĂ© au MRP, Ă Ăpinay-sur-Seine au dĂ©triment du maire sortant Privet qui, refusant l'alliance avec les communistes, s'Ă©tait reprĂ©sentĂ© contre son adjoint socialiste, Desjames qui conduisait la liste d'Union dĂ©mocratique ».
- « Raoul Bleuse », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- « M. Raoul Bleuse cesse d'ĂȘtre apparentĂ© au groupe socialiste », Le Monde,â (lire en ligne).
- « M. Raoul Bleuse ne se reprĂ©sente pas », Le Monde,â (lire en ligne).
- « Ancien ministre et maire d'Alfortville Joseph Franceschi est mort », Le Monde,â (lire en ligne).
- « M. Rouquet, nouveau maire d'Alfortville », Le Monde,â (lire en ligne).
- « "C'est le bon moment pour partir" : AprĂšs vingt-quatre ans de mandat, RenĂ© Rouquet, le dĂ©putĂ©-maire (PS) d'Alfortville, a dĂ©cidĂ© de passer la main Ă son adjoint, Luc Carvounas. Il reste parlementaire », Le Parisien, Ă©dition du Val-de-Marne,â (lire en ligne).
- « René Rouquet », Le Huffington Post (consulté le ).
- F.DePaola, « Ălection de Luc Carvounas Ă la mairie dâAlfortville : Au terme dâun conseil municipal exceptionnel suivi par prĂšs de 1000 personnes, le jeune sĂ©nateur PS du Val de Marne, Luc Carvounas (40 ans), a Ă©tĂ© Ă©lu maire dâAlfortville, prenant la succession de RenĂ© Rouquet (66 ans), Ă©lu Ă la tĂȘte de la ville 24 ans auparavant », 94.citoyens.com,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Sans surprises, le patron de la fĂ©dĂ©ration PS du Val-de-Marne rĂ©colte 33 voix sur 39 ».
- Florent Bascoul, « Luc Carvounas, seul rescapĂ© du PS en Val-de-Marne, Ă©lu haut les voix : Câest avec 58,74 % des voix que Luc Carvounas a Ă©tĂ© Ă©lu dans la 9e circonscription du Val-de-Marne ce dimanche soir, contre la candidate LREM, GaĂ«lle Marseau. Lâactuel sĂ©nateur-maire dâAlfortville a mĂȘme obtenu plus de 63% des voix dans sa ville. Une victoire qui ne peut faire oublier quâil sâagit du seul rescapĂ© PS du dĂ©partement, alors que les deux autres fiefs socialistes, lâindĂ©boulonnable 2e circonscription de Laurent Cathala (qui ne se reprĂ©sentait pas), et la 11e de Jean-Yves Le Bouillonnec (qui ne se reprĂ©sentait pas non plus), ont vu leur candidat PS balayĂ© dĂšs le premier tour par la RĂ©publique en Marche et la France insoumise, avec finalement des dĂ©putĂ©s LREM Ă©lus ce dimanche », 94.citoyens.com,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Les nouveaux Ă©lus Ă l'Ă©preuve du cumul », Le Parisien, Ă©dition du Val-de-Marne,â (lire en ligne) « Luc Carvounas dit au revoir au conseil gĂ©nĂ©ral. « Je suis un Ă©lu local d'Alfortville avant tout. » Pas question donc pour le premier adjoint au maire d'Alfortville de quitter son ancrage local. Surtout Ă quelques mois de succĂ©der au maire PS, RenĂ© Rouquet, qui a fait savoir qu'il ne se reprĂ©sentait pas. De mĂȘme, il n'entend pas donner les clĂ©s de la fĂ©dĂ©ration PS du Val-de-Marne. Alors le tout jeune sĂ©nateur de 40 ans va laisser le fauteuil de conseiller gĂ©nĂ©ral et vice-prĂ©sident chargĂ© de la politique de la ville obtenu il y a trois ans. C'est sa remplaçante, Isabelle Santiago, qui va occuper la place. Sauf que cette derniĂšre a Ă©tĂ© Ă©lue elle-mĂȘme conseillĂšre gĂ©nĂ©rale en 2011 sur le canton sud. RĂ©sultat : son remplaçant, Mohamed Chikouche, conseiller municipal d'Alfortville, va faire son entrĂ©e au conseil gĂ©nĂ©ral ».
- Agnes Vives, « Alfortville : changement de maire dans la continuitĂ© », Le Parisien, Ă©dition du Val-de-Marne,â 10/9/2017 lire en ligne=http://www.leparisien.fr/alfortville-94140/alfortville-changement-de-maire-dans-la-continuite-10-09-2017-7249695.php.
- AgnĂšs Vives, « Municipales Ă Alfortville : Gerchinovitz (PS) privilĂ©gie « sa famille » : Ce lundi, le maire PS dâAlfortville qui avait succĂ©dĂ© Ă Luc Carvounas (PS) en septembre 2017 a annoncĂ© au « Parisien » ne pas se reprĂ©senter en mars », Le Parisien, Ă©dition du Val-de-Marne,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Il a ĆuvrĂ© au cĂŽtĂ© de Joseph Franceschi (PS), maire et dĂ©putĂ© PS historique de la ville, puis de RenĂ© Rouquet (PS), lui aussi dĂ©putĂ© et maire. Et enfin, l'ami de 20 ans, Luc Carvounas (PS), Ă©lu Ă l'AssemblĂ©e nationale et qu'il a dĂ» remplacer dans le fauteuil de maire, en septembre 2017, non-cumul des mandats oblig ».
- Corinne NĂšves, « Alfortville : Luc Carvounas (PS) retrouve son fauteuil de maire : Lâancien dĂ©putĂ© PS tient Ă se consacrer entiĂšrement Ă la ville et promet de « tout axer sur la gouvernance circulaire », Le Parisien, Ă©dition du Val-de-Marne,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Val-de-Marne : la gestion de l'ex-maire d'Alfortville Luc Carvounas (PS) Ă©pinglĂ©e », leparisien.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Chambre rĂ©gionale des comptes d'Ăle-de-France, « Commune d'Alfortville (Val-de-Marne) » [PDF], Cahier n°1 « examen de la gestion » - Exercices 2010 et suivants, Cour des comptes, (consultĂ© le ).
- AgnĂšs Vives, « Municipales Ă Alfortville : les habitants ont oubliĂ© le rapport qui Ă©trillait la ville : Ă lâapproche des municipales, Le Parisien met lâaccent sur cinq villes Ă enjeux. SeptiĂšme volet, cette semaine, avec le couac du mandat. Ă Alfortville, en 2017, la Chambre rĂ©gionale des comptes avait Ă©pinglĂ© la gestion municipale », Le Parisien, Ă©dition du Val-de-Marne,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Rapport d'observations définitives et réponse de M. Luc Carvounas aux observations de la CRC IDF.
- Budget primitif 2020 - Annexe IV A2.2 du budget principal (page 83).
- Les comptes individuels des collectivités locales 2019 selon la Direction générale des finances publiques (DGFiP) (fiche détaillée).
- « Ville amie des enfants », sur UNICEF France, millésime 2009.
- « La ville reçoit le label Eco Propre », sur Site officiel de la ville d'Alfortville.
- « La ville d'Alfortville classée territoire innovant 2016 », sur Le Parisien, édition du 28/10/2016.
- « Classement de toutes les communes fleuries », sur Site officiel de la Fondation des villages et villes fleuris.
- « La ville obtient la 3e fleur du label Villes et villages fleuris », sur Site officiel de la ville d'Alfortville.
- « Pour sa 1re participation, Alfortville obtient le label Ville internet 2017 avec 4 @@@@ », sur Site officiel de la ville d'Alfortville.
- « Nouveau palmarÚs des territoires labellisés Villes, Villages et Territoires Internet. », sur Site officiel de Villes internet.
- « Alfortville décroche un nouveau label », sur Le Parisien.
- « Félicitations aux communes labellisées en 2019 », sur Ville Prudente.
- « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur MinistÚre des affaires étrangÚres (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- L'importance de l'immigration armĂ©nienne est par exemple mentionnĂ©e dans le Film documentaire en ligne, rĂ©alisĂ© Ă l'occasion de la parution du livre "Val-de-Marne : Anthologie 1964 - 2014" paru aux Ăditions de l'Atelier en 2014.
- Laurence Oiknine, « Un petit bout dâArmĂ©nie Ă Alfortville. CommĂ©morer le gĂ©nocide », LibĂ©ration,â (lire en ligne).
- http://www.leparisien.fr/alfortville-94140/l-inventeur-de-l-alphabet-armenien-va-veiller-sur-alfortville-18-09-2015-5104733.php.
- « Le festival de la petite enfance dĂ©marre », Le Parisien,â .
- « Centres municipaux de santé », sur Mairie d'Alfortville (consulté le ).
- HĂŽpitaux de Saint-Maurice).
- « Equipements Sportifs », sur Mairie d'Alfortville (consulté le ).
- Insee
- Mérimée.
- « La Seine en amont de Paris : Les centrales gaziĂšres », RĂ©gion Ăle-de-France (consultĂ© le ), p. 8 et 9.
- « Maquette, projet de mosaïque pour le gaz de France à Alfortville », Musée national Fernand-Léger (consulté le ).
- « 60Úme anniversaire de l'appel de l'abbé Pierre à Alfortville » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).