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Alfortville

Alfortville (prononcĂ© [al.fɔʁ.vil]) est une commune française situĂ©e Ă  trois kilomĂštres au sud-est de Paris (par la porte de Bercy)[Note 1], dans le dĂ©partement du Val-de-Marne en rĂ©gion Île-de-France.

Alfortville
Alfortville
Alfortville avec l'hĂŽtel Huatian Chinagora.
Blason de Alfortville
Blason
Alfortville
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Val-de-Marne
Arrondissement Créteil
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Grand Paris Sud Est Avenir
Maire
Mandat
Luc Carvounas
2020-2026
Code postal 94140
Code commune 94002
DĂ©mographie
Gentilé Alfortvillais
Population
municipale
45 151 hab. (2020 en augmentation de 0,24 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 12 303 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 47â€Č 51″ nord, 2° 25â€Č 27″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 37 m
Superficie 3,67 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Alfortville
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives 9e circonscription du Val-de-Marne
Localisation
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Alfortville
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Alfortville
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Alfortville
Liens
Site web http://www.alfortville.fr

    GĂ©ographie

    Localisation d'Alfortville au sein de la petite couronne parisienne.
    Situation géographique d'Alfortville en banlieue sud-est de Paris.

    Localisation

    SituĂ©e au confluent de la Seine et de la Marne, Alfortville s’étire sur une longueur de 4,5 km pour une largeur qui varie de 0,5 km Ă  km.

    La commune est dĂ©limitĂ©e par la Marne au nord, qui la sĂ©pare de Charenton-le-Pont, la voie ferrĂ©e Paris-Lyon Ă  l'est qui la sĂ©pare de Maisons-Alfort, l’A86 au sud, qui la sĂ©pare de Choisy-le-Roi et CrĂ©teil et la Seine Ă  l'ouest qui la sĂ©pare de Vitry-sur-Seine et d'Ivry-sur-Seine.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    L'ensemble du territoire constitue une plaine au relief plat et de faible altitude de 27 Ă  37 m.

    Hydrographie

    Carte postale de l'inondation de 1910.

    Cette faible altitude et la prĂ©sence de deux riviĂšres autour de la ville ont, par le passĂ©, provoquĂ© de nombreuses inondations, dont la plus importante se produisit en 1910[3]. En cas de crues exceptionnelles, 98 % de la surface du territoire communal est potentiellement inondable avec, le plus souvent, des hauteurs d'eau pouvant atteindre 2 mĂštres de submersion[4].

    Climat

    Alfortville, situĂ©e en Île-de-France, bĂ©nĂ©ficie d’un climat ocĂ©anique. En moyenne, la tempĂ©rature relevĂ©e s’établit Ă  10,8 °C avec une maximale de 15,2 °C et une minimale de 6,4 °C. La tempĂ©rature rĂ©elle maximale intervient en juillet avec 24,5 °C et la minimale en janvier avec 0,7 °C. L’influence du climat continental engendre des records extrĂȘmes avec −19,6 °C relevĂ©s le et 38,2 °C le . L’ensoleillement est comparable aux rĂ©gions du Nord de la Loire avec 1 798 heures en moyenne sur l’annĂ©e, et les prĂ©cipitations sont Ă©galement rĂ©parties avec une moyenne de cinquante millimĂštres par mois et un total de 598,3 millimĂštres de pluie.

    Voies routiĂšres

    Alfortville est reliée à Ivry-sur-Seine et Maisons-Alfort par la D 19 (ex-N 19), via le pont du Port-à-l'Anglais à Vitry-sur-Seine et Maisons-Alfort par la D 148.

    La ville est également reliée à Choisy-le-Roi par la D 38 qui longe la Seine à partir du pont d'Ivry.

    Alfortville est également reliée au réseau autoroutier :

    • au nord, Ă  l'A4 par la sortie Sortie 3 Ă  Charenton-le-Pont ;
    • au sud, Ă  l'A86, par les sorties Sortie 23 Ă  CrĂ©teil et Sortie 24 Ă  Vitry-sur-Seine.

    Transports en commun

    La commune est bien desservie par les transports en commun avec :

    À l'avenir, Alfortville sera Ă©galement desservie par une des lignes de mĂ©tro du Grand Paris Express se connectant Ă  la ligne RER D au niveau de la gare du Vert de Maisons.

    VĂ©lo

    La ville compte 5 stations Velib' :

    • Marne - Charles de Gaulle ;
    • Victor Hugo-École ;
    • Gare RER - Malleret-Joinville ;
    • Carnot - PĂąquerettes ;
    • Place de l'Europe.

    La gare de RER Maisons-Alfort Alfortville est équipée d'un espace de stationnement fermé et abrité Véligo.

    Urbanisme

    Typologie

    Alfortville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 2] - [5] - [6] - [7]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration interdĂ©partementale regroupant 411 communes[8] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9] - [10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11] - [12].

    L'histoire du territoire d'Alfortville est intimement lié à la présence du fleuve et de la voie ferrée[13].

    Logement

    • En 2016[14], le nombre de logements Ă  Alfortville est de 21 900[15].
    • La part des mĂ©nages propriĂ©taires de leur rĂ©sidence principale selon les rĂ©sultats du recensement de l'INSEE en 2016, est de 30,1 %[15]
    • En 2013, la ville d'Alfortville compte 8 349 logements sociaux. Le principal bailleur de la ville est historiquement LOGIAL-OPH.

    Toponymie

    • Voir la page : Maisons-Alfort, Alfortville Ă©tant un ancien quartier de cette commune[16].

    Histoire

    La commune fut desservie par les tramways de la compagnie des tramways de l'Est parisien puis de la STCRP (ancĂȘtre de la RATP) au dĂ©but du XXe siĂšcle.

    C'est un libre-penseur plein d'humour, Charles Perrié, restaurateur à Alfort qui, dans les années 1860, baptise civilement du nom d'Alfort-ville les terres du confluent Seine-Marne de ce quartier occidental de Maisons-Alfort[17] promis quelques années plus tard à un avenir distinct.

    La commune d'Alfortville est créée par la loi du sur un territoire démembré de la commune de Maisons-Alfort et incorporée au canton de Charenton-le-Pont

    Texte intégral de la loi du

    « Art. 1er.- La section d'Alfortville est distraite de la commune de Maisons-Alfort, et formera Ă  l'avenir une commune distincte, dont le chef-lieu est fixĂ© au bourg d'Alfortville, qui en portera le nom. « La limite entre les deux communes est fixĂ©e dans toute son Ă©tendue, par l'axe actuel de la ligne du chemin de fer P.L.M. conformĂ©ment au tracĂ© en vert du plan annexĂ© Ă  la prĂ©sente loi. « Les dispositions qui prĂ©cĂ©dent recevront leur exĂ©cution sans prĂ©judice des droits d'usage et autres, qui pourraient ĂȘtre respectivement acquis.
    Art. 2. La commune d'Alfortville paiera pendant dix annĂ©es, Ă  celle de Maisons-Alfort, une annuitĂ© de 1 477 francs et 50 centimes reprĂ©sentant le contingent mis Ă  sa charge pour le rachat du pont d'Ivry.
    Art. 3. La bibliothĂšque de Maisons-Alfort restera la propriĂ©tĂ© de cette commune, qui paiera Ă  celle d'Alfortville, Ă  titre de compensation, une somme de 1 500 francs. « La commune d'Alfortville pourra faire inhumer ses morts dans le cimetiĂšre de Maisons-Alfort pendant une pĂ©riode de temps qui ne pourra excĂ©der trois ans. « La part revenant aux indigents d'Alfortville, dans la rente sur l'État, de 955 francs, qui constitue l'actif du bureau de bienfaisance de Maisons-Alfort, est fixĂ©e Ă  426 francs de rentes. La prĂ©sente loi, dĂ©libĂ©rĂ©e et adoptĂ©e par le SĂ©nat et la Chambre des dĂ©putĂ©s, sera exĂ©cutĂ©e comme loi de l'État.

    À Paris, le .
    Le ministre de l'Intérieur : « Signé : Jules Grévy », « Signé : Waldeck-Rousseau ». »

    La construction de la ligne de chemin de fer de Paris à Lyon, en 1845 et 1848, eut pour effet de partager la commune de Maisons-Alfort en deux parties inégales entre lesquelles le remblai sur lequel est établi le chemin de fer ne permettait que fort peu de relations.
    La bande de terre circonscrite au Nord par la Marne, Ă  l'Est par le chemin de fer, au Sud par le territoire de Choisy-le-Roi, Ă  l'Ouest par la Seine jusqu'Ă  la confluence de la Marne, est devenue Alfortville.
    Il n'y avait là encore que des terrains en friche, de faible rapport, presque complÚtement submergés à la moindre crue. Au XVIIIe siÚcle, la partie méridionale de cette région, broussailleuse et marécageuse, servait, dit-on, aux chasses de Louis XV lorsqu'il était en résidence à Choisy-le-Roi.
    Un seul Ă©tablissement industriel, une usine Ă  gaz, existait sur le territoire.

    La construction du barrage du Port à l'Anglais, pendant les années 1861-1863, contribue beaucoup à retenir dans la région bon nombre des travailleurs qui y furent occupés, à motiver la création de restaurants et de débits de boissons, pour eux d'abord, puis pour les mariniers, dont le passage à cet endroit a toujours été croissant.
    La création du hameau d'Alforville date de 1863.

    Le , les quais de Seine sont bombardés par les Anglo-Américains[18]. En août, soixante maisons d'Alfortville sont aussi détruites par des missiles allemands, qui ciblaient initialement Paris[19].

    Le , un groupe de Loups gris avec l'aide des services secrets turcs[20] - [21] - [22] procÚde à des attentats à la bombe contre le mémorial du génocide arménien à Alfortville, occasionnant 13 blessés dont 2 graves[22]. Le mémorial est de nouveau visé en 2002 par des tirs de cocktails molotov[20].

    Politique et administration

    Mairie.

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Antérieurement à la loi du [23], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au Val-de-Marne à la suite d'un transfert administratif effectif le . Pour l'élection des députés, la commune est rattachée à la neuviÚme circonscription du Val-de-Marne.

    La commune, lors de sa création en 1885, est rattachée au canton de Charenton-le-Pont du département de la Seine. Lors de la mise en place du Val-de-Marne, la commune constituait le canton d'Alfortville. Ce canton a été scindé en deux (cantons d'Alfortville-Sud et d'Alfortville-Nord) en 1985[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le canton d'Alfortville a été recréé par le décret du .

    Intercommunalité

    La commune était, jusqu'en 2015, membre de la communauté d'agglomération Plaine centrale du Val-de-Marne.

    Dans le cadre de la mise en Ɠuvre de la volontĂ© gouvernementale de favoriser le dĂ©veloppement du centre de l'agglomĂ©ration parisienne comme pĂŽle mondial est crĂ©Ă©e, le , la mĂ©tropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[25].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique du prĂ©voit Ă©galement la crĂ©ation de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la mĂ©tropole, constituĂ©es d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotĂ©es de nombreuses compĂ©tences, les Ă©tablissements publics territoriaux (EPT).

    La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris Sud Est Avenir, qui succÚde notamment à la communauté d'agglomération Plaine centrale du Val-de-Marne[26].

    Alfortville appartient au syndicat Paris MĂ©tropole.

    Liste des maires

    maires d'Alfortville depuis 1885[27]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1885 1886 Louis Warnier
    1886 1888 Jean-Baptiste Surloppe
    1888 1889 Gabriel Meynet
    1889 1891 FĂ©lix Mothiron
    1891 1892 Victor Berthier maire par intérim
    1892 1893 Jean Laurent
    1893 1900 François Lemainque
    1900 1904 Jean-Baptiste Preux Architecte
    1904 1922 Jules Cuillerier SFIO Ouvrier moulurier
    Conseiller d'arrondissement du canton de Charenton
    1922 1929 Lucien Brenot SFIO Employé chimiste puis propriétaire
    Conseiller général (1925-1929)
    1929 1939 Marcel Capron[28] PCF Ouvrier tourneur
    Député de la Seine
    Déposé et emprisonné par le gouvernement Daladier
    1939 1941 Jean-Marie Blondeau Nommé président de la délégation spéciale par le gouvernement Daladier[29]
    1941 1944 Marcel Capron POPF Nommé maire par le régime de Vichy
    1944 1947 EugĂšne Gauchard[30] PCF Cordonnier
    Président du comité local de Libération
    1947 1965[31] Raoul Bleuse[32] SFIO
    PSA
    PSU
    puis SE[33]
    DĂ©putĂ© de la Seine (1962 → 1967[34])
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de la Seine (1953 → 1967)
    1965 1988[35] Joseph Franceschi PS Professeur
    DĂ©putĂ© du Val-de-Marne (1973 → 1981 et 1986 → 1988)
    SecrĂ©taire d'État (1981 → 1986)
    Décédé en fonction
    1988[36] mars 2012[37] RenĂ© Rouquet[38] PS Électro-mĂ©canicien
    SĂ©nateur du Val-de-Marne (1995 → 1997),
    DĂ©putĂ© du Val-de-Marne (9e circ.) (1981 → 1986, 1988 → 1993 et 1997 → 2017)
    Vice-prĂ©sident de la CA Plaine centrale du Val-de-Marne (2001 → 2014)
    DĂ©missionnaire
    mars 2012[39] septembre 2017[40] Luc Carvounas PS Cadre territorial
    SĂ©nateur du Val-de-Marne (2011 → 2017)
    DĂ©putĂ© du Val-de-Marne (9e circ.) (2017 → 2020)
    Conseiller de la mĂ©tropole du Grand Paris (2016 →)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral d’Alfortville-Nord (2008 → 2011[41])
    Démissionnaire à la suite de son élection comme député
    septembre 2017[42] mai 2020 Michel Gerchinovitz[43] PS Cadre financier retraité du secteur associatif
    Vice-président de l'EPT Grand Paris Sud Est Avenir (2016-2020)
    mai 2020[44] En cours
    (au 24 mai 2020)
    Luc Carvounas PS Cadre territorial

    Budget

    La chambre rĂ©gionale des comptes d'Île-de-France publie en 2017 un rapport critique sur la gestion de la ville d'Alfortville durant la pĂ©riode 2010-2016 lors des mandats des maires socialistes RenĂ© Rouquet et Luc Carvounas[45] - [46] - [47]. Le rapport et les rĂ©ponses apportĂ©es par la ville sont consultables sur le site internet de la Chambre RĂ©gionale des Comptes ainsi que sur celui de la ville[48].

    Le budget primitif 2020 principal de la commune prĂ©cise dans ses annexes que la dette bancaire se fixe, au , Ă  49,230 M€ en chiffres arrondis[49] dĂ©terminant un ratio de dette bancaire communale par habitant Ă  1 115 euros tandis que la moyenne de la strate dĂ©mographique des villes de taille comparable s'Ă©tablit, au 31/12/2019, Ă  1 032 euros pour ce ratio[50].

    Fiscalité

    Les taux de fiscalité de la part communale des impÎts locaux, inchangés depuis 2013, s'établissent en 2019 comme suit :

    • taxe d’habitation (TH) : 15,94 % (taux de la strate de communes comparables : 19,95 %) ;
    • taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s bĂąties (TF bĂąti) : 19,32 % (taux de la strate de communes comparables : 23,11 %) ;
    • taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s non bĂąties (TF non bĂąti) : 74,62 % (taux de la strate de communes comparables : 55,80 %).

    La part intercommunale des impÎts locaux perçues par la commune au titre de son intégration à la Métropole du Grand Paris / établissement public territorial Grand Paris Sud-Est Avenir se calcule sur les taux respectifs de 7,85 % (TH), 1,50 % (TF bùti) et 3,51 % (TF non bùti) qui demeurent inchangés par rapport à ceux que pratiquaient l'ex communauté d'agglomération Plaine centrale du Val-de-Marne.

    Politique environnementale

    La mairie d'Alfortville comprend un pĂŽle dont les compĂ©tences sont destinĂ©es Ă  la crĂ©ation et l'entretien des espaces verts de la commune. Ce pĂŽle concerne notamment les squares, les Parcs et Jardins des bĂątiments publics, des Ă©coles, crĂšches et rĂ©sidences pour personnes ĂągĂ©es, les accompagnements d’habitations et Ă©quipements sportifs, les Parcs et Jardins du cimetiĂšre et des monuments religieux, les pieds d’arbres, les parcs et jardins des zones d’activitĂ©s.

    Distinctions et labels

    Panneau indiquant les trois fleurs.

    Depuis 2009, en raison de la qualité de sa politique envers l'enfance, la commune est classée « Ville amie des enfants » par l'UNICEF[51].

    En , au regard des efforts déployés pour améliorer la propreté urbaine, la ville, avec 35 autres collectivités, a reçu le label "Eco-Propre"[52].

    En , au titre de la qualité de son site de relations avec ses usagers, la commune a reçu le label « Territoire innovant » décerné par l'association « Les interconnectés »[53].

    Depuis 2013 la ville disposait de deux fleurs au palmarĂšs des villages et villes fleuris[54]. Elle a obtenu la troisiĂšme fleur en [55].

    En , au terme de sa premiÚre participation au concours des villes internet, Alfortville obtient la distinction du quadruple @ qui indique la présence, le nombre et la qualité de services publics numériques locaux sur un territoire[56].

    Un an plus tard, le , la ville obtient la distinction suprĂȘme et convoitĂ©e du label 5 @ et confirme ainsi sa performance en matiĂšre de dĂ©veloppement numĂ©rique Ă  destination de ses administrĂ©s[57].

    En juin de la mĂȘme annĂ©e, Alfortville obtient la troisiĂšme Ă©toile du label « Éco Propre »[58].

    Lors du 102e congrĂšs des maires, le , la commune reçoit la distinction « un cƓur » du label « Ville prudente » dĂ©cernĂ© par la PrĂ©vention routiĂšre[59].

    Jumelages

    Panneau annonçant les jumelages.

    Au , Alfortville est jumelée avec :

    Population et société

    DĂ©mographie

    La commune d'Alfortville n'existant que depuis 1885, le premier recensement de la population pris en compte est celui de 1886.


    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1886. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[61] - [Note 4].

    En 2020, la commune comptait 45 151 habitants[Note 5], en augmentation de 0,24 % par rapport Ă  2014 (Val-de-Marne : +3,15 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
    6 6037 98411 63415 98017 45518 26722 77924 89629 473
    1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
    30 07827 94030 19532 33235 02338 05736 23136 11936 232
    2006 2011 2016 2020 - - - - -
    42 74344 55043 88645 151-----
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee Ă  partir de 2006[62].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Immigration arménienne

    Alfortville a accueilli de nombreux survivants du gĂ©nocide armĂ©nien, et compte encore actuellement une importante communautĂ© armĂ©nienne[63]. La journaliste Laurence Oiknine a dĂ©crit en 1995 le paysage de cette « petite Hayastan » (petite ArmĂ©nie), situĂ©e au sud de la ville, que l’on retrouve dans l’ornement monumental et symbolique de la commune : « L’église Saint-Paul-et-Saint-Pierre de la rue Komitas rattachĂ©e Ă  l'Ă©cole primaire bilingue « Sourp Mesrop Machtots » et au nouveau collĂšge Kevork H. Arabian. Le monument khatchkar (croix en pierre traditionnel armĂ©nienne), la place Achtarak, les façades des Ă©piceries comme celle de « Hay Ararat », des restaurants comme « La Rogina » ou « Mer Erevan » et des boutiques de tricots arborent des noms armĂ©niens[64].

    L'Association de la Maison armĂ©nienne culturelle et artistique d'Alfortville, dite MCA, crĂ©Ă©e en 1970 a inaugurĂ© sa structure 9, rue de Madrid en et a pour but de promouvoir et diffuser la culture en gĂ©nĂ©ral et la culture armĂ©nienne en particulier, au mĂȘme titre que le CJA, Centre de Jeunesse ArmĂ©nien, situĂ© place Achtarak, Ă  proximitĂ© du monument khatchkar.

    En , la municipalitĂ© a inaugurĂ©, place de l'Europe, un buste de saint Mesrop, saint patron de l'ArmĂ©nie rĂ©putĂ© ĂȘtre l'inventeur de son alphabet[65].

    Enseignement

    Alfortville fait partie de l'académie de Créteil et possÚde :

    • onze Ă©coles maternelles : Henri-Barbusse, Jules-GrĂ©vy, Octobre, Denis-Forestier, Victor-Hugo, Étienne-Dolet, Pauline-Kergomard, Louise-Michel, Lacore-Moreau, Simonne-Franceschi ;
    • huit Ă©coles Ă©lĂ©mentaires publiques : Jules-GrĂ©vy, Octobre, Victor-Hugo, Étienne-Dolet, Georges-Lapierre, Montaigne, Pierre-BĂ©rĂ©govoy, Henri-Barbusse ;
    • une Ă©cole Ă©lĂ©mentaire privĂ©e : Saint-Mesrop (Ă©cole bilingue franco-armĂ©nienne) ;
    • trois collĂšges : Henri-Barbusse, LĂ©on-Blum, Paul-Langevin ;
    • un collĂšge privĂ© : Kevork-H. Arabian (collĂšge bilingue franco-armĂ©nien, inaugurĂ© le ) ;
    • un lycĂ©e : Maximilien Perret (enseignement gĂ©nĂ©ral et enseignement professionnel : CAP, Bac Pro et BTS).

    Manifestations culturelles et festivités

    Chaque année en novembre depuis 2009 se tient dans la ville le Festival de la petite enfance réunissant parents, éducateurs, médecins et chercheurs (sociologues, pédopsychiatres...) dans des tables rondes et conférences sur le thÚme de la pédagogie infantile. Cette manifestation qui se veut grand public s'accompagne de contes et de jeux à destination du trÚs jeune public ainsi que d'une bourse d'échanges de matériel pour les parents[66].

    Santé

    • Alfortville dispose de 15 pharmacies.
    • 25 mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes sont recensĂ©s en 2015 sur la commune.
    • 2 ophtalmologues.
    • 1 cabinet de cardiologie et infections cardio-vasculaires.
    • 2 centres municipaux de santĂ©[67] : consultations de mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, dermatologues, ORL, cardiologues, allergologues, gynĂ©cologues ; des soins infirmiers y sont Ă©galement dispensĂ©s.
    • 1 centre dentaire privĂ© effectuant les soins courants, l’orthodontie (infantile et buccale), la pose de prothĂšses mais aussi l’implantologie, la parodontologie.
    • 18 chirurgiens dentistes exercent sur la ville.
    • 1 Ă©tablissement spĂ©cialisĂ© en soins de suite et de rĂ©adaptation. (Clinique la Concorde).
    • 1 centre IRM.
    • 1 centre de radiologie - Ă©chographie.
    • 3 laboratoires d'analyses mĂ©dicales.
    • 5 cabinets infirmiers.
    • Plusieurs cabinets paramĂ©dicaux sont implantĂ©s sur l'ensemble de la ville, que cela soit en podologie, massage - kinĂ©sithĂ©rapie et balnĂ©othĂ©rapie, ostĂ©opathie, nutritionniste et diĂ©tĂ©ticien, orthophonistes, sage femme...
    • 1 clinique vĂ©tĂ©rinaire.
    • Alfortville dĂ©pend de l'hĂŽpital Henri-Mondor Ă  CrĂ©teil concernant les urgences vitales.
    • Alfortville ne dispose pas de maternitĂ© depuis la fin de cette activitĂ© Ă  la clinique de la Concorde. La maternitĂ© de rĂ©fĂ©rence Ă©tant celle de la commune voisine de Saint-Maurice[68].

    Sports

    La commune compte de nombreux Ă©quipements sportifs[69] :

    • le parc des sports Val-de-Seine est composĂ© de trois terrains de football dont un en synthĂ©tique (105 Ă— 68), un terrain de rugby, d'un Ă©quipement d'athlĂ©tisme dont une piste catĂ©gorie A ;
    • le palais des sports est composĂ© d'une salle polyvalente ;
    • la salle Arielle-Viala est composĂ©e d'un mur d'escalade et d'un terrain de handball ;
    • le centre aquatique est composĂ© d'une piscine de 25 m, un bassin loisirs avec toboggan et d'Ă©quipements de musculation et dĂ©tente ;
    • le complexe hardbloc (structure privĂ©e) est le plus gros complexe d'escalade de bloc de France (1 150 m2 d'espace couvert) avec pas moins 182 voies ;
    • la salle de boxe pour la boxe française, boxe anglaise, kick-boxing ;
    • la salle Roger-Delmas dispose d'un court de tennis ;
    • la salle Robert-Blairon pour la pratique d'art martiaux et tennis de table.

    Se trouve Ă©galement dans la commune la salle de gymnastique gymnase octobre, les salles multisports la salle Maurice-Cordesse, le gymnase Georges-Lapierre et la salle Georges-DĂ©sir.

    MĂ©dias

    • La ville d'Alfortville Ă©dite un magazine mensuel Le Mag distribuĂ© gratuitement aux habitants.
    • Le quotidien Le Parisien - Aujourd'hui en France dispose d'une Ă©dition Val-de-Marne oĂč l'actualitĂ© d'Alfortville est abordĂ©e.
    • Le site internet 94 Citoyens traite l'actualitĂ© du Val-de-Marne dont celle d'Alfortville.

    Cultes

    Alfortville dispose de plusieurs lieux de culte :

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    • En 2016, la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 695 â‚Ź[70].
    • La part des mĂ©nages fiscaux imposĂ©s en 2016 est de 55,6 %, sur un total de 18 887 foyers fiscaux.
    • Le taux de pauvretĂ© en 2016 Ă  Alfortville est de 22,1 %[15] de la population.

    Emploi

    Le taux de chĂŽmage des 15 Ă  64 ans en 2016 Ă  Alfortville est de 15,5 %[15].

    Entreprises et commerces

    Alfortville autrefois tournĂ©e vers l'industrie secondaire, a subi le dĂ©clin des activitĂ©s manufacturiĂšres au cours des dĂ©cennies 1970 et 1980. En 2016, l'activitĂ© Ă©conomique redĂ©marre timidement Ă  Alfortville. Des entreprises viennent s'y installer comme rĂ©cemment dans le quartier Marne - Chinagora avec l'arrivĂ©e des services administratifs de la SMABTP, Go Sport, ou encore l'ImmobiliĂšre 3F venus emmĂ©nager dans un nouvel immeuble de bureaux « EQUALIA » au 5 - 11 rue du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle Ă  quelques minutes du mĂ©tro École vĂ©tĂ©rinaire. Le groupe Nexity Blue Office s'est engagĂ© sur environ 2 000 mÂČ, afin d'y dĂ©velopper un rĂ©seau d’espaces de travail Ă  distance, de coworking et de location de bureaux.

    À deux pas, au niveau du 4 rue de Charenton se trouve l'immeuble de bureaux Activille, accueillant des entreprises dont le centre de relation client et joueurs en ligne du PMU. Le groupe Phone City, filiale du groupe IFOP, y dispose d'un centre d'appel spĂ©cialisĂ© dans les Ă©tudes marketing et sondages via tĂ©lĂ©phone...

    Sanofi dispose dans la partie sud de la ville d'un centre de recherche pharmaceutique, employant prĂšs de 1 300 personnes (en association avec son unitĂ© de Vitry-sur-Seine).

    Dans la partie extrĂȘme sud de la ville est amĂ©nagĂ©e une vaste zone destinĂ©e aux entreprises. Y sont notamment implantĂ©s : Chronopost (centre de tri), la sociĂ©tĂ© de transport TNT Express, Boch FrĂšres, une rĂ©sidence hĂŽteliĂšre Appart City, des entrepĂŽts de self stockage. L'enseigne de matĂ©riaux la Plate Forme du BĂątiment y a amĂ©nagĂ© un entrepĂŽt commercial Ă  destination des professionnels du secteur BTP.

    Autres entreprises implantées à Alfortville :

    • Meditel ;
    • LDB Mica Research ;
    • Transports Chaudet ;
    • Point P - CEDEO ;
    • Groupe Huatian - Chinagora ;
    • Ateliers Demaille ;
    • Filivial PAM 94 ;
    • Lafarge BĂ©ton.

    Commerces de proximité et services

    Le centre-ville d'Alfortville est partagé par des commerces de proximité : boulangeries, boucheries, poissonnier, chocolatiers, charcuterie, librairie, mode et accessoires, bijouteries, débit tabac... Les offres de services, banques, assurances se sont, elles multipliées. Ainsi, les principales enseignes bancaires sont trÚs majoritairement présentes en centre-ville.

    Alfortville dispose de plusieurs supérettes de moyennes surfaces principalement en centre-ville : Monoprix, Franprix, Leader Price, Carrefour Contact, Picard surgelés, Intermarché Express. Les enseignes de grandes surfaces (hypermarchés) sont, elles présentes uniquement dans les villes immédiates comme Vitry-sur-Seine, Créteil, ou Ivry-sur-Seine.

    La municipalité d'Alfortville a émis le souhait d'intervenir afin de pérenniser son tissu commercial de proximité, et à dans ce sens commencé à préempter différentes boutiques afin d'y implanter des commerces de bouche ou encore une librairie.

    Un marché se tient tous les jours (sauf le lundi) en différents points de la ville. Le plus attractif étant celui du centre-ville se tenant les mercredi et dimanche matin rue Paul-Vaillant-Couturier. Les autres se déroulant les mardi et vendredi rue de Rome, ainsi que les jeudi et samedi à la Halle Carnot.

    Culture locale et patrimoine

    Vue, depuis le pont d'Ivry, du bĂątiment de style chinois
    « Chinagora ».

    Complexe touristique Chinagora

    Alfortville abrite le complexe touristique Chinagora, construit en 1992 au confluent de la Seine et de la Marne. On y trouve un hĂŽtel 4 Ă©toiles et un restaurant gastronomique.

    Chinagora Ă©tait le point de dĂ©part de croisiĂšres sur la Seine entre Alfortville et l'Île aux Cygnes (Paris). De plus, durant l'opĂ©ration Paris Plages, des navettes relient Chinagora au pont Marie.

    Pont du Port Ă  l'Anglais

    Ce pont suspendu à haubans, commencé en 1912, n'a été achevé qu'en 1928 en raison de la guerre. Il enjambe la Seine entre Alfortville et Vitry-sur-Seine.

    Mosaïque « Le Feu » de Fernand Léger.

    Église Notre-Dame

    Les grandes orgues de l'église Notre-Dame sont inscrites à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Ce sont des orgues Cavaillé-Coll.

    Église armĂ©nienne apostolique Saint-Paul-et-Saint-Pierre

    Située au sud de la ville, c'est un lieu majeur pour la communauté arménienne qui est trÚs importante à Alfortville.

    MosaĂŻque de Fernand LĂ©ger

    Une mosaĂŻque monumentale reprĂ©sentant le feu, Ɠuvre du peintre Fernand LĂ©ger, se trouve sur le bĂątiment administratif[71] - [72]. Gaz de France en avait passĂ© commande en 1954[72]. L'Ɠuvre a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e aprĂšs la mort de LĂ©ger par sa femme Nadia[72]. La maquette de cette mosaĂŻque est exposĂ©e au musĂ©e national Fernand-LĂ©ger de Biot[72] - [73].

    Fresques de l'HĂŽtel-de-ville

    Fresque murale de l'hĂŽtel-de-ville : le labourage.

    Les murs de la salle des mariages et celle du conseil municipal sont décorés par un ensemble de fresques peintes en 1931 par Henri Dieupart. La thématique de la libération de l'aliénation humaine par le développement des forces productives reflÚte, dans l'entre-deux-guerres, la croyance dans le progrÚs portée par les municipalités communistes de l'époque.

    CimetiĂšre

    Le cimetiÚre d'Alfortville, vaste et aéré, aux longues allées, contient des tombes à l'inventaire.

    Personnalités liées à la commune

    • Étienne PĂ©dron (1849-1930), chansonnier socialiste, mourut dans la commune ;
    • Charles Clair (1860-1930), peintre et graveur, mort Ă  Alfortville ;
    • Alexandre Blanc (1874-1924), dĂ©putĂ© du Vaucluse, mourut dans la commune ;
    • Edgar Longuet (1879-1950), militant et Ă©lu socialiste puis communiste, premier adjoint au maire, petit-fils de Karl Marx ;
    • Maurice Utrillo (1883-1955), peintre qui rĂ©alisa plusieurs tableaux ayant Alfortville comme objet ;
    • Alfred Malleret-Joinville (1911-1960), un des quatre gĂ©nĂ©raux issus de la RĂ©sistance, chef d'Ă©tat-major national des FFI. Homme politique, il fut candidat aux Ă©lections municipales d'Alfortville en 1951. Une avenue d'Alfortville porte son nom ;
    • Henri GrouĂšs dit l'abbĂ© Pierre (1912-2007), a vĂ©cu Ă  Alfortville les derniĂšres annĂ©es de sa vie et en fut dĂ©clarĂ© citoyen d'honneur[74] ;
    • Lucien Jeunesse (1918-2008), animateur radiophonique du Jeu des mille francs, nĂ© Ă  Alfortville ;
    • Armand Jammot (1922-1998), producteur, scĂ©nariste et dialoguiste français Ă  qui l'on doit entre autres Les Dossiers de l'Ă©cran et Des chiffres et des lettres, nĂ© Ă  Alfortville ;
    • Marcel Bourdarias (1924-1942), militant communiste fusillĂ© par les Allemands le , a passĂ© son enfance Ă  Alfortville. Une rue y porte son nom ;
    • Amarande (1933-2022), comĂ©dienne de cinĂ©ma et de thĂ©Ăątre nĂ©e Ă  Alfortville ;
    • Dany Maranne (1943-1988), bassiste du groupe Les FantĂŽmes a vĂ©cu dans la commune et y est mort assassinĂ© ;
    • Wang Du (1956), artiste plasticien, y rĂ©side et y crĂ©e ;
    • Christian Benedetti (1958), acteur, comĂ©dien, metteur en scĂšne, directeur du ThĂ©Ăątre-Studio Ă  Alfortville depuis 1997 ;
    • Marie-Claude Pietragalla (1963), danseuse et chorĂ©graphe, y a ouvert une Ă©cole de danse avec Julien Derouault ;
    • Noart (1965), crĂ©ateur plasticien, vit et produit Ă  Alfortville ;
    • Wilfried Wendling (1972), compositeur, metteur en scĂšne, improvisateur et vidĂ©aste, directeur de La Muse en circuit Centre national de la crĂ©ation musicale ;
    • Marion Cotillard (1975), y a passĂ© une partie de son enfance ;
    • Julien Derouault (1978), danseur et chorĂ©graphe, y a ouvert une Ă©cole de danse avec Marie-Claude Pietragalla ;
    • Alexis Tomassian (1979), comĂ©dien français, rĂ©sidant de la commune ;
    • Hassan Yebda(1984), footballeur professionnel algĂ©rien, a passĂ© sa jeunesse dans le quartier des Alouettes ;
    • Jean-Eudes Maurice (1986), footballeur professionnel nĂ© Ă  Alfortville ;
    • Oriane Ondono (1996), handballeuse, nĂ©e Ă  Alfortville ;
    • Jonathan Bamba (1996), footballeur professionnel, y est nĂ©.

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Logotype d'Alfortville.
    Armes d'Alfortville

    Les armes de la ville d'Alfortville se blasonnent ainsi : De gueules au pairle d'argent, au chef cousu d'azur bastillé de quatre piÚces et maçonné de sable.

    |commentaires = Le pairle symbolise la confluence de la Seine et de la Marne.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Alfortville : État des communes, Notice historique et renseignements administratifs, ouvrage publiĂ© sous les auspices du conseil gĂ©nĂ©ral par Fernand Bournon ; DĂ©partement de la Seine. Direction des affaires dĂ©partementales. MontĂ©vrain, 1901, [lire en ligne]
    • Alfortville cartes - photos - documents, par Joseph Franceschi et Jean-Pierre Cot, 160 pages, 1985.
    • Au confluent des libertĂ©s, Alfortville, 1860-1939, par Louis Comby, 335 pages, 1987 (ISBN 2-906742-00-7).
    • C'est ici, Chantereine Alfortville, un livre sur la mĂ©moire des habitants du quartier de Chantereine, 62 pages, par Eric Arlix, 2012
    • Les hĂ©ros ne meurent jamais, Jules Cuillerier : Le Maire de la Guerre. Le monument aux morts: 825 Alfortvillais morts pour la France par le comitĂ© d'histoire du confluent d'Alfortville, 2014, 240 pages (ISBN 978-2-9517829-0-7).
    • Ils sont libres !, La rĂ©sistance Ă  Alfortville : rĂ©cits et tĂ©moignages par le comitĂ© d'histoire du Confluent d'Alfortville, 2015, 180 pages (ISBN 978-2-9517829-2-1).
    • Fernand Bournon : Notice historique et renseignements administratifs d'Alfortville

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Distance en ligne droite entre l'hĂŽtel de ville d'Alfortville et la porte de Bercy, selon le logiciel de cartographie Google Maps.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
    3. Cartes postales de l'inondation de 1910 Ă  Alfortville
    4. Dossier d'information sur les risques naturels impactant la commune (site de la Préfecture du Val-de-Marne).
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    13. La Seine en amont de Paris. RĂ©gion Ile-de-France, service patrimoines et Inventaire.
    14. « Insee - Chiffres clés : Commune d'Alfortville (94002) », sur www.insee.fr (consulté le ).
    15. « Comparateur de territoire − Commune d’Alfortville (94002) | Insee », sur www.insee.fr (consultĂ© le ).
    16. Louis Deroy, Marianne Mulon (1992), Dictionnaire des noms de lieux, Le Robert, (ISBN 2-85036-195-X).
    17. Louis Comby, "La Libre Pensée Alfortvillaise dans l'arc-en-ciel républicain 1870-1909", Collection Alfortville-Mémoires, septembre 1998, p. 83, (ISBN 2-906742-11-2).
    18. Alfortville, le bombardement du 4 juin 1944.
    19. Antoine Flandrin, « « DĂ©truire Paris, les plans secrets d’Hitler » : Paris fut bien Ă  deux doigts de brĂ»ler », sur Le Monde, (consultĂ© le ).
    20. Beau Grosscup, The new explosion of terrorism, Far Hills, NJ, New Horizon Pr., (ISBN 9780882820743, lire en ligne), p. 297
    21. the Permanent Peoples' Tribunal ; preface by Pierre Vidal-Naquet ; [edited by Gerard Libaridian, A Crime of silence : the Armenian genocide, London, Zed Books, (ISBN 9780862324230)
    22. British Broadcasting Corporation. Monitoring Service, Summary of World Broadcasts: Non-Arab Africa, Issues 7631-7657, (lire en ligne)
    23. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204-6209, fac-similé sur Légifrance.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    25. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmÚtre, fixant le siÚge et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance.
    26. Décret n° 2015-1664 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmÚtre de l'établissement public territorial dont le siÚge est à Créteil sur Légifrance.
    27. « Les Maires d'Alfortville depuis 1885 », Histoire d'Alfortville, sur http://alfortville.fr (consulté le ).
    28. « Marcel, Albert Capron », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
    29. « Les municipalitĂ©s communistes suspendues dĂšs hier dans la Seine, la Seine-et-Oise et la Pas-de-Calais », Le Populaire,‎ , p. 4 (lire en ligne).
    30. Claude Pennetier, « notice GAUCHARD EugÚne, Charles, dit parfois Charly », Le Maitron.
    31. Jacqueline Sainclivier et Olivier Dard, Les partis et la RĂ©publique : La recomposition du systĂšme partisan, 1956-1967 : Oui, c'est vous qui Ă©lirez le PrĂ©sident de la RĂ©publique, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 325 p. (ISBN 978-2-7535-3024-9, lire en ligne), p. 19-21 « En octobre 1964, dans la perspective des municipales, la fĂ©dĂ©ration socialiste de la Seine engage des nĂ©gociations avec les communistes. Fin novembre, le conseil national de la SFIO dĂ©cide d'approuver « la constitution de listes de coalition avec les dĂ©mocrates de gauche partout oĂč cela serait absolument nĂ©cessaire pour battre l'UNR » et d'admettre « des ententes avec des communistes ou avec des rĂ©publicains qui, bien qu'Ă©loignĂ©s du socialisme, sont opposĂ©s sans Ă©quivoque au rĂ©gime actuel ». Les nĂ©gociations sont difficiles, compte tenu des de la disproportion des forces dans la Seine. Le 7 janvier 1965, communistes et socialistes annoncent qu'ils prĂ©senteront des listes communes, justifiant leur position par la nouvelle loi Ă©lectorale : « Le gouvernement a voulu empĂȘcher l'union des forces rĂ©publicaines en interdisant la constitution de coalitions entre les deux tours de scrutin ». Ainsi, pour la premiĂšre fois depuis la guerre froide, un accord de type « Front populaire » — qui sera Ă©tendu aux radicaux de gauche et au PSU — est conclu dans l'ensemble d'un dĂ©partement. Pourtant, si des listes d'« union dĂ©mocratique » sont prĂ©sentĂ©s dans l'ensemble des quatorze secteurs parisiens, la situation est plus confuses en banlieue, notamment du refus de certains maires socialistes. (...) La victoire du « Front populaire » est acquise ainsi Ă  Alfortville au dĂ©triment de Raoul Bleuse, ex-PSU, qui s'Ă©tait alliĂ© au MRP, Ă  Épinay-sur-Seine au dĂ©triment du maire sortant Privet qui, refusant l'alliance avec les communistes, s'Ă©tait reprĂ©sentĂ© contre son adjoint socialiste, Desjames qui conduisait la liste d'Union dĂ©mocratique ».
    32. « Raoul Bleuse », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
    33. « M. Raoul Bleuse cesse d'ĂȘtre apparentĂ© au groupe socialiste », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    34. « M. Raoul Bleuse ne se reprĂ©sente pas », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    35. « Ancien ministre et maire d'Alfortville Joseph Franceschi est mort », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    36. « M. Rouquet, nouveau maire d'Alfortville », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    37. « "C'est le bon moment pour partir" : AprĂšs vingt-quatre ans de mandat, RenĂ© Rouquet, le dĂ©putĂ©-maire (PS) d'Alfortville, a dĂ©cidĂ© de passer la main Ă  son adjoint, Luc Carvounas. Il reste parlementaire », Le Parisien, Ă©dition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
    38. « René Rouquet », Le Huffington Post (consulté le ).
    39. F.DePaola, « Élection de Luc Carvounas Ă  la mairie d’Alfortville : Au terme d’un conseil municipal exceptionnel suivi par prĂšs de 1000 personnes, le jeune sĂ©nateur PS du Val de Marne, Luc Carvounas (40 ans), a Ă©tĂ© Ă©lu maire d’Alfortville, prenant la succession de RenĂ© Rouquet (66 ans), Ă©lu Ă  la tĂȘte de la ville 24 ans auparavant », 94.citoyens.com,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Sans surprises, le patron de la fĂ©dĂ©ration PS du Val-de-Marne rĂ©colte 33 voix sur 39 ».
    40. Florent Bascoul, « Luc Carvounas, seul rescapĂ© du PS en Val-de-Marne, Ă©lu haut les voix : C’est avec 58,74 % des voix que Luc Carvounas a Ă©tĂ© Ă©lu dans la 9e circonscription du Val-de-Marne ce dimanche soir, contre la candidate LREM, GaĂ«lle Marseau. L’actuel sĂ©nateur-maire d’Alfortville a mĂȘme obtenu plus de 63% des voix dans sa ville. Une victoire qui ne peut faire oublier qu’il s’agit du seul rescapĂ© PS du dĂ©partement, alors que les deux autres fiefs socialistes, l’indĂ©boulonnable 2e circonscription de Laurent Cathala (qui ne se reprĂ©sentait pas), et la 11e de Jean-Yves Le Bouillonnec (qui ne se reprĂ©sentait pas non plus), ont vu leur candidat PS balayĂ© dĂšs le premier tour par la RĂ©publique en Marche et la France insoumise, avec finalement des dĂ©putĂ©s LREM Ă©lus ce dimanche », 94.citoyens.com,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    41. « Les nouveaux Ă©lus Ă  l'Ă©preuve du cumul », Le Parisien, Ă©dition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne) « Luc Carvounas dit au revoir au conseil gĂ©nĂ©ral. « Je suis un Ă©lu local d'Alfortville avant tout. » Pas question donc pour le premier adjoint au maire d'Alfortville de quitter son ancrage local. Surtout Ă  quelques mois de succĂ©der au maire PS, RenĂ© Rouquet, qui a fait savoir qu'il ne se reprĂ©sentait pas. De mĂȘme, il n'entend pas donner les clĂ©s de la fĂ©dĂ©ration PS du Val-de-Marne. Alors le tout jeune sĂ©nateur de 40 ans va laisser le fauteuil de conseiller gĂ©nĂ©ral et vice-prĂ©sident chargĂ© de la politique de la ville obtenu il y a trois ans. C'est sa remplaçante, Isabelle Santiago, qui va occuper la place. Sauf que cette derniĂšre a Ă©tĂ© Ă©lue elle-mĂȘme conseillĂšre gĂ©nĂ©rale en 2011 sur le canton sud. RĂ©sultat : son remplaçant, Mohamed Chikouche, conseiller municipal d'Alfortville, va faire son entrĂ©e au conseil gĂ©nĂ©ral ».
    42. Agnes Vives, « Alfortville : changement de maire dans la continuitĂ© », Le Parisien, Ă©dition du Val-de-Marne,‎ 10/9/2017 lire en ligne=http://www.leparisien.fr/alfortville-94140/alfortville-changement-de-maire-dans-la-continuite-10-09-2017-7249695.php.
    43. AgnĂšs Vives, « Municipales Ă  Alfortville : Gerchinovitz (PS) privilĂ©gie « sa famille » : Ce lundi, le maire PS d’Alfortville qui avait succĂ©dĂ© Ă  Luc Carvounas (PS) en septembre 2017 a annoncĂ© au « Parisien » ne pas se reprĂ©senter en mars », Le Parisien, Ă©dition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Il a ƓuvrĂ© au cĂŽtĂ© de Joseph Franceschi (PS), maire et dĂ©putĂ© PS historique de la ville, puis de RenĂ© Rouquet (PS), lui aussi dĂ©putĂ© et maire. Et enfin, l'ami de 20 ans, Luc Carvounas (PS), Ă©lu Ă  l'AssemblĂ©e nationale et qu'il a dĂ» remplacer dans le fauteuil de maire, en septembre 2017, non-cumul des mandats oblig ».
    44. Corinne NĂšves, « Alfortville : Luc Carvounas (PS) retrouve son fauteuil de maire : L’ancien dĂ©putĂ© PS tient Ă  se consacrer entiĂšrement Ă  la ville et promet de « tout axer sur la gouvernance circulaire », Le Parisien, Ă©dition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
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