AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Boxe anglaise

La boxe anglaise, aussi appelĂ©e le noble art, est un sport de combat dans lequel deux adversaires, de mĂȘme catĂ©gorie de poids et de mĂȘme sexe, se rencontrent sur un ring, munis de gants rembourrĂ©s afin de limiter le risque de coupure, et s'Ă©changent des coups de poing, portĂ©s au visage et au buste. Le combat est divisĂ© en intervalles de temps, les rounds, ou reprises en français, sĂ©parĂ©s par une minute de repos annoncĂ©e par une cloche oĂč le pugiliste pourra ĂȘtre conseillĂ© et soignĂ© si besoin.

Boxe anglaise
Description de l'image Boxing pictogram.svg.
Fédération internationale AIBA, WBA, WBC, IBF et WBO
Sport olympique depuis Sport olympique antique de retour aux JO en 1904
Autres appellations Noble art
Joueurs professionnels Environ 18 000 dans le monde
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
En 2007, Ruslan Chagaev bat Nikolay Valuev pour le titre de champion du monde poids lourds WBA.
Une partie des 120 557 spectateurs du stade de l'Exposition de Philadelphie le 23 septembre 1926, pour le premier match Dempsey-Tunney.

Que ce soit en boxe olympique ou professionnelle, les boxeurs tentent d'Ă©viter les coups de poing de leur adversaire tout en essayant de le toucher. Des points sont attribuĂ©s Ă  chaque coup considĂ©rĂ© comme net, puissant et prĂ©cis. À la fin du combat, le boxeur ayant le plus de points est dĂ©clarĂ© vainqueur. La victoire peut Ă©galement ĂȘtre atteinte si un combattant met son adversaire hors de combat (par knockout ou KO), c’est-Ă -dire dans l'incapacitĂ© de se relever et de reprendre le combat aprĂšs le compte de dix secondes de l'arbitre. Un combattant est Ă©galement dĂ©clarĂ© vainqueur si son adversaire blessĂ© ne peut continuer le combat (KO technique ou TKO).

Histoire

Dans l'Antiquité

Jeunes boxeurs minoens sur une fresque découverte à Akrotiri (Santorin). Premier document montrant l'utilisation de gants.

Certains reliefs prouvent que des combats similaires Ă  la boxe existaient dĂ©jĂ  en MĂ©sopotamie et en Égypte antique[1]. D'autres reliefs du IIe millĂ©naire avant JĂ©sus Christ attestent de la prĂ©sence de combats Ă  mains nues en Assyrie et Ă  Babylone ainsi que chez les Hittites en Asie Mineure. La premiĂšre utilisation de gants remonte Ă  la Civilisation minoenne (1500-900 avant JĂ©sus Christ) et aux GĂ©ants de Mont-Prama en Sardaigne (2000-1000 avant JĂ©sus Christ).

La boxe est pour la premiÚre fois pratiquée comme un sport à part entiÚre dans la GrÚce antique lors des Jeux panhelléniques à Olympie, à Delphes, à l'Isthme et à Némée[1] - [2]. En effet, le pugilat (apparu en 688 avant Jésus Christ) et le pancrace (638 avant Jésus Christ) s'apparentent à la boxe[3].

Le premier n'autorise que les coups de poing alors que le deuxiĂšme comprend aussi l'utilisation des coups de pied et des prises de lutte. L'unique objectif de ces deux sports est de mettre hors combat l'adversaire lors d'un round unique[2].

La pratique du pugilat se poursuit dans la dynastie des Étrusques, importĂ©e des royaumes Grecs[4] - [5]. De nombreux documents prĂ©sentent des pugilistes tout au long du rĂšgne des Étrusques, notamment lors des jeux funĂ©raires les ludi[4] - [6].

La boxe antique atteindra son apogée à Rome, héritiÚre de la culture grecque et étrusque[7]. Les combats de pugilats ont lieu en GrÚce, aux Jeux Olympiques. Les pugilistes portent des cestes, des laniÚres de cuir couvertes de bandelettes de fer[1]. Le pugilat et le pancrace sont abolis avec les Jeux olympiques en 394 par l'empereur Théodose Ier, les installations olympiques sont incendiées par son petit-fils Théodose II[7].

  • Le pugiliste des Thermes, un athlĂšte au repos aprĂšs un combat de boxe.
    Le pugiliste des Thermes, un athlĂšte au repos aprĂšs un combat de boxe.
  • SĂ©quelles sur le visage du pugiliste montrant la violence des combats.
    SĂ©quelles sur le visage du pugiliste montrant la violence des combats.
  • Les laniĂšres de cuir servant Ă  protĂ©ger les mains.
    Les laniÚres de cuir servant à protéger les mains.

Boxe anglaise au XVIIIe siĂšcle

La boxe réapparaßt au XVIIIe siÚcle ; les matchs étaient alors organisés par des parieurs qui prirent comme modÚle le pugilat. Elle est à l'époque peu réglementée et est pratiquée à mains nues.

Le premier grand champion de boxe Ă  mains nues fut le maĂźtre d'armes James Figg en 1719[8]. Son Ă©lĂšve, Jack Broughton, gagna prĂšs de 400 combats jusqu'au jour oĂč il tua accidentellement son adversaire. TraumatisĂ©, il codifia les rĂšgles de la boxe, puis le marquis de Queensberry avec l'aide de John Graham Chambers, rendit obligatoire le port de gants de protection et interdit les combats au finish, ce qui interdit aussi de frapper l'adversaire au sol.

AvĂšnement des rĂšgles

Les rĂšgles du Marquis de Queensberry, rĂ©digĂ©es en 1865, ont mis l'accent sur l'agilitĂ© plutĂŽt que sur la force. Ces nouvelles rĂšgles interdisaient le combat Ă  mains nues, le corps Ă  corps, l'Ă©touffement, les coups lorsque l'adversaire est impuissant et le combat au finish (combat qui ne s’achĂšve que par l’abandon de l’adversaire ou sa mise hors combat par KO). Les rencontres sont divisĂ©es en plusieurs rounds de trois minutes. Cette rĂšgle existe toujours pour la boxe amateur masculine qui compte trois rounds par combat ; en boxe professionnelle, ces rounds, entrecoupĂ©s de phases de repos d'une minute, peuvent atteindre le nombre de 12 dans un seul combat. Un participant perd le combat s'il reste au sol plus de dix secondes, allongĂ© ou en appui sur un genou ou s'il est considĂ©rĂ© comme incapable de revenir se battre. Ces rĂšgles stipulent Ă©galement que les combats doivent avoir lieu dans un ring de 6,00 m maximum et 4,90 m au minimum de cĂŽtĂ©. Le dernier champion poids lourds Ă  mains nues fut l'amĂ©ricain John L. Sullivan, en 1889[9]. Ces rĂšgles ne s'imposent que progressivement, comme l'atteste le plus long combat au finish de l'histoire de la boxe le 6 avril 1893 Ă  la Nouvelle OrlĂ©ans entre Andy Bowen et Jack Burke (111 reprises pendant sept heures et dix-neuf minutes)[10] - [11] - [12] ; ce combat reste le dernier de Burke qui s'est cassĂ© tous les os de ses deux mains. Andy Bowen, qui a participĂ© Ă  quelques combats aprĂšs, est mort des suites d'une blessure Ă  la tĂȘte lors de sa derniĂšre rencontre qui l'a opposĂ© Ă  Lavigne[13].

C'est en 1899 que Louis Lerda, de retour des États-Unis, tente d'implanter la boxe anglaise en France. Le premier combat a lieu Ă  la salle Wagram Ă  Paris et, le , la FĂ©dĂ©ration française des sociĂ©tĂ©s de boxe est crĂ©Ă©e par quatre jeunes pratiquants (Albert Bourdariat, Frantz Reichel, Van Rosose et Paul Rousseau Ă©lu prĂ©sident)[14]. Sous l'impulsion de Victor Breyer et de ThĂ©o Vienne, des matchs ont lieu Ă  la grande roue et au cirque d'hiver. Le plus long combat Ă  Paris a lieu le 17 avril 1909 et dure 49 rounds entre Joe Jeanette qui doit plusieurs fois ĂȘtre « rĂ©veillĂ© » Ă  coup de masque Ă  oxygĂšne et Sam McVey qui finalement abandonne aprĂšs 2h30 de combat[15].

La boxe anglaise comprend diffĂ©rentes sections que sont la boxe amateur, professionnelle, Ă©ducative et fĂ©minine. La FĂ©dĂ©ration internationale de boxe amateur reconnue par le CIO est l'AIBA. Si l'on rencontre des compĂ©titions d'amateurs et de professionnels, seuls les amateurs sont autorisĂ©s Ă  combattre aux Jeux olympiques jusqu'aux Jeux de 2012, oĂč une ouverture timide se fait en faveur des femmes. À compter de 2016, les jeux s'ouvrent aux professionnels.

Les combats sont tenus par deux hommes (ou deux femmes) qui ont l'obligation de porter des gants, une chaussure sans pointe ni talon, une culotte Ă  mi-cuisse, une coquille protectrice (pour les hommes), un protĂšge-dents et un maillot lĂ©ger sans manche. Des protections pubiennes et de poitrine sont autorisĂ©es pour les femmes. Les boxeurs amateurs autres que les seniors masculins peuvent porter un casque protecteur ; celui-ci Ă©tait obligatoire jusqu'en 2013, il est prĂ©vu qu'il soit totalement interdit Ă  compter de 2018[16]. Seuls les coups dĂ©livrĂ©s avec le poing fermĂ© et qui atteignent l'adversaire avec la partie du gant recouvrant la tĂȘte des mĂ©tacarpiens et les premiĂšres phalanges sont autorisĂ©s. Les coups rĂ©guliers doivent atteindre les parties antĂ©rieures et latĂ©rales du buste ou de la tĂȘte. Les coups qui ne sont pas dĂ©livrĂ©s dans ces conditions sont des coups irrĂ©guliers susceptibles d'entrainer une sanction de la part de l'arbitre[17].

La boxe professionnelle n'est pas fédérée par un organe unique mais par principalement quatre fédérations concurrentes : la WBA, l'IBF, la WBC, la WBO.

L'équipement des boxeurs diffÚre entre la boxe amateur et la boxe professionnelle : le port d'un débardeur est ainsi l'apanage de la boxe amateur. Il existe aussi différentes sortes d'affrontements tel que le light.

Matériel et équipement

Ring

Il peut faire 8,00 m de cĂŽtĂ© au maximum et 6,00 m de cĂŽtĂ© au minimum avec trois cordes en chanvre ayant au minimum cm et cm de diamĂštre au maximum et entourĂ©es de plastique ou d'Ă©toffe. Les cordes devront ĂȘtre placĂ©es Ă  30 cm des poteaux entourant le ring et les coins seront rembourrĂ©s de la base au sommet du poteau par un coussin de cordes de protection. La premiĂšre corde sera Ă  40 cm la seconde Ă  80 cm et la derniĂšre Ă  130 cm du sol. Il peut ĂȘtre posĂ© Ă  mĂȘme le sol ou posĂ© sur une estrade.

Gants

Deux paires de gants de boxe.

Ils devront ĂȘtre en trĂšs bon Ă©tat, en cuir ou matiĂšre similaire uniformĂ©ment rembourrĂ©s de crin ou matiĂšres similaires.

En boxe amateur, les gants sont de 10 OZ (ou Once) jusqu’aux -64 kg et 12 OZ (ou Once) Ă  partir des -69 kg.

En boxe professionnelle, les gants à lacets sont de 8 ou 10 OZ en fonction de la catégorie de poids[17].

Bandages

Tout boxeur a le droit de mettre des bandages aux mains. Ils doivent ĂȘtre constituĂ©s de bandes chirurgicales de m de long et cm de large ou en tissu pour la boxe amateur. Ces bandages vont permettre d'empĂȘcher les blessures au niveau des mĂ©tacarpiens et permettre d'absorber la transpiration et d'Ă©viter les gerçures.

Chaussures de boxe

Elles ont une tige et une empeigne faite en matiĂšre souple (cuir, peau), la semelle, rigide sans ĂȘtre dure et d'une Ă©paisseur de 2 Ă  mm, est plate sans talon ni talonnette et non dĂ©bordante.

Sections

En France, la boxe anglaise se décline en plusieurs sections :

  • La boxe loisir permet l'affrontement sans risque d'accident : les contacts sont minimes et les compĂ©titions interdites. Elle porte ainsi l'accent sur l'apprentissage des fondamentaux de la boxe et la forme physique.
  • La boxe Ă©ducative assaut autorise les compĂ©titions, mais dans un cadre non-violent : seules les touches sont autorisĂ©es. Les frappe appuyĂ©es, les comportements violents et les KO sont sanctionnĂ©s. L'accent est ainsi portĂ© sur la maĂźtrise technique et la tactique. Lors des compĂ©titions, le port d'un casque intĂ©gral est obligatoire.
  • La boxe prĂ©-combat permet une transition progressive entre la boxe Ă©ducative assaut et la boxe amateur : les coups appuyĂ©s sont permis, le KO est autorisĂ© mais ne dĂ©termine pas l’issue du match. Le casque est renforcĂ© au niveau des pommettes.
  • La boxe amateur permet de pratiquer la boxe dans toute son intensitĂ©, 3 rounds de 3 min, dans lesquels on gagne par K.O ou par dĂ©cision des juges, sans casque aprĂšs les 10 premiers combat, et l'accĂšs Ă  des compĂ©titions telles que les Jeux Olympiques.
  • La boxe professionnelle autorise des combats longs (de 4 Ă  12 rounds de 3 min pour les hommes et de 4 Ă  10 rounds de 2 min pour les femmes) dans lesquels on gagne le combat soit par K.O ou par la dĂ©cision des juges[17].

Catégories

Aux Jeux olympiques, il y a 10 catĂ©gories amateurs pour les hommes, et trois pour les femmes. Les femmes pesant moins de 48 kg, ou entre 51 et 57 kg ou entre 60 et 69 kg ou plus de 75 kg n'ont pas accĂšs aux Jeux[18]. La demande de la Women Boxing Archive Network (WBAN) au prĂ©sident du ComitĂ© international olympique d'augmenter pour les Jeux de 2016 le nombre de catĂ©gories fĂ©minines, dont le faible nombre diminue les chances de succĂšs des femmes et est perçu comme une discrimination, s'est heurtĂ© Ă  une fin de non-recevoir[19].

Catégorie Boxe professionnelle masculine Boxe professionnelle féminine Boxe amateur masculine (J.O) Boxe amateur féminine (J.O)
Poids pailles InfĂ©rieur Ă  47,128 kg (105 livres)
Poids mi-mouches Entre 47,128 et 48,988 kg (108 livres) Entre 46 et 49 kg
Poids mouches Entre 48,988 et 50,802 kg (112 livres) Autour de 51 kg

(112 livres)

Entre 49 et 52 kg Entre 48 et 51 kg
Poids super-mouches Entre 50,802 et 52,163 kg (115 livres)
Poids coqs Entre 52,163 et 53,525 kg (118 livres) Entre 52 et 56 kg
Poids super-coqs Entre 53,525 et 55,338 kg (122 livres)
Poids plumes Entre 55,338 et 57,152 kg (126 livres) Autour de 57 kg

(125-126 livres)

Poids super-plumes Entre 57,152 et 58,967 kg (130 livres)
Poids lĂ©gers Entre 58,967 et 61,237 kg (135 livres) Autour de 60 kg

(132 livres)

Entre 56 et 60 kg Entre 57 et 60 kg
Poids super-lĂ©gers Entre 61,237 et 63,503 kg (140 livres) Entre 60 et 64 kg
Poids welters (ou mi-moyens) Entre 63,503 et 66,678 kg (147 livres) Entre 64 et 69 kg
Poids super-welters (ou super mi-moyens) Entre 66,678 et 69,853 kg (154 livres) Idem que les hommes
Poids moyens Entre 69,853 et 72,574 kg (160 livres) Idem que les hommes Entre 69 et 75 kg Entre 69 et 75 kg
Poids super-moyens Entre 72,574 et 76,205 kg (168 livres) Idem que les hommes
Poids mi-lourds Entre 76,205 et 79,378 kg (175 livres) Entre 75 et 81 kg
Poids lourds-lĂ©gers Entre 79,378 et 90,719 kg (200 livres)
Poids lourds Plus de 90,719 kg Plus de 76,21 kg[20] Entre 81 et 91 kg
Poids super-lourds Plus de 91 kg

Combats amateurs aux Jeux olympiques

Les combats amateurs se composent de :

  • 3 rounds de 3 minutes pour les hommes ; aprĂšs les 10 premiers combats.
  • 3 rounds de 3 minutes pour les femmes ; aprĂšs les 10 premiers combats.
  • 3 rounds de 3 minutes pour les juniors, fĂ©minins et masculins, sous rĂ©serve d'avoir rĂ©alisĂ© au moins 5 combats[16].

Techniques

Techniques offensives

Cette boxe utilise plusieurs techniques de poing qui peuvent toucher : Ă  la face ; sur le cĂŽtĂ© de la tĂȘte (mais pas Ă  l'arriĂšre) et au corps (de face ou de cĂŽtĂ©).

Coups de poing usuels

  • Direct : coup de poing direct. Il est de forme pistonnĂ©e, fouettĂ©e ou balancĂ©e-jetĂ©e. Il existe des nuances. Ainsi, le jab est un direct Ă  petite course donnĂ© avec le poing avant qui sert Ă  tenir Ă  distance l'adversaire alors que le lead est un direct Ă  grande course et trĂšs lourd donnĂ© avec le poing arriĂšre.
  • Direct court : coup de poing dans l’axe exĂ©cutĂ© sur le bas du buste adverse le pouce en haut et Ă  mi-distance. Contrairement Ă  l’uppercut utilisant la poussĂ©e des jambes et l’action de l’épaule, il s’exĂ©cute avec une activitĂ© plus prononcĂ©e du coude.
  • Crochet : coup de poing circulaire (crochetĂ©). Il existe d'autres formes de coups circulaires : le swing (appelĂ© Ă©galement stick-punch) et le half-swing.
  • Uppercut : coup de poing remontant. Il est classĂ© dans la catĂ©gorie des coups circulaires, ce qui n’est pas toujours le cas.
  • Direct du bras avant (jab).
    Direct du bras avant (jab).
  • Direct long du bras arriĂšre (cross).
    Direct long du bras arriĂšre (cross).
  • Crochet.
    Crochet.
  • Uppercut, ici en contre.
    Uppercut, ici en contre.

Techniques moins pratiquées

  • Overhand : coup de poing descendant (plongeant).
  • Le cross-counter se prĂ©sente comme un contre qui croise le bras adverse. Pour cela, l'arme la plus souvent utilisĂ©e est le direct ou le overhand.
  • Overhand (drop).
    Overhand (drop).
  • Cross-counter (contre croisĂ©).
    Cross-counter (contre croisé).
  • Direct court.
    Direct court.

Techniques mixtes et hybrides

  • Bolo-punch : coup de poing circulaire exĂ©cutĂ© Ă  45° et envoyĂ© de bas en haut. C’est une technique dite mixte Ă  mi-chemin entre l'uppercut et le crochet.
  • Semi-crochet : coup mixte Ă  mi-chemin entre un crochet et un direct.
  • Semi-uppercut : coup mixte Ă  mi-chemin entre un uppercut et un direct et qui atteint le plus souvent le buste adverse. Il ressemble Ă  un direct court remontant.
  • Shift-punch : coup crĂ©Ă© par Bob Fitzsimmons (qui inventa aussi un bon nombre d'enchaĂźnements en 1880), ce coup tient du crochet et de l'uppercut. Il vise le creux Ă©pigastrique.
  • Bolo-punch, ici en contre sur un jab adverse.
    Bolo-punch, ici en contre sur un jab adverse.
  • Semi-crochet, ici en contre sur avancĂ©e adverse.
    Semi-crochet, ici en contre sur avancée adverse.
  • Semi-uppercut en attaque.
    Semi-uppercut en attaque.

DĂ©fense

La dĂ©fense est un ensemble de comportements destinĂ©s Ă  faire Ă©chec Ă  l’offensive adverse. Cela comprend les blocages, les dĂ©viations, les esquives et les dĂ©placements.

On distingue plusieurs objectifs de défense :

  • La simple mise en sĂ©curitĂ© de ses propres cibles (dĂ©fense dite passive : couverture neutre, blocage neutre...) ;
  • La rĂ©alisation d’actions destinĂ©es Ă  utiliser l’activitĂ© adverse Ă  son avantage (dĂ©fense active). Le blocage dĂ©viant et la parade chassĂ©e rĂ©alisĂ©s dans le but de dĂ©sĂ©quilibrer ainsi que le blocage absorbant et l’esquive permettent au boxeur d'engager des ripostes ;
  • La mise en difficultĂ© de rĂ©alisations offensives adverses (par le raccourcissement ou l’augmentation de la distance, le verrouillage des armes adverses, la dĂ©stabilisation Ă  base de techniques de menace, de leurre...).

Ces deux derniers objectifs nĂ©cessitent des qualitĂ©s d’initiative, d’anticipation et d’à-propos. Pour dĂ©passer un clichĂ© qui dit « la meilleure dĂ©fense, c'est l'attaque », on dira : le but Ă  atteindre est d’ĂȘtre capable de dĂ©fendre et de contre-attaquer dans toutes les positions avec le moindre risque.

On distingue par ailleurs trois catégories de défense :

  • la dĂ©fense dite « classique » ayant pour but d’annihiler l’action adverse (ex. : « couverture », parade bloquĂ©e, parade opposition...) ;
  • la dĂ©fense dite « active » favorisant l’utilisation de l’action adverse (ex. : absorption de choc, coup d’arrĂȘt, dĂ©gagement) ;
  • la neutralisation ou activitĂ© d’anticipation ayant pour but d’empĂȘcher le dĂ©clenchement de l’offensive adverse.
  • DĂ©saxage.
    DĂ©saxage.
  • Abaissement (ici esquive rotative).
    Abaissement (ici esquive rotative).
  • Pas de retrait.
    Pas de retrait.
  • Retrait de buste.
    Retrait de buste.

Attitude, garde et style utilisé

L’attitude dĂ©signe deux notions principales. D'abord, la façon de se tenir en situation d'opposition (façon d’ĂȘtre positionnĂ©, de se tenir, de s’orienter, d’ĂȘtre protĂ©gĂ© ou en garde) et d'autre part, la façon de se comporter sur le plan du comportement d'opposition (style utilisĂ©, stratĂ©gie globale employĂ©e...).

On recense diffĂ©rentes attitudes de combat en boxe : garde de trois-quarts face, garde de profil, garde en « crouch », garde basse, garde le poids sur jambe avant, garde le poids sur jambe arriĂšre, garde en appuis trĂšs Ă©cartĂ©s. Quelquefois, la position du corps peut indiquer les intentions d’un combattant Ă  l’égard de son adversaire. Ainsi, une attitude de profil peut ĂȘtre le signe d’un travail d’esquive, de riposte du bras avant ainsi que de contre.

  • Garde basse (mixte).
    Garde basse (mixte).
  • Garde haute et avancĂ©e.
    Garde haute et avancée.
  • Garde haute rentrĂ©e.
    Garde haute rentrée.
  • Garde haute.
    Garde haute.

Dangers pour la santé

La boxe a la rĂ©putation d'ĂȘtre un sport dangereux. Les coups Ă  rĂ©pĂ©tition peuvent en effet ĂȘtre responsables de petits traumatismes crĂąniens. Le rĂŽle du cutman peut s'avĂ©rer dĂ©cisif pour stopper une hĂ©morragie ou limiter un hĂ©matome pendant la minute de repos et rĂ©duire ainsi la gĂȘne occasionnĂ©e pour un boxeur. Le nez, les arcades, les pommettes sont souvent cassĂ©s et trĂšs souvent touchĂ©s. Mais mĂȘme si un certain nombre de dĂ©cĂšs et de traumatismes ont Ă©tĂ© relevĂ©s par le passĂ©, le milieu de la boxe a pris conscience des risques encourus par les boxeurs et les conditions se sont nettement amĂ©liorĂ©es ces dix derniĂšres annĂ©es.

Type de blessures et localisation

ƒil au beurre noir
  • Le visage : les chocs peuvent provoquer des fractures (nez, arcades, mĂąchoire), coquards, des plaies, des lĂ©sions au niveau des yeux, et des dents.
  • Le buste : les coups peuvent causer des blessures au niveau du plexus solaire et fractures au niveau des cĂŽtes.
  • Entorse : au niveau d'une articulation, les ligaments et les tissus avoisinants sont soudain Ă©tirĂ©s ou dĂ©chirĂ©s.
  • Luxation : dĂ©placement anormal, sous un choc violent, d'un ou plusieurs os au niveau de l'articulation. Le mouvement est impossible. Il faut bander et Ă©vacuer le blessĂ© vers l'hĂŽpital.
  • Crampe : il s'agit d'une contraction soudaine, involontaire et douloureuse d'un muscle. Elle peut se produire en cas de mauvaise coordination musculaire ou si le corps perd beaucoup de sels minĂ©raux et d'eau au cours d'une grosse transpiration. On soigne la crampe en Ă©tendant le muscle tout en massant la zone contractĂ©e. Pour la crampe du mollet, il est conseillĂ© de plier les orteils vers le haut.

Points sensibles du corps

  • Un coup reçu au milieu de la poitrine, au niveau du plexus solaire, bloque le diaphragme. La victime, souffle coupĂ©, s'asphyxie momentanĂ©ment[21].
  • Si le cƓur, bien protĂ©gĂ©, n'est pas aussi sensible qu'on le dit, il faut toutefois en boxe prendre garde de ne pas recevoir des coups trop violents.
  • Le foie, cet organe sensible bien protĂ©gĂ© en gĂ©nĂ©ral par le boxeur en garde normale, rejette dans l'organisme une grande quantitĂ© de sang qui se retrouve chassĂ©e d'un seul coup et coupe les jambes du boxeur touchĂ©. Il peut ĂȘtre beaucoup plus risquĂ© d'ĂȘtre touchĂ© Ă  cet endroit chez un fausse garde, c'est-Ă -dire la garde que peut employer un gaucher main droite devant.

KO

Il peut ĂȘtre fait de diffĂ©rentes façons et en existe plusieurs sortes. AprĂšs avoir fait une chute au sol, le boxeur se doit de se relever avant que l'arbitre ait comptĂ© jusqu'Ă  10. Si le pugiliste demeure au sol ou se redresse trop tard et ne se remet pas spontanĂ©ment en garde, il est considĂ©rĂ© KO. Dans la plupart des cas, dans cette situation, les boxeurs sont passablement amochĂ©s et Ă©branlĂ©s. Le KO Ă©tant considĂ©rĂ© et est une commotion cĂ©rĂ©brale. Il s'agit Ă  proprement parler un coup donnĂ© trop violemment qui fait reculer la tĂȘte rapidement, ce qui va faire que le cerveau va cogner contre la boite crĂąnienne, qui va alors faire perdre l'Ă©quilibre au boxeur.

KO technique (TKO)

Lorsque la rĂšgle des trois knockdowns est en vigueur ou lorsqu'un boxeur est arrĂȘtĂ© de boxer par l'arbitre, le mĂ©decin ou ses hommes de coins, car il ne semble plus ĂȘtre en mesure de se dĂ©fendre efficacement et que ses attaques sont vaines ou qu'une blessure soit jugĂ©e trop sĂ©rieuse, le boxeur est alors dĂ©clarĂ© battu par « KO technique ».

Il peut ĂȘtre donnĂ© en frappant Ă  diffĂ©rents points sensibles de la tĂȘte. Tout d'abord les tempes, oĂč l'os de l'enveloppe crĂąnienne est Ă  cet endroit le moins Ă©pais. L'oreille aussi est trĂšs sensible, en particulier l'oreille interne, centre de l'Ă©quilibre. Il n'est pas rare de voir un boxeur, touchĂ© sur l'oreille traverser le ring sans pouvoir retrouver son Ă©quilibre et s'affaisser en toute conscience. Sur le visage, le nez et les arcades, mĂȘme s'ils ne sont pas vraiment des points sensibles pour le boxeur, peuvent devenir l'objet de blessures souvent difficiles Ă  rĂ©duire pendant un combat. Nombre de dĂ©cisions ont Ă©tĂ© obtenues par un abandon ou un arrĂȘt de l'arbitre consĂ©cutif Ă  une hĂ©morragie nasale ou des arcades, voire des pommettes. La pointe du menton constitue un point Ă©galement nĂ©vralgique. Un coup qui arrive juste, par exemple un uppercut, peut provoquer une perte de conscience immĂ©diate. Le crĂąne relevĂ© ainsi d'un seul coup, projette le cerveau contre sa boĂźte crĂąnienne. Ceci peut occasionner une encĂ©phalite traumatique. Enfin, des contrĂŽles mĂ©dicaux sont effectuĂ©s pĂ©riodiquement et avant chaque combat afin non seulement de vĂ©rifier l'aptitude des pratiquants mais aussi de dĂ©celer le plus tĂŽt possible d'Ă©ventuels troubles que la pratique de ce sport aurait provoquĂ©s.

Encéphalite post traumatique

L'encĂ©phalite[22] constitue le risque majeur Ă  long terme de la pratique de la boxe comme des autres sports ou des traumatisme crĂąniens rĂ©pĂ©tĂ©s sont subis par les pratiquants. La survenue de KO n'est nullement nĂ©cessaire Ă  la constitution de ces lĂ©sions. Ces manifestations consistent au dĂ©but en une maladresse progressive avec incoordination des mouvements, des tremblements, parfois une certaine rigiditĂ©, une difficultĂ© de la parole ; puis peu Ă  peu un dĂ©ficit intellectuel allant jusqu'Ă  dĂ©tĂ©rioration mentale complĂšte. Les lĂ©sions responsables de ces signes sont Ă  type de dĂ©chirures de petite taille pouvant concerner l'ensemble du tissu cĂ©rĂ©bral, plus ou moins diffuses et de plus en plus nombreuses, causĂ©es par l'alternance rapide d'accĂ©lĂ©rations de sens contraires lors d'un coup au crane portant parfaitement, avec ou sans KO. Elles sont similaires Ă  celles observĂ©es dans les suites de tout type de traumatisme crĂąnien sĂ©vĂšre, et un traumatisme unique peut suffire Ă  constituer un tableau extrĂȘmement grave. L'imagerie mĂ©dicale, relativement pauvre jusqu'au scanner X (atrophie cĂ©rĂ©brale trĂšs tardive), montre ces lĂ©sions multiples en imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique (IRM). L'Ă©volution est plus ou moins rapide mais reste progressivement grave.

Certains centres sensibles, zones sensorielles ou motrices, sont alors traumatisées et en court-circuit momentané (KO). Tout ce qui est valable pour le menton l'est aussi pour la mùchoire.

Boxeurs célÚbres

LĂ©gendes du Noble Art

Années 1900 Abe Attell James J. Corbett Joe Gans Bob Fitzsimmons James J. Jeffries Stanley Ketchel Terry McGovern John L. Sullivan
Années 1910 Jack Britton Johnny Coulon Jack Johnson Johnny Kilbane Ted Lewis Freddie Welsh Jimmy Wilde Kid Williams
Années 1920 Georges Carpentier Jack Dempsey Johnny Dundee Harry Greb Tommy Loughran Mike McTigue Gene Tunney Mickey Walker
Années 1930 Henry Armstrong Max Baer Tony Canzoneri Primo Carnera Joe Louis Barney Ross Max Schmeling Marcel Thil
Années 1940 Marcel Cerdan Rocky Graziano Jack LaMotta Gus Lesnevich Joe Louis Willie Pep Sugar Ray Robinson Tony Zale
Années 1950 Ezzard Charles Kid Gavilan Rocky Marciano Archie Moore Låszló Papp Floyd Patterson Pascual Pérez Sugar Ray Robinson
AnnĂ©es 1960 Mohamed Ali Nino Benvenuti Flash Elorde Émile Griffith Fighting Harada Sonny Liston Dick Tiger JosĂ© Torres
Années 1970 Mohamed Ali Alexis Arguello Wilfred Benitez Roberto Durån George Foreman Joe Frazier Carlos Monzón Teófilo Stevenson
Années 1980 Julio César Chåvez Roberto Durån Marvin Hagler Thomas Hearns Larry Holmes Sugar Ray Leonard Michael Spinks Mike Tyson
Années 1990 Riddick Bowe Michael Carbajal George Foreman Arturo Gatti Naseem Hamed Virgil Hill Oscar de la Hoya Evander Holyfield
Roy Jones Jr. Lennox Lewis Ricardo LĂłpez Terry Norris FĂ©lix SavĂłn Johnny Tapia James Toney Felix Trinidad
Pernell Whitaker
Années 2000 Marco Antonio Barrera Joe Calzaghe Miguel Cotto Oscar de la Hoya Nonito Donaire Ricky Hatton Bernard Hopkins Vitali Klitschko
Wladimir Klitschko Juan Manuel MĂĄrquez Floyd Mayweather Fernando Montiel Erik Morales Shane Mosley Manny Pacquiao
Années 2010 Canelo Álvarez Adrien Broner Gennady Golovkin Romån Gonzålez Vasyl Lomachenko Guillermo Rigondeaux Katie Taylor Andre Ward
Anthony Joshua Deontay Wilder Tyson Fury Oleksandr Usyk

Notes et références

  1. Historique de la boxe sur le site officiel du mouvement olympique.
  2. Musée Olympique.
  3. webmartial.com.
  4. Jean-Paul Thuillier, Les jeux athlétiques dans la civilisation étrusque, Rome (BEFAR, 256), 1985.
  5. Les magistrats, leurs insignes et les jeux Ă©trusques. MEFRA 1998, 2, p. 635-645.
  6. Le sport dans la civilisation Etrusque.
  7. Wolfgang Decker et Jean-Paul Thuillier, Le sport dans l'Antiquité, Paris, Picard, 2004.
  8. (fr) Histoire de la boxe anglaise.
  9. (en) Biographie de John L. Sullivan sur le site cyberboxingzone.com.
  10. Salvatore Marafioti, L'appel du ring. Anecdotes, aphorismes, témoignages de la grande boxe de tous les temps, Gremese Editore, (lire en ligne), p. 18.
  11. L'arbitre suspend le combat à la tombée de la nuit, déclarant les 2 boxeurs ex Êquo.
  12. La DĂ©pĂȘche du Midi, « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la boxe sans jamais oser le demander », La DĂ©pĂȘche,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  13. « Le plus long match de boxe », sur vous.fr (consulté le ).
  14. (fr) Sport en Nord.
  15. (en) Boxer : an anthology of writings on boxing and visual culture, Institute of International Visual Arts, Walsall Museum and Art Gallery, , p. 111.
  16. FFB, « Code sportif de la boxe amateur », sur Fédération française de boxe (ffboxe.com), .
  17. https://www.ffboxe.com/wp-content/uploads/2020/02/CODE-SPORTIF-PRO-2020.pdf
  18. CIO, « Boxing », sur www.olympic.org (consulté le ).
  19. WBAN, « WBAN petitioning International Olympic Committee On behalf of elite amateur women boxers », sur www.womenboxing.com, (consulté le ).
  20. Rating, WBC, consulté le 25 juillet 2016.
  21. Les points vitaux en self-défense (se-defendre.com).
  22. Définition médicale encéphalite.

Annexes

Filmographie

Voir la liste de films de boxe anglaise.

Bibliographie

  • LoĂŻck Wacquant, Corps et Ăąme, Carnets ethnographiques d'un apprenti boxeur, Ă©d. Agone, 2001.
  • Blanchet, G., Boxe et sports de combat en Ă©ducation physique, Éditions Chiron, Paris, 1947
  • Bouchard, J.P., Les Mots du sport, Éditions du Seuil, 1996
  • Bouttier, J.C., Letessier, J., Boxe : la technique, l'entraĂźnement, la tactique, Éditions Laffont, Paris, 1978
  • Bouttier, J.C., Lustyk, J.P., La Boxe : connaissance et technique, Éditions Daniel, Paris, 1990
  • ClĂ©ry, R., L’Escrime, coll. « Que sais-je ? », Éditions PUF, Paris, 1973
  • DeligniĂšres, D., Duret, P., Lexique thĂ©matique en STAPS, Éditions Vigot, Paris, 1995
  • Delmas, A., Cahiers de formation du moniteur, Ligue de Picardie, Amiens, 1981 - L’acte d’opposition, Ligue de Picardie, Amiens, 1981 - Les comportements d’opposition, MĂ©moire de BEES 2°, Paris, 1978 - Technoboxe : fiches techniques de la boxe et des autres boxes, Ligue de Picardie, Amiens, 1981-2005
  • Dempsey, J., Championship fighting, Editions Jack Cuddy, 1950
  • Devost, Manuel de boxe française et anglaise, Paris, 1885
  • Deyrieux, A., La Boxe anglaise, Ulisse Éditions, Paris, 1998
  • Devost, Manuel de boxe française et anglaise, Paris, 1885
  • FFB, La Boxe, guide de techniques, Éditions Vigot, Paris, 1980 - La boxe, prĂ©paration physique, secourisme, hygiĂšne sportive, rĂŽle de l'homme de coin, Éditions Vigot, Paris, 1978 - Les Cahiers techniques et pĂ©dagogiques de la COFORM, Paris, 1993
  • FFE, Les Cahiers de la commission pĂ©dagogique nationale d’escrime, INSEP, Paris, 1981
  • Imhauss, M., Chapelot, R., Langage de l’escrime, ministĂšre de la Guerre, 1908
  • Kalmar Pierre- Combats de boxe publics - Album de photographies anciennes - Volume 1 - CRÉBU NIGO - 2014.
  • Kalmar Pierre- Combats de boxe privĂ©s - Album de photographies anciennes - Volume 1 - CRÉBU NIGO - 2014.
  • Kalmar Pierre et DequĂ©ant AndrĂ© - SoirĂ©es de boxe Ă  Romilly-sur--Seine - CRÉBU NIGO - 2014.
  • Kalmar Pierre - Portraits de boxeurs - La boxe insolite - CRÉBU NIGO - 2015.
  • Langlois, R., Boxe, in revue EPS no 78 Ă  80, Paris, 1965
  • Lerda, L., Casteyre, J.C., Sachons boxer, Éditions Vigot, Paris, 1944
  • Letessier, J., La boxe, sport scolaire in Revue EPS no 107, Paris, 1971
  • LĂ©veillard R., La Boxe anglaise - TraitĂ© indispensable aux dĂ©butants, aux amateurs, aux combattants, Amiens, 1920
  • Petit, M., Boxe, Paris, Éditions Amphora, Paris, 1972
  • Philonenko, A., Histoire de la boxe, Éditions Bartillat, Paris, 2002
  • Plasait, B., DĂ©fense et illustration de la boxe française, Éditions Sedirep, Paris, 1971
  • Rudetski, M., La Boxe, coll. « Que sais-je ? », Éditions PUF, Paris, 1974
  • Salvini, S., La Grande ÉpopĂ©e des sports de combat et arts martiaux, in magazine KaratĂ©, 1985.
  • Poy-Tardieu, N., Le guide des arts martiaux et sports de combat, Budo Éditions, 2001.

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.