AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Kick-boxing

Le kick-boxing est un sport de combat de percussion et appartenant au groupe dit des boxes pieds-poings (BPP)[1]. Il est dĂ©veloppĂ© et rĂ©glementĂ© au dĂ©but des annĂ©es 1960 au Japon, appelĂ© « kick-boxing japonais avec tout type de coup de pied sur le membre infĂ©rieur, coups de genou direct, coups de coude et projections de judo » et parallĂšlement Ă  la mĂȘme Ă©poque aux États-Unis ou « kick-boxing amĂ©ricain avec coup de pied circulaire Ă  l’endroit en ligne basse – uniquement sur la cuisse ».

Kick-boxing
Coup de pied circulaire en ligne moyenne (« middle roundhouse-kick » en anglais)
Coup de pied circulaire en ligne moyenne (« middle roundhouse-kick » en anglais)

Autres noms
‱ Low-kick (American kickboxing)
‱ K-1 Style (Japanese kickboxing)
Domaine Percussion – Discipline de la catĂ©gorie dite des « boxes pieds-poings »
Forme de combat
‱ light-contact : techniques non appuyĂ©es – dĂ©nommĂ© « light-contact français »
‱ mĂ©dium-contact : techniques lĂ©gĂšrement appuyĂ©es – dĂ©nommĂ© « light-contact international »
‱ prĂ©combat Ă  partir de « Cadet 15 ans et junior 1 » (16-17 ans) : techniques appuyĂ©es sans recherche de hors combat
‱ plein-contact en catĂ©gorie « junior 2 » (18-20 ans) et « senior » (21-39 ans) : rencontre au K.-O.-System)
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Japon Japon
Fondateur
‱ États-Unis : Comte Dante, Ray Scarica et Maung Gyi (1959)
‱ Japon : Osamu Noguchi (1964), Kazuyoshi Ishii (K-1 (1993)
DĂ©rive de Arts martiaux asiatiques (karatĂ©, Taekwondo, etc.) et boxes pieds-poings de l’Asie du Sud-Est (boxe birmane et boxe thaĂŻe, etc.)
Pratiquants renommés
Sport olympique Membre du SportAccord ou association générale des fédérations internationales de sports non olympiques organisant les Jeux mondiaux (GAISF ou AGFIS)
Fédération mondiale lien
lien
lien
lien

Ces deux disciplines, notamment de compĂ©tition, ont Ă©tĂ© influencĂ©es par de nombreuses pratiques de combat extrĂȘme-orientales et Ă©galement par les pratiques occidentales, notamment la boxe anglaise et la boxe française. Ces deux disciplines peuvent ĂȘtre assimilĂ©s Ă  un art martial (Art de combat) compte tenu de leur origine et constitution. Elles ont Ă©tĂ© notamment pratiquĂ©es au dĂ©but des annĂ©es 1960 par les artistes martiaux en compĂ©tition de type « open multi-disciplines ».

La forme japonaise a pris un envol international dans les annĂ©es 1990 et a Ă©tĂ© dĂ©nommĂ©e « kickboxing K1 » (avec la suppression des coups de coude et projections de judo permis au dĂ©marrage des annĂ©es 1960). Sa reprĂ©sentativitĂ© la plus mĂ©diatique est le tournoi des plus de 93 kg (poids lourds) du K-1 World Grand Prix et le tournoi des moins de 70 kg (super-welters ou en français, super mi-moyens), le K-1 World MAX.

La forme nord-amĂ©ricaine s’est dĂ©veloppĂ©e conjointement avec le full-contact nord-amĂ©ricain Ă  l’occasion des tournois d’arts martiaux multi-disciplines au dĂ©but des annĂ©es 1960. Le rĂšglement sportif dit transversal permet Ă  tous les pratiquants de sports de combat de percussion de s’adapter Ă  cette discipline.

Un pratiquant de kick-boxing se nomme un « kick-boxeur » (au fĂ©minin, une « kick-boxeuse »). Cette dĂ©nomination n’est pas Ă  confondre avec le qualificatif de « kickeur » (DĂ©finition : combattant qui utilise en grande partie les techniques de coup de pied) a contrario de « boxeur » (combattant qui utilise essentiellement les techniques de coup de poing). La discipline s’écrit le plus couramment en français « kick-boxing » et en anglais « kickboxing » ou « kick boxing ».

Fédérations mondiales

Il n’existe pas Ă  proprement parler d’organisme international majeur gĂ©rant la discipline, mais plutĂŽt un ensemble de fĂ©dĂ©rations mondiales dĂ©veloppant cette pratique en compĂ©tition. On trouve notamment, depuis les annĂ©es 1970, les structures historiques suivantes :

À savoir, le kick-boxing dĂ©signe outre-Atlantique l'ensemble des pratiques de combat utilisant les coups de pied et coups de poing. Il existe ainsi de nombreuses formes de kick-boxing notamment :

Histoire du kick-boxing du 20e siĂšcle

Naissance au Japon et aux États-Unis

Nombreux sont ceux qui pensent que le kick-boxing est un sport originaire de ThaĂŻlande[3]. Au Japon, Ă  la fin des annĂ©es 1950, des experts de karatĂ© et d'autres arts martiaux organisent des rencontres de plein-contact sur tapis et sur ring, ainsi naĂźt le kick-boxing japonais[4]. C’est au milieu des annĂ©es 1960, que le kick-boxing japonais prend rĂ©ellement son envol grĂące au promoteur de boxe Osamu Noguchi. À la mĂȘme Ă©poque aux États-Unis, de nombreuses Ă©coles d'arts martiaux organisent des rencontres de plein contact notamment des disciplines comme le bando, le karatĂ©, le taekwondo, le kempo, etc.[5]. DĂšs 1962, un des pionniers du kick-boxing amĂ©ricain, le birman Maung Gyi, organise des opens de tous styles sur ring. Puis une sorte de rĂ©volution s'opĂšre dĂšs le dĂ©but des annĂ©es 1970 dans le milieu du karatĂ© de haut-niveau. De nombreux pratiquants de bon niveau point-fighting (« karatĂ© Ă  la touche freinĂ©e ») Ă©voluant dans les compĂ©titions se sentent frustrĂ©s par les rĂ©glementations en vigueur privilĂ©giant le contrĂŽle des touches. Alors, ces derniers cherchent un sport dans lequel on utilise la puissance des coups de pied et de coups de poing, plutĂŽt qu'en les arrĂȘtant avant de toucher l'adversaire. Le full-contact karatĂ© (« kick-boxing amĂ©ricain sans low-kick ») et le « kick-boxing amĂ©ricain avec low-kick » Ă©taient nĂ©s.

Kick-boxing, un terme générique[6]

Le terme « kick » signifie « coup de pied » en anglais, les anglophones ont tendance à appeler « kick-boxing » toutes les disciplines associant des coups de pied à des coups de poing. Ce terme est l'équivalent de l'appellation française « boxe pieds-poings » proposée par Alain Delmas[7] en 1976.

Le full-contact est appelĂ© dans de nombreux pays « kick-boxing sans low-kick » (car les coups de pied dans les jambes sont interdits dans la forme moderne pratiquĂ©e dans les fĂ©dĂ©rations internationales). Également, on a longtemps appelĂ© par erreur « kick-boxing », la boxe thaĂŻlandaise (muay-thaĂŻ). Ce qui n’est pas une erreur mais plutĂŽt un amalgame, car par dĂ©finition le muaythaĂŻ est une forme de « kick-boxing » au mĂȘme titre que de nombreuses boxes notamment celles du Sud-est asiatique (boxe birmane, boxe khmĂšre ou Kun Khmer, boxe laotienne et boxe vietnamienne). En 2008, en France, la FĂ©dĂ©ration Française de Full Contact (FFFCDA) devenue en 2013, la « FĂ©dĂ©ration de Fighting Full Contact kickboxing (FFFCKDA) » a relancĂ© de « full-contact avec low-kick » des annĂ©es 1960 aux États-Unis, pratique originelle du kick-boxing amĂ©ricain avec pantalon d’art martial, protections de jambes et de pieds (chaussons en mousse expansĂ©e).

Le kick-boxing américain

Les pionniers du kick-boxing amĂ©ricain avec low-kick et du full-contact amĂ©ricain sans low-kick aux États-Unis dans les 1970, sont trois personnalitĂ©s du monde des arts martiaux amĂ©ricains, le comte Dante (karatĂ©), Ray Scarica et Maung Gyi (Bando et boxe birmane)[8]. En particulier en France, le terme « kick-boxing » dĂ©signe ce que l'on appelle une boxe pieds-poings dans laquelle tout type de coup de pied est autorisĂ© au-dessus de la ceinture ; et pour les cibles en dessous du bassin, exclusivement les coups de pied circulaires sur le membre infĂ©rieur et tout type de balayages « uniquement sur le pied » et le bas de la jambe). Aux États-Unis, le terme « kick-boxing » est une appellation « gĂ©nĂ©rique » dĂ©signant les rencontres de boxe dans lesquelles les protagonistes portent des coups de pied et dĂ©signe certaines pratiques martiales d'origines asiatiques (telle le bando-kickboxing ou boxe birmane, la boxe thaĂŻe, etc.). Il faut savoir qu’aux États-Unis, depuis le milieu du XXe siĂšcle, de nombreuses Ă©coles d'arts martiaux, en plus de promouvoir leurs propres disciplines, participent Ă  des opens de tous styles dits de « kick-boxing » pour se confronter Ă  d’autres disciplines de combat. Ce qui n’est pas toujours le cas des clubs dit de « kick-boxing » notamment en Europe Ă  la fin du XXe siĂšcle se contentant d’enseigner et de participer en compĂ©tition uniquement dans cette discipline. Outre le cas de quelques pays europĂ©en comme la France oĂč il existe une fĂ©dĂ©ration nationale regroupant exclusivement les clubs dits de « kick-boxing », dans la plupart des pays, le kick-boxing ne se prĂ©sente pas en sport Ă  part entiĂšre, mais en discipline de compĂ©tition (c’est-Ă -dire en tant qu’un rĂšglement de rencontre) rĂ©unissant diffĂ©rents disciplines de sports de combat et d’arts martiaux. Ainsi, dans de nombreux pays, les combattants sont polyvalents et Ă©voluent durant leur carriĂšre dans diffĂ©rentes disciplines pugilistiques.

Sur le continent nord-amĂ©ricain, d'aprĂšs les Ă©crits de champions amĂ©ricains, les premiers combats sportifs sur ring et sur tatamis, dateraient de 1962 (notamment les tournois sur ring de bando-kickboxing)[9], dĂ©veloppĂ©s par des styles variĂ©s comme le bando, le karatĂ©, le taekwondo, le kempo, etc. Mais c'est en 1976 que nait officiellement le kick-boxing amĂ©ricain Ă  la suite de la mise en place d'une fĂ©dĂ©ration de champions professionnels de karatĂ© full-contact, la World Kickboxing Association (WKA). Ceux-ci, souhaitaient rencontrer les combattants asiatiques dans une forme de rencontre avec percussion sur les membres infĂ©rieurs pour montrer leur supĂ©rioritĂ©, notamment dans un style de type boxe pieds-poings complĂšte, associant les techniques de poing (boxe anglaise) et de pied des arts martiaux (karatĂ©, taekwondo, boxe birmane, muaythaĂŻ, etc.). Pour des raisons de diffĂ©renciation d'activitĂ©, en Europe comme sur le continent amĂ©ricain, on distingue deux formes de rencontre de kick-boxing : la version « kick-boxing avec coup de pied circulaire dans les jambes » et le « kick boxing sans coup de pied dans les jambes » appelĂ© en Europe « full-contact » (ou par erreur dĂ©nommĂ©, « boxe amĂ©ricaine »[10]). Cette derniĂšre, est gĂ©rĂ©e en France, dĂšs la fin des annĂ©es 1970, par la FĂ©dĂ©ration Française de Full Contact (FFFCDA) alors qu'un autre organisme, la FĂ©dĂ©ration (Française) de « Boxe AmĂ©ricaine » (FBADA) a Ă©galement rassemblĂ© de nombreux pratiquants jusqu’en 2008 (malgrĂ© l’obtention de la dĂ©lĂ©gation de pouvoirs ministĂ©rielle en 2007 par la FFFCDA). En dĂ©but de saison 2008, la FĂ©dĂ©ration de Boxe AmĂ©ricaine (FBADA) rejoint une nouvelle structure parallĂšle, la FĂ©dĂ©ration Française de Sports de Contact (FFSCDA) dans le « ComitĂ© Français de K-1-rules »[11]. À la rentrĂ©e sportive 2009, la boxe amĂ©ricaine a retrouvĂ© sa pleine reprĂ©sentativitĂ© au sein de la FFSCDA en s’organisant en ComitĂ© français de boxe amĂ©ricaine (CFBA) et en obtenant la DĂ©lĂ©gation de pouvoirs ministĂ©rielle.

Esquive sur un crochet du poing droit

Le kick-boxing japonais

Kickboxing (en japonais, ă‚­ăƒƒă‚Żăƒœă‚Żă‚·ăƒłă‚° kikkubokushingu). Cette forme japonaise issue du muay-thaĂŻ et de la boxe birmane est dĂ©veloppĂ©e aprĂšs les Jeux olympiques de 1964 notamment dans la ville d’Osaka et dans laquelle le rĂšglement permettait de frapper Ă  coup de pied, de poing, de genou et de coude, agrĂ©mentĂ© de projections de judo. Au dĂ©but, de nombreux combattants Ă©taient issus du karatĂ© style kyokushinkai et des boxes du Sud-est asiatique. Cette forme existe toujours et s’appelle aujourd’hui shoot-boxing dont l’évĂ©nement majeur est le Shoot Boxing World Tournament.

Dans les annĂ©es 1950, un karatĂ©ka japonais, Tatsuo Yamada, crĂ©ateur du Nihon Kempƍ KaratĂ©-do Ă©tabli une nouvelle pratique, un « art martial hybride », qui combine le karatĂ©, la boxe thaĂŻlandaise et les autres boxes du Sud-est asiatique. À une Ă©poque oĂč les pratiquants ne sont pas autorisĂ©s Ă  frapper rĂ©ellement dans les rencontres de karatĂ©, Tatsuo Yamada, a le projet de mettre en place un nouveau sport et de faire sa promotion. En , il donne un nom provisoire Ă  cette pratique, le « karatĂ©-boxing ». Tatsuo Yamada invite un champion thaĂŻlandais, partenaire d’entraĂźnement de son fils, Kan et commence Ă  Ă©tudier le muay-thaĂŻ. À cette Ă©poque, ce combattant thaĂŻlandais est en contact avec Osamu Noguchi, promoteur de boxe et intĂ©ressĂ© par le muay-thaĂŻ. Le portrait de ce combattant thaĂŻlandais apparaĂźt, notamment, sur « L'abĂ©cĂ©daire du Nihon Kempo KaratĂ©-do », premier numĂ©ro du magazine publiĂ© par Tatsuo Yamada. Le , un premier combat de muay-thaĂŻ a eu lieu Ă  Tokyo.

Puis, le au Stadium du Lumpinee Ă  Bangkok (ThaĂŻlande) est organisĂ©e une rencontre opposant des karatĂ©kas Ă  des combattants de muay-thaĂŻ. L’équipe de combattants japonais de l’Oyama-dojo (style de karatĂ© Kyokushinkai), Tadashi Nakamura, Kenji Kurosaki et Akio Fujihira remporte le tournoi, deux victoires Ă  une : Tadashi Nakamura et Akio Fujihira par K-O technique tandis que Kenji Kurosaki est mis hors-combat sur un coup de coude. Il est Ă  noter que Kenji Kurosaki, alors instructeur de karatĂ© du style « kyokushinkai » plutĂŽt que combattant, a remplacĂ© au pied levĂ© le combattant prĂ©vu.

Le promoteur de combats, Osamu Noguchi, a Ă©tudiĂ© le muay-thaĂŻ, l’a introduit au Japon en 1958, et a dĂ©veloppĂ© un art martial hybride appelĂ© « kick boxing ». Cette nouvelle pratique s’est inspirĂ©e des rĂšgles du muay-thaĂŻ. Par contre, les principales techniques du kickboxing japonais sont dĂ©rivĂ©es du karatĂ©, notamment du style kyokushinkai. À l’époque, les techniques de projections du judo sont autorisĂ©es lors des premiĂšres rencontres afin de diffĂ©rencier le kickboxing japonais du muay-thai, puis progressivement les projections ont Ă©tĂ© supprimĂ©es du rĂšglement. La premiĂšre fĂ©dĂ©ration japonaise de kickboxing a Ă©tĂ© fondĂ©e par Osamu Noguchi en 1966. Ensuite, le premier Ă©vĂ©nement de kickboxing eu lieu Ă  Osaka le , deux ans aprĂšs les Jeux olympiques de Tokyo.

Tatsuo Yamada (à gauche) et son professeur, Chƍki Motobu (à droite)

Tatsu Yamada est décédé en 1967, son école (dojo) a changé son nom, et se nomme Suginami Gym. Son école a perpétué la tradition, en envoyant des participants aux événements de kick-boxing.

Puis le kick-boxing devient populaire. Il est diffusĂ© Ă  la tĂ©lĂ©vision japonaise dĂšs 1970, sur trois chaĂźnes et trois fois par semaine. Les chaĂźnes programment des rencontres entre les combattants japonais et thaĂŻlandais. À l’époque, le champion Tadashi Sawamura est un kick-boxeur trĂšs populaire. En 1971, l'Association Kickboxing All Japan (A.J.K.A.) est crĂ©Ă©e et enregistre environ sept cents combattants. Le premier prĂ©sident de l’AJKA est Shintaro Ishihara, gouverneur de Tokyo. Les catĂ©gories reprĂ©sentĂ©es aux tournois vont des poids mouches jusqu’aux poids moyens. Un des combattants les plus cĂ©lĂšbres est le poids coq, Noboru Osawa, avec plusieurs titres de l’AJKA a son actif. Les Ă©tudiants Ă©trangers s’illustrent Ă©galement. Raymond Edler, un Ă©tudiant amĂ©ricain de l'UniversitĂ© Sophia de Tokyo, a remportĂ© le titre des poids moyens de l’AJKC en 1972. Ce dernier fut le premier non-ThaĂŻlandais Ă  ĂȘtre officiellement classĂ© au stadium du Rajadamnern, cela en 1972 dans la catĂ©gorie des poids moyens. Il a Ă©galement dĂ©fendu sa ceinture de l’AJKC Ă  plusieurs reprises.

Parmi les autres champions populaires de l’époque, on trouve Toshio Fujiwara et Mitsuo Shima. Toshio Fujiwara est le premier non ThaĂŻlandais Ă  remporter un titre au stadium du Rajadamnern en 1978 dans la catĂ©gorie des poids lĂ©gers, et cela face Ă  un champion thaĂŻlandais.

À partir de 1980, en raison d’une mauvaise presse, la couverture tĂ©lĂ©visuelle se fait rare, ainsi l'Ăąge d'or de kickboxing au Japon s’est provisoirement arrĂȘtĂ©. Il faudra attendre l’annĂ©e 1993, avec la crĂ©ation du tournoi des poids lourds du K-1 World Grand Prix pour que la tĂ©lĂ©vision japonaise s’empare de l’évĂ©nement international. Cet Ă©vĂ©nement est mis en place par Kazuyoshi Ishii, fondateur du style karatĂ© seidokaikan. Il nomme ce tournoi « K-1 », en rĂ©fĂ©rence au « K » de plusieurs arts martiaux (le karatĂ©-do, le kung-fu, le tae-kwon-do et le kick-boxing), et adopte les rĂšgles de kick-boxing sans coup de coude et temps de lutte (judo), rĂšgles dĂ©nommĂ©es « K-1 rules ».

Depuis 1993, le kick-boxing japonais reprend son envol grĂące au grand tournoi annuel des poids lourds, le K-1 World Grand Prix puis du tournoi des poids moyens, le K-1 World MAX depuis 2003. La forme de rencontre a Ă©voluĂ© depuis ses origines et aujourd’hui le rĂšglement autorise seulement : les coups de pied, les coups de poing, les coups de genou directs[12] et les saisies de courte durĂ©e.

Combat féminin à Munich

Rating américain

L’élaboration d’un classement indĂ©pendant (« rating » ou « top-ten »), inventĂ© par Paul Maslak aide Ă  y voir plus clair dĂšs l’annĂ©e 1979. Cela permet aux combattants de tous les styles pieds-poings de pouvoir se situer en dehors de tout « star-system », une cohĂ©rence Ă©mergeait enfin. DĂ©sormais, les organisateurs doivent respecter un vĂ©ritable classement mondial. Seuls les vrais champions et leurs challengeurs peuvent monter sur le ring pour disputer un titre.

DĂ©veloppement international

Dans la plupart des pays, un seul organisme associe les diffĂ©rentes disciplines de combat et d'arts martiaux notamment les boxes pieds-poings (full-contact, kick boxing et thaĂŻ-boxing), ce qui n'est pas le cas de la France oĂč les dirigeants des diffĂ©rentes fĂ©dĂ©rations de boxes pieds-poings ont du mal Ă  s'entendre pour mutualiser leurs politiques sportives et donner aux pratiquants une diversification des pratiques (exceptĂ©e certaines antennes de fĂ©dĂ©rations internationales, comme la WKA-France qui propose dĂšs 2002 avec une seule licence la pratique toutes les disciplines : sports pieds-poings, sports pieds-poings-sol, submission-wrestling, kata, activitĂ©s martiales de mise en forme (fitness), activitĂ©s martiales de dĂ©fense personnelle (self-dĂ©fense), activitĂ©s martiales du sport adaptĂ© (handisport) etc. Les fĂ©dĂ©rations internationales de kick-boxing les plus anciennes dans le monde sont :

Ces organisations dĂ©veloppent Ă  travers le monde le semi-contact, full-contact, kick-boxing, muay-thaĂŻ, le MMA et bien d’autres disciplines de combat et arts martiaux.

DĂ©veloppement en Europe

Le kick-boxing amĂ©ricain s’est dĂ©veloppĂ© en Allemagne depuis la crĂ©ation en 1976 de la WAKO par Georg F. Bruckner. Le terme « kick-boxing » utilisĂ© dans l'Europe germanophone est la plupart du temps synonyme de « kick-boxing amĂ©ricain ». À cette Ă©poque, le kick-boxing japonais est trĂšs peu dĂ©veloppĂ© en Europe germanophone avant le lancement du K-1 World Grand Prix au Japon en 1993.

Pour le kick-boxing japonais, au dĂ©but des annĂ©es 1980, les premiĂšres organisations eurent lieu aux Pays-Bas et firent rentrer l’Europe dans le grand cercle mondial du kick-boxing.

Les Pays-Bas

Le kick-boxing a été introduit sous sa forme japonaise, par Jan Plas et Thom Harinck. Tous deux ont fondé le NKBB (Association néerlandaise de Kickboxing) en 1976. Harinck a également fondé le MTBN (Nederland Muay Thai Association) en 1983, la WMTA (Association mondiale de Muay Thai) et l'EMTA (Association européenne de Muay Thai) en 1984. Aux Pays-Bas, dans les années 1970 et 1980, les écoles de kick-boxing les plus importantes sont : le Mejiro Gym, le Gym Chakuriki et le Golden Glory. Ces trois écoles ont été influencées par le kick-boxing japonais et le karaté kyokushinkaï.

Les Pays-Bas, berceau europĂ©en du kick-boxing, brillĂšrent avec leurs grands champions tels : Lucien Carbin, AndrĂ© Brilleman, Ivan Hippolyte et surtout les dĂ©sormais lĂ©gendaires Fred Royers surnommĂ© « le gladiateur » (superstar des rings avec plusieurs titres mondiaux dans diffĂ©rentes boxes pieds-poings) et Rob Kaman (Ă  l’efficacitĂ© et longĂ©vitĂ© exceptionnelle). Ce pays trĂšs ouvert aux nouvelles disciplines de combat accueillit conjointement, dĂšs la fin des annĂ©es 1970, le kick-boxing d’origine japonaise (grĂące Ă  Jas Plas et son club, le Mejiro-gym et le kick-boxing d’origine amĂ©ricaine (dont le reprĂ©sentant officiel de la WKA des annĂ©es 1980 est le champion hollandais, Fred Royers).

Les combattants néerlandais ont eu beaucoup de succÚs dans les compétitions du K-1 World Grand Prix. Sur les 18 éditions, 15 titres de champion sont revenus aux Néerlandais. De 1993 à 2010, on trouve : Peter Aerts, Ernesto Hoost, Remy Bonjasky, Semmy Schilt et Alistair Overeem. Les trois titres restants ont été remportés par des non Néerlandais : le Croate, Branko Cikatic en 1993, le Suisse, Andy Hug en 1996, et le Néo-Zélandais, Mark Hunt en 2001.

L’entrĂ©e en France du kick-boxing « made in U.S.A. »

L’arrivĂ©e officielle en France du kick-boxing amĂ©ricain (avec low-kick) dite « version WKA », aura lieu sous l’impulsion de Jean-Marc Vieille, reprĂ©sentant la France pour la WKA-Monde, en 1984. Ce dernier, fut mandatĂ© Ă  l’époque par son ami, le grand champion nĂ©erlandais, Fred Royers (vice-prĂ©sident mondial WKA et reprĂ©sentant officiel pour l’Europe). Le dĂ©veloppement de cette pratique, malgrĂ© l’aide des pouvoirs publics et l’hostilitĂ© de la boxe amĂ©ricaine (ou full-contact prĂ©curseur du pied-poing amĂ©ricain en France), a Ă©tĂ© possible grĂące au travail de la fĂ©dĂ©ration WKA-France.

Plusieurs championnats du monde furent organisĂ©s en France, le plus prestigieux fut celui de Richard Sylla contre Pete Cunningham. Aux Pays-Bas, dans les galas de l’époque, une partie des combats se dĂ©roulent en version « kick-boxing » et pour les autres, en « boxe thaĂŻe ». Ce sont souvent les mĂȘmes combattants qui Ă©voluent, sans difficultĂ©, d'un style Ă  l'autre.

En 1987, Ă  la suite de la pression du MinistĂšre de la jeunesse et des sports souhaitant unir les trois fĂ©dĂ©rations françaises de l’époque (boxe amĂ©ricaine, full contact et WKA-France) en une seule entitĂ© (et qui ne vit jamais le jour), un protocole fut signĂ© entre la FĂ©dĂ©ration française de boxe amĂ©ricaine (FFBADA) et la WKA-France. Cette dĂ©cision critiquĂ©e par la WKA-Europe amena la crĂ©ation en France d'une nouvelle structure française, l’IFO[13] sous la houlette de Jean-Paul Maillet (commentateur de la TĂ©lĂ©vision française). Puis Ă  la fin d’annĂ©es 1980, elle devient la FKB/WKA qui perdure jusqu’au dĂ©part de Fred Royers de la vice-prĂ©sidence de la WKA-Monde.

DĂšs le dĂ©part du kick-boxing « made in U.S.A. » en 1976, la plupart des pays europĂ©ens reconnaissent la WKA comme structure originelle, ce qui est le cas pour la France. D’ailleurs dans les annĂ©es 1980, les compĂ©titeurs français disent couramment : « je boxe en WKA » (pour signifier, du « kick-boxing avec low-kick ») et en PKA (pour prĂ©ciser, du « kick-boxing sans low-kick » c’est-Ă -dire du « full-contact »).

Ensuite, les responsables de grandes fĂ©dĂ©rations mondiales proposent des titres dans l’ensemble des disciplines pieds-poings (full-contact, muay-thaĂŻ, et kick-boxing) ce qui a pour effet, Ă  cĂŽtĂ© des fĂ©dĂ©rations internationales d’origine (PKA, WKA, WAKO) de faire Ă©clore rapidement de nouvelles structures dites « mondiales ».

Le kick-boxing français dans la tourmente de certaines fédérations françaises de boxes pieds-poings

À leur arrivĂ©e en France, au milieu des annĂ©es 1970, des disciplines amĂ©ricaines (« full-contact kick-boxing sans low-kick » et « kick-boxing avec low-kick ») voient tout d’abord leur rejet dans l’Hexagone, par certaines fĂ©dĂ©rations d’arts martiaux. Le kick-boxing amĂ©ricain avec low-kick (et sans coups de genou) s’impose progressivement sur le territoire français comme une discipline d’avenir. ParallĂšlement pour les autres boxes pieds-poings, la boxe thaĂŻlandaise (muay-thaĂŻ) Ă  l’époque est peu implantĂ©e contrairement Ă  la boxe française (savate) qui a pris un essor important depuis le milieu des annĂ©es 1960.

À la fin des annĂ©es 1980 et durant les annĂ©es 1990, de nombreuses pĂ©ripĂ©ties propres Ă  la mise en place de ces nouveaux sports amĂ©ricains et orientaux dĂ©stabilisent le milieu des boxes pieds-poings.

À peine arrivĂ© en France pour le « kick-boxing sans low-kick » (appelĂ© aujourd’hui full-contact), une mĂ©sentente de dirigeants entraĂźne une scission du groupement en 1982 : FĂ©dĂ©ration Française de Boxe AmĂ©ricaine (FFBADA) d’un cĂŽtĂ© et FĂ©dĂ©ration Nationale de Boxe AmĂ©ricaine (FNBA) de l’autre. Ainsi, dĂšs la fin des annĂ©es 1980, le « kick-boxing avec low-kick » va vivre de grandes tourmentes. De 1984 Ă  1987, il est gĂ©rĂ© par la « WKA-France » notamment par Jean-Marc Vieille. Puis, la situation se gĂąte. En 1987, le premier essai de regroupement des « boxes amĂ©ricaines »[14] s’effectuera au sein de la FFUBADA (FĂ©dĂ©ration Française UnifiĂ©e de Boxe AmĂ©ricaine et Disciplines AssimilĂ©es). Le kickboxing français est organisĂ© provisoirement sous l’égide de l’IFO (International Fighting Organisation)[15], car la fĂ©dĂ©ration mondiale WKA n’accepte pas l’alliance avec les autres structures.

Il faut attendre la constitution de la FFKBFCDA en 1994 (Fédération Française de Kick-Boxing, Full-Contact et Disciplines Associées présidée par Pascal Tiffreau) pour rassembler réellement les trois boxes pieds-poings (muay-thaï, kick-boxing et full-contact).

Rapidement naissent des divergences de vue. Le kick-boxing n’est pas autonome au sein de la FFKBFCDA et un certain fonctionnement antidĂ©mocratique provoque une scission de la discipline. Ainsi une partie des dirigeants du kick-boxing, de la boxe amĂ©ricaine (full-contact), et de la boxe thaĂŻlandaise (muay-thaĂŻ), se regroupent en au sein de la FFBADA (FĂ©dĂ©ration Française de Boxe AmĂ©ricaine et disciplines AssociĂ©es), structure bĂ©nĂ©ficiant de l’agrĂ©ment ministĂ©riel. Durant trois saisons, deux comitĂ©s nationaux de kick-boxing distincts cohabitent : la Commission nationale de Kick-Boxing de la FFBADA et le ComitĂ© National de Kick-Boxing de la FFKBFCDA, prĂ©sidĂ© par Ludovic Brion.

Un agrĂ©ment ministĂ©riel provisoire fut accordĂ© aux deux fĂ©dĂ©rations (FĂ©dĂ©ration française de kick-boxing full-contact et disciplines associĂ©es (FFKBFCDA) et FĂ©dĂ©ration française de boxe amĂ©ricaine et disciplines associĂ©es (FFBADA) jusqu’en . À l’issue de cette Ă©chĂ©ance, et durant la saison 1998-1999, le ministĂšre chargĂ© des sports, aprĂšs un audit dans chacune des structures, demanda Ă  la « Commission nationale de kick-boxing » de la FĂ©dĂ©ration française de full contact et disciplines associĂ©es (CNKB de la FFBADA) de proposer un regroupement, afin d’accueillir en son sein le « ComitĂ© national de kick-boxing » de la FĂ©dĂ©ration française de kick-boxing full-contact et disciplines associĂ©es (CNKB de la FFKBFCDA). Cette unification donna naissance Ă  la FKBDA (FĂ©dĂ©ration de Kick-Boxing et Disciplines AssociĂ©es) en - agrĂ©ment ministĂ©riel du . Elle deviendra FFKBDA (FĂ©dĂ©ration « Française » de Kick-Boxing et Disciplines AssociĂ©es) Ă  l’obtention de la dĂ©lĂ©gation de pouvoirs du ministĂšre chargĂ© des sports en 2002. L’agrĂ©ment sĂ©parĂ© pour les trois disciplines (full-contact, muay-thaĂŻ et kick-boxing) a d’aprĂšs les dires du ministĂšre pour but « l’auto-assainissement des structures ». D’autre part, l’interdiction du ministĂšre d’organiser des titres internationaux et des ceintures professionnelles sur le territoire français[16] imposĂ©e aux fĂ©dĂ©rations agrĂ©Ă©es dans l’intention d’éloigner un Ă©ventuel profit de certains dirigeants fĂ©dĂ©raux au dĂ©triment des licenciĂ©s, handicapera radicalement les combattants « Ă©lites » (professionnels), les obligeant Ă  disputer des titres Ă  l’étranger !? DĂ©but des annĂ©es 2000, une reprise d’organisation de titres « Ă©lites » revoit le jour sur le territoire français sans qu’une quelconque autorisation soit formulĂ©e par le ministĂšre chargĂ© des sports.

À la suite de la dĂ©cision ministĂ©rielle au sujet de l’interdiction d’organiser des titres internationaux sur le territoire français, la structure ayant promu le kick-boxing au milieu des annĂ©es 1980, la « WKA-France », se met en suspens jusqu’à ce que Thierry Muccini (ancien athlĂšte Ă©lite et entraĂźneur), en 2002, relance la dynamique de cette antenne française en conduisant une sĂ©lection française Ă  des Ă©vĂ©nements internationaux (notamment au mondial amateur WKA). Au regard du succĂšs rencontrĂ© par l’équipe française aux championnats du Monde WKA de 2002 Ă  2005, Alain Delmas (prĂ©sident de fĂ©dĂ©ration, ancien athlĂšte Ă©lite et professeur d’EPS en universitĂ©) et Thierry Muccini, dĂ©cident de redorer le blason des deux fĂ©dĂ©rations les plus populaires au Monde, la WKA et l’ISKA. L’étĂ© 2006, ils relancent officiellement la WKA-France et en l’ISKA-France. Ainsi, ils vont permettre Ă  la France de retrouver la reprĂ©sentativitĂ© internationale qui lui manquait depuis la fin des annĂ©es 1990.

En dĂ©but de saison sportive 2008-2009, Ă  la suite de la « crise sportive » qui traverse les boxes pieds-poings avec l’arrivĂ©e d’une nouvelle structure imposĂ©e par le ministĂšre (FFSCDA/Sports de contact), ces deux organes, la WKA-France et l’ISKA-France, rejoignent la FĂ©dĂ©ration Française de Full Contact (FFFCDA) dans le cadre de la « Commission pugilistique ».

Au printemps 2008, Ă  l’annonce de la naissance d’une « fĂ©dĂ©ration parallĂšle », la fĂ©dĂ©ration de sports de contact (FFSCDA), un vent de panique traverse le « paysage du pieds-poings français ». En effet, cette « nouvelle fĂ©dĂ©ration dite gouvernementale » obtient de l’État l’agrĂ©ment ministĂ©riel en , avant son dĂ©marrage !? Et surpasse ainsi les « fĂ©dĂ©rations en place ». DĂšs la rentrĂ©e sportive de , il s’opĂšre un « mouvement de population » vers cette nouvelle structure pour les disciplines suivantes : kick-boxing, muaythaĂŻ, kung-fu de contact (wushu), boxe amĂ©ricaine, pancrase, bando et quelques autres sports de combat mineurs. En , la dĂ©lĂ©gation de pouvoirs vient renforcer le projet implicite de regrouper dans une mĂȘme entitĂ© les disciplines de contact afin de mutualiser les moyens (d’ailleurs, ce projet ne fera l’objet d’aucun communiquĂ© de presse de la part du ministĂšre chargĂ© des sports). Ainsi, une majoritĂ© de pratiquants feront comprendre leur dĂ©sapprobation. Par consĂ©quent, les trois « fĂ©dĂ©rations en place » depuis des dĂ©cennies, FĂ©dĂ©ration Française de Full Contact (FFFCDA) devenue en 2013, la FĂ©dĂ©ration de Fighting Full Contact Kickboxing (FFFCKDA), FĂ©dĂ©ration Française de MuaythaĂŻ (FFMDA) et FĂ©dĂ©ration Française de Wushu (FFWaemc), a qui l’État avait accordĂ© jusqu’alors sa confiance, se retrouvent exclues des aides publiques (subventions de fonctionnement et cadres techniques Ă  disposition), sans qu’aucune raison soit Ă©voquĂ©e par le ministĂšre.

Rebondissement en , l’agrĂ©ment ministĂ©riel est retirĂ© par le Conseil d'État Ă  la FĂ©dĂ©ration Française de Sports de Contact (FFSCDA) pour une constitution associative non conforme. Par voie de consĂ©quence, les « fĂ©dĂ©rations en place » retrouvent leurs statuts lĂ©gitimes sur la scĂšne des boxes pieds-poings. Mais quelques jours plus tard, l’agrĂ©ment est redonnĂ© Ă  la hĂąte Ă  cette « nouvelle fĂ©dĂ©ration » juste aprĂšs le remaniement ministĂ©riel ; et sachant que de l’examen de la dĂ©lĂ©gation de pouvoirs doit ĂȘtre reconduite pour trois autres fĂ©dĂ©rations en place dans les jours Ă  venir (FĂ©dĂ©ration de wushu, fĂ©dĂ©ration de full-contact et fĂ©dĂ©ration de muaythaĂŻ).

Durant l’étĂ© 2009, le nouveau cabinet ministĂ©riel chargĂ© des sports confie le « dossier Ă©pineux » de l’attribution de la dĂ©lĂ©gation de pouvoir au ComitĂ© national olympique et sportif français (CNOSF) pour un avis consultatif. DĂšs la rentrĂ©e 2009 au CNOSF, une commission d’examen constituĂ©e des reprĂ©sentants des plusieurs fĂ©dĂ©rations de sports de combat et d’arts martiaux auditionne les prĂ©sidents des quatre structures concernĂ©es (La nouvelle fĂ©dĂ©ration de sports de contact et les anciennes, fĂ©dĂ©ration de wushu, fĂ©dĂ©ration de full-contact et fĂ©dĂ©ration de muay-thaĂŻ). Nouveau rebondissement un mois plus tard (), la FĂ©dĂ©ration Française de Sports de Contact (FFSCDA) obtient, au grand Ă©tonnement des « anciennes fĂ©dĂ©rations », la dĂ©lĂ©gation de pouvoirs pour toutes les disciplines Ă  l’exception du wushu (accordĂ© Ă  la fĂ©dĂ©ration française de WUSHU-aemc). Par la mĂȘme occasion, le ministĂšre rajoute Ă  la liste d’activitĂ©s de la prĂ©cĂ©dente dĂ©lĂ©gation de la FFSCDA/Sports de contact, la « boxe amĂ©ricaine », auparavant attribuĂ©e Ă  la fĂ©dĂ©ration de full-contact (FFFCDA). Encore une fois, il s’agit d’un « fait unique dans l’histoire du sport français » oĂč une « nouvelle structure » s’approprie une faveur ministĂ©rielle. Quelque temps aprĂšs, les prĂ©sidents des vieilles fĂ©dĂ©rations (muaythaĂŻ et full-contact) apprennent que leurs dossiers de demande de dĂ©lĂ©gation n’ont pas Ă©tĂ© transmis par le ministĂšre au ComitĂ© national olympique et sportif français pour que ce dernier donne son avis. Les anciennes fĂ©dĂ©rations n’en resteront pas lĂ , notamment en faisant appel auprĂšs du Conseil d’État pour exprimer encore une fois l’aspect non conforme de la procĂ©dure et non lĂ©gitime cette dĂ©cision.

En , se constitue une confĂ©dĂ©ration d’arts martiaux et de sports de combat regroupant des sports olympiques et non olympiques, afin de s’opposer aux avantages accordĂ©s par le ministĂšre chargĂ© des sports Ă  la nouvelle structure, la fĂ©dĂ©ration française de sports de contact, et surtout contrebalancer les actions de prosĂ©lytisme en direction des clubs des autres fĂ©dĂ©rations de cette derniĂšre. Courant 2010, le Conseil d’État a dĂ©boutĂ© les vieilles fĂ©dĂ©rations de leur recours au sujet de leur perte de la dĂ©lĂ©gation de pouvoirs. À la suite de dysfonctionnements au sein de la nouvelle fĂ©dĂ©ration parallĂšle (FFSCDA/sports de contact), la structure de kick-boxing (WKA-France) en dĂ©but de saison 2008 rejoint la fĂ©dĂ©ration française de Full-contact. Puis en octobre 2010, la FBADA (FĂ©dĂ©ration de Boxe amĂ©ricaine) rejoindra la FFFCDA puis en septembre 2011, le groupement K1 K1-rules. Ainsi, les pratiquants seront partagĂ©s dans deux structures diffĂ©rentes pour l’espace d’un cycle olympique.

En octobre 2010, une partie de la commission nationale de K-1 (FBADA/FĂ©dĂ©ration de boxe amĂ©ricaine) quitte la FFSCDA/Sports de contact pour se constituer en comitĂ© national de K-1 au sein de la FFFCDA/Full-contact ; puis en septembre 2011 sera le tour du groupement K1 K1-rules et de la commission nationale de chauss’fight.

En 2012, au sein de la FFFCDA/Full-contact, la commission nationale des activités pugilistiques (WKA-France) devient la commission nationale de low-kick (CNLK).

En 2013, la dĂ©lĂ©gation de pouvoirs est reconduite pour la FĂ©dĂ©ration Française de Sports de Contact (FFSCDA) pour les disciplines « kick-boxing » et « muay-thai ». Fait Ă©trange aucune dĂ©lĂ©gation n’est accordĂ©e pour le « full-contact ». Ainsi les fĂ©dĂ©rations historiques, FĂ©dĂ©ration Française de Full Contact (FFFCDA) et FĂ©dĂ©ration Française de MuaythaĂŻ (FMDA) sont exclues des aides de l’État encore une fois pour une pĂ©riode inter-olympiades.

En début de saison 2013-2014, une partie de la commission nationale de kick-boxing de la Fédération Française de Sports de Contact (FFSCDA) rejoint la Fédération de Fighting Full Contact (FFFCDA) pour constituer le « comité national de kick-boxing » qui se substitue à la précédente « commission nationale de low-kick ».

Courant 2013-2014, la fédération de full contact et disciplines associées (FFCDA) devient la Fédération de fighting full contact kickboxing et disciplines associées (FFFCKDA).

En fin de saison 2013-2014, la fĂ©dĂ©ration historique, la FĂ©dĂ©ration de fighting full contact kickboxing et disciplines associĂ©es (FFFCKDA), aprĂšs des annĂ©es de tentative de reconquĂȘte de la dĂ©lĂ©gation de pouvoirs[17], inquiĂ©tĂ©e constamment par la jeune fĂ©dĂ©ration parallĂšle, la fĂ©dĂ©ration de sports de contact (surveillance sans relĂąche, ingĂ©rence dans leurs affaires, entraves dans leurs dĂ©marches, interventions au ministĂšre, etc.) voit sans raison valable son agrĂ©ment ministĂ©riel retirĂ© et Ă  la mĂȘme Ă©poque celui de la FĂ©dĂ©ration Française de MuaythaĂŻ (FMDA), fait Ă©trange !? Ainsi, la FFFCKDA et la FMDA, perdent totalement leurs capacitĂ©s de fonctionnement[18].

Le , pour conforter une situation d’exclusivitĂ© le ministĂšre chargĂ© des sports dĂ©crĂšte que toute demande d’organisation pour sports de combat pour lesquels la mise hors de combat Ă  la suite d’un coup portĂ© est autorisĂ©e[19] passera par les mains de la FĂ©dĂ©ration Française de Sports de Contact (FFSCDA). Ainsi toute concurrence fĂ©dĂ©rale envisageable est rĂ©duite Ă  nĂ©ant[20].

En 2015, la Fédération Française de Sports de Contact (FFSCDA) est devenue, la Fédération Française de Kick Boxing et Muay Thaï (FFKMDA). Cette derniÚre obtient en 2018, la Délégation de pouvoirs ministérielle pour trois disciplines : kickboxing, muaythaï et pancrace.

En 2019, le ComitĂ© National de Kick-Boxing (CNKB) de la FĂ©dĂ©ration de Fighting Full Contact Kickboxing (FFFCKDA) devient la FĂ©dĂ©ration de sports de combat et arts martiaux – France (FSC) : arts martiaux traditionnels et modernes, activitĂ©s de la dĂ©fense personnelle, activitĂ©s martiales de la mise en forme (fitness-martial), boxes pieds-poings, sports pieds-poings-sol, luttes sportives au corps-Ă -corps et activitĂ©s martiales du sport adaptĂ© (handisport).

Sigles :

  • FFFCDA : FĂ©dĂ©ration française de full-contact nĂ©e en 1978 (fĂ©dĂ©ration historique du full-contact en France) est devenue en 2014 la FĂ©dĂ©ration de fighting full-contact kickboxing et disciplines associĂ©es (FFFCKDA)
  • FMDA : FĂ©dĂ©ration française de muaythaĂŻ nĂ©e en 1977 (fĂ©dĂ©ration historique du muay-thaĂŻ en France)
  • CNKB/IFO : ComitĂ© national de kick-boxing nĂ©e en 1984 sous l’égide de International Fighting Organisation – IFO (fĂ©dĂ©ration historique du kick-boxing en France). Elle reprĂ©sentait la plus ancienne fĂ©dĂ©ration internationale de kickboxing, la W.K.A. puis rattachĂ© en 2008 Ă  la FFFCKDA en tant que commission nationale jusqu’en fin de saison 2013-2014. Le CNKB devient en 2019, la FĂ©dĂ©ration de sports de combat et arts martiaux (FSC).
  • FFKMDA : FĂ©dĂ©ration française de kickboxing, muaythaĂŻ (et pancrace) nĂ©e en 2008, est dĂ©nommĂ©e jusqu’en 2015, « fĂ©dĂ©ration française de sports de contact (FFSCDA) ».
Blocage d’un coup de pied circulaire en ligne haute (high-kick)

Pratique

Coups de poing usuels

Article détaillé : coup de poing

  • Straight-punch, direct en français : coup de poing direct « long ». Le jab (coup de poing direct du bras avant) et cross (coup de poing direct du bras arriĂšre) – Fig. 1.1 et 1.2.
  • Short straight-punch : coup de poing direct « court » utilisĂ© Ă  distance rapprochĂ©e - Fig. 1.3.
  • Hook-punch, crochet en français : coup de poing circulaire « court » et le swing (appelĂ© Ă©galement stick-punch en anglais) : coup de poing circulaire long - Fig. 2.1. et 2.2.
  • Uppercut (ou undercut en anglais) : coup de poing remontant - Fig. 3.1.
  • Overcut (ou overhand-punch et Ă©galement drop en anglais) : coup de poing descendant - Fig. 3.2 et 3.3.
  • 1.1 - Jab (direct long du bras avant)
    1.1 - Jab (direct long du bras avant)
  • 1.2 - Cross (direct long du bras arriĂšre)
    1.2 - Cross (direct long du bras arriĂšre)
  • 1.3 - Short-straight-punch (direct court au corps Ă  corps)
    1.3 - Short-straight-punch (direct court au corps Ă  corps)
  • 2.1 - Hook-punch (Coup circulaire court, surnommĂ© « crochet »)
    2.1 - Hook-punch (Coup circulaire court, surnommé « crochet »)

Coups de poing moins usuels

  • Back-fist* (ou reverse en anglais) : coup de poing en revers et de type « retournĂ© », Spinning-back-fist – Fig. 4.
  • Spinning back-fist* (ou turning back-fist) : coup de poing en revers retournĂ©.
  • Jump-punch (ou superman-punch) : coup de poing en sautant – Fig. 5.

(*) Autorisé en kick-boxing japonais et uniquement chez les professionnels en kick-boxing américain mais pas dans tous les pays et fédérations internationales

N.B. : Cross-counter : se prĂ©sente comme un contre qui croise le bras adverse. Il tient du cross (coup de poing direct du bras arriĂšre) voire du half-hook (semi-crochet) ou de l’overcut.

  • 2.2 - Swing (coup circulaire long et « balancĂ© » autour de l’épaule)
    2.2 - Swing (coup circulaire long et « balancĂ© » autour de l’épaule)
  • 3.1 - Uppercut (coup remontant)
    3.1 - Uppercut (coup remontant)
  • 3.2 - Overcut (coup descendant)
    3.2 - Overcut (coup descendant)
  • 3.3 – Cross-counter, overcut en coup de contre (attaque dans l’attaque adverse)
    3.3 – Cross-counter, overcut en coup de contre (attaque dans l’attaque adverse)

Coups de poing hybrides

  • Half-hook : semi-crochet en français, coup circulaire Ă  mi-chemin entre un direct et un crochet – Fig. 6.
  • Half-uppercut : semi-uppercut en français, coup rectiligne Ă  mi-chemin entre un direct et un uppercut – Fig. 7.
  • Bolo-punch: coup circulaire et remontant (mi-crochet mi-uppercut).
  • 4 - Back-fist (revers de poing)
    4 - Back-fist (revers de poing)
  • 5 - Jump-punch (coup de poing sautĂ©)
    5 - Jump-punch (coup de poing sauté)
  • 6 – Half-hook (semi-crochet)
    6 – Half-hook (semi-crochet)
  • 7 - Half-uppercut (semi-uppercut)
    7 - Half-uppercut (semi-uppercut)

Techniques de jambe

Article détaillé : coup de pied

Coups de pied usuels

  • Front-kick : coup direct. Il est de forme « pistonnĂ©e », push-kick (pushing-kick) ou de forme « fouettĂ©e » (front snap-kick) – Fig. 1.
  • Side-kick : coup de cĂŽtĂ© – Fig. 2.
  • Semi-circular-kick : coup circulaire en diagonale remontante. AppelĂ© Ă©galement « diagonal-kick » et « forty-five degree roundhouse-kick » s’il est rotatif – Fig. 3.
  • Round-kick : coup circulaire. Si ce coup est rotatif, il se nomme « forty-five degree roundhouse-kick ». Comme tous les coups de pied, on distingue trois hauteurs de frappe : le coup de pied bas circulaire - en ligne basse (low-kick), le coup de pied mĂ©dian (middle-kick) et le coup de pied en ligne haute (high-kick)* – Fig. 4.1 et 4.2.
  • Reverse-kick : coup circulaire inversĂ©. Il peut ĂȘtre balancĂ© avec une circumduction de hanche ou crochetĂ© avec le genou (hook-kick) – Fig. 5.1 et 5.2.
  • Back-kick : coup en arriĂšre – Fig. 6.
  • Sweeping ou footsweep : coup de balayage. Il existe diffĂ©rentes formes de coups de pied de balayage – Fig. 7.

Ces vocables prĂ©cĂ©dents sont des erreurs de langage car les techniques de jambe portent chacune une appellation propre Ă  sa forme de rĂ©alisation (ex. : pour le coup de pied en ligne haute (« high-kick ») : on trouve le front kick, le hammer-kick, le hook-kick, etc., et pas seulement le roundhouse-kick comme on l’indique trĂšs souvent.

  • 1 - Front-kick (coup direct de forme « pistonnĂ©e »)
    1 - Front-kick (coup direct de forme « pistonnée »)
  • 2 - Side-kick (coup de cĂŽtĂ©)
    2 - Side-kick (coup de cÎté)
  • 3 - Semi-circular-kick (coup en diagonale montante)
    3 - Semi-circular-kick (coup en diagonale montante)
  • 4.1 - Round-kick (ici un circulaire de type mĂ©thode « fouettĂ©e »)
    4.1 - Round-kick (ici un circulaire de type méthode « fouettée »)
  • 4.2 - Roundhouse-kick (ici un circulaire de type mĂ©thode « balancĂ© » autour de la hanche)
    4.2 - Roundhouse-kick (ici un circulaire de type méthode « balancé » autour de la hanche)
  • 5.1 – Reverse-kick (coup circulaire Ă  l’envers de type « balancĂ© » autour de la hanche)
    5.1 – Reverse-kick (coup circulaire Ă  l’envers de type « balancĂ© » autour de la hanche)
  • 5.2 - Reverse-kick (coup circulaire Ă  l’envers de type « crochetĂ© » autour du genou
    5.2 - Reverse-kick (coup circulaire Ă  l’envers de type « crochetĂ© » autour du genou
  • 6 - Spinning back-kick, ici sur une avancĂ©e adverse (Coup direct vers l’arriĂšre et retournĂ©)
    6 - Spinning back-kick, ici sur une avancĂ©e adverse (Coup direct vers l’arriĂšre et retournĂ©)

Coups de pied moins usuels

CatĂ©gorie des coups de pied dit « en bĂąton » (stick-kick). Ces techniques sont dites balancĂ©es Ă  partir d’une circumduction de hanche. Ils sont les suivants :

  • Footsweep outside-inside - Fig. 7
  • Crescent-kick outside-inside - Fig. 8.1 et 8.2
  • Crescent-kick inside-outside – Fig 8.3.
  • Hammer-kick - Fig. 9.
  • 7 - Footsweep outside-inside (Balayage Ă  la cuillĂšre)
    7 - Footsweep outside-inside (Balayage Ă  la cuillĂšre)
  • 8.1 - Crescent-kick outside-inside ici portĂ© en ligne moyenne
    8.1 - Crescent-kick outside-inside ici porté en ligne moyenne
  • 8.2 - Crescent-kick outside-inside ici portĂ© en ligne haute
    8.2 - Crescent-kick outside-inside ici porté en ligne haute
  • 8.3 - Crescent-kick inside-outside ici portĂ© en ligne haute
    8.3 - Crescent-kick inside-outside ici porté en ligne haute

Coups de pied retournés et volants

  • Spinning hook-kick (ou turning hook-kick): coup crochetĂ© et retournĂ© – Fig. 10
  • Spinning side-kick : coup latĂ©ral et retournĂ© – Fig. 11.
  • Spinning back-kick (ou turning back-kick) : coup en arriĂšre et retournĂ© – Fig. 12.
  • Jumping front-kick (ou flying-kick) : coup frontal et sautĂ©
  • Jumping roundhouse-kick : coup circulaire sautĂ©
  • Jumping side-kick : coup latĂ©ral et sautĂ©
  • Jumping back-kick : coup en arriĂšre sautĂ©.

(*) Certaines techniques-gestuelles peuvent ĂȘtre retournĂ©es et sautĂ©es Ă  la fois

  • 9 - Hammer-kick de type « axe-kick » (coup retombant dans l’axe direct)
    9 - Hammer-kick de type « axe-kick » (coup retombant dans l’axe direct)
  • 10 – Spinning hook-kick (coup crochĂ© et retournĂ©)
    10 – Spinning hook-kick (coup crochĂ© et retournĂ©)
  • 11 - Jumping side-kick (coup latĂ©ral sautĂ©)
    11 - Jumping side-kick (coup latéral sauté)
  • 12 - Spinning back-kick, ici sur une avancĂ©e adverse (coup vers  l’arriĂšre retournĂ© sautĂ©)
    12 - Spinning back-kick, ici sur une avancĂ©e adverse (coup vers l’arriĂšre retournĂ© sautĂ©)

Coups de pied de balayage

CatĂ©gorie des coups de pied dit de balayage (En anglais, « footsweep ») c’est-Ă -dire de dĂ©sĂ©quilibre voir de projection au sol.
La gestuelle utilise différentes formes de corps :

  • un coup dit en bĂąton (En anglais, « stick-kick »), trajectoire de l’intĂ©rieur du corps vers l’extĂ©rieur (« Inside-outside ») ou l’inverse (« Outside-inside »),
  • un coup dit circulaire Ă  l’endroit (soit fouettĂ© autour du genou ou par balancĂ© en circonduction autour de la hanche avec ou sans pivot sur le pied d’appui),
  • un coup dit circulaire Ă  l’envers (soit fouettĂ© autour du genou ou par balancĂ© en circonduction autour de la hanche avec ou sans pivot sur le pied d’appui).

Les modes d’action prĂ©cĂ©dents peuvent ĂȘtre combinĂ©s.

  • 13 - Balayage en bĂąton autour de la hanche dit « Ă  la cuillĂšre »)
    13 - Balayage en bùton autour de la hanche dit « à la cuillÚre »)
  • 14 – Balayage circulaire Ă  l’endroit (dit « Ă  la louche »)
    14 – Balayage circulaire Ă  l’endroit (dit « Ă  la louche »)
  • 15 – Balayage circulaire Ă  l’envers (dit « en coup de pied crochetĂ© »)
    15 – Balayage circulaire Ă  l’envers (dit « en coup de pied crochetĂ© »)
  • 16 - Balayage circulaire Ă  l’envers (dit « en coup de pied crochetĂ© et retournĂ© »)
    16 - Balayage circulaire Ă  l’envers (dit « en coup de pied crochetĂ© et retournĂ© »)


Coups de genou usuels

Article détaillé : coup de genou

  • Rising knee-strike (ou knee-bomb) : coup de genou remontant (rĂ©alisĂ© le plus souvent au corps Ă  corps) – Fig. 1.
  • Straight knee-thrust : coup de genou direct – Fig. 2.
  • Long-range knee-kick (ou diagonal knee-strike) : coup de genou oblique remontant – Fig. 3.
  • 1 - Rising Knee-strike (coup de genou remontant)
    1 - Rising Knee-strike (coup de genou remontant)
  • 2 - Straight knee-thrust (coup de genou direct)
    2 - Straight knee-thrust (coup de genou direct)
  • 3 - Long-range knee-kick (coup de genou oblique remontant)
    3 - Long-range knee-kick (coup de genou oblique remontant)
  • 4 - Jumping knee-kick (coup de genou de face sautĂ©)
    4 - Jumping knee-kick (coup de genou de face sauté)

Coups de genou sautés et doubles

  • Jumping knee-kick ou flying knee kick : coup de genou de face sautĂ© – Fig. 4.
  • Double knee-kick : coup simultanĂ© des deux genoux (en sautant bien entendu).

(3) Ces techniques peuvent ĂȘtre donnĂ©es les hanches de face ou de profil, et emprunter diffĂ©rentes trajectoires (directe, remontante et descendante). Elles peuvent ĂȘtre sautĂ©es.

Actions offensives

L’attaque est une « activitĂ© destinĂ©e Ă  imposer un Ă©tat corporel Ă  l’adversaire dans le but de prendre l’ascendant sur l’adversaire (voire le contrĂŽle adverse) pour remporter l’opposition. Elle consiste, en toute logique, Ă  utiliser les faiblesses adverses voire de les rĂ©vĂ©ler cela par la mise en place d’un ensemble d’opĂ©rations de manƓuvre » (Delmas, 1975). Pour simplifier, elle se dĂ©finit par un « mouvement offensif destinĂ© Ă  atteindre des cibles adverses ». On distingue plusieurs formes d’attaque :

  • Dite directe : souvent simple, faite d’un mouvement unique,
  • Dite en confusion (ou combinaison d’actions et de manƓuvres) :
    • doublĂ©e ou renouvelĂ©e (rĂ©pĂ©tition du mĂȘme mouvement),
    • composĂ©e : constituĂ©e de multiples actions, appelĂ© « enchaĂźnement »,
    • fausse, attaque simple ou composĂ©e, incomplĂštement rĂ©alisĂ©e, destinĂ©e Ă  tromper l’opposant voire Ă  le faire rĂ©agir pour tirer parti de ses rĂ©actions,
    • indirecte : diffĂ©rĂ©e, composĂ©e, simulĂ©e (comprenant appel, feinte, provocation, etc.),
    • progressive (organisĂ©e autour de diffĂ©rentes actions pour s’approcher de la cible),
    • cachĂ©e (masquĂ©e),
    • en aveugle,
    • sur prĂ©paration adverse, lancĂ©e alors que l’adversaire a entrepris une prĂ©paration d’attaque. Il s’agit ici plus prĂ©cisĂ©ment d’un coup d’arrĂȘt voire d’un coup de contre (attaque dans l’attaque adverse),
    • dans l’attaque adverse ou « [attaque dans l’attaque adverse|contre] »,
    • juste aprĂšs l’attaque adverse. On parle ainsi de contre-attaque ou plutĂŽt de riposte en sport de combat.

Actions défensives (dites de contre-offensive)

Article détaillé : défense

La dĂ©fense en boxe se rĂ©sume par un ensemble d’actions destinĂ© Ă  faire Ă©chec Ă  l’offensive adverse, c’est-Ă -dire pour ne pas ĂȘtre atteint, comprenant des actions dites de dĂ©fense passive, dĂ©fense active et anticipĂ©e :

  1. Les actions dite en urgence : blocages et absorption de coups (Fig. 1.1 à 1.4), esquives de coups (Fig. 2.1 à 2.4), les déviations de coups (Fig. 3.1 à 3.3) et la mobilité au sol (les déplacements) et du corps sur place (mouvements de buste notamment),
  2. et les actions d’anticipation dite de neutralisation ou par contrĂŽle de l’opposant et saisie : coup d’arrĂȘt, gĂȘne, dissuasion, etc. (Fig. 4).

Se garantir contre les attaques adverses se prĂ©sente comme un des trois objectifs principaux Ă  atteindre dans les sports de combat de percussion Ă  cĂŽtĂ© d’attaquer les cible adverses et d’utiliser l’action adverse Ă  son propre avantage.

  • 1.1 - Blocking (blocage actif des deux bras)
    1.1 - Blocking (blocage actif des deux bras)
  • 1.2 - Blocking (blocage actif avec le tibia)
    1.2 - Blocking (blocage actif avec le tibia)
  • 1.3 - Blocking (blocage absorbant avec le tibia)
    1.3 - Blocking (blocage absorbant avec le tibia)
  • 1.4 - Cover-Up (couverture avec les deux gants)
    1.4 - Cover-Up (couverture avec les deux gants)
  • 2.1 - Bobbing (retrait vertical par-dessous) et Bob and weave (esquive rotative)
    2.1 - Bobbing (retrait vertical par-dessous) et Bob and weave (esquive rotative)
  • 2 .2 - Slipping (ici un dĂ©saxage latĂ©ral du tronc avec un coup de contre)
    2 .2 - Slipping (ici un désaxage latéral du tronc avec un coup de contre)
  • 2.3 - Pulling away (retrait arriĂšre de buste avec un contre en uppercut)
    2.3 - Pulling away (retrait arriĂšre de buste avec un contre en uppercut)
  • 2.4 - Footwork (pas de retrait sur une attaque en jab)
    2.4 - Footwork (pas de retrait sur une attaque en jab)

On distingue plusieurs catégories de défense :

  1. La dĂ©fense dite « classique » ayant pour but d’annihiler l’action adverse. C’est-Ă -dire, la simple mise en sĂ©curitĂ© de ses propres cibles, quelquefois rĂ©alisĂ©e en urgence (dite dĂ©fense passive : « blocage passif » c’est-Ă -dire une couverture des cibles corporelles (action dite neutre ou d’encaissement du coup). Cette façon de faire ne permet pas toujours une riposte instantanĂ©e car il peut y avoir un effet d’ébranlement lors de l’impact.
  2. La dĂ©fense dite « active » favorisant l’utilisation de l’action adverse. C’est-Ă -dire, la rĂ©alisation d’actions destinĂ©es Ă  ne pas subir l’activitĂ© adverse voire Ă  l’utiliser Ă  son avantage (appelĂ©e par certains auteurs, dĂ©fense active) : le « blocage absorbant » le coup adverse, le « blocage dĂ©viant » ou « dĂ©viation » de l’arme adverse appelĂ©e au XIXe siĂšcle, « parade chassĂ©e » dans le but de dĂ©sĂ©quilibrer l’opposant, et l’« esquive » (dĂ©robade sur place ou avec un dĂ©placement, dĂ©gagement du coin, contournement de l’opposant). Ces trois formes permettent des ripostes instantanĂ©es. Puis le « coup d'arrĂȘt » de l’action adverse qui peut ĂȘtre suivi avantageusement d’une riposte.
  3. ActivitĂ© d’anticipation ayant pour but d’empĂȘcher le dĂ©clenchement de l’offensive ou la mise en difficultĂ© de rĂ©alisations offensives adverses dites de neutralisation : la « dissuasion » d’attaquer obtenu par le biais de techniques de dĂ©stabilisation (menace et fausse information), la « gĂȘne de loin » (par mouvement de battement, de contact et d’écran), la « gĂȘne de prĂšs » (diminution ou l’augmentation de la distance, saisie de l’opposant et verrouillage des armes adverses).

Ces deux derniers objectifs nĂ©cessitent des qualitĂ©s d’initiative, d’anticipation et d’à-propos. Pour dĂ©passer le clichĂ© de la maxime suivante : « la meilleure dĂ©fense c'est l'attaque », on dira : « Le but Ă  atteindre serait d’ĂȘtre capable de dĂ©fendre, de contre-attaquer (riposter) et contrer (attaque dans l’attaque) dans toutes les positions de corps et quelle que soit la place dans l’aire de combat avec le moindre risque ».

  • 3.1 - Deflection (action de dĂ©viation du jab)
    3.1 - Deflection (action de déviation du jab)
  • 3.2 - Deflection (action de dĂ©viation du front-kick)
    3.2 - Deflection (action de déviation du front-kick)
  • 3.3 - Deflection (action de dĂ©viation du straight knee-thrust)
    3.3 - Deflection (action de déviation du straight knee-thrust)
  • 3.4 - Clinching (action de contrĂŽle au corps Ă  corps)
    3.4 - Clinching (action de contrĂŽle au corps Ă  corps)

Contre-attaque

Synonyme de « riposte » (Vocable d’escrime). Il s’agit, d’une offensive dĂ©clenchĂ©e aprĂšs une attaque adverse et gĂ©nĂ©ralement aprĂšs avoir effectuĂ© une dĂ©fense. On parle aussi de « rĂ©ponse offensive » Ă  l’attaque adverse, en l’occurrence pour les sports de combat de percussion, « d’un coup ou enchaĂźnement de coups dĂ©clenchĂ©s aprĂšs avoir annihilĂ© l’attaque adverse par une technique de dĂ©fense ». Les catĂ©gories de dĂ©fense utilisĂ©es dans la phase offensive adverse : le blocage du coup (ou couverture de la cible visĂ©e), l’absorption du coup, la dĂ©viation de l’arme, l’esquive de l’attaque ou la neutralisation de la future offensive ; action qui sera suivi d’une une contre-attaque. En position de dĂ©fense, on prend l’initiative de contre-attaquer juste au moment mĂȘme oĂč l’adversaire a terminĂ© son attaque. On parle Ă©galement de « remise » lorsque le geste de la riposte est identique Ă  l’attaque adverse (Ex. : riposter avec un jab aprĂšs un jab adverse).

. Ex. 1 :
1. ⇒ 2.
1. AprĂšs une dĂ©fense en couverture de la cible lors d’un crochet (en anglais, « hook »)

2. ...[B] riposte en uppercut du bras arriĂšre
. Ex. 2 :
1. ⇒ 2.
1. Aprùs une absorption d’un jab

2. ...[B] riposte en underhand du bras arriĂšre
. Ex. 3 :
1. ⇒ 2.
1. Aprùs une couverture sur un cross plongeant

2. ...[A] riposte en uppercut du bras arriĂšre

Attaque dans l’attaque adverse

Synonyme de « contre » (Vocable des sports d’opposition) terme qui prĂȘte Ă  confusion au regard de l’idĂ©e de « contre-attaque ». L’attaque de type « contre » est portĂ©e dans l’offensive adverse alors que la contre-attaque est lancĂ©e aprĂšs l’offensive adverse.

. Ex. 1 :
1 :
Lors d’une attaque adverse en en anglais, « cross » Ă  la face, [B] porte une attaque simultanĂ©e en coup de poing direct du bras avant (en anglais, « jab ») au corps
. Ex. 2 :
2 :
Lors d’une attaque adverse en coup de pied circulaire en ligne basse (en anglais, « low-kick »), [A] porte une attaque simultanĂ©e en coup de poing direct du bras arriĂšre (en anglais, « cross ») Ă  la face
. Ex. 3 :
3 :
Lors d’une attaque adverse en coup de poing direct Ă  la face (en anglais, « jab »), [A] porte une attaque simultanĂ©e en coup de pied en arriĂšre et retournĂ© (en anglais, « spinning back kick ») sur le bas du buste

Attitude, garde et style

Kick-boxeur photographié par l'artiste Peter Klashorst

Article détaillé : posture en sport de combat

L’attitude dĂ©signe deux notions principales. D'abord la façon de se tenir en situation d'opposition (Façon d’ĂȘtre positionnĂ©, de se tenir, de s’orienter, d’ĂȘtre protĂ©gĂ© ou en garde, etc., dans le combat - posture, garde, positionnement
) et d'autre part, la façon de se comporter sur le plan du comportement d'opposition (style utilisĂ©, stratĂ©gie globale employĂ©e
). Ex. : on recense diffĂ©rentes attitudes de combat en boxe : garde de trois-quarts de face, garde de profil, garde dite en « crouch » (ramassĂ©e), garde basse, garde avec la charge principale sur jambe avant, garde le poids sur jambe arriĂšre, garde avec les appuis trĂšs Ă©cartĂ©s, etc. Quelquefois, la position du corps peut indiquer les intentions d’un combattant Ă  l’égard de son adversaire et mĂȘme le signe d’un type de tromperie (contre-information). Ex. : une attitude de profil peut ĂȘtre le signe d’un travail d’esquive et riposte du bras avant ainsi que de contre.

  • Garde haute dite « avancĂ©e » (deux poings en avant)
    Garde haute dite « avancée » (deux poings en avant)
  • Garde haute dite « rentrĂ©e » (deux poings rentrĂ©s)
    Garde haute dite « rentrée » (deux poings rentrés)
  • Garde haute et mixte (un poing avancĂ© et un rentrĂ©)
    Garde haute et mixte (un poing avancé et un rentré)
  • Garde basse et mixte (un poing avant en bas et un rentrĂ©)
    Garde basse et mixte (un poing avant en bas et un rentré)

Les anglophones parlent plutĂŽt de « position » que de « garde » Ă  proprement parler (ex : « side-step » pour la garde latĂ©rale utilisĂ© plutĂŽt en full-contact et point-fighting). La garde pour ces premiers c’est le haut du corps et Ă©galement les appuis au sol, ainsi ils utilisent le terme « upright-stance » pour une position verticale de buste et « full crouch » pour une attitude recroquevillĂ©e. Pour nous, on utilise l’expression d’attitude de combat lorsqu’on dĂ©signe l’ensemble. Donc lorsqu’on parle de « garde » dans l’école française, on pense souvent Ă  la position des bras pour se protĂ©ger. Mais bien plus que cela, elle dĂ©signe une organisation corporelle permettant au combattant de se prĂ©parer Ă  dĂ©fendre et d’autre part Ă  passer Ă  l’offensive, cela dans une configuration qui lui offre un maximum de sĂ©curitĂ© et d’efficacitĂ©. DiffĂ©rentes positions permettent de faire face Ă  un adversaire avant et pendant l’engagement et sont appelĂ©es Ă  dĂ©faut « garde ». Comme son nom l’indique, « ĂȘtre sur ses gardes » c’est se mettre en alerte permanente et adopter une position favorable pour rĂ©agir. De nombreuses attitudes de garde existent : garde trois-quarts de face, de profil, garde inversĂ©e, garde haute, garde basse, garde avancĂ©e, garde ramassĂ©e, etc. Certes, il trĂšs important « d’ĂȘtre gardĂ© » (hermĂ©tique), mais il faut Ă©galement adopter une attitude qui permettre d’agir et de rĂ©agir rapidement et avec efficacitĂ© (donc adopter une posture efficace). A contrario, un boxeur n’adoptant pas d’attitude dĂ©finie oĂč ayant les bras « en bas » est dit « non gardĂ© ». D’ailleurs, certains boxeurs font ce choix dans la perspective de construire leur jeu sur la base de contre-informations (tromperies).

Le style reprĂ©sente la maniĂšre de faire propre Ă  chaque individu et que l’on peut rapporter Ă  des classes de « comportement-type ». Elle est propre Ă  son tempĂ©rament, Ă  son potentiel physique ou Ă  ce qui lui a Ă©tĂ© enseignĂ© par son Ă©cole de boxe. Ainsi, on distingue : l’attentiste du fonceur et le technicien du frappeur, mais ce classement ne s’arrĂȘte pas lĂ . On recense diffĂ©rents caractĂšres variables pour chaque « typologie ». Par exemple, chez les styles « techniques » : boxer en coups longs, en coups d’arrĂȘt, en coup de contre. Chez les styles « physiques » : faire le forcing, boxer en crochets puissants « Ă  la godille », chercher le corps Ă  corps, chercher le coup dur. Lorsqu’un combattant utilise sa façon habituelle de boxer (son style habituel), on dit qu’il est sur son « registre » ; cela Ă  la maniĂšre d’un musicien qui rĂ©pĂšte ses gammes prĂ©fĂ©rĂ©es.

RĂ©glementation sportive

Comme tout sport, le kick-boxing est dĂ©fini par une rĂ©glementation qui fixe ses modalitĂ©s d'action et ainsi en dĂ©termine sa spĂ©cificitĂ© (Gestes d’attaque, de dĂ©fense et cibles corporelles Ă  atteindre). Le kick-boxeu(se)r utilise les techniques de bras (Coup de poing et gestes de dĂ©fense) selon les modalitĂ©s proches de la boxe anglaise et ne peuvent donc frapper en dessous de la ceinture anatomique. Les techniques de jambe et balayages sont celles des sports de combat et arts martiaux dits de percussion, nĂ©anmoins sous la ligne de la ceinture le rĂšglement est diffĂ©renciĂ© entre le style amĂ©ricain et le style japonais. Ces contraintes rĂ©glementaires en font deux disciplines distinctes ayant des stratĂ©gies spĂ©cifiques et en partie diffĂ©renciĂ©es du point de vue sportif.

Tenue de kick-boxing américain de la fin des années 1970 et du début des années 1980

Les catĂ©gories d’ñge et de poids, les rĂšgles de jeu diffĂšrent quelque peu suivant la fĂ©dĂ©ration internationale et la rĂ©glementation du pays.

Gestuelle autorisée

La gestuelle de percussion autorisée par la plupart des fédérations internationales est la suivante :

  • Avec le membre supĂ©rieur : Les techniques dites de bras ou coups de poing sont reprises des arts martiaux et des sports de combat et s’apparentent Ă  celles de la boxe anglaise. Elles peuvent ĂȘtre portĂ©es sur les cibles corporelles autorisĂ©es Ă  deux hauteurs du corps (TĂȘte et buste).
  • Avec le membre infĂ©rieur, les techniques sont Ă©galement reprises des arts martiaux et des sports de combat, notamment Ă  l’origine de la crĂ©ation du kick-boxing au Japon et aux États-Unis dans les annĂ©es 1960, en particulier celles des pratiques du Sud-Est asiatique et de l’ExtrĂȘme-Orient : Les techniques dites de coup de pied. Elles peuvent ĂȘtre portĂ©es sur les cibles corporelles autorisĂ©es aux trois hauteurs du corps (TĂȘte, buste et membres infĂ©rieurs).

Le rÚglement de compétition différentie les deux disciplines ci-dessous :

  • Le kick-boxing amĂ©ricain (Low-kick) : dans lequel la percussion sur le membre infĂ©rieur autorise exclusivement le coup de pied circulaire Ă  l’endroit et sur la cuisse et le coup de pied de balayage sur le bas de la jambe et le pied.
  • Le kick-boxing japonais (K-1) : pour ce dernier, il est autorisĂ© tout type de percussion en coup de pied sur le membre infĂ©rieur (Cuisse et jambe) et le coup de genou dit en trajectoire frontale ou « directe » et cela aux trois hauteurs de cibles et sans saisie de l’adversaire.

Tenue et Ă©quipements de protection

Au tout dĂ©but du kick-boxing amĂ©ricain et kick-boxing japonais, durant les annĂ©es 1950 et 1960, les combattants portent en compĂ©tition la tenue traditionnelle de leur discipline de combat, notamment un pantalon d’art martial ou de boxe. Depuis la fin des annĂ©es 1980, le port du short de boxe pour les principales fĂ©dĂ©rations mondiales est d'usage, notamment Ă  la World Kickboxing Association (WKA), International Sport Kickboxing Association (ISKA), World Kickboxing Federation (WKF), World Association of KickBoxing Organizations (WAKO). Pour ce qui concerne la protection de jambe et pied, pour le kick-boxing amĂ©ricain des annĂ©es 1970-1980, les combattants portent des protĂšge-tibias et des chaussons de boxe amĂ©ricaine en mousse expansĂ©e couvrant le dessus du pied. En France, depuis les annĂ©es 1990, les novices portent des protĂšge-tibias-pieds d’une seule piĂšce. Par contre, les Ă©lites (Professionnels et semi-professionnels) combattent le membre infĂ©rieur sans protection - les pieds et jambes nus voire avec des chevillĂšres qui peuvent ĂȘtre Ă©lastiques ou des bandes aux pieds (En France, le port de chevillĂšres est une obligation mise en place, dans les annĂ©es 1990 par la fĂ©dĂ©ration française de kick-boxing (structure dissoute en 2008), afin de distinguer les kick-boxeurs des autres disciplines proches). Les jeunes et amateurs de tous Ăąges, portent des protections de boxe pieds-poings (casque, jambiĂšres en mousse avec le dessus de pied attenant - les chaussons de boxe amĂ©ricaine pour la plupart des fĂ©dĂ©rations sont abandonnĂ©s alors que ce n’est pas toujours le cas pour les fĂ©dĂ©rations internationales).

Formes de rencontres à l’international

Pour ce qui est de la pratique compétitive, dans les fédérations de boxes pieds-poings, on trouve :

  • Le combat de « light-contact » dit international endosse une forme de type « plein-contact ». Il reprend les rĂšgles du kick-boxing de plein impact oĂč les techniques sont appuyĂ©es oĂč la recherche de hors combat est interdite. Ce type de « light-contact international » est diffĂ©rent du « light-contact français », oĂč dans ce second style les touches sont parfaitement freinĂ©es.
  • Le « prĂ©-combat » : forme originelle de rencontre pour les juniors (15-17 ans) sorte de combat de plein-contact oĂč le hors-combat est prohibĂ© ainsi que les coups appuyĂ©s Ă  la face.
  • Le combat de « plein-contact » : forme originelle du kick-boxing senior (Ă  partir de 18 ans) pour les pratiquants avancĂ©s de 18 Ă  34 ans.

Disciplines et styles de rencontre de compétition en France

Rencontre internationale de light-contact

Dans la catĂ©gorie dite des « boxes amĂ©ricaines » et « boxes japonaises » de compĂ©tition, cinq styles de rencontres issues des États-Unis et du Japon sont regroupĂ©es :

  • Le combat de plein-contact : le version amĂ©ricaine ou « low-kick », popularisĂ© par la fĂ©dĂ©ration internationale d’origine en 1976 W.K.A.) et la version japonaise ou « K1 », popularisĂ© dĂšs 1993, avec le tournoi des plus de 93 kg (poids lourds) du K-1 World Grand Prix.
  • La rencontre en prĂ©-combat : Elle autorise la « frappe appuyĂ©e » mais le coup dur est interdit (c’est-Ă -dire sans recherche de hors de combat). Il est rĂ©servĂ© Ă  un combattant expĂ©rimentĂ©. À la fin du combat, le combattant ayant le plus de points est dĂ©clarĂ© vainqueur (c’est-Ă -dire : atteinte de cibles corporelles autorisĂ©es avec suffisamment de puissance). Pour les mineurs, cadet de la 2e annĂ©e (15 ans) et junior-1 (16-17 ans) l’impact des techniques doit ĂȘtre trĂšs modĂ©rĂ© Ă  la face.
  • L’assaut en mĂ©dium-contact dĂ©veloppĂ© en France dĂšs 2002 par le groupement W.K.A-France devenue en 2019 la FĂ©dĂ©ration de sports de combat oĂč les techniques sont dites « lĂąchĂ©es » mais sans recherche de coup dur c’est-Ă -dire lĂ©gĂšrement appuyĂ©s sans Ă©branler l’adversaire. Les 40-50 ans peuvent participer en « MĂ©dium-contact » mais ils ne sont pas acceptĂ©s en « prĂ©-combat en classe D et classe C ». Ainsi un vĂ©tĂ©ran 40-44 ans ayant un palmarĂšs de 10 victoires en mĂ©dium-contact peut participer en prĂ©-combat classe B puis en classe A selon son palmarĂšs (et cela, Ă  condition de ne pas avoir interrompu sa carriĂšre de compĂ©titeur de plus de deux annĂ©es prĂ©cĂ©dant l’activitĂ© compĂ©titive et cela jusqu’à la limite de 44 ans).
  • L’assaut en light-contact français, appelĂ© en anglais, « soft-contact » par la FĂ©dĂ©ration de sports de combat (anciennement, le comitĂ© national de kick-boxing - C.N.K.B./W.K.A-France). Cette derniĂšre forme, Ă  la suite d'une recommandation du ministĂšre chargĂ© des sports, est une rencontre d’opposition oĂč les coups sont parfaitement retenus. Dans ce style c'est donc la valeur technique qui est privilĂ©giĂ©e, le vainqueur Ă©tant celui qui a atteint le plus grand nombre de cibles, et non pas celui qui aurait Ă©tĂ© le plus efficace sur le plan de la puissance de frappe.
  • La rencontre en no-contact pour les baby-kickboxeurs (baby-kickboxeuses). Rencontre Ă  distance l’un de l’autre proche du shadow-boxing de l’entraĂźnement.
  • Le « triathlon martial » ou super-fight dĂ©veloppĂ© en France dans les annĂ©es 2000 par la structure nationale de kick-boxing WKA et ISKA. Il s’agit d’un tournoi multi-styles exĂ©cutĂ© face au mĂȘme adversaire en trois formes sportives d’un round chacune (1re round en boxe anglaise, 2e en full-contact et 3e kick-boxing) pour un cadet de la 2e annĂ©e (15 ans), junior-1 (16-17 ans) et junior-2 (18-20 ans) et senior (21-34 ans).
SĂ©ance de cardio-kickboxing (aero-kick)

Autres formes de pratiques connexes

De nombreuses disciplines sont dĂ©rivĂ©es de la pratique du kick-boxing et notamment font partie d’exercices dits de loisir :

  • Le cardio-kickboxing , activitĂ© de mise en forme de type cardio-training et sa version de compĂ©tition, l’aĂ©ro-kick, discipline privilĂ©giant la dĂ©monstration technique en musique. Ces deux activitĂ©s prĂ©cĂ©dentes sont des marques dĂ©posĂ©es de la fĂ©dĂ©ration internationale WKA comme l’est Ă©galement le terme « kickboxing ».
  • Le kick-boxing dĂ©fense (ou « kick-dĂ©fense »), discipline dĂ©diĂ©e Ă  la dĂ©fense personnelle.
  • Pratiquants dĂ©butants avec protections maximales (kick-light)
    Pratiquants débutants avec protections maximales (kick-light)
  • EntraĂźnement fĂ©minin avec protections en mousse (kick-light)
    Entraßnement féminin avec protections en mousse (kick-light)
  • Combat sans protections (semi-pro et professionnel)
    Combat sans protections (semi-pro et professionnel)
  • Cardio-kickboxing (side-kick en aĂ©ro-kick)
    Cardio-kickboxing (side-kick en aéro-kick)

Grades techniques

Dans les annĂ©es 1960, les grades dĂ©livrĂ©s par les enseignants de full-contact et de kick-boxing que ce soit du cĂŽtĂ© amĂ©ricain (American kickboxing) ou japonais (Japanese kickboxing) s’inspirent pour les grade supĂ©rieurs (ceinture noire) de la progression des arts martiaux du dĂ©but du XXe siĂšcle et pour les grades de couleur de la progression europĂ©enne mise en place dans les annĂ©es 1920 en Angleterre puis en France par les arts martiaux japonais[21].

La ceinture noire est le symbole du full-contact et kick-boxing, depuis la crĂ©ation de la premiĂšre fĂ©dĂ©ration de kickboxing aux États-Unis, la World kickboxing association (WKA) en 1976 (l’emblĂšme de la WKA est composĂ© d’un globe terrestre entourĂ© d’une ceinture noire).

N.B. : Au dĂ©but du kick-boxing japonais et du kick-boxing amĂ©ricain des annĂ©es 1960, les pratiquants portaient un pantalon d’art martial et une ceinture de grade. Notamment dans sa forme de compĂ©tition jusqu’aux annĂ©es 1980, en kick-boxing amĂ©ricain, le port du pantalon Ă©tait d’usage. Fin des annĂ©es 1990, la prĂ©dominance du kick-boxing de type K1 dans la pratique de compĂ©tition a privilĂ©giĂ© le port du short de boxe.
Aujourd’hui, à l’entraünement de kick-boxing, la ceinture de grade se porte uniquement avec le pantalon d’art martial ou le pantalon de boxe et non avec le short de boxe.

Grades dĂ©livrĂ©s par l’enseignant du club

En France, pour les sports de combat, le systĂšme de grades de couleur dĂ©livrĂ© par l’enseignant utilise celui de certains arts martiaux.

Grades de base (dites « ceintures de couleur ») pour les moins de 15 ans

En France, au systĂšme de couleur des 15 ans et plus (de ceinture blanche Ă  marron), il est d'usage depuis les annĂ©es 1990 d'utiliser les ceintures Ă  section pour les jeunes de moins de 15 ans (ceinture : blanche-jaune, orange-verte, et mĂȘme en supplĂ©ment, verte-bleue et bleue-marron). Ce dispositif permet de rajouter des Ă©tapes intermĂ©diaires pour des jeunes ayant une pratique prĂ©coce. Notamment, cette gradation a Ă©tĂ© mise en place par la WKA-France et la FĂ©dĂ©ration de sports de combat (et arts martiaux) – France en 2002. Il existe dans certains arts martiaux la ceinture violette en remplacement de la ceinture bleue-marron.

Grade en France 1er grade de couleur 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e 10e 11e
Couleur en France blanche blanche

à un liseré

blanche

à 2 liserés

blanche-jaune jaune jaune-orange orange orange-verte verte bleue marron
Représentation en France
Âge minimum en France 3 ans 4 5 6 7 8 9 10 11 12 14

Grades de base pour les grands adolescents et adultes

On trouve habituellement une progression en six Ă©tapes.

Grade en France 1er grade de couleur 2e 3e 4e 5e 6e
Couleur en France blanche jaune orange verte bleue marron
Représentation en France
Âge minimum en France 14 ans 14 et Âœ 15 15 et Âœ 16 17

Grades supérieurs (Degrés de la ceinture noire) délivrés par un jury fédéral

Modes d’obtention des grades supĂ©rieurs

Suivant la fĂ©dĂ©ration concernĂ©e plusieurs modes d’obtention de grades supĂ©rieurs coexistent. Nous trouvons dans certaines fĂ©dĂ©rations les formules suivantes pour l’obtention des grades du bas de l’échelle (c-Ă -d. du 1er au 3e degrĂ©).

Formules de validation par un examen technique fédéral

Examen technique classique (deux voies : « dominante technique » et » dominante compétition ») [ETC].
Il existe également dans certaines fédérations, des adaptations selon le profil du candidat :

- Examen technique classique pour un moins de 35 ans [ETC]
- Examen technique amĂ©nagĂ© pour un vĂ©tĂ©ran de 35 ans et plus (notamment, si le candidat le souhaite, une dispense du module 3 : Ă©preuve d’opposition) [ETA]
- Examen technique spécial pour un cadre fédéral, athlÚte émérite et entraßneur de club émérite [ETS]
- Examen technique en sport adapté (Handisport) [ETH]
- Examen technique réduit pour un compétiteur disposant résultat de compétition (nombre de rencontres, nombre de victoires et titres sportifs)
- Accession par résultats de compétition et titres sportifs régionaux [ARC] - examen technique réduit [ETR]
- Accession par les titres sportifs nationaux et internationaux [ATS] – examen technique trĂšs rĂ©duit [ETTR].

Formules par la validation de grades supĂ©rieurs par les acquis de l’expĂ©rience [V.A.E.] dĂ©livrĂ©s par une commission fĂ©dĂ©rale

Pour certains grades, et suivant la fĂ©dĂ©ration, il existe d’autres voies d’accĂšs, notamment :

- Reconnaissance des expĂ©riences techniques [RET] – sans examen technique (DĂ©cision de la CSDGE).
- Accession Ă  titre exceptionnel [ATE] – sans examen technique (DĂ©cision de la CSDGE)
- Équivalence de diplĂŽme issu d’une autre fĂ©dĂ©ration ou de l’étranger [EDF]
- et mise Ă  jour de diplĂŽme fĂ©dĂ©ral d’une prĂ©cĂ©dente fĂ©dĂ©ration [MDF].

Voir les différentes formules sur le schéma ci-dessous.

Validation du 1er degrĂ© probatoire par les acquis de l’expĂ©rience

Grade exceptionnel dĂ©livrĂ© Ă  des pratiquants particuliers. Il est accordĂ© lors d’une dĂ©cision de la commission des grades de la ligue rĂ©gionale ou au niveau national par la CSDGE. Ce grade fĂ©dĂ©ral est rĂ©servĂ© Ă  un : .

- Compétiteur émérite disposant de résultats de compétition
- Enseignant de club émérite
- Pratiquant ne pouvant pas se prĂ©senter Ă  l’examen technique au regard d’une difficultĂ© de santĂ© ou d’un Ăąge avancĂ©.

N.B. : cette Ă©tape (dite probatoire) n’est pas obligatoire, ainsi un candidat peut se prĂ©senter directement au 1er degrĂ© de l’examen technique fĂ©dĂ©ral [ETF].


Les voies d’accùs à la ceinture noire en France

Examen technique fédéral de grades supérieurs (degrés)

Suivant la fĂ©dĂ©ration, pour l'obtention d’un grade, Il faut valider diffĂ©rents modules (ou UV : unitĂ©s de valeur) dĂ©finis pour chacun des degrĂ©s de l’échelle. Les Ă©preuves techniques se dĂ©roulent devant un jury fĂ©dĂ©ral (rĂ©gional ou national suivant le degrĂ© du grade).
Citons ci-dessous, pour la formule « examen technique classique [ETC] », les modules du grade de 1er degrĂ© (ou ceinture noire du 1er degrĂ©). L’obtention de ce grade peut s’effectuer selon deux voies principales :

  • 1 - Voie de la « dominante technique » . Il faut valider six unitĂ©s de valeur :
- UV.1 : une Ă©preuve de tests physiques
- UV.2 : une Ă©preuve de maitrise du travail au sac
- UV.3 : une Ă©preuve de maitrise des outils pugilistiques
- UV.4 : une Ă©preuve de gestuelle et combinaisons de combat
- UV.5 : une Ă©preuve d’opposition (Sparring)
- UV.6 : une épreuve de connaissances (historique, rÚglement, vocabulaire et stratégies).
- + Investissement du candidat[22]
  • 2 - Voie de la « dominante compĂ©tition » rĂ©servĂ© Ă  un candidat disposant de rĂ©sultats de compĂ©tition et de titres sportifs.
- Accession par les résultats de compétition et titres sportifs régionaux [ARC] - examen technique réduit [ETR], il faut valider quatre unités de valeur : UV n°2, 3, 4 et 6.
- Accession par les titres sportifs nationaux et internationaux [ATS] – examen technique trĂšs rĂ©duit [ETTR], il faut valider trois unitĂ©s de valeur : UV n°2, 3 et 4.

RĂ©duction du temps de pratique entre chaque degrĂ© et de l’ñge requis

Ces bonifications consistent en une diminution du temps requis pour accĂ©der au grade supĂ©rieur. Elles sont obtenues sur prĂ©sentation d’un dossier conforme au dossier type Ă©laborĂ© la Commission SpĂ©cialisĂ©e des DegrĂ©s et Grades Équivalents (CSDGE). Ce dossier comporte les attestations des titres et fonctions dont se prĂ©vaut le candidat. Pour une carriĂšre, les bonifications ne peuvent ĂȘtre accordĂ©es que pour deux degrĂ©s au maximum :

  • Pour les grades du haut de l’échelle (Exemple pour une Ă©chelle de dix degrĂ©s : Ă  partir du 5e degrĂ©), la demande de bonification en temps de pratique doit ĂȘtre envoyĂ©e au plus tard 90 jours avant le passage d’examen au responsable national des grades et Ă©quivalences (RNGE). Le directeur technique national (DTN) ou Ă  dĂ©faut le responsable national des grades et Ă©quivalences (RNGE), au vu de ces piĂšces, dĂ©livre une attestation ouvrant droit aux bonifications.
  • Pour les grades du bas de l’échelle (Exemple pour une Ă©chelle de dix degrĂ©s : Ă  partir du 1er jusqu’au 4e degrĂ©), la demande de bonification en temps de pratique doit ĂȘtre envoyĂ©e au plus tard 90 jours avant le passage d’examen au responsable rĂ©gional des grades et Ă©quivalences (RRGE) de la Ligue rĂ©gionale de rattachement. Le directeur technique rĂ©gional (DTR) de la ligue rĂ©gionale ou Ă  dĂ©faut le responsable rĂ©gional des grades et Ă©quivalences (RNGE), au vu de ces piĂšces, dĂ©livre une attestation ouvrant droit aux bonifications.

Certains pratiquants, par leur rayonnement et leurs actions rendent d'Ă©minents services Ă  leur propre discipline martiale ou/et sportive et la fĂ©dĂ©ration, Ă  leur image nationale, internationale et mondiale. Il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© d'accorder des bonifications de temps Ă  ces pratiquants dont la valeur technique et sportive est connue et reconnue. Ces bonifications sont obtenues sur prĂ©sentation d’un dossier comportant les attestations des titres et fonctions correspondantes. Les ayants droit Ă  ces bonifications sont classĂ©s en diffĂ©rentes catĂ©gories. Les durĂ©es d’activitĂ© seront certifiĂ©es par le prĂ©sident de la ligue, de la zone interdĂ©partementale ou du comitĂ© dĂ©partemental, ou le responsable national de l’arbitrage. Classification des ayants droit :

  • CatĂ©gorie A :
    • Un mĂ©daillĂ© d’un championnat international en junior ou senior individuel ou individuel-para (Monde, Europe, Olympique, Jeux mondiaux)
    • Le directeur technique national en activitĂ© et conseillers techniques nationaux en activitĂ© et leurs adjoints
    • Les entraĂźneurs nationaux en activitĂ© de la sĂ©lection française de haut niveau
    • Les formateurs nationaux de cadres en activitĂ© (d’enseignant bĂ©nĂ©vole de club et de diplĂŽme d’État, de prĂ©paration aux examens de grades du milieu et haut de l’échelle, d‘officiels nationaux)
    • Les officiels nationaux et internationaux en activitĂ© (juge, arbitre, superviseur)
    • Les membres de la direction technique nationale en activitĂ© (Responsable de dĂ©partement et de division sportive, etc.)
    • Un entraĂźneur Ă©mĂ©rite ayant formĂ© lui-mĂȘme plusieurs athlĂštes appartenant Ă  de la sĂ©lection française de haut niveau ou/et adhĂ©rents titulaires de grades du milieu de l’échelle ou/et adhĂ©rents titulaires de diplĂŽmes d’enseignant fĂ©dĂ©ral et de l’État (BF3, CQP, BEES, BPJEPS
)
    • Un laurĂ©at d’un grade du milieu et haut de l’échelle ayant obtenu une mention « trĂšs bien » au grade prĂ©cĂ©dent
    • Un titulaire du DESJEPS (BEES 3°) ou DEJEPS (BEES 2°) en activitĂ©.
  • CatĂ©gorie B :
    • Un mĂ©daillĂ© d’un championnat national en junior ou senior individuel de la sĂ©rie â€œĂ©lite” et “para-Ă©lite” (ExceptĂ© : universitaire, armĂ©e, corporatif et police)
    • Le directeur technique rĂ©gional en activitĂ© et cadres techniques nationaux en activitĂ© et leurs adjoints
    • Les entraĂźneurs nationaux en activitĂ© de la sĂ©lection rĂ©gionale de haut niveau
    • Les formateurs rĂ©gionaux de cadres en activitĂ© (d’enseignant bĂ©nĂ©vole de club et de diplĂŽme d’État, de prĂ©paration aux examens de grades du bas de l’échelle, d‘officiels rĂ©gionaux)
    • Les officiels rĂ©gionaux en activitĂ© (juge, arbitre, superviseur)
    • Un entraĂźneur Ă©mĂ©rite ayant formĂ© lui-mĂȘme des athlĂštes appartenant Ă  de la sĂ©lection rĂ©gionale de haut niveau ou/et adhĂ©rents titulaires de grades du bas de l’échelle ou/et adhĂ©rents titulaires de diplĂŽmes d’enseignant fĂ©dĂ©ral (BF1° et BF2°)
    • Un laurĂ©at d’un grade du bas et milieu de l’échelle ayant obtenu une mention « trĂšs bien » au grade prĂ©cĂ©dent
    • Un titulaire du diplĂŽme du BF3° (DPF) ou CQP ou BPJEPS (BEES 1°) en activitĂ©.
  • CatĂ©gorie C :
    • Un mĂ©daillĂ© d’un championnat rĂ©gional en junior ou senior de la sĂ©rie â€œĂ©lite” et “para-Ă©lite”
    • Un mĂ©daillĂ© Ă  un championnat nation universitaire, inter-armĂ©e, police, corporatifs
    • Les officiels dĂ©partementaux en activitĂ© (juge, arbitre, superviseur)
    • Un titulaire d’un diplĂŽme fĂ©dĂ©ral d’enseignant de club en activitĂ© : BF1° (DAF) ou BF2° (DIF)

Les bonifications ne sont pas cumulables, c’est-Ă -dire conjointement pour une diminution de l’ñge d’accĂšs et une rĂ©duction de temps entre deux grades, et ne peuvent ĂȘtre accordĂ©es que trois fois dans une carriĂšre aussi bien pour la filiĂšre "examen technique" [ET] ou pour la filiĂšre "validation des acquis" [VAE] notamment :

- Reconnaissance des expériences techniques pour un vétéran de 35 ans et plus [RET]
- Accession par les rĂ©sultats de compĂ©tition pour l’accĂšs des degrĂ©s du bas et milieu de l’échelle des grades (addition des points de combat : nombre de rencontres, victoires, titres et podiums) [ARC]
- Accession par les titres sportifs en junior/senior de la sĂ©rie « Ă©lite » pour l’accĂšs des degrĂ©s du bas et milieu de l’échelle des grades [ATS]
- Accession Ă  titre exceptionnel [ATE].

Autres pratiquants pouvant bénéficier de ces dispositions :

- Un laurĂ©at d’un grade du milieu de l’échelle ayant obtenu une mention « trĂšs bien » au grade prĂ©cĂ©dent pourra bĂ©nĂ©ficier d’une rĂ©duction de temps d’1 an pour se prĂ©senter Ă  l’examen du degrĂ© supĂ©rieur.
- Un laurĂ©at d’un grade du haut de l’échelle ayant obtenu une mention « trĂšs bien » au grade prĂ©cĂ©dent pourra bĂ©nĂ©ficier d’une rĂ©duction de temps d’1 an et 6 mois pour se prĂ©senter Ă  l’examen du degrĂ© supĂ©rieur.

Rappel : le cumul des bonifications n’est pas envisageable (soit une rĂ©duction de l’ñge requis soit une rĂ©duction de temps entre deux degrĂ©s).

---- Réduction de temps entre deux degrés
Échelle Bas de lâ€˜Ă©chelle Milieu de lâ€˜Ă©chelle Haut de lâ€˜Ă©chelle
Degrés (dan) 1er degré probatoire 1er degré 2e degré 3e degré 4e degré et 5e degré 6e degré et 7e degré 8e degré à 10e degré
Catégorie A - 1 an 1 an 1 an et 6 mois 1 an et 6 mois 1 an et 6 mois -
Catégorie B - 1 an 1 an 1 an 1an 1an -
Catégorie C - 6 mois 6 mois 6 mois 6 mois 6 mois -

Grades techniques supérieurs

En France, comme dans de nombreux pays occidentaux, la progression des grades supĂ©rieurs a empruntĂ© celle de la plupart des sports de combat et notamment des arts martiaux japonais. Ci-dessous un accĂšs Ăąge par Ăąge dans l’échelle des grades, pour un pratiquant qui obtiendrait le 1er degrĂ© Ă  l’ñge de 15 ans, et au meilleur de sa progression.

Grade 1er degré probatoire 1er degré 2e degré 3e degré 4e degré 5e degré 6e degré 7e degré 8e degré 9e degré 10e degré
Échelle Bas de lâ€˜Ă©chelle Milieu de lâ€˜Ă©chelle Haut de lâ€˜Ă©chelle
Compétence en France Confirmation technique Expertise technique Expertise technique supérieure Référent Doyen
Fonction en France Validation initiale Approfondissement Assistant régional Cadre régional Cadre national Cadre international
Couleur en France Noire ou Noire-blanche Noire Noire Noire Noire Noire ou Noire-rouge Blanche-rouge Blanche-rouge Blanche-rouge Rouge Rouge
Représentation en France
Examen
technique classique
15 ans 16 ans 17 ans 20 ans 24 ans 29 ans 35 ans 42 ans - - -
Examen réduit :
athlÚte émérite
et haut niveau
(catégorie
A, B ou C)
A et B = 15 A et B = 15
C=15+6 m.
A et B = 16
C = 16 et 6 mois
A =18+6 m.
B = 19 ans
C =19+6 m.
A =22+6 m.
B = 23 ans
C =23+6 m.
A =27+6 m.
B = 28 ans
C =28+6 m.
A =33+6 m.
B = 34 ans
C =34+6 m.
A =40+6 m.
B = 41 ans
C =41+6 m.
- - -
Examen spécial :
cadre fédéral
ou entraßneur émérite
- - - - 22 ans 27 ans 33 ans 40 ans 50 ans
(décision de la CSDGE)
60 ans
(décision de la CSDGE)
-
V.A.E.
(décision de la CSDGE)
28 ans 30 ans 32 ans 34 ans 37 ans 40 ans 45 ans 55 ans - - -

Formation d’enseignant

En France

En France, dans le cadre d’une fĂ©dĂ©ration et de l’État, il existe diffĂ©rents diplĂŽmes permettant d’enseigner le kick-boxing comme c’est le cas pour d’autres boxes pieds-poings (full-contact et muay-thaĂŻ).

La premiĂšre catĂ©gorie de diplĂŽmes, permet d'enseigner la discipline Ă  titre bĂ©nĂ©vole, ce sont les brevets dits « fĂ©dĂ©raux » (B.F.). Ils sont mis en place par une fĂ©dĂ©ration nationale. Pour les fĂ©dĂ©rations sportives disposant d’un agrĂ©ment ministĂ©riel ou mieux d’une dĂ©lĂ©gation de pouvoirs, elles assurent la formation et le perfectionnement de leurs cadres. Elles peuvent bĂ©nĂ©ficier, Ă  cet effet, de l'aide des Ă©tablissements publics de formation mentionnĂ©s Ă  l'article L. 211-1 du code du sport. Dans le domaine de l’enseignement pour les spĂ©cialitĂ©s martiales et sportives qu'elle reprĂ©sente, une fĂ©dĂ©ration met en place le plus souvent les qualifications ci-dessous.

  • Les diplĂŽmes fĂ©dĂ©raux d’enseignant bĂ©nĂ©voles de club [BF] :
    • Attestation d’aide-animateur fĂ©dĂ©ral [AAF] (Assistant de club) : ce diplĂŽme permet d’aider l’enseignant du club Ă  l'encadrement d'une sĂ©ance de sports de combat et arts martiaux quel que soit le public et sa validitĂ© est illimitĂ©e. La formation technique et pĂ©dagogique est de 15 heures et il est procĂ©dĂ© Ă  une Ă©valuation en continu durant le stage formation.
    • B.F.1er degrĂ© ou diplĂŽme d’animateur fĂ©dĂ©ral [DAF] (Moniteur de club) : ce diplĂŽme permet d'initier sous la tutelle d'un titulaire du B.F.2e degrĂ© ou plus. Notamment il permet de mettre en place et assurer une sĂ©ance de sports de combat et arts martiaux en prioritĂ© pour un public de type « pratique de loisir » et sa validitĂ© est illimitĂ©e. Il valide notamment le premier cycle d’instructeur (ou 1re partie du [DIF]). La formation dure trois jours en plus de l’[AAF] (ou deux week-ends) soit 20 heures – avec un 1er stage en situation en club de 20 heures et un examen lors du dernier stage. Ce diplĂŽme permet d’assurer des cours en autonomie sous rĂ©serve d’avoir 18 ans rĂ©volus et de possĂ©der une attestation de secourisme.
    • B.F.2e degrĂ© ou diplĂŽme d’instructeur fĂ©dĂ©ral [DIF] : ce diplĂŽme permet d’assurer la responsabilitĂ© technique et pĂ©dagogique d’un club, notamment d’encadrer un public de type « compĂ©titeur » et sa validitĂ© est illimitĂ©e. La formation pĂ©dagogique dure cinq jours (ou trois week-ends) en plus de la formation du DAF. La formation dure cinq jours en plus du DAF (ou 3 week-ends) soit 35 heures – avec un 2e stage en situation en club de 20 heures et un examen lors du dernier stage. PrĂ©requis pour valider le dĂ©finitivement le diplĂŽme de DIF : attestation d’initiation Ă  l’arbitrage + attestation de secourisme + grade supĂ©rieur. Pour ĂȘtre titulaire de ce diplĂŽme, il faut en amont possĂ©der le B.F.1er degrĂ© ou l’équivalent.
    • B.F.3e degrĂ© ou diplĂŽme de professeur [DPF] : DiplĂŽme d’enseignant de club le plus Ă©levĂ©, notamment il permet d’encadrer un public de type « compĂ©titeur de type professionnel » et sa validitĂ© est illimitĂ©e. Il sanctionne une connaissance poussĂ©e de la discipline tant au niveau technique qu'au niveau de l’entraĂźnement. En outre, il permet Ă©galement des fonctions de cadre rĂ©gional, d'assurer l'encadrement de la formation des cadres techniques de sa discipline principale, et des stages de formation d’enseignant de club. Ce diplĂŽme, selon la fĂ©dĂ©ration est une qualification de pure spĂ©cialitĂ© voire de polyvalence permettant d’enseigner l’ensemble des disciplines sportives appartenant au mĂȘme groupe (Ex. dans les boxes pieds-poings : point-fighting, kick-boxing, full contact, muay-thaĂŻ, shoot-boxing, etc.).
    • R.E.P. (Reconnaissance des expĂ©riences pĂ©dagogiques) pour les diplĂŽmes fĂ©dĂ©raux du [DAF] et du [DIF] : dispositif fĂ©dĂ©ral de validation des acquis de l’expĂ©rience [VAE] pour les animateurs ayant assurĂ©s des cours depuis trois saisons au minimum dans une association sportive. Deux formules : « amĂ©nagement de la formation pour un animateur de 18 ans Ă  30 ans » et « validation adaptĂ©e pour un animateur de 30 ans et plus ».
    • R.E.T. (Reconnaissance des expĂ©riences techniques) pour un diplĂŽme de grade technique supĂ©rieur : dispositif de validation des acquis de l’expĂ©rience [VAE] pour les pratiquants de plus de 30 ans et pour les athlĂštes de bon et haut niveau de plus de 15 ans ayant un grand nombre d’expĂ©riences sportives et disposant de titres sportifs rĂ©gionaux voire internationaux.

À consulter, la description des diplĂŽmes d’enseignant bĂ©nĂ©voles de club en sport de combat et arts martiaux sur

La deuxiĂšme catĂ©gorie de diplĂŽmes, ci-dessous, quant Ă  elle, permet de former et d’entraĂźner des personnes contre rĂ©munĂ©ration. Ces formations sont plus longues en temps de formation qu'un brevet fĂ©dĂ©ral et certifient des qualifications supĂ©rieures d’enseignant voire de cadre fĂ©dĂ©ral.

  • Les diplĂŽmes d'État d’enseignant professionnel :
    • C.Q.P. : Certificat de qualification professionnelle, mention variable suivant le diplĂŽme (en « sports de combat » ou « arts martiaux »). Il permet un encadrement autonome de tous les publics, d’enseigner Ă  titre de rĂ©munĂ©ration une discipline ou un groupe de disciplines proches, sous rĂ©serve d’une quantitĂ© limitĂ©e d’heures par semaine.
    • B.P.J.E.P.S. : Le Brevet professionnel de la jeunesse, de l'Ă©ducation populaire et du sport, soit mention « activitĂ©s physiques pour tous » [APT] soit mention « boxe » soit mention « sports de contact et disciplines associĂ©es ». DiplĂŽme de type IV (niveau du baccalaurĂ©at). Il permet un encadrement autonome de tous les publics, d’enseigner Ă  titre de rĂ©munĂ©ration une discipline ou un groupe de disciplines proches (Ex. : BPJEPS de « sports de contact », ce diplĂŽme est orientĂ© pour les spĂ©cialitĂ©s, « kick-boxing/full-contact », « muay-thaĂŻ », et « pancrace »).
    • D.E.J.E.P.S. : Le DiplĂŽme d'État de la jeunesse, de l'Ă©ducation populaire et du sport est un diplĂŽme de type III (niveau du baccalaurĂ©at plus deux annĂ©es d’études supĂ©rieures). Il certifie le perfectionnement dans une discipline et la formation de futur cadre fĂ©dĂ©ral proches (Ex. : [DEJEPS] pour les spĂ©cialitĂ©s, « activitĂ©s physiques et sportives adaptĂ©es », « boxe anglaise », « boxe thaĂŻe/muay-thaĂŻ », « full-contact/boxe amĂ©ricaine », ou « kick-boxing »).
    • D.E.S.J.E.P.S. : Le DiplĂŽme d'État supĂ©rieur de la jeunesse, de l'Ă©ducation populaire et du sport est un diplĂŽme de type II (niveau du baccalaurĂ©at plus trois annĂ©es d’études supĂ©rieures). Il confĂšre Ă  son titulaire des compĂ©tences Ă©tendues dans le domaine de la performance sportive, il a vocation d’encadrement Ă  tous les niveaux dans la structuration de la discipline, ainsi que formateur de formateur.


Les voies d’accùs à la ceinture noire en France

Grands noms

Combattants des années 1970-1980

Champions internationaux des années 1980, 1990 et 2000

  • Fred Royers dit « le gladiateur », Pays-Bas (Ă©galement grand champion d’autres boxes pieds-poings)
  • Rob Kaman dit « the Duchman », Pays-Bas (Ă©galement grand champion d’autres boxes pieds-poings)
  • Pete Cunningham, Canada - reconnu par les mĂ©dias pour ĂȘtre un grand artiste du ring
  • Maurice Smith, États-Unis.

Champions du circuit K-1 World Grand Prix depuis son démarrage en 1993 au Japon

Champions du circuit K-1 World MAX depuis son démarrage en 2003 au Japon

Années 1980-1990

  • Lucien Carbin – Pays-Bas
  • Ivan Hippolyte – Pays-Bas
  • Glaube Feitosa – BrĂ©sil
  • Ramon Dekkers – Pays-Bas

Années 2000-2010

Depuis 2017

  • Pascal Leplat (un des premiers champions du monde français de kick-boxing, Ă©galement grand champion de full-contact)
  • Richard Sylla (un des premiers champions du monde français de kick-boxing, Ă©galement grand champion de savate)
  • Khalid El Quandili (Ă©galement champion d’autres boxes pieds-poings)
  • Abel El Quandili (Ă©galement champion d’autres boxes pieds-poings)
  • Pascal Ducros (Ă©galement champion de savate)
  • AndrĂ© Panza (Ă©galement champion de savate, de judo et de combat libre)
  • ValĂ©rie Henin (Ă©galement championne d’autres boxes pieds-poings)
  • Virginie Ducros (Ă©galement championne de savate)
  • Kamel Chouaref (Ă©galement champion d’autres boxes pieds-poings)
  • Dany Roca (Ă©galement championne d'autres boxes pieds-poings)
  • François Pennachio (Ă©galement champion de savate)
  • Jean-Claude FĂ©licie (Ă©galement champion de savate)
  • Nancy Joseph (Ă©galement championne de savate et muay-thaĂŻ)
  • SĂ©bastien Farina (Ă©galement champion de savate)
  • Dominique Siegler (Ă©galement champion de savate)
  • Jaid Seddak (Ă©galement champion de muay-thaĂŻ et full-contact)
  • RĂ©douane Bougara (Ă©galement champion de muay-thaĂŻ)
  • Delphine GuĂ©non, championne du monde ISKA (catĂ©gorie des moins de 53,5 kilogrammes)

Années 1990-2000

  • AurĂ©lien Duarte (Ă©galement champion d’autres boxes pieds-poings)
  • Morad Sari (Ă©galement champion de muay-thaĂŻ)
  • Fabrice Allouche (Ă©galement champion de muay-thaĂŻ)
  • Franck Mezaache (Ă©galement champion de savate et de boxe anglaise)
  • Fred Klose (Ă©galement champion en boxes pieds-poings et boxe anglaise)
  • Farid Khider (Ă©galement champion d’autres boxes pieds-poings)
  • Eric Perros (Ă©galement champion de full-contact)
  • Alain Zankifo (Ă©galement champion de savate)
  • JĂ©rĂŽme Le Banner (Ă©galement champion d’autres boxes pieds-poings)
  • Samir Mohamed (Ă©galement champion d’autres boxes pieds-poings)
  • GrĂ©gory Tony (combattant de K1-satellites)
  • Cyril Abidi (combattant du K1-Grand Prix).

Fédérations

Fédérations internationales

De nombreuses fĂ©dĂ©rales internationales proposent d’organiser des titres amateur (AM), semi-pro (PRO-AM) et professionnel (PRO) :

Fédération mondiale Site Web
World Kickboxing & Karate Association (W.K.A) - Amateurs et pros, fondĂ©e aux États-Unis en 1976 www.worldkickboxingassociation.org
International Sport Kickboxing Association (I.S.K.A) - Amateurs et pros, hĂ©ritiĂšre de l’ex P.K.A., et fondĂ©e aux États-Unis en 1986 www.iska.com
World Association of Kickboxing Organizations (W.A.K.O) - Amateurs et pros, fondĂ©e en Allemagne en 1976 Officiellement reconnue par le GAISF en tant qu’organe officiel du kick-boxing mondial amateur www.wakoweb.com
International Combat Organisation (I.C.O.) - Amateurs et pros www.icokickboxing.org
International Kickboxing Federation (I.K.F) - Amateurs et pros, fondĂ©e aux États-Unis en 1992 www.ikfkickboxing.com
World Traditional Kickboxing Association (WTKA)
www.wtkainternational.com
World Kickboxing Federation (W.K.F) - Amateurs et pros, rassemble les fĂ©dĂ©rations europĂ©ennes depuis le Mondial I.S.K.A. de l’annĂ©e 2010 www.wkfkickboxing.com
Professional Kickboxing Association (P.K.A – PKA nouvel Ăąge, fondĂ©e aux États-Unis en 1974 www.pkakickboxing.com
World Federation of Kickboxing (W.F.K) - Amateurs et pros www.wfk-gov.com
World Amateur Sport Kickboxing Organization (W.A.S.K.O) – Amateurs
World Kickboxing Network (W.K.N) - Pros www.worldkickboxingnetwork.com
World Kickboxing Union (W.K.U)
World Kickboxing League (W.K.L)
World Governing Body (W.G.B)
World Kickboxing Council (W.K.C)
World Pan-Amateur Kickboxing Association (W.P.K.A)

Fédérations françaises

  • FĂ©dĂ©ration de sports de combat (et arts martiaux) – France (FSC) : arts martiaux traditionnels et modernes, activitĂ©s martiales de dĂ©fense personnelle, activitĂ©s martiales de mise en forme (de fitness-martial), boxes pieds-poings, sports pieds-poings-sol, luttes sportives au corps-Ă -corps et activitĂ©s martiales du sport adaptĂ© (handisport) - fĂ©dĂ©ration crĂ©Ă©e en 2002 – PrĂ©sident : Thierry Muccini – Directeur Technique FĂ©dĂ©ral : Alain Delmas
  • FĂ©dĂ©ration française de kickboxing, muaythaĂŻ et disciplines associĂ©es (FFKMDA), anciennement la FĂ©dĂ©ration française de sports de contact (FFSCDA) : muay thaĂŻ, chauss'fight, kick-boxing, K1-rules, pancrase, bando, boxe birmane, kung-fu de contact et sanda, lutte contact, boxe boji - fĂ©dĂ©ration crĂ©Ă©e en 2008 - PrĂ©sident : Nadir Allouache – Directeur Technique National : Éric Lepagnot
  • FĂ©dĂ©ration de body fighting – France (FSC) : sports de combat et arts martiaux (kick-boxing, MMA (uniquement Ă  l'Ă©tranger), boxe thaĂŻe/Muay ThaĂŻ, japan-kick, boxing, full-contact, light-contact, karatĂ©, combats avec armes, krav-maga, lutte, konite, hapkido, aikido, tang-soo-do, wing-chun, kobudo, ju-jitsu, kendo, self-dĂ©fense, arts martiaux acrobatiques, etc.) - PrĂ©sident : Corinne Antonelli – Directeur Technique fĂ©dĂ©ral : Jean GĂ©rard

Antennes françaises de fédérations internationales

Sources

  • Delmas Alain, – 1. Glossaire des sports de combat, UniversitĂ© P. Sabatier - Toulouse, 1973 – 2. Les comportements d’opposition, MĂ©moire de BEES 2°, Evry, 1979 – 3. Lexique de combatique, le verbe contre la barbarie, document de formation, UFR-EPS, UniversitĂ© P. Sabatier - Toulouse, 1975-1980 – 4. Cahiers de formation du moniteur, Ligue de Picardie, Amiens, 1981 – 5. L’acte d’opposition, Ligue de Picardie, Amiens, 1981 – 6. DĂ©finition du Kick-boxing, Commission des formations, FFKBDA, 1999 – 7. Lexique de la boxe et des autres boxes, document de formation en boxes pieds-poings, UniversitĂ© d’Aix-Marseille, 2005 – 8. Technoboxe : fiches techniques de la boxe et des autres boxes, UniversitĂ© d’Aix-Marseille, 2006 – 9. Manuel de formation des enseignants en sports de combat, UniversitĂ© des Savoies, 2014
  • Delmas Alain, CalliĂšre Jean-Roger, Histoire du Kick-boxing (Document de formation d’entraĂźneur) , FFKBDA, 1998.
  • Lombardo Patrick, EncyclopĂ©die mondiale des arts martiaux, Éditions E.M., Paris, 1997.

Bibliographie

  • Almeria, J., Benny Urquidez “the jet“, in magazine Budo international, 1999.
  • Bonomelli, R., Dimarino, S., ThaĂŻ boxing. Éditions De Vecchi, Milan, 1998.
  • Budo International, Mike Anderson, pĂšre du karatĂ© sportif et du kick-boxing, in magazine Budo International, 2000 – Benny The Jet Urquidez, le pouvoir de la connaissance, in magazine Budo International, 2000
  • Delmas, A., Les comportements d’opposition, MĂ©moire de B.E.E.S.2°, Evry, 1978 – Cahiers du moniteur, document de formation, UniversitĂ© de CompiĂšgne, 1981 – L’acte d’opposition, document de formation, UniversitĂ© de CompiĂšgne, 1981 – Technoboxe : fiches techniques de la boxe et des autres boxes, document de formation, UniversitĂ© d’Aix-Marseille, 2005
  • Dimarino, S., Les secrets des arts martiaux, Éditions De Vecchi, Milan, 1998.
  • Dimarino, S., Leçons de kickboxing, Éditions De Vecchi, Paris, 2000.
  • Falsoni, E., Cours de Full-contact, Éditions De Vecchi, Milan, 1995.
  • Frederic, L., Dictionnaire des arts martiaux, Éditions du FĂ©lin, 1988.
  • Hoffer, B., Le grand livre des arts martiaux, Éditions De Vecchi, Paris, 1999.
  • I.F.O., Historique du Kick-boxing, in Dossier de l’entraĂźneur, Paris, 1988
  • Lima, A., Benny “the jet“ Urquidez, in magazine Budo International, 1997.
  • Gyi, M., Burmese Bando boxing, U.S.A., 1987.
  • Miles, M., An interview with Joe Lewis, site www.mikemiles.com, 1998
  • Paschy, R., Kick-boxing « Muay thaĂŻ », Éditions Sedirep, Paris, 1982.
  • Royers, F., Kick-boxing, Éditions Sedirep, Paris, 1987.
  • Salvini, S., La grande Ă©popĂ©e des sports de combat et arts martiaux, in magazine KaratĂ©, 1985.
  • Savodelli, J., Do-Tuong, A., La boxe thaĂŻ, Éditions Amphora, Paris, 1989.
  • W.K.A. Head office, History, Royaume-Uni, 2000.
  • Poy-Tardieu, N., Le guide des arts martiaux et sports de combat, Budo Éditions, 2001.

Articles connexes

Filmographie

Notes et références

  1. Cette appellation française de « boxe pieds-poings » a Ă©tĂ© proposĂ©e, dans les annĂ©es 1970, par Alain Delmas, enseignant d’universitĂ©, spĂ©cialiste de sports de combat et arts martiaux, chercheur en stratĂ©gie du combat »
  2. « Nouvelles de WAKO ».
  3. Alain Delmas, Jean-Roger CalliĂšre, Origines du kick-boxing, Site Internet Boxes pieds-poings, 2000
  4. Mike Miles, A History of Kickboxing - North America's surprisingly taboo kickboxing history (mikemiles.com) - part 1
  5. Mike Miles, An interview with Joe Lewis, site www.mikemiles.com, 1998
  6. Alain Delmas, DĂ©finition du kick-boxing, Site Internet Boxes pieds-poings, 2000
  7. Alain Delmas, professeur d’EPS en universitĂ©, spĂ©cialise de sports de combat, chercheur en combatique et stratĂ©gique
  8. Mike Miles, A History of Kickboxing - North America's surprisingly taboo kickboxing history (mikemiles.com) - part 6
  9. Mike Miles, A History of Kickboxing - North America's surprisingly taboo kickboxing history (mikemiles.com) - part 2
  10. L’expression « boxe amĂ©ricaine » est utilisĂ©e non pas seulement pour le full-contact mais pour l’ensemble des disciplines nĂ©es dans les annĂ©es 1950 Ă  1970 aux U.S.A, c’est-Ă -dire, le karate full-contact, le point-fighting et le kick-boxing amĂ©ricain avec low-kick
  11. K-1-rules dit « Ă  la française » c’est-Ă -dire sans percussion dans les membres infĂ©rieurs : activitĂ© crĂ©Ă©e de toutes piĂšces en 2008 pour dĂ©signer une discipline s’apparentant au full-contact avec des coups de genou directs uniquement en sortie de corps Ă  corps. Le combattant porte un collant de type cyclisme Ă  la maniĂšre du champion hollandais de kick-boxing Andy Souwer. Cette activitĂ© a permis de rassembler les pratiquants issus du groupement FBADA (FĂ©dĂ©ration de boxe amĂ©ricaine), en marge de la FĂ©dĂ©ration Française de Full Contact (FFFCDA) depuis la fin des annĂ©es 1980
  12. Coup de genou à trajectoire rectiligne et dans l’axe direct d’affrontement
  13. I.F.O.: International Fighters Organisation
  14. Boxes amĂ©ricaines : pour dĂ©signer les disciplines nĂ©es outre-Atlantique, c’est-Ă -dire le full-contact, le semi-contact et le « full-contact avec low-kick », ou kick-boxing amĂ©ricain
  15. I.F.O : présidée par Jean-Paul Maillet et plus tard appelée, FKB.-WKA. : Fédération de Kick-Boxing WKA
  16. La politique ministĂ©rielle : la France du point de vue du sport est un pays Ă  part. L’État français est amenĂ© Ă  aider une fĂ©dĂ©ration qu’elle « agrĂ©mente » et par consĂ©quent, lui attribue des moyens (subventions et cadres d’État). En contrepartie, le ministĂšre chargĂ© des sports impose un cahier des charges sur la base d’une « convention d’objectifs quadriennale ». La gestion de la fĂ©dĂ©ration agrĂ©Ă©e et dĂ©lĂ©gataire est par consĂ©quent assujettie Ă  cette sorte de loi du sport français qui dĂ©termine, par dĂ©cret ministĂ©riel, les contraintes pour l’ensemble des structures.
  17. L’ « AgrĂ©ment ministĂ©riel » pour une fĂ©dĂ©ration sportive : une association est reconnue capable de faire fonctionner rĂ©glementairement une structure statutaire conforme et de rĂ©aliser des Ă©vĂ©nements concernant l’enseignement et l'animation dans le domaine sportif. La « DĂ©lĂ©gation de pouvoirs (ministĂ©riel) » pour une fĂ©dĂ©ration sportive : dĂ©lĂ©gation de service public, c.-Ă -d. un transfert de responsabilitĂ© pour la gestion d’une discipline sportive.
  18. En 2008, la FFSCDA obtient un PRIVILÈGE ministĂ©riel : subvention et aide de l’État au dĂ©triment des fĂ©dĂ©rations historiques en place. À la suite de la perte de l’agrĂ©ment ministĂ©riel en 2014 des deux fĂ©dĂ©rations historiques (FFFCKDA/Fullcontact/Kickboxing et FMDA/Muay-thaĂŻ), elle obtient une EXCLUSIVITÉ pour organiser des manifestations publiques (DĂ©cret no 2016-843 du 24 juin 2016 relatif aux manifestations publiques de sports de combat - JORF n°0148 du 26 juin 2016).
  19. Le dĂ©cret n° 2016-843 du concernant les manifestations publiques de sports de combat pour lesquels la mise hors de combat Ă  la suite d’un coup portĂ© est autorisĂ©e. « Art. R. 331-50. :
    • La dĂ©claration (aux Services de la prĂ©fecture) est accompagnĂ©e de l’avis de la fĂ©dĂ©ration dĂ©lĂ©gataire compĂ©tente pour Ă©dicter les rĂšgles techniques et de sĂ©curitĂ© de la discipline dans laquelle elle a reçu dĂ©lĂ©gation (de pouvoirs ministĂ©riel).
    • Lorsque la manifestation est organisĂ©e par une fĂ©dĂ©ration agrĂ©Ă©e, ses organes rĂ©gionaux ou dĂ©partementaux ou l’un de ses membres, l’avis prĂ©vu au premier alinĂ©a est rĂ©putĂ© favorable dĂšs lors qu’est en vigueur, dans la discipline faisant l’objet de la manifestation, une convention conclue entre cette fĂ©dĂ©ration et la fĂ©dĂ©ration dĂ©lĂ©gataire compĂ©tente garantissant la mise en Ɠuvre par la fĂ©dĂ©ration agrĂ©Ă©e des rĂšgles techniques et de sĂ©curitĂ© Ă©dictĂ©es par la fĂ©dĂ©ration dĂ©lĂ©gataire concernĂ©e ».
  20. Le MinistĂšre chargĂ© des sports accorde un « MONOPOLE TOTAL » Ă  la FFKMDA, par consĂ©quent elle devient la seule fĂ©dĂ©ration Ă  dĂ©livrer un AVIS À MANIFESTATION pour une AUTRE FEDERATION pour les sports de combat pour lesquels la mise hors de combat Ă  la suite d’un coup portĂ© est autorisĂ©e. Au sujet de l’esprit de « libre concurrence », l'article 101 du traitĂ© de fonctionnement de l'Union EuropĂ©enne s’intitule : « Margrethe Vestager, la commissaire Ă  la Concurrence, brise le monopole des fĂ©dĂ©rations »
  21. Les ceintures de base dites de couleur ont Ă©tĂ© inventĂ©es en Angleterre au milieu des annĂ©es 1920 puis introduites en France par l’expert japonais Mikinosuke Kawaishi. On trouve dans l'ordre des grades de base pour les plus de 15 ans, la ceinture blanche, jaune, orange, verte, bleue, marron et pour les grades supĂ©rieurs, la fameuse ceinture noire ainsi que deux ceintures supĂ©rieures (une noire et rouge pour le 5e degrĂ©, blanche et rouge du 6e au 8e degrĂ©, une rouge pour 9e et 10e degrĂ©). Il existe aussi des grades dits « alternatifs » pour Ă©valuer et rĂ©compenser les plus jeunes jusqu’à l’ñge de15 ans : blanche-jaune, jaune-orange, orange-verte et violette. Ces grades s’intercalent entre les ceintures de couleur des adultes, de l’« Ă©veil-martial » (baby-kickboxeur), les ceintures blanches Ă  1 ou 2 « barrettes » transversales jaunes ou bien des « liserĂ©s » horizontaux jaunes.
  22. Investissement du candidat : participer Ă  un stage concernant l'organisation et l'arbitrage de compĂ©titions. Pour le 1er degrĂ©, officier rĂ©guliĂšrement en tant que bĂ©nĂ©vole pour aider le club ou le comitĂ© dĂ©partemental ou la ligue rĂ©gionale, ou encore la fĂ©dĂ©ration Ă  l’organisation de manifestations/animations sportives ou avoir participĂ© en tant que compĂ©titeur Ă  deux rencontres officielles. Par exemple, ce prĂ©requis peut consister Ă  passer un aprĂšs-midi sur une compĂ©tition officielle en tant qu'arbitre auxiliaire
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.