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Boxe pieds-poings

On appelle boxes pieds-poings (en abrégé BPP), depuis la fin des années 1970, les sports de combat de percussion avec un port de gants de boxe.
La pratique se dĂ©roule le plus souvent dans un ring de boxe (ou pour les styles Ă  la touche contrĂŽlĂ©e sur un praticable de tapis de chute d’arts martiaux assemblĂ©s) et appartenant Ă  la catĂ©gorie des boxes dites « sportives[1]».
Le pratiquant utilise, suivant le rĂšglement fĂ©dĂ©ral de la discipline, la gestuelle de percussion avec le membre supĂ©rieur (Coup de poing et coup de coude) et le membre infĂ©rieur (Coup de pied, coup de genou, coup de pied de balayage), la gestuelle de projection au sol et celle dite d‘abandon de l’opposant (ClĂ© musculo-articulaire et Ă©tranglement sportif).
En France, le vocable « boxe pieds et poings » a été proposé au milieu des années 1970 par Alain Delmas[2].

Boxe pieds-poings
Sports de combat
Combat de boxe birmane ici en série « élite »
Combat de boxe birmane ici en série « élite »

Domaine Percussion
Forme de combat Sport de combat de percussion généralement avec des gants de boxe
A donnĂ© ‱ Boxe chinoise [BC] ou boxe boji (sanda)

‱ Boxes amĂ©ricaines : no-contact [NC], point-fighting [PF], full-contact [FC], low-kick [LK]

‱ Boxes de l’Asie du Sud-Est : boxe birmane [BB], boxe khmùre [BK], boxe laotienne [BL], boxe thaïlandaise [MT], boxe vietnamienne [BV]

‱ Boxes françaises : savate [BF], chauss'fight [CF]

‱ Boxes japonaises : japanese kickboxing [K1], shoot-boxing [SB]

Pratiquants renommĂ©s ‱ Birmanie : Maung Gyi [K1] [BB] 1950, Nilar Win [BB] 1980

‱ Cambodge : Hey Puthong [BK]

‱ Canada : Jean-Yves ThĂ©riault [FC]

‱ France : Joseph Charlemont [BF] 1890, Richard Sylla [BF] [LK] 1970-1980, Kamel Chouaref [BF] [LK] 1980-1990, JĂ©rome Le Banner [FC] [K1] 1980-2000

‱ Japon : Toshio Fujiwara [K1] 1960

‱ Pays-Bas : Fred Royers [FC] [LK] 1980, Rob Kaman [LK] 1980, Peter Aerts [K1] 1980, Ramon Dekkers [LK] [MT] 1990, Ernesto Hoost [BF] [LK] [K1] 1980-2000

‱ Thaïlande : Apidej Sit Hrun [MT] 1960, Samarth Payakaroon [MT] 1990

‱ USA : Joe Lewis [FC] 1970, Bill Wallace [FC] 1970, Benny Urquidez [FC] [LK] [K1] 1970

Pratiquants 25 millions dans le monde
Fédération mondiale En bas de page la liste des fédérations internationales
Attaque simultanĂ©e en coup de poing crochetĂ© court lors d’un coup de pied en ligne basse.

Parmi les plus pratiquées en Occident à partir du XXe siÚcle, nous avons :

- le point-fighting [PF] ;
- le full-contact [FC], de son nom d’origine « full-contact karatĂ© ;
- le kick-boxing américain ou « low-kick [LK].
- la boxe birmane [BB] ou lethwei ;
- la boxe khmĂšre [BK] ou kun-khmer ;
- la boxe laotienne [BL] ou muay-lao,
- la boxe thaĂŻe ou muay-thaĂŻ [MT] ;
- la boxe vietnamienne [BV] ou vo-tu-do.
- la savate [BF] ;
- le chauss'fight [CF].
Offensive en coup de genou avec une saisie du cou.
- le kick-boxing japonais [K1] ;
- le shoot-boxing [SB].
Attaque simultanĂ©e en coup de pied arriĂšre et retournĂ© (dit en contre) lors d’un jab.

DĂ©finition des disciplines sportives

Attaque simultanĂ©e en jab sur le tronc ici en en contre adverse lors d’un cross Ă  la face.
  • Boxe chinoise, « boxe boji » ou Sanda en abrĂ©gĂ©, « BC » : version sportive et moderne des arts martiaux chinois , c’est-Ă -dire une boxe pieds-poings avec projections de type « lutte sportive » ; codifiĂ©e dans sa forme sportive au XXe siĂšcle, cette pratique issue des arts martiaux chinois (boxe chinoise : kung-fu) est devenu un sport de combat moderne mis en place en Occident dans les annĂ©es 1990.
  • Boxes amĂ©ricaines : crĂ©Ă©es et codifiĂ©es aux États-Unis dans les annĂ©es 1960, on trouve diffĂ©rentes formes de pratiques de « sports de combat de percussion » utilisant la gestuelle de coup de pied et coup de poing[3] et balayage en compĂ©tition sur une surface de tapis ou un ring de boxe (sol matelassĂ©) (disciplines : « no-contact » [NC], « semi-contact » (ou « point-fighting ») [PF], « full-contact karatĂ© » [FC] et « kick-boxing amĂ©ricain » (« low-kick ») [LK]). Ces disciplines ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es pour permettre aux pratiquants de tous horizons martiaux de se rencontrer avec des rĂšgles communes et dans la formule dite de « plein impact » (ou K.O. system). Elles sont nĂ©es aux États-Unis au dĂ©but des annĂ©es 1960[4], Ă  la suite du mĂ©contentement de grands champions de karatĂ© professionnel pour qui la formule de combat de l’époque manquait de contact. D’abord rĂ©servĂ© Ă  l’élite, la formule Ă©volue vers des tournois dĂ©nommĂ©s « open » (c’est-Ă -dire ouvert Ă  tous) regroupant diffĂ©rentes disciplines martiales. Elles ont Ă©tĂ© codifiĂ©es dans les annĂ©es 1970 par diffĂ©rentes fĂ©dĂ©rations amĂ©ricaines de karatĂ©. Deux formes de rencontres coexistent : la boxe dite de « light-contact » oĂč les impacts sont parfaitement retenus et la boxe de « plein-contact » oĂč les coups sont portĂ©s avec force pouvant occasionner l’abandon d’un compĂ©titeur. Ainsi on trouve le light-contact version « contrĂŽlĂ©e » du full-contact, le kick-boxing light et le semi-contact version contrĂŽlĂ©e. Ces diffĂ©rentes disciplines d’origine amĂ©ricaine appartiennent Ă  un ensemble appelĂ© « kick-boxing », terme gĂ©nĂ©rique pour dĂ©signer les boxes pieds-poings sur l’Hexagone. D’un autre cĂŽtĂ© en France, le terme boxe amĂ©ricaine est Ă©galement utilisĂ©, depuis la fin des annĂ©es 1970, pour dĂ©signer le full-contact, peu de temps aprĂšs son lancement sur l’Hexagone, Ă  la suite de directives ministĂ©rielles. On trouve diffĂ©rentes disciplines sportives :
Projection par fauchage de la jambe d’appui.
- No-contact amĂ©ricain en abrĂ©gĂ©, « NC » : (littĂ©ralement « sans contact ») une forme de rencontre technique, « boxe sans contact », est une forme de rencontre technique, face Ă  face et Ă  distance proche de l’aĂ©ro-kick ;
- Point-fighting amĂ©ricain en abrĂ©gĂ© « PF » : Le « point-fighting » aussi appelĂ© « semi-contact » en Europe est une forme de rencontre du type du karatĂ© sportif japonais. Il est originaire des États-Unis et crĂ©Ă© dans les annĂ©es 1970. C’est un combat aux points de type rĂšglement de l’escrime olympique, plus proche d'un karatĂ© sportif avec des gants et des chaussons en mousse que d’une boxe Ă  proprement parler ;
- Full-contact amĂ©ricain en abrĂ©gĂ©, « FC » : De son vrai nom, « full contact karate » Ă©galement « american Kickboxing no low kick » et fut mĂ©diatisĂ© lors du premier championnat du monde professionnel en 1970 et prit son vĂ©ritable envol en 1975 lors de la crĂ©ation de la Professional Karate Association (PKA) . Forme de boxe amĂ©ricaine sans coups de pied bas c’est-Ă -dire sans percussion dans les jambes (une version des annĂ©es 1970 existe avec low-kick et remise Ă  la mode en 2008 par la FFFCDA),
- Kick-boxing amĂ©ricain en abrĂ©gĂ©, « LK » : en anglais, « american kickboxing with low kick » et surnommĂ© en compĂ©tition depuis les annĂ©es 2000, « low-kick »[5] » notamment dans la rĂšglementation sportive internationale, pour ne pas le confondre avec les autres kickboxings et notamment le kickboxing japonais (K-1). Cette pratique est nĂ©e en 1963 aux États-Unis. Le « kick-light » est la version contrĂŽlĂ©e du kick-boxing amĂ©ricain. La boxe pieds-poings la plus popularisĂ©e dans le monde au XXe siĂšcle ou « full-contact karatĂ© » avec frappe en coup de pied circulaire dans les cuisses (en anglais, low kick), nĂ© en 1963 lors des premiers tournois amĂ©ricains de boxe birmane mis en place aux États-Unis par l’expert Maung Gyi. Cette forme de rencontre prit son vĂ©ritable envol en 1976 lors de la crĂ©ation de la World kick boxing and karate association (WKA) ;
- Cardio-kickboxing en abrĂ©gĂ©, « CK » : Forme de pratique des annĂ©es 1990, issue des États-Unis axĂ©e sur la condition physique et notamment le dĂ©veloppement cardio-respiratoire. Elle consiste Ă  exĂ©cuter des techniques de boxe dans le vide, dans un ordre chorĂ©graphiĂ© et en musique.
- AĂ©ro-kick en abrĂ©gĂ© « AK » : Pratique de compĂ©tition qui consiste Ă  exĂ©cuter des techniques de boxe dans le vide, dans un ordre chorĂ©graphiĂ© et en musique. Cette forme de pratique qui a pour racines l’entraĂźnement de boxe en musique du milieu du XXe siĂšcle a pris pour modĂšle les principes d’entraĂźnement inspirĂ©s du « new age californien » et des activitĂ©s de mise en forme de type « cardio-training ». À l’entraĂźnement elle se nomme le plus couramment, « cardio-kickboxing ».
  • Boxes de l’Asie du Sud-Est : pratiques dĂ©nommĂ©es « martiales » car issues des arts de combat ancestraux, oĂč une grande diversitĂ© de techniques de percussion et de projection sont autorisĂ©es. Ces disciplines sont dites Ă  « neuf armes » (c’est-Ă -dire : les deux poings, deux pieds/tibias, deux genoux, deux coudes et la tĂȘte). À l’origine, dans ces disciplines, les rencontres interethniques se dĂ©roulaient « au finish » et sans vĂ©ritables rĂšgles. Certains historiens pensent que ces cinq formes de combat traditionnelles se sont mutuellement influencĂ©es Ă  la suite des mouvements de population, et notamment grĂące aux ethnies communes aux pays de l’Asie du Sud-Est et codifiĂ©es dans leurs formes sportives au XXe siĂšcle, on recense les pratiques de compĂ©tition suivantes :
Coups de pied simultanés en boxe birmane, forme codifiée au XIe siÚcle.
- Boxe birmane, en abrĂ©gĂ© « BB » : En langue birmane, « bama lethwei « ou « myanma yuya ouvi » (se traduit par « boxe traditionnelle du Myanmar »). Cette cĂ©lĂšbre pratique d’escrime des mains nues et des pieds nus est aussi ancienne que la nation birmane. Certains historiens datent ses origines Ă  2500 ans av. J.C. C’est une boxe « dite martiale » qui emprunte Ă  l’hĂ©ritage technique du guerrier birman toute sa panoplie de stratĂšges. Elle tient ses origines des pratiques des tribus primitives, des moines guerriers, de l’aristocratie et des militaires. La forme moderne est le Bando-kickboxing en abrĂ©gĂ© « BKB » : Forme modernisĂ©e et sportive du Lethwei, surnommĂ©e « boxe birmane Ă  quatre armes » en Europe. NĂ©e en AmĂ©rique du Nord au dĂ©but des annĂ©es 1960, cette sorte d’escrime des pieds et des poings gantĂ©s dans un ring a donnĂ© naissance, aux États-Unis dans les annĂ©es 1970, Ă  diffĂ©rentes formes amĂ©ricaines de full-contact et de kick-boxing. Il existe, en compĂ©tition, deux formes d’affrontement : le « bando-kickboxing de light-contact » oĂč les techniques sont parfaitement retenues et le « Bando-kickboxing de plein-contact » oĂč les coups sont portĂ©s Ă  pleine puissance, destinĂ©e aux pratiquants expĂ©rimentĂ©s et majeurs. Suivant les Ăąges et le niveau technique les rĂšgles (notamment les techniques autorisĂ©es et interdites) et les conditions de compĂ©tition sont variables (notamment le temps de combat, le type de surface de combat - praticable de tapis ou ring, le port de certaines protections - casque, plastron, jambiĂšres, chaussons de boxe en mousse, etc.).
Percussion en coup de pied simultanée du coup de pied circulaire adverse ici en boxe birmane.
- Boxe khmÚre, en abrégé « BK » : Dénommée « kun khmer » ou « pradal serey » est un art martial fondé au Cambodge au Ve siÚcle. Certaines fresques lui attribuent ses origines au IIIe siÚcle.
- Boxe laotienne ou « muay lao » : En abrégé, « BL ». Le muay lao est un art martial qui combine la culture traditionnelle populaire du monde rural et le combat sous sa forme codifiée et moderne (combat sur un ring). Il tire son origine des arts martiaux traditionnels khmers datant de l'apogée de l'empire d'Angkor sur la région.
- Boxe thaĂŻe, en abrĂ©gĂ© « MT » : DĂ©nommĂ©e en thaĂŻlandais, « muay thaĂŻ » aussi en anglais « thaĂŻ boxing ». D’aprĂšs certains Ă©crits, cette pratique de combat les poings et les pieds nus remonte au XVIe siĂšcle. Le « muaythaĂŻ-light » est la version contrĂŽlĂ©e de la boxe thaĂŻlandaise.
- Boxe vietnamienne : en abrĂ©gĂ© « BV » : et dĂ©nommĂ©e « vo tu do », c'est-Ă -dire « combat libre », est une forme de boxe originaire du Sud ViĂȘt Nam. À l'origine pratiquĂ©e avec trĂšs peu de protection jusque dans les annĂ©es 1970 au Vietnam. Aujourd'hui, cette forme de compĂ©tition de plein contact se pratique en France. Elle inclut les percussions de pied et de poing. Le coup de genou et de coude est autorisĂ© sur le tronc ; de plus les projections sont particuliĂšrement valorisĂ©es.
DĂ©fense par une esquive (retrait de buste) vers l‘arriĂšre sur une attaque en coup de pied en ligne haute.
  • Boxes françaises. NĂ©es en France et codifiĂ©es dans leur forme sportive au XXe siĂšcle, on trouve deux principales pratiques de compĂ©tition suivantes :
- Savate en abrĂ©gĂ© « B.F. » : sport de combat de percussion apparut au XIXe siĂšcle, une sorte d’escrime les pieds chaussĂ©s et les poings gantĂ©s se pratiquant dans un enclos de cordes. En 1976, elle prend le nom de « B.F-Savate ». Depuis les annĂ©es 2000, la discipline se nomme « Savate BF » ;
- Chauss'fight en abrégé, « CF » : Pratique moderne du "chausson" plus précisément le "chausson marseillais", ancienne pratique de combat pratiquée dans les ports et dans les bateaux au XIXe siÚcle dans le sud de la France. Par "chauss" on entend "chaussure", et par "fight" on entend combat. C'est un sport de combat de percussion avec des chaussures. Les frappes tibiales sont autorisées. Appellation créée et forme codifiée à Marseille en 2007.
  • Boxes japonaises. NĂ©es au Japon et codifiĂ©es dans leur forme sportive au XXe siĂšcle, on trouve deux principales pratiques de compĂ©tition suivantes :
- Kick-boxing japonais (K-1 style) en abrĂ©gĂ©, « K1 » : en anglais, « japanese kickboxing » ou en forme rĂ©duite, « japan-kick » est une forme de pratique proche du kick-boxing amĂ©ricain. Il se pratique avec coup de genou direct au-dessus de la ceinture et diffĂ©rentes formes de coup de pied sur le membre infĂ©rieur. Cette boxe pieds-poings issu du kick-boxing japonais des annĂ©es 1960 a Ă©tĂ© popularisĂ©e au Japon dans les annĂ©es 1990 grĂące au tournoi international des poids lourds, le « K-1 World Grand Prix ». : il s’agit d’un kick-boxing [KB] avec les coups de genou directs, la percussion en coup de pied dans les cuisses et saisies du tronc, qui est nĂ© aprĂšs les jeux olympiques de 1964 de Tokyo[6]. Le « K1-light » est la version contrĂŽlĂ©e du K1. Cette discipline est appelĂ©e en France « K1-rules »[7] ;
- Shoot-boxing, en abrĂ©gĂ© « SB » : en anglais, « japanese kickboxing with wrestling » cette boxe pieds-poings Ă  six armes est nĂ©e aprĂšs les jeux olympiques de 1964, a Ă©tĂ© popularisĂ©e au Japon dans les annĂ©es 1960. Au dĂ©part, les saisies et projections de judo Ă©taient usitĂ©es et elle s’est transformĂ©e en boxe pieds-poings-genoux Ă  mi-chemin entre le kick-boxing amĂ©ricain et les boxes du Sud-Est asiatique. Cette version ancienne du kick-boxing japonais des annĂ©es 1960, en partie disparu dans sa forme initiale, est revenu Ă  la mode dans les annĂ©es 2000 lors du tournoi annuel du Shoot Boxing World Cup (S-cup) des moins de 70 kg au Japon. Dans cette boxe pieds-poings aux six armes, les techniques de projection de lutte et les techniques de soumission sont pratiquĂ©es notamment en position debout. Le « shoot-light » est la version contrĂŽlĂ©e du Shoot-boxing.
Offensive en coup de pied de cÎté dit « volant ».

Styles de rencontre de compétition

Dans les fédérations françaises de boxes pieds-poings et notamment pour le kick-boxing[8], en abrégé « KB », on trouve les formes de rencontres ci-dessous :

  • No-contact, en abrĂ©gĂ©, « NC » : (littĂ©ralement « sans contact ») dans les sports de combat et les arts martiaux, il dĂ©signe la pratique d’entraĂźnement et de compĂ©tition sous la forme d'un face Ă  face Ă  distance, une sorte de shadow-boxing. Les techniques sont dĂ©livrĂ©es loin de l’adversaire et il est interdit d’atteindre les cibles adverses ;
  • Light-contact français en abrĂ©gĂ©, « LCF » : version contrĂŽlĂ©e de nombreuses boxes pieds-poings et arts martiaux (bando-kickboxing, full-contact, kickboxing, etc.). En compĂ©tition, elle se dĂ©roule, le plus souvent, sur un praticable de tapis et est accessible Ă  tous les Ăąges et niveaux. En France, cette version au sein de la WKA-France se dĂ©nomme « soft-contact » pour la diffĂ©rencier du « Light-contact international » ;
Opposition de combattantes en boxe birmane.
  • Light-contact international en abrĂ©gĂ©, « LCI » : version du combat de plein-contact oĂč les techniques sont portĂ©es avec puissance mais sans intention de mise hors-combat de l’adversaire (ou K.O.). Ainsi, la recherche de coups durs est proscrite. Cette forme est mise en place depuis les annĂ©es 1970 par la plupart des grandes fĂ©dĂ©rations internationales de kick-boxing (en version full-contact, low-kick, K-1 style, thai-boxing et shoot-boxing). Cette forme de rencontre est dĂ©veloppĂ©e par des fĂ©dĂ©rations internationales de boxes pieds-poings, telles la WKA, l'ISKA, la WKF, la WAKO, etc.
Combinaison offensive : coup de pied circulaire en ligne basse enchaßné avec un coup de poing crocheté.
  • MĂ©dium-contact en abrĂ©gĂ©, « MC » : dĂ©signe, dans les sports de combat et les arts martiaux les pratiques de compĂ©tition oĂč les techniques sont portĂ©es sans puissance excessive et oĂč la mise hors de combat de l’adversaire est interdite. Cette forme, appelĂ© par erreur "light-contact international", est dĂ©veloppĂ©e en compĂ©tition par des fĂ©dĂ©rations internationales de sports de combat et arts martiaux. Cette pratique est Ă  diffĂ©rencier du light-contact tel qu’on l’entend en France, forme dans laquelle les techniques sont parfaitement contrĂŽlĂ©es. Elle a Ă©tĂ© mise en place en Europe en 2002 par Alain Delmas et Thierry Muccini dans le cadre de la WKA-France et ISKA-France ;
  • PrĂ©combat en abrĂ©gĂ©, « PRC » : Le prĂ©-combat autorise la « frappe appuyĂ©e » mais le coup dur est interdit (c’est-Ă -dire sans recherche de hors de combat). Il est rĂ©servĂ© Ă  un combattant expĂ©rimentĂ©. À la fin du combat, le combattant ayant le plus de points est dĂ©clarĂ© vainqueur (c’est-Ă -dire : atteinte de cibles corporelles autorisĂ©es avec suffisamment de puissance). En France, dans la plupart des fĂ©dĂ©rations de BPP pour les mineurs, l’impact doit ĂȘtre trĂšs modĂ©rĂ© Ă  la face, en cadet 2e annĂ©e (15 ans) et junior-1 (16-17 ans) ;
  • Plein-contact ou « K-O.System » en abrĂ©gĂ©, « PC » : DĂ©finition du Code du sport français (DĂ©cret n°2016-84 du - Art. R. 331-46 : « (..) tout combat ou dĂ©monstration ouvert ou diffusĂ© au public dans les disciplines pour lesquelles le combat ou la dĂ©monstration peut prendre fin, notamment ou exclusivement, lorsqu’à la suite d’un coup portĂ© l’un des adversaires se trouve dans un Ă©tat le rendant incapable de se dĂ©fendre et pouvant aller jusqu’à l’inconscience. »).
Blocage ici avec les avant-bras et les gants lors d’un coup de pied circulaire

Fédérations internationales de boxes pieds-poings et de boxes dites martiales

Boxes américaines, boxes japonaises et arts martiaux rattachés

Structures mondiales du sport professionnel et amateur : arts martiaux traditionnels et modernes, activités de self-défense, boxes pieds-poings, sports pieds-poings-sol, luttes sportives au corps-à-corps, activités du sport adapté (handisport) :

Savate-boxe française

Boxes du Sud-est asiatique

Attaque simultanĂ©e en balayage « retournĂ© » lors d’un coup de pied circulaire

Fédérations françaises

Boxes amĂ©ricaines, boxes chinoises, boxes japonaises, boxes de l’Asie du Sud-Est et arts martiaux rattachĂ©s

Attaque par une technique dite « de projection par basculement .

Savate-boxe française

  • FSBFDA : FĂ©dĂ©ration française de savate boxe française, savate, savate pro, canne de combat, savate bĂąton dĂ©fense, savate forme – PrĂ©sident : JoĂ«l Dumez – Directeur technique national : Thierry Mardargent

Liens externes

Sources

  • Delmas, Alain, 1. Glossaire des sports de combat, UniversitĂ© P. Sabatier - Toulouse, 1973 – 2. Les comportements d’opposition, MĂ©moire de BEES 2°, Evry, 1979 – 3. Lexique de combatique, le verbe contre la barbarie, document de formation, UFR-EPS, UniversitĂ© P. Sabatier - Toulouse, 1975-1980 – 4. Cahiers de formation du moniteur, Ligue de Picardie, Amiens, 1981 – 5. L’acte d’opposition, Ligue de Picardie, Amiens, 1981 – 6. DĂ©finition du Kick-boxing, Commission des formations, FFKBDA, 1999 – 7. Lexique de la boxe et des autres boxes, document de formation en boxes pieds-poings, UniversitĂ© d’Aix-Marseille, 2005 – 8. Technoboxe : fiches techniques de la boxe et des autres boxes, UniversitĂ© d’Aix-Marseille, 2006 – 9. Manuel de formation des enseignants de sports de combat, UniversitĂ© des Savoies, 2014
  • Habersetzer, Gabrielle & Roland, EncyclopĂ©die des arts martiaux de l'ExtrĂȘme-Orient, Ed. Amphora, Paris, 2000
  • Lombardo, Patrick EncyclopĂ©die mondiale des arts martiaux, Éditions E.M., Paris, 1997
  • (en) A History of Kickboxing par Mikes Miles historien du kick-boxing amĂ©ricain en langue anglaise
Coup de pied direct dit en « coup d'arrĂȘt » de l’adversaire ici lors d’une avancĂ©e adverse.

Notes et références

  1. Boxes sportives : c’est-Ă -dire rĂšglementĂ©es de façon moderne, mettant les pratiquants en sĂ©curitĂ© maximale, Ă  contrario des « boxes dites martiales » issues des arts de combat ancestraux dans lesquelles les contours du rĂšglement de rencontre ne sont pas toujours trĂšs prĂ©cis.
  2. Alain Delmas, professeur d’Éducation physique et sportive en universitĂ©, spĂ©cialiste de sports de combat, chercheur en stratĂ©gie.
  3. Les techniques de poings issues notamment de la Boxe anglaise (boxe olympique), en abrégé « BA » : sport de combat de percussion pratiqué exclusivement avec les poings. Cette forme de rencontre sportive est née au XVIIIe siÚcle et fut popularisée par James Figg (alias Tom Fig) ; elle dérive du pugilat grec pratiqué durant des jeux olympiques antiques.
  4. Mike Miles, A History of Kickboxing - North America's surprisingly taboo 'kickboxing' history! (mikemiles.com) Part 2
  5. Alain Delmas, Jean-Roger CalliĂšre, Origines du kick-boxing, Site Internet Boxes pieds-poings, 2000
  6. Mike Miles, A History of Kickboxing - North America's surprisingly taboo 'kickboxing' history! (mikemiles.com) Part 1
  7. L’expression française, K1 et K1-rules, proposĂ©e en 2008 par un groupe de dirigeants en marge de la fĂ©dĂ©ration française de kick-boxing et de la fĂ©dĂ©ration française de full-contact qui dĂ©signe l’association du « full-contact amĂ©ricain » et du « kick-boxing amĂ©ricain », pratiques toutes deux quelque peu techniquement associĂ©es et transformĂ©es. En dĂ©but de saison sportive 2008-2009, une des branches de la « boxe amĂ©ricaine », la FBADA rejoint une nouvelle structure dite « parallĂšle », la FĂ©dĂ©ration Française de Sports de Contact (FFSCDA) dans le ComitĂ© Français de K1-rules. Ce « K-1 rules » dit Ă  la française, est une activitĂ© crĂ©Ă©e de toutes piĂšces, Ă  la fĂ©dĂ©ration française de sports de contact, pour dĂ©signer une discipline s’apparentant au full-contact avec des coups de genou directs uniquement en sortie de corps Ă  corps. Le combattant porte un collant de type cyclisme Ă  la maniĂšre du champion hollandais Andy Souwer. Cette activitĂ© a permis de rassembler les pratiquants issus du groupement FBADA (FĂ©dĂ©ration de boxe amĂ©ricaine), en marge de la FĂ©dĂ©ration Française de Full Contact (FFFCDA) depuis la fin des annĂ©es 1980. Bouleversement en dĂ©but de saison 2009-2010, les pratiquants de boxe amĂ©ricaine du « ComitĂ© Français de K1 rules » quittent cette division pour reprendre leur pratique originelle. Ainsi, ils s’organisent en 2008 en « comitĂ© de boxe amĂ©ricaine », au sein de fĂ©dĂ©ration française de sports de contact. Cette discipline fĂ©dĂ©rale disparaĂźtra en 2010 au dĂ©triment du « full-contact ».
  8. Kick-boxing : Terme gĂ©nĂ©rique qui peut se traduire par « boxe pieds-poings » (to kick : « donner un coup de pied » et « boxing », bien sĂ»r, relatif Ă  l’action de dĂ©livrer un coup de poing). Cette boxe pieds-poings a Ă©tĂ© popularisĂ©e au Japon dans les annĂ©es 1960 et aux États-Unis dans les annĂ©es 1970.
« Couverture » Ă  l’aide des gants et avant-bras lors un coup de pied circulaire.

Articles connexes

Bibliographie

  • Bonomelli, R., Dimarino, S., ThaĂŻ boxing. Éditions De Vecchi, Milan, 1998.
  • Devost, Manuel de Boxe Française et Anglaise, Paris, 1885
  • Dimarino, S., Leçons de kickboxing, Éditions De Vecchi, Paris, 2000.
  • Draeger, D., Smith, R., Asian Fighting Arts, Kodansha International, Tokyo, New York, San Francisco, 1969.
  • Falk, D, La boxe thaĂŻlandaise, Éditions Judoji, 1990.
  • Falsoni, E., Cours de Full-contact, Éditions De Vecchi, Milan, 1995.
  • Frederic, L., Dictionnaire des arts martiaux, Éditions du FĂ©lin, 1988.
  • Hoffer, B., Le grand livre des arts martiaux, Éditions De Vecchi, Paris, 1999.
  • I.F.O., Historique du Kick-boxing, in Dossier de l’entraĂźneur, Paris, 1988
  • Lombardo, P., Dictionnaire encyclopĂ©dique des arts martiaux, Éditions S.E.M., Paris, 1993, deux tomes.
  • Gyi, M., Burmese Bando boxing, États-Unis, 1987.
  • Paschy, R., Kick-boxing « Muay thaĂŻ », Éditions Sedirep, Paris, 1982.
  • Plasait, B., DĂ©fense et illustration de la Boxe Française, Éditions Sedirep, Paris, 1971
  • Royers, F., Kick-boxing, Éditions Sedirep, Paris, 1987.
  • Salvini, S., La grande Ă©popĂ©e des sports de combat et arts martiaux, in magazine KaratĂ©, 1985.
  • Savodelli, J., Do-Tuong, A., La boxe thaĂŻ, Éditions Amphora, Paris, 1989.
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