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Full-contact

Le full-contact amĂ©ricain est un sport de combat de percussion appartenant au groupe dit des boxes pieds-poings (BPP)[1]. Il est dĂ©veloppĂ© et rĂ©glementĂ© aux États-Unis au dĂ©but des annĂ©es 1960 et surnommĂ© outre-Atlantique, « kick-boxing no low-kick[2]».

Full-contact américain
Coup de pied direct
Coup de pied direct

Autres noms KaratĂ© full-contact – boxe pieds-poings d’origine amĂ©ricaine
Domaine Percussion – Discipline Ă  la catĂ©gorie dite des « boxes pieds-poings »
Forme de combat
‱ light-contact : techniques non appuyĂ©es – dĂ©nommĂ© « light-contact français »
‱ mĂ©dium-contact : techniques lĂ©gĂšrement appuyĂ©es – dĂ©nommĂ© « light-contact internationAal »
‱ prĂ©combat Ă  partir de « junior 1 » (15-17 ans) : techniques appuyĂ©es sans recherche de hors combat
‱ plein-contact en catĂ©gorie « junior 2 » (18-20 ans) et senior : rencontre au K.-O.-System)
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Fondateur États-Unis : Joe Lewis, Ray Scarica, Maung Gyi (1958)
DĂ©rive de Arts martiaux asiatiques (karatĂ©, Taekwondo, etc.) et boxes pieds-poings de l’Asie du Sud-Est (boxe birmane et boxe thaĂŻe, etc.)
Pratiquants renommés
Sport olympique Membre du GAISF (ou AGFIS)
Fédération mondiale lien
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Le full-contact amĂ©ricain lors de son arrivĂ©e en France au dĂ©but des annĂ©es 1970 est surnommĂ© : « boxe amĂ©ricaine[3] », ce qui n’est pas une appellation exclusive Ă  cette discipline d’outre-Atlantique.

Le full-contact américain désigne, pour certaines fédérations internationales de boxes pieds-poings, la forme de karaté de plein impact avec port de gants de boxe et sans frappe dans le membre inférieur[4], pour la différencier du « kick-boxing américain avec coup de pied bas[5]».

Cette forme nord-amĂ©ricaine s’est dĂ©veloppĂ©e Ă  l’occasion des tournois d’arts martiaux multi-disciplines au dĂ©but des annĂ©es 1960. Le rĂšglement sportif dit transversal permet Ă  tous les pratiquants de sports de combat de percussion de s’adapter Ă  cette discipline.

En France, un pratiquant de full-contact américain est nommé « fulleur » et au féminin « fulleuse ».

Le terme « full contact » est aussi un anglicisme destinĂ© Ă  dĂ©signer le style de rencontre de plein impact pour d’autres sports de combat et arts martiaux ; c’est-Ă -dire la forme de compĂ©tition martiale oĂč la mise hors de combat de l’adversaire est autorisĂ©e (Ă©galement nommĂ© : K.-O.System).

Fédérations mondiales

Il n’existe pas Ă  proprement parler d’organisme international majeur gĂ©rant la discipline, mais plutĂŽt un ensemble de fĂ©dĂ©rations mondiales dĂ©veloppant cette pratique en compĂ©tition. On trouve notamment, depuis les annĂ©es 1970, les structures historiques suivantes :

Histoire du kick-boxing du 20e siĂšcle

Naissance aux États-Unis

Dans les annĂ©es 1960, aux États-Unis l’engouement pour le karatĂ© ainsi que pour les autres arts martiaux (kenpƍ, kung-fu, taekwondo, etc.) et la volontĂ© de certains mĂ©dias font Ă©voluer les choses. DiffĂ©rents styles de pratiques martiales dĂ©veloppĂšrent des formes de contact variĂ©es. De nombreux champions dĂ©sireux de faire connaĂźtre la diversitĂ© de leurs techniques, contribuĂšrent Ă  leur Ă©volution. Des tournois sont organisĂ©s par des styles de combat divers ; comme l’United States National Karate Championship de Jhoon Rhee, la Bataille d’Atlanta d’Ed Parker, et dĂšs 1963 les opens sur ring de bando burmese kickboxing (forme hĂ©ritiĂšre de l’ancestrale boxe birmane). D’autres tournois importants comme le Masutatsu ƌyama All Worth America Championship (karatĂ© kyokushinkai au K.O.) ont changĂ© les traditionnels tournois de karatĂ© jusqu’alors organisĂ©s sans contact. Également, l’idĂ©e de Bruce Lee (cĂ©lĂšbre acteur de cinĂ©ma, au milieu des annĂ©es 1970) et de Jhoon Rhee (professeur d’Alan Steen, de Jeff Smith et de Gordon Franks) de combattre avec protections et gants, a ouvert une nouvelle voie pour tous les amateurs de « combat rĂ©el ».

Tournant décisif

Aux États-Unis, certains historiens[7] situent la naissance du full-contact, le 17 janvier 1970 Ă  Long-Beach (Californie), quand le promoteur Lee Faulkner organisa une rencontre sur ring au K.O., opposant Joe Lewis Ă  Greg Baines, combat de "Full Contact Karate" appelĂ© "American Kickboxing" par un journaliste.

Enfin, une autre hypothĂšse semble faire la quasi-unanimitĂ© dans le Monde du full-contact. Aux États-Unis au milieu des annĂ©es 1970, certains karatĂ©kas de haut niveau, dĂ©cidĂšrent d’apporter la dose de contact qui manquait Ă  leur discipline de compĂ©tition. C’est ainsi que commença la « rĂ©volution » du karatĂ©. Ils procĂ©dĂšrent Ă  des essais de nouvelles formes de combat. D’abord l’idĂ©e de l’« open », satisfaisait les exigences de tous les adeptes des arts martiaux, oĂč les pratiquants portaient des protections en matĂ©riau expansĂ©, ce qui leur permettait de toucher un peu plus l’adversaire et sans que le K.O. soit permis. Ainsi on parla d’un « American Karate », en fait, il s’agissait d’un « Point Karate » (karatĂ© de type escrime olympique Ă  la touche contrĂŽlĂ©e, appelĂ© plus tard en Europe, « Semi-contact »). Mais ces grands tournois de « Point Fighting » (dit Ă  la “touchette“) ne satisfaisaient pas tout le monde, il fallait une raison, bien plus importante pour attirer les sponsors et la tĂ©lĂ©vision : le « K.O.-System » (les AmĂ©ricains n’apprĂ©ciaient pas les simulacres de combat). De nombreux pratiquants de karatĂ© et de points-fighting (semi-contact) Ă©voluant dans les compĂ©titions se sentirent frustrĂ©s par les rĂ©glementations en vigueur privilĂ©giant le contrĂŽle des touches. Alors, ils cherchĂšrent un sport dans lequel on utilise la puissance des coups de pied et des coups de poing, plutĂŽt qu'en les arrĂȘtant avant de toucher l'adversaire. C’est pour ces raisons que naquit le « Full Contact Karate » le 14 septembre 1974 Ă  Los Angeles (Californie) lors d’une soirĂ©e historique rĂ©unissant 12 000 spectateurs. Ce fut le premier championnat du monde de la fĂ©dĂ©ration internationale P.K.A. sur tapis d’art martial (en Japonais, "tatami").

Révolution du karaté américain

Joe Lewis fut le premier[8] Ă  disputer le « karatĂ© » avec des gants de boxe. Un nouveau style de combat Ă©tait nĂ© et, lentement cette forme sportive se structura, des rencontres s’organisĂšrent un peu partout et Howard Hanson, organisateur et ceinture noire de karatĂ© shorin-ryu, eut l’idĂ©e d’organiser les combats sur un ring plutĂŽt que sur un tatami. Il fallait une fĂ©dĂ©ration pour rĂ©gir ce nouveau sport, la premiĂšre fut la « Professional Karate Association » (P.K.A.) fondĂ©e par Mike Anderson et les Ă©poux Don et Judy Quine. Cette fĂ©dĂ©ration avait pour objectif de coordonner et de promouvoir cette discipline au niveau professionnel dans le monde entier. Mike Anderson Ă  cette Ă©poque dirigeait la revue « Professional Karate Magazine » et organisait la « Top Ten » national Ă  l’issue de laquelle des sommes importantes Ă©taient distribuĂ©es aux vainqueurs. Cette forme de compĂ©tition a Ă©tĂ© introduite en France par Dominique Valera Ă  la fin des annĂ©es 1970, sous le nom de « full-contact », appelĂ©e plus tard « boxe amĂ©ricaine » suivant des directives ministĂ©rielles.

Rapidement les Américains dominent le monde occidental avec leurs vedettes comme Bill Wallace dit « superfoot » en raison de sa jambe avant. Il est le porte-drapeau du mouvement du « Full Contact Karate », ensuite Joe Lewis, Jeff Smith (meilleur « points-fighter » en 1974, élÚve du coréen Jhoon Rhee, connu comme le pÚre du Taekwondo américain et inventeur des protections en plastique utilisées pour le lancement du full-contact le 14 septembre 1974), Isaias Duenas et Joe Corley.

Mais un autre tournant annonce la naissance du full-contact moderne. Howard Hanson, Ă©lĂšve de Mike Stone, professionnel des organisations et visionnaire, considĂšre que les rĂšgles dans lesquelles les combats s’inscrivent sont trop limitĂ©es. Pour lui, un vrai champion doit dĂ©fendre son titre contre des combattants de tous les pays. Certes, les AmĂ©ricains dominaient « leur monde » mais pour rencontrer les Asiatiques (notamment les pratiquants de kick-boxing japonais et Muay thai thaĂŻlandais), il fallait ajouter Ă  leur sport une technique essentielle : la frappe dans les jambes ou « low-kick ». Enfin naquit un style plus complet alliant les techniques de poing (dites de boxe anglaise) et de pied (karatĂ©, taekwondo, muay-thaï
) le Full-contact avec low-kick (ou kick-boxing amĂ©ricain) dĂ©veloppĂ© par une autre structure, la W.K.A..

Une des vedettes de la P.K.A., Benny « the jet » Urquidez, s’inscrit dans ce projet qui donnait naissance Ă  une nouvelle structure, en 1976, s’occupant du Full-contact avec low-kick (Kick-boxing), la « World Karate Association » (W.K.A) devenue plus tard la « World Kickboxing and Karate Association ». L’emblĂšme choisi par la W.K.A. fut un globe entourĂ© d’une ceinture noire afin de symboliser le but international de cette organisation. Les pionniers de ces deux disciplines amĂ©ricaines majeures, « full-contact » et du « kick-boxing » aux États-Unis dans les annĂ©es 1960 et annĂ©es 1970, sont trois personnalitĂ©s du monde des arts martiaux amĂ©ricains, le comte Dante, Ray Scarica et Maung Gyi (expert de Bando et boxe birmane)[9].

DĂ©veloppement international

DĂšs le dĂ©part du « full-contact amĂ©ricain » sans low-kick en 1975, la plupart des pays europĂ©ens reconnaissent la PKA comme structure originelle. Ensuite les responsables de grandes fĂ©dĂ©rations mondiales proposent des titres dans l’ensemble des disciplines pieds-poings (full-contact, muay-thaĂŻ, et kick-boxing) ce qui a pour effet, Ă  cĂŽtĂ© des fĂ©dĂ©rations internationales d’origine (PKA, WKA, WAKO) de faire Ă©clore rapidement de nouvelles structures mondiales et concurrentes.

Dans la plupart des pays, un seul organisme associe les diffĂ©rentes disciplines de combat et d'arts martiaux notamment les boxes pieds-poings (full-contact, kick-boxing et thaĂŻ-boxing), ce qui n'est pas le cas de la France oĂč les dirigeants des diffĂ©rentes fĂ©dĂ©rations de boxes pieds-poings ont du mal Ă  s'entendre pour mutualiser les moyens. Les fĂ©dĂ©rations internationales de kick-boxing les plus reprĂ©sentĂ©es dans le monde depuis les annĂ©es 1970 sont : la World Kickboxing Association (WKA) (la plus ancienne et nĂ©e en 1976 aux États-Unis), l’International Sport Kickboxing Association (ISKA, nĂ©e en 1986 lors de la rĂ©gression de la Professional Karate Association (PKA) (structure initiale du kickboxing amĂ©ricain) et enfin l'Association mondiale des organisations de kickboxing (WAKO) nĂ©e en 1978 en Allemagne.

DĂ©veloppement en Europe

DĂšs 1975, il semblerait d’aprĂšs certains historiens que la rĂ©putation du karateka français, Dominique Valera, ait donnĂ© un Ă©lan important Ă  cette discipline sportive. Son travail de promotion entrepris Ă  l’aide de stage dits de « masse » dans le but de faire dĂ©couvrir le full-contact amĂ©ricain en Europe a permis un dĂ©veloppement rapide de cette discipline. Ainsi en Europe dĂšs la fin des annĂ©es 1970, s’installe dans le Monde des arts martiaux un fort engouement pour le full-contact conjuguĂ© par l’effet mĂ©diatique des films cinĂ©matographiques de l’acteur amĂ©ricain, Bruce Lee. TrĂšs rapidement, s’installent en Europe de grandes manifestations publiques avec comme point d’orgue l’organisation de titres professionnels. Puis, la mise en place d’opens amateurs europĂ©ens et en 1978, la crĂ©ation d’une fĂ©dĂ©ration europĂ©enne, la WAKO lancent dĂ©finitivement la discipline.

Coups de pied simultanés en plein-contact féminin

Le full-contact français dans la tourmente de certaines fédérations françaises de boxes pieds-poings

Le travail de promotion effectuĂ© en Europe dĂšs 1975 par Dominique Valera et d’autre part, par son dynamisme sportif avec plusieurs dizaines de milliers de pratiquants sur le territoire français, cette discipline revĂȘt une place importante dans le monde des sports de combat français. Depuis les annĂ©es 1970, comme pour de nombreuses boxes asiatiques (kickboxing japonais, boxe birmane et muaythaĂŻ), le dĂ©veloppement dans les milieux Ă©ducatifs notamment les Ă©tablissements scolaires (Ă©cole, collĂšge, lycĂ©e et universitĂ©) est quasi inexistant.

La premiĂšre rencontre officielle sur le territoire français a eu lieu le 25 mai 1976[10]. La manifestation se dĂ©roule au Palais des Sports, Ă  Paris. Le chanteur Johnny Hallyday s’occupe de la promotion et apparaĂźt dans ce but dans plusieurs Ă©missions Ă  la tĂ©lĂ©vision[11] - [12]. La composition des Ă©quipes est surprenante. Celle des États-Unis est composĂ©e de deux Mexicains (Ramiro Guzman et Isaias Duenas), trois AmĂ©ricains (Gordon Franks, Jeff Smith et Bill Wallace) et d’un Français, Dominique Valera. L’équipe europĂ©enne est composĂ©e uniquement de personnes provenant d’Allemagne, soit Lan Ung Kim, pratiquant le Taekwondo, Giuseppe (Joseph) Cosantino, Arno Koschik, Jörg Schmidt, Dieter Herdel et Kunibert Back. Seul Jörg Schmidt est mentionnĂ© comme Ă©tant un combattant de l’Institut Bruckner. Quant Ă  Roger Paschy, qui avait obtenu la sĂ©lection, a renoncĂ© deux jours avant le combat. Il aurait dĂ» rencontrer Isaias Duenas. Les combattants portent un casque de protection, ce qui a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© peu avant les matchs, Ă  l’exception de Dominique Valera et Kunibert Back, qui refusent et combattent sans protection Ă  la tĂȘte. Les combats se dĂ©roulent en trois rounds, sur une estrade, c’est-Ă -dire sans ring. Ramiro Guzman bat aux points Lan Ung Kim, parfois mentionnĂ© sous le nom de Lair. Ce dernier s'accroche tout le long du combat. Ramiro Guzman le fait tomber au sol par des fauchages (en japonais ƌ-soto-gari), tenant plus du judo que du full-contact.

Dominique Valera, ancien grand champion de karaté et promoteur du full-contact en France

En France dĂšs les annĂ©es 1980, des dĂ©saccords entre des dirigeants ont partagĂ© la discipline en deux tendances : le « full-contact » d’un cĂŽtĂ© et de l’autre la « boxe amĂ©ricaine ». La FĂ©dĂ©ration française de full contact et disciplines associĂ©es, Ă  la suite d'une dĂ©lĂ©gation de service public rendue par un arrĂȘtĂ© ministĂ©riel est officiellement responsable du « full-contact » depuis 2004 et Ă  partir 2007 de la « boxe amĂ©ricaine »[13]. En 2008, une des branches de la « boxe amĂ©ricaine », la FBADA a rejoint une nouvelle structure dite « parallĂšle », la FĂ©dĂ©ration française de kick boxing, muay thaĂŻ et disciplines associĂ©es dans le ComitĂ© français de K1-rules[14]. Depuis la rentrĂ©e sportive 2009, la boxe amĂ©ricaine a retrouvĂ© sa pleine reprĂ©sentativitĂ© au sein de la FFSCDA en s’organisant en ComitĂ© français (CFBA) et en obtenant la DĂ©lĂ©gation de pouvoirs ministĂ©rielle.

Le dĂ©veloppement de cette pratique, malgrĂ© la multitude de sports de contact pieds et poings qui existe dĂ©jĂ , est possible Ă  l’époque grĂące Ă  ses rĂšgles se situant au carrefour d’un style dur comme la boxe thaĂŻe et d’autres style dits moins rudes tel la savate boxe française. En 1978, Ă  la suite d'une demande du ministĂšre chargĂ© des sports l’appellation « full-contact » prend le nom de « boxe amĂ©ricaine » et ainsi la fĂ©dĂ©ration originelle devient le ComitĂ© national de boxe amĂ©ricaine (CNBA). En 1979, le ministĂšre chargĂ© des sports place le CNBA sous la tutelle de la FĂ©dĂ©ration française de boxe française savate (FFBFSDA). Puis en 1982, le CNBA reprend son autonomie en quittant la FFBFSDA et devient la FĂ©dĂ©ration nationale de boxe amĂ©ricaine (FNBA). En 1983, une enquĂȘte du ministĂšre chargĂ© des sports (rapport Tetelin) et obtint un agrĂ©ment provisoire de l’État et la FNBA devient la FĂ©dĂ©ration Française de Boxe AmĂ©ricaine (FFBA-DA). En 1985, l’agrĂ©ment ministĂ©riel est retirĂ© Ă  la FFBA. En 1986, la FNBA et la FFBA-DA tente un rapprochement. En 1987, une nouvelle enquĂȘte du ministĂšre chargĂ© des sports qui amĂšne en 1989 Ă  la crĂ©ation de la FFUBADA (FĂ©dĂ©ration française unifiĂ©e de boxe amĂ©ricaine et disciplines assimilĂ©es). En 1989, un agrĂ©ment ministĂ©riel est dĂ©livrĂ© Ă  la FFUBADA et Dominique ValĂ©ra est nommĂ© directeur technique national ; il sera suivi en 1990 de la DĂ©lĂ©gation de pouvoirs. En 1992, les structures gĂ©rant le kick-boxing et le muay-thaĂŻ se rapprochent du full-contact. En 1996, la constitution de la FFKBFCDA (FĂ©dĂ©ration française de kick-boxing full-contact et disciplines associĂ©es) pour rassembler rĂ©ellement les trois boxes pieds-poings qui fonctionneront sĂ©parĂ©ment au sein de la FFKBFCDA sur le principe d’une confĂ©dĂ©ration. Rapidement naissent des divergences de point de vue. Une partie des dirigeants du kick-boxing, de la boxe amĂ©ricaine, et de la boxe thaĂŻlandaise (muay-thaĂŻ), se regroupent en septembre 1996 au sein de la FFBADA (FĂ©dĂ©ration française de boxe amĂ©ricaine et disciplines associĂ©es), structure bĂ©nĂ©ficiant de l’agrĂ©ment ministĂ©riel. Un agrĂ©ment ministĂ©riel provisoire fut accordĂ© aux deux fĂ©dĂ©rations (FFKBFCDA et FFBADA) jusqu’en aoĂ»t 1998. À l’issue de cette Ă©chĂ©ance, et durant la saison sportive 1998-1999, le ministĂšre chargĂ© des sports, aprĂšs un audit dans chacune des structures, demanda Ă  la FFKBFCDA de proposer un regroupement, afin d’accueillir en son sein les pratiquants de full-contact et de boxe amĂ©ricaine. Cette unification donna naissance Ă  la FFCDA (FĂ©dĂ©ration de full contact et disciplines associĂ©es) crĂ©Ă©e en 1999 (disposant d’un agrĂ©ment ministĂ©riel). Elle deviendra FFFCDA (FĂ©dĂ©ration « française » de full contact et disciplines associĂ©es) Ă  l’obtention de la dĂ©lĂ©gation de pouvoirs du ministĂšre chargĂ© des sports en 2002. DĂ©but des annĂ©es 2000, une reprise d’organisation de titres pour la sĂ©rie « Ă©lite » (professionnelle) revoit le jour sur le Territoire français. À la suite de la dĂ©cision ministĂ©rielle d’interdire l’organisation de titres internationaux sur le territoire français, deux structures ayant promu les boxes pieds-poings au dĂ©but des annĂ©es 1980, la « WKA-France » et l’« ISKA-France », se mettent en suspens. Au regard du succĂšs rencontrĂ© par l’équipe française emmenĂ©e par SilvĂšre Morlec aux championnats du monde WKA de 1999 Ă  2003 avec la conquĂȘte de trĂšs nombreuses mĂ©dailles dont plusieurs en or, Alain Delmas et Thierry Muccini dĂ©cident de redorer le blason des deux fĂ©dĂ©rations les plus populaires au monde, la WKA et l’ISKA. L’étĂ© 2006, ils relancent sous la forme d’une fĂ©dĂ©ration sportive la WKA-France et en l’ISKA-France. Ainsi, ils vont permettre Ă  la France de retrouver la reprĂ©sentativitĂ© internationale qui lui manquait depuis la fin des annĂ©es 1990.

Rencontre de plein-contact masculin

En dĂ©but de saison sportive 2008-2009, Ă  la suite de la « crise sportive » qui traverse les boxes pieds-poings avec l’arrivĂ©e d’une nouvelle structure imposĂ©e par le ministĂšre, ces deux organes, la WKA-France et l’ISKA-France, rejoignent la FĂ©dĂ©ration fighting full contact et disciplines associĂ©es dans le cadre de la « Commission nationale des activitĂ©s pugilistiques (CNAP) ». Durant le printemps 2008, Ă  l’annonce de la naissance d’une « fĂ©dĂ©ration parallĂšle », la fĂ©dĂ©ration de sports de contact (FFSCDA), un vent de panique traverse le « paysage du pieds-poings français ». En effet, cette « nouvelle fĂ©dĂ©ration » obtient de l’État l’agrĂ©ment ministĂ©riel en , avant son dĂ©marrage !? DĂšs la rentrĂ©e sportive , il s’opĂšre un « mouvement de population » vers cette nouvelle structure pour les disciplines suivantes : kick-boxing, muay-thaĂŻ, kung-fu de contact (wushu), boxe amĂ©ricaine, pancrase, bando et quelques autres sports de combat mineurs. En , la dĂ©lĂ©gation de pouvoirs vient renforcer le projet implicite de regrouper dans une mĂȘme entitĂ© les disciplines de contact afin de mutualiser les moyens. Par consĂ©quent, les trois « fĂ©dĂ©rations en place » depuis des dĂ©cennies, FĂ©dĂ©ration française de full contact et disciplines associĂ©es (FFFCDA), FĂ©dĂ©ration française de muaythaĂŻ et disciplines associĂ©es (FFMDA) et FĂ©dĂ©ration française de Wushu (FFWaemc), a qui l’État avait accordĂ© jusqu’alors sa confiance, se retrouvent exclues des aides de l’État (subventions de fonctionnement et cadres techniques Ă  disposition). Durant l’étĂ© 2009, le nouveau cabinet ministĂ©riel chargĂ© des sports confie le « dossier Ă©pineux de l’attribution de la dĂ©lĂ©gation de pouvoir » au ComitĂ© national olympique et sportif français (CNOSF) pour un « avis consultatif ». DĂšs la rentrĂ©e 2009 au CNOSF, une commission d’examen constituĂ©e des reprĂ©sentants des plusieurs fĂ©dĂ©rations de sports de combat et d’arts martiaux auditionne les prĂ©sidents des quatre structures concernĂ©es (la nouvelle fĂ©dĂ©ration française de sports de contact et les anciennes, fĂ©dĂ©ration française de wushu-aemc, fĂ©dĂ©ration française de full-contact et fĂ©dĂ©ration française de muaythaĂŻ). Un mois plus tard (octobre 2009), la FĂ©dĂ©ration française de sports de contact (FFSCDA) obtient, au grand Ă©tonnement des fĂ©dĂ©rations historiques (structures en place depuis le dĂ©but de ces disciplines sur le territoire français), la dĂ©lĂ©gation de pouvoirs pour toutes les disciplines Ă  l’exception du wushu (accordĂ© Ă  la fĂ©dĂ©ration française de wushu-aemc). Par la mĂȘme occasion, le ministĂšre rajoute Ă  la liste d’activitĂ©s de la prĂ©cĂ©dente dĂ©lĂ©gation de la FFSCDA/Sports de contact, la « boxe amĂ©ricaine », auparavant attribuĂ©e Ă  la FFFCDA/Full-contact. Encore une fois, il s’agit d’un « fait unique dans l’histoire du sport français » oĂč une « nouvelle structure » s’approprie une faveur ministĂ©rielle !? Quelque temps aprĂšs, les prĂ©sidents des fĂ©dĂ©rations historiques (muay-thaĂŻ et full-contact) apprennent que leurs dossiers de demande de dĂ©lĂ©gation n’ont pas Ă©tĂ© transmis, par le ministĂšre, au ComitĂ© national olympique et sportif français pour avis. Les anciennes fĂ©dĂ©rations n’en resteront pas lĂ , notamment en faisant appel auprĂšs du Conseil d’État pour exprimer encore une fois l’aspect non conforme de la procĂ©dure et non lĂ©gitime cette dĂ©cision.

En , se constitue une confĂ©dĂ©ration d’arts martiaux et de sports de combat regroupant des sports olympiques et non olympiques, afin de s’opposer aux avantages accordĂ©s par le ministĂšre chargĂ© des sports Ă  la nouvelle structure, la fĂ©dĂ©ration française de sports de contact, et surtout contrebalancer les actions de prosĂ©lytisme en direction des clubs des autres fĂ©dĂ©rations de cette derniĂšre. Courant 2010, le Conseil d’État a dĂ©boutĂ© les vieilles fĂ©dĂ©rations de leur recours au sujet de leur perte de la dĂ©lĂ©gation de pouvoirs. À la suite de dysfonctionnements au sein de la nouvelle fĂ©dĂ©ration parallĂšle (FFSCDA/sports de contact), la structure de kick-boxing (WKA-France) en dĂ©but de saison 2008 rejoint la fĂ©dĂ©ration française de Full-contact. Puis en octobre 2010, la FBADA (FĂ©dĂ©ration de Boxe amĂ©ricaine) rejoindra la FFFCDA puis en septembre 2011, le groupement K1 K1-rules. Ainsi, les pratiquants seront partagĂ©s dans deux structures diffĂ©rentes pour l’espace d’un cycle olympique.

En octobre 2010, une partie de la commission nationale de K-1 (FBADA/FĂ©dĂ©ration de boxe amĂ©ricaine) quitte la FFSCDA/Sports de contact pour se constituer en comitĂ© national de K-1 au sein de la FFFCDA/Full-contact ; puis en septembre 2011 sera le tour du groupement K1 K1-rules et de la commission nationale de chauss’fight.

En 2012, au sein de la FFFCDA/Full-contact, la commission nationale des activités pugilistiques (WKA-France) devient la commission nationale de low-kick (CNLK).

En 2013, la dĂ©lĂ©gation de pouvoirs est reconduite pour la fĂ©dĂ©ration française de sports de contact (FFSCDA) pour les disciplines « kick-boxing » et « muay-thai ». Fait Ă©trange aucune dĂ©lĂ©gation n’est accordĂ©e pour le « full-contact ». Ainsi les fĂ©dĂ©rations historiques, fĂ©dĂ©ration de fighting full contact (FFFCDA) et fĂ©dĂ©ration de muaythaĂŻ (FMDA) sont exclues des aides de l’État encore une fois pour une pĂ©riode inter-olympiades.

En début de saison 2013-2014, une partie de la commission nationale de kick-boxing de la fédération française de sports de contact (FFSCDA) rejoint la fédération de fighting full contact kickboxing (FFFCKDA) pour constituer le « comité national de kick-boxing » qui se substitue à la précédente « commission nationale de low-kick ».

Courant 2013-2014, la fédération de full contact et disciplines associées (FFCDA) devient la Fédération de fighting full contact kickboxing et disciplines associées (FFFCKDA).

En fin de saison 2013-2014, la fĂ©dĂ©ration historique, la FĂ©dĂ©ration de fighting full contact kickboxing et disciplines associĂ©es (FFFCKDA), aprĂšs des annĂ©es de tentative de reconquĂȘte de la dĂ©lĂ©gation de pouvoirs[15], inquiĂ©tĂ©e constamment par la jeune fĂ©dĂ©ration parallĂšle, la fĂ©dĂ©ration de sports de contact (surveillance sans relĂąche, ingĂ©rence dans leurs affaires, entraves dans leurs dĂ©marches, interventions au ministĂšre, etc.) voit sans raison valable son agrĂ©ment ministĂ©riel retirĂ© et Ă  la mĂȘme Ă©poque celui de la FĂ©dĂ©ration Française de MuaythaĂŻ (FMDA), fait Ă©trange !? Ainsi, la FFFCKDA et la FMDA, perdent totalement leurs capacitĂ©s de fonctionnement[16].

Le , pour conforter une situation d’exclusivitĂ©, le ministĂšre chargĂ© des sports dĂ©crĂšte que toute demande d’organisation pour sports de combat pour lesquels la mise hors de combat Ă  la suite d’un coup portĂ© est autorisĂ©e[17] passera par les mains de la FĂ©dĂ©ration française de sports de contact (FFSCDA). Ainsi toute concurrence fĂ©dĂ©rale envisageable est rĂ©duite Ă  nĂ©ant[18].

En 2015, la Fédération française de sports de contact (FFSCDA) est devenue, la Fédération française de kick boxing et muay thaï (FFKMDA). Cette derniÚre obtient en 2018, la Délégation de pouvoirs ministérielle pour trois disciplines : kick boxing, muay thaï et pancrace.

En 2019, le ComitĂ© National de Kick-Boxing (CNKB) de la FĂ©dĂ©ration de Fighting Full Contact Kickboxing (FFFCKDA) devient la FĂ©dĂ©ration de sports de combat et arts martiaux – France (FSC) : arts martiaux traditionnels et modernes, activitĂ©s de la dĂ©fense personnelle, activitĂ©s martiales de la mise en forme (fitness-martial), boxes pieds-poings, sports pieds-poings-sol, luttes sportives au corps-Ă -corps et activitĂ©s martiales du sport adaptĂ© (handisport).

Sigles :

  • FFFCDA : FĂ©dĂ©ration française de full-contact nĂ©e en 1978 (fĂ©dĂ©ration historique du full-contact en France) est devenue en 2014 la FĂ©dĂ©ration de fighting full-contact kickboxing et disciplines associĂ©es (FFFCKDA)
  • FMDA : FĂ©dĂ©ration française de muaythaĂŻ nĂ©e en 1977 (fĂ©dĂ©ration historique du muay-thaĂŻ en France)
  • CNKB/IFO : ComitĂ© national de kick-boxing nĂ©e en 1984 sous l’égide de International Fighting Organisation (fĂ©dĂ©ration historique du kick-boxing en France). Elle reprĂ©sentait la plus ancienne fĂ©dĂ©ration internationale de kickboxing, la W.K.A. puis rattachĂ© en 2008 Ă  la FFFCKDA en tant que commission nationale jusqu’en fin de saison 2013-2014. Le CNKB devient en 2019, la FĂ©dĂ©ration de sports de combat et arts martiaux (FSC).
  • FFKMDA : FĂ©dĂ©ration française de kickboxing, muaythaĂŻ (et pancrace) nĂ©e en 2008, est dĂ©nommĂ©e jusqu’en 2015, « fĂ©dĂ©ration française de sports de contact (FFSCDA) ».
Combat de plein-contact féminin

La Suisse

En Suisse, Jean Boscher, 3e dan de KaratĂ© ancien membre de l'Ă©quipe de France de la FĂ©dĂ©ration Française de KaratĂ© importa le full-contact Ă  la fin des annĂ©es 1970 et ouvre l’un des premiers clubs de full-contact en France. Combattant aguerri, il remporte plusieurs rencontres par K-O.

Le Neuchùtelois David Huguenin (né le 10 décembre 1959) remporte le championnat d'Europe organisé en Belgique en 1981 dans la catégorie des poids mi-lourds.

Le Genevois Jean-Marc Tonus est devenu champion du monde 1987 en battant Bob "Thunder" Thurman dans la catégorie des poids mi-lourds.

Le Neuchùtelois Antonio Fiore arbora le titre de vice-champion d'Europe en amateur en 1991. Quelques années avant, il avait remporté le Championnat suisse de Full-contact en 1983.

Les frÚres Canabate (JérÎme et Johnny) firent aussi beaucoup pour le développement de ce sport en Suisse, particuliÚrement à Lausanne. Ils gagnÚrent plusieurs championnats du monde professionnels dans les années 80 et 90. Notamment le mémorable JérÎme Canabate VS Jerry Clarke en 1986 ou aussi le fameux Johnny Canabate VS Michel Rochette.

Pratique

Un coup de poing crocheté du droit (hook-punch).

Les coups de poing sont repris de la boxe anglaise, les coups de pied sont identiques Ă  ceux des arts martiaux et peuvent atteindre la tĂȘte et le buste.

Coups de poing usuels

  • Direct (straight-punch en anglais) : coup de poing direct de forme rectiligne.
  • Crochet (hook-punch en anglais) : coup de poing circulaire et le swing (appelĂ© Ă©galement stick-punch en anglais) : coup de poing circulaire large.
  • Uppercut (ou undercut en anglais).
  • Overcut (ou overhand-punch et Ă©galement drop en anglais) : coup de poing descendant).

Coups de poing moins usuels

  • Back-fist (ou reverse en anglais) : coup de poing en revers et de type « retournĂ© », Spinning-back-fist.
  • Spinning back-fist (ou turning back-fist) : coup de poing en revers retournĂ©.
  • Jump-punch (ou superman-punch) : coup de poing en sautant.

(*) Autorisé chez les professionnels mais pas dans tous les pays.

N.B. : Cross-counter : se prĂ©sente comme un contre qui croise le bras adverse. Il tient du cross (coup de poing direct du bras arriĂšre) voire du half-hook (semi-crochet) ou de l’overcut.

Coup de pied circulaire (round-kick) lors d’un combat amateur.

Coups de poing hybrides

  • Half-hook : semi-crochet en français, coup de poing circulaire Ă  mi-chemin entre un direct et un crochet.
  • Half-uppercut : semi-uppercut en français, coup de poing rectiligne Ă  mi-chemin entre un direct et un uppercut.
  • Bolo-punch: coup de poing circulaire (mi-crochet/mi-uppercut).

Coups de pied usuels

  • Front-kick : coup de pied direct de forme rectiligne ou circulaire. Il est de forme « pistonnĂ©e », push-kick (pushing-kick) ou de forme « fouettĂ©e », front snap-kick.
  • Side-kick : coup de pied de cĂŽtĂ©.
  • Semicircular-kick : coup de pied en diagonale ou "diagonal-kick" ou "forty-five degree roundhouse-kick".
  • Roundhouse-kick : coup de pied circulaire. Deux hauteurs de frappe : coup de pied mĂ©dian (middle-kick) et coup de pied haut (high-kick) ;
  • Reverse-kick : coup de pied circulaire inversĂ© ou crochetĂ© ("hook-kick").
  • Back-kick : coup de pied en arriĂšre.
  • Sweeping (ou footsweep en anglais) : coup de pied de balayage.

N.B. : Usuellement, les coups de pied circulaires (roundhouse-kick) portent les noms suivants :

  • Middle-kick : coup en ligne moyenne (sur le tronc et les bras)
  • High-kick : coup en ligne haute (niveau de la tĂȘte).
  • Low-kick : coup de pied bas autorisĂ© uniquement dans la version du "full-contact avec low-kick" ou pour le balayage sur le chausson en mousse.

Ces vocables prĂ©cĂ©dents sont des erreurs terminologiques car les techniques de jambe suivant leurs formes gestuelles ont des appellations distinctes (Ex. : au niveau « high-kick » : on trouve le front kick, le hammer-kick, le hook-kick, etc. et pas seulement le roundhouse-kick comme on l’indique trĂšs souvent).

N.B. : Il existe de nombreux coups de pied hybrides, tel le "side-front" qui est un coup de pied de cÎté ("side-kick") avec les hanches plutÎt de face permettant une liaison instantanée des techniques de poing trÚs utile en défense active

Coups de pied moins usuels

Catégorie des coups de pied dit « en bùton » (stick-kick) :

  • Crescent-kick : coup de pied en croissant (hanches de face).
    • Crescent-kick outside-inside (de l’extĂ©rieur vers l’intĂ©rieur)
    • Crescent-kick inside-outside (de l’intĂ©rieur vers l’extĂ©rieur).
  • Hammer kick : coup de pied retombant portĂ© avec le talon – habituellement surnommĂ©, coup de pied en "marteau". Lorsqu’il est prĂ©parĂ© dans l’axe direct, il se nomme axe-kick.

Coups de pied retournés et volants

  • Spinning hook-kick (ou turning hook-kick): coup de pied crochetĂ© et retournĂ©
  • Spinning side-kick : coup de pied latĂ©ral et retournĂ©
  • Spinning back-kick (ou turning back-kick) : coup de pied en arriĂšre et retournĂ©
  • Jumping front-kick (ou flying-kick) : coup de pied frontal et sautĂ©
  • Jumping roundhouse-kick : coup de pied circulaire sautĂ©
  • Jumping side-kick : coup de pied latĂ©ral et sautĂ©
  • Jumping back-kick : coup de pied en arriĂšre sautĂ©.

(*) Certaines techniques peuvent ĂȘtre retournĂ©es et sautĂ©es Ă  la fois.

Coups de pied de balayage

CatĂ©gorie des coups de pied dit de balayage (En anglais, « footsweep ») c’est-Ă -dire de dĂ©sĂ©quilibre voir de projection au sol.
La gestuelle utilise différentes formes de corps :

  • un coup dit en bĂąton (En anglais, « stick-kick »), trajectoire de l’intĂ©rieur du corps vers l’extĂ©rieur (« Inside-outside ») ou l’inverse (« Outside-inside »),
  • un coup dit circulaire Ă  l’endroit (soit fouettĂ© autour du genou ou par balancĂ© en circonduction autour de la hanche avec ou sans pivot sur le pied d’appui),
  • un coup dit circulaire Ă  l’envers (soit fouettĂ© autour du genou ou par balancĂ© en circonduction autour de la hanche avec ou sans pivot sur le pied d’appui).

Les modes d’action prĂ©cĂ©dents peuvent ĂȘtre combinĂ©s.

Actions offensives

L’attaque est une « activitĂ© destinĂ©e Ă  imposer un Ă©tat corporel Ă  l’adversaire dans le but de prendre l’ascendant sur l’adversaire (voire le contrĂŽle adverse) pour remporter l’opposition. Elle consiste, en toute logique, Ă  utiliser les faiblesses adverses voire de les rĂ©vĂ©ler cela par la mise en place d’un ensemble d’opĂ©rations de manƓuvre » (Delmas, 1975). Pour simplifier, elle se dĂ©finit par un « mouvement offensif destinĂ© Ă  atteindre des cibles adverses ». On distingue plusieurs formes d’attaque :

  • Dite directe : souvent simple, faite d’un mouvement unique,
  • Dite en confusion (ou combinaison d’actions et de manƓuvres) :
    • doublĂ©e ou renouvelĂ©e (rĂ©pĂ©tition du mĂȘme mouvement),
    • composĂ©e : constituĂ©e de multiples actions, appelĂ© « enchaĂźnement »,
    • fausse, attaque simple ou composĂ©e, incomplĂštement rĂ©alisĂ©e, destinĂ©e Ă  tromper l’opposant voire Ă  le faire rĂ©agir pour tirer parti de ses rĂ©actions,
    • indirecte : diffĂ©rĂ©e, composĂ©e, simulĂ©e (comprenant appel, feinte, provocation, etc.),
    • progressive (organisĂ©e autour de diffĂ©rentes actions pour s’approcher de la cible),
    • cachĂ©e (masquĂ©e),
    • en aveugle,
    • sur prĂ©paration adverse, lancĂ©e alors que l’adversaire a entrepris une prĂ©paration d’attaque. Il s’agit ici plus prĂ©cisĂ©ment d’un coup d’arrĂȘt voire d’un coup de contre (attaque dans l’attaque adverse),
    • dans l’attaque adverse ou « [attaque dans l’attaque adverse|contre] »,
    • juste aprĂšs l’attaque adverse. On parle ainsi de contre-attaque ou plutĂŽt de riposte en sport de combat.

Actions défensives (dites de contre-offensive)

Article détaillé : défense

La dĂ©fense en boxe se rĂ©sume par un ensemble d’actions destinĂ© Ă  faire Ă©chec Ă  l’offensive adverse, comprenant les blocages de coups, les dĂ©viations de coups, les esquives de coups, les dĂ©placements (mobilitĂ© pour ne pas ĂȘtre atteint) et les actions de neutralisation.

Se garantir contre les attaques adverses est un des trois objectifs principaux Ă  atteindre dans les sports de combat de percussion, Ă  cĂŽtĂ© d’attaquer les cibles adverses et d’utiliser l’action adverse Ă  son propre avantage.

On distingue plusieurs objectifs de défense :

  • la simple mise en sĂ©curitĂ© de ses propres cibles, quelquefois rĂ©alisĂ©e en urgence (dite dĂ©fense passive : couverture neutre, blocage neutre, encaissement, etc.) ;
  • la rĂ©alisation d’actions destinĂ©es Ă  utiliser l’activitĂ© adverse Ă  son avantage, appelĂ©e par certains auteurs, dĂ©fense active : le blocage dĂ©viant ou la « parade chassĂ©e » dans le but de dĂ©sĂ©quilibrer, le blocage absorbant, l’esquive (pour ces trois formes liĂ©es Ă  des ripostes simultanĂ©es), puis le coup d'arrĂȘt suivi Ă©galement d’une riposte ;
  • la mise en difficultĂ© de rĂ©alisations offensives adverses (par le raccourcissement ou l’augmentation de la distance, par le verrouillage des armes adverses, par une dĂ©stabilisation Ă  base de techniques de menace, de leurre, de battement, etc.).

Ces deux derniers objectifs nĂ©cessitent des qualitĂ©s d’initiative, d’anticipation et d’à-propos. Le but Ă  atteindre serait d’ĂȘtre capable de dĂ©fendre et de contre-attaquer (riposter) dans toutes les positions avec le moindre risque.

On distingue plusieurs catégories de défense :

  1. La dĂ©fense dite « classique » ayant pour but d’annihiler l’action adverse. C’est-Ă -dire, la simple mise en sĂ©curitĂ© de ses propres cibles, quelquefois rĂ©alisĂ©e en urgence (dite dĂ©fense passive : « blocage passif » c’est-Ă -dire une couverture des cibles corporelles (action dite neutre ou d’encaissement du coup). Cette façon de faire ne permet pas toujours une riposte instantanĂ©e car il peut y avoir un effet d’ébranlement lors de l’impact.
  2. La dĂ©fense dite « active » favorisant l’utilisation de l’action adverse. C’est-Ă -dire, la rĂ©alisation d’actions destinĂ©es Ă  ne pas subir l’activitĂ© adverse voire Ă  l’utiliser Ă  son avantage (appelĂ©e par certains auteurs, dĂ©fense active) : le « blocage absorbant » le coup adverse, le « blocage dĂ©viant » ou « dĂ©viation » de l’arme adverse appelĂ©e au XIXe siĂšcle, « parade chassĂ©e » dans le but de dĂ©sĂ©quilibrer l’opposant, et l’« esquive » (dĂ©robade sur place ou avec un dĂ©placement, dĂ©gagement du coin, contournement de l’opposant). Ces trois formes permettent des ripostes instantanĂ©es. Puis le « coup d'arrĂȘt » de l’action adverse qui peut ĂȘtre suivi avantageusement d’une riposte.
  3. ActivitĂ© d’anticipation ayant pour but d’empĂȘcher le dĂ©clenchement de l’offensive ou la mise en difficultĂ© de rĂ©alisations offensives adverses dites de neutralisation : la « dissuasion » d’attaquer obtenu par le biais de techniques de dĂ©stabilisation (menace et fausse information), la « gĂȘne de loin » (par mouvement de battement, de contact et d’écran), la « gĂȘne de prĂšs » (diminution ou l’augmentation de la distance, saisie de l’opposant et verrouillage des armes adverses).

Ces deux derniers objectifs nĂ©cessitent des qualitĂ©s d’initiative, d’anticipation et d’à-propos. Pour dĂ©passer le clichĂ© de la maxime suivante : « la meilleure dĂ©fense c'est l'attaque », on dira : « Le but Ă  atteindre serait d’ĂȘtre capable de dĂ©fendre, de contre-attaquer (riposter) et contrer (attaque dans l’attaque) dans toutes les positions de corps et quelle que soit la place dans l’aire de combat avec le moindre risque ».

Contre-attaque

Synonyme de « riposte » (Vocable d’escrime). Il s’agit, d’une offensive dĂ©clenchĂ©e aprĂšs une attaque adverse et gĂ©nĂ©ralement aprĂšs avoir effectuĂ© une dĂ©fense. On parle aussi de « rĂ©ponse offensive » Ă  l’attaque adverse, en l’occurrence pour les sports de combat de percussion, « d’un coup ou enchaĂźnement de coups dĂ©clenchĂ©s aprĂšs avoir annihilĂ© l’attaque adverse par une technique de dĂ©fense ». Les catĂ©gories de dĂ©fense utilisĂ©es dans la phase offensive adverse : le blocage du coup (ou couverture de la cible visĂ©e), l’absorption du coup, la dĂ©viation de l’arme, l’esquive de l’attaque ou la neutralisation de la future offensive ; action qui sera suivi d’une une contre-attaque. En position de dĂ©fense, on prend l’initiative de contre-attaquer juste au moment mĂȘme oĂč l’adversaire a terminĂ© son attaque. On parle Ă©galement de « remise » lorsque le geste de la riposte est identique Ă  l’attaque adverse (Ex. : riposter avec un jab aprĂšs un jab adverse).

Attitude, garde et style

L’attitude dĂ©signe deux notions principales. D'abord la façon de se tenir en situation d'opposition (Façon d’ĂȘtre positionnĂ©, de se tenir, de s’orienter, d’ĂȘtre protĂ©gĂ© ou en garde, etc., dans le combat - posture, garde, positionnement...) et d'autre part, la façon de se comporter sur le plan du comportement d'opposition (style utilisĂ©, stratĂ©gie globale employĂ©e...). Ex. : on recense diffĂ©rentes attitudes de combat en boxe : garde de trois-quarts de face, garde de profil, garde en « crouch » (ramassĂ©e), garde basse, garde le poids sur jambe avant, garde le poids sur jambe arriĂšre, garde en appuis trĂšs Ă©cartĂ©s, etc. Quelquefois, la position du corps peut indiquer les intentions d’un combattant Ă  l’égard de son adversaire. Ex. : une attitude de profil peut ĂȘtre le signe d’un travail d’esquive et riposte du bras avant ainsi que de contre.

Les anglophones parlent plutĂŽt de « position » que de « garde » Ă  proprement parler (ex : « sidestep » pour la garde latĂ©rale). La garde pour ces premiers c’est le haut du corps et Ă©galement les appuis au sol, ainsi ils utilisent le terme « upright stance » pour une position verticale de buste et « full crouch » pour une attitude recroquevillĂ©e. Pour nous, on utilise l’expression d’attitude de combat lorsqu’on dĂ©signe l’ensemble. Donc lorsqu’on parle de « garde » dans l’école française, on pense souvent Ă  la position des bras pour se protĂ©ger. Mais bien plus que cela, elle dĂ©signe une organisation corporelle permettant au combattant de se prĂ©parer Ă  dĂ©fendre et d’autre part Ă  passer Ă  l’offensive, cela dans une configuration qui lui offre un maximum de sĂ©curitĂ© et d’efficacitĂ©. DiffĂ©rentes positions permettent de faire face Ă  un adversaire avant et pendant l’engagement et sont appelĂ©es Ă  dĂ©faut « garde ». Comme son nom l’indique, « ĂȘtre sur ses gardes » c’est se mettre en alerte permanente et adopter une position favorable pour rĂ©agir. De nombreuses attitudes de garde existent : garde trois-quarts de face, de profil, garde inversĂ©e, garde haute, garde basse, garde avancĂ©e, garde ramassĂ©e, etc. Certes, il est trĂšs important « d’ĂȘtre gardĂ© » (hermĂ©tique), mais il faut Ă©galement adopter une attitude qui permettre d’agir et de rĂ©agir rapidement et avec efficacitĂ© (donc adopter une posture efficace). A contrario un boxeur n’adoptant pas d’attitude dĂ©finie oĂč ayant les bras « en bas » est dit « non gardĂ© ». D’ailleurs, certains boxeurs font ce choix dans la perspective de construire leur jeu sur la base de contre-informations (tromperies).

Le style reprĂ©sente la maniĂšre de faire propre Ă  chaque individu et que l’on peut rapporter Ă  des classes de « comportement-type ». Elle est propre Ă  son tempĂ©rament, Ă  son potentiel physique ou Ă  ce qui lui a Ă©tĂ© enseignĂ© par son Ă©cole de boxe. Ainsi, on distingue : l’attentiste du fonceur et le technicien du frappeur, mais ce classement ne s’arrĂȘte pas lĂ . On recense diffĂ©rents caractĂšres variables pour chaque « typologie ». Par exemple, chez les styles « techniques » : boxer en coups longs, en coups d’arrĂȘt, en coup de contre. Chez les styles « physiques » : faire le forcing, boxer en crochets puissants « Ă  la godille », chercher le corps Ă  corps, chercher le coup dur. Lorsqu’un combattant utilise sa façon habituelle de boxer (son style habituel), on dit qu’il est sur son « registre » ; cela Ă  la maniĂšre d’un musicien qui rĂ©pĂšte ses gammes prĂ©fĂ©rĂ©es. D’autre part, ce qui est apprĂ©ciable dans un combat c’est l’opposition de styles. On a pour exemple le combat de boxe anglaise des annĂ©es 1980, Sugar Ray Leonard contre Marvin Hagler. Le premier, utilise une boxe Ă  reculons, faite de larges pas de cĂŽtĂ©, d’esquives de buste et de contre-attaque prĂ©cises. Alors que le second, use d’une boxe en progression avant, d’une attitude compacte le buste en avant et de coups trĂšs puissants.

RĂ©glementation sportive

Comme tout sport, le full-contact est dĂ©fini par une rĂ©glementation qui fixe ses modalitĂ©s d'action et ainsi en dĂ©termine sa spĂ©cificitĂ© (Gestes d’attaque, de dĂ©fense et cibles corporelles Ă  atteindre). Le fulleu(se)r utilise les techniques de bras (Coup de poing et gestes de dĂ©fense) selon les modalitĂ©s proches de la boxe anglaise et ne peuvent donc frapper en dessous de la ceinture anatomique. Les techniques de jambe et balayages sont celles des sports de combat et arts martiaux dits de percussion.
Les catĂ©gories d’ñge et de poids, les rĂšgles de jeu diffĂšrent quelque peu suivant la fĂ©dĂ©ration internationale et la rĂ©glementation du pays.

Tenue et Ă©quipements de protection

Les combattants portent un pantalon d’art martial (ou de boxe) avec quelquefois la ceinture de grade. Pour ce qui est des protections, une spĂ©cificitĂ© : des chaussons en mousse dits de « boxe amĂ©ricaine » qui recouvrent le dessus du pied et contour du pied et des protĂšge-tibias matelassĂ©s (sĂ©parĂ©s du chausson). Également une coquille ventrale adaptĂ©e dite « anatomique » (homme ou femme), un protĂšge-poitrine pour une femme (coques), un protĂšge-dents, une bande de toile autour des mains et une paire de gants de boxe. Un jeune pratiquant et un pratiquant amateur tout Ăąge confondu portent un casque. Comme pour la plupart des boxes pieds-poings, la compĂ©tition de full-contact (plein-contact) se dĂ©roule sur un ring. Le light-contact français, forme contrĂŽlĂ©e du full-contact notamment pour les jeunes et les dĂ©butants, s’effectuer habituellement sur un praticable de tapis d’arts martiaux.

Formes de rencontres à l’international

Pour ce qui est de la pratique compétitive, dans les fédérations de boxes pieds-poings, on trouve :

  • Le combat de « light-contact » dit international endosse une forme de type « plein-contact ». Il reprend les rĂšgles du full-contact de plein impact oĂč les techniques sont appuyĂ©es oĂč la recherche de hors combat est interdite. Ce type de « light-contact international » est diffĂ©rent du « light-contact français », oĂč dans ce second style les touches sont parfaitement freinĂ©es.
  • Le « prĂ©-combat » : forme originelle de rencontre pour les juniors (15-17 ans) sorte de combat de plein-contact oĂč le hors-combat est prohibĂ© ainsi que les coups appuyĂ©s Ă  la face.
  • Le combat de « plein-contact » : forme originelle du full-contact senior (Ă  partir de 18 ans) pour les pratiquants avancĂ©s de 18 Ă  34 ans.
  • L’assaut de « semi-contact » ou « point-fighting » : forme de combat se rapprochant des rencontres de karatĂ© oĂč le compĂ©titeur se doit de toucher son adversaire sur les zones autorisĂ©es. Selon les techniques utilisĂ©es (poing ou pied) et la cible touchĂ©e (corps ou visage) l'arbitre central avec un ou deux juges attribuent des points en fonction de ces critĂšres. L'arbitre central prononce un arrĂȘt du combat afin d'attribuer les points au combattant.
Rencontre de semi-contact

Disciplines et styles de rencontre de compétition en France

Dans la catĂ©gorie dite des « boxes amĂ©ricaines » de compĂ©tition, cinq styles de rencontres issues des États-Unis sont regroupĂ©es :

  • Le combat de plein-contact (dĂ©nommĂ© en anglais, « full contact » depuis 1970 et popularisĂ© par la fĂ©dĂ©ration internationale d’origine en 1975 P.K.A.) qui s’adresse Ă  des pratiquants expĂ©rimentĂ©s et trĂšs entraĂźnĂ©s compte tenu de la dangerositĂ© de l’épreuve.
  • La rencontre de prĂ©-combat : Elle autorise la « frappe appuyĂ©e » mais le coup dur est interdit (c’est-Ă -dire sans recherche de hors de combat). Il est rĂ©servĂ© Ă  un jeune combattant mais expĂ©rimentĂ©. À la fin du combat, le combattant ayant le plus de points est dĂ©clarĂ© vainqueur (c’est-Ă -dire : atteinte de cibles corporelles autorisĂ©es avec suffisamment de puissance). Pour les mineurs, cadet de la 2e annĂ©e (15 ans) et junior-1 (16-17 ans) l’impact doit ĂȘtre trĂšs modĂ©rĂ© Ă  la face.
  • L’assaut de mĂ©dium-contact : Ă©preuve technique c’est-Ă -dire dont le but est d’atteindre les cibles autorisĂ©es avec une puissance modĂ©rĂ©e mais sans recherche de coup dur c’est-Ă -dire lĂ©gĂšrement appuyĂ©s sans Ă©branler l’adversaire. Cette forme est dĂ©veloppĂ©e en France dĂšs 2002 par le groupement W.K.A-France sous l’initiative d’Alain Delmas responsable de la Commission nationale des activitĂ©s pugilistiques (CNAP) de la FĂ©dĂ©ration française de full contact (FFFCDA). Le CNAP est devenu le ComitĂ© national de low-kick (CNLK) en 2012 puis le ComitĂ© national de kick-boxing (CNKB) en 2013, et la FĂ©dĂ©ration de sports de combat en 2019. Un concurrent de 40-50 ans peut participer en « MĂ©dium-contact » car il n’est pas acceptĂ© en style de plein-contact en classe D et classe C ». Ainsi un vĂ©tĂ©ran 40-44 ans ayant un palmarĂšs de 10 victoires en mĂ©dium-contact peut participer en plein-contact Ă  partir de la classe B compte tenu de son palmarĂšs (et cela, Ă  condition de ne pas avoir interrompu sa carriĂšre de compĂ©titeur de plus de deux annĂ©es prĂ©cĂ©dant l’activitĂ© compĂ©titive et jusqu’à la limite de 44 ans).
  • L’assaut de light-contact français : une particularitĂ© française, Ă©galement nommĂ©, « soft-contact » c’est-Ă -dire sans puissance de frappe, dĂ©veloppĂ© par la FĂ©dĂ©ration de sports de combat (anciennement, le comitĂ© national de kick-boxing - C.N.K.B./W.K.A-France). Il s’agit d’une Ă©preuve technique c’est-Ă -dire dont le but est d’atteindre les cibles autorisĂ©es avec des coups sans puissance c'est-Ă -dire que les techniques sont exĂ©cutĂ©es le plus rapidement possible mais Ă  l'impact sur la cible la force du coup est "retenue". Les coups sont aussi appelĂ©s "touchettes" comme pour le jeu pour enfants oĂč le but est d'effleurer ou de toucher lĂ©gĂšrement d'une touche, le ou les compagnon(s) de jeu tout en esquivant le sien (le leur).
  • L’assaut de no-contact dĂ©veloppĂ© en France dans les annĂ©es 1990 par la fĂ©dĂ©ration de full-contact (F.F.F.C-D.A) et la fĂ©dĂ©ration de boxe amĂ©ricaine (F.B.A-D.A). Rencontre Ă  distance l’un de l’autre proche du shadow-boxing de l’entraĂźnement.
  • Le triathlon ou super-fight dĂ©veloppĂ© en France dans les annĂ©es 2000 par la fĂ©dĂ©ration de full-contact (F.F.F.C-D.A). Il s’agit d’un tournoi multi-styles exĂ©cutĂ© face au mĂȘme adversaire en trois formes de disciplines de deux rounds chacune (1/ en semi-contact, 2/ light-contact et 3/ plein-contact) pour les juniors (17-18 ans) et les seniors (19-34 ans).

Une autre discipline de nature diffĂ©rente se rajoute Ă  ces styles de rencontre, le semi-contact (ou « point-fighting »). Cette forme est Ă  assimiler Ă  une forme d’escrime (escrime olympique, escrime japonaise ou kendo
) et donc proche du rĂšglement du karatĂ© sportif japonais. Dans cette discipline, les compĂ©titeurs se font face et doivent atteindre des cibles autorisĂ©es pour marquer des points. Le nombre de points varie selon la cible corporelle atteinte. AprĂšs chaque action, l’arbitre rompt l’échange et valide la touche et le score est affichĂ© au fur et Ă  mesure de la rencontre.

Formes de pratiques connexes

De nombreuses disciplines sont dĂ©rivĂ©es de la pratique du full-contact et mĂȘme certaines sont trĂšs prisĂ©es :

  • L’'Ă©nergie-full , activitĂ© de mise en forme de type cardio-training et sa version de compĂ©tition, l’aĂ©ro-kick, discipline privilĂ©giant la dĂ©monstration technique en musique. Cette discipline est appelĂ©e Ă©nergie-full (en anglais, energy-full) par la fĂ©dĂ©ration française de full-contact dans les annĂ©es 2000.
  • Le full-dĂ©fense, discipline dĂ©diĂ©e Ă  la dĂ©fense personnelle.
  • Le circuit oursons, il s’agit d’un circuit technique de compĂ©tition proposĂ© par la fĂ©dĂ©ration de full-contact dans les annĂ©es 2000 (c‘est-Ă -dire un travail technique par atelier) proposĂ© aux plus jeunes pratiquants et valorisant les diffĂ©rentes qualitĂ©s physiques et compĂ©tences propres au full-contact (Ă©quilibre, orientation spatiale, adresse, dextĂ©ritĂ© gestuelle, dĂ©placements, etc.).
SĂ©ance de cardio-kickboxing (aero-kick)

Grades techniques

Dans les annĂ©es 1960, les grades dĂ©livrĂ©s par les enseignants de full-contact et de kick-boxing que ce soit du cĂŽtĂ© amĂ©ricain (american kickboxing) ou japonais (japanese kickboxing) s’inspirent pour les grades supĂ©rieurs (ceinture noire) de la progression des arts martiaux du dĂ©but du XXe siĂšcle et pour les grades de couleur de la progression europĂ©enne mise en place dans les annĂ©es 1920 en Angleterre puis en France par les arts martiaux japonais[19].

La ceinture noire est le symbole du full-contact et kick-boxing, depuis la crĂ©ation des premiĂšres fĂ©dĂ©rations aux États-Unis, par la Professional karate kssociation (P.K.A.) en 1975 et la World kickboxing association (W.K.A.) en 1976 (notamment, l’emblĂšme originel de la WKA est composĂ© d’un globe terrestre entourĂ© d’une ceinture noire).

Grades de base dĂ©livrĂ©s par l’enseignant du club

En France, pour les sports de combat, le systĂšme de grades de couleur dĂ©livrĂ© par l’enseignant utilise celui de certains arts martiaux.

Grades de base (dites « ceintures de couleur ») pour les moins de 15 ans

En France, au systĂšme de couleur des 15 ans et plus (de ceinture blanche Ă  marron), il est d'usage depuis les annĂ©es 1990 d'utiliser les ceintures Ă  section pour les jeunes de moins de 15 ans (ceinture : blanche-jaune, orange-verte, et mĂȘme en supplĂ©ment, verte-bleue et bleue-marron). Ce dispositif permet de rajouter des Ă©tapes intermĂ©diaires pour des jeunes ayant une pratique prĂ©coce. Notamment, cette gradation a Ă©tĂ© mise en place par la WKA-France et la FĂ©dĂ©ration de sports de combat (et arts martiaux) – France en 2002. Il existe dans certains arts martiaux la ceinture violette en remplacement de la ceinture bleue-marron.

Grade en France 1er grade de couleur 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e 10e 11e
Couleur en France blanche blanche

à un liseré

blanche

à 2 liserés

blanche-jaune jaune jaune-orange orange orange-verte verte bleue marron
Représentation en France
Âge minimum en France 3 ans 4 5 6 7 8 9 10 11 12 14


Grades de base pour les grands adolescents et adultes

On trouve habituellement une progression en six Ă©tapes.

Grade en France 1er grade de couleur 2e 3e 4e 5e 6e
Couleur en France blanche jaune orange verte bleue marron
Représentation en France
Âge minimum en France 14 ans 14 et Âœ 15 15 et Âœ 16 17

Grades supérieurs (Degrés de la ceinture noire) délivrés par un jury fédéral

Modes d’obtention des grades supĂ©rieurs

Suivant la fĂ©dĂ©ration concernĂ©e plusieurs modes d’obtention de grades supĂ©rieurs coexistent. Nous trouvons dans certaines fĂ©dĂ©rations les formules suivantes pour l’obtention des grades du bas de l’échelle (c-Ă -d. du 1er au 3e degrĂ©).

Formules de validation par un examen technique fédéral

Examen technique classique (deux voies : « dominante technique » et » dominante compétition ») [ETC].
Il existe également dans certaines fédérations, des adaptations selon le profil du candidat :

- Examen technique classique pour un moins de 35 ans [ETC]
- Examen technique amĂ©nagĂ© pour un vĂ©tĂ©ran de 35 ans et plus (notamment, si le candidat le souhaite, une dispense du module 3 : Ă©preuve d’opposition) [ETA]
- Examen technique spécial pour un cadre fédéral, athlÚte émérite et entraßneur de club émérite [ETS]
- Examen technique en sport adapté (Handisport) [ETH]
- Examen technique réduit pour un compétiteur disposant résultat de compétition (nombre de rencontres, nombre de victoires et titres sportifs)
- Accession par résultats de compétition et titres sportifs régionaux [ARC] - examen technique réduit [ETR]
- Accession par les titres sportifs nationaux et internationaux [ATS] – examen technique trĂšs rĂ©duit [ETTR].

Formules par la Validation de grades supĂ©rieurs par les acquis de l’expĂ©rience [V.A.E.] dĂ©livrĂ©s par une commission fĂ©dĂ©rale

Pour certains grades, et suivant la fĂ©dĂ©ration, il existe d’autres voies d’accĂšs, notamment :

- Reconnaissance des expĂ©riences techniques [RET] – sans examen technique (DĂ©cision de la CSDGE).
- Accession Ă  titre exceptionnel [ATE] – sans examen technique (DĂ©cision de la CSDGE)
- Équivalence de diplĂŽme issu d’une autre fĂ©dĂ©ration ou de l’étranger [EDF]
- et mise Ă  jour de diplĂŽme fĂ©dĂ©ral d’une prĂ©cĂ©dente fĂ©dĂ©ration [MDF].

Voir les différentes formules sur le schéma ci-dessous.

Validation du 1er degrĂ© probatoire par les acquis de l’expĂ©rience

Grade exceptionnel dĂ©livrĂ© Ă  des pratiquants particuliers. Il est accordĂ© lors d’une dĂ©cision de la commission des grades de la ligue rĂ©gionale ou au niveau national par la CSDGE. Ce grade fĂ©dĂ©ral est rĂ©servĂ© Ă  un : .

- Compétiteur émérite disposant de résultats de compétition
- Enseignant de club émérite
- Pratiquant ne pouvant pas se prĂ©senter Ă  l’examen technique au regard d’une difficultĂ© de santĂ© ou d’un Ăąge avancĂ©.

N.B. : cette Ă©tape (dite probatoire) n’est pas obligatoire, ainsi un candidat peut se prĂ©senter directement au 1er degrĂ© de l’examen technique fĂ©dĂ©ral [ETF].


Les voies d’accùs à la ceinture noire en France

Examen technique fédéral des grades supérieurs (degrés)

Suivant la fĂ©dĂ©ration, pour l'obtention d’un grade, Il faut valider diffĂ©rents modules (ou UV : unitĂ©s de valeur) dĂ©finis pour chacun des degrĂ©s de l’échelle. Les Ă©preuves techniques se dĂ©roulent devant un jury fĂ©dĂ©ral (rĂ©gional ou national suivant le degrĂ© du grade).
Citons ci-dessous, pour la formule « examen technique classique [ETC] », les modules du grade de 1er degrĂ© (ou ceinture noire du 1er degrĂ©). L’obtention de ce grade peut s’effectuer selon deux voies principales :

  • 1 - Voie de la « dominante technique » . Il faut valider six unitĂ©s de valeur :
- UV.1 : une Ă©preuve de tests physiques
- UV.2 : une Ă©preuve de maitrise du travail au sac
- UV.3 : une Ă©preuve de maitrise des outils pugilistiques
- UV.4 : une Ă©preuve de gestuelle et combinaisons de combat
- UV.5 : une Ă©preuve d’opposition (Sparring)
- UV.6 : une épreuve de connaissances (historique, rÚglement, vocabulaire et stratégies).
- + Investissement du candidat[20]
  • 2 - Voie de la « dominante compĂ©tition » rĂ©servĂ© Ă  un candidat disposant de rĂ©sultats de compĂ©tition et de titres sportifs.
- Accession par les résultats de compétition et titres sportifs régionaux [ARC] - examen technique réduit [ETR], il faut valider quatre unités de valeur : UV n°2, 3, 4 et 6.
- Accession par les titres sportifs nationaux et internationaux [ATS] – examen technique trĂšs rĂ©duit [ETTR], il faut valider trois unitĂ©s de valeur : UV n°2, 3 et 4.
- Accession par les titres sportifs nationaux et internationaux [ATS] – examen technique trĂšs rĂ©duit [ETTR], il faut valider trois unitĂ©s de valeur : UV n°2, 3 et 4.

RĂ©duction du temps de pratique entre chaque degrĂ© et de l’ñge requis

Ces bonifications consistent en une diminution du temps requis pour accĂ©der au grade supĂ©rieur. Elles sont obtenues sur prĂ©sentation d’un dossier conforme au dossier type Ă©laborĂ© la Commission SpĂ©cialisĂ©e des DegrĂ©s et Grades Équivalents (CSDGE). Ce dossier comporte les attestations des titres et fonctions dont se prĂ©vaut le candidat. Pour une carriĂšre, les bonifications ne peuvent ĂȘtre accordĂ©es que pour deux degrĂ©s au maximum :

  • Pour les grades du haut de l’échelle (Exemple pour une Ă©chelle de dix degrĂ©s : Ă  partir du 5e degrĂ©), la demande de bonification en temps de pratique doit ĂȘtre envoyĂ©e au plus tard 90 jours avant le passage d’examen au responsable national des grades et Ă©quivalences (RNGE). Le directeur technique national (DTN) ou Ă  dĂ©faut le responsable national des grades et Ă©quivalences (RNGE), au vu de ces piĂšces, dĂ©livre une attestation ouvrant droit aux bonifications.
  • Pour les grades du bas de l’échelle (Exemple pour une Ă©chelle de dix degrĂ©s : Ă  partir du 1er jusqu’au 4e degrĂ©), la demande de bonification en temps de pratique doit ĂȘtre envoyĂ©e au plus tard 90 jours avant le passage d’examen au responsable rĂ©gional des grades et Ă©quivalences (RRGE) de la Ligue rĂ©gionale de rattachement. Le directeur technique rĂ©gional (DTR) de la ligue rĂ©gionale ou Ă  dĂ©faut le responsable rĂ©gional des grades et Ă©quivalences (RNGE), au vu de ces piĂšces, dĂ©livre une attestation ouvrant droit aux bonifications.

Certains pratiquants, par leur rayonnement et leurs actions rendent d'Ă©minents services Ă  leur propre discipline martiale ou/et sportive et la fĂ©dĂ©ration, Ă  leur image nationale, internationale et mondiale. Il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© d'accorder des bonifications de temps Ă  ces pratiquants dont la valeur technique et sportive est connue et reconnue. Ces bonifications sont obtenues sur prĂ©sentation d’un dossier comportant les attestations des titres et fonctions correspondantes. Les ayants droit Ă  ces bonifications sont classĂ©s en diffĂ©rentes catĂ©gories. Les durĂ©es d’activitĂ© seront certifiĂ©es par le prĂ©sident de la ligue, de la zone interdĂ©partementale ou du comitĂ© dĂ©partemental, ou le responsable national de l’arbitrage. Classification des ayants droit :

  • CatĂ©gorie A :
    • Un mĂ©daillĂ© d’un championnat international en junior ou senior individuel ou individuel-para (Monde, Europe, Olympique, Jeux mondiaux)
    • Le directeur technique national en activitĂ© et conseillers techniques nationaux en activitĂ© et leurs adjoints
    • Les entraĂźneurs nationaux en activitĂ© de la sĂ©lection française de haut niveau
    • Les formateurs nationaux de cadres en activitĂ© (d’enseignant bĂ©nĂ©vole de club et de diplĂŽme d’État, de prĂ©paration aux examens de grades du milieu et haut de l’échelle, d‘officiels nationaux)
    • Les officiels nationaux et internationaux en activitĂ© (juge, arbitre, superviseur)
    • Les membres de la direction technique nationale en activitĂ© (Responsable de dĂ©partement et de division sportive, etc.)
    • Un entraĂźneur Ă©mĂ©rite ayant formĂ© lui-mĂȘme plusieurs athlĂštes appartenant Ă  de la sĂ©lection française de haut niveau ou/et adhĂ©rents titulaires de grades du milieu de l’échelle ou/et adhĂ©rents titulaires de diplĂŽmes d’enseignant fĂ©dĂ©ral et de l’État (BF3, CQP, BEES, BPJEPS
)
    • Un laurĂ©at d’un grade du milieu et haut de l’échelle ayant obtenu une mention « trĂšs bien » au grade prĂ©cĂ©dent
    • Un titulaire du DESJEPS (BEES 3°) ou DEJEPS (BEES 2°) en activitĂ©.
  • CatĂ©gorie B :
    • Un mĂ©daillĂ© d’un championnat national en junior ou senior individuel de la sĂ©rie â€œĂ©lite” et “para-Ă©lite” (ExceptĂ© : universitaire, armĂ©e, corporatif et police)
    • Le directeur technique rĂ©gional en activitĂ© et cadres techniques nationaux en activitĂ© et leurs adjoints
    • Les entraĂźneurs nationaux en activitĂ© de la sĂ©lection rĂ©gionale de haut niveau
    • Les formateurs rĂ©gionaux de cadres en activitĂ© (d’enseignant bĂ©nĂ©vole de club et de diplĂŽme d’État, de prĂ©paration aux examens de grades du bas de l’échelle, d‘officiels rĂ©gionaux)
    • Les officiels rĂ©gionaux en activitĂ© (juge, arbitre, superviseur)
    • Un entraĂźneur Ă©mĂ©rite ayant formĂ© lui-mĂȘme des athlĂštes appartenant Ă  de la sĂ©lection rĂ©gionale de haut niveau ou/et adhĂ©rents titulaires de grades du bas de l’échelle ou/et adhĂ©rents titulaires de diplĂŽmes d’enseignant fĂ©dĂ©ral (BF1° et BF2°)
    • Un laurĂ©at d’un grade du bas et milieu de l’échelle ayant obtenu une mention « trĂšs bien » au grade prĂ©cĂ©dent
    • Un titulaire du diplĂŽme du BF3° (DPF) ou CQP ou BPJEPS (BEES 1°) en activitĂ©.
  • CatĂ©gorie C :
    • Un mĂ©daillĂ© d’un championnat rĂ©gional en junior ou senior de la sĂ©rie â€œĂ©lite” et “para-Ă©lite”
    • Un mĂ©daillĂ© Ă  un championnat nation universitaire, inter-armĂ©e, police, corporatifs
    • Les officiels dĂ©partementaux en activitĂ© (juge, arbitre, superviseur)
    • Un titulaire d’un diplĂŽme fĂ©dĂ©ral d’enseignant de club en activitĂ© : BF1° (DAF) ou BF2° (DIF)

Les bonifications ne sont pas cumulables, c’est-Ă -dire conjointement pour une diminution de l’ñge d’accĂšs et une rĂ©duction de temps entre deux grades, et ne peuvent ĂȘtre accordĂ©es que trois fois dans une carriĂšre aussi bien pour la filiĂšre "examen technique" [ET] ou pour la filiĂšre "validation des acquis" [VAE] notamment :

- Reconnaissance des expériences techniques pour un vétéran de 35 ans et plus [RET]
- Accession par les rĂ©sultats de compĂ©tition pour l’accĂšs des degrĂ©s du bas et milieu de l’échelle des grades (addition des points de combat : nombre de rencontres, victoires, titres et podiums) [ARC]
- Accession par les titres sportifs en junior/senior de la sĂ©rie « Ă©lite » pour l’accĂšs des degrĂ©s du bas et milieu de l’échelle des grades [ATS]
- Accession Ă  titre exceptionnel [ATE].

Autres pratiquants pouvant bénéficier de ces dispositions :

- Un laurĂ©at d’un grade du milieu de l’échelle ayant obtenu une mention « trĂšs bien » au grade prĂ©cĂ©dent pourra bĂ©nĂ©ficier d’une rĂ©duction de temps d’1 an pour se prĂ©senter Ă  l’examen du degrĂ© supĂ©rieur.
- Un laurĂ©at d’un grade du haut de l’échelle ayant obtenu une mention « trĂšs bien » au grade prĂ©cĂ©dent pourra bĂ©nĂ©ficier d’une rĂ©duction de temps d’1 an et 6 mois pour se prĂ©senter Ă  l’examen du degrĂ© supĂ©rieur.

Rappel : le cumul des bonifications n’est pas envisageable (soit une rĂ©duction de l’ñge requis soit une rĂ©duction de temps entre deux degrĂ©s).

---- Réduction de temps entre deux degrés
Échelle Bas de lâ€˜Ă©chelle Milieu de lâ€˜Ă©chelle Haut de lâ€˜Ă©chelle
Degrés (dan) 1er degré probatoire 1er degré 2e degré 3e degré 4e degré et 5e degré 6e degré et 7e degré 8e degré à 10e degré
Catégorie A - 1 an 1 an 1 an et 6 mois 1 an et 6 mois 1 an et 6 mois -
Catégorie B - 1 an 1 an 1 an 1an 1an -
Catégorie C - 6 mois 6 mois 6 mois 6 mois 6 mois -

Grades techniques supérieurs

En France, comme dans de nombreux pays occidentaux, la progression des grades supĂ©rieurs a empruntĂ© celle de la plupart des sports de combat et notamment des arts martiaux japonais. Ci-dessous un accĂšs Ăąge par Ăąge dans l’échelle des grades, pour un pratiquant qui obtiendrait le 1er degrĂ© Ă  l’ñge de 15 ans, et au meilleur de sa progression.

Grade 1er degré probatoire 1er degré 2e degré 3e degré 4e degré 5e degré 6e degré 7e degré 8e degré 9e degré 10e degré
Échelle Bas de lâ€˜Ă©chelle Milieu de lâ€˜Ă©chelle Haut de lâ€˜Ă©chelle
Compétence en France Confirmation technique Expertise technique Expertise technique supérieure Référent Doyen
Fonction en France Validation initiale Approfondissement Assistant régional Cadre régional Cadre national Cadre international
Couleur en France Noire ou Noire-blanche Noire Noire Noire Noire Noire ou Noire-rouge Blanche-rouge Blanche-rouge Blanche-rouge Rouge Rouge
Représentation en France
Examen
technique classique
15 ans 16 ans 17 ans 20 ans 24 ans 29 ans 35 ans 42 ans - - -
Examen réduit :
athlÚte émérite
et haut niveau
(catégorie
A, B ou C)
A et B = 15 A et B = 15
C=15+6 m.
A et B = 16
C = 16 et 6 mois
A =18+6 m.
B = 19 ans
C =19+6 m.
A =22+6 m.
B = 23 ans
C =23+6 m.
A =27+6 m.
B = 28 ans
C =28+6 m.
A =33+6 m.
B = 34 ans
C =34+6 m.
A =40+6 m.
B = 41 ans
C =41+6 m.
- - -
Examen spécial :
cadre fédéral
ou entraßneur émérite
- - - - 22 ans 27 ans 33 ans 40 ans 50 ans
(décision de la CSDGE)
60 ans
(décision de la CSDGE)
-
V.A.E.
(décision de la CSDGE)
28 ans 30 ans 32 ans 34 ans 37 ans 40 ans 45 ans 55 ans - - -

Formation d’enseignant

En France

En France, dans le cadre d’une fĂ©dĂ©ration et de l’État, il existe diffĂ©rents diplĂŽmes permettant d’enseigner le full-contact comme c’est le cas pour d’autres boxes pieds-poings (kick-boxing et muay-thaĂŻ).

La premiĂšre catĂ©gorie de diplĂŽmes, permet d'enseigner la discipline Ă  titre bĂ©nĂ©vole, ce sont les brevets dits « fĂ©dĂ©raux » (B.F.). Ils sont mis en place par une fĂ©dĂ©ration nationale. Pour les fĂ©dĂ©rations sportives disposant d’un agrĂ©ment ministĂ©riel ou mieux d’une dĂ©lĂ©gation de pouvoirs, elles assurent la formation et le perfectionnement de leurs cadres. Elles peuvent bĂ©nĂ©ficier, Ă  cet effet, de l'aide des Ă©tablissements publics de formation mentionnĂ©s Ă  l'article L. 211-1 du code du sport. Dans le domaine de l’enseignement pour les spĂ©cialitĂ©s martiales et sportives qu'elle reprĂ©sente, une fĂ©dĂ©ration met en place le plus souvent les qualifications ci-dessous.

  • Les diplĂŽmes fĂ©dĂ©raux d’enseignant bĂ©nĂ©voles de club [BF] :
    • Attestation d’aide-animateur fĂ©dĂ©ral [AAF] (Assistant de club) : ce diplĂŽme permet d’aider l’enseignant du club Ă  l'encadrement d'une sĂ©ance de sports de combat et arts martiaux quel que soit le public. Sa validitĂ© est permanente mais ne permet pas d’ouvrir un club, ni d’animer un cours en autonomie. La formation technique et pĂ©dagogique est de 15 heures et l’évaluation s’effectue durant le stage de formation sous forme de contrĂŽle continu.
    • B.F.1er degrĂ© ou diplĂŽme d’animateur fĂ©dĂ©ral [DAF] (Moniteur de club) : ce diplĂŽme permet d'initier sous la tutelle d'un titulaire du B.F.2e degrĂ© ou plus. Notamment il permet de mettre en place et assurer une sĂ©ance de sports de combat et arts martiaux en prioritĂ© pour un public de type « pratique de loisir » et cela Ă  partir de 18 ans rĂ©volus. Sa validitĂ© est permanente mais ne permet pas d’ouvrir un club. Il valide notamment le premier cycle d’instructeur (ou 1re partie du [DIF]). La formation dure trois jours en plus de l’[AAF] (ou deux week-ends) soit 20 heures – avec un 1er stage en situation en club de 20 heures et un examen lors du dernier stage. Ce diplĂŽme permet d’assurer des cours en autonomie sous rĂ©serve d’avoir 18 ans rĂ©volus et de possĂ©der une attestation de secourisme.
    • B.F.2e degrĂ© ou diplĂŽme d’instructeur fĂ©dĂ©ral [DIF] : ce diplĂŽme permet d’assurer la responsabilitĂ© technique et pĂ©dagogique d’un club, notamment d’encadrer un public de type « compĂ©titeur » et sa validitĂ© est illimitĂ©e. La formation pĂ©dagogique dure cinq jours (ou trois week-ends) en plus de la formation du DAF. La formation dure cinq jours en plus du DAF (ou 3 week-ends) soit 35 heures – avec un 2e stage en situation en club de 20 heures et un examen lors du dernier stage. PrĂ©requis pour valider le dĂ©finitivement le diplĂŽme de DIF : attestation d’initiation Ă  l’arbitrage + attestation de secourisme + grade supĂ©rieur. Pour ĂȘtre titulaire de ce diplĂŽme, il faut en amont possĂ©der le B.F.1er degrĂ© ou l’équivalent.
    • B.F.3e degrĂ© ou diplĂŽme de professeur [DPF] : DiplĂŽme d’enseignant de club le plus Ă©levĂ©, notamment il permet d’encadrer un public de type « compĂ©titeur de type professionnel » et sa validitĂ© est illimitĂ©e. Il sanctionne une connaissance poussĂ©e de la discipline tant au niveau technique qu'au niveau de l’entraĂźnement. En outre, il permet Ă©galement des fonctions de cadre rĂ©gional, d'assurer l'encadrement de la formation des cadres techniques de sa discipline principale, et des stages de formation d’enseignant de club. Ce diplĂŽme, selon la fĂ©dĂ©ration est une qualification de pure spĂ©cialitĂ© voire de polyvalence permettant d’enseigner l’ensemble des disciplines sportives appartenant au mĂȘme groupe (Ex. dans les boxes pieds-poings : point-fighting, kick-boxing, full contact, muay-thaĂŻ, shoot-boxing, etc.).
    • R.E.P. (Reconnaissance des expĂ©riences pĂ©dagogiques) pour les diplĂŽmes fĂ©dĂ©raux du [DAF] et du [DIF] : dispositif fĂ©dĂ©ral de validation des acquis de l’expĂ©rience [VAE] pour les animateurs ayant assurĂ©s des cours depuis trois saisons au minimum dans une association sportive. Deux formules : « amĂ©nagement de la formation pour un animateur de 18 ans Ă  30 ans » et « validation adaptĂ©e pour un animateur de 30 ans et plus ».
    • R.E.T. (Reconnaissance des expĂ©riences techniques) pour un diplĂŽme de grade technique supĂ©rieur : dispositif de validation des acquis de l’expĂ©rience [VAE] pour les pratiquants de plus de 30 ans et pour les athlĂštes de bon et haut niveau de plus de 15 ans ayant un grand nombre d’expĂ©riences sportives et disposant de titres sportifs rĂ©gionaux voire internationaux.

À consulter, la description des diplĂŽmes d’enseignant bĂ©nĂ©voles de club en sport de combat et arts martiaux sur

La deuxiĂšme catĂ©gorie de diplĂŽmes, ci-dessous, quant Ă  elle, permet de former et d’entraĂźner des personnes contre rĂ©munĂ©ration. Ces formations sont plus longues en temps de formation qu'un brevet fĂ©dĂ©ral et certifient des qualifications supĂ©rieures d’enseignant voire de cadre fĂ©dĂ©ral.

  • Les diplĂŽmes d'État d’enseignant professionnel :
    • C.Q.P. : Certificat de qualification professionnelle, mention variable suivant le diplĂŽme (en « sports de combat » ou « arts martiaux »). Il permet un encadrement autonome de tous les publics, d’enseigner Ă  titre de rĂ©munĂ©ration une discipline ou un groupe de disciplines proches, sous rĂ©serve d’une quantitĂ© limitĂ©e d’heures par semaine.
    • B.P.J.E.P.S. : Le Brevet professionnel de la jeunesse, de l'Ă©ducation populaire et du sport, soit mention « activitĂ©s physiques pour tous » [APT] soit mention « boxe » soit mention « sports de contact et disciplines associĂ©es ». DiplĂŽme de type IV (niveau du baccalaurĂ©at). Il permet un encadrement autonome de tous les publics, d’enseigner Ă  titre de rĂ©munĂ©ration une discipline ou un groupe de disciplines proches (Ex. : BPJEPS de « sports de contact », ce diplĂŽme est orientĂ© pour les spĂ©cialitĂ©s, « kick-boxing/full-contact », « muay-thaĂŻ », et « pancrace »).
    • D.E.J.E.P.S. : Le DiplĂŽme d'État de la jeunesse, de l'Ă©ducation populaire et du sport est un diplĂŽme de type III (niveau du baccalaurĂ©at plus deux annĂ©es d’études supĂ©rieures). Il certifie le perfectionnement dans une discipline et la formation de futur cadre fĂ©dĂ©ral proches (Ex. : [DEJEPS] pour les spĂ©cialitĂ©s, « activitĂ©s physiques et sportives adaptĂ©es », « boxe anglaise », « boxe thaĂŻe/muay-thaĂŻ », « full-contact/boxe amĂ©ricaine », ou « kick-boxing »).
    • D.E.S.J.E.P.S. : Le DiplĂŽme d'État supĂ©rieur de la jeunesse, de l'Ă©ducation populaire et du sport est un diplĂŽme de type II (niveau du baccalaurĂ©at plus trois annĂ©es d’études supĂ©rieures). Il confĂšre Ă  son titulaire des compĂ©tences Ă©tendues dans le domaine de la performance sportive, il a vocation d’encadrement Ă  tous les niveaux dans la structuration de la discipline, ainsi que formateur de formateur.

Les voies d’accùs à la ceinture noire en France

Grands noms

Combattants mythiques des années 1970-1980

  • Joe Lewis - États-Unis : dit « L’immortel ». LĂ©gende majeure du karatĂ© et full-contact aux États-Unis.
  • Bill Wallace - États-Unis : dit « Mister superfoot ». LĂ©gende des annĂ©es 1970 dont sa rĂ©putation s’est faite avec ses techniques exceptionnelles de la jambe avant et des techniques de poings redoutables.
  • Benny Urquidez - États-Unis : dit « The Jet ». LĂ©gende des annĂ©es 1970 et Ă©galement grand champion de kick-boxing amĂ©ricain et kick-boxing japonais.
  • Jeff Smith - États-Unis : dit « La Bombe de Washington D.C. ».
  • Don Wilson - États-Unis : surnommĂ© l’« U.S. Dragon » (Don The dragon Wilson) et acteur de cinĂ©ma.
  • IsaĂ­as Dueñas – Mexique : dit le « Taureau Mexicain ». Le premier champion du monde poids lĂ©gers de l’histoire. IcĂŽne du « KaratĂ© corĂ©en » au Mexique (Taekwondo).
  • Dominique Valera - France : dit « Le King », icĂŽne du karatĂ© et full-contact europĂ©en. Promoteur du full-contact en Europe.
  • Jean-Yves ThĂ©riault, dit « Mister Punch » - Canada. A rĂ©volutionnĂ© l'utilisation des techniques de poing en full-contact.
  • Michel Rochette - Canada. Grand champion des annĂ©es 1980 et 1990.
  • Fred Royers - Pays-Bas (Ă©galement grand champion de kick-boxing et autres boxes pieds-poings). Un des premiers reprĂ©sentants de la WKA en Europe
  • Rick Roufus - États-Unis. RĂ©putĂ© pour ses techniques de jambes retournĂ©es et sautĂ©es.
  • Rob Kaman - Pays-Bas (Ă©galement grand champion de kick-boxing et autres boxes pieds-poings).
  • Ernesto Hoost, Mister perfect – grand champion multidisciplines.

Autres grands champions étrangers depuis les années 1980

  • Perry Ubeda – Pays-Bas, champion multi-disciplines
  • Aziz Khattou - Belgique, multiple champion du monde.

Années 1970-1980

  • Edmond Ardissone, 1er français champion du Monde PKA et PKC. Le 20 janvier 1984, le boxeur niçois devient Champion du Monde P.K.A. sur ses terres Ă  Nice, en battant l’AmĂ©ricain Felipe Garcia par K.O. technique Ă  la douziĂšme reprise. Le 21 mai 1986, il devient le premier Français Ă  remporter un titre mondial de full-contact aux États-Unis, en battant Jorge Angat par K.O. Ă  la septiĂšme reprise.
  • Daniel Rennesson, grand technicien du full-contact.
  • Pascal Leplat, combattant trĂšs rude et efficace (Ă©galement grand champion de kick-boxing amĂ©ricain).
  • Youcef ZĂ©naf, figure emblĂ©matique du full-contact français des annĂ©es 1980.
  • Christian Battesti, grande figure des annĂ©es 1980.
  • Khalid El Quandilli, plusieurs fois champion du monde t Ă©galement dans d’autres boxes pieds.
  • Philippe Coutelas, champion du monde des annĂ©es 1980 et a reçu la distinction « Katana d’or » de la part du magazine karatĂ©-bushido en 1991.

Années 1990-2000

  • Khalid Rhahilou, Ă©galement champion de boxe anglaise.
  • JaĂŻd Seddak, champion multidisciplines.
  • Redouane Bougara, champion multidisciplines, dĂ©cĂ©dĂ© aprĂšs un combat.
  • Franck Judes, dit « Le Tireur d’élite », champion du monde de 1991 Ă  1993.
  • Imed Mathlouthi, grand champion des annĂ©es 1990 et 2000.
  • Abdel Halim El Hakimi, champion du monde.
  • Fouad Habbani, grand combattant et styliste du full-contact qui a disputĂ© 17 titres mondiaux avec succĂšs.
  • Samir Mohamed dit "le Petit prince des rings", grand combattant et polyvalent des boxes pieds-poings
  • HervĂ© BusonĂ©ra, plusieurs fois champion du monde
  • Christophe Landais, plusieurs fois champion du monde
  • Christophe Tendil, plusieurs fois champion du monde.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Fédérations mondiales

De nombreuses fĂ©dĂ©rales internationales proposent d’organiser des titres amateur (AM), semi-pro (PRO-AM) et professionnel (PRO) :

Fédération mondiale Site Web
World Kickboxing & Karate Association (W.K.A) - Amateurs et pros, fondĂ©e aux États-Unis en 1976 www.worldkickboxingassociation.org
International Sport Kickboxing Association (I.S.K.A) - Amateurs et pros, hĂ©ritiĂšre de l’ex P.K.A., et fondĂ©e aux États-Unis en 1986 www.iska.com
World Association of Kickboxing Organizations (W.A.K.O) - Amateurs et pros, fondĂ©e en Allemagne en 1976 Officiellement reconnue par le GAISF en tant qu’organe officiel du kick-boxing mondial amateur www.wakoweb.com
International Combat Organisation (I.C.O.) - Amateurs et pros www.icokickboxing.org
International Kickboxing Federation (I.K.F) - Amateurs et pros, fondĂ©e aux États-Unis en 1992 www.ikfkickboxing.com
World Traditional Kickboxing Association (WTKA)
www.wtkainternational.com
World Kickboxing Federation (W.K.F) - Amateurs et pros, rassemble les fĂ©dĂ©rations europĂ©ennes depuis le Mondial I.S.K.A. de l’annĂ©e 2010 www.wkfkickboxing.com
Professional Kickboxing Association (P.K.A – PKA nouvel Ăąge, fondĂ©e aux États-Unis en 1974 www.pkakickboxing.com
World Federation of Kickboxing (W.F.K) - Amateurs et pros www.wfk-gov.com
World Amateur Sport Kickboxing Organization (W.A.S.K.O) – Amateurs
World Kickboxing Network (W.K.N) - Pros www.worldkickboxingnetwork.com
World Kickboxing Union (W.K.U)
World Kickboxing League (W.K.L)
World Governing Body (W.G.B)
World Kickboxing Council (W.K.C)
World Pan-Amateur Kickboxing Association (W.P.K.A)

Fédérations françaises

Antennes françaises de fédérations internationales

Sources

  • Delmas Alain, – 1. Glossaire des sports de combat, UniversitĂ© P. Sabatier - Toulouse, 1973 – 2. Les comportements d’opposition, MĂ©moire de BEES 2°, Evry, 1979 – 3. Lexique de combatique, le verbe contre la barbarie, document de formation, UFR-EPS, UniversitĂ© P. Sabatier - Toulouse, 1975-1980 – 4. Cahiers de formation du moniteur, Ligue de Picardie, Amiens, 1981 – 5. L’acte d’opposition, Ligue de Picardie, Amiens, 1981 – 6. DĂ©finition du Kick-boxing, Commission des formations, FFKBDA, 1999 – 7. Lexique de la boxe et des autres boxes, document de formation en boxes pieds-poings, UniversitĂ© d’Aix-Marseille, 2005 – 8. Technoboxe : fiches techniques de la boxe et des autres boxes, UniversitĂ© d’Aix-Marseille, 2006 – 9. Manuel de formation des enseignants en sports de combat, UniversitĂ© des Savoies, 2014
  • Delmas Alain, CalliĂšre Jean-Roger, Histoire du Kick-boxing (Document de formation d’entraĂźneur) , FFKBDA, 1998.
  • Lombardo Patrick, EncyclopĂ©die mondiale des arts martiaux, Éditions E.M., Paris, 1997.

Bibliographie

  • Almeria, J., Benny Urquidez “the jet“, in magazine Budo international, 1999.
  • Budo International, Mike Anderson, pĂšre du karatĂ© sportif et du kick-boxing - Benny The Jet Urquidez, le pouvoir de la connaissance, in magazine Budo International, 2000
  • Dimarino, S., Les secrets des arts martiaux, Éditions De Vecchi, Milan, 1998.
  • Dimarino, S., Leçons de kickboxing, Éditions De Vecchi, Paris, 2000.
  • Draeger, D., Smith, R., Asian Fighting Arts, Kodansha International, Tokyo, New York, San Francisco, 1969.
  • Falsoni, E., Cours de Full-contact, Éditions De Vecchi, Milan, 1995.
  • Frederic, L., Dictionnaire des arts martiaux, Éditions du FĂ©lin, 1988.
  • Hoffer, B., Le grand livre des arts martiaux, Éditions De Vecchi, Paris, 1999.
  • I.F.O., Historique du Kick-boxing, in Dossier de l’entraĂźneur, Paris, 1988
  • Lombardo, P., Dictionnaire encyclopĂ©dique des arts martiaux, Éditions S.E.M., Paris, 1993, deux tomes.
  • Lima, A., Benny “the jet“ Urquidez, in magazine Budo International, 1997.
  • Gyi, M., Burmese Bando boxing, U.S.A., 1987.
  • Miles, M., An interview with Joe Lewis, site www.mikemiles.com, 1998
  • Rennesson, D., Boxe amĂ©ricaine Full Contact, technique et compĂ©tition, Sedirep, Paris, 1981
  • Salvini, S., La grande Ă©popĂ©e des sports de combat et arts martiaux, in magazine KaratĂ©, 1985.
  • Than (Gyi), B., Manuel of the bando discipline, National bando Association, 1946-1968.
  • Valera, D., L'essentiel du Full-contact, Chiron, Paris, 2000
  • W.K.A. Head office, History, Royaume-Uni, 2000.
  • Poy-Tardieu, N., Le guide des arts martiaux et sports de combat, Budo Éditions, 2001.

Notes et références

  1. Cette appellation française de « boxe pieds-poings » a Ă©tĂ© proposĂ©e, dans les annĂ©es 1970, par Alain Delmas, enseignant d’universitĂ©, spĂ©cialiste de sports de combat et arts martiaux, chercheur en stratĂ©gie du combat »
  2. Alain Delmas, Jean-Roger CalliĂšre - 2000, Origines du kick-boxing, Site Internet La boxe pieds-poings par Christian Julia - http://www.boxepiedspoings.fr/
  3. L’expression « boxes amĂ©ricaines » dĂ©signe l’ensemble des disciplines nord-amĂ©ricaines nĂ©es dans les annĂ©es 1950 aux annĂ©es 1970 aux États-Unis, c’est-Ă -dire, « les boxes amĂ©ricaines » : point-fighting (semi-contact), karate full-contact, et full-contact amĂ©ricain avec low-kick
  4. Cette dĂ©finition est notamment le cas, dĂšs les annĂ©es 1970, pour les organismes mondiaux de sports de combat les plus importants, comme la World Kickboxing Association (WKA), l’International Sport Kickboxing Association (ISKA, hĂ©ritiĂšre de la premiĂšre fĂ©dĂ©rale mondiale la P.K.A.), l'Association mondiale des organisations de kickboxing (WAKO, reconnu par l’GAISF (ou AGFIS) SportAccord).
  5. Depuis le annĂ©e 1990, pour la distinguer du full-contact, cette derniĂšre est nommĂ©e en anglais low-kick, c’est-Ă -dire avec le port de coup de pied circulaire en ligne basse et uniquement sur la cuisse. En conclusion les deux disciplines, « full-contact amĂ©ricain » et le « kick-boxing amĂ©ricain » se diffĂ©rencient par le rajout du « low-kick » pour cette derniĂšre
  6. « Nouvelles de WAKO ».
  7. Mike Miles, A History of Kickboxing - North America's surprisingly taboo kickboxing history (mikemiles.com) - Part 1
  8. Mike Miles, An interview with Joe Lewis, site www.mikemiles.com, 1998
  9. Mike Miles, A History of Kickboxing - North America's surprisingly taboo kickboxing history - Part 4
  10. Numéro de juillet 1976 du magazine français Karaté
  11. http://www.hallyday.com/Image/Tv/tv1976.html#mai / [voir le mois de mai], consulté le 14 mai 2021.
  12. https://www.youtube.com/watch?v=_SZyRrFRMlM / consulté le 14 mai 2021.
  13. Full-contact dit « à la française » : forme de rencontre utilisant certaines rÚgles et comptage de points du Full-contact des années 1970, comme le coup de poing retourné (ou spinning back-fist). Cette activité a permis de rassembler des pratiquants en marge de la Fédération fighting full contact et disciplines associées depuis la fin des années 1990
  14. K-1-rules dit « Ă  la française » : activitĂ© crĂ©Ă©e de toutes piĂšces en 2008 pour dĂ©signer une discipline s’apparentant au full-contact avec des coups de genou directs uniquement en sortie de corps Ă  corps. Le combattant porte un collant de type cyclisme Ă  la maniĂšre du champion hollandais Andy Souwer. Cette activitĂ© a permis de rassembler les pratiquants issus du groupement FBADA (FĂ©dĂ©ration de boxe amĂ©ricaine et disciplines associĂ©es), en marge de la FĂ©dĂ©ration française de full contact et disciplines associĂ©es depuis la fin des annĂ©es 1980
  15. L’ « AgrĂ©ment ministĂ©riel » pour une fĂ©dĂ©ration sportive : une association est reconnue capable de faire fonctionner rĂ©glementairement une structure statutaire conforme et de rĂ©aliser des Ă©vĂ©nements concernant l’enseignement et l'animation dans le domaine sportif. La « DĂ©lĂ©gation de pouvoirs (ministĂ©riel) » pour une fĂ©dĂ©ration sportive : dĂ©lĂ©gation de service public, c.-Ă -d. un transfert de responsabilitĂ© pour la gestion d’une discipline sportive.
  16. En 2008, la FFSCDA obtient un PRIVILÈGE ministĂ©riel : subvention et aide de l’État au dĂ©triment des fĂ©dĂ©rations historiques en place. À la suite de la perte de l’agrĂ©ment ministĂ©riel en 2014 des deux fĂ©dĂ©rations historiques (FFFCKDA/Fullcontact/Kickboxing et FMDA/Muay-thaĂŻ), elle obtient une EXCLUSIVITÉ pour organiser des manifestations publiques (DĂ©cret no 2016-843 du 24 juin 2016 relatif aux manifestations publiques de sports de combat - JORF n°0148 du 26 juin 2016).
  17. Le dĂ©cret no 2016-843 du 24 juin 2016 concernant les manifestations publiques de sports de combat pour lesquels la mise hors de combat Ă  la suite d’un coup portĂ© est autorisĂ©e. « Art. R. 331-50. :
    • La dĂ©claration (aux Services de la prĂ©fecture) est accompagnĂ©e de l’avis de la fĂ©dĂ©ration dĂ©lĂ©gataire compĂ©tente pour Ă©dicter les rĂšgles techniques et de sĂ©curitĂ© de la discipline dans laquelle elle a reçu dĂ©lĂ©gation (de pouvoir ministĂ©riel)
    • Lorsque la manifestation est organisĂ©e par une fĂ©dĂ©ration agrĂ©Ă©e, ses organes rĂ©gionaux ou dĂ©partementaux ou l’un de ses membres, l’avis prĂ©vu au premier alinĂ©a est rĂ©putĂ© favorable dĂšs lors qu’est en vigueur, dans la discipline faisant l’objet de la manifestation, une convention conclue entre cette fĂ©dĂ©ration et la fĂ©dĂ©ration dĂ©lĂ©gataire compĂ©tente garantissant la mise en Ɠuvre par la fĂ©dĂ©ration agrĂ©Ă©e des rĂšgles techniques et de sĂ©curitĂ© Ă©dictĂ©es par la fĂ©dĂ©ration dĂ©lĂ©gataire concernĂ©e ».
  18. Le MinistĂšre chargĂ© des sports accorde un « MONOPOLE TOTAL » Ă  la FĂ©dĂ©ration française de kick boxing et muay thaĂŻ (FFKMDA), par consĂ©quent elle devient la seule fĂ©dĂ©ration Ă  dĂ©livrer un AVIS À MANIFESTATION pour une AUTRE FEDERATION cela pour les sports de combat pour lesquels la mise hors de combat Ă  la suite d’un coup portĂ© est autorisĂ©e. Au sujet de l’esprit de « libre concurrence », l'article 101 du traitĂ© de fonctionnement de l'Union EuropĂ©enne s’intitule : « Margrethe Vestager, la commissaire Ă  la Concurrence, brise le monopole des fĂ©dĂ©rations »
  19. Les ceintures de base dites de couleur ont Ă©tĂ© inventĂ©es en Angleterre au milieu des annĂ©es 1920 puis introduites en France par l’expert japonais Mikinosuke Kawaishi. On trouve dans l'ordre des grades de base pour les plus de 15 ans, la ceinture blanche, jaune, orange, verte, bleue, marron et pour les grades supĂ©rieurs, la fameuse ceinture noire ainsi que deux ceintures supĂ©rieures (une noire et rouge pour le 5e degrĂ©, blanche et rouge du 6e au 8e degrĂ©, une rouge pour 9e et 10e degrĂ©). Il existe aussi des grades alternatifs pour Ă©valuer et rĂ©compenser les plus jeunes jusqu’à l’ñge de15 ans : blanche-jaune, jaune-orange, orange-verte et quelquefois, verte-bleue et bleue-marron. Ces grades s’intercalent entre les ceintures de couleur des adultes, de l’« Ă©veil-martial » (baby-fulleur), les ceintures blanches Ă  1 ou 2 « barrettes » transversales jaunes ou bien des « liserĂ©s » horizontaux jaunes.
  20. Investissement du candidat : participer Ă  un stage concernant l'organisation et l'arbitrage de compĂ©titions. Pour le 1er degrĂ©, officier rĂ©guliĂšrement en tant que bĂ©nĂ©vole pour aider le club ou le comitĂ© dĂ©partemental ou la ligue rĂ©gionale, ou encore la fĂ©dĂ©ration Ă  l’organisation de manifestations/animations sportives ou avoir participĂ© en tant que compĂ©titeur Ă  deux rencontres officielles. Par exemple, ce prĂ©requis peut consister Ă  passer un aprĂšs-midi sur une compĂ©tition officielle en tant qu'arbitre auxiliaire
  21. Depuis 2014, la FĂ©dĂ©ration de fighting full contact kickboxing et disciplines associĂ©es (FFFCKDA), fĂ©dĂ©ration crĂ©Ă©e en 1978, ne possĂšde plus l'agrĂ©ment ministĂ©riel depuis 2014 - agrĂ©ment accordĂ© en 2004. Elle avait auparavant perdu, en 2008, la dĂ©lĂ©gation de pouvoirs ministĂ©riel Ă  la suite de l’installation de la FĂ©dĂ©ration française de kick boxing, muay thaĂŻ et disciplines associĂ©es (FFKMDA) ou « nouvelle pousse » c’est-Ă -dire une fĂ©dĂ©ration parallĂšle mise en place lors d’une dĂ©cision politique inexpliquĂ©e de la Direction sportive du MinistĂšre chargĂ© des sports ?! La FFFCKDA ne peut donc plus s'appeler « FĂ©dĂ©ration française » depuis la perte de la dĂ©lĂ©gation et ainsi organiser des rencontres dites « championnats de France ».
    ArrĂȘtĂ© du 13 mai 2014 portant retrait de l'agrĂ©ment accordĂ© Ă  la FĂ©dĂ©ration française de full-contact et disciplines associĂ©es (FĂ©dĂ©ration française de fighting full-contact kick-boxing et disciplines associĂ©es) (lire en ligne)
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