WKA France
La WKA-France est l'antenne française de la World Kickboxing and Karate Association (également « World Kickboxing Association ») - sports de combat et arts martiaux.
World Kickboxing Association - France | |
Sigle | WKA-France |
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Sport(s) représenté(s) | sports de combat, arts martiaux, kickboxing |
Président | Joël Maratra France |
Site web | lien |
Staff successif de la W.K.A.-Monde depuis sa création en 1976
- Président à sa création en 1976 : Howard Hanson (USA). PremiÚres stars de la WKA-Monde : Benny "The Jet" Urquidez, Don "The Dragon" Wilson, Kevin Rosier et Graciela Casillas.
- Président WKA-Europe en 1980 : Fred Royers
- En 1991, le président Howard Hanson cÚde la WKA-Monde à Dale Floyd, puis en 1994, Paul Ingram (Angleterre) lui succÚde.
- Président mondial, de 1994 à 2012, Paul Ingram (Angleterre), puis de 2016 à 2018.
- Président mondial, de 2012 à 2016 à Michele Panfietti (Italie) et secrétaire général, Cristiano Radicchi (Italie)
- Président mondial, depuis : David Sawyer (Nouvelle-Zélande)
Staff successif de la W.K.A.-France depuis la création en 1984
- Président WKA-France (1984) : Jean-Marc Vieille (WKA-France), puis Jean-Paul Maillet (IFO)
- Président WKA-France et FKB (1985-2000) : Francis Hamdaoui et Joël GoncalvÚs
- Président WKA-France (2002), CNAP (2008), CNKB (2014) puis FSC (2019) : Thierry Muccini
- Président WKA-France (2022) : Joël Maratra
Historique de la WKA-France
La WKA-France est nĂ©e en 1984, sous lâimpulsion du Français Jean-Marc Vieille (pratiquant de karatĂ© du style kyokushinkai) et de son parrain sportif, le grand champion nĂ©erlandais de sports de combat, Fred Royers.
Ensuite, la WKA-France fonctionnera au sein de I.F.O. avec Jean-Paul Maillet puis avec Francis Hamdaoui au sein de la F.K.B avec lâaide de JoĂ«l GoncalvĂšs.
AprÚs une interdiction ministérielle de titres pros sur le territoire français de 1999 à 2002, Thierry Muccini relance la WKA-France en 2002 (représentant officiel pour la France - Antenne WKA pour la France)
La WKA-France en association avec lâISKA-France furent rattachĂ©es Ă partir de , Ă la « Commission pugilistique » en 2008 (COMPUG), puis au « comitĂ© national des activitĂ©s pugilistiques » en 2009 (CNAP) puis au « comitĂ© national de low-kick » en 2012 (CNLK) et au « comitĂ© national de kick-boxing » en 2013 (CNKB) de la fĂ©dĂ©ration française de full-contact et disciplines associĂ©es (FFFCDA).
Thierry Muccini devient président du comité national de kick-boxing (C.N.K.B.) en 2013 et de la Fédération de sports de combat (F.S.C) en 2019. De son cÎté, Alain Delmas assure depuis 2002 la direction technique des organismes sus-cités et depuis 2019 de la F.S.C.
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Historique
En dĂ©but de saison 2008-2009, Ă la suite de la « crise sportive » qui traverse les boxes pieds-poings avec lâarrivĂ©e dâune nouvelle structure imposĂ©e par le ministĂšre (la « fĂ©dĂ©ration de sports de contact »), les deux organes, la WKA-France et lâISKA-France, rejoignent la de la FĂ©dĂ©ration (Française) de Full-Contact (FFFCDA) dans le cadre de la « Commission pugilistique (COMPUG), prĂ©sident : Alain Delmas.
En dĂ©but de la saison 2010-2011, l'ISKA-France quitte la CNAP Ă la suite d'une dĂ©cision collective des fĂ©dĂ©rations europĂ©ennes adhĂ©rentes Ă lâISKA-Monde lors du Mondial amateur ISKA Ă Alicante (Espagne). Dans le mĂȘme temps, lâantenne française de la World Kickboxing Federation (WKF-France) rejoint la WKA-France au sein de la CNAP, reprĂ©sentant : Thierry Muccini.
En 2010, lâantenne française de lâInternational Combat Organisation (ICO-France) rejoint la CNAP de la FFFCDA.
En 2012, le CNAP devient le « ComitĂ© National de Low-kick » (CNLK) de la FFFCDA - PrĂ©sident : Alain Delmas - et organise le Mondial ICO Ă lâapproche du site dâEurodisney de Marne-la-VallĂ©e avec plusieurs dizaines de pays et milliers de participants.
En 2014, le CNLK devient le « ComitĂ© National de Kick-Boxing (CNKB) de la FFFCDA », prĂ©sident : Thierry Muccini. A la mĂȘme Ă©poque la FĂ©dĂ©ration de Full Contact devient la FĂ©dĂ©ration de Fighting Full contact kickboxing et disciplines associĂ©es (FFFCKDA).
En 2015, CNKB, se sépare de la FFFCKDA pour reprendre son autonomie dans le CNKB-France, président : Thierry Muccini.
En 2019, le CNKB-France devient la Fédération de Sports de Combat (FSC).
Rebondissements fĂ©dĂ©raux dans le milieu des boxes pieds-poings et dâautres disciplines
LâentrĂ©e en France de la WKA
Pour lâarrivĂ©e officielle en France du kick-boxing amĂ©ricain (avec low-kick), câest en grande partie grĂące Ă la fĂ©dĂ©ration internationale dâorigine la WKA, sous lâimpulsion de Jean-Marc Vieille quâil va prendre son envol en 1984. Ce dernier, reprĂ©sentant officiel de la fĂ©dĂ©ration mondiale WKA est missionnĂ© Ă lâĂ©poque par le grand champion nĂ©erlandais, Fred Royers (vice-prĂ©sident mondial WKA et reprĂ©sentant officiel pour lâEurope). Le dĂ©veloppement de cette pratique, malgrĂ© lâaide des pouvoirs publics et lâhostilitĂ© de la boxe amĂ©ricaine (ou full-contact prĂ©curseur du pied-poing amĂ©ricain en France), a Ă©tĂ© possible grĂące Ă la bienveillance de certaines notoriĂ©tĂ©s du full-contact comme le champion Richard Dieux, Ă©galement grĂące Ă la tĂ©nacitĂ© de ces ambassadeurs (Alain Calendrier, Jean-Jacques DĂ©planques, Richard Sylla, Pascal Ducros, etc.), puis lâaide de certains combattants de la boxe française (savate) qui voulaient conquĂ©rir des titres mondiaux et ĂȘtre rĂ©munĂ©rĂ©s, comme il se doit, et enfin par certains combattants de la boxe thaĂŻe afin dâapparaĂźtre sur le rating international (top-ten). Aux Pays-Bas, dans les galas de lâĂ©poque, la moitiĂ© des combats se dĂ©roulent en version « kick-boxing », et de l'autre en « boxe thaĂŻe ». Ce sont souvent les mĂȘmes combattants qui Ă©voluent, sans difficultĂ©, d'un style Ă l'autre.
En 1987, Ă la suite de la pression du MinistĂšre de la jeunesse et des sports souhaitant unir les trois fĂ©dĂ©rations françaises de lâĂ©poque (boxe amĂ©ricaine, full contact et WKA-France) en une seule entitĂ© (et qui ne vit jamais le jour), un protocole fut signĂ© entre la FĂ©dĂ©ration française de boxe amĂ©ricaine (FFBADA, son prĂ©sident, Pascal Tiffreau) et la WKA-France (son prĂ©sident, Jean-Marc Vieille). Cette dĂ©cision critiquĂ©e par la WKA-Europe amena la crĂ©ation en France d'une nouvelle structure française, lâIFO[1]sous la houlette de Jean-Paul Maillet (commentateur de la TĂ©lĂ©vision française). Puis Ă la fin des annĂ©es 1980, elle devient la FKB/WKA qui perdure jusquâau dĂ©part de Fred Royers de la vice-prĂ©sidence de WKA-Monde (Ă lâĂ©poque câest le crĂ©ateur de la WKA, Howard Hanson, qui la prĂ©side la WKA-Monde).
DĂšs le dĂ©part du kick-boxing « made in U.S.A. » en 1976, la plupart des pays europĂ©ens reconnaissent la WKA comme structure originelle et ce qui le cas de la France. Dâailleurs dans les annĂ©es 1980, les compĂ©titeurs français disent texto : « je boxe en WKA » (pour signifier, du « kick-boxing avec low-kick ») et en PKA (pour prĂ©ciser, du « full-contact »). Ensuite les responsables de grandes fĂ©dĂ©rations mondiales proposent des titres dans lâensemble des disciplines pieds-poings (full-contact, muay-thaĂŻ, et kick-boxing) ce qui a pour effet, Ă cĂŽtĂ© des fĂ©dĂ©rations internationales dâorigine (PKA, WKA, WAKO) de faire Ă©clore rapidement de nouvelles structures dites « mondiales ». Ce qui complique les choses pour donner du crĂ©dit aux titres internationaux dĂ©livrĂ©s.
La WKA-France dans la tourmente de certaines fédérations (françaises) de boxes pieds-poings
Ă leur arrivĂ©e en France, au milieu des annĂ©es 1970, des disciplines amĂ©ricaines (« full-contact kick-boxing sans low-kick » et « kick-boxing avec low-kick ») voient tout dâabord leur rejet dans lâHexagone, par certaines fĂ©dĂ©rations dâarts martiaux. Le kick-boxing amĂ©ricain avec low-kick (et sans coups de genou) sâimpose progressivement sur le territoire français comme une discipline dâavenir. ParallĂšlement pour les autres boxes pieds-poings, la boxe thaĂŻlandaise (muay-thaĂŻ) Ă lâĂ©poque est peu implantĂ©e contrairement Ă la boxe française (savate) qui a pris un essor important depuis le milieu des annĂ©es 1960.
à la fin des années 1980 et durant les années 1990, de nombreuses péripéties propres à la mise en place de ces nouveaux sports américains et orientaux déstabilisent le milieu des boxes pieds-poings.
Ă peine arrivĂ© en France pour le « kick-boxing sans low-kick » (appelĂ© aujourdâhui full-contact), une mĂ©sentente de dirigeants entraine une scission du groupement en 1982 : FĂ©dĂ©ration Française de Boxe AmĂ©ricaine (FFBADA) dâun cĂŽtĂ© et FĂ©dĂ©ration Nationale de Boxe AmĂ©ricaine (FNBA) de lâautre. Ainsi dĂšs la fin des annĂ©es 1980, le « kick-boxing avec low-kick » va vivre de grandes tourmentes. De 1984 Ă 1987, il est gĂ©rĂ© par la « WKA-France » notamment par Jean-Marc
Vieille. Puis, la situation se gĂąte. En 1987, le premier essai de regroupement des « boxes amĂ©ricaines[2]» sâeffectuera au sein de la FFUBADA (FĂ©dĂ©ration Française UnifiĂ©e de Boxe AmĂ©ricaine et Disciplines AssimilĂ©es). Le kickboxing français est organisĂ© provisoirement sous lâĂ©gide de lâIFO (International Fighting Organisation)[3], car la fĂ©dĂ©ration mondiale WKA nâaccepte pas lâalliance avec les autres structures.
Il faut attendre la constitution de la FFKBFCDA en 1994 (Fédération Française de Kick-Boxing, Full-Contact et Disciplines Associées présidée par Pascal Tiffreau) pour rassembler réellement les trois boxes pieds-poings (muay-thaï, kick-boxing et full-contact).
Rapidement naissent des divergences de vue. Le kick-boxing nâest pas autonome au sein de la FFKBFCDA et un certain fonctionnement antidĂ©mocratique provoque une scission de la discipline. Ainsi une partie des dirigeants du kick-boxing, de la boxe amĂ©ricaine (full-contact), et de la boxe thaĂŻlandaise (muay-thaĂŻ), se regroupent en au sein de la FFBADA (FĂ©dĂ©ration Française de Boxe AmĂ©ricaine et disciplines AssociĂ©es), structure bĂ©nĂ©ficiant de lâagrĂ©ment ministĂ©riel. Durant trois saisons deux comitĂ©s nationaux de kick-boxing distincts (La Commission Nationale de Kick-Boxing de la FFBADA et le ComitĂ© National de Kick-Boxing de la FFKBFCDA prĂ©sidĂ© par Ludovic Brion.
Un agrĂ©ment ministĂ©riel provisoire fut accordĂ© aux deux fĂ©dĂ©rations (FFKBFCDA et FFBADA) jusquâen . Ă lâissue de cette Ă©chĂ©ance, et durant la saison 1998-1999, le ministĂšre chargĂ© des sports, aprĂšs un audit dans chacune des structures, demanda Ă la Commission Nationale de Kick-Boxing de la FFBADA de proposer un regroupement, afin dâaccueillir en son sein le ComitĂ© National de Kick-Boxing de la FFKBFCDA. Cette unification donna naissance Ă la FKBDA (FĂ©dĂ©ration de Kick-Boxing et Disciplines AssociĂ©es) en - agrĂ©ment ministĂ©riel du . Elle deviendra FFKBDA (FĂ©dĂ©ration « Française » de Kick-Boxing et Disciplines AssociĂ©es) Ă lâobtention de la dĂ©lĂ©gation de pouvoirs du ministĂšre chargĂ© des sports en 2002. LâagrĂ©ment sĂ©parĂ© pour chacune des activitĂ©s (full-contact, muay-thaĂŻ et kick-boxing) a dâaprĂšs les dires du ministĂšre pour but « lâauto-assainissement des structures ». Dâautre part, la mesure ministĂ©rielle pour les fĂ©dĂ©rations agrĂ©Ă©es interdisant lâorganisation de titres internationaux et de ceintures professionnelles sur le territoire français [4], a pour but dâĂ©loigner un Ă©ventuel profit de certains dirigeants fĂ©dĂ©raux au dĂ©triment des licenciĂ©s. Cette disposition handicapera radicalement les combattants « Ă©lites » (professionnels), les obligeant Ă disputer exclusivement des titres Ă lâĂ©tranger !? DĂ©but des annĂ©es 2000, une reprise dâorganisation de titres « Ă©lites » revoit le jour sur le territoire français sans quâune quelconque autorisation soit formulĂ©e par le ministĂšre chargĂ© des sports
Ă la suite de la dĂ©cision ministĂ©rielle au sujet de lâinterdiction dâorganiser des titres internationaux sur le territoire français, la structure ayant promu le kick-boxing au milieu des annĂ©es 1980, la « WKA-France », se met en suspens jusquâĂ ce que Thierry Muccini (ancien athlĂšte Ă©lite et entraĂźneur), en 2004, relance la dynamique de cette antenne française en conduisant une sĂ©lection française Ă des Ă©vĂ©nements internationaux (notamment au mondial amateur WKA). Au regard du succĂšs rencontrĂ© par lâĂ©quipe française aux championnats du Monde WKA de 2004 Ă 2005, Alain Delmas (prĂ©sident de fĂ©dĂ©ration, ancien athlĂšte Ă©lite et professeur dâEPS) et Thierry Muccini, dĂ©cident de redorer le blason des deux fĂ©dĂ©rations les plus populaires au Monde, la WKA et lâISKA. LâĂ©tĂ© 2006, ils relancent officiellement la WKA-France et en lâISKA-France. Ainsi, ils vont permettre Ă la France de retrouver la reprĂ©sentativitĂ© internationale qui lui manquait depuis la fin des annĂ©es 1990.
En dĂ©but de saison 2008-2009, Ă la suite de la « crise sportive » qui traverse les boxes pieds-poings avec lâarrivĂ©e dâune nouvelle structure imposĂ©e par le ministĂšre (FFSCDA/Sports de contact), ces deux organes, la WKA-France et lâISKA-France, rejoignent la FĂ©dĂ©ration Française de Full Contact (FFFCDA) dans le cadre de la « Commission pugilistique ».
Au printemps 2008, Ă lâannonce de la naissance dâune « fĂ©dĂ©ration parallĂšle », la FĂ©dĂ©ration Française de Sports de Contact (FFSCDA), un vent de panique traverse le « paysage du pieds-poings français ». En effet, cette « nouvelle fĂ©dĂ©ration dite gouvernementale » obtient de lâĂtat lâagrĂ©ment ministĂ©riel en , avant mĂȘme sa mise en activitĂ© ?! Et surpasse ainsi les « fĂ©dĂ©rations en place ». DĂšs la rentrĂ©e sportive, il sâopĂšre un « mouvement de population » vers cette nouvelle structure pour les disciplines suivantes : kick-boxing, muaythaĂŻ, kung-fu de contact (wushu), boxe amĂ©ricaine, pancrase, bando et quelques autres sports de combat. En , la dĂ©lĂ©gation de pouvoirs vient renforcer le projet implicite de regrouper dans une mĂȘme entitĂ© les disciplines de contact afin de mutualiser les moyens (Dâailleurs, ce projet ne fera lâobjet dâaucun communiquĂ© de presse de la part du ministĂšre chargĂ© des sports). Ainsi, une majoritĂ© de pratiquants feront comprendre leur dĂ©sapprobation. Par consĂ©quent, les trois « fĂ©dĂ©rations en place » depuis des dĂ©cennies, FĂ©dĂ©ration Française de Full Contact (FFFCDA) devenue en 2013, la FĂ©dĂ©ration de Fighting Full Contact Kickboxing (FFFCKDA), FĂ©dĂ©ration Française de MuaythaĂŻ (FFMDA) et FĂ©dĂ©ration Française de Wushu (FFWaemc), a qui lâĂtat avait accordĂ© jusquâalors sa confiance, se retrouvent exclues des aides publiques (subventions de fonctionnement et cadres techniques Ă disposition), sans quâaucune raison soit Ă©voquĂ©e par le ministĂšre.
Rebondissement en , lâagrĂ©ment ministĂ©riel est retirĂ© par le Conseil d'Ătat Ă la FĂ©dĂ©ration Française de Sports de Contact (FFSCDA) pour une constitution associative non conforme. Par voie de consĂ©quence, les « fĂ©dĂ©rations en place » retrouvent leurs statuts lĂ©gitimes sur la scĂšne des boxes pieds-poings. Mais quelques jours plus tard, lâagrĂ©ment est redonnĂ© Ă la hĂąte Ă cette « nouvelle fĂ©dĂ©ration » juste aprĂšs le remaniement ministĂ©riel ; et sachant que de lâexamen de la dĂ©lĂ©gation de pouvoirs doit ĂȘtre reconduite pour trois autres fĂ©dĂ©rations en place dans les jours Ă venir (FĂ©dĂ©ration de wushu, fĂ©dĂ©ration de full-contact et fĂ©dĂ©ration de muaythaĂŻ).
Durant lâĂ©tĂ© 2009, le nouveau cabinet ministĂ©riel chargĂ© des sports confie le « dossier Ă©pineux » de lâattribution de la dĂ©lĂ©gation de pouvoir au ComitĂ© national olympique et sportif français (CNOSF) pour un avis consultatif. DĂšs la rentrĂ©e 2009 au CNOSF, une commission dâexamen constituĂ©e des reprĂ©sentants des plusieurs fĂ©dĂ©rations de sports de combat et dâarts martiaux auditionne les prĂ©sidents des quatre structures concernĂ©es (La nouvelle fĂ©dĂ©ration de sports de contact et les anciennes, fĂ©dĂ©ration de wushu, fĂ©dĂ©ration de full-contact et fĂ©dĂ©ration de muay-thaĂŻ). Nouveau rebondissement un mois plus tard (), la FĂ©dĂ©ration Française de Sports de Contact (FFSCDA) obtient, au grand Ă©tonnement des « anciennes fĂ©dĂ©rations », la dĂ©lĂ©gation de pouvoirs pour toutes les disciplines Ă lâexception du wushu (accordĂ© Ă la fĂ©dĂ©ration française de WUSHU-aemc). Par la mĂȘme occasion, le ministĂšre rajoute Ă la liste dâactivitĂ©s de la prĂ©cĂ©dente dĂ©lĂ©gation de la FFSCDA/Sports de contact, la « boxe amĂ©ricaine », auparavant attribuĂ©e Ă la fĂ©dĂ©ration de full-contact (FFFCDA). Encore une fois, il sâagit dâun « fait unique dans lâhistoire du sport français » oĂč une « nouvelle structure » sâapproprie une faveur ministĂ©rielle. Quelque temps aprĂšs, les prĂ©sidents des vieilles fĂ©dĂ©rations (muaythaĂŻ et full-contact) apprennent que leurs dossiers de demande de dĂ©lĂ©gation nâont pas Ă©tĂ© transmis par le ministĂšre au ComitĂ© olympique français pour que ce dernier donne son avis. Les anciennes fĂ©dĂ©rations nâen resteront pas lĂ , notamment en faisant appel auprĂšs du Conseil dâĂtat pour exprimer encore une fois lâaspect non conforme de la procĂ©dure et non lĂ©gitime cette dĂ©cision.
En , se constitue une « confĂ©dĂ©ration de sports de combat et arts martiaux » regroupant des sports olympiques et non olympiques, au grand Ă©tonnement la nouvelle fĂ©dĂ©ration ne rejoint pas cette structure. Courant 2010, le Conseil dâĂtat a dĂ©boutĂ© la demande des vieilles fĂ©dĂ©rations. Ainsi, les pratiquants seront partagĂ©s dans deux structures diffĂ©rentes pour lâespace dâun cycle olympique.
DĂšs lâannĂ©e 2010, une partie de la commission nationale de K-1 quitte la FFSCDA/Sports de contact pour se constituer en comitĂ© national de K-1 Ă la fĂ©dĂ©ration de Full contact/FFFCDA, puis sera le tour de la « commission nationale de chauss-fight » la mĂȘme annĂ©e.
En 2012, au sein de la fédération de full contact et disciplines associées/FFFCDA, la « commission nationale des activités pugilistiques » (CNAP) devient la « commission nationale de low-kick ».
En 2013, la dĂ©lĂ©gation de pouvoirs est reconduite pour la FĂ©dĂ©ration Française de Sports de Contact (FFSCDA) pour les disciplines « kick-boxing » et « muay-thai ». Fait Ă©trange aucune dĂ©lĂ©gation nâest accordĂ©e pour le « full-contact ». Ainsi les fĂ©dĂ©rations historiques, la FĂ©dĂ©ration Française de Full Contact (FFFCDA) et la FĂ©dĂ©ration Française de MuaythaĂŻ (FMDA) sont exclues des aides de lâĂtat encore une fois pour une pĂ©riode inter-olympiades.
En début de saison 2013-2014, une partie de la commission nationale de kick-boxing de la Fédération Française de Sports de Contact (FFSCDA) rejoint la Fédération de Fighting Full Contact (FFFCDA) pour constituer le « comité national de kick-boxing » qui se substitue à la précédente « commission nationale de low-kick ».
Courant 2013-2014, la Fédération de Fighting Full Contact (FFFCDA) devient, la Fédération de Fighting Full Contact Kickboxing (FFFCKDA).
En fin de saison 2013-2014, la fĂ©dĂ©ration historique, la FĂ©dĂ©ration Française de Full Contact (FFFCDA), aprĂšs des annĂ©es de tentative de reconquĂȘte de la dĂ©lĂ©gation de pouvoirs[5], inquiĂ©tĂ©e constamment par la jeune fĂ©dĂ©ration parallĂšle (surveillance sans relĂąche, ingĂ©rence dans leurs affaires, entraves dans leurs dĂ©marches, etc.) voit sans raison valable son agrĂ©ment ministĂ©riel retirĂ© et Ă la mĂȘme Ă©poque celui de la FĂ©dĂ©ration Française de MuaythaĂŻ (FMDA) ; ainsi, la FFFCDA et la FMDA, perdent totalement leurs capacitĂ©s de fonctionnement[6].
Le , pour conforter une situation dâexclusivitĂ© le ministĂšre chargĂ© des sports dĂ©crĂšte que toute demande dâorganisation pour sports de combat pour lesquels la mise hors de combat Ă la suite dâun coup portĂ© est autorisĂ©e[7] passera par les mains de la FĂ©dĂ©ration Française de Sports de Contact (FFSCDA). Ainsi toute concurrence fĂ©dĂ©rale envisageable est rĂ©duite Ă nĂ©ant[8].
En , la Fédération Française de Sports de Contact (FFSCDA) est devenue, la Fédération Française de Kick Boxing et Muaythaï (FFKMDA). Cette derniÚre obtient en 2018, la Délégation de pouvoirs ministérielle pour trois disciplines : kickboxing, muaythaï et pancrace.
En , le ComitĂ© National de Kick-Boxing (CNKB) de la FĂ©dĂ©ration de Fighting Full Contact Kickboxing (FFFCKDA) devient la FĂ©dĂ©ration de Sports de Combat (et arts martiaux) â France (FSC).
Sigles :
- FSC : FĂ©dĂ©ration de sports de combat -France â prĂ©sident : Thierry Muccini et directeur technique fĂ©dĂ©ral : Alain Delmas.
- FFFCDA : Fédération française de full-contact née en 1978 - devenue en 2014 la Fédération de fighting full-contact kickboxing et disciplines associées (FFFCKDA)
- FMDA : Fédération française de muaythaï née en 1977
- CNKB : Au dĂ©part en 2002, dĂ©nommĂ© « WKA-France » puis devenu le ComitĂ© national de kick-boxing en 2013, et reprĂ©sentant la plus ancienne fĂ©dĂ©ration internationale de kickboxing, la W.K.A. et rattachĂ© en tant que ComitĂ© national jusquâen fin de saison 2013-2014 Ă la FFFCKDA. Devient en 2019, la FSC, FĂ©dĂ©ration de Sports de Combat (et Arts Martiaux)
- FFKMDA : FĂ©dĂ©ration française de kick boxing, muaythaĂŻ et pancrace nĂ©e en 2008, et dĂ©nommĂ©e jusquâen 2015, fĂ©dĂ©ration française de sports de contact (FFSCDA).
Sources
- Delmas Alain, 1. Lexique de la boxe et des autres boxes, document de formation, UniversitĂ© dâAix-Marseille, 1981-2005 â 2. Lexique de combatique, document de formation, UniversitĂ© P. Sabatier -Toulouse, 1975-1980 â 3. DĂ©finition du Kick-boxing, FFKBDA, 1999[9]
- Delmas Alain, CalliĂšre Jean-Roger, Histoire du Kick-boxing, FFKBDA, 1998 â La ceinture noire du 1er au 6e degrĂ©, FFKBDA, 1998[10]
- Lombardo Patrick, EncyclopĂ©die mondiale des arts martiaux, Ăditions E.M., Paris, 1997
- "A History of Kickboxing" par Mikes Miles, historien du kick-boxing américain
- W.K.A. Head office, History, Royaume-Uni, 2000
Notes et références
- I.F.O.: International Fighters Organisation
- Boxes amĂ©ricaines : pour dĂ©signer les disciplines nĂ©es outre-Atlantique, câest-Ă -dire le full-contact, le semi-contact et le « full-contact avec low-kick », ou kick-boxing amĂ©ricain
- I.F.O : présidée par Jean-Paul Maillet et plus tard appelée, FKB.-WKA. : Fédération de Kick-Boxing WKA
- La politique ministĂ©rielle : la France du point de vue du sport est un pays Ă part. LâĂtat français est amenĂ© Ă aider une fĂ©dĂ©ration quâelle « agrĂ©mente » et par consĂ©quent, lui attribue des moyens (subventions et cadres dâĂtat). En contrepartie, le ministĂšre chargĂ© des sports impose un cahier des charges sur la base dâune « convention dâobjectifs quadriennale ». La gestion de la fĂ©dĂ©ration disposant de lâagrĂ©ment ministĂ©riel et de la DĂ©lĂ©gation de pouvoirs pour une fĂ©dĂ©ration dite « dĂ©lĂ©gataire » est par consĂ©quent assujettie Ă cette sorte de loi du sport français qui dĂ©termine, par dĂ©cret ministĂ©riel, les contraintes pour les structures reconnues par lâĂtat français.
- Lâ« AgrĂ©ment ministĂ©riel » pour une fĂ©dĂ©ration sportive : une association est reconnue capable de faire fonctionner rĂ©glementairement une structure statutaire conforme et de rĂ©aliser des Ă©vĂ©nements concernant lâenseignement et l'animation dans le domaine sportif. La « DĂ©lĂ©gation de pouvoirs (dĂ©lĂ©gation ministĂ©rielle) » pour une fĂ©dĂ©ration sportive : dĂ©lĂ©gation de service public, c.-Ă -d. un transfert de responsabilitĂ© pour la gestion dâune discipline sportive.
- En 2008, la FFSCDA obtient un PRIVILĂGE ministĂ©riel : subvention et aide de lâEtat au dĂ©triment des fĂ©dĂ©rations historiques en place. Ă la suite de la perte de lâagrĂ©ment ministĂ©riel en 2014 des deux fĂ©dĂ©rations historiques (FFFCDA/Fullcontact/Kickboxing et FMDA/Muay-thaĂŻ), elle obtient une EXCLUSIVITĂ pour organiser des manifestations publiques.
- Le dĂ©cret n° 2016-843 du concernant les manifestations publiques de sports de combat pour lesquels la mise hors de combat Ă la suite dâun coup portĂ© est autorisĂ©e. « Art. R. 331-50. :
- La dĂ©claration (aux Services de la prĂ©fecture) est accompagnĂ©e de lâavis de la fĂ©dĂ©ration dĂ©lĂ©gataire compĂ©tente pour Ă©dicter les rĂšgles techniques et de sĂ©curitĂ© de la discipline dans laquelle elle a reçu dĂ©lĂ©gation (de pouvoirs ministĂ©riel).
- Lorsque la manifestation est organisĂ©e par une fĂ©dĂ©ration agrĂ©Ă©e, ses organes rĂ©gionaux ou dĂ©partementaux ou lâun de ses membres, lâavis prĂ©vu au premier alinĂ©a est rĂ©putĂ© favorable dĂšs lors quâest en vigueur, dans la discipline faisant lâobjet de la manifestation, une convention conclue entre cette fĂ©dĂ©ration et la fĂ©dĂ©ration dĂ©lĂ©gataire compĂ©tente garantissant la mise en Ćuvre par la fĂ©dĂ©ration agrĂ©Ă©e des rĂšgles techniques et de sĂ©curitĂ© Ă©dictĂ©es par la fĂ©dĂ©ration dĂ©lĂ©gataire concernĂ©e ».
- Le MinistĂšre chargĂ© des sports accorde un « MONOPOLE TOTAL » Ă la FFKMDA, par consĂ©quent elle devient la seule fĂ©dĂ©ration Ă dĂ©livrer un AVIS Ă MANIFESTATION pour une AUTRE FEDERATION pour les sports de combat pour lesquels la mise hors de combat Ă la suite dâun coup portĂ© est autorisĂ©e. Au sujet de lâesprit de « libre concurrence », l'article 101 du traitĂ© de fonctionnement de l'Union EuropĂ©enne sâintitule : « Margrethe Vestager, la commissaire Ă la Concurrence, brise le monopole des fĂ©dĂ©rations »
- Alain Delmas, DĂ©finition du kick-boxing, Site Internet Boxes pieds-poings, 2000
- Alain Delmas, Jean-Roger CalliĂšre, Origines du kick-boxing, Site Internet Boxes pieds-poings, 2000
Liens externes
- WKA-Monde (HEAD-OFFICE) - président : David Sawyer (Nouvelle-Zélande).