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Californie

La Californie (en anglais et en espagnol : California) est un État des États-Unis qui fait partie de la rĂ©gion de la Sun Belt dans l’Ouest amĂ©ricain. Avec 39 538 223 habitants selon le recensement officiel de 2020[2], la Californie est l'État le plus peuplĂ© du pays. Il est situĂ© sur la cĂŽte ouest et bordĂ© au sud par le dĂ©sert de Sonora, Ă  l'est par le Grand Bassin des États-Unis et au nord par les monts Klamath. La façade ocĂ©anique suit entiĂšrement le relief des chaĂźnes cĂŽtiĂšres du Pacifique au-delĂ  desquelles s'Ă©tend la VallĂ©e Centrale sur les contreforts de la Sierra Nevada.

Californie
California (en) (es)
Blason de Californie
Sceau de la Californie.
Drapeau de Californie
Drapeau de la Californie.
Californie
Carte des États-Unis avec la Californie en rouge.

Surnom
The Golden State
En français : « L’État dorĂ© ».

Devise
Eureka!
« J’ai trouvĂ© ! ».
Administration
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Capitale Sacramento
AdhĂ©sion Ă  l’Union (31e État)
Gouverneur Gavin Newsom (D)
SĂ©nateurs Dianne Feinstein (D)
Alex Padilla (D)
Nombre de représentants 53
ISO 3166-2 US-CA
Fuseau horaire UTC−08:00
DĂ©mographie
Gentilé Californien(ne) (en anglais : Californian)
Population 39 538 223 hab. (2020[1])
DensitĂ© 93 hab./km2
Rang 1er
Ville la plus peuplée Los Angeles
GĂ©ographie
Altitude 884 m
Min. −86 m
Max. 4 421 m (mont Whitney)
Superficie 423 970 km2
Rang 3e
– Terre 403 932 km2
– Eau (%) 20 037 km2 (4,7 %)
Coordonnées 32° 30' N à 42° N
114° 08' W à 124° 24' W
Divers
Langues officielles Anglais
Liens
Site web ca.gov
    Symboles de la Californie
    drapeau
    Drapeau de la Californie.
    Symboles vivants
    Arbre SĂ©quoia Ă  feuilles d'if
    Fleur Pavot de Californie
    Herbe Aiguille pourpre
    Insecte Papillon Ă  tĂȘte de chien de Californie (Zerene eurydice)
    MammifĂšres Grizzli (de terre)
    Baleine grise (marin)
    Oiseau Colin de Californie
    Poissons Truite dorĂ©e (d’eau douce)
    Demoiselle Garibaldi (d’eau de mer)
    Reptile Tortue du désert
    Symboles non vivants
    Bateau Californian
    Boisson Vin
    Chansons I Love You, California (« Je t’aime, Californie »)
    Couleurs Bleu (la couleur du ciel)
    Or (la couleur de l’or)
    Danses West Coast Swing (générale)
    Square Dance (folklorique)
    Fossile Smilodon (tigre Ă  dents de sabre)
    Minéral Or
    Roche Serpentine
    Slogan « Find Yourself Here » (Trouvez-vous ici)
    Sol San Joaquin
    Piùce de 25 cents de l'État
    1/4 de dollar
    La piĂšce de la Californie Ă©mise en 2005.

    L'exploration europĂ©enne commence au XVIe siĂšcle ; la Californie est alors occupĂ©e par diverses tribus nord-amĂ©rindiennes. Le territoire est progressivement intĂ©grĂ© Ă  la Nouvelle-Espagne, puis rattachĂ© au Mexique indĂ©pendant en 1821. Dans l'Ă©lan de la guerre amĂ©ricano-mexicaine, la RĂ©publique de Californie (appelĂ©e aussi « RĂ©publique du drapeau Ă  l'ours ») proclame son indĂ©pendance le , interdit l'esclavage et se dote d'une Constitution en 1849, puis adhĂšre Ă  l'Union amĂ©ricaine le . La ruĂ©e vers l'or transforme profondĂ©ment l'État, faisant de la Californie le symbole du « rĂȘve amĂ©ricain », la population de San Francisco augmentant alors de maniĂšre exponentielle. Dans les annĂ©es 1920, la population de Los Angeles dĂ©passe en nombre celle de San Francisco grĂące Ă  l'effet conjuguĂ© du dĂ©veloppement de l'agriculture, de la dĂ©couverte de pĂ©trole et de l'ouverture du canal de Panama. À partir des annĂ©es 1980, la Silicon Valley au sud de San Francisco devient le premier pĂŽle mondial des hautes technologies[3].

    Les mĂ©tropoles les plus peuplĂ©es de l'État sont le Grand Los Angeles (18,4 millions d'habitants), capitale mondiale du cinĂ©ma, la rĂ©gion de la baie de San Francisco (8,5 millions d'habitants), capitale mondiale de la haute technologie, San Diego (3,2 millions d'habitants), grand centre militaire, mĂ©dical et pharmacologique, Sacramento (2,5 millions d'habitants), capitale de l'État, et Fresno (1,1 million d'habitants), capitale agricole de l'État au cƓur de la vallĂ©e de San Joaquin. Son Ă©conomie est dynamique et puissante, il s'agit en effet du premier État des États-Unis en termes de produit intĂ©rieur brut (PIB). L'innovation est l'atout majeur californien et se traduit par la prĂ©sence de centres de recherche, d’universitĂ©s prestigieuses[N 1] et de pĂŽles de techniques de pointe. La Californie Ă  elle seule reprĂ©sente un quart de la totalitĂ© des brevets dĂ©posĂ©s aux États-Unis[4]. La Californie est Ă©galement devenue le premier État des États-Unis pourvoyeur d'emploi industriel[5] devançant ainsi les États de la « Rust Belt » frappĂ©s par le dĂ©clin de l'industrie lourde. Le secteur de la culture a acquis une renommĂ©e mondiale grĂące notamment Ă  l'industrie cinĂ©matographique de Hollywood et la production musicale. Enfin, l'État mise Ă©galement fortement sur sa transformation vers une Ă©conomie verte. Il est ainsi devenu le premier État producteur et consommateur de produits issus de l'agriculture biologique[6], le premier État en termes d'adoption de vĂ©hicules Ă©lectriques[7] et le premier État producteur d'Ă©nergies renouvelables[8].

    Origine du nom

    À l’origine, on dĂ©signait sous le nom de « Californie » un territoire bien plus vaste que l’État actuel, puisqu’il Ă©tait composĂ© de la totalitĂ© de la pĂ©ninsule mexicaine aujourd’hui connue sous le nom de Baja California, et des terres qui se trouvent aujourd’hui dans les États de Californie, du Nevada, de l’Arizona, de l’Utah et du Wyoming (Haute-Californie).

    Certains pensent que le nom « California » est un dĂ©rivĂ© du nom du paradis mythique de Calafia, Ă©voquĂ© dans l’ouvrage de Garci RodrĂ­guez de Montalvo, Las sergas de EsplandiĂĄn (1510), la suite du roman Amadis de Gaule[9]. Elle est prĂ©sentĂ©e dans le livre comme une terre difficile Ă  atteindre oĂč l'or abonde, habitĂ©e par des Amazones vivant dans des cavernes, et d’étranges animaux.

    En 1921, le géographe Lucien Gallois émet l'hypothÚse que l'origine du nom cité dans le roman pourrait venir de la Chanson de Roland, qui cite l'ßle mythique de « Califerne »[10].

    D’autres suggĂšrent que l’étymologie du nom California aurait un rapport plus Ă©troit avec les premiers colons espagnols qui, lorsqu’ils y arrivĂšrent par les rĂ©gions du Sud, trouvĂšrent dans la contrĂ©e des sources liĂ©es Ă  la tectonique locale « chaudes comme un four » (cali = chaud, fornia = four) ou encore comme des « fourneaux chauds » (caliente fornalia en espagnol).

    Une autre origine du nom pourrait ĂȘtre calida fornax, « climat chaud », en latin. Le golfe de Californie apparaĂźt sur des cartes datant des annĂ©es 1560[9].

    Histoire

    Occupation amérindienne

    Les plus anciens ossements humains retrouvĂ©s en Californie sont vieux de 10 000 Ă  13 000 annĂ©es[11] : ils ont Ă©tĂ© mis au jour dans l'Ăźle Santa Rosa en 1959-1960. La rĂ©gion a d'abord Ă©tĂ© occupĂ©e par les AmĂ©rindiens organisĂ©s en de nombreuses tribus : Quechans, Chumash, Maidu, Miwoks, Modocs, Mojaves, Salinan, Ohlones et Tongvas.

    Exploration européenne

    Carte de la Californie vue par les Européens vers 1650.

    La Californie est dĂ©couverte au XVIe siĂšcle par les Espagnols : en 1539, Francisco de Ulloa longe les cĂŽtes occidentales du Mexique ainsi que le golfe de Californie et apporte ainsi la preuve que la Basse-Californie est une pĂ©ninsule[12] ; en dĂ©pit de cette dĂ©couverte, la croyance que la Californie est une Ăźle demeure en Europe. En 1542, Pedro de Alvarado soutenu par Antonio de Mendoza, premier vice-roi de Nouvelle-Espagne, envoie JoĂŁo Rodrigues Cabrilho explorer le Sud de la Californie pour le compte de la couronne d'Espagne. En 1602, SebastiĂĄn VizcaĂ­no poursuit l’exploration de la cĂŽte jusqu’à la baie de Monterey. Officiellement, ces nouveaux territoires appartiennent Ă  la Nouvelle-Espagne, mais il faut attendre 1765 pour qu'ils soient colonisĂ©s sous l’impulsion du roi Charles III. En 1768-1770, une expĂ©dition terrestre dirigĂ©e par Gaspar de PortolĂ  passe par les villes actuelles de San Diego, Los Angeles, Santa Barbara et atteint la baie de San Francisco[13].

    Les Espagnols ne sont pas les seuls à s'intéresser à la Californie à l'époque moderne. DÚs 1579, l'Anglais Francis Drake prend possession de la Californie, qu'il baptise Nova Albion. Au XVIIIe siÚcle, les Britanniques (James Cook, George Vancouver) et les Français (Jean-François de La Pérouse) explorent le nord de la Californie. Au début du XIXe siÚcle, les Russes viennent y chercher des fourrures.

    Colonisation espagnole

    La colonisation espagnole repose sur trois piliers : les missions, qui convertissent les AmĂ©rindiens, les presidios (forts) (San Diego, Santa Barbara, Monterey, San Francisco, etc.), qui assurent la dĂ©fense du territoire, et enfin les pueblos (villages), oĂč rĂ©sident les colons. Le pueblo de Los Angeles est Ă©tabli en 1781[14].

    Les premiĂšres missions espagnoles de Californie sont fondĂ©es en 1769-1770 par le franciscain JunĂ­pero Serra. En 1794, les neuf missions de Californie regroupent 4 650 Indiens et 38 franciscains[15]. Le nombre des missions atteint les 21 en 1821.

    Au dĂ©but du XIXe siĂšcle apparaissent des rivalitĂ©s entre les puissances coloniales. En 1812, les troupes russes Ă©rigent le Fort Ross dans le nord de la Californie. Des trappeurs et coureurs des bois canadiens français parcourent la rĂ©gion en quĂȘte de fourrure de castors, loutres et ours. Ils tracent la future piste de la Californie. D'autre part, des colons amĂ©ricains viennent s'installer en Californie par la piste de Santa Fe[16]. En 1819, la signature du traitĂ© d'Adams-OnĂ­s fait du 42e parallĂšle la frontiĂšre nord de la Californie, qui n'a pas changĂ© depuis.

    En 1816, le corsaire argentin Hippolyte Bouchard a pris, pendant quelques semaines, les principaux ports de l'Alta California. Deux ans plus tard, il est de retour. Le 20 novembre 1818, la vigie de la pointe des Pins, situĂ©e Ă  une extrĂ©mitĂ© de la baie de Monterey, aperçoit deux navires argentins. Sur les bateaux dirigĂ©s par Bouchard, il y a 200 hommes, 130 armĂ©s de fusils et 70 armĂ©s de lances. À l'aube du 24 novembre, Bouchard ordonne Ă  ses hommes de dĂ©barquer. Ils accostent Ă  environ une lieue du fort, dans une cache sur les hauteurs. La rĂ©sistance du fort est trĂšs faible, et aprĂšs une heure de lutte est hissĂ© le drapeau de l'Argentine[17]. Les Argentins tiennent la ville pendant six jours, pendant lesquels ils volent le bĂ©tail, brĂ»lent le fort, la caserne d'artillerie, la rĂ©sidence du gouverneur et les maisons des Espagnols avec leurs vergers et jardins.

    Les missions s'Ă©tendent de San Diego aux collines au nord de San Francisco. Elles sont construites par le travail forcĂ© des indigĂšnes. Des dizaines de milliers d'AmĂ©rindiens meurent de maladies, de malnutrition et de mauvais traitements pendant la pĂ©riode de la mission, qui dure jusqu'aux annĂ©es 1830[18]. À cette Ă©poque, la population indigĂšne de Californie est dĂ©vastĂ©e, y compris le peuple ohlone, ou costanoan, dont les terres comprenaient autrefois une grande partie de la rĂ©gion de la baie de San Francisco. Plus de 8 000 Ohlone pĂ©rissent entre 1776 et 1833 ; sur une population d'environ 30 000 avant la colonisation, il reste moins de 100 Ohlones dans les annĂ©es 1920[18].

    Californie mexicaine

    AprĂšs la guerre d'indĂ©pendance du Mexique (1810-1821), la Californie devient une province de ce pays. La politique du gouvernement mexicain reconduit le systĂšme des missions, jusqu'Ă  ce que le Parti dĂ©mocratique le dissolve le par dĂ©cret. Par ailleurs, Mexico encourage l'immigration massive et l'Ă©levage se dĂ©veloppe en Californie. Dans un second temps, les immigrĂ©s fraĂźchement arrivĂ©s sont Ă  nouveau chassĂ©s aprĂšs l’entrĂ©e au gouvernement de Santa Anna, qui cherche Ă  reconduire les missions. Ces Ă©vĂ©nements font naĂźtre une animositĂ© forte et durable entre la Californie et le gouvernement mexicain.

    En 1845, la fĂ©dĂ©ration des États-Unis annexe la rĂ©publique du Texas, ce qui provoque la guerre amĂ©ricano-mexicaine. DĂšs 1846, des immigrĂ©s amĂ©ricains proclament l’indĂ©pendance de la rĂ©publique de Californie (appelĂ© aussi « RĂ©publique du drapeau Ă  l'ours », Bear Flag Republic). Les armĂ©es de Zachary Taylor et de Winfield Scott finissent par vaincre les Mexicains. Par le traitĂ© de Guadalupe Hidalgo signĂ© le , le Mexique doit cĂ©der un vaste territoire aux États-Unis (dĂ©signĂ© sous le nom de cession mexicaine) dont fait partie la Californie.

    Ruée vers l'or

    « Un nouveau et superbe clipper partant pour San Francisco », publicité pour le voyage vers la Californie publiée à New York dans les années 1850.

    En 1840, le Suisse John Sutter obtient une gigantesque concession au confluent des riviĂšres American et Sacramento. Il dĂ©veloppe Ă  cet endroit un immense domaine agricole qu'il appelle « Nouvelle-HelvĂ©tie » sur lequel il pratique l'Ă©levage et diverses activitĂ©s artisanales[19]. C'est sur le site de Sutter's Mill qu'est dĂ©couvert de l'or le [20]. La nouvelle provoque l'afflux de plusieurs milliers d'immigrants amĂ©ricains mais aussi europĂ©ens. Cette ruĂ©e vers l'or provoque un important essor urbain (Sacramento, San Francisco, Stockton) et affaiblit les AmĂ©rindiens dont le nombre passe de 150 000 en 1846 Ă  30 000 en 1870[21].

    DĂ©buts de l'État de Californie

    En 1849, la convention constituante de Monterey (en)[22] dĂ©cide Ă  l'unanimitĂ© d'interdire l'esclavage, met en place un gouvernement provisoire qui administre la rĂ©gion pendant dix mois et rĂ©dige la premiĂšre Constitution de la Californie. Le 9 septembre 1850, la Californie devient le 31e État de l’Union, grĂące au compromis de 1850. Durant la guerre de SĂ©cession (1861-1865), le Golden State s’allie aux Nordistes. Pendant les annĂ©es 1870-1890, le dĂ©veloppement du chemin de fer permet Ă  la Californie de se rattacher aux États de l'est. Le premier chemin de fer transcontinental est inaugurĂ© en 1869. Le rĂ©seau ferroviaire est complĂ©tĂ© par la Southern Pacific Railroad[23] et l'Atchison, Topeka and Santa Fe Railroad. San Francisco compte 70 000 habitants dĂšs 1862 et la ville profite de la crĂ©ation de centaines de compagnies miniĂšres du Comstock Lode, dont les actions s'Ă©changent sur la Bourse de San Francisco, produisant plusieurs millionnaires qui animent la vie politique et dotent la ville de bĂątiments superbes pour l'Ă©poque : James Graham Fair, John William MacKay, James C. Flood et leur Banque du Nevada, Adolph Sutro, William Sharon et sa Bank of California ou encore John P. Jones et Alvinza Hayward.

    Entre 1851 et 1856, on assiste Ă  une montĂ©e en puissance des « Committees of Vigilance », des groupes qui profitent du manque d’autoritĂ© et de l’instabilitĂ© du gouvernement pour exercer leur propre loi. Ces comitĂ©s, qui pensent que le gouvernement est minĂ© par la corruption, se donnent la tĂąche de punir les criminels, mais aussi d’expulser les immigrants voire de les assassiner, surtout des Irlandais. Ceux-ci subissent de nombreux lynchages. Ces groupes sont financĂ©s par des hommes d'affaires ou des propriĂ©taires terriens[24].

    La Californie impose en 1854 une nouvelle taxe aux étrangers non éligibles à la naturalisation, celle-ci étant réservée aux « personnes libres et blanches »[25].

    Essor démographique et économique

    Los Angeles dans les années 1920.

    La Californie du Sud connaßt un développement spectaculaire pendant la premiÚre moitié du XXe siÚcle. L'agriculture se modernise. Du pétrole est découvert dans le bassin de Los Angeles, dans les années 1920. Les compagnies de cinéma comme la MGM, Universal et Warner Bros. achÚtent toutes des terres à Hollywood. L'ouverture du canal de Panama en 1914 stimule le port de Los Angeles[26].

    En 1913, la Californie interdit aux Japonais d'acquĂ©rir des terres et les dĂ©signe non Ă©ligible Ă  la naturalisation — au mĂȘme titre que les Chinois et les CorĂ©ens —, ce qui suscite des tensions diplomatiques avec le Japon[25].

    La population augmente rapidement et d'importants amĂ©nagements sont rĂ©alisĂ©s comme l'aqueduc de Los Angeles (1908). La Lincoln Highway, la premiĂšre route transcontinentale construite pour les vĂ©hicules motorisĂ©s, achevĂ©e en 1913, est un facteur clĂ© du dĂ©veloppement de l’industrie et du tourisme dans l’État. La U.S. Route 66 est terminĂ©e en 1926.

    Cependant, la Grande DĂ©pression des annĂ©es 1930 met fin Ă  l'optimisme et provoque l'augmentation du chĂŽmage. La Seconde Guerre mondiale entraĂźne un nouvel essor de la Californie qui voit s'implanter des industries de guerre (aĂ©ronautique, chantiers navals[27]). C'est Ă  cette Ă©poque que les Japonais de l'État sont enfermĂ©s dans des camps et que les Afro-AmĂ©ricains viennent s'installer en masse.

    AprĂšs la guerre, l’immobilier remplace les industries du pĂ©trole et de l’agriculture comme principal domaine d’activitĂ© en Californie du Sud. L'État se modernise : Ă  Los Angeles, la premiĂšre autoroute de tout l'Ouest amĂ©ricain, la 110 Freeway, est achevĂ©e en 1953 ; en 1955, Disneyland ouvre Ă  Anaheim. Les annĂ©es 1960 sont aussi une pĂ©riode de tensions et de bouleversements sociaux. La Californie devient l'État le plus peuplĂ© des États-Unis et attire de nombreux AmĂ©ricains. Les Ă©tudiants s’opposent Ă  la guerre du ViĂȘt Nam par de nombreuses grĂšves et manifestations, notamment Ă  l'universitĂ© de Californie Ă  Berkeley. La Californie devient un foyer de nouveaux mouvements culturels comme celui des beatniks et hippies Ă  Haight-Ashbury et Venice West[28]. Le 11 aoĂ»t 1965, des Ă©meutes raciales explosent Ă  Watts, un quartier de Los Angeles : 34 personnes sont tuĂ©es et plus d'un millier sont blessĂ©es[29] - [30]. En 1966, les Ă©lecteurs de Californie obtiennent par rĂ©fĂ©rendum l’annulation de dispositions favorables Ă  la mixitĂ© raciale du logement[31]

    Dans les annĂ©es 1980, l'Ă©conomie californienne se classe au huitiĂšme rang mondial. La Silicon Valley devient un centre majeur de haute technologie[3]. La prĂ©servation de l'environnement, le risque sismique, les tensions raciales (les Ă©meutes de 1992 Ă  Los Angeles font environ 50 morts[32]) et l’immigration sont les enjeux auxquels doit faire face la Californie, dont le visage s’est profondĂ©ment transformĂ© au cours du XXe siĂšcle.

    GĂ©ographie

    Généralités

    Carte du relief californien.

    Avec 423 970 km2[33], la Californie est le troisiĂšme plus grand État des États-Unis aprĂšs l'Alaska et le Texas. Elle appartient Ă  l'Ouest amĂ©ricain et Ă  la rĂ©gion de la Sun Belt. BordĂ©e Ă  l'ouest par l'ocĂ©an Pacifique, au nord par l'Oregon, Ă  l'est par le Nevada et l'Arizona, elle possĂšde une frontiĂšre avec le Mexique au sud.

    Elle s'Ă©tend en latitude de 42° N[N 2] Ă  32° 30’ N[N 3] - [33] - [34], ce qui lui confĂšre une longueur nord-sud d'environ 1 300 km[35], ainsi qu'entre 114° 8' W au sud du barrage de Parker et 124° 24' W au cap Mendocino[35]. Sa largeur varie entre 240 et 400 km[35]. La Californie se trouve dans le fuseau horaire des États du Pacifique (UTC−08:00).

    Relief

    Ansel Adams Wilderness dans l'Est de la Californie.

    Le relief californien est marquĂ© par la diversitĂ© : les altitudes varient entre 86 mĂštres[33] en dessous du niveau moyen de la mer (Badwater, vallĂ©e de la Mort) Ă  4 421 mĂštres au mont Whitney, le plus haut sommet des États-Unis en dehors de l'Alaska (Sierra Nevada).

    L’organisation du relief est Ă  peu prĂšs mĂ©ridienne : le Grand Bassin occupe les marges orientales de l'État ; il est bordĂ© par la Sierra Nevada, la plus haute chaĂźne. Au nord se trouvent plusieurs systĂšmes montagneux (chaĂźne des Cascades, monts Klamath) et des plateaux (plateau de Modoc). La VallĂ©e Centrale de Californie est encadrĂ©e par la Sierra Nevada Ă  l'est et les chaĂźnes cĂŽtiĂšres du Pacifique (ChaĂźnes cĂŽtiĂšres californiennes) Ă  l'ouest.

    La disposition longitudinale du relief s’explique par une orogenĂšse particuliĂšre : les formes du relief californien rĂ©sultent directement ou indirectement de la tectonique des plaques. La plaque pacifique glisse lentement en direction du nord-ouest, le long de la plaque continentale nord-amĂ©ricaine. Ce frottement provoque des sĂ©ismes, notamment sur la faille de San Andreas qui court du golfe de Californie au nord de San Francisco. Des milliers de tremblements de terre imperceptibles ont lieu chaque annĂ©e, mais les Californiens redoutent The Big One, un violent sĂ©isme qui ferait beaucoup de victimes, Ă  l’instar du sĂ©isme de 1906 Ă  San Francisco.

    L'État se dote d'un systĂšme de surveillance et d'alerte sismique. Les gratte-ciel de Los Angeles et de San Francisco respectent les normes de construction parasismique. Les sĂ©ismes peuvent Ă©galement se produire dans l’ocĂ©an Pacifique et provoquer des tsunamis.

    Littoral

    Le littoral californien, qui mesure environ entre 1 350 km (840 miles) de longueur[36] et 5 000 km en comptant les baies[35], est Ă©chancrĂ© par de nombreux golfes, baies (baie de Humboldt, baie de San Francisco, baie de Monterey, baie de Santa Monica, etc.), des caps (cap Mendocino, Point Reyes, par exemple) et estuaires (de la Klamath, du Sacramento, du San Joaquin). Les Ă©tendues plates sont relativement Ă©troites (sauf le bassin de Los Angeles et dans la VallĂ©e Centrale). À Big Sur, la chaĂźne granitique plonge Ă  pic dans l’ocĂ©an, crĂ©ant un paysage d’escarpement littoral prĂ©servĂ© et faiblement peuplĂ© : le chaĂźnon Santa Lucia offre ainsi des falaises de 240 mĂštres qui dominent l'ocĂ©an[37]. L’érosion est intense dans certains secteurs, Ă  cause de la houle et des amĂ©nagements humains.

    Les üles sont petites et peu nombreuses : les üles Farallon à l’ouest de San Francisco, l'üle d'Alcatraz dans la baie de San Francisco, les Channel Islands de Californie au large de Santa Barbara et de Los Angeles.

    Le courant de Californie, qui s'Ă©tire sur environ 2 500 km est relativement froid et apporte des brouillards. Il est en relation avec le phĂ©nomĂšne des upwellings : ces remontĂ©es d'eau froide venant des profondeurs sont riches en nutriments qui attirent une abondante faune sous-marine. La houle et les vagues sont des phĂ©nomĂšnes omniprĂ©sents : ils permettent la pratique du surf.

    Hydrologie

    La ligne de partage des eaux se trouve dans la Sierra Nevada : la majoritĂ© des cours d’eau de la Californie se jette dans l’ocĂ©an Pacifique. Les riviĂšres et les fleuves cĂŽtiers coulent de façon parallĂšle aux chaĂźnes, jusqu’à ce qu’ils se fraient un passage vers la VallĂ©e Centrale ou le Pacifique. La plupart des fleuves californiens ont un rĂ©gime hydrologique d’écoulement en haute montagne[38]. Seuls les cours d’eau des rĂ©gions dĂ©sertiques ont un rĂ©gime endorĂ©ique et certains sont Ă  sec de façon dĂ©finitive ou temporaire. Le Colorado marque la frontiĂšre entre la Californie et l’Arizona. Les deux plus grands coulent dans la VallĂ©e Centrale de Californie : au nord, le Sacramento (615 km[39]) ; au sud, le San Joaquin (560 km[40]).

    4,7 %, soit 20 037 km2 du territoire californien, est sous l'eau[33]. L'État compte de nombreux lacs : le plus Ă©tendu est la Salton Sea, dans la VallĂ©e impĂ©riale, mais il s'agit d'un lac artificiel. La Sierra Nevada constitue le chĂąteau d’eau de la Californie : ainsi, le lac Tahoe est le plus grand lac de la chaĂźne. SituĂ© Ă  1 867 mĂštres d’altitude, il mesure 19 km de large et 35 km de long, pour une superficie d'environ 502 km2. Avec ses 495 mĂštres de profondeur, il est le troisiĂšme lac le plus profond d'AmĂ©rique du Nord et le huitiĂšme du monde[41].

    Climat

    Le désert des Mojaves, une région aride du Sud de la Californie.

    Dans l’imaginaire collectif, la Californie est rĂ©putĂ©e pour son climat mĂ©diterranĂ©en. En rĂ©alitĂ©, l’État prĂ©sente une importante variĂ©tĂ© de conditions. Trois Ă©lĂ©ments entrent en jeu pour comprendre le climat californien : le courant de Californie, le relief et la latitude.

    Le courant froid de Californie entretient le long de la cĂŽte un climat tempĂ©rĂ©. Au-dessus des terres, les courants ascendants aspirent l’air marin, dont l’humiditĂ© se condense et forme des brouillards tenaces. La disposition longitudinale du relief est en cause dans la rĂ©partition des prĂ©cipitations et des tempĂ©ratures. Au fur et Ă  mesure qu’on s’éloigne vers l’intĂ©rieur du continent, les prĂ©cipitations diminuent : la VallĂ©e Centrale reçoit peu d’eau[N 4]. En arrivant sur les contreforts de la Sierra Nevada, les nuages montent en altitude et dĂ©versent leurs prĂ©cipitations abondantes sur la chaĂźne de montagnes : ainsi, dans le Blue Canyon prĂšs du lac Tahoe, le total des prĂ©cipitations est de 1 685 mm par an[33]. Ces prĂ©cipitations alimentent les riviĂšres et façonnent les canyons.

    Si la situation du relief agit sur les prĂ©cipitations, les tempĂ©ratures Ă©voluent en fonction de l’altitude, mais aussi selon la latitude : la Californie du Sud est plus sĂšche et plus chaude que la Californie du Nord. Au sud-est de l’État s’étendent des rĂ©gions dĂ©sertiques ou semi-dĂ©sertiques, trĂšs dissemblables selon leur latitude : par exemple, la VallĂ©e impĂ©riale reçoit 76 mm de pluie par an[33]. À Alturas, dans le comtĂ© de Modoc, dans le coin nord-est, le nombre de jours de gel par an est de 254 Ă  1 300 mĂštres d’altitude[33]. Il ne gĂšle jamais dans le centre de San Francisco, Los Angeles ou San Diego.

    Le record de froid est de –43 °C enregistrĂ© le Ă  Boca dans l'est[42].

    Les risques liĂ©s aux alĂ©as climatiques sont nombreux : le nord est menacĂ© par les inondations provoquĂ©es par des prĂ©cipitations abondantes ou par la fonte des neiges sur les montagnes au printemps[37]. Dans le Sud, c'est la sĂ©cheresse qui pose des problĂšmes : la vallĂ©e de la Mort est l'endroit le plus chaud et le plus sec d'AmĂ©rique du Nord[37] - [35]. Certains secteurs reçoivent moins de 50 mm annuels de prĂ©cipitations[43] et sont hyperarides[44]. 57,1 °C ont Ă©tĂ© mesurĂ©s[45] le dans le parc national de la vallĂ©e de la Mort. La rĂ©gion de Los Angeles et de Santa Barbara est rĂ©guliĂšrement dĂ©vastĂ©e par les incendies en Ă©tĂ©. Le rĂ©gime des prĂ©cipitations peut en outre ĂȘtre perturbĂ© par l'apparition d'El Niño dans l'ocĂ©an Pacifique.

    Ainsi, en 2014, la Californie a subi une forte sĂ©cheresse Ă  la suite d'une crĂȘte persistante sur la cĂŽte pacifique[46], qui a mis Ă  mal ses rĂ©serves d'eau de secours[47] et certaines cultures (vignes notamment). Des modĂ©lisations mĂ©tĂ©o-climatiques prospectives laissent craindre une « mĂ©ga-sĂ©cheresse » s'installant de 2050 Ă  2099 et qui pourrait durablement toucher la Californie[48]. En 2018, la Californie a Ă©tĂ© ravagĂ©e par des incendies ; le « Camp Fire » a Ă©tĂ© le feu de forĂȘt le plus meurtrier de l’histoire rĂ©cente des États-Unis (au moins 88 morts)[49].

    Données climatiques[50]
    Station Région Latitude (N) Longitude (O) Altitude (m) Précipitations (mm) Températures
    (°C)
    Nb de jours de gel
    AlturasPlateau de Modoc41° 30’120°32'11173088,2254
    San FranciscoLittoral centre37° 46’122 °26’5356614,60
    BakersfieldVallĂ©e centrale35° 26’119° 03’14916418,30
    Los AngelesLittoral sud34° 02’118° 18’56384190
    VallĂ©e impĂ©rialeDĂ©sert du Colorado32° 51’115° 34’- 197622,30

    En 2020, l'incendie de forĂȘt a commencĂ© en Californie par des dizaines de milliers d'Ă©clairs, alimentĂ©s par la chaleur et une faible humiditĂ©. Il a enregistrĂ© le deuxiĂšme incendie le plus dĂ©vastateur de l'histoire de la Californie[51].

    Écologie

    Le séquoia à feuilles d'if (Sequoia sempervirens), symbole de la Californie.

    La Californie est l'une des rĂ©gions les plus riches et les plus diverses du monde au niveau Ă©cologique. Elle fait partie de l’écozone nĂ©arctique et compte de nombreuses Ă©corĂ©gions terrestres. Cependant, certains de ses Ă©cosystĂšmes subissent l’urbanisation, l’exploitation forestiĂšre et l’introduction d’espĂšces exotiques et sont donc menacĂ©s. 40 % du territoire californien est couvert de forĂȘts[52].

    Le colin de Californie (Callipepla californica), le grizzli (Grizzly de Californie, Ursus arctos horribilis, disparu de l’État depuis 1922), la baleine grise (Eschrichtius robustus), l’Hypsypops rubicundus (poisson) et le papillon Zerene eurydice sont des animaux reprĂ©sentatifs de l’État[53].

    Dans la faune endémique, on compte également :

    Pour ce qui concerne la flore, c'est en Californie que l'on recense les arbres les plus grands du monde (en volume, le SĂ©quoia gĂ©ant, et en hauteur, le SĂ©quoia Ă  feuilles d'if) et les arbres les plus vieux du monde (pin Bristlecone). Les plantes herbacĂ©es indigĂšnes en Californie sont en majoritĂ© des plantes vivaces[54]. AprĂšs l’arrivĂ©e des EuropĂ©ens, elles ont Ă©tĂ© en grande partie remplacĂ©es par les espĂšces invasives herbacĂ©es annuelles du Vieux Continent. Les collines californiennes sont connues pour leur couleur brun-or caractĂ©ristique en Ă©tĂ©.

    La flore prĂ©sente dans cette rĂ©gion des États-Unis est adaptĂ©e Ă  des tempĂ©ratures extrĂȘmes. Ainsi la sĂšve des arbres de cette zone a des propriĂ©tĂ©s remarquables contre le froid. En revanche l'Ă©tĂ©, cette sĂšve est trĂšs hautement inflammable. Ainsi des incendies ravagent rapidement certaines parties non-urbanisĂ©es du Sud de la Californie. Des forages dans cette zone ont montrĂ© que depuis la derniĂšre glaciation, cette zone a subi d'innombrables feux de forĂȘt sans provoquer la destruction de la faune et de la flore. En effet, les prĂ©lĂšvements montrent qu'au fil des Ă©vĂ©nements cataclysmiques, la faune s'est reconstituĂ©e assez rapidement tout en se diversifiant.

    RĂ©gions

    La baie de San Francisco peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une rĂ©gion de la Californie.

    La Californie peut ĂȘtre divisĂ©e en plusieurs rĂ©gions gĂ©ographiques : la VallĂ©e Centrale, le Triangle d'Ă©meraude, la rĂ©gion de la baie de San Francisco, Wine Country, la Californie du Nord, la Californie du Sud, la CĂŽte centrale, Gold Country, le Grand Los Angeles, Inland Empire ou encore la Silicon Valley.

    Aires protégées

    Port Chicago Naval Magazine National Memorial.

    La Californie compte 34 aires protégées gérées par le National Park Service[55] :

    Subdivisions administratives

    Comtés

    L’État de Californie est divisĂ© en 58 comtĂ©s[56].

    Aires métropolitaines et micropolitaines

    Le Bureau de la gestion et du budget a dĂ©fini vingt-six aires mĂ©tropolitaines et huit aires micropolitaines dans l'État de Californie[57].

    Aires métropolitaines
    Zone urbaine Population (2010) Population (2013) Variation (2010-2013) Rang national (2013)
    Los Angeles-Long Beach-Anaheim, CA 12 828 837 13 131 431 2,4 % 2
    San Francisco-Oakland-Hayward, CA 4 335 391 4 516 276 4,2 % 11
    Riverside-San Bernardino-Ontario, CA 4 224 851 4 380 878 3,7 % 13
    San Diego-Carlsbad, CA 3 095 313 3 211 252 3,8 % 17
    Sacramento-Roseville-Arden-Arcade, CA 2 149 127 2 215 770 3,1 % 27
    San Jose-Sunnyvale-Santa Clara, CA 1 836 911 1 919 641 4,5 % 34
    Fresno, CA 930 450 955 272 2,7 % 56
    Bakersfield, CA 839 631 864 124 2,9 % 62
    Oxnard-Thousand Oaks-Ventura, CA 823 318 839 620 2,0 % 66
    Stockton-Lodi, CA 685 306 704 379 2,8 % 78
    Modesto, CA 514 453 525 491 2,2 % 103
    Santa Rosa, CA 483 878 495 025 2,3 % 105
    Visalia-Porterville, CA 442 179 454 143 2,7 % 111
    Santa Maria-Santa Barbara, CA 423 895 435 697 2,8 % 120
    Salinas, CA 415 057 428 826 3,3 % 121
    Vallejo-Fairfield, CA 413 344 424 788 2,8 % 122
    San Luis Obispo-Paso Robles-Arroyo Grande, CA 269 637 276 443 2,5 % 167
    Santa Cruz-Watsonville, CA 262 382 269 419 2,7 % 174
    Merced, CA 255 793 263 228 2,9 % 176
    Chico, CA 220 000 222 090 1,0 % 198
    Redding, CA 177 223 178 980 1,0 % 230
    El Centro, CA 174 528 176 584 1,2 % 232
    Yuba City, CA 166 892 168 690 1,1 % 242
    Madera, CA 150 865 152 389 1,0 % 265
    Hanford-Corcoran, CA 152 982 150 960 -1,3 % 269
    Napa, CA 136 484 140 326 2,8 % 289
    Aires micropolitaines
    Zone urbaine Population (2010) Population (2013) Variation (2010-2013) Rang national (2013)
    Eureka-Arcata-Fortuna, CA 134 623 134 493 -0,1 % 10
    Truckee-Grass Valley, CA 98 764 98 200 -0,6 % 32
    Ukiah, CA 87 841 87 192 -0,7 % 54
    Clearlake, CA 64 665 63 860 -1,2 % 128
    Red Bluff, CA 63 463 63 057 -0,6 % 131
    Sonora, CA 55 365 53 874 -2,7 % 180
    Susanville, CA 34 895 32 163 -7,8 % 416
    Crescent City, CA 28 610 27 873 -2,6 % 447

    En 2010, 99,3 % des Californiens résidaient dans une zone à caractÚre urbain, dont 97,7 % dans une aire métropolitaine et 1,5 % dans une aire micropolitaine.

    L'aire mĂ©tropolitaine de Los Angeles-Long Beach-Anaheim Ă©tait la 2e aire mĂ©tropolitaine la plus peuplĂ©e des États-Unis en 2013 aprĂšs celle de New York-Newark-Jersey City (19 949 502 habitants). En 2010, elle regroupait Ă  elle seule 34,4 % de la population de l'État.

    Aires métropolitaines combinées

    Le Bureau de la gestion et du budget a Ă©galement dĂ©fini sept aires mĂ©tropolitaines combinĂ©es dans l'État de Californie.

    Aires métropolitaines combinées
    Zone urbaine Population (2010) Population (2013) Variation (2010-2013) Rang national (2013)
    Los Angeles-Long Beach, CA 17 877 006 18 351 929 2,7 % 2
    San Jose-San Francisco-Oakland, CA 8 153 696 8 469 854 3,9 % 5
    Sacramento-Roseville, CA 2 414 783 2 482 660 2,8 % 22
    Fresno-Madera, CA 1 081 315 1 107 661 2,4 % 49
    Modesto-Merced, CA 770 246 788 719 2,4 % 62
    Visalia-Porterville-Hanford, CA 595 161 605 103 1,7 % 80
    Redding-Red Bluff, CA 240 686 242 037 0,6 % 121

    En 2013, les aires mĂ©tropolitaines combinĂ©es de Los Angeles-Long Beach et de San Jose-San Francisco-Oakland Ă©taient respectivement les 2e et 5e aires mĂ©tropolitaines combinĂ©es les plus peuplĂ©es des États-Unis, la premiĂšre devancĂ©e par celle de New York-Newark (23 484 225 habitants) et la seconde devancĂ©e par celles de Chicago-Naperville (9 912 730 habitants) et Washington-Baltimore-Arlington (9 443 180 habitants). En 2010, les aires mĂ©tropolitaines combinĂ©es de Los Angeles-Long Beach et San Jose-San Francisco-Oakland regroupaient respectivement 48,0 % et 21,9 % de la population de l'État.

    Municipalités

    Los Angeles.
    San Diego.
    San Francisco.

    L'État de Californie compte 482 municipalitĂ©s[58], dont 36 de plus de 150 000 habitants.

    MunicipalitĂ©s de plus de 150 000 habitants
    Rang Municipalité Comté Population (2010) Population (2013) Variation (2010-2013)
    1 Los Angeles Los Angeles 3 792 621 3 884 307 2,4 %
    2 San Diego San Diego 1 307 402 1 355 896 3,7 %
    3 San JosĂ© Santa Clara 945 942 998 537 5,6 %
    4 San Francisco San Francisco 805 235 837 442 4,0 %
    5 Fresno Fresno 494 665 509 924 3,1 %
    6 Sacramento Sacramento 466 488 479 686 2,8 %
    7 Long Beach Los Angeles 462 257 469 428 1,6 %
    8 Oakland Alameda 390 724 406 253 4,0 %
    9 Bakersfield Kern 347 483 363 630 4,6 %
    10 Anaheim Orange 336 265 345 012 2,6 %
    11 Santa Ana Orange 324 528 334 227 3,0 %
    12 Riverside Riverside 303 871 316 619 4,2 %
    13 Stockton San Joaquin 291 707 298 118 2,2 %
    14 Chula Vista San Diego 243 916 256 780 5,3 %
    15 Irvine Orange 212 375 236 716 11,5 %
    16 Fremont Alameda 214 089 224 922 5,1 %
    17 San Bernardino San Bernardino 209 924 213 708 1,8 %
    18 Modesto Stanislaus 201 165 204 933 1,9 %
    19 Oxnard Ventura 197 899 203 007 2,6 %
    20 Fontana San Bernardino 196 069 203 003 3,5 %
    21 Moreno Valley Riverside 193 365 201 175 4,0 %
    22 Huntington Beach Orange 189 992 197 575 4,0 %
    23 Glendale Los Angeles 191 719 196 021 2,2 %
    24 Santa Clarita Los Angeles 176 320 179 590 1,9 %
    25 Garden Grove Orange 170 883 175 140 2,5 %
    26 Oceanside San Diego 167 086 172 794 3,4 %
    27 Santa Rosa Sonoma 167 815 171 990 2,5 %
    28 Rancho Cucamonga San Bernardino 165 269 171 386 3,7 %
    29 Ontario San Bernardino 163 924 167 500 2,2 %
    30 Elk Grove Sacramento 153 015 161 007 5,2 %
    31 Lancaster Los Angeles 156 633 159 523 1,8 %
    32 Corona Riverside 152 374 159 503 4,7 %
    33 Palmdale Los Angeles 152 750 157 161 2,9 %
    34 Salinas Monterey 150 441 155 662 3,5 %
    35 Hayward Alameda 144 186 151 574 5,1 %
    36 Pomona Los Angeles 149 058 151 348 1,5 %

    En 2013, la Californie comptait 70 ou 23,7 % des 295 municipalitĂ©s de plus de 100 000 habitants du pays.

    La municipalitĂ© de Los Angeles Ă©tait la 2e municipalitĂ© la plus peuplĂ©e des États-Unis en 2013 aprĂšs celle de New York (8 405 837 habitants).

    Les municipalités de San Diego (8e), San José (10e), San Francisco (14e), Fresno (34e), Sacramento (35e), Long Beach (36e) et Oakland (45e) suivaient dans ce classement.

    DĂ©mographie

    Population

    Densités de population en 2010 (en mille carré).
    Historique des recensements
    Ann. Pop. %±
    185092 597
    —
    1860379 994â–Č +310,37 %
    1870560 247â–Č +47,44 %
    1880864 694â–Č +54,34 %
    18901 213 398â–Č +40,33 %
    19001 485 053â–Č +22,39 %
    19102 377 549â–Č +60,1 %
    19203 426 861â–Č +44,13 %
    19305 677 251â–Č +65,67 %
    19406 907 387â–Č +21,67 %
    195010 586 223â–Č +53,26 %
    196015 717 204â–Č +48,47 %
    197019 953 134â–Č +26,95 %
    198023 667 902â–Č +18,62 %
    199029 760 021â–Č +25,74 %
    200033 871 648â–Č +13,82 %
    201037 253 956â–Č +9,99 %
    202039 538 223â–Č +6,13 %
    [59]
    Schéma représentant la population du comté, par tranche d'ùge. En rouge, à gauche, les femmes, en bleu à droite, les hommes.
    Pyramide des Ăąges de la Californie (2000).

    Le Bureau du recensement des États-Unis rapporte une population de 39 538 223 habitants au , soit une hausse de 6,06 % depuis le recensement des États-Unis de 2010 qui tablait la population Ă  37 253 956 habitants[59]. Depuis 2010, l'État connaĂźt la 18e croissance dĂ©mographique la plus soutenue des États-Unis.

    Évolution dĂ©mographique
    1850 1860 1870 1880 1890 1900
    92 597379 994560 247864 6941 213 3981 485 053
    1910 1920 1930 1940 1950 1960
    2 377 5493 426 8615 677 2516 907 38710 586 22315 717 204
    1970 1980 1990 2000 2010 2020
    19 953 13423 667 90229 760 02133 871 64837 253 95639 538 223

    Selon des projections dĂ©mographiques publiĂ©es par l’AARP, la Californie devrait atteindre une population de 49 056 248 habitants en 2060 si les tendances dĂ©mographiques actuelles se poursuivent, soit une hausse de 31,4 % par rapport Ă  2010[60].

    Avec 39 538 223 habitants en 2020, la Californie Ă©tait l'État le plus peuplĂ© des États-Unis. Sa population comptait pour 11,9 % de la population du pays. Le centre dĂ©mographique de l'État Ă©tait localisĂ© dans l'ouest du comtĂ© de Kern[61].

    La Californie a dĂ©passĂ© l'État de New York pour devenir l'État le plus peuplĂ© du pays en 1964[62] - [63].

    La Californie est plus peuplĂ©e que le Canada (37,7 millions d'habitants en 2020). Si elle Ă©tait un État indĂ©pendant, elle serait le 36e État le plus peuplĂ© du monde aprĂšs la Pologne (38,5 millions d'habitants). Elle Ă©tait Ă©galement la 2e division territoriale la plus peuplĂ©e d'AmĂ©rique aprĂšs l'État de SĂŁo Paulo au BrĂ©sil (43,7 millions d'habitants).

    Avec 92,33 hab./km2 en 2010, la Californie Ă©tait le 11e État le plus dense des États-Unis.

    Le taux d'urbains Ă©tait de 95,0 % et celui de ruraux de 5,0 %[64]. L'État comptait le plus fort taux d'urbains du pays.

    En 2010, le taux de natalitĂ© s'Ă©levait Ă  13,7 ‰[65] (13,2 ‰ en 2012[66]) et le taux de mortalitĂ© Ă  6,3 ‰[67] (6,4 ‰ en 2012[68]). L'indice de fĂ©conditĂ© Ă©tait de 1,95 enfant par femme[65] (1,89 en 2012[66]). Le taux de mortalitĂ© infantile s'Ă©levait Ă  4,7 ‰[67] (4,5 â€° en 2012[68]). La population Ă©tait composĂ©e de 24,95 % de personnes de moins de 18 ans, 10,53 % de personnes entre 18 et 24 ans, 28,19 % de personnes entre 25 et 44 ans, 24,93 % de personnes entre 45 et 64 ans et 11,40 % de personnes de 65 ans et plus. L'Ăąge mĂ©dian Ă©tait de 35,2 ans[69].

    Entre 2010 et 2013, l'accroissement de la population (+ 1 078 562) Ă©tait le rĂ©sultat d'une part d'un solde naturel positif (+ 847 471) avec un excĂ©dent des naissances (1 639 896) sur les dĂ©cĂšs (792 425), et d'autre part d'un solde migratoire positif (+ 235 315) avec un excĂ©dent des flux migratoires internationaux (+ 389 166) et un dĂ©ficit des flux migratoires intĂ©rieurs (- 153 851)[70].

    Depuis le dĂ©but des annĂ©es 1990, le solde migratoire intĂ©rieur de la Californie est largement dĂ©ficitaire. Entre 1990 et 2012, la Californie a perdu prĂšs de 3,4 millions de rĂ©sidents au titre de ces migrations. Entre 2000 et 2010, les États ayant le plus profitĂ© de ces migrations Ă©taient des États de l’Ouest et du Sud, principalement le Texas (+ 225 111), l’Arizona (+ 211 933), le Nevada (+ 198 331), l’Oregon (+ 121 482), l’État de Washington (+ 88 719), le Colorado (+ 62 122), l’Idaho (+ 54 274), l’Utah (+ 45 634), la GĂ©orgie (+ 39 574) et la Caroline du Nord (+ 38 638)[71]. Plus largement, environ 6,8 millions de personnes nĂ©es en Californie rĂ©sidaient hors de Californie en 2012 (contre 2,7 millions en 1980)[72].

    Selon des estimations de 2013, 71,9 % des Californiens Ă©taient nĂ©s dans un État fĂ©dĂ©rĂ©, dont 54,7 % dans l'État de Californie et 17,1 % dans un autre État (5,2 % dans le Midwest, 4,6 % dans le Sud, 3,9 % dans le Nord-Est, 3,5 % dans l'Ouest), 1,2 % Ă©taient nĂ©s dans un territoire non incorporĂ© ou Ă  l'Ă©tranger avec au moins un parent amĂ©ricain et 26,9 % Ă©taient nĂ©s Ă  l'Ă©tranger de parents Ă©trangers (52,6 % en AmĂ©rique latine, 37,2 % en Asie, 6,5 % en Europe, 1,7 % en Afrique, 1,3 % en AmĂ©rique du Nord, 0,7 % en OcĂ©anie). Parmi ces derniers, 48,6 % Ă©taient naturalisĂ©s amĂ©ricains et 51,4 % Ă©taient Ă©trangers[73] - [74].

    Selon des estimations de 2012 effectuĂ©es par le Pew Hispanic Center, l'État comptait 2 450 000 immigrĂ©s illĂ©gaux, soit 6,3 % de la population[75]. Cela reprĂ©sentait la 2e plus forte proportion du pays aprĂšs le Nevada (7,6 %).

    Composition ethno-raciale

    Selon le recensement des États-Unis de 2010, la population Ă©tait composĂ©e de 57,59 % d' euro-amĂ©ricains, 13,05 % d'asiatiques (3,36 % de chinois, 3,21 % de philippins, 1,56 % de viĂȘtnamiens, 1,42 % d'indiens, 1,21 % de corĂ©ens, 0,73 % de japonais), 6,17 % d'afro-amĂ©ricains, 0,97 % d'amĂ©rindiens, 0,39 % d'ocĂ©aniens, 16,96 % de personnes appartenant Ă  un autre groupe racial et 4,87 % de personnes multiraciales.

    Les personnes multiraciales se décomposaient entre celles revendiquant deux cultures (4,49 %), principalement euro-américaine et autre (1,33 %), euro-américaine et asiatique (1,20 %), euro-américaine et amérindienne (0,56 %) et euro-afro-américaine (0,49 %), et celles revendiquant trois types culturels ou plus (0,38 %).

    Les non hispaniques comptaient pour 62,38 % de la population avec 40,15 % d'euro-américains, 12,82 % d'asiatiques, 5,81 % d'afro-américains, 0,44 % d'amérindiens, 0,35 % d'océaniens, 0,23 % de personnes appartenant à un autre groupe culturel et 2,60 % de personnes multiculturelles, tandis que les hispaniques comptaient pour 37,62 % de la population, principalement des personnes originaires du Mexique (30,66 %), du Salvador (1,54 %), du Guatemala (0,89 %) et de Porto Rico (0,51 %)[69].

    Les hispaniques se décomposaient en 46,4 % d'euro-américains , 1,4 % d'amérindiens, 1,0 % d'afro-américains, 0,6 % d'asiatiques, 0,1 % d'océaniens, 44,5 % de personnes appartenant à un autre groupe racial et 6,0 % de personnes multiraciales et représentaient 55,3 % des amérindiens, 30,3 % des euro-américains, 10,9 % des océaniens, 5,9 % des afro-américains, 1,8 % des asiatiques, 98,6 % des personnes appartenant à un autre groupe culturel et 46,6 % des personnes multiculturelles[69].

    Composition ethno-raciale[76] issue du recensement des États-Unis de 2010
    Population Personnes
    mono-culturelles
    euro-américains Asiatiques afro-américains Amérindiens Océaniens Autres Personnes
    multiculturelles
    Population 37 253 956 35 438 572 21 453 934 4 861 007 2 299 072 362 801 144 386 6 317 372 1 815 384
    ———% 95,13 57,59 13,05 6,17 0,97 0,39 16,96 4,87
    Non hispaniques 23 240 237 22 271 541 14 956 253 4 775 070 2 163 804 162 250 128 577 85 587 968 696
    ———% 62,38 59,78 40,15 12,82 5,81 0,44 0,35 0,23 2,60
    Hispaniques 14 013 719 13 167 031 6 497 681 85 937 135 268 200 551 15 809 6 231 785 846 688
    ———% 37,62 35,34 17,44 0,23 0,36 0,54 0,04 16,73 2,27

    En 2010, l'État de Californie avait la 2e plus forte proportion d'asiatiques aprĂšs HawaĂŻ (38,60 %), la 3e plus forte proportion d'hispaniques aprĂšs le Nouveau-Mexique (46,30 %) et le Texas (37,62 %) ainsi que la 6e plus forte proportion d'ocĂ©aniens des États-Unis. Inversement, l'État avait la 2e plus faible proportion d'euro-amĂ©ricains aprĂšs HawaĂŻ (22,74 %) et la 2e plus faible proportion d'euro-amĂ©ricains non hispaniques aprĂšs HawaĂŻ (24,74 %).

    L'État comptait Ă©galement le plus grand nombre d'euro-amĂ©ricains, d'euro-amĂ©ricains non hispaniques, d'hispaniques, d'asiatiques, d'amĂ©rindiens et d'ocĂ©aniens des États-Unis, ainsi que le 5e plus grand nombre d' afro-amĂ©ricains aprĂšs l'État de New York (3 073 800), la Floride (2 999 862), le Texas (2 979 598) et la GĂ©orgie (2 950 435).

    L'État regroupait Ă  lui seul 33,1 % des asiatiques, 27,8 % des hispaniques et 26,7 % des ocĂ©aniens rĂ©sidant aux États-Unis.

    Plus largement, l'État regroupait 19,9 % des personnes appartenant Ă  une minoritĂ© aux États-Unis.

    À l'instar du Texas (45,33 %), du Nouveau-Mexique (40,49 %) et d'HawaĂŻ (22,74 %), la Californie est un État aux minoritĂ©s majoritaires, concept selon lequel la population blanche non hispanique reprĂ©sente moins de la moitiĂ© de la population.

    En 2013, le Bureau du recensement des États-Unis estime la part des non hispaniques Ă  61,6 %, dont 38,8 % de Blancs, 13,4 % d'asiatiques, 5,7 % d' afro-amĂ©ricains et 2,8 % de MĂ©tis, et celle des hispaniques Ă  38,4 %[77].

    Depuis 2014, la Californie compte plus d'hispaniques que d'euro-américains non hispaniques[78].

    Historique récent de la composition ethno-raciale de la Californie (en %)[79] - [80] - [69]
    1910 1920 1930 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010
    Euro-américains 95,04 95,27 95,26 95,50 93,66 91,97 89,01 76,18 68,97 59,55 57,59
    ———Non hispaniques 66,60 57,22 46,70 40,15
    Asiatiques (et Océaniens jusqu'en 1980) 3,36 3,09 2,97 2,43 1,74 2,03 2,77 5,30 9,19 10,92 13,05
    ———Non hispaniques 10,77 12,82
    Afro-américains 0,91 1,13 1,43 1,80 4,37 5,62 7,02 7,69 7,42 6,68 6,17
    ———Non hispaniques 7,03 6,44 5,81
    Amérindiens 0,69 0,51 0,34 0,27 0,19 0,25 0,46 0,85 0,81 0,98 0,97
    ———Non hispaniques 0,62 0,53 0,44
    Autres 0,04 0,13 0,74 9,98 13,61 21,87 22,22
    ———Non hispaniques 3,18 3,16
    Hispaniques (tous types confondus) 19,20 25,83 32,38 37,62

    La Californie connaĂźt depuis le dĂ©but des annĂ©es 1940 une baisse continue de la part de la population blanche non hispanique au sein de la population totale, marquĂ©e fortement depuis le dĂ©but des annĂ©es 1960 en raison notamment d'une immigration importante en provenance de l'AmĂ©rique latine et de l'Asie, d'une arrivĂ©e massive de Noirs en provenance des États du Sud jusqu'Ă  la fin des annĂ©es 1980, d’un solde migratoire intĂ©rieur nĂ©gatif depuis le dĂ©but des annĂ©es 1990, d’un Ăąge mĂ©dian plus Ă©levĂ© (44,6 ans en 2010[81]) que les autres populations (27,1 ans pour les hispaniques, 34,6 ans pour les Noirs, 37,6 ans pour les asiatiques[82]), d'une natalitĂ© plus faible (8,4 ‰ en 2010) que les autres populations (18,9 ‰ pour les hispaniques, 11,6 ‰ pour les afro-amĂ©ricains, 10,1 ‰ pour les asiatiques) et d'une augmentation substantielle des unions mixtes.

    La Californie a enregistrĂ© entre 1990 et 2010 une baisse du nombre de Blancs non hispaniques de 12,2 % (contre une hausse de 4,6 % au niveau national), voyant leur nombre passer de 17 029 126 Ă  14 956 253 personnes, soit une baisse de 2 072 873 personnes. Cette baisse trouve en grande partie son origine dans un mouvement de fuite des euro-amĂ©ricains des grands centres urbains vers d'autres États motivĂ© par des raisons Ă©conomiques (emplois, impĂŽts, immobilier) et sociales (cadre de vie, immigration, Ă©ducation, criminalitĂ©).

    En 2010, les euro-amĂ©ricains non hispaniques ne reprĂ©sentaient plus que 25,5 % des enfants de moins de 5 ans (53,3 % pour les hispaniques, 10,1 % pour les asiatiques, 5,1 % pour les afro-amĂ©ricains et 5,0 % pour les multiraciaux) et 25,3 % des enfants de moins de 1 an (53,6 % pour les hispaniques, 9,8 % pour les asiatiques, 5,3 % pour les multiraciaux et 5,1 % pour les afro-amĂ©ricains)[83].

    Selon des projections dĂ©mographiques publiĂ©es par l’AARP, les Blancs non hispaniques constitueront 22,6 % de la population de l’État en 2060 si les tendances dĂ©mographiques actuelles se poursuivent[60].

    Origines ancestrales

    En 2000, les Californiens s'identifiaient principalement comme étant d'origine mexicaine (25,0 %), allemande (9,8 %), irlandaise (7,7 %), anglaise (7,4 %), italienne (4,3 %) et américaine (3,4 %)[84].

    L'État avait la 2e plus forte proportion de personnes d'origine armĂ©nienne (0,6 %) et la 6e plus forte proportion de personnes d'origine portugaise (1,0 %).

    L'État abrite la 2e communautĂ© juive des États-Unis aprĂšs l'État de New York. Selon le North American Jewish Data Bank, l'État comptait 1 221 190 Juifs en 2013 (721 045 en 1971), soit 3,2 % de la population de l'État et 18,2 % de la population juive amĂ©ricaine. Ils se concentraient principalement dans les agglomĂ©rations de Los Angeles-Long Beach-Anaheim (601 750), San Francisco-Oakland-Hayward (230 900), San Jose-Sunnyvale-Santa Clara (128 000), San Diego (89 000), Oxnard-Thousand Oaks-Ventura (54 000), Riverside-San Bernardino-Ontario (32 550), Santa Rosa (23 100) et Sacramento-Roseville-Arden-Arcade (21 150), et plus largement dans les comtĂ©s composant le Grand Los Angeles (688 300) et la rĂ©gion de la baie de San Francisco (398 500)[85]. Ils constituaient une part significative de la population dans les comtĂ©s de la baie de San Francisco tels que les comtĂ©s de Marin (10,3 %), San Francisco (8,2 %), Santa Clara (7,2 %), San Mateo (6,7 %), Sonoma (4,8 %), Alameda (3,9 %), Napa (3,4 %) et Contra Costa (3,1 %), ainsi que dans les comtĂ©s cĂŽtiers de la Californie du Sud tels que les comtĂ©s de Ventura (6,6 %), Los Angeles (5,3 %), San Diego (2,9 %) et Orange (2,8 %).

    L'État abrite Ă©galement la plus grande communautĂ© arabe des États-Unis. Selon des estimations du Bureau du recensement des États-Unis, l’État comptait 276 640 arabes en 2013, soit 0,7 % de la population de l'État et 15,2 % de la population arabe amĂ©ricaine, principalement des Libanais (57 608), des Ă©gyptiens (48 959), des Syriens (25 458) et des Iraquiens (24 038). Ils se concentraient principalement dans les agglomĂ©rations de Los Angeles-Long Beach-Anaheim (112 368), San Francisco-Oakland-Hayward (41 102), San Diego-Carlsbad (35 111) et Riverside-San Bernardino-Ontario (31 801).

    L'État abrite la plus grande communautĂ© armĂ©nienne des États-Unis. Selon des estimations du Bureau du recensement des États-Unis, l’État comptait 252 257 armĂ©niens en 2013, soit 0,6 % de la population de l'État et 54,4 % de la population armĂ©no-amĂ©ricaine, concentrĂ©s principalement dans l'agglomĂ©ration de Los Angeles-Long Beach-Anaheim (195 884). Parfois surnommĂ©e « Los Armenos », l'agglomĂ©ration de Los Angeles abrite l'une des plus importantes communautĂ©s armĂ©niennes hors d'ArmĂ©nie.

    L'État abrite la plus grande communautĂ© iranienne des États-Unis. Selon des estimations du Bureau du recensement des États-Unis, l’État comptait 215 082 iraniens en 2013, soit 0,6 % de la population de l'État et 46,9 % de la population irano-amĂ©ricaine, concentrĂ©s principalement dans l'agglomĂ©ration de Los Angeles-Long Beach-Anaheim (125 456). Parfois surnommĂ©e « Irangeles » ou « Tehrangeles », l'agglomĂ©ration de Los Angeles abrite la plus grande communautĂ© iranienne hors d'Iran avec une surreprĂ©sentation des minoritĂ©s ethno-religieuses (juifs, armĂ©niens, zoroastriens, bahaĂŻs, assyro-chaldĂ©ens, kurdes)[86].

    L'État abrite la 2e communautĂ© assyro-chaldĂ©enne des États-Unis aprĂšs le Michigan. Selon des estimations du Bureau du recensement des États-Unis, l’État comptait 40 770 assyro-ChaldĂ©ens en 2013, soit 0,1 % de la population de l'État et 34,2 % de la population assyro-chaldĂ©enne amĂ©ricaine, concentrĂ©s principalement dans les agglomĂ©rations de San Diego-Carlsbad (17 242), Modesto, San Jose-Sunnyvale-Santa Clara et Los Angeles-Long Beach-Anaheim.

    L’État abritait en 2013 une population de culture afro-amĂ©ricaine assez bigarrĂ©e, composĂ©e principalement de descendants d’esclaves dĂ©portĂ©s sur le sol amĂ©ricain entre le dĂ©but du XVIIe siĂšcle et le dĂ©but du XIXe siĂšcle (80,3 %) mais aussi d’Africains subsahariens (11,5 %), d’Hispaniques (4,5 %) et de CaribĂ©ens non hispaniques (3,7 %).

    Le Bureau du recensement des États-Unis estimait le nombre d’Africains subsahariens Ă  260 437, soit 0,7 % de la population de l'État et 8,5 % de la population d'Afrique subsaharienne amĂ©ricaine, principalement des Éthiopiens (32 536) et des nigĂ©rians (29 622) concentrĂ©s principalement dans les agglomĂ©rations de Los Angeles-Long Beach-Anaheim (109 961), San Francisco-Oakland-Hayward (35 775), Riverside-San Bernardino-Ontario (26 477) et San Diego-Carlsbad (23 611).

    Le nombre de CaribĂ©ens non hispaniques Ă©tait quant Ă  lui estimĂ© Ă  83 529, soit 0,2 % de la population de l'État, principalement des JamaĂŻcains (29 044), des BĂ©liziens (23 534), des haĂŻtiens (7 659) et des Trinidadiens (7 334) concentrĂ©s principalement dans les agglomĂ©rations de Los Angeles-Long Beach-Anaheim (41 161), Riverside-San Bernardino-Ontario (12 573), San Francisco-Oakland-Hayward (9 055) et San Diego-Carlsbad (7 863).

    Les hispaniques Ă©taient principalement originaires du Mexique (81,5 %) et du Salvador (4,1 %)[87].

    L'État avait les 2e plus fortes proportions de personnes originaires du Mexique (30,66 %), du Guatemala (0,89 %) et du Nicaragua (0,27 %), la 3e plus forte proportion de personnes originaires du Salvador (1,54 %), la 5e plus forte proportion de personnes originaires d'Espagne (0,38 %), les 6e plus fortes proportions de personnes originaires de Cuba (0,24 %) et d'Argentine (0,12 %), la 8e plus forte proportion de personnes originaires du PĂ©rou (0,25 %), la 9e plus forte proportion de personnes originaires du Honduras (0,20 %) ainsi que la 10e plus forte proportion de personnes originaires de l'Équateur (0,10 %).

    L'État comptait Ă©galement les plus grands nombres de personnes originaires du Mexique (11 423 146), du Salvador (573 956), du Guatemala (332 737), d'Espagne (142 194) et du Costa Rica (22 469), les 2e plus grands nombres de personnes originaires du Nicaragua (100 790), du PĂ©rou (91 511), de Cuba (88 607), d'Argentine (44 410) et de la Bolivie (13 351), le 3e plus grand nombre de personnes originaires du Honduras (72 795), les 4e plus grands nombres de personnes originaires de la Colombie (64 416), de l'Équateur (35 750) et du Venezuela (11 100) ainsi que le 7e plus grand nombre de personnes originaires de Porto Rico (189 945).

    L'État regroupait Ă  lui seul 35,9 % des mexicains, 34,8 % des salvadoriens, 31,9 % des guatĂ©maltĂšques, 29,0 % des nicaraguayens, 22,4 % des espagnols, 19,7 % des argentins, 17,8 % des costaricains et 17,2 % des pĂ©ruviens rĂ©sidant aux États-Unis.

    La Californie Ă©tait numĂ©riquement la 2e division territoriale mexicaine (11,4 millions de Mexicains) aprĂšs l'État de Mexico (15,2 millions d'habitants).

    L'agglomĂ©ration de Los Angeles Ă©tait pour sa part la 2e agglomĂ©ration mexicaine (6,4 millions de mexicains) aprĂšs celle de Mexico (20,1 millions d'habitants) et la 2e agglomĂ©ration salvadorienne (0,4 million de salvadoriens) aprĂšs celle de San Salvador (1,7 million d'habitants).

    Les asiatiques s'identifiaient principalement comme Ă©tant chinois (25,8 %), philippins (24,6 %), viĂȘts (12,0 %), indiens (10,9 %), corĂ©ens (9,3 %) et japonais (5,6 %)[88].

    L'État avait la plus forte proportion de viĂȘts (1,56 %), les 2e plus fortes proportions de chinois (3,36 %), de corĂ©ens (1,21 %) et de japonais (0,73 %), les 3e plus fortes proportions de philippins (3,21 %) et de thaĂŻs (0,14 %), les 4e plus fortes proportions d'indiens (1,42 %), de hmongs (0,23 %) et de cambodgiens (0,23 %), la 5e plus forte proportion de laotiens (0,16 %) ainsi que la 8e plus forte proportion de pakistanais (0,13 %).

    L'État comptait Ă©galement les plus grands nombres de chinois (1 253 102), de philippins (1 195 580), de viĂȘts (581 946), d'indiens (528 176), de corĂ©ens (451 892), de japonais (272 528), de hmongs (86 989), de cambodgiens (86 244), de laotiens (58 424) et de thaĂŻs (51 509) ainsi que le 2e plus grand nombre de bangladais (9 268) et le 3e plus grand nombre de pakistanais (46 780).

    L'État regroupait Ă  lui seul 46,8 % des philippins, 37,6 % des viĂȘts, 37,4 % des chinois, 37,2 % des cambodgiens, 35,7 % des japonais, 35,1 % des hmongs, 31,7 % des corĂ©ens, 30,9 % des thaĂŻs, 30,6 % des laotiens et 18,6 % des indiens rĂ©sidant aux États-Unis.

    Les amérindiens s'identifiaient principalement comme étant amérindiens du Mexique (12,7 %), cherokees (5,8 %) et apaches (3,0 %)[89].

    Les océaniens s'identifiaient principalement comme étant samoans (28,3 %), chamorros (16,8 %), hawaïens (14,8 %), fidjiens (13,4 %) et tongiens (12,7 %).

    Les personnes multiculturelles se décomposaient entre celles revendiquant deux types (92,2 %), principalement euro-américain et autre (27,2 %), euro-américain et asiatique (24,6 %), euro-américain et amérindienne (11,5 %), euro-américain et afrro-américain (10,0 %) et asiatique et autre (4,0 %), et celles revendiquant trois types ou plus (7,8 %)[90].

    Langues

    La langue officielle de la Californie est l’anglais depuis 1986 ; c’est la langue du gouvernement.

    La variante d’anglais amĂ©ricain local, l’anglais de Californie, possĂšde par rapport Ă  l’anglais parlĂ© dans l’est des États-Unis des particularitĂ©s auxquelles s’intĂ©ressent les linguistes depuis la fin du XXe siĂšcle, parce qu’elles n’existaient pas durant la Seconde Guerre mondiale[91].

    Les langues indigĂšnes de Californie sont plus d’une centaine et tĂ©moignent d’une grande diversitĂ© qui fait de la Californie l’une des rĂ©gions du monde les plus diverses au niveau linguistique[92]. Cependant, toutes sont menacĂ©es bien qu’actuellement des efforts soient faits dans le but de les revitaliser. Depuis 1986, la Constitution de la Californie a spĂ©cifiĂ© que l’anglais Ă©tait la langue commune et officielle de l’État. La question linguistique est au centre de diffĂ©rentes polĂ©miques, surtout pour l’enseignement.

    Langue parlĂ©e Ă  la maison par la population ĂągĂ©e de plus de 5 ans[93] - [94] - [95]
    Langue 1990 2000 2010 2018
    Anglais 68,52 % 60,53 % 57,02 % 58,53 %
    Espagnol 20,00 % 25,80 % 28,46 % 27,00 %
    Langues chinoises 1,98 % 2,46 % 2,80 % 3,02 %
    Tagalog 1,70 % 1,99 % 2,20 % 1,69 %
    Vietnamien 1,70 % 1,30 % 1,43 % 1,40 %
    Coréen 0,79 % 0,95 % 1,08 % 0,95 %
    Persan 0,36 % 0,49 % 0,52 % 0,50 %
    Arménien 0,38 % 0,49 % 0,52 % 0,49 %
    Japonais 0,54 % 0,49 % 0,43 % 0,36 %
    Allemand 0,61 % 0,45 % 0,34 % 0,25 %
    Autres 3,42 % 5,05 % 5,20 % 5,81 %

    Religions

    Composition religieuse en % en 2014[96]
    Religion Drapeau de la Californie Californie Drapeau des États-Unis États-Unis
    Catholicisme 28 20,8
    Protestantisme évangélique 20 25,4
    Non-affiliés 18 15,8
    Protestantisme traditionnel 10 14,7
    Agnosticisme 5 4,0
    Athéisme 4 3,1
    Bouddhisme 2 0,7
    JudaĂŻsme 2 1,9
    Églises afro-amĂ©ricaines 2 6,5
    Hindouisme 2 0,7
    Autres 7 6,4

    Selon l'institut de sondage The Gallup Organization, en 2015, 33 % des habitants de Californie se considÚrent comme « trÚs religieux » (40 % au niveau national), 28 % comme « modérément religieux » (29 % au niveau national) et 38 % comme « non religieux » (31 % au niveau national)[97].

    L'histoire religieuse de l'État remonte au temps des missions espagnoles, qui convertissent les AmĂ©rindiens au christianisme. Aujourd'hui, les chrĂ©tiens sont toujours majoritaires : ils reprĂ©sentent 64 % des habitants[98]. Parmi eux, les protestants composent le groupe principal (32 %), suivis par les catholiques (28 %). La Californie est l'État des États-Unis oĂč se trouve la plus grande communautĂ© catholique. On compte aussi une importante communautĂ© juive et une communautĂ© musulmane. Le temple de Hsi Lai, en Californie du Sud, est le plus grand temple bouddhiste des États-Unis. L'archidiocĂšse mĂ©tropolitain de Los Angeles catholique est le plus important du pays : il regroupe environ cinq millions de fidĂšles. L'Église de Scientologie y est trĂšs active et particuliĂšrement dynamique, notamment dans le milieu hollywoodien. L'État compte Ă©galement plus de temples mormons que tous les États de l'Union, exceptĂ© l'Utah.

    Réserves amérindiennes

    La Californie possĂšde plus de 90 rĂ©serves amĂ©rindiennes, dont la Yurok Indian Reservation, qui est la plus grande rĂ©serve de l'État[99]. Cette rĂ©serve a environ 5 000 membres.

    Économie

    Historique

    Le port de San Francisco en 1851, au moment de la ruée vers l'or.

    Jusqu’en 1848, l’économie californienne reste traditionnelle. Avant la colonisation europĂ©enne, les AmĂ©rindiens vivent de la pĂȘche, de la cueillette et de l’agriculture en quasi-autarcie. Dans la deuxiĂšme moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle, les Espagnols dĂ©veloppent l’agriculture, l’élevage et l’artisanat notamment dans le cadre des missions. Au siĂšcle suivant, la Californie reprĂ©sente un enjeu commercial entre les grandes puissances coloniales europĂ©ennes qui cherchent Ă  contrĂŽler la traite des fourrures. 1848 marque un tournant dans l’histoire Ă©conomique de la Californie : la rĂ©gion est annexĂ©e par les États-Unis et la ruĂ©e vers l’or attire des mineurs et des aventuriers. L’agriculture, le commerce, les transports et les villes connaissent alors une formidable expansion. La Californie est reliĂ©e au reste du pays grĂące au premier chemin de fer transcontinental (1869) et au canal de Panama (1914) ; les premiers touristes viennent visiter les parcs naturels. La premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle est marquĂ©e par la dĂ©couverte du pĂ©trole et l’industrialisation. La ville de Los Angeles est alors le berceau des compagnies du cinĂ©ma qui font la renommĂ©e du quartier d’Hollywood. AprĂšs la Grande DĂ©pression des annĂ©es 1930 marquĂ©e par un fort taux de chĂŽmage, la Californie se dote d’industries d’armement pendant la Seconde Guerre mondiale. AprĂšs 1945, l’État connaĂźt une croissance dĂ©mographique rapide qui stimule la construction, les industries de consommation et d’équipement. Le Sud devient le symbole de la sociĂ©tĂ© des loisirs avec l’implantation des premiers parcs d’attraction et le dĂ©veloppement des mĂ©dias. Les annĂ©es 1970 voient les dĂ©buts de la crise des industries traditionnelles et l’envol des industries de haute technologie[37]. L’internationalisation de l’économie et la croissance des NPI d’Asie orientale stimulent les Ă©changes : la Californie devient une interface de premier plan et les ports Ă  conteneurs grandissent[100]. Avec la fin de la guerre froide et les difficultĂ©s des compagnies aĂ©riennes, les industries aĂ©ronautiques subissent un dĂ©clin relatif dans les annĂ©es 1990[37].

    État le plus riche des États-Unis

    Los Angeles est considérée comme le centre mondial du divertissement à travers ses imposantes industries cinématographique et télévisuelle, ainsi que musicale et artistique.

    La Californie reprĂ©sente 13 % du produit national brut des États-Unis (2008)[N 5] - [33]. À elle seule, elle est, en 2015, la sixiĂšme puissance mondiale devant la France avec un PIB de 2 459 milliards de dollars courants[101]. La croissance Ă©conomique (33,9 % entre 2001 et 2006) est supĂ©rieure Ă  celle des États-Unis (30,4 % sur la mĂȘme pĂ©riode)[102].

    La Californie attire 14 milliards de dollars d’investissements en capital risque (2008)[103]. Elle se classe au premier rang des États amĂ©ricains pour l’implantation d’entreprises Ă©trangĂšres et pour les IDE[104]. Les trois principaux investisseurs sont le Japon, le Royaume-Uni et les Pays-Bas[104]. L’État possĂšde l’une des plus importantes concentrations de banques internationales et de consulats.

    Les explications de la puissance californienne sont diverses : la Californie dispose de ressources naturelles abondantes (minerais, bois, cours d’eau), d’une population nombreuse Ă  haut niveau de vie[105], d’une main d’Ɠuvre abondante et qualifiĂ©e : la population active est de 18,1 millions (2007)[33] et 29,5 % des plus de 25 ans ont au moins un diplĂŽme de l’enseignement supĂ©rieur (2007)[103]. L’économie bĂ©nĂ©ficie de la prĂ©sence de centres de recherche et d’universitĂ©s prestigieuses qui assurent en grande partie l’innovation. La Californie reprĂ©sente 24 % des 93 665 brevets dĂ©posĂ©s en 2007 aux États-Unis[4]. Parmi les grands groupes qui ont leur siĂšge social en Californie figurent Chevron, Hewlett-Packard, McKesson, Wells Fargo ou encore Safeway. Cependant, le dynamisme Ă©conomique de l’État repose aussi sur les PME : 96,3 % des entreprises californiennes emploient moins de 50 salariĂ©s (2009)[103]. Enfin, la Californie est bien intĂ©grĂ©e Ă  la mondialisation : elle est en relation avec les pays dynamiques de l’Asie orientale et partage une frontiĂšre avec le Mexique qui constitue une importante rĂ©serve de main d’Ɠuvre Ă  faible coĂ»t.

    • Évolution du PIB en Californie.
      Évolution du PIB en Californie.
    • RĂ©partition du PIB californien.
      RĂ©partition du PIB californien.
    • Structure de la population active en 2007.
      Structure de la population active en 2007.
    • Évolution du chĂŽmage en Californie et aux États-Unis.
      Évolution du chîmage en Californie et aux États-Unis.

    Défis et difficultés actuels

    Depuis le dĂ©but du XXIe siĂšcle, le modĂšle Ă©conomique californien rĂ©vĂšle ses fragilitĂ©s. En 2001, les industries de haute technologie connaissent un net ralentissement ; la croissance engendre des atteintes Ă  l’environnement (pĂ©nurie d’eau, pollution). Le budget de l’État[106] et le solde commercial sont dĂ©ficitaires. La libĂ©ralisation de la production d’électricitĂ© pose des problĂšmes. Dans le contexte de la mondialisation, la Californie subit la concurrence d’autres foyers notamment asiatiques.

    La crise Ă©conomique frappe la Californie depuis 2008 : en juin 2009, 2,1 millions de personnes sont sans emploi et le taux de chĂŽmage s’élĂšve Ă  11,2 % de la population active[107], soit un taux supĂ©rieur Ă  la moyenne nationale[108]. Le bĂątiment et la construction sont particuliĂšrement touchĂ©s[102]. Pour pallier ces difficultĂ©s, l’État californien mise sur les emplois verts, la rĂ©duction de la consommation de pĂ©trole, le dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables et l’austĂ©ritĂ© budgĂ©taire[106]. Depuis le taux de chĂŽmage est redescendu Ă  6,2 % en juillet 2015 restant nĂ©anmoins plus Ă©levĂ© que la moyenne nationale (5,3 %)[109]

    Plus de 20 % des habitants de Californie vivent dans la pauvretĂ©, alors que l'État compte 165 milliardaires[110].

    Plus de 130 000 personnes sont SDF. La pauvretĂ© et les inĂ©galitĂ©s sont en augmentation. Selon l'Ă©conomiste Gabriel Zucman, l’explosion des prix de la santĂ©, de l'Ă©ducation et du logement ainsi que la faiblesse du salaire minimum fĂ©dĂ©ral ont contribuĂ© Ă  gĂ©nĂ©rer cette situation[111].

    Structure de l’économie californienne

    L’économie californienne est post-industrielle c’est-Ă -dire qu’elle est dominĂ©e par les services : le secteur primaire ne reprĂ©sente que 2,7 % des emplois et l’industrie 9,2 % (2007)[103]. En 2007, les principaux secteurs par le nombre d’emplois sont le gouvernement (15,9 %), le commerce de dĂ©tail (10,7 %), l’industrie (9,2 %), la santĂ© et les services sociaux (8,7 %), la restauration (8,3 %)[103]. Le secteur manufacturier continue de perdre des emplois (-15,1 % entre 2001 et 2007)[103]. L'immobilier, le gouvernement et les industries sont les activitĂ©s qui crĂ©ent le plus de richesse en valeur absolue[112] (voir graphique).

    Énergie, mines et hydrocarbures

    La production d'électricité en Californie en 2007.

    Le pĂ©trole est extrait du sous-sol californien depuis la fin du XIXe siĂšcle et les rĂ©serves diminuent rapidement. En 2004, la Californie Ă©tait le quatriĂšme Ă©tat producteur de pĂ©trole aux États-Unis[113]. Elle doit en importer d’Alaska et de l’étranger pour couvrir ses besoins.

    Les rĂ©serves d'or restent importantes, mais elles sont difficilement exploitables : en 2006, la production n'est que d’une tonne[114]. Les autres productions sont le gaz naturel, le sable, le borax, le ciment, la soude et le sel[37].

    La Californie produit 4/5e de l’énergie qu’elle consomme[37]. Le reste est importĂ© d’autres États amĂ©ricains ou du Canada. La production d’électricitĂ© utilise majoritairement les ressources fossiles (pĂ©trole, gaz, charbon). La Californie est le deuxiĂšme État producteur d’énergie Ă©olienne[115] ; avec plus de 4 800 Ă©oliennes, Altamont Pass, Ă  l'est de San Francisco possĂšde la plus grande concentration d'Ă©oliennes du monde[116]. Le milieu naturel offre d’importantes capacitĂ©s pour l’hydroĂ©lectricitĂ© (nord, montagnes) et l’énergie solaire : plusieurs centrales Ă©lectriques solaires sont implantĂ©es dans les dĂ©serts du sud. Parmi elles, la plus grande du monde est la Desert Sunlight Solar Farm qui occupe 3 800 acres soit 1 540 hectares[117]. L'Ă©nergie solaire reprĂ©sente 5 % de la production annuelle californienne. En 2015, environ 2,5 millions de foyers utilisent l'Ă©nergie produite par leurs panneaux photovoltaĂŻques[117].

    Agriculture, pĂȘche et sylviculture

    Photographie aĂ©rienne de la vallĂ©e centrale de Californie : l’agriculture intensive y est omniprĂ©sente.
    Un vignoble dans le comté de Napa.

    L’agriculture de la Californie occupe la premiĂšre place des 50 Ă‰tats amĂ©ricains en valeur (2008)[118]. L'État est le premier producteur de fruits, de lĂ©gumes, de produits horticoles et laitiers[118]. Les productions agricoles californiennes reprĂ©sentent 36,5 milliards de dollars soit 12,8 % de la valeur totale de l’agriculture amĂ©ricaine (2007)[119].

    En 2000, le secteur agricole employait 408 000 personnes[120]. Il donne du travail aux migrants saisonniers mexicains qui franchissent la frontiĂšre au moment des rĂ©coltes (braceros)[121].

    La production agricole californienne est moderne et productive. Elle dĂ©pend de l'irrigation, des capitaux et du marchĂ© intĂ©rieur[121]. L'agriculture capitaliste, spĂ©cialisĂ©e et intĂ©grĂ©e Ă  l'agrobusiness, gĂ©nĂšre d'importants revenus[121]. Les terres arables reprĂ©sentent un quart du territoire californien (2007)[119]. La taille moyenne d’une exploitation californienne est de 126,6 hectares, mais 75 % des exploitations mesurent moins de 40,4 ha (2007)[119]. Les exploitants travaillent en relation avec les centres de recherche et l’universitĂ© de Californie Ă  Davis[37]. La VallĂ©e Centrale de Californie concentre prĂšs de la moitiĂ© de la production agricole de l'État[37].

    La vigne californienne, essentiellement cultivĂ©e dans la rĂ©gion du Wine Country, produit 90 % du vin amĂ©ricain[37]. Mais il est difficile de connaĂźtre prĂ©cisĂ©ment la quantitĂ© de raisins de cuve produites, puisque les domaines peuvent acheter des raisins qui viennent d'autres États (Oregon, Iowa, Missouri
). Le vin californien connaĂźt depuis les annĂ©es 1970 une renommĂ©e internationale, au point de concurrencer les plus grandes rĂ©gions viticoles du monde. C'est en Californie qu'est apparue la classification par cĂ©page, Ă  partir de cĂ©pages (chardonnay, cabernet-sauvignon, merlot, syrah
) de traditions françaises ou italiennes au point de marquer profondĂ©ment l'industrie vinicole mondiale[122].

    La pĂȘche reste dynamique Ă  San Diego et San Francisco. Les poissons pĂȘchĂ©s dans l’ocĂ©an Pacifique sont le thon, le maquereau, la sole, la sardine, le calmar[37]. L'aquaculture Ă©lĂšve des truites et des saumons[37]. La sylviculture est, avec le tourisme, l’activitĂ© principale des montagnes californiennes.

    Secteur secondaire

    Le siĂšge social d'Oracle, firme de haute technologie, dans la Silicon Valley.

    Les industries reprĂ©sentent 1,5 million d’emplois soit 9,6 % du total[102]. Les principales productions sont le matĂ©riel informatique, les produits chimiques et agro-alimentaires, les mĂ©taux, les Ă©quipements de transport[37].

    Les industries lourdes (raffinage, chimie) se concentrent dans les complexes industrialo-portuaires des grandes agglomĂ©rations (San Francisco et Los Angeles). La situation de la Californie explique le dĂ©veloppement des industries manufacturiĂšres comme le textile. L’État bĂ©nĂ©ficie de la proximitĂ© des maquiladoras mexicaines et de sa position sur l’ocĂ©an Pacifique, en face des nouveaux pays industriels asiatiques. L’automobile fait Ă©galement vivre des milliers de personnes. Les entreprises japonaises se sont installĂ©es pour contourner les barriĂšres douaniĂšres (Toyota, Honda).

    La Californie est le premier État pour les hautes technologies, par le nombre d’employĂ©s, le nombre d’entreprises, la valeur des exportations ainsi que les dĂ©penses de Recherche et dĂ©veloppement[123]. La Silicon Valley, au sud de San Francisco, est ainsi le centre mondial de la micro-informatique, avec des sociĂ©tĂ©s comme Apple, Cisco, Nortel, Hewlett-Packard, du logiciel (Adobe) et du microprocesseur (Sun Microsystems, Intel). D’autres technopoles existent aussi dans le comtĂ© d’Orange et Ă  San Diego.

    Le complexe militaro-industriel est Ă©galement bien reprĂ©sentĂ© et soutenu par l'État fĂ©dĂ©ral. La base Edwards, dans le dĂ©sert des Mojaves, est le site d’atterrissage de la navette spatiale de la NASA de 1981 Ă  2011. Plusieurs bases aĂ©ronavales de l’US Air Force sont installĂ©es sur la cĂŽte mĂ©ridionale. Boeing emploie environ 26 000 personnes en Californie, soit 16 % des effectifs totaux de l'entreprise aĂ©ronautique[124]. Lockheed Martin possĂšde un site de production Ă  Palmdale. Northrop Grumman a son siĂšge social Ă  Los Angeles.

    • Les États les plus industrialisĂ©s des États-Unis.
      Les États les plus industrialisĂ©s des États-Unis.
    • Les principales industries en Californie (2006).
      Les principales industries en Californie (2006).
    • Valeur ajoutĂ©e de l'industrie aux États-Unis.
      Valeur ajoutĂ©e de l'industrie aux États-Unis.
    • Les emplois industriels aux États-Unis.
      Les emplois industriels aux États-Unis.

    Secteur tertiaire

    Disneyland, Ă  Anaheim en banlieue sud de Los Angeles.

    La Californie est une destination touristique de premier ordre avec 13,4 millions de visiteurs Ă©trangers en 2008[125]. Le tourisme gĂ©nĂšre 924 000 emplois directs (2008) et rapporte plusieurs milliards de dollars de taxes Ă  l'État de Californie[125]. La Californie offre de nombreuses possibilitĂ©s : tourisme balnĂ©aire sur les plages du sud, vacances sportives et Ă©cotourisme dans les parcs nationaux, tourisme culturel (musĂ©es de Los Angeles et de San Francisco) et tourisme hivernal dans les stations de ski de la Sierra Nevada. Les parcs d'attractions se concentrent dans le Sud avec Disneyland et SeaWorld.

    L’agglomĂ©ration de Los Angeles est mondialement connue pour son industrie des mĂ©dias et du cinĂ©ma (Hollywood). Enfin, les services financiers et bancaires sont particuliĂšrement dĂ©veloppĂ©s dans les centres d'affaires des mĂ©tropoles. Plus de 38 firmes ont leur siĂšge social Ă  San Francisco ou Los Angeles[126]. Mais les bourses de commerce de ces deux mĂ©tropoles comptent beaucoup moins que celle de Wall Street.

    Commerce extérieur

    La Californie est le deuxiĂšme État derriĂšre celui du Texas pour la valeur des exportations[127]. En 2007, les ports californiens ont exportĂ© 159,5 milliards de dollars de marchandises et importĂ© 356,2 milliards[128]. Le solde des Ă©changes est nĂ©gatif et l’écart entre importations et exportations se creuse. On retrouve la mĂȘme situation de dĂ©ficit commercial au niveau national. Le Mexique et le Canada, membres de l'ALENA concentrent Ă  eux deux un quart des exportations californiennes[33]. Les autres pays importateurs se situent en Asie orientale (Japon, Chine, TaĂŻwan, CorĂ©e du Sud) et en Europe (Allemagne, Royaume-Uni)[33].

    Les principaux ports de Californie, Long Beach, Los Angeles et Oakland, sont parmi les plus importants du pays. À eux trois, ils reprĂ©sentent 16,4 millions de conteneurs, soit 38,4 % du trafic amĂ©ricain (2008)[129]. Avec 77,9 millions de tonnes mĂ©triques, le port de Long Beach est le premier port californien, le troisiĂšme port amĂ©ricain et le 55e port mondial pour le trafic total de marchandises (2007)[130].

    Principales exportations californiennes en valeur en 2007[33]
    Produits Exportations
    (millions de $)
    Ordinateurs et produits Ă©lectroniques 43 709,7
    Machines 14 457,7
    Équipements de transport 13 748
    Produits chimiques 10 429,6
    Divers produits manufacturĂ©s 84 920,7
    Produits agricoles 6 725,6
    Produits alimentaires 5 860,4
    • Trafic de conteneurs des dix premiers ports amĂ©ricains.
      Trafic de conteneurs des dix premiers ports américains.
    • Trafic total des dix premiers ports amĂ©ricains.
      Trafic total des dix premiers ports américains.
    • Échanges commerciaux des ports californiens (1997-2007).
      Échanges commerciaux des ports californiens (1997-2007).

    Politique et gouvernement

    Équilibre partisans en Californie Ă  la suite des Ă©lections de 2018
    Gouvernement de Californie LĂ©gislature d'État CongrĂšs fĂ©dĂ©ral
    Gouverneur Lieutenant-gouverneur SecrĂ©taire d'État Procureur gĂ©nĂ©ral Auditrice TrĂ©soriĂšre Commissaire de l'Assurance Super-intendant de l'Instruction publique AssemblĂ©e de l'État SĂ©nat Chambre des reprĂ©sentants SĂ©nat
    Gavin Newsom (D) Eleni Kounalakis (D) Shirley Weber (en)

    (D)

    Rob Bonta (D) Betty Yee (en) (D) Fiona Ma (en) (D) Ricardo Lara (en) (D) Tony Thurmond (en) (D) D : 58
    R : 19

    I : 1

    D : 31
    R : 9
    D : 42
    R : 11
    D : 2
    • Gavin Newsom, gouverneur depuis 2019.
      Gavin Newsom, gouverneur depuis 2019.
    • Eleni Kounalakis, lieutenant-gouverneure depuis 2019.
      Eleni Kounalakis, lieutenant-gouverneure depuis 2019.
    • Shirley Weber (en) (D) SecrĂ©taire d'État depuis 2021
      Shirley Weber (en) (D) SecrĂ©taire d'État depuis 2021
    • Rob Bonta (D) Procureur GĂ©nĂ©ral depuis 2021
      Rob Bonta (D) Procureur Général depuis 2021
    • Betty Yee (en), auditrice depuis 2015.
      Betty Yee (en), auditrice depuis 2015.
    • Fiona Ma (en), trĂ©soriĂšre depuis 2019.
      Fiona Ma (en), trésoriÚre depuis 2019.
    • Ricardo Lara (en), commissaire de l'Assurance depuis 2019.
      Ricardo Lara (en), commissaire de l'Assurance depuis 2019.
    • Tony Thurmond (en), super-intendant de l'Instruction publique depuis 2019.
      Tony Thurmond (en), super-intendant de l'Instruction publique depuis 2019.

    Gouverneur de Californie

    Le gouverneur de Californie est le démocrate Gavin Newsom depuis le .

    Autres postes Ă©lectifs

    Sept postes du gouvernement sont des fonctions Ă©lectives : lieutenant-gouverneur, secrĂ©taire d'État, procureur gĂ©nĂ©ral, trĂ©sorier, auditeur, commissaire de l'Assurance et super-intendant de l'Instruction publique. Il peut donc y avoir cohabitation entre rĂ©publicains et dĂ©mocrates au sein de l'exĂ©cutif.

    Pouvoir législatif

    Le pouvoir lĂ©gislatif est quant Ă  lui assurĂ© par la lĂ©gislature d'État de la Californie, Parlement bicamĂ©ral composĂ© d’une AssemblĂ©e (Assembly) comprenant 80 membres et d’un SĂ©nat (Senate) de 40 membres, les 120 membres de la lĂ©gislature Ă©tant Ă©lus par districts.

    Élections prĂ©sidentielles

    Autrefois place forte rĂ©publicaine, bastion des prĂ©sidents Richard Nixon et Ronald Reagan, lui-mĂȘme ancien gouverneur de l’État, la Californie vote depuis une vingtaine d’annĂ©es majoritairement pour les dĂ©mocrates, du moins lors des Ă©lections prĂ©sidentielles et lĂ©gislatives locales ou nationales. Ainsi depuis 1992, la Californie a choisi les candidats dĂ©mocrates lors des Ă©lections prĂ©sidentielles. En 2016, la Californie vote majoritairement pour la dĂ©mocrate Hillary Clinton avec 61,5 % des voix, le rĂ©publicain Donald Trump ne rĂ©coltant 31,5 % des voix[131].

    Historiquement, la Californie est divisĂ©e entre une moitiĂ© nord plutĂŽt dĂ©mocrate et une moitiĂ© sud plutĂŽt rĂ©publicaine. Cependant, depuis les annĂ©es 1990, la rĂ©duction du poids de l'industrie de la dĂ©fense et les changements dĂ©mographiques au profit des minoritĂ©s ont fait basculer le sud de l'État dans le giron dĂ©mocrate. La Californie est dĂ©sormais divisĂ©e entre des cĂŽtes libĂ©rales et progressistes et des terres intĂ©rieures conservatrices[132].

    Représentation fédérale

    Au niveau national, l’État est reprĂ©sentĂ© par deux sĂ©nateurs et cinquante-trois reprĂ©sentants qui est le plus grand nombre de membres qu'un État amĂ©ricain envoie au CongrĂšs siĂ©geant Ă  Washington, D. C. Lors des Ă©lections prĂ©sidentielles, il dispose donc du plus grand nombre de grands Ă©lecteurs au sein du collĂšge Ă©lectoral amĂ©ricain avec cinquante-cinq voix.

    Les deux sĂ©nateurs siĂ©geant au SĂ©nat sont dĂ©mocrates : il s’agit de Dianne Feinstein, depuis 1992, et Alex Padilla, nommĂ© pour remplacer La vice-prĂ©sidente Kamala Harris. 42 dĂ©mocrates et 11 rĂ©publicains reprĂ©sentent la Californie Ă  la Chambre des reprĂ©sentants.

    SystĂšme judiciaire

    Le systĂšme judiciaire de la Californie est le plus important des États-Unis, avec environ 1 600 juges traitant 8 millions de procĂšs chaque annĂ©e (avec l’assistance de 19 000 personnes et 400 Ă©quivalents judiciaires). À titre de comparaison, le systĂšme fĂ©dĂ©ral de justice emploie seulement 840 juges. La Californie dispose d’une Cour suprĂȘme, composĂ©e d’un prĂ©sident (Chief Justice) et de six autres juges. Son siĂšge est Ă  San Francisco.

    Jumelages

    La Californie est jumelĂ©e ou partenaire avec 26 autres rĂ©gions, provinces ou États Ă  travers le monde[133].

    Culture

    La Californie est de culture occidentale et plonge ses racines dans la culture des États-Unis. Cependant, en tant que carrefour international, elle a Ă©tĂ© fortement influencĂ©e au cours de son histoire par la culture des diffĂ©rents groupes d’immigrants. La culture californienne s’exporte et est connue dans le monde entier Ă  travers l’industrie cinĂ©matographique d'Hollywood, la mode, la production musicale et le divertissement.

    Au niveau du gouvernement, le California Arts Council, composĂ© de onze membres nommĂ©s par le gouverneur et la lĂ©gislature, a pour but de promouvoir la production artistique et la crĂ©ativitĂ© dans l’État. Il organise des initiatives comme la sĂ©lection du California Poet Laureate[134].

    Presse

    Le Los Angeles Times, basĂ© Ă  Los Angeles, est le second plus grand journal mĂ©tropolitain aux États-Unis, aprĂšs The New York Times. Le San Francisco Chronicle a un tirage quotidien d'environ 512 000 exemplaires en semaine. The Sacramento Bee et le San Jose Mercury News font aussi partie des principaux journaux de l'État.

    Tourisme

    Façade d'Hearst Castle, Californie.
    Le palais des beaux-arts de San Francisco.

    Environ 19,4 millions de touristes visitent la Californie chaque annĂ©e. Les parcs Ă  thĂšmes Disneyland et Universal Studios Hollywood sont les deux principaux parcs d'attractions de l'État, avec le parc Ă  thĂšmes marin de SeaWorld Ă  San Diego. On compte plusieurs autres parcs du mĂȘme genre, comme Six Flags Magic Mountain, Knott's Berry Farm, etc.

    Il existe deux grands dĂ©serts en Californie, qui s'Ă©tendent aussi sur d'autres États voisins : le dĂ©sert des Mojaves et le dĂ©sert de Sonora. Parmi les grands sites touristiques de Californie, on inclut souvent les Algodones Dunes (Imperial Sand Dunes ou Glamis Sand Dunes), le parc national de la vallĂ©e de la Mort, le parc national de Joshua Tree et Palm Springs, le parc national volcanique de Lassen, le Lava Beds National Monument, le Mont Shasta, le lac Tahoe, le lac Mono et le parc national de Yosemite.

    Les plages et parcs cîtiers principaux sont Trinidad State Beach, Torrey Pines State Reserve, le Cabrillo National Monument. Les touristes se dirigent aussi vers les missions espagnoles, le Donner Memorial State Park, le Bodie Historic State Park, le parc national de Sequoia et le parc d'État de Humboldt Redwoods.

    La Californie compte Ă©galement de nombreux musĂ©es, dont certains ont une renommĂ©e internationale. À Los Angeles se trouvent le J. Paul Getty Museum et la Villa Getty, le musĂ©e d'Art du comtĂ© de Los Angeles (Los Angeles County Museum of Art (LACMA)), le MusĂ©e d'histoire naturelle du comtĂ© de Los Angeles, le musĂ©e d'art contemporain (MOCA) et la Huntington Library entre autres. À San Francisco, on peut trouver le California Palace of the Legion of Honor, l'AcadĂ©mie des sciences de Californie, l'Exploratorium et le musĂ©e des arts asiatiques. À Monterey se trouve le cĂ©lĂšbre aquarium de la baie de Monterey, l'un des plus grands du monde. Hearst Castle, situĂ© dans le comtĂ© de San Luis Obispo, est un monument trĂšs visitĂ©.

    Éducation

    Université Stanford.

    Les programmes de l'Ă©cole primaire en Californie insistent sur l'Ă©ducation Ă  l'environnement et l'Ă©ducation physique (200 minutes au moins tous les 10 jours d'Ă©cole ; 400 minutes dans le secondaire)[135].

    La Californie dispose de trois grands rĂ©seaux universitaires publics. L'universitĂ© de Californie, qui compte dix campus, est considĂ©rĂ©e comme l'un des meilleurs systĂšmes au monde et compte de nombreux prix Nobel parmi ses professeurs et chercheurs (qui n'ont pas suivi le systĂšme Ă©ducatif californien pour la plupart). L'universitĂ© d'État de Californie (23 campus) est moins sĂ©lective. Enfin, le systĂšme des California Community Colleges regroupe plus de 2,5 millions d'Ă©tudiants rĂ©partis sur 109 campus, et est ainsi le plus grand systĂšme d'enseignement supĂ©rieur au monde[136].

    Il existe de nombreuses autres universités, dont les célÚbres université Stanford, université de Californie du Sud et le California Institute of Technology.

    Arts

    L'art le plus courant en Californie est le cinéma notamment grùce à Los Angeles et son quartier d'Hollywood.

    À la fin des annĂ©es 1960, Dennis Stock parcourt la Californie et photographie des hippies, des motards, des concerts. Ces photographies tĂ©moignent de la libertĂ©, de la jeunesse et de l'esprit de contestation (manifestations des Noirs amĂ©ricains, manifestations contre la guerre du ViĂȘt Nam) qui rĂ©gnaient en Californie Ă  cette Ă©poque[137].

    Musique

    Les AmĂ©rindiens californiens Ă©taient distincts des autres peuples d'AmĂ©rique du Nord au niveau de leur technique musicale. Les colons europĂ©ens amĂšnent avec eux leur culture musicale, que les missionnaires enseignent aux convertis dans le cadre des missions. Un genre typiquement californien, bien que mĂȘlant des Ă©lĂ©ments musicaux mexicains et espagnols, apparaĂźt Ă  cette Ă©poque. Cependant, aprĂšs la RuĂ©e vers l'or, il perd sa popularitĂ© au profit des musiques apportĂ©es par les nouveaux arrivants. La Californie voit apparaĂźtre par la suite, dans la seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle, la surf music, le rock psychĂ©dĂ©lique et les autres branches du psychĂ©dĂ©lisme, ainsi que le punk hardcore et le rap West Coast, reprĂ©sentĂ©s par de trĂšs nombreux groupes, dont certains ont un retentissement international. De nombreux groupes viennent de cet État, les plus connus sont : Metallica, The Beach Boys, The Byrds, The Doors, Jefferson Airplane, Grateful Dead, Guns N' Roses, Van Halen, Megadeth, Mötley CrĂŒe, Black Veil Brides, Jane's Addiction, Red Hot Chili Peppers, Fishbone, Faith No More, Rage Against the Machine,Toto, Stone Temple Pilots, Deftones, Korn, Linkin Park, System of a Down, The Offspring, Blink-182, Green Day, Rancid, Bad Religion, Audioslave, Queens of the Stone Age,Avenged Sevenfold, The Neighbourhood, The Bangles et beaucoup d'autres.

    La chanteuse Katy Perry, également originaire de Californie, a écrit une chanson sur « Les filles de Californie » intitulée California Girls.

    La chanson officielle de l'État est I Love You, California, Ă©crite par F. B. Silverwood et composĂ©e par Alfred F. Frankenstein du Los Angeles Symphony Orchestra depuis 1951[53].

    La Californie accueille également chaque année le trÚs célÚbre festival de Coachella, qui se tient à Indio. Ce festival se tient sur trois jours et est aujourd'hui considéré comme étant le plus grand festival au monde.

    Littérature

    De nombreux Ă©crivains ont Ă©crit sur la Californie et ont vĂ©cu dans l'État. On peut citer Jack Kerouac, Ray Bradbury, Philip K. Dick, James Ellroy, F. Scott Fitzgerald, William Faulkner, Joseph Hansen, Aldous Huxley, Walter Mosley, John Steinbeck, Evelyn Waugh, Tennessee Williams, Bret Easton Ellis, Jim Morrison.

    En 1919, Johnston McCulley en fit le théùtre des aventures de Zorro dans son roman Le Fléau de Capistrano.

    Sports

    Aréna des Ducks d'Anaheim.

    Les Jeux olympiques d'hiver de 1960 ont eu lieu à Squaw Valley, les Jeux olympiques d'été de 1932 et de 1984 ont eu lieu à Los Angeles, qui a aussi accueilli la Coupe du monde de football 1994.

    Rassemblement de montgolfiĂšres.

    Santé

    Il est rapporté en mars 2019 que des épidémies de « maladies médiévales » telles que la tuberculose et le typhus se propagent dans les refuges pour personnes sans-abri de toute la Californie. Ces épidémies sont qualifiées de « crise de santé publique » et de « catastrophe » par les responsables de la santé publique qui craignent qu'elles ne s'étendent à l'ensemble de la population[138].

    Transport

    La Californie est connue pour sa culture de l'automobile et son rĂ©seau routier a la rĂ©putation d'ĂȘtre souvent embouteillĂ©. Elle est parcourue par un rĂ©seau d'autoroutes important qui sont toutes gĂ©rĂ©es par Caltrans et surveillĂ©es par la California Highway Patrol, exceptĂ© les voies-express du comtĂ© de Santa Clara qui ont Ă©tĂ© construites et sont maintenues par le comtĂ© lui-mĂȘme. La plus grande partie du rĂ©seau est sans pĂ©age, si l'on exclut les ponts importants.

    Les axes nord-sud les plus importants sont la U. S. Route 101, qui parcourt l'État de la frontiĂšre du nord avec l'Oregon au centre-ville de Los Angeles, et l'Interstate 5 qui, allant de l'Oregon Ă  la frontiĂšre mexicaine, coupe en deux la totalitĂ© de l'État.

    En ce qui concerne le trafic aérien, les deux centres principaux pour les échanges transcontinentaux sont l'aéroport international de Los Angeles et celui de San Francisco. Il y a environ une douzaine d'autres aéroports commerciaux importants, et beaucoup d'autres aéroports voués à l'aviation générale.

    La Californie a aussi d'importants ports. Le complexe formĂ© par le port de Long Beach et celui de Los Angeles, en Californie du Sud, est le plus grand du pays puisqu'il reprĂ©sente un quart de tout le trafic de conteneurs aux États-Unis. Le port d'Oakland est le principal point de passage des porte-conteneurs passant par la Californie du Nord[139].

    Los Angeles et San Francisco disposent toutes deux d'un réseau de métro et de tramway. San José et Sacramento ont un réseau de métro léger. Metrolink dessert une grande partie de la Californie du Sud et Caltrain connecte San Jose et Gilroy à San Francisco. Presque tous les comtés et la plupart des municipalités gÚrent des lignes de bus. Cependant, les transports en commun sont trÚs peu utilisés par rapport à la cÎte Est du pays.

    L'augmentation rapide de la population commence Ă  poser problĂšme et l'État se demande actuellement s'il faut continuer Ă  Ă©tendre le rĂ©seau autoroutier ou plutĂŽt concentrer et amĂ©liorer les transports en commun dans les rĂ©gions urbaines, et les liaisons ferroviaires entre les principales villes.

    Il semble que cette derniĂšre voie commence Ă  ĂȘtre empruntĂ©e, avec, par exemple, la crĂ©ation en 1996[140] de la California High-Speed Rail Authority, dont le but est d'Ă©tudier le projet d'une ligne Ă  grande vitesse, du mĂȘme genre que le TGV, entre les quatre villes principales de la Californie. Cela permettrait d'aller de Los Angeles Ă  San Francisco en deux heures et demie au lieu de sept heures en voiture[141]. Ce projet a Ă©tĂ© acceptĂ© par les Californiens lors du rĂ©fĂ©rendum du [142]. Les travaux, qui devraient commencer en 2010, coĂ»teront quelque 31 milliards d'euros et seront financĂ©s par l'État fĂ©dĂ©ral et des fonds privĂ©s[142]. Une premiĂšre ligne reliera San Francisco Ă  Anaheim, dans l'agglomĂ©ration de Los Angeles, soit une distance de 1 300 km. Dans un deuxiĂšme temps, elle sera Ă©tendue au nord vers Sacramento et au sud vers San Diego. Elle devrait transporter 117 millions de passagers d'ici Ă  2030[142].

    Notes et références

    Notes

    1. Avec notamment les universités Stanford, Berkeley et Caltech.
    2. Soit la latitude d'Ajaccio en Corse.
    3. Soit la latitude de Marrakech au Maroc.
    4. À Fresno : 260 mm de pluie par an, 16,8 °C pour la tempĂ©rature moyenne annuelle
    5. PNB des États-Unis : 14 204 milliards de dollars ; PNB de la Californie : 1 847 milliards de $. Source : [xls] (en) « Top Countries Ranked by its Gross Domestic Product, California's World Ranking », California Department of Finance (consultĂ© le ).

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    Voir aussi

    Bibliographie

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    Articles

    • Armelle Vincent, « Californie, la passion de l'Ă©cologie », Geo, no 356,‎ , p. 52-64
    • « La Californie : avant-garde de l'AmĂ©rique », Politique amĂ©ricaine, Ă©ditions Choiseul, no 9,‎ hiver 2007-2008
    • Anne Deyzine, « La Californie, pays de rĂȘves ? », Revue des deux mondes,‎
    • « La Californie », GĂ©o, no 211,‎ , p. 98
    • « Californie : au rendez-vous du rĂȘve amĂ©ricain », Grands Reportages, no 148,‎ , p. 70–120

    Ouvrages

    • Jacques Binoche, Histoire des États-Unis, Paris, Ellipses, , 1re Ă©d., 253 p. (ISBN 978-2-7298-1451-9 et 2-7298-1451-5). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
    • GĂ©rard Dorel, Atlas de la Californie. Au cƓur de toutes les mutations contemporaines, Paris, Autrement, , 79 p. (ISBN 978-2-7467-1205-8)
    • Annick Foucrier et Antoine Coppolani, La Californie : pĂ©riphĂ©rie ou laboratoire ?, l'Harmattan, , 299 p. (ISBN 978-2-7475-6766-4)
    • Philippe Jacquin et Daniel Royot, Go West ! : Une histoire de l'Ouest amĂ©ricain d'hier Ă  aujourd'hui, Flammarion, , 368 p. (ISBN 978-2-08-080091-6). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
    • Jean-Michel Lacroix, Histoire des États-Unis, Paris, Presses universitaires de France, , 2e Ă©d. (ISBN 978-2-13-056074-6). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
    • Janine Saine, Californie, un art de vivre en 50 recettes, Guy Saint-Jean, (ISBN 978-2-89455-151-6)
    • Gary Soto et Smahann Ben Nouna, Roues libres en Californie, Flammarion, (ISBN 978-2-08-164153-2)
    • David S. Whitley, Les Chamanes de Californie. Le Monde des AmĂ©rindiens, Seuil, (ISBN 978-2-02-023482-5)
    • Diane Dorrans Saeks et Angelica Taschen, IntĂ©rieurs californiens, Taschen, (ISBN 978-3-8228-6986-4)
    • Joseph Kessel, Dames de Californie, Gallimard, (ISBN 978-2-07-040023-2)
    • Olivier Kourchid, L'Autre ModĂšle californien, MĂ©ridiens-Klincksieck, (ISBN 978-2-86563-281-7)
    • (en) William A. Selby, Rediscovering the Golden State : California Geography, John Wiley & Sons Inc, , 474 p. (ISBN 0-471-31589-3). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

    Articles connexes

    Liens externes

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