Consulat général de France à San Francisco
Le consulat général de France à San Francisco est une représentation consulaire de la République française aux États-Unis d’Amérique se trouvant actuellement au 44 Montgomery Street à San Francisco en Californie.
Consulat général de France à San Francisco | |
France |
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Logo du Consulat général de France à San Francisco. | |
Lieu | 44 Montgomery Street
Suite 3400 |
Coordonnées | 37° 46′ 30″ nord, 122° 25′ 05″ ouest |
Consul général | Frédéric Jung |
Nomination | |
Site web | http://www.consulfrance-sanfrancisco.org/ |
Voir aussi : Ambassade des États-Unis en France | |
Sa circonscription consulaire s'étend sur dix États ou parties d'États : la Californie du Nord[1], l'Alaska, Hawaï, l'Idaho, le Montana, l'Oregon, le Nevada du nord[2], l'Utah, l'État de Washington, le Wyoming, ainsi que les îles du Pacifique sous juridiction américaine (Guam et Samoa américaines)[3].
Dépendant du ministère des Affaires étrangères et du Développement international, le consulat général de France est chargé de la protection et du suivi administratif des Français établis ou de passage dans le nord-ouest américain.
Le consulat propose plusieurs services à destination de la communauté des Français de l’étranger et des étrangers désireux de séjourner en France.
Les services consulaires
Les visas
Le visa permet à tout étranger, non-membre de l'Union européenne, d'entrer et de séjourner temporairement sur le territoire français.
Depuis le , les demandes de visa sont instruites par VFS Global à San Francisco.
La chancellerie
La chancellerie (ouverte du lundi au vendredi de 9 h à 12 h 30) délivre l'ensemble des services d'aide aux Français de l'étranger. Il sera nécessaire de s'adresser à la chancellerie lors de la perte ou le vol de documents, le renouvellement d'un passeport ou encore pour l'obtention des bourses et de l'aide à la scolarité. Elle se présente comme l'interface directe entre les expatriés et leur administration d’origine[4]. La chancellerie organise régulièrement des tournées consulaires dans les circonscriptions dépendant du consulat général[5].
Le service culturel
Le siège des services culturels de l'ambassade de France est à New-York[6]. Toutefois, le consulat général à San Francisco, comme chacun des dix consulats français aux États-Unis, possède un service culturel qui remplit les missions suivantes :
- encourager la production culturelle française en assistant les professionnels et artistes aux États-Unis,
- promouvoir le système français de l’éducation en gérant la carrière des enseignants, professeurs et chercheurs français travaillant aux États-Unis, fournir des conseils aux étudiants et aux parents, organiser les examens nationaux,
- accompagner les étudiants lors de leurs échanges universitaires,
- informer les étudiants et professionnels se rendant en France des procédures à suivre et fournir les contacts nécessaires à leur orientation ou à leur séjour
- favoriser toutes les synergies possibles entre les événements artistiques, les établissements culturels et l’enseignement supérieur[7].
Le service scientifique
Ce service est chargé de maintenir une veille scientifique et technologique, de développer la coopération scientifique internationale et de contribuer à la promotion de la science et des technologies françaises[8].
Le service de presse et de communication
Il représente la direction de la communication et du porte-parolat (DCP) du ministère des Affaires étrangères et européennes[9]. Ses missions sont:
- D’informer le public et la presse sur la France, ses institutions et sa politique étrangère et de répondre aux demandes de renseignements,
- D’informer le ministère des Affaires étrangères et, à travers lui, les autorités françaises, des principaux événements politiques, économiques et sociaux survenus dans la circonscription,
- D’organiser l’information du public français et étranger à travers le site internet du consulat général, régulièrement mis à jour,
- De nouer et de développer des contacts privilégiés avec la presse de la circonscription, pour lui présenter et expliquer les positions de la France en matière de politique étrangère. (Attention toutefois, le service de Presse n’est pas le "porte-parole" de la France),
- De veiller à l’image projetée par la France dans les médias locaux, et de corriger au besoin une information erronée en utilisant le droit de réponse ou par le biais d’une lettre à l’éditeur.
La France à l'étranger
Le consul général
Frédéric Jung est originaire d’Alsace et est âgé de 40 ans. Il est diplômé de l’Institut d’études politiques de Strasbourg. Il est marié et père de deux petites filles.
Il a rejoint le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères en 2004. Les différents postes qu’il a occupé à Paris et dans le réseau diplomatique à l’étranger l’ont conduit à s’intéresser en particulier aux Nations unies et à l’Union Européenne.
A Paris, il a notamment traité des questions de désarmement et de non-prolifération, puis des négociations au Conseil de sécurité de l’ONU sur le Moyen Orient. A New York, à partir de 2009, il a été conseiller-négociateur à la Mission française auprès des Nations unies sur les questions africaines, avant de devenir porte-parole de la Mission jusqu’en 2014.
Il a ensuite rejoint Bruxelles pour devenir porte-parole de la Représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne, traitant en particulier de la zone euro, des enjeux migratoires et des questions de sécurité au niveau européen. En mai 2017, il a rejoint la place Beauvau en qualité de conseiller diplomatique du ministre de l’Intérieur.
Les consuls honoraires
Douze consuls honoraires sont répartis sur l'ensemble de la circonscription consulaire (près de quatre millions de km²), relayant l'action du consulat au sein des États du nord-ouest. Légalisant certaines démarches administratives et collaborant étroitement avec le consulat général, ils ne peuvent cependant pas délivrer de passeports, cartes d'identité ou entamer les démarches d'état-civil courantes (transcriptions de déclaration de naissance, de mariage ou de décès)[10].
Liste des consuls honoraires de la circonscription du nord-ouest Pacifique en 2013[3]:
- Anchorage (Alaska) : Madame Catherine Ferret
- Sacramento (Californie) : Madame Guy Michelier
- Tamuning (Guam) : Madame Joëlle Wainer
- Honolulu (Hawaï) : Monsieur Guillaume Maman
- Boise (Idaho) : Madame Gabrielle Applequist
- Missoula (Montana) : Madame Laurence Markarian
- Virginia City (Nevada) : Monsieur Pascal Baboulin
- Portland (Oregon) : Madame Françoise Aylmer
- Salt Lake City (Utah) : Madame Marie-Hélène Glon
- Seattle (État de Washington) : Monsieur Jack Cowan
- Dubois (Wyoming) : Madame Séverine Murdoch
La présence française
Le consulat général collabore régulièrement avec de nombreuses associations et organisations françaises de l'étranger[11].
Aide aux nouveaux résidents
Le service de presse et de communication met à disposition des guides d'aide aux Français désirant s'installer dans la région du Pacifique nord-ouest (« Le Petit Débrouillard »)[12].
Histoire de la présence consulaire française à San Francisco
Découverte de la Californie
Le , Jean-François de La Pérouse jette l’ancre dans la baie de Monterey : il s’agit de la première présence française officielle en Californie. L’explorateur recueille de précieuses données géographiques et scientifiques sur la région, vantant ses « formidables ressources » et sa position stratégique.
Le naturaliste et botaniste français, Eugène Duflot de Mofras, est envoyé sur la côte pacifique dans les années 1840 et publie un livre[13] dans lequel il décrit cette vaste région peuplée d’à peine 4 000 personnes d'origines européennes. Les récits de Duflot attirent l’attention des gouvernements et Joseph de Rosamel écrit bientôt « qu’il est évident que la Californie appartiendra à la nation, quelle qu’elle soit, qui y enverra un général et deux cents hommes ».
La côte ouest américaine intéresse tout particulièrement le roi Louis-Philippe qui espère renouer avec l’immense empire français d’avant 1763[14]. L’envoi de Louis Gasquet en tant que consul général de Monterey en va dans le sens d’une politique offensive du gouvernement de l’époque. Cette présence inattendue inquiète les autorités américaines et mexicaines qui se livrent alors à une lutte sans merci pour s’approprier la région. La France était le premier pays à posséder une représentation officielle en Californie et Gasquet, conscient de la place prépondérante qu’occupait alors la France, pressa le gouvernement d’envoyer des forces navales au plus vite. En refusant de reconnaître la victoire de Sloate et de Robert Field Stockton lors de la guerre mexico-américaine, Gasquet fut emprisonné pendant cinquante-et-un jours (en réalité, une sentinelle fut placée devant sa résidence), l’empêchant ainsi de mener à bien ses missions consulaires).
Après un échange de lettres diplomatiques, Louis Gasquet fut finalement libéré et remplacé par Jacques-Antoine Moerenhout en . En préservant l’intérêt de ses ressortissants et en surveillant les agissements de ses turbulents voisins, Moerenhout rendit la région plus propice à l’immigration française. Il logeait au consulat de Monterey qui se trouvait en bord de mer : « une maison spacieuse avec une belle roseraie et un verger[15] ».
La communauté française de San Francisco
À l’époque où San Francisco s’appelait encore Yerba Buena (« la bonne herbe »), on recense trois Français sur les quelque huit-cents habitants[16]. Mais l’augmentation rapide de la population (23 000 habitants en 1852) incite le gouvernement du président Louis-Napoléon Bonaparte à fonder le consulat de France à San Francisco, nouvelle capitale économique de la région.
La France possédait déjà un agent consulaire[17] qui exerça ses fonctions jusqu’à l’arrivée du premier consul général, Patrice Dillon, le . N’ayant pu s’installer dans une ville en chantier, le consul accepte d’abord l’hospitalité d’un navire français mouillant dans la baie. Quelque temps plus tard, il fut décidé d’installer le consulat à l’angle des rues Jackson et Mason.
Le poste de consul général de France à San Francisco est considérable puisqu’il s’agit de la représentation diplomatique la plus importante de tout l’ouest américain. Selon Jehanne Biétry-Sallinger, la Californie comptait 352 000 habitants dont 28 000 Français, autrement dit près de 8 % de la population totale[18]. La mission principale du consulat de l’époque était d’apporter une aide d’urgence aux nouveaux immigrants particulièrement démunis. Leur première démarche dans cette région lointaine et inconnue était de se rendre au consulat afin d’obtenir des renseignements et de l’argent pour s’installer et pouvoir travailler dans les mines. San Francisco était une ville peu sûre et des rixes éclataient souvent entre les mineurs français et étrangers. Le consul devait se rendre rapidement dans l’arrière-pays pour éviter la pendaison d’un de ses compatriotes par la population, comme ce fut le cas à Placerville en 1853. En outre, le consulat organisait de nombreuses manifestations en l’honneur des événements heureux ou malheureux qui affectaient la France, comme en 1855 lors de la prise de Sébastopol.
Cette période troublée voit l’émergence d’une communauté française soudée et dynamique, grossie chaque jour par les bateaux transportant les migrants de la « ruée vers l’or ». La plupart sont restés et s’installèrent définitivement : l’érection de l'église Notre-Dame-des-Victoires en 1856 en est l’exemple le plus frappant. Progressivement, la communauté s’organise et fonde restaurants, buanderies, théâtres vers Bush et Mason street : le quartier français est alors en plein essor.
Le consulat général de France à San Francisco
À partir de 1892, le bâtiment consulaire déménage au 604 de la Commercial Street (en), près du port dans l’actuel Financial District. Des documents de l’époque délivrent une description précise du consulat de France : « Le local est modeste, l’accès en est abrupt, mais il paraît qu’il y a d’assez sérieux motifs pour que malgré des critiques souvent faites et par la colonie française et par des voyageurs français de passage, le consulat soit maintenu là où il est[19]. Un crédit insuffisant de loyer est alloué au chef de poste qui doit parfaire de ses deniers personnels la somme intégrale (…) d’ailleurs, notre consul aurait obtenu l’autorisation de faire rafraîchir les meubles antiques dont il dispose. Il faut ajouter que la grande majorité des consulats étrangers n’est pas en meilleure posture. Les moyens ne sont pas toujours à la hauteur des prétentions de chacun »[20].
Le tremblement de terre de 1906 à San Francisco ruine la plupart des investisseurs français et le consulat fut intégralement détruit. Dans un télégramme adressé au Quai d'Orsay le , on peut lire « Le gérant de notre consulat à San Francisco me télégraphie, avec prière d'en informer le Département, que le consulat est détruit ; le personnel, la caisse et le chiffre sont saufs ; les archives sont restées sous les décombres[21] ». À l’image de la ville, les différentes communautés furent atomisées et se métissèrent. La Little France perd alors son influence dans la vie locale et se dépeuple progressivement. Après le séisme, le consulat s'installe temporairement à l'Union Trust Building. À la suite de la Seconde Guerre mondiale, qui avait vu se succéder deux consuls au même poste (l’un représentant le régime de Vichy, l’autre la France libre), le consulat s’installe au 690 Market Street[22]. Il s’agissait en réalité d’un seul bureau qui centralisait l’ensemble des missions consulaires. Pour des raisons budgétaires évidentes, la résidence du consul fut fermée et les réceptions officielles se tenaient juste en face, au Palace Hotel. Vers 1956, le consulat déménage à nouveau vers des locaux plus spacieux, dans un immeuble de trois étages toujours visible à l’angle des rues Bush et Taylor.
Durant les années 1970, le consulat prend possession d’une demeure sur Jackson Street (achetée en 1967), dans le quartier du Pacific Heights[23]. Malheureusement, l’étroitesse du bâtiment et l’insalubrité des locaux, forcèrent le ministère des Affaires étrangères à trouver de nouveaux locaux. C’est après la construction d’un immeuble moderne au 540 Bush Street (à côté de l'église Notre-Dame-des-Victoires) que le consulat s’installe définitivement en 1981.
Consuls généraux de France à San Francisco
De | À | Consul général |
---|---|---|
1843 | 1846 | Louis Gasquet (à Monterey) |
1846 | 1850 | Jacques-Antoine Moerenhout (à Monterey) |
1850 | 1856 | Patrice Dillon |
1857 | 1861 | Frédéric-Abel Gautier |
1861 | 1863 | Antoine Forest |
1863 | 1864 | Frédéric-Abel Gautier |
1864 | 1867 | Charles de Cazotte |
1867 | 1868 | J. Belcour |
1868 | 1869 | Charles de Cazotte |
1869 | 1869 | J. Belcour |
1869 | 1875 | Édouard Breuil |
1875 | 1875 | J. Belcour |
1876 | 1880 | Antoine Forest |
1880 | 1884 | Auguste Vauvert de Méan |
1884 | 1891 | Edmond Carrey |
1891 | 1892 | Gustave-Auguste Delongraye |
1892 | 1898 | Alexandre Laurence de Lalande |
1898 | 1901 | Adolphe Denis de Trobriand |
1901 | 1903 | Auguste-Henri Dallemagne |
1903 | 1907 | Étienne-Marie-Louis Lanel |
1907 | 1912 | Henri-Antoine Mérou |
1912 | 1915 | Raphaël Monnet |
1915 | 1924 | Hippolyte-Charles-Julien Neltner |
1924 | 1931 | Maurice Heilmann |
1931 | 1937 | Yves Méric de Bellefon |
1937 | 1941 | Roger Gaucheron |
1941 | 1942 | Claude Bréart de Boisanger |
Novembre 1942 | Le consulat général est fermé | |
1943 | 1945 | Charles-Simon de Lessart |
1945 | 1946 | Jacques Baeyens |
1946 | 1948 | Raoul Betrand |
1949 | 1951 | Jean Vyau de Lagarde |
1952 | 1955 | Louis de Guiringaud |
1956 | 1960 | Robert Luc |
1961 | 1966 | Pierre Basdevant |
1967 | 1971 | Claude Batault |
1972 | 1976 | Emmanuel de Casteja |
1977 | 1978 | Pierre Mathivet de la Ville de Mirmont |
1979 | 1981 | Pierre Brochand |
1982 | 1985 | Gérard Errera |
1986 | 1990 | Pierre Viaux (de) |
1991 | 1994 | Yves Roe d'Albert |
1995 | 1996 | Alain Le Gourrierec |
1997 | 1999 | André Parant (tr) |
2000 | 2002 | Gérard Coste |
2003 | 2007 | Frédéric Desagneaux |
2007 | 2010 | Pierre-François Mourier |
2010 | 2014 | Romain Serman |
2014 | 2016 | Pauline Carmona |
2016 | 2020 | Emmanuel Lebrun-Damiens |
2020 | aujourd'hui | Frédéric Jung |
Annexes
- Les comtés de Californie relevant de l'autorité du Consulat Général
- Les circonscriptions dépendant des consulats de France aux États-Unis
- L'incendie provoqué par le tremblement de terre de 1906 a détruit une partie de San Francisco, dont le quartier français
Notes et références
- La circonscription couvre 45 comtés de Californie : Alameda, Alpine, Amador, Butte, Calaveras, Colusa, Contra Costa, Del Norte, El Dorado, Fresno, Glenn, Humboldt, Lake, Lassen, Madera, Marin, Mariposa, Mendocino, Merced, Modoc, Monterey, Napa, Nevada, Placer, Plumas, Sacramento, San Benito, San Francisco, San Joaquin, San Mateo, Santa Clara, Santa Cruz, Shasta, Sierra, Siskiyou, Solano, Sonoma, Stanislaus, Sutter, Tehama, Trinity, Tulare, Tuolumne, Yolo et Yuba.
- La circonscription couvre 11 comtés du Nevada : Churchill, Douglas, Elko, Eureka, Humbolt, Lander, Lyon, Pershing, Storey, Washoe et White Pine, ainsi que la cité indépendante de Carson City
- http://www.consulfrance-sanfrancisco.org/spip.php?article957
- http://www.consulfrance-sanfrancisco.org/spip.php?rubrique201
- http://www.consulfrance-sanfrancisco.org/spip.php?article957#Tournees-consulaires
- http://www.frenchculture.org/
- http://www.consulfrance-sanfrancisco.org/spip.php?rubrique192
- http://www.consulfrance-sanfrancisco.org/spip.php?rubrique140
- http://www.consulfrance-sanfrancisco.org/spip.php?article955
- http://www.consulfrance-sanfrancisco.org/spip.php?article957#Les-consuls-honoraires
- http://www.consulfrance-sanfrancisco.org/spip.php?article348
- http://www.consulfrance-sanfrancisco.org/spip.php?article996
- Eugène Duflot de Mofras, Exploration du territoire de l’Orégon, des Californies et de la mer Vermeille, exécutée pendant les années 1840, 1841 et 1842, Paris, Arthus Bertrand, 1844.
- Traité de Paris qui dissout les possessions françaises d’Amérique.
- Selon l’article de Raoul H. Blanquet dans l’ouvrage Notre centenaire de Jehanne Biétry-Sallinger (1949).
- Estimation de la population en 1847.
- M. Guys de novembre 1847 à juillet 1850.
- Selon un recensement de 1853 fourni par Jehanne Biétry-Sallinger dans son ouvrage, Notre Centenaire, 1949.
- Cette remarque fait référence à l'aspect très particulier du quartier qui concentrait maisons de jeux et lupanars
- Leroy et Parillaud, San Francisco et sa colonie Française, Carle Imprimeur, 1895.
- Selon les documents fournis par le service des Archives du ministère des Affaires étrangères à Nantes, au service de Presse et de Communication du Consulat général à San Francisco
- Selon Mademoiselle Juliette Sabatou, secrétaire au consulat général de France de 1946 à 1975.
- Information fournie par le Ministère des Affaires Étrangères au consulat cénéral de France à San Francisco
Voir aussi
Liens externes
- Site officiel
- Bibliographie: Sim Gérald, Le corps diplomatique et consulaire français aux États-Unis, Paris, Les Indes Savantes, 2020.