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James Cook

James Cook est un navigateur, explorateur et cartographe britannique, né le ( selon le calendrier julien) à Marton (Middlesbrough) et mort le à Hawaï.

James Cook
James Cook par Nathaniel Dance-Holland (1776).
Biographie
Naissance
(julien)
(grégorien)
Marton, Middlesbrough
DĂ©cĂšs
Nationalité
Activités
Explorateur, navigateur, officier de marine, cartographe, botaniste
MĂšre
Grace Pace (d)
Conjoint
Elizabeth Cook (en) (Ă  partir de )
Enfants
Joseph Cook (d)
George Cook (d)
Hugh Cook (d)
Elizabeth Cook (d)
Nathaniel Cook (d)
James Cook (d)
Autres informations
Membre de
Arme
Grade militaire
Distinction
Abréviation en botanique
Cook
Archives conservées par
University of Victoria Special Collections and University Archives (d) (SC432)[1]
Blason
signature de James Cook
Signature

AccĂ©dant au grade de capitaine de la Royal Navy, il fait trois voyages dans l’ocĂ©an Pacifique Ă  l’occasion desquels il est le premier EuropĂ©en Ă  dĂ©barquer sur la cĂŽte Est de l’Australie, en Nouvelle-CalĂ©donie, aux Ăźles Sandwich du Sud et Ă  HawaĂŻ. Il est Ă©galement le premier navigateur Ă  faire le tour de l'Antarctique et Ă  cartographier Terre-Neuve et la Nouvelle-ZĂ©lande.

AprĂšs son service dans la marine marchande britannique, il intĂšgre en 1755 la marine royale britannique au cours de la guerre de Sept Ans. Pendant le siĂšge de QuĂ©bec, il se consacre Ă  la cartographie de l’embouchure du fleuve Saint-Laurent, ce qui permet au gĂ©nĂ©ral James Wolfe de mener son attaque dĂ©cisive sur les plaines d'Abraham. Le jeune James Cook attire ainsi l’attention de l’AmirautĂ© et de la Royal Society Ă  un instant crucial de sa carriĂšre personnelle et de la direction des expĂ©ditions britanniques outre-mer. Il est alors nommĂ© commandant du HMB Endeavour pour la premiĂšre de ses trois expĂ©ditions dans le Pacifique, en 1766. Il s'ensuit deux autres expĂ©ditions Ă©tablissant les premiĂšres cartes prĂ©cises de nombreuses Ăźles et cĂŽtes.

Son hĂ©ritage colossal peut ĂȘtre attribuĂ© Ă  son grand sens marin, des aptitudes poussĂ©es pour la cartographie, son courage pour explorer des zones dangereuses afin de vĂ©rifier l’exactitude des faits rapportĂ©s par d’autres[2], sa capacitĂ© Ă  mener les hommes et Ă  se prĂ©occuper de leur condition sanitaire dans les conditions les plus rudes, ainsi qu’à ses ambitions, cherchant constamment Ă  dĂ©passer les instructions reçues de l’AmirautĂ©.

Cook meurt Ă  HawaĂŻ en 1779 durant un combat contre des autochtones, alors qu’il commande sa troisiĂšme expĂ©dition en quĂȘte du passage du Nord-Ouest.

Jeunesse

James Cook est issu d'une famille relativement modeste. Il est le deuxiĂšme des huit enfants de James Cook, valet de ferme d'origine Ă©cossaise et de Grace Pace, anglaise[3]. Il est nĂ© Ă  Marton dans le Yorkshire du Nord, ville aujourd'hui rattachĂ©e Ă  Middlesbrough. Il est baptisĂ© Ă  l'Ă©glise locale de St Cuthberts Marton, oĂč son nom figure au registre des baptĂȘmes[4]. Alors que la famille compte cinq enfants, elle s'Ă©tablit Ă  la ferme Airey Holme Ă  Great Ayton. L'employeur de son pĂšre finance sa formation Ă  l’école primaire. À l’ñge de 14 ans, il commence Ă  travailler avec son pĂšre dans la gestion de la ferme[5].

En 1745, alors ĂągĂ© de 17 ans, Cook est placĂ© en apprentissage chez un mercier de Staithes, village de pĂȘcheurs. Selon la lĂ©gende, Cook sent pour la premiĂšre fois l'appel de la mer en regardant par la fenĂȘtre du magasin. Au bout d'un an et demi, William Sanderson, le propriĂ©taire de l'entreprise, dĂ©crĂšte que Cook n’est pas fait pour le commerce et le conduit au port de Whitby oĂč il le prĂ©sente Ă  John et Henry Walker, quakers faisant commerce du charbon et propriĂ©taires de plusieurs navires. Cook est engagĂ© comme apprenti de la marine marchande sur leur flotte. Il passe les annĂ©es suivantes Ă  faire du cabotage entre la Tyne et Londres. ParallĂšlement, il Ă©tudie l'algĂšbre, la trigonomĂ©trie, la navigation et l'astronomie.

Une fois ses trois ans d'apprentissage terminĂ©s, Cook travaille sur des navires de commerce en mer Baltique. Il monte rapidement en grade et, en 1755, se voit proposer le commandement du Friendship. Il prĂ©fĂšre cependant s'engager dans la Marine royale. La Grande-Bretagne se prĂ©pare alors Ă  la future guerre de Sept Ans et Cook pense que sa carriĂšre avancerait plus vite dans la marine militaire. Cela implique toutefois de recommencer au bas de la hiĂ©rarchie et c’est alors comme simple marin qu'il s’engage Ă  bord du HMS Eagle, sous le commandement du capitaine Hugh Palliser. Il est rapidement promu au grade de Master's Mate (Ă©quivalent de Second maĂźtre (France)). En 1757, aprĂšs deux ans passĂ©s au sein de la Navy, il rĂ©ussit son examen de maĂźtrise lui permettant de commander un navire de la flotte royale[6].

Au cours de la guerre de Sept Ans, James Cook participe au siĂšge de la ville de QuĂ©bec avant la bataille des plaines d'Abraham en 1759. Il dĂ©montre alors un talent certain pour la topographie et la cartographie, et cartographie la plus grande partie de l'embouchure du fleuve Saint-Laurent pendant le siĂšge, ce qui permet au gĂ©nĂ©ral James Wolfe de lancer son attaque dĂ©cisive sur les plaines d'Abraham. Les annĂ©es suivantes, il Ă©tablit les cartes de la cĂŽte de Terre-Neuve, puis le passage du Nord-Ouest (1763–1764), la cĂŽte sud entre la pĂ©ninsule de Burin et Cap Ray (1765–1764), puis la cĂŽte ouest en 1767. Durant ses cinq saisons passĂ©es Ă  Terre-Neuve, il Ă©tablit les premiĂšres cartes prĂ©cises Ă  grande Ă©chelle des cĂŽtes de l'Ăźle.

Voyages

Itinéraires des voyages du capitaine James Cook. Le premier voyage est en rouge, le second en vert et le troisiÚme en bleu. La route de l'équipage de Cook aprÚs sa mort est représentée par une ligne bleue en pointillés.

Premier voyage (1768-1771)

Premier voyage, 1768–1771.

En 1768, la Royal Society charge James Cook, Ă  bord du HMB Endeavour, d’explorer l'ocĂ©an Pacifique sud avec pour principales missions l'observation du transit de VĂ©nus du et la recherche d'un hypothĂ©tique continent austral. Selon les savants, ce continent se serait trouvĂ© dans les hautes latitudes au sud de cet ocĂ©an, mais Cook ne le dĂ©couvrira pas. Il est d'ailleurs sceptique quant Ă  son existence et, dans son journal, confronte ses explorations avec les tĂ©moignages rapportĂ©s par les explorateurs prĂ©cĂ©dents.

L'Endeavour est un trois-mĂąts carrĂ© du mĂȘme type de ceux que Cook a dĂ©jĂ  commandĂ©s, embarcation solide et idĂ©ale en termes de capacitĂ© de stockage ainsi que pour son faible tirant d'eau, qualitĂ© indispensable pour s'approcher des nombreux rĂ©cifs et archipels du Pacifique. AprĂšs avoir passĂ© le cap Horn, il dĂ©barque Ă  Tahiti le , oĂč il fait construire un petit fort et un observatoire en prĂ©vision du transit de VĂ©nus. L’observation, dirigĂ©e par Charles Green, assistant du nouvel astronome royal Nevil Maskelyne, a pour but principal de recueillir des mesures permettant de dĂ©terminer avec davantage de prĂ©cision la distance sĂ©parant VĂ©nus du Soleil. Une fois cette donnĂ©e connue, il serait possible de dĂ©duire la distance des autres planĂštes, sur la base de leur orbite. Malheureusement, les trois mesures relevĂ©es varient bien plus que la marge d'erreur anticipĂ©e ne le prĂ©voyait. Lorsque l'on compare ces mesures Ă  celles effectuĂ©es au mĂȘme instant en d’autres lieux, le rĂ©sultat n'est pas aussi prĂ©cis qu'espĂ©rĂ©.

Une fois ces observations consignĂ©es, James Cook ouvre les scellĂ©s qui contiennent les instructions pour la seconde partie de son voyage : chercher les signes de Terra Australis, l'hypothĂ©tique pendant de l'Eurasie dans l'hĂ©misphĂšre sud. La Royal Society, et particuliĂšrement Alexander Dalrymple, est persuadĂ©e de son existence et entend bien y faire flotter l'Union Jack avant tout autre drapeau europĂ©en. Pour cela, on choisit de recourir Ă  un bateau qui, par sa petite taille, ne risque guĂšre d'Ă©veiller les soupçons, et Ă  une mission d’observation astronomique comme couverture.

1969 James Cook et son H.M. Bark Endeavour sur la médaille d'argent commémorative de James Berry du jubilé des 200 ans de la redécouverte de la Nouvelle-Zélande en 1769.

Cook doute cependant de l'existence mĂȘme de ce continent. GrĂące Ă  l'aide d'un Tahitien nommĂ© Tupaia, qui possĂšde des connaissances pointues de la gĂ©ographie du Pacifique, Cook explore les Ăźles de la SociĂ©tĂ© et dĂ©couvre l’üle de Rurutu. Ne parvenant pas Ă  dĂ©couvrir de continent nouveau plus au Sud de cette derniĂšre Ăźle, il se dirige alors vers la Nouvelle-ZĂ©lande, qu'il atteint le . Second EuropĂ©en Ă  y dĂ©barquer aprĂšs Abel Tasman en 1642, il cartographie l'intĂ©gralitĂ© des cĂŽtes nĂ©o-zĂ©landaises avec trĂšs peu d'erreurs (notamment sur la pĂ©ninsule de Banks, qu'il prend pour une Ăźle, et sur l'Ăźle Stewart, qu'il rattache abusivement Ă  l'Ăźle du Sud). Il identifie Ă©galement le dĂ©troit qui allait porter son nom, le dĂ©troit de Cook, sĂ©parant l'Ăźle du Sud de l'Ăźle du Nord, et que Tasman n'avait pas dĂ©couvert. Lors de ses nombreuses rencontres avec les peuples maori de la Nouvelle-ZĂ©lande, son accompagnateur Tupaia lui est d'un grand secours en tant qu'interprĂšte, voire diplomate.

Il met ensuite cap Ă  l'ouest en direction de la Terre de Van Diemen (actuelle Tasmanie) avec l’intention de dĂ©terminer s'il s'agit d’une partie du continent austral. Des vents violents forcent cependant l'expĂ©dition Ă  maintenir une route nord. L’expĂ©dition aperçoit la terre en un lieu que Cook nomme Point Hicks, entre les villes actuelles d'Orbost et de Mallacoota dans l'État du Victoria. Vu l’orientation de la cĂŽte au sud-ouest, Cook doute que Van Diemen's Land y soit reliĂ©. Ils se trouvent en fait au sud-est du continent australien, devenant officiellement les premiers EuropĂ©ens Ă  repĂ©rer sa cĂŽte est. En 1843, l’endroit reçoit le nom de Cape Everard, avant de retrouver sa dĂ©nomination originale de Point Hicks Ă  l'occasion du 200e anniversaire du dĂ©barquement.

D'aprĂšs le livre de bord, nous sommes alors le Ă  6 heures du matin. En fait, Cook emploie la notation de la date en vigueur dans la marine et qui court de midi Ă  midi. Le jour commence ainsi 12 heures avant le jour civil. De plus, l'Ă©cart de longitude entre le sud-est de l'Australie et la Grande-Bretagne implique un dĂ©calage horaire d’environ 10 heures, si bien que la date admise aujourd’hui est le 20 avril.

Cook poursuit sa route vers le nord en longeant la cĂŽte, ne la perdant jamais de vue pour la cartographier et nommer ses points remarquables. Au bout d'un peu plus d’une semaine, ils pĂ©nĂštrent dans un fjord long mais peu profond. AprĂšs avoir mouillĂ© devant une pointe basse prĂ©cĂ©dĂ©e de dunes de sable qui porte actuellement le nom de Kurnell, l'Ă©quipage dĂ©barque pour la premiĂšre fois en Australie, le 29 avril. Cook baptise tout d’abord le fjord Stingaree Bay en allusion aux nombreuses raies aperçues (stingray en anglais). L’endroit reçoit ensuite le nom de Botanist Bay, puis finalement Botany Bay en raison des nombreuses nouvelles espĂšces dĂ©couvertes par les botanistes Joseph Banks, Daniel Solander et Herman Spöring.

La Grande-Bretagne va plus tard choisir ce site pour y Ă©tablir une premiĂšre colonie britannique, entre autres sur les conseils de Joseph Banks. Cependant, quand le capitaine Arthur Phillip y dĂ©barque Ă  la tĂȘte de la First Fleet en 1788, soit prĂšs de 18 ans plus tard, la baie et ses environs ne s’avĂšrent pas aussi idĂ©ales que leur description le laissait espĂ©rer. Phillip ordonne de relocaliser la colonie dans un port naturel situĂ© quelques kilomĂštres au nord, que Cook avait nommĂ© Port Jackson sans en pousser trĂšs loin l'exploration. C’est dans ce port, dans une baie qu'il nomme Sydney Cove (en l'honneur du ministre Thomas Townshend, premier vicomte de Sydney), que naĂźt la colonie de Sydney.

Cook rencontre des AborigĂšnes dĂšs son premier abordage. Lorsque l’Endeavour entre dans la baie, l'Ă©quipage aperçoit des hommes sur chaque cĂŽte. Vers 14 heures, ils mouillent prĂšs d'un groupe de six Ă  huit maisons. Deux AborigĂšnes s'approchent du bateau, ignorant les cadeaux que Cook leur propose. On tire un coup de mousquet au-dessus de leur tĂȘte, blessant lĂ©gĂšrement le plus vieux qui se met Ă  courir vers les maisons. Il revient avec d’autres hommes et jette des lances vers les Blancs, sans en atteindre aucun. Deux coups supplĂ©mentaires achĂšvent de les chasser. Tous les adultes ont disparu, mais Cook trouve plusieurs enfants dans les maisons, oĂč il laisse quelques perles en signe d’amitiĂ©.

L'expĂ©dition met Ă  nouveau les voiles en direction du nord, toujours en longeant la cĂŽte. Le 11 juin, l’Endeavour talonne sur un banc de la Grande barriĂšre de corail et est sĂ©rieusement endommagĂ©. On passe prĂšs de sept semaines Ă  rĂ©parer sur la plage (actuellement sur la commune de Cooktown, Ă  l’embouchure de l'Endeavour River). Pendant ce temps, Banks, Spöring et Solander en profitent pour recueillir de nombreux Ă©chantillons de la flore australienne. Les contacts avec les AborigĂšnes sont paisibles. C'est Ă  cette Ă©poque que le mot kangourou fait son apparition dans le vocabulaire anglais, transmis par la tribu Guugu Yimidhirr. AprĂšs cet Ă©pisode, Cook dĂ©conseille d'explorer de nouveaux ocĂ©ans avec un seul navire.

Une fois la rĂ©paration terminĂ©e, l'expĂ©dition reprend sa route, doublant la pĂ©ninsule du cap York avant de s'engager dans le dĂ©troit de Torres sĂ©parant l’Australie de la Nouvelle-GuinĂ©e. Cook dĂ©barque sur l'Ăźle de la Possession le 22 aoĂ»t, oĂč il revendique la totalitĂ© de la cĂŽte qu’il vient d'explorer pour le compte de la Couronne britannique.

À ce point du voyage, pas un seul homme n'a succombĂ© au scorbut, fait remarquable pour une si longue expĂ©dition Ă  l'Ă©poque. En effet, convaincu par une recommandation de la Royale publiĂ©e en 1747, Cook a introduit des aliments comme le chou fermentĂ© ou le citron dans l'alimentation de son Ă©quipage. On sait alors que le scorbut est causĂ© par une alimentation pauvre, mais le lien avec les carences en vitamine C n'a pas encore Ă©tĂ© Ă©tabli. Pour avoir rĂ©ussi Ă  prĂ©server la santĂ© de son Ă©quipage, Cook recevra la mĂ©daille Copley en 1776.

La traversĂ©e du dĂ©troit de Torres prouve dĂ©finitivement que l'Australie et la Nouvelle-GuinĂ©e ne sont pas reliĂ©es entre elles. L'Endeavour accoste ensuite Ă  Savu oĂč il passe trois semaines avant de continuer vers Batavia, capitale des Indes orientales nĂ©erlandaises, pour y effectuer quelques rĂ©parations. Batavia est connue pour ĂȘtre un foyer de malaria et avant le retour de l'expĂ©dition en 1771, plusieurs membres de l’équipage y ont succombĂ© ainsi qu’à d’autres maladies telles que la dysenterie, dont le Tahitien Tupaia, le botaniste Herman Spöring, l'astronome Charles Green et l'illustrateur Sydney Parkinson (Cook nommera l'Ăźle Spöring, au large de la Nouvelle-ZĂ©lande, en honneur au botaniste).

Sur la route du retour en Grande-Bretagne, Cook double le cap de Bonne-Espérance et relùche à Sainte-HélÚne. Le , Nicholas Young, qui avait repéré le premier les cÎtes néo-zélandaises, aperçoit le cap Lizard en Angleterre. L'Endeavour s'engage dans la Manche et, le 12 juin, mouille devant Deal, dans le Kent.

La publication du journal de l’expĂ©dition rend Cook trĂšs populaire au sein de la communautĂ© scientifique. AuprĂšs du grand public, c'est plutĂŽt Joseph Banks qui recueille les honneurs. Ce dernier tente de prendre le commandement de la deuxiĂšme expĂ©dition, mais se retire avant le dĂ©part. Johann Reinhold Forster et son fils Georg sont engagĂ©s pour le remplacer.

DeuxiĂšme voyage (1772-1775)

Les deux navires du capitaine Cook dans la baie de Matavai.
Route de James Cook, 1772-74.

Peu de temps aprĂšs son retour, Cook est promu au grade de capitaine de frĂ©gate (commander en anglais) avant d'ĂȘtre chargĂ© par la Royal Society de se rendre Ă  nouveau dans les mers du sud Ă  la recherche du continent austral. Au cours de son premier voyage, Cook avait dĂ©montrĂ© que la Nouvelle-ZĂ©lande n'Ă©tait rattachĂ©e Ă  aucune terre et il avait estimĂ© la taille de l'Australie. Dalrymple, soutenu par d'autres membres de la Society, Ă©tait cependant toujours persuadĂ© de l’existence d’un continent plus grand, qui devait se trouver plus au sud.

Cook appareille Ă  bord du HMS Resolution, accompagnĂ© de Tobias Furneaux Ă  la tĂȘte du HMS Adventure. Il est Ă©quipĂ© d'un nouveau chronomĂštre de type K1, qui permettra un calcul prĂ©cis de la longitude. L'expĂ©dition descend trĂšs au sud, franchissant le cercle polaire Antarctique le et atteignant la latitude de 71°10' sud. Cook dĂ©couvre Ă©galement la GĂ©orgie du Sud et les Ăźles Sandwich du Sud. Les deux bateaux se perdent de vue dans le brouillard de l’Antarctique et Furneaux met le cap sur la Nouvelle-ZĂ©lande, oĂč il perd certains de ses hommes dans une bataille contre les Māori avant de repartir pour la Grande-Bretagne. Pendant ce temps, Cook poursuit son exploration de la zone Antarctique. Il passe prĂšs du continent sans l’apercevoir et remonte vers Tahiti pour se rĂ©approvisionner. Il replonge ensuite au sud dans l'espoir d’accoster le continent mythique, sans succĂšs. Il avait de nouveau embarquĂ© un Tahitien, du nom d'Omai, qui s'avĂšre moins au fait de la gĂ©ographie du Pacifique que Tupaia. La route du retour le mĂšne aux Tonga, Ă  l'Ăźle de PĂąques, Ă  l'Ăźle Norfolk, en Nouvelle-CalĂ©donie et aux Nouvelles-HĂ©brides. Son rapport conclut clairement sur la non-existence de la mythique Terra Australis.

En , il Ă©crit qu'il veut aller « 
 non seulement plus loin qu'aucun homme n'est allĂ© avant moi, mais aussi loin que je crois possible Ă  un homme d'aller »[7].

À l'issue de ce deuxiĂšme voyage, Cook est promu au rang de captain et la Royal Society lui offre une retraite honoraire en tant qu’officier du Greenwich Hospital. Sa notoriĂ©tĂ© a dĂ©passĂ© le cadre de l'amirautĂ© : la Royal Society l'admet au sein de ses membres et lui dĂ©cerne la mĂ©daille Copley, Nathaniel Dance-Holland rĂ©alise son portrait, l'Ă©crivain James Boswell l'invite Ă  sa table et la Chambre des lords le qualifie de « plus grand navigateur d’Europe ». Cependant, la mer lui manque et il prĂ©pare un troisiĂšme voyage en direction du passage du Nord-Ouest. Du Pacifique, il navigue vers l’est, espĂ©rant rejoindre l’Atlantique, pendant qu'un second bateau vient Ă  sa rencontre en sens inverse.

TroisiĂšme voyage (1776-1779)

Pour son dernier voyage, Cook commande Ă  nouveau le HMS Resolution pendant que le capitaine Charles Clerke prend la tĂȘte du HMS Discovery. Officiellement, le but du voyage est de ramener Omai Ă  Tahiti, qui suscite la plus grande curiositĂ© Ă  Londres. L’expĂ©dition explore tout d’abord les Ăźles Kerguelen oĂč elle accoste le jour de NoĂ«l 1776 — dans la baie de l'Oiseau Ă  la pointe nord-ouest de l'Ăźle Ă  Port-Christmas qu'il dĂ©nomme ainsi pour l'occasion —, puis fait escale en Nouvelle-ZĂ©lande. Une fois Omai rendu aux siens, Cook met le cap au nord, dĂ©couvre la veille de NoĂ«l 1777 l'Ăźle Christmas et devient l'un des premiers EuropĂ©ens Ă  accoster aux Ăźles HawaĂŻ en 1778.

Naviguant ensuite le long du continent américain, Cook décrit dans son journal les tribus indiennes de l'ßle de Vancouver, des cÎtes de l'Alaska, des ßles Aléoutiennes et des deux rives du détroit de Béring.

MalgrĂ© plusieurs tentatives, le dĂ©troit de BĂ©ring se rĂ©vĂšle infranchissable en raison des glaces qui l’obstruent mĂȘme au mois d’aoĂ»t. Accumulant les frustrations devant cet Ă©chec, et souffrant peut-ĂȘtre d'une affection de l’estomac, Cook commence Ă  montrer un comportement irrationnel, forçant par exemple son Ă©quipage Ă  consommer de la viande de morse, ce que les hommes refusent.

L'expĂ©dition retourne Ă  HawaĂŻ l’annĂ©e suivante. AprĂšs huit semaines passĂ©es Ă  explorer l'archipel, Cook et son Ă©quipage atterrissent Ă  la baie de Kealakekua sur l'actuelle Grande Île oĂč il sĂ©journe un mois. Son arrivĂ©e doit coĂŻncider avec la saison de Makahiki et aux grandes fĂȘtes consacrĂ©es au dieu de la paix Lono. La venue de ses vaisseaux et leur parcours dans la baie ont causĂ© leur dĂ©ification, Cook en tant que chef est assimilĂ© Ă  Lono. Durant un mois l'Ă©quipage reçoit un trĂšs bon accueil. Peu aprĂšs leur dĂ©part de l'Ăźle, une avarie du mĂąt de misaine les contraint Ă  rebrousser chemin pour le rĂ©parer. Ils dĂ©cident alors de retourner sur la Grande Ăźle d'HawaĂŻ en raison du bon accueil qu'ils avaient reçu. Au cours de cette seconde escale, des tensions se font sentir entre les indigĂšnes et les Britanniques et plusieurs bagarres Ă©clatent. En effet, la saison de Lono s'est terminĂ©e et c'est alors la saison de KĆ«, dieu de la guerre. Le retour de Cook, considĂ©rĂ© comme la personnification de Lono, est probablement assimilĂ© Ă  un trouble de l'Ă©quilibre du monde. Le 14 fĂ©vrier, des HawaĂŻens volent une chaloupe. Les vols Ă©tant courants lors des escales, Cook avait pour habitude de retenir quelques otages jusqu’à ce que les biens volĂ©s soient restituĂ©s. Cette fois, il prĂ©voit de prendre en otage le chef de HawaĂŻ, Kalaniopu'u. Une altercation Ă©clate cependant avec les habitants qui les attaquent Ă  l'aide de pierres et de lances. Les Britanniques tirent quelques coups de feu mais doivent se replier vers la plage. Debout sur la plage entre les indigĂšnes et les Britanniques, Cook se tourne vers ces derniers pour leur demander de cesser le feu mais il est soudainement frappĂ© Ă  la tĂȘte et s'Ă©croule. Les HawaĂŻens le battent Ă  mort, puis enlĂšvent son corps. Richard Hergest, un des officiers de Cook est un tĂ©moin direct de l'Ă©vĂ©nement[8].

La mort du capitaine Cook.

Cook jouit malgré tout de l'estime des habitants de Hawaï et les chefs conservent son corps (des hypothÚses controversées font état d'une possible consommation humaine). L'équipage peut cependant récupérer quelques restes pour les inhumer en mer avec les honneurs militaires.

Clerke prend le commandement de l'expĂ©dition. Il profite de l'hospitalitĂ© d'un port russe du Kamtchatka pour tenter une derniĂšre fois, sans succĂšs, de franchir le dĂ©troit de BĂ©ring. Clerke meurt de phtisie en aoĂ»t 1779 et le lieutenant Gore prend sa succession pour la route du retour par les cĂŽtes asiatiques, comme prĂ©vu par Cook. En dĂ©cembre, les journaux de bord sont confisquĂ©s Ă  l’escale Ă  Macao et Canton en raison de la guerre d'indĂ©pendance des États-Unis. Gore parvient cependant Ă  en cacher un exemplaire. Le Resolution et le Discovery arrivent en Grande-Bretagne le . Le rapport de Cook est complĂ©tĂ© par le capitaine James King.

Parmi les conseils et enseignements de ce voyage, Cook et ses officiers en second validÚrent leurs idées sur l'alimentation pour éviter le scorbut[9], ainsi que l'usage d'« écorce du Pérou », un équivalent de la quinine.

Marins formés par Cook

Plusieurs jeunes officiers qui servirent sous les ordres de Cook laissĂšrent Ă©galement leur prĂ©nom dans l’histoire.

HĂ©ritage

Les douze annĂ©es que Cook consacra Ă  naviguer dans le Pacifique apportĂšrent Ă©normĂ©ment de connaissances de la rĂ©gion aux EuropĂ©ens. Il dĂ©couvrit plusieurs Ăźles et cartographia avec prĂ©cision de larges portions de cĂŽte. DĂšs son premier voyage, il fut capable de calculer prĂ©cisĂ©ment sa longitude, ce qui n’était pas du tout Ă©vident Ă  l'Ă©poque car cela nĂ©cessite de connaĂźtre l’heure avec exactitude. Cook bĂ©nĂ©ficiait de l'aide de l’astronome Charles Green et employa les nouvelles tables de l’almanach nautique, se basant sur l’angle sĂ©parant la Lune du Soleil (de jour) ou de l’une des huit Ă©toiles les plus brillantes (de nuit) pour dĂ©terminer l'heure Ă  l'Observatoire royal de Greenwich, qu’il comparait Ă  l'heure locale dĂ©terminĂ©e grĂące Ă  l'altitude du Soleil, de la Lune ou des Ă©toiles. Au cours de son deuxiĂšme voyage, il embarqua un chronomĂštre KT conçu par Larcum Kendal. Il s'agissait d’une copie de la montre H4 fabriquĂ©e par John Harrison, premier instrument capable de donner fidĂšlement l’heure en mer et qui avait Ă©tĂ© embarquĂ© sur le Deptford en 1761.

Cook Ă©tait accompagnĂ© de peintres (Sydney Parkinson rĂ©alisa 264 dessins avant sa mort Ă  la fin du premier voyage, William Hodges reprĂ©senta de nombreux paysages de Tahiti et de l’üle de PĂąques) et de scientifiques de renom. Joseph Banks (qui dĂ©couvrit les Banksia) et Daniel Solander recueillirent 3 000 espĂšces de plantes.

Cook fut le premier EuropĂ©en Ă  Ă©tablir un contact rapprochĂ© avec plusieurs peuples du Pacifique. Il conclut, avec raison, Ă  l’existence d’un lien entre eux, malgrĂ© les milliers de miles d’ocĂ©an qui les sĂ©paraient parfois.

L'endroit oĂč Cook a Ă©tĂ© tuĂ© dans les Ăźles d'HawaĂŻ est marquĂ© par un obĂ©lisque blanc et est sĂ©parĂ© du reste de l'Ăźle : le lieu a Ă©tĂ© cĂ©dĂ© au Royaume-Uni et fait officiellement partie de son territoire. Le portrait de Cook apparaĂźt sur une piĂšce des États-Unis, le demi-dollar de 1928 du cent-cinquantenaire d'HawaĂŻ. Il fut fabriquĂ© Ă  l'occasion des 150 ans de la dĂ©couverte des Ăźles, Ă  un faible tirage (10 008), qui fait de cette piĂšce de commĂ©moration un objet rare et coĂ»teux pour les collectionneurs.

Les voyages de Cook dans l'océan Pacifique. Les tracés de ses trois expéditions sont indiqués en rouge (1), en vert (2) et en bleu (3).

Hommages et postérité

Portrait de James Cook par William Hodges vers 1775–1776.

Plusieurs sites géographiques illustrent le nom de James Cook, dont notamment :

En France, un cénotaphe avec buste par Augustin Pajou a été installé au parc de Méréville puis transféré en 1896 au parc de Jeurre situé à Morigny-Champigny.

En 1935, l'union astronomique internationale a donné le nom de Cook à un cratÚre lunaire.

La navette spatiale Endeavour et la navette spatiale Discovery furent nommées d'aprÚs des navires de Cook (respectivement de sa premiÚre et de sa troisiÚme expédition).

Vandalisme

Le , la statue de James Cook à Gisborne (Nouvelle-Zélande) est défigurée et son socle est recouvert de graffitis disant « Black Lives Matter and so do Maori » et « Take this racist headstone of my people down before I do »[11]. Des croix gammées sont également peintes sur le socle de la statue[11].

Cela se dĂ©roule dans la foulĂ©e des manifestations et des Ă©meutes contre le racisme et les violences policiĂšres qui font suite Ă  la mort de George Floyd Ă  Minneapolis aux États-Unis le 25 mai 2020 et dans un contexte mondial de dĂ©prĂ©dations, de destruction ou d'enlĂšvement de statues comme celles de Christophe Colomb aux États-Unis (contestĂ© par les AmĂ©rindiens), du roi des Belges LĂ©opold II, du commandant de la marine britannique John Hamilton en Nouvelle-ZĂ©lande (contestĂ© par les Maoris), du prĂ©sident sudiste Jefferson Davis, des marchands d'esclaves Edward Colston et Robert Milligan Ă  Bristol en Angleterre, de la reine Victoria, de l'ancien Premier ministre britannique Winston Churchill (dont des propos sur les questions raciales ont suscitĂ© la controverse) et de Robert Baden-Powell, fondateur du scoutisme, accusĂ© de racisme, d'homophobie et de liens avec le rĂ©gime nazi[12] - [13] - [14] - [15] - [16] - [17].

Le , Ă  l'occasion de la fĂȘte du Canada, la statue de James Cook Ă  Victoria est dĂ©boulonnĂ©e et jetĂ©e dans les eaux du port par des activistes anticoloniaux[18]. Les protestataires remplacent la statue par une robe rouge en bois qui symbolise les femmes autochtones disparues et assassinĂ©es.

Botanique

En tant qu'explorateur, il a donc cĂŽtoyĂ© des botanistes. Avec ces derniers, il a pu dĂ©couvrir des espĂšces inconnues jusqu'alors. James Cook est lui-mĂȘme reconnu comme botaniste car ayant publiĂ© des travaux concernant la botanique. James Cook a par contre donnĂ© un nom inappropriĂ© Ă  un arbuste de Nouvelle-Galles du Sud : l'arbre Ă  thĂ© n'a en effet rien Ă  voir avec le thĂ©ier[19].

Famille

James Cook a Ă©pousĂ© Élisabeth Batts (1741-1835) en 1762. Ils ont eu six enfants dont seul l'aĂźnĂ© est parvenu Ă  l'Ăąge adulte, mais qui meurt Ă  31 ans sans descendance.

  • James (« Jamie ») (nĂ© en 1763 - mort noyĂ© en 1794) ;
  • Joseph (nĂ© et mort en 1768) ;
  • Élisabeth (« Elly ») (nĂ©e en 1767 - morte en 1771) ;
  • George (nĂ© en 1772, pendant le premier voyage - 1772) ;
  • Nathaniel (« Nat ») (nĂ©e en 1764 - mort en 1780 dans un ouragan) :
  • Hugh (« Benny ») (nĂ© en 1776 - mort en 1793, alors qu'il Ă©tudiait Ă  Cambridge).

Madame Cook a reçu de l'Amirauté une pension de 200 livres par an.

Iconographie

Dans les arts et la culture

Nouveaux voyages du capitaine Cook. Illustration du XVIIIe siĂšcle et dessins de Jean-Max Albert, 1983,

Opéra

Captain Cook est un opéra historique en trois actes de Sands Formann (livret) et Noah Brandt (musique) publié en 1893.

Littérature

Les Nouveaux Voyages du capitaine Cook[22], est un essai de Jean-Max Albert, Pierre Auriol, JoĂ«l Capella Lardeux, qui rapproche les diffĂ©rentes reprĂ©sentations graphiques liĂ©es aux voyages de capitaine Cook. Cartographie, botanique, paysage, figure, selon l’art ocĂ©anien, la gravure occidentale du XVIIIe siĂšcle et leurs interprĂ©tations contemporaines. Un roman retrace la premiĂšre expĂ©dition de Cook relatĂ© par un jeune clandestin devenu mousse Ă  bord de l'Endaevour (Nicholas Young) : Vers des terres inconnues, [Karen Hesse], Gallimard Jeunesse, 2002. L'Ă©crivaine nĂ©erlandaise Anna Enquist a publiĂ© en 2005 un rĂ©cit consacrĂ© Ă  la vie de Cook du point de vue de son Ă©pouse, intitulĂ© Le Retour (traduction française en 2007 chez Actes Sud). Un roman retrace la premiĂšre expĂ©dition de Cook relatĂ© par un jeune clandestin devenu mousse Ă  bord de l'Endaevour (Nicholas Young) : Vers des terres inconnues, [Karen Hesse], Gallimard Jeunesse, 2002.

Cinéma et télévision

  • 1975 : The Story of Captain James Cook documentaire de John Irvin.
  • 1987 : Captain James Cook de Lawrence Gordon Clark avec Keith Mitchell.
  • 2002 : The Ship de Christopher Terrill avec Andrew Lewis.
  • 2006 : The Making of Captain Cook de Robin Dashwood avec Tim Berrington.
  • 2007 : James Cook, explorateur du Pacifique de Wayne Fimeri, Matthew Tomason avec Matt Young.
  • 2009 : La Fin de la Nouvelle-France de Brian McKenna et Olivier Julien avec Marcel Jeannin.
  • 1997 : Il Ă©tait une fois... les Explorateurs a retracĂ© les voyages de James Cook dans le Pacifique et lors de ses recherches du passage du Nord-Ouest.

Notes et références

  1. « https://uvic2.coppul.archivematica.org/james-cook-collection » (consulté le )
  2. Il n’hĂ©site pas Ă  franchir plusieurs fois le cercle polaire Antarctique ni Ă  s’approcher de la Grande barriĂšre de corail par exemple.
  3. (en) Zachary Kent, James Cook, Childrens Press, , p. 125.
  4. (en) John Robson, Captain Cook's War and Peace. The Royal Navy Years 1755-1768, University of New South Wales Press, , p. 2.
  5. Voir page XIII (Introduction: Life of James Cook) The Voyages of Captain James Cook, James Cook (avec la contribution de William Smith), Oxford University, 1842.
  6. G. Williams (2002).
  7. « I whose ambition leads me not only farther than any other man has been before me, but as far as I think it possible for man to go », voir page 365 dans The Journals of Captain James Cook on His Voyages of Discovery, James Cook, University of California, 1974.
  8. Richard Hough, The Murder of Captain James Cook, 1979, p. 67
  9. Jean Guillaume, Ils ont domestiquĂ© plantes et animaux : PrĂ©lude Ă  la civilisation, Versailles, Éditions QuĂŠ, , 456 p. (ISBN 978-2-7592-0892-0, lire en ligne), chap. 6.
  10. Gomy (Y.), 1976.- Contribution à la connaissance des Histeridae de Nouvelle*Calédonie. Nouvelle Revue d'entomologie, VI (2): 153-171.
  11. (en) « Captain James Cook statue defaced in Gisborne », sur NZ Herald,
  12. « Déboulonnées, décapitées, vandalisées : cinq statues de la discorde », Le Point,
  13. « La Nouvelle-Zélande retire la statue controversée d'un commandant britannique », DH,
  14. « Des anciens militaires campent Ă  cĂŽtĂ© d’une statue de Baden-Powell pour la protĂ©ger », Metrotime,
  15. (en) « Robert Baden-Powell statue to be removed in Poole », sur BBC,
  16. François Brousseau, « Déboulonner ou non? La guerre mondiale des statues », Radio Canada,
  17. Dominique Bonnet, « Victoria, Léopold II, Baudouin, plusieurs de leurs statues dégradées », Paris Match,
  18. (en) « Victoria statue of Captain Cook pulled down, thrown into harbour », sur Vancouver Island, (consulté le )
  19. Les aborigÚnes Bundjalung montrÚrent une boisson à base de décoction de Melaleuca alternifolia (origine du nom).
  20. Musée national de la marine de Sydney,"Tereoboo, Roi d'Owyhee, apportant des présents au Capitaine Cook" dans les collections
  21. Musée national de la marine de Sydney, "Mort du Capitaine Cook" dans les collections
  22. Jean-Max Albert, Pierre Auriol, JoĂ«l Capella-Lardeux, Les Nouveaux Voyages du capitaine Cook, Ă©d. Acapa, AngoulĂȘme, 1983, (ISBN 2-904353-00-3).

Annexes

Bibliographie

  • James Cook, Relations de voyages autour du monde, 1768-1779; choix, introduction et notes de Christopher Lloyd; traduction française par Gabrielle Rives, Ă©dition La DĂ©couverte, collection Poche LittĂ©rature et voyages, 1977, rĂ©Ă©d., 1998. Le rĂ©cit du troisiĂšme voyage est suivi d'un extrait de celui du capitaine King du au .
  • John Robson, Captain Cook's World, 1re Ă©dition chez Random House, Nouvelle-ZĂ©lande, 2000 ; Ă©d. britannique, Chatham Publishing, 2001. En anglais, cet atlas de cartes et de plans reprend les voyages de Cook depuis sa jeunesse jusqu'aux explorations de l'ocĂ©an Pacifique.
  • Alan Frost, The Voyage of the Endeavour: Captain Cook and the Discovery of the Pacific, Allen & Unwin, 1999.
  • Anne Pons, James Cook : le Compas et la Fleur, Éditions Perrin, 2015.
  • Heinrich Zimmermann (trad. de l'allemand, postface Isabelle Merle), Le dernier voyage du capitaine Cook : les enquĂȘtes de Marshall Sahlins, Toulouse, Anacharsis, , 156 p. (ISBN 979-10-92011-81-4)

Liens externes

Cook est l’abrĂ©viation botanique standard de James Cook.

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