James Cook
James Cook est un navigateur, explorateur et cartographe britannique, né le ( selon le calendrier julien) à Marton (Middlesbrough) et mort le à Hawaï.
Naissance | |
---|---|
DĂ©cĂšs | |
Nationalité | |
Activités |
Explorateur, navigateur, officier de marine, cartographe, botaniste |
MĂšre |
Grace Pace (d) |
Conjoint |
Elizabeth Cook (en) (Ă partir de ) |
Enfants |
Membre de | |
---|---|
Arme | |
Grade militaire | |
Distinction | |
Abréviation en botanique |
Cook |
Archives conservées par |
AccĂ©dant au grade de capitaine de la Royal Navy, il fait trois voyages dans lâocĂ©an Pacifique Ă lâoccasion desquels il est le premier EuropĂ©en Ă dĂ©barquer sur la cĂŽte Est de lâAustralie, en Nouvelle-CalĂ©donie, aux Ăźles Sandwich du Sud et Ă HawaĂŻ. Il est Ă©galement le premier navigateur Ă faire le tour de l'Antarctique et Ă cartographier Terre-Neuve et la Nouvelle-ZĂ©lande.
AprĂšs son service dans la marine marchande britannique, il intĂšgre en 1755 la marine royale britannique au cours de la guerre de Sept Ans. Pendant le siĂšge de QuĂ©bec, il se consacre Ă la cartographie de lâembouchure du fleuve Saint-Laurent, ce qui permet au gĂ©nĂ©ral James Wolfe de mener son attaque dĂ©cisive sur les plaines d'Abraham. Le jeune James Cook attire ainsi lâattention de lâAmirautĂ© et de la Royal Society Ă un instant crucial de sa carriĂšre personnelle et de la direction des expĂ©ditions britanniques outre-mer. Il est alors nommĂ© commandant du HMB Endeavour pour la premiĂšre de ses trois expĂ©ditions dans le Pacifique, en 1766. Il s'ensuit deux autres expĂ©ditions Ă©tablissant les premiĂšres cartes prĂ©cises de nombreuses Ăźles et cĂŽtes.
Son hĂ©ritage colossal peut ĂȘtre attribuĂ© Ă son grand sens marin, des aptitudes poussĂ©es pour la cartographie, son courage pour explorer des zones dangereuses afin de vĂ©rifier lâexactitude des faits rapportĂ©s par dâautres[2], sa capacitĂ© Ă mener les hommes et Ă se prĂ©occuper de leur condition sanitaire dans les conditions les plus rudes, ainsi quâĂ ses ambitions, cherchant constamment Ă dĂ©passer les instructions reçues de lâAmirautĂ©.
Cook meurt Ă HawaĂŻ en 1779 durant un combat contre des autochtones, alors quâil commande sa troisiĂšme expĂ©dition en quĂȘte du passage du Nord-Ouest.
Jeunesse
James Cook est issu d'une famille relativement modeste. Il est le deuxiĂšme des huit enfants de James Cook, valet de ferme d'origine Ă©cossaise et de Grace Pace, anglaise[3]. Il est nĂ© Ă Marton dans le Yorkshire du Nord, ville aujourd'hui rattachĂ©e Ă Middlesbrough. Il est baptisĂ© Ă l'Ă©glise locale de St Cuthberts Marton, oĂč son nom figure au registre des baptĂȘmes[4]. Alors que la famille compte cinq enfants, elle s'Ă©tablit Ă la ferme Airey Holme Ă Great Ayton. L'employeur de son pĂšre finance sa formation Ă lâĂ©cole primaire. Ă lâĂąge de 14 ans, il commence Ă travailler avec son pĂšre dans la gestion de la ferme[5].
En 1745, alors ĂągĂ© de 17 ans, Cook est placĂ© en apprentissage chez un mercier de Staithes, village de pĂȘcheurs. Selon la lĂ©gende, Cook sent pour la premiĂšre fois l'appel de la mer en regardant par la fenĂȘtre du magasin. Au bout d'un an et demi, William Sanderson, le propriĂ©taire de l'entreprise, dĂ©crĂšte que Cook nâest pas fait pour le commerce et le conduit au port de Whitby oĂč il le prĂ©sente Ă John et Henry Walker, quakers faisant commerce du charbon et propriĂ©taires de plusieurs navires. Cook est engagĂ© comme apprenti de la marine marchande sur leur flotte. Il passe les annĂ©es suivantes Ă faire du cabotage entre la Tyne et Londres. ParallĂšlement, il Ă©tudie l'algĂšbre, la trigonomĂ©trie, la navigation et l'astronomie.
Une fois ses trois ans d'apprentissage terminĂ©s, Cook travaille sur des navires de commerce en mer Baltique. Il monte rapidement en grade et, en 1755, se voit proposer le commandement du Friendship. Il prĂ©fĂšre cependant s'engager dans la Marine royale. La Grande-Bretagne se prĂ©pare alors Ă la future guerre de Sept Ans et Cook pense que sa carriĂšre avancerait plus vite dans la marine militaire. Cela implique toutefois de recommencer au bas de la hiĂ©rarchie et câest alors comme simple marin qu'il sâengage Ă bord du HMS Eagle, sous le commandement du capitaine Hugh Palliser. Il est rapidement promu au grade de Master's Mate (Ă©quivalent de Second maĂźtre (France)). En 1757, aprĂšs deux ans passĂ©s au sein de la Navy, il rĂ©ussit son examen de maĂźtrise lui permettant de commander un navire de la flotte royale[6].
Au cours de la guerre de Sept Ans, James Cook participe au siĂšge de la ville de QuĂ©bec avant la bataille des plaines d'Abraham en 1759. Il dĂ©montre alors un talent certain pour la topographie et la cartographie, et cartographie la plus grande partie de l'embouchure du fleuve Saint-Laurent pendant le siĂšge, ce qui permet au gĂ©nĂ©ral James Wolfe de lancer son attaque dĂ©cisive sur les plaines d'Abraham. Les annĂ©es suivantes, il Ă©tablit les cartes de la cĂŽte de Terre-Neuve, puis le passage du Nord-Ouest (1763â1764), la cĂŽte sud entre la pĂ©ninsule de Burin et Cap Ray (1765â1764), puis la cĂŽte ouest en 1767. Durant ses cinq saisons passĂ©es Ă Terre-Neuve, il Ă©tablit les premiĂšres cartes prĂ©cises Ă grande Ă©chelle des cĂŽtes de l'Ăźle.
Voyages
Premier voyage (1768-1771)
En 1768, la Royal Society charge James Cook, Ă bord du HMB Endeavour, dâexplorer l'ocĂ©an Pacifique sud avec pour principales missions l'observation du transit de VĂ©nus du et la recherche d'un hypothĂ©tique continent austral. Selon les savants, ce continent se serait trouvĂ© dans les hautes latitudes au sud de cet ocĂ©an, mais Cook ne le dĂ©couvrira pas. Il est d'ailleurs sceptique quant Ă son existence et, dans son journal, confronte ses explorations avec les tĂ©moignages rapportĂ©s par les explorateurs prĂ©cĂ©dents.
L'Endeavour est un trois-mĂąts carrĂ© du mĂȘme type de ceux que Cook a dĂ©jĂ commandĂ©s, embarcation solide et idĂ©ale en termes de capacitĂ© de stockage ainsi que pour son faible tirant d'eau, qualitĂ© indispensable pour s'approcher des nombreux rĂ©cifs et archipels du Pacifique. AprĂšs avoir passĂ© le cap Horn, il dĂ©barque Ă Tahiti le , oĂč il fait construire un petit fort et un observatoire en prĂ©vision du transit de VĂ©nus. Lâobservation, dirigĂ©e par Charles Green, assistant du nouvel astronome royal Nevil Maskelyne, a pour but principal de recueillir des mesures permettant de dĂ©terminer avec davantage de prĂ©cision la distance sĂ©parant VĂ©nus du Soleil. Une fois cette donnĂ©e connue, il serait possible de dĂ©duire la distance des autres planĂštes, sur la base de leur orbite. Malheureusement, les trois mesures relevĂ©es varient bien plus que la marge d'erreur anticipĂ©e ne le prĂ©voyait. Lorsque l'on compare ces mesures Ă celles effectuĂ©es au mĂȘme instant en dâautres lieux, le rĂ©sultat n'est pas aussi prĂ©cis qu'espĂ©rĂ©.
Une fois ces observations consignĂ©es, James Cook ouvre les scellĂ©s qui contiennent les instructions pour la seconde partie de son voyage : chercher les signes de Terra Australis, l'hypothĂ©tique pendant de l'Eurasie dans l'hĂ©misphĂšre sud. La Royal Society, et particuliĂšrement Alexander Dalrymple, est persuadĂ©e de son existence et entend bien y faire flotter l'Union Jack avant tout autre drapeau europĂ©en. Pour cela, on choisit de recourir Ă un bateau qui, par sa petite taille, ne risque guĂšre d'Ă©veiller les soupçons, et Ă une mission dâobservation astronomique comme couverture.
Cook doute cependant de l'existence mĂȘme de ce continent. GrĂące Ă l'aide d'un Tahitien nommĂ© Tupaia, qui possĂšde des connaissances pointues de la gĂ©ographie du Pacifique, Cook explore les Ăźles de la SociĂ©tĂ© et dĂ©couvre lâĂźle de Rurutu. Ne parvenant pas Ă dĂ©couvrir de continent nouveau plus au Sud de cette derniĂšre Ăźle, il se dirige alors vers la Nouvelle-ZĂ©lande, qu'il atteint le . Second EuropĂ©en Ă y dĂ©barquer aprĂšs Abel Tasman en 1642, il cartographie l'intĂ©gralitĂ© des cĂŽtes nĂ©o-zĂ©landaises avec trĂšs peu d'erreurs (notamment sur la pĂ©ninsule de Banks, qu'il prend pour une Ăźle, et sur l'Ăźle Stewart, qu'il rattache abusivement Ă l'Ăźle du Sud). Il identifie Ă©galement le dĂ©troit qui allait porter son nom, le dĂ©troit de Cook, sĂ©parant l'Ăźle du Sud de l'Ăźle du Nord, et que Tasman n'avait pas dĂ©couvert. Lors de ses nombreuses rencontres avec les peuples maori de la Nouvelle-ZĂ©lande, son accompagnateur Tupaia lui est d'un grand secours en tant qu'interprĂšte, voire diplomate.
Il met ensuite cap Ă l'ouest en direction de la Terre de Van Diemen (actuelle Tasmanie) avec lâintention de dĂ©terminer s'il s'agit dâune partie du continent austral. Des vents violents forcent cependant l'expĂ©dition Ă maintenir une route nord. LâexpĂ©dition aperçoit la terre en un lieu que Cook nomme Point Hicks, entre les villes actuelles d'Orbost et de Mallacoota dans l'Ătat du Victoria. Vu lâorientation de la cĂŽte au sud-ouest, Cook doute que Van Diemen's Land y soit reliĂ©. Ils se trouvent en fait au sud-est du continent australien, devenant officiellement les premiers EuropĂ©ens Ă repĂ©rer sa cĂŽte est. En 1843, lâendroit reçoit le nom de Cape Everard, avant de retrouver sa dĂ©nomination originale de Point Hicks Ă l'occasion du 200e anniversaire du dĂ©barquement.
D'aprĂšs le livre de bord, nous sommes alors le Ă 6 heures du matin. En fait, Cook emploie la notation de la date en vigueur dans la marine et qui court de midi Ă midi. Le jour commence ainsi 12 heures avant le jour civil. De plus, l'Ă©cart de longitude entre le sud-est de l'Australie et la Grande-Bretagne implique un dĂ©calage horaire dâenviron 10 heures, si bien que la date admise aujourdâhui est le 20 avril.
Cook poursuit sa route vers le nord en longeant la cĂŽte, ne la perdant jamais de vue pour la cartographier et nommer ses points remarquables. Au bout d'un peu plus dâune semaine, ils pĂ©nĂštrent dans un fjord long mais peu profond. AprĂšs avoir mouillĂ© devant une pointe basse prĂ©cĂ©dĂ©e de dunes de sable qui porte actuellement le nom de Kurnell, l'Ă©quipage dĂ©barque pour la premiĂšre fois en Australie, le 29 avril. Cook baptise tout dâabord le fjord Stingaree Bay en allusion aux nombreuses raies aperçues (stingray en anglais). Lâendroit reçoit ensuite le nom de Botanist Bay, puis finalement Botany Bay en raison des nombreuses nouvelles espĂšces dĂ©couvertes par les botanistes Joseph Banks, Daniel Solander et Herman Spöring.
La Grande-Bretagne va plus tard choisir ce site pour y Ă©tablir une premiĂšre colonie britannique, entre autres sur les conseils de Joseph Banks. Cependant, quand le capitaine Arthur Phillip y dĂ©barque Ă la tĂȘte de la First Fleet en 1788, soit prĂšs de 18 ans plus tard, la baie et ses environs ne sâavĂšrent pas aussi idĂ©ales que leur description le laissait espĂ©rer. Phillip ordonne de relocaliser la colonie dans un port naturel situĂ© quelques kilomĂštres au nord, que Cook avait nommĂ© Port Jackson sans en pousser trĂšs loin l'exploration. Câest dans ce port, dans une baie qu'il nomme Sydney Cove (en l'honneur du ministre Thomas Townshend, premier vicomte de Sydney), que naĂźt la colonie de Sydney.
Cook rencontre des AborigĂšnes dĂšs son premier abordage. Lorsque lâEndeavour entre dans la baie, l'Ă©quipage aperçoit des hommes sur chaque cĂŽte. Vers 14 heures, ils mouillent prĂšs d'un groupe de six Ă huit maisons. Deux AborigĂšnes s'approchent du bateau, ignorant les cadeaux que Cook leur propose. On tire un coup de mousquet au-dessus de leur tĂȘte, blessant lĂ©gĂšrement le plus vieux qui se met Ă courir vers les maisons. Il revient avec dâautres hommes et jette des lances vers les Blancs, sans en atteindre aucun. Deux coups supplĂ©mentaires achĂšvent de les chasser. Tous les adultes ont disparu, mais Cook trouve plusieurs enfants dans les maisons, oĂč il laisse quelques perles en signe dâamitiĂ©.
L'expĂ©dition met Ă nouveau les voiles en direction du nord, toujours en longeant la cĂŽte. Le 11 juin, lâEndeavour talonne sur un banc de la Grande barriĂšre de corail et est sĂ©rieusement endommagĂ©. On passe prĂšs de sept semaines Ă rĂ©parer sur la plage (actuellement sur la commune de Cooktown, Ă lâembouchure de l'Endeavour River). Pendant ce temps, Banks, Spöring et Solander en profitent pour recueillir de nombreux Ă©chantillons de la flore australienne. Les contacts avec les AborigĂšnes sont paisibles. C'est Ă cette Ă©poque que le mot kangourou fait son apparition dans le vocabulaire anglais, transmis par la tribu Guugu Yimidhirr. AprĂšs cet Ă©pisode, Cook dĂ©conseille d'explorer de nouveaux ocĂ©ans avec un seul navire.
Une fois la rĂ©paration terminĂ©e, l'expĂ©dition reprend sa route, doublant la pĂ©ninsule du cap York avant de s'engager dans le dĂ©troit de Torres sĂ©parant lâAustralie de la Nouvelle-GuinĂ©e. Cook dĂ©barque sur l'Ăźle de la Possession le 22 aoĂ»t, oĂč il revendique la totalitĂ© de la cĂŽte quâil vient d'explorer pour le compte de la Couronne britannique.
à ce point du voyage, pas un seul homme n'a succombé au scorbut, fait remarquable pour une si longue expédition à l'époque. En effet, convaincu par une recommandation de la Royale publiée en 1747, Cook a introduit des aliments comme le chou fermenté ou le citron dans l'alimentation de son équipage. On sait alors que le scorbut est causé par une alimentation pauvre, mais le lien avec les carences en vitamine C n'a pas encore été établi. Pour avoir réussi à préserver la santé de son équipage, Cook recevra la médaille Copley en 1776.
La traversĂ©e du dĂ©troit de Torres prouve dĂ©finitivement que l'Australie et la Nouvelle-GuinĂ©e ne sont pas reliĂ©es entre elles. L'Endeavour accoste ensuite Ă Savu oĂč il passe trois semaines avant de continuer vers Batavia, capitale des Indes orientales nĂ©erlandaises, pour y effectuer quelques rĂ©parations. Batavia est connue pour ĂȘtre un foyer de malaria et avant le retour de l'expĂ©dition en 1771, plusieurs membres de lâĂ©quipage y ont succombĂ© ainsi quâĂ dâautres maladies telles que la dysenterie, dont le Tahitien Tupaia, le botaniste Herman Spöring, l'astronome Charles Green et l'illustrateur Sydney Parkinson (Cook nommera l'Ăźle Spöring, au large de la Nouvelle-ZĂ©lande, en honneur au botaniste).
Sur la route du retour en Grande-Bretagne, Cook double le cap de Bonne-Espérance et relùche à Sainte-HélÚne. Le , Nicholas Young, qui avait repéré le premier les cÎtes néo-zélandaises, aperçoit le cap Lizard en Angleterre. L'Endeavour s'engage dans la Manche et, le 12 juin, mouille devant Deal, dans le Kent.
La publication du journal de lâexpĂ©dition rend Cook trĂšs populaire au sein de la communautĂ© scientifique. AuprĂšs du grand public, c'est plutĂŽt Joseph Banks qui recueille les honneurs. Ce dernier tente de prendre le commandement de la deuxiĂšme expĂ©dition, mais se retire avant le dĂ©part. Johann Reinhold Forster et son fils Georg sont engagĂ©s pour le remplacer.
DeuxiĂšme voyage (1772-1775)
Peu de temps aprĂšs son retour, Cook est promu au grade de capitaine de frĂ©gate (commander en anglais) avant d'ĂȘtre chargĂ© par la Royal Society de se rendre Ă nouveau dans les mers du sud Ă la recherche du continent austral. Au cours de son premier voyage, Cook avait dĂ©montrĂ© que la Nouvelle-ZĂ©lande n'Ă©tait rattachĂ©e Ă aucune terre et il avait estimĂ© la taille de l'Australie. Dalrymple, soutenu par d'autres membres de la Society, Ă©tait cependant toujours persuadĂ© de lâexistence dâun continent plus grand, qui devait se trouver plus au sud.
Cook appareille Ă bord du HMS Resolution, accompagnĂ© de Tobias Furneaux Ă la tĂȘte du HMS Adventure. Il est Ă©quipĂ© d'un nouveau chronomĂštre de type K1, qui permettra un calcul prĂ©cis de la longitude. L'expĂ©dition descend trĂšs au sud, franchissant le cercle polaire Antarctique le et atteignant la latitude de 71°10' sud. Cook dĂ©couvre Ă©galement la GĂ©orgie du Sud et les Ăźles Sandwich du Sud. Les deux bateaux se perdent de vue dans le brouillard de lâAntarctique et Furneaux met le cap sur la Nouvelle-ZĂ©lande, oĂč il perd certains de ses hommes dans une bataille contre les MÄori avant de repartir pour la Grande-Bretagne. Pendant ce temps, Cook poursuit son exploration de la zone Antarctique. Il passe prĂšs du continent sans lâapercevoir et remonte vers Tahiti pour se rĂ©approvisionner. Il replonge ensuite au sud dans l'espoir dâaccoster le continent mythique, sans succĂšs. Il avait de nouveau embarquĂ© un Tahitien, du nom d'Omai, qui s'avĂšre moins au fait de la gĂ©ographie du Pacifique que Tupaia. La route du retour le mĂšne aux Tonga, Ă l'Ăźle de PĂąques, Ă l'Ăźle Norfolk, en Nouvelle-CalĂ©donie et aux Nouvelles-HĂ©brides. Son rapport conclut clairement sur la non-existence de la mythique Terra Australis.
En , il écrit qu'il veut aller « ⊠non seulement plus loin qu'aucun homme n'est allé avant moi, mais aussi loin que je crois possible à un homme d'aller »[7].
Ă l'issue de ce deuxiĂšme voyage, Cook est promu au rang de captain et la Royal Society lui offre une retraite honoraire en tant quâofficier du Greenwich Hospital. Sa notoriĂ©tĂ© a dĂ©passĂ© le cadre de l'amirautĂ© : la Royal Society l'admet au sein de ses membres et lui dĂ©cerne la mĂ©daille Copley, Nathaniel Dance-Holland rĂ©alise son portrait, l'Ă©crivain James Boswell l'invite Ă sa table et la Chambre des lords le qualifie de « plus grand navigateur dâEurope ». Cependant, la mer lui manque et il prĂ©pare un troisiĂšme voyage en direction du passage du Nord-Ouest. Du Pacifique, il navigue vers lâest, espĂ©rant rejoindre lâAtlantique, pendant qu'un second bateau vient Ă sa rencontre en sens inverse.
TroisiĂšme voyage (1776-1779)
Pour son dernier voyage, Cook commande Ă nouveau le HMS Resolution pendant que le capitaine Charles Clerke prend la tĂȘte du HMS Discovery. Officiellement, le but du voyage est de ramener Omai Ă Tahiti, qui suscite la plus grande curiositĂ© Ă Londres. LâexpĂ©dition explore tout dâabord les Ăźles Kerguelen oĂč elle accoste le jour de NoĂ«l 1776 â dans la baie de l'Oiseau Ă la pointe nord-ouest de l'Ăźle Ă Port-Christmas qu'il dĂ©nomme ainsi pour l'occasion â, puis fait escale en Nouvelle-ZĂ©lande. Une fois Omai rendu aux siens, Cook met le cap au nord, dĂ©couvre la veille de NoĂ«l 1777 l'Ăźle Christmas et devient l'un des premiers EuropĂ©ens Ă accoster aux Ăźles HawaĂŻ en 1778.
Naviguant ensuite le long du continent américain, Cook décrit dans son journal les tribus indiennes de l'ßle de Vancouver, des cÎtes de l'Alaska, des ßles Aléoutiennes et des deux rives du détroit de Béring.
MalgrĂ© plusieurs tentatives, le dĂ©troit de BĂ©ring se rĂ©vĂšle infranchissable en raison des glaces qui lâobstruent mĂȘme au mois dâaoĂ»t. Accumulant les frustrations devant cet Ă©chec, et souffrant peut-ĂȘtre d'une affection de lâestomac, Cook commence Ă montrer un comportement irrationnel, forçant par exemple son Ă©quipage Ă consommer de la viande de morse, ce que les hommes refusent.
L'expĂ©dition retourne Ă HawaĂŻ lâannĂ©e suivante. AprĂšs huit semaines passĂ©es Ă explorer l'archipel, Cook et son Ă©quipage atterrissent Ă la baie de Kealakekua sur l'actuelle Grande Ăle oĂč il sĂ©journe un mois. Son arrivĂ©e doit coĂŻncider avec la saison de Makahiki et aux grandes fĂȘtes consacrĂ©es au dieu de la paix Lono. La venue de ses vaisseaux et leur parcours dans la baie ont causĂ© leur dĂ©ification, Cook en tant que chef est assimilĂ© Ă Lono. Durant un mois l'Ă©quipage reçoit un trĂšs bon accueil. Peu aprĂšs leur dĂ©part de l'Ăźle, une avarie du mĂąt de misaine les contraint Ă rebrousser chemin pour le rĂ©parer. Ils dĂ©cident alors de retourner sur la Grande Ăźle d'HawaĂŻ en raison du bon accueil qu'ils avaient reçu. Au cours de cette seconde escale, des tensions se font sentir entre les indigĂšnes et les Britanniques et plusieurs bagarres Ă©clatent. En effet, la saison de Lono s'est terminĂ©e et c'est alors la saison de KĆ«, dieu de la guerre. Le retour de Cook, considĂ©rĂ© comme la personnification de Lono, est probablement assimilĂ© Ă un trouble de l'Ă©quilibre du monde. Le 14 fĂ©vrier, des HawaĂŻens volent une chaloupe. Les vols Ă©tant courants lors des escales, Cook avait pour habitude de retenir quelques otages jusquâĂ ce que les biens volĂ©s soient restituĂ©s. Cette fois, il prĂ©voit de prendre en otage le chef de HawaĂŻ, Kalaniopu'u. Une altercation Ă©clate cependant avec les habitants qui les attaquent Ă l'aide de pierres et de lances. Les Britanniques tirent quelques coups de feu mais doivent se replier vers la plage. Debout sur la plage entre les indigĂšnes et les Britanniques, Cook se tourne vers ces derniers pour leur demander de cesser le feu mais il est soudainement frappĂ© Ă la tĂȘte et s'Ă©croule. Les HawaĂŻens le battent Ă mort, puis enlĂšvent son corps. Richard Hergest, un des officiers de Cook est un tĂ©moin direct de l'Ă©vĂ©nement[8].
Cook jouit malgré tout de l'estime des habitants de Hawaï et les chefs conservent son corps (des hypothÚses controversées font état d'une possible consommation humaine). L'équipage peut cependant récupérer quelques restes pour les inhumer en mer avec les honneurs militaires.
Clerke prend le commandement de l'expĂ©dition. Il profite de l'hospitalitĂ© d'un port russe du Kamtchatka pour tenter une derniĂšre fois, sans succĂšs, de franchir le dĂ©troit de BĂ©ring. Clerke meurt de phtisie en aoĂ»t 1779 et le lieutenant Gore prend sa succession pour la route du retour par les cĂŽtes asiatiques, comme prĂ©vu par Cook. En dĂ©cembre, les journaux de bord sont confisquĂ©s Ă lâescale Ă Macao et Canton en raison de la guerre d'indĂ©pendance des Ătats-Unis. Gore parvient cependant Ă en cacher un exemplaire. Le Resolution et le Discovery arrivent en Grande-Bretagne le . Le rapport de Cook est complĂ©tĂ© par le capitaine James King.
Parmi les conseils et enseignements de ce voyage, Cook et ses officiers en second validÚrent leurs idées sur l'alimentation pour éviter le scorbut[9], ainsi que l'usage d'« écorce du Pérou », un équivalent de la quinine.
Marins formés par Cook
Plusieurs jeunes officiers qui servirent sous les ordres de Cook laissĂšrent Ă©galement leur prĂ©nom dans lâhistoire.
- William Bligh prit le commandement du HMS Bounty en 1787, avec pour mission de rapporter des plants d'arbre à pain. Ce voyage fut le théùtre de la plus célÚbre mutinerie et Bligh fut débarqué par ses hommes en pleine mer. Il devint plus tard gouverneur de Nouvelle-Galles du Sud.
- Richard Hergest, ami de Vancouver, officier de Cook, connu pour son expédition aux Marquises en 1792.
- George Vancouver commanda une expĂ©dition le long de la cĂŽte ouest de lâAmĂ©rique du Nord de 1791 Ă 1794.
- George Dixon, qui participa Ă la troisiĂšme expĂ©dition de Cook avant dâen commander une Ă son tour.
- Thomas Gilbert, qui fit partie de la First Fleet et découvrit les ßles Gilbert en 1788.
- Heinrich Zimmermann, ship's coxswain, marin autorisé à tenir la barre sur la Dicovery (3e voyage) a publié, en 1781 et en allemand, son propre récit du dernier voyage du capitaine Cook.
HĂ©ritage
Les douze annĂ©es que Cook consacra Ă naviguer dans le Pacifique apportĂšrent Ă©normĂ©ment de connaissances de la rĂ©gion aux EuropĂ©ens. Il dĂ©couvrit plusieurs Ăźles et cartographia avec prĂ©cision de larges portions de cĂŽte. DĂšs son premier voyage, il fut capable de calculer prĂ©cisĂ©ment sa longitude, ce qui nâĂ©tait pas du tout Ă©vident Ă l'Ă©poque car cela nĂ©cessite de connaĂźtre lâheure avec exactitude. Cook bĂ©nĂ©ficiait de l'aide de lâastronome Charles Green et employa les nouvelles tables de lâalmanach nautique, se basant sur lâangle sĂ©parant la Lune du Soleil (de jour) ou de lâune des huit Ă©toiles les plus brillantes (de nuit) pour dĂ©terminer l'heure Ă l'Observatoire royal de Greenwich, quâil comparait Ă l'heure locale dĂ©terminĂ©e grĂące Ă l'altitude du Soleil, de la Lune ou des Ă©toiles. Au cours de son deuxiĂšme voyage, il embarqua un chronomĂštre KT conçu par Larcum Kendal. Il s'agissait dâune copie de la montre H4 fabriquĂ©e par John Harrison, premier instrument capable de donner fidĂšlement lâheure en mer et qui avait Ă©tĂ© embarquĂ© sur le Deptford en 1761.
Cook Ă©tait accompagnĂ© de peintres (Sydney Parkinson rĂ©alisa 264 dessins avant sa mort Ă la fin du premier voyage, William Hodges reprĂ©senta de nombreux paysages de Tahiti et de lâĂźle de PĂąques) et de scientifiques de renom. Joseph Banks (qui dĂ©couvrit les Banksia) et Daniel Solander recueillirent 3 000 espĂšces de plantes.
Cook fut le premier EuropĂ©en Ă Ă©tablir un contact rapprochĂ© avec plusieurs peuples du Pacifique. Il conclut, avec raison, Ă lâexistence dâun lien entre eux, malgrĂ© les milliers de miles dâocĂ©an qui les sĂ©paraient parfois.
L'endroit oĂč Cook a Ă©tĂ© tuĂ© dans les Ăźles d'HawaĂŻ est marquĂ© par un obĂ©lisque blanc et est sĂ©parĂ© du reste de l'Ăźle : le lieu a Ă©tĂ© cĂ©dĂ© au Royaume-Uni et fait officiellement partie de son territoire. Le portrait de Cook apparaĂźt sur une piĂšce des Ătats-Unis, le demi-dollar de 1928 du cent-cinquantenaire d'HawaĂŻ. Il fut fabriquĂ© Ă l'occasion des 150 ans de la dĂ©couverte des Ăźles, Ă un faible tirage (10 008), qui fait de cette piĂšce de commĂ©moration un objet rare et coĂ»teux pour les collectionneurs.
Hommages et postérité
Plusieurs sites géographiques illustrent le nom de James Cook, dont notamment :
- les Ăźles Cook, Ătat d'OcĂ©anie associĂ© Ă la Nouvelle-ZĂ©lande ;
- le mont Cook, point culminant (3 754 m) de la Nouvelle-ZĂ©lande ;
- Le détroit de Cook entre les deux principales ßles de Nouvelle-Zélande ;
- Le glacier Cook, principal glacier des Ăźles Kerguelen ;
- le golfe de Cook (Cook Inlet) en Alaska ;
- la « ville » de Captain Cook sur l'Ăźle d'HawaĂŻ, prĂšs de la baie oĂč il trouva la mort ;
- la baie de Cook à Moorea, Polynésie française ;
- le Grand Récif de Cook prolongeant au nord, sur 180 km la cÎte est de Nouvelle-Calédonie ;
- Puerto Cook Ă l'Ăźle des Ătats en Terre de Feu, Antarctique et Ăles de l'Atlantique Sud ;
- Cooktown, dans le nord du Queensland australien, oĂč le lieutenant James Cook passa sept semaines en 1778 ;
- Avenue Cook, quartier des Chatillons, Ă Reims.
- Une espÚce d'Insecte ColéoptÚre de la famille des Histeridae: Bacanius (Bacanius) cooki, décrite de Nouvelle-Calédonie, lui a été dédiée par l'entomologiste français Yves Gomy en 1976[10].
En France, un cénotaphe avec buste par Augustin Pajou a été installé au parc de Méréville puis transféré en 1896 au parc de Jeurre situé à Morigny-Champigny.
En 1935, l'union astronomique internationale a donné le nom de Cook à un cratÚre lunaire.
La navette spatiale Endeavour et la navette spatiale Discovery furent nommées d'aprÚs des navires de Cook (respectivement de sa premiÚre et de sa troisiÚme expédition).
Vandalisme
Le , la statue de James Cook à Gisborne (Nouvelle-Zélande) est défigurée et son socle est recouvert de graffitis disant « Black Lives Matter and so do Maori » et « Take this racist headstone of my people down before I do »[11]. Des croix gammées sont également peintes sur le socle de la statue[11].
Cela se dĂ©roule dans la foulĂ©e des manifestations et des Ă©meutes contre le racisme et les violences policiĂšres qui font suite Ă la mort de George Floyd Ă Minneapolis aux Ătats-Unis le 25 mai 2020 et dans un contexte mondial de dĂ©prĂ©dations, de destruction ou d'enlĂšvement de statues comme celles de Christophe Colomb aux Ătats-Unis (contestĂ© par les AmĂ©rindiens), du roi des Belges LĂ©opold II, du commandant de la marine britannique John Hamilton en Nouvelle-ZĂ©lande (contestĂ© par les Maoris), du prĂ©sident sudiste Jefferson Davis, des marchands d'esclaves Edward Colston et Robert Milligan Ă Bristol en Angleterre, de la reine Victoria, de l'ancien Premier ministre britannique Winston Churchill (dont des propos sur les questions raciales ont suscitĂ© la controverse) et de Robert Baden-Powell, fondateur du scoutisme, accusĂ© de racisme, d'homophobie et de liens avec le rĂ©gime nazi[12] - [13] - [14] - [15] - [16] - [17].
Le , Ă l'occasion de la fĂȘte du Canada, la statue de James Cook Ă Victoria est dĂ©boulonnĂ©e et jetĂ©e dans les eaux du port par des activistes anticoloniaux[18]. Les protestataires remplacent la statue par une robe rouge en bois qui symbolise les femmes autochtones disparues et assassinĂ©es.
Botanique
En tant qu'explorateur, il a donc cĂŽtoyĂ© des botanistes. Avec ces derniers, il a pu dĂ©couvrir des espĂšces inconnues jusqu'alors. James Cook est lui-mĂȘme reconnu comme botaniste car ayant publiĂ© des travaux concernant la botanique. James Cook a par contre donnĂ© un nom inappropriĂ© Ă un arbuste de Nouvelle-Galles du Sud : l'arbre Ă thĂ© n'a en effet rien Ă voir avec le thĂ©ier[19].
Famille
James Cook a Ă©pousĂ© Ălisabeth Batts (1741-1835) en 1762. Ils ont eu six enfants dont seul l'aĂźnĂ© est parvenu Ă l'Ăąge adulte, mais qui meurt Ă 31 ans sans descendance.
- James (« Jamie ») (né en 1763 - mort noyé en 1794) ;
- Joseph (né et mort en 1768) ;
- Ălisabeth (« Elly ») (nĂ©e en 1767 - morte en 1771) ;
- George (né en 1772, pendant le premier voyage - 1772) ;
- Nathaniel (« Nat ») (née en 1764 - mort en 1780 dans un ouragan) :
- Hugh (« Benny ») (né en 1776 - mort en 1793, alors qu'il étudiait à Cambridge).
Madame Cook a reçu de l'Amirauté une pension de 200 livres par an.
Iconographie
- Tereoboo, Roi d'Owyhee, apportant des présents au Capitaine Cook, gravure de Robert Bénard d'aprÚs John Webber, 1785, collections du Musée national de la marine de Sydney[20].
- Mort du Capitaine Cook, gravure de Charles de Lalaisse d'aprÚs Adolphe Rouargue, 1838, collections du Musée national de la marine de Sydney[21].
Dans les arts et la culture
Opéra
Captain Cook est un opéra historique en trois actes de Sands Formann (livret) et Noah Brandt (musique) publié en 1893.
Littérature
Les Nouveaux Voyages du capitaine Cook[22], est un essai de Jean-Max Albert, Pierre Auriol, JoĂ«l Capella Lardeux, qui rapproche les diffĂ©rentes reprĂ©sentations graphiques liĂ©es aux voyages de capitaine Cook. Cartographie, botanique, paysage, figure, selon lâart ocĂ©anien, la gravure occidentale du XVIIIe siĂšcle et leurs interprĂ©tations contemporaines. Un roman retrace la premiĂšre expĂ©dition de Cook relatĂ© par un jeune clandestin devenu mousse Ă bord de l'Endaevour (Nicholas Young) : Vers des terres inconnues, [Karen Hesse], Gallimard Jeunesse, 2002. L'Ă©crivaine nĂ©erlandaise Anna Enquist a publiĂ© en 2005 un rĂ©cit consacrĂ© Ă la vie de Cook du point de vue de son Ă©pouse, intitulĂ© Le Retour (traduction française en 2007 chez Actes Sud). Un roman retrace la premiĂšre expĂ©dition de Cook relatĂ© par un jeune clandestin devenu mousse Ă bord de l'Endaevour (Nicholas Young) : Vers des terres inconnues, [Karen Hesse], Gallimard Jeunesse, 2002.
Cinéma et télévision
- 1975 : The Story of Captain James Cook documentaire de John Irvin.
- 1987 : Captain James Cook de Lawrence Gordon Clark avec Keith Mitchell.
- 2002 : The Ship de Christopher Terrill avec Andrew Lewis.
- 2006 : The Making of Captain Cook de Robin Dashwood avec Tim Berrington.
- 2007 : James Cook, explorateur du Pacifique de Wayne Fimeri, Matthew Tomason avec Matt Young.
- 2009 : La Fin de la Nouvelle-France de Brian McKenna et Olivier Julien avec Marcel Jeannin.
- 1997 : Il était une fois... les Explorateurs a retracé les voyages de James Cook dans le Pacifique et lors de ses recherches du passage du Nord-Ouest.
Notes et références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en allemand intitulĂ© « James Cook » (voir la liste des auteurs).
- « https://uvic2.coppul.archivematica.org/james-cook-collection » (consulté le )
- Il nâhĂ©site pas Ă franchir plusieurs fois le cercle polaire Antarctique ni Ă sâapprocher de la Grande barriĂšre de corail par exemple.
- (en) Zachary Kent, James Cook, Childrens Press, , p. 125.
- (en) John Robson, Captain Cook's War and Peace. The Royal Navy Years 1755-1768, University of New South Wales Press, , p. 2.
- Voir page XIII (Introduction: Life of James Cook) The Voyages of Captain James Cook, James Cook (avec la contribution de William Smith), Oxford University, 1842.
- G. Williams (2002).
- « I whose ambition leads me not only farther than any other man has been before me, but as far as I think it possible for man to go », voir page 365 dans The Journals of Captain James Cook on His Voyages of Discovery, James Cook, University of California, 1974.
- Richard Hough, The Murder of Captain James Cook, 1979, p. 67
- Jean Guillaume, Ils ont domestiquĂ© plantes et animaux : PrĂ©lude Ă la civilisation, Versailles, Ăditions QuĂŠ, , 456 p. (ISBN 978-2-7592-0892-0, lire en ligne), chap. 6.
- Gomy (Y.), 1976.- Contribution à la connaissance des Histeridae de Nouvelle*Calédonie. Nouvelle Revue d'entomologie, VI (2): 153-171.
- (en) « Captain James Cook statue defaced in Gisborne », sur NZ Herald,
- « Déboulonnées, décapitées, vandalisées : cinq statues de la discorde », Le Point,
- « La Nouvelle-Zélande retire la statue controversée d'un commandant britannique », DH,
- « Des anciens militaires campent Ă cĂŽtĂ© dâune statue de Baden-Powell pour la protĂ©ger », Metrotime,
- (en) « Robert Baden-Powell statue to be removed in Poole », sur BBC,
- François Brousseau, « Déboulonner ou non? La guerre mondiale des statues », Radio Canada,
- Dominique Bonnet, « Victoria, Léopold II, Baudouin, plusieurs de leurs statues dégradées », Paris Match,
- (en) « Victoria statue of Captain Cook pulled down, thrown into harbour », sur Vancouver Island, (consulté le )
- Les aborigÚnes Bundjalung montrÚrent une boisson à base de décoction de Melaleuca alternifolia (origine du nom).
- Musée national de la marine de Sydney,"Tereoboo, Roi d'Owyhee, apportant des présents au Capitaine Cook" dans les collections
- Musée national de la marine de Sydney, "Mort du Capitaine Cook" dans les collections
- Jean-Max Albert, Pierre Auriol, JoĂ«l Capella-Lardeux, Les Nouveaux Voyages du capitaine Cook, Ă©d. Acapa, AngoulĂȘme, 1983, (ISBN 2-904353-00-3).
Annexes
Bibliographie
- James Cook, Relations de voyages autour du monde, 1768-1779; choix, introduction et notes de Christopher Lloyd; traduction française par Gabrielle Rives, édition La Découverte, collection Poche Littérature et voyages, 1977, rééd., 1998. Le récit du troisiÚme voyage est suivi d'un extrait de celui du capitaine King du au .
- John Robson, Captain Cook's World, 1re édition chez Random House, Nouvelle-Zélande, 2000 ; éd. britannique, Chatham Publishing, 2001. En anglais, cet atlas de cartes et de plans reprend les voyages de Cook depuis sa jeunesse jusqu'aux explorations de l'océan Pacifique.
- Alan Frost, The Voyage of the Endeavour: Captain Cook and the Discovery of the Pacific, Allen & Unwin, 1999.
- Anne Pons, James Cook : le Compas et la Fleur, Ăditions Perrin, 2015.
- Heinrich Zimmermann (trad. de l'allemand, postface Isabelle Merle), Le dernier voyage du capitaine Cook : les enquĂȘtes de Marshall Sahlins, Toulouse, Anacharsis, , 156 p. (ISBN 979-10-92011-81-4)
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Australian Dictionary of Biography
- Britannica
- Brockhaus
- Deutsche Biographie
- Dictionary of New Zealand Biography
- Dictionary of Sydney
- Dictionnaire biographique du Canada
- Dizionario di Storia
- Enciclopedia De Agostini
- L'Encyclopédie canadienne
- Gran EnciclopĂšdia Catalana
- Hrvatska Enciklopedija
- Larousse
- Nationalencyklopedin
- The Oregon Encyclopedia
- Oxford Dictionary of National Biography
- Proleksis enciklopedija
- Store norske leksikon
- Universalis
- VisuotinÄ lietuviĆł enciklopedija
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Bridgeman Art Library
- Royal Academy of Arts
- (en) British Museum
- (en) National Portrait Gallery
- (nl) Nederlands Fotomuseum
- (nl + en) RKDartists
- (en) Te Papa Tongarewa
- (en) Union List of Artist Names
- Ressources relatives Ă la recherche :
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine
Cook est lâabrĂ©viation botanique standard de James Cook.
Consulter la liste des abréviations d'auteur ou la liste des plantes assignées à cet auteur par l'IPNI