Vitamine C
La vitamine C est une vitamine hydrosoluble sensible Ă la chaleur et Ă la lumiĂšre jouant un rĂŽle important dans le mĂ©tabolisme de l'ĂȘtre humain et de nombreux autres mammifĂšres. Chimiquement parlant, il s'agit de l'acide L-ascorbique, un des stĂ©rĂ©oisomĂšres de l'acide ascorbique, et de ses sels, les ascorbates. Les plus courants sont l'ascorbate de sodium et l'ascorbate de calcium.
Vitamine C | |
Identification | |
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Nom UICPA | (5R)-5-((11S)-1,2-dihydroxyéthyl))-3,4-dihydroxy-5-hydrofuran-2-one |
Synonymes |
acide L-(+)-ascorbique |
No CAS | |
No ECHA | 100.000.061 |
No CE | 200-066-2 |
Code ATC | |
DrugBank | DB00126 |
PubChem | 5785 |
No E | E300 |
FEMA | 2109 |
SMILES | |
InChI | |
Apparence | Poudre ou cristaux blancs à légÚrement jaune, inodore[1] |
Propriétés chimiques | |
Formule | C6H8O6 [IsomĂšres] |
Masse molaire[2] | 176,124 1 ± 0,007 2 g/mol C 40,92 %, H 4,58 %, O 54,5 %, |
pKa | 4,70 (10 °C)[1] |
Propriétés physiques | |
T° fusion | 190 à 192 °C (décomposition)[1] |
Solubilité | 0,33 g·ml-1 (eau), 0,033 g·ml-1 (éthanol 95 %), |
Masse volumique | 1,65[1] |
Pression de vapeur saturante | 7,917 9 Pa Ă 465,15 K[1] |
Point critique | 509,85 °C 5,29Ă106 Pa[1] |
Propriétés optiques | |
Indice de réfraction | 1,5101-1,5204[1] |
Spectre dâabsorption | Absorption max : 245 nm (solution acide), |
Pouvoir rotatoire | +24° (10 g·l-1 eau), +20,5 à +21,5° (10 g·l-1 eau), |
Précautions | |
Directive 67/548/EEC | |
Ăcotoxicologie | |
LogP | -2,15 à 23 °C, -2,00 à 37 °C[1] |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
On parle d'acide ascorbique ou acide L-(+)-ascorbique donc dextrogyre de numĂ©ro CAS et il est le seul autorisĂ© Ă porter le nom de « vitamine C ». L'acide ascorbique lĂ©vogyre (acide D-(â)-ascorbique) n'a pas d'effet vitaminique suffisant.
Propriétés chimiques
Conservation
TrÚs fragile en solution, elle est détruite au contact de l'air (par oxydation) ou sous l'exposition à la lumiÚre (par action des ultraviolets) et la chaleur accélÚre ces processus. La cuisson des aliments détruit progressivement la vitamine C[3] - [4], il faut donc privilégier une cuisson courte et à basse température pour la conserver.
SynthĂšse
Alors que la plupart des mammifĂšres sont capables de la synthĂ©tiser dans leur foie ou dans leurs reins (ce n'est donc pas une vitamine pour eux), les hominidĂ©s (dont l'ĂȘtre humain), le cochon d'Inde, la plupart des chauve-souris, certains oiseaux passeriformes et poissons tĂ©lĂ©ostĂ©ens en sont incapables. Ils ont tous indĂ©pendamment perdu la capacitĂ© de synthĂ©tiser la vitamine C dans les reins ou le foie[5] - [6].
Ătant donnĂ© que l'ascorbate prĂ©sente des fonctions importantes (cofacteur enzymatique, synthĂšse du collagĂšne, agent rĂ©ducteur capable d'Ă©liminer rapidement un certain nombre de dĂ©rivĂ©s rĂ©actifs de l'oxygĂšneâŠ), il peut ĂȘtre surprenant que la capacitĂ© de synthĂšse de cette molĂ©cule n'ait pas toujours Ă©tĂ© conservĂ©e au cours de l'Ă©volution.
Ceci serait le résultat d'une mutation génétique, survenue il y a 40 millions d'années, bloquant la transformation du glucose en acide ascorbique. Les animaux dépourvus de cette capacité de synthÚse de la vitamine C doivent donc la puiser dans leur alimentation.
Dans tous les cas oĂč une analyse gĂ©nomique a Ă©tĂ© effectuĂ©e sur un auxotrophe de l'acide ascorbique, l'origine du changement s'est avĂ©rĂ©e ĂȘtre le rĂ©sultat de mutations conduisant Ă une perte de fonction du gĂšne qui code la L-Gulono-Îł-lactone oxydase, l'enzyme qui catalyse la derniĂšre Ă©tape de la voie de l'acide ascorbique[7].
Plusieurs hypothĂšses ont Ă©tĂ© formulĂ©es pour expliquer la perte, chez l'ancĂȘtre de l'humain et des grands singes, de la capacitĂ© Ă produire la vitamine C. Richard J. Johnson, un spĂ©cialiste des maladies cardio-vasculaires, et de l'uricĂ©mie humaine (une autre erreur gĂ©nĂ©tique pratiquement caractĂ©ristique des grands primates, dont l'Humain), suggĂšre que l'acide urique et le manque de vitamine C, deux facteurs pro-inflammatoires, auraient accordĂ© un avantage Ă©volutif en promouvant la rĂ©tention des graisses (effet reconnu du stress oxydatif et de l'inflammation), utile durant les famines de l'ĂocĂšne tardif et du MiocĂšne moyen, contemporaines de ces mutations gĂ©nĂ©tiques[8].
Action chez l'humain
La vitamine C est un cofacteur enzymatique impliqué dans un certain nombre de réactions physiologiques (hydroxylation).
Elle est requise dans la synthÚse du collagÚne et des globules rouges et contribue au systÚme immunitaire[9], cependant il n'est pas démontré que la supplémentation orale en vitamine C diminue significativement le risque d'infections respiratoires en population générale déjà bien nourrie[10].
Elle joue également un rÎle dans le métabolisme du fer en tant que promoteur de son absorption ; son utilisation est donc déconseillée chez les patients porteurs d'une surcharge en fer et particuliÚrement d'une hémochromatose.
Sous forme oxydée (acide déshydroascorbique), elle traverse la barriÚre hémato-encéphalique pour accéder au cerveau[11] et à plusieurs organes à forte concentration en vitamine C. Les muscles squelettiques répondent rapidement à la prise de vitamine C, mais la perdent également rapidement si l'apport de la vitamine est insuffisant[11]. Il s'agit d'un antioxydant, molécule capable de contrer l'action néfaste d'oxydants comme les radicaux. à cet effet, on emploie également l'acide-D-ascorbique qui, à l'inverse de l'acide-L-ascorbique, ne présente pas d'activité vitaminique.
Apports conseillés
Apports journaliers recommandés
Les recommandations européennes conseillent un apport quotidien de 75 mg pour une femme et de 90 mg pour un homme. à titre d'exemple, une orange apporte en moyenne 53 mg de vitamine C (40 à 80 mg par 100 g).
En France, l'AFSSA recommande un apport quotidien de 110 mg pour un adulte de 20 à 60 ans[12]. Les personnes exposées davantage aux effets nocifs des oxydants, comme les fumeurs, ont des besoins accrus en vitamine C (125 mg selon le Conseil supérieur d'hygiÚne de Belgique)[13].
Chez les primates en liberté, les analyses nutritionnelles font état d'une consommation quotidienne de 2 000 à 8 000 mg par jour[14] pour des primates d'un poids comparable (chimpanzés) ou légÚrement supérieur (gorilles) à celui de l'homme. On recommande 25 mg de vitamine C par kilogramme de poids chez tous les primates en captivité, soit, pour un chimpanzé de poids moyen (70 kg), 1 750 mg par jour[15].
Les vétérinaires des NAC recommandent 20 mg de vitamine C pour les cochons d'Inde dont le poids peut varier entre 500 g et 1,7 kg, et 30 à 60 mg pour les femelles gestantes[16] - [17].
On constate donc que les apports recommandés (par kg de masse corporelle) par les médecins nutritionnistes sont sensiblement plus faibles pour l'homme que pour les autres espÚces qui en ont besoin.
Les tenants de la mĂ©decine orthomolĂ©culaire ont avancĂ© que les apports nutritionnels recommandĂ©s devraient ĂȘtre d'au moins 6 000 mg, voire 18 000 mg[18]. Les Ă©tudes actuelles menĂ©es par la communautĂ© mĂ©dicale et scientifique sur les fortes doses de vitamine C ne sont pas suffisamment concluantes pour en faire une recommandation[19] - [20].
D'aprÚs une méta-analyse publié en 2018, plus la concentration de vitamine C provenant de l'alimentation dans le sang est élevé, plus la mortalité est faible[21]. La concentration la plus élevée mesurée à 90 ”mol/L correspond à l'ingestion de 1,25 g deux fois par jour de vitamine C[22].
Carence
Une importante carence en vitamine C, trĂšs rare, provoque le scorbut, lorsque l'apport est de moins de 10 mg par jour. Les hypovitaminoses plus discrĂštes sont trĂšs rĂ©pandues et se traduisent par de l'asthĂ©nie, un amaigrissement, des maux de tĂȘte, des douleurs osseuses, une plus grande sensibilitĂ© aux infections et parfois des problĂšmes hĂ©morragiques[23].
Toxicité
La vitamine C est non toxique aux doses usuellement absorbées pour un individu en bonne santé.
Depuis sa synthÚse dans les années 1930, la vitamine C est utilisée à toutes les doses à travers le monde. Les seuls effets secondaires associés à son utilisation et qui soient établis sont la diarrhée bénigne et une action diurétique. Celles-ci surviennent lorsqu'elle est consommée trop rapidement et en trop grande quantité. L'organisme ne pouvant la stocker, il en élimine ainsi l'excÚs.
Les symptĂŽmes d'un surdosage en vitamine C peuvent ĂȘtre : (et/ou) nausĂ©e, vomissements, cĂ©phalĂ©es, Ă©ruptions cutanĂ©es, asthĂ©nie[24].
Les autres effets de la vitamine C à haute dose ne sont pas établis, les études étant contradictoires entre elles. Ainsi, certaines études montrent que les calculs rénaux sont favorisés[25] - [26] par de hautes doses de vitamine C, d'autres montrent qu'ils n'en sont pas favorisés[27] - [28] - [29], voire seraient réduits[30].
La vitamine C n'a pas d'effet mutagĂšne (Ă©tude sur des doses allant jusquâĂ 5 000 mg par jour)[31] - [32]. In vivo les Ă©tudes montrent que la vitamine C, mĂȘme en prĂ©sence de mĂ©taux de transition n'a pas d'effet mutagĂšne et qu'au contraire elle protĂšge les cellules de l'action mutagĂšne du peroxyde d'hydrogĂšne[33].
Certains auteurs, comme Thomas Levy, soutiennent l'innocuitĂ© de doses plus fortes, 6 Ă 12 g/j en dose optimale selon les individus[34]. Levy prĂ©cise que certains symptĂŽmes constatĂ©s entre 500 mg et 1000 mg/j sont transitoires et dus Ă des doses sub-optimales et disparaissent Ă plus forte concentration en soulignant que souvent les Ă©tudes d'impact sont basĂ©es sur des doses qualifiĂ©es d'Ă©levĂ©es mais en rĂ©alitĂ© sous-optimales (par exemple, pour les risques de cataracte, une Ă©tude Ă©voque des doses de vitamine C et E combinĂ©es Ă des valeurs moyennes de 1000 mg et 100 mg respectivement « The most commonly used dose of vitamin C and vitamin E as single supplements was estimated to be â1,000 mg and â100 mg, respectively »[35]).
Usages thérapeutiques ou pseudo-thérapeutiques
En tant que traitement médical, la vitamine C a quelques indications reconnues[36] : la prévention ou le traitement du scorbut, l'avitaminose C, la méthémoglobinémie idiopathique du nourrisson et la méthémoglobinémie chez les sujets déficients en G6PD.
Il s'agit d'une molécule utilisée couramment en automédication : plus de 10 % des Américains en consomment[37].
En dĂ©cembre 2007, la cour d'appel de Poitiers a estimĂ© que les produits Ă base de vitamine C 500 et C 180 devaient ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme des mĂ©dicaments par fonction, restreignant ainsi leur distribution au sein des officines de pharmacie. Cette dĂ©cision s'appuyait sur une interprĂ©tation de lâarticle 5111-1 du code français de la santĂ© publique. Cependant, la Cour de cassation a annulĂ© cette dĂ©cision en janvier 2009. En effet, celle-ci a estimĂ© que la cour d'appel avait privĂ© sa dĂ©cision de base lĂ©gale en ne procĂ©dant pas Ă l'examen de lâensemble des caractĂ©ristiques du produit, comme l'indique une jurisprudence de la Cour de justice des CommunautĂ©s europĂ©ennes[38] - [39]. De fait, il n'est pas dit si la vitamine C est un mĂ©dicament ou pas. Simplement l'arrĂȘt interdisant la commercialisation a Ă©tĂ© annulĂ© car la dĂ©termination de son appartenance Ă la classe des mĂ©dicaments n'a pas Ă©tĂ© faite conformĂ©ment Ă la jurisprudence communautaire.
Ăpuisement et fatigue
La vitamine C administrée par voie intraveineuse soulagerait la fatigue en deux heures, chez les 50 % ayant le moins de vitamine dans le sang, effet qui s'est prolongé au moins jusqu'au jour suivant l'administration[40], ce qui est notable étant donné que la pharmacocinétique de la vitamine C par voie intraveineuse prédit une augmentation des concentrations sanguines de vitamine C pendant seulement quatre à six heures[40]. Le stress oxydatif, tel qu'évalué par la méthode Free Oxygen Radicals Test (FORT), a également diminué[40].
Par voie orale, une dose modérée de vitamine C (500 mg) pourrait diminuer les sensations de fatigue et d'effort chez des personnes obÚses suivant un régime hypocalorique[41].
Une idĂ©e reçue voudrait que la vitamine C empĂȘche de dormir mais cela pourrait se rĂ©vĂ©ler inexact[42].
Rhume et maladies respiratoires
Dans les années 1970, l'Américain Linus Pauling préconisait 1 g de vitamine C par heure dÚs les premiers symptÎmes pour faire régresser l'infection. Cette vitamine est largement utilisée en automédication dans le rhume banal.
En 2004, des Ă©tudes comme celles de la Collaboration Cochrane concluent que la vitamine C n'empĂȘche pas le rhume (pas d'effet prĂ©ventif, c'est-Ă -dire pas de rĂ©duction du nombre de cas de rhume) dans la population gĂ©nĂ©rale ; mais ces mĂ©ta-analyses montrent que cette vitamine peut rĂ©duire la durĂ©e et la sĂ©vĂ©ritĂ© des rhumes, et qu'elle peut se justifier chez les sujets exposĂ©s au froid et en effort physique intense[43] - [44].
Depuis 2013, au vu des essais randomisĂ©s disponibles, le groupe Cochrane estime que l'Ă©chec prĂ©ventif de la vitamine C Ă rĂ©duire l'incidence du rhume en population gĂ©nĂ©rale ne justifie pas sa recommandation en routine. Cependant, des essais individuels peuvent ĂȘtre utiles, Ă©tant donnĂ© le faible coĂ»t et les bienfaits potentiels (rĂ©duction de la durĂ©e et de la sĂ©vĂ©ritĂ© des rhumes). D'autres essais randomisĂ©s sont nĂ©cessaires[45]. Remarque : l'Ă©tude de la Collaboration Cochrane se rĂ©fĂšre Ă des essais Ă dosage unique journalier, en 4 groupes Ă dosages croissants, le groupe Ă dosage plus fort Ă©tant de 4 gr par jour et plus. Cela diffĂšre significativement du point de vue pharmacologique du dosage de 1g par heure prĂ©conisĂ© par Linus Pauling.
En France, la Direction gĂ©nĂ©rale de la concurrence, de la consommation et de la rĂ©pression des fraudes (DGCCRF) est chargĂ©e de la rĂ©glementation concernant la communication sur lâimpact sanitaire de certaines denrĂ©es alimentaires. Celle-ci a alertĂ©, en 2021, sur les « allĂ©gations de santĂ© non autorisĂ©es » concernant les vitamines, de nombreux produits industriels enrichis artificiellement en vitamine C affichant « la vitamine C augmente les dĂ©fenses immunitaires » au lieu de lâallĂ©gation autorisĂ©e « La vitamine C contribue au fonctionnement normal du systĂšme immunitaire »[46].
Cas particulier de groupes denses (exposés à un risque accru de contagion)
En 2011, une revue systématique a porté sur les effets d'une supplémentation en vitamine C sur les infections respiratoires de recrues militaires, et d'autres sujets vivant en groupes denses (3 essais concernaient des étudiants en logements surpeuplés) et des sujets soumis à des efforts physiques intenses (marathoniens).
Huit de ces essais étaient à double insu et contrÎlés par placebo, et sept ont été randomisés. Cinq petits essais ont conclu à une réduction statistiquement significative (-45 à -91% de cas de rhume dans le groupe supplémenté en vitamine C et soumis à de gros efforts).
Trois autres essais ont conclu à une réduction de 80 à 100% de l'incidence de la pneumonie dans le groupe supplémenté en vitamine C.
Cas particulier des nageurs amateurs et de compétition (effet de sex-ratio)
Les poumons de ces sportifs et sportives (trÚs sensibles aux infections respiratoires) sont exposés au chlore des piscines. Un panel de nageur/nageuses adolescent(e)s a été observé durant 3 mois d'hivers suppléments ou non en Vitamine C; dans ce cas, la vitamine C était bénéfique pour les hommes (réduction de la durée et de la gravité des infection principalement), sans effet sur le risque de développer une infection chez les nageurs de compétition.
Cette diffĂ©rence n'a pas pu ĂȘtre expliquĂ©e par l'Ă©tude, et elle justifie selon les auteurs des recherches supplĂ©mentaires[47].
Nota : une autre étude a montré que les nageurs manquant de vitamine D3 n'ont pas plus d'infections respiratoires que les autres, mais qu'elles sont plus longues et plus graves[48].
Essais dans le cadre de la pandémie de COVID-19
Puisque la supplémentation en vitamine C semble pouvoir prévenir la gravité d'une pneumonie[49] - [50], des études de son effet sur la COVID-19 ont été encouragées[51] - [52].
Un essai clinique randomisé sur 167 patients d'une unité de soins intensifs, a conclu que la perfusion intraveineuse de vitamine C à haute dose vs placebo pendant 96 heures n'a entraßné aucune différence significative dans le score modifié d'évaluation de la défaillance d'organe séquentiel à 96 heures ou dans les niveaux de C - protéine réactive et thrombomoduline à 168 heures. Chez les patients atteints de septicémie et de SDRA, ce traitement par rapport au placebo n'a pas significativement réduit les scores de défaillance organique à 96 heures, ni amélioré les niveaux de biomarqueurs à 168 heures[53].
Vitamine C et plomb
En 1939, on a signalĂ© que 34 travailleurs ayant absorbĂ© du plomb avaient Ă©tĂ© traitĂ©s au moyen de la vitamine C[54]. RĂ©cemment, une Ă©tude sur des animaux a montrĂ© que la vitamine C avait un effet protecteur contre lâintoxication au plomb sur les plans des fonctions nerveuses et musculaires[55]. Chez des fumeurs, lâadministration de 1 000 mg de vitamine C a permis une rĂ©duction moyenne de 81 % des concentrations sanguines de plomb, tandis que 200 mg sont restĂ©s sans effet. Les auteurs ont donc conclu que la supplĂ©mentation en vitamine C pourrait reprĂ©senter une façon Ă©conomique et pratique de faire baisser les concentrations de plomb dans le sang. Une Ă©tude publiĂ©e dans le journal de lâassociation mĂ©dicale amĂ©ricaine conclut que, si le lien de causalitĂ© pouvait ĂȘtre confirmĂ©, la corrĂ©lation inverse entre le plomb et la vitamine C dans le sang constatĂ©e dans une enquĂȘte dâenvergure nationale, aurait un impact sur le plan de la santĂ© publique en gĂ©nĂ©ral[56].
Syndrome dâimmunodĂ©ficience acquise (SIDA)
Une des maladies dont le traitement Ă©ventuel par des doses pharmacologiques dâascorbate est le plus controversĂ© est le SIDA. La controverse dure depuis plus de 16 ans, câest-Ă -dire depuis la publication dâune Ă©tude tendant Ă montrer que lâascorbate, en doses non toxiques pour lâhomme, arrĂȘtait la rĂ©plication du VIH, dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences des Ătats-Unis[57]. Dâautres Ă©tudes des mĂȘmes auteurs ont suivi et ont Ă©tayĂ© ces rĂ©sultats[58] - [59] - [60], mais aucune Ă©tude clinique dâenvergure nâa Ă©tĂ© entreprise.
Cancer
Dans le cadre du traitement contre le cancer, Linus Pauling s'inspirant des travaux d'Irwin Stone, donne l'idĂ©e d'un apport en acide ascorbique beaucoup plus important que suggĂ©rĂ© par les AJR (de l'ordre de 10 Ă 20 grammes par jour). Un effet favorable semble exister chez les cultures cellulaires ou chez des animaux, en particulier une inhibition de la prolifĂ©ration cellulaire[61] mais aucune preuve satisfaisante n'existe chez l'ĂȘtre humain Ă titre curatif[62] - [63] ou prĂ©ventif[64] - [65]. La SociĂ©tĂ© suisse de lutte contre le cancer souligne, en particulier, les faiblesses du dossier scientifique de Matthias Rath, autre promoteur de l'usage de la vitamine C contre le cancer[66]. Matthias Rath a de plus Ă©tĂ© condamnĂ© pour essais thĂ©rapeutiques non autorisĂ©s[67] et accusĂ© d'avoir fait mourir des patients atteints du VIH en utilisant des vitamines comme traitement anti-VIH Ă la place d'antirĂ©troviraux[68].
Selon une étude parue en 2008 de l'Institut américain de la santé, l'acide ascorbique injecté par voie intraveineuse à fortes doses (effet oxydant) éviterait l'apparition de métastases, et réduirait de moitié la croissance (sans la stopper) des tumeurs primaires (ovaire, pancréas, glioblastome) de souris de laboratoire[69].
à l'inverse une étude menée par le docteur Mark Heaney de l'Université Columbia, sur des souris n'ayant pas de lymphocyte T et B surlesquels la vitamine C a des effets positifs, conclut qu'un apport complémentaire en vitamine C pourrait diminuer de 30 à 70 % l'efficacité des traitements de chimiothérapie[70]. Pour Fatima Mechta-Grigoriou, directeur de recherche à l'Inserm et chef de l'équipe stress et cancer à l'Institut Curie, il s'agit, d'une analyse « trÚs préliminaire » qui ne permet en rien de dire quel impact a la vitamine C sur les effets thérapeutiques des anticancéreux[71].
En 2010, une méta-analyse[72] passant en revue 33 ans de recherches sur la relation entre vitamine C et cancer conclut : « nous devons conclure que nous ne savons toujours pas si la vitamine C a une quelconque activité antitumorale cliniquement significative. Nous ne savons non plus quels types de cancers, s'il y en a, sont susceptibles de réagir à la vitamine C. Enfin, nous ne savons pas quelle est la dose recommandable, si une telle dose existe, afin de produire une réponse antitumorale. »
Cette analyse fut critiquée par le Dr Andrew W. Saul[73]. Les points principaux de sa réplique sont :
- il est faux de dire que nous ne savons pas combien de vitamine C combat efficacement le cancer, et les médecins ont un devoir envers leurs patients de recommander la vitamine C comme traitement de complément ;
- il existe plusieurs études avec contrÎles montrant que la vitamine C augmente la durée et la qualité de vie[74] - [75] - [76],
- la dose efficace se situe entre 10 000 et 100 000 milligrammes par voie intraveineuse[77],
- les résultats positifs obtenus par Pauling et Cameron, soulignés par Cabanillas, n'ont pas été contredits par ceux de Moertel et de la Clinique Mayo :
- les traitements ont été interrompus au premier signe d'une aggravation, ce qui n'est jamais fait lors des chimiothérapies,
- l'administration a été faite par voie orale et non intraveineuse, ce qui diminue la dose effectivement absorbée[78]. Pour autant, l'étude initiale de Pauling et Cameron incluait aussi des doses par voie orale [79], et leur étude n'était pas randomisée, à l'inverse de celle faite par la Clinique Mayo. Le protocole, mis en place par la Clinique Mayo, l'a été fait en accord avec Pauling. Celui-ci a d'ailleurs plutÎt réfuté les résultats en arguant que la chimio et la radiothérapie pouvait "endommager" le systÚme immunitaire, mais n'a jamais attaqué le protocole sur les doses orales[80],
- les résultats de Pauling et Cameron ont en fait été confirmés par Murata et Lasagna :
- l'oncologue Victor Marcial rapporte (donnée non publié) que :
- 75 % des tumeurs ont diminué de 50 % ou plus avec la vitamine C en intraveineuse chez 40 patients au stade 4 (avec métastases) n'ayant pas répondu aux traitements conventionnels (radiothérapie, chimiothérapie),
- la vitamine C augmente les effets de la radiothérapie et en diminue les effets indésirables[82].
Ces quelques résultats favorables ne doivent pas occulter tous les autres, défavorables, non cités par Andrew W. Saul, mis en valeur dans la méta-analyse[72].
Maladie de Charcot-Marie-Tooth
Des quantitĂ©s entre 1 000 mg et 3 000 mg/jour (fractionnĂ©es en plusieurs prises du fait d'un risque de toxicitĂ© rĂ©nale) sont proposĂ©es Ă titre d'essai thĂ©rapeutique dans le traitement d'une maladie neurologique hĂ©rĂ©ditaire, la maladie de Charcot-Marie-Tooth type 1A[83]. L'essai clinique menĂ© chez ces patients n'a pu ĂȘtre envisagĂ© qu'aprĂšs la rĂ©alisation d'un essai prĂ©-clinique, menĂ© sur un modĂšle murin de la maladie montrant des rĂ©sultats encourageants[84] - [85].
Utilisation en médecine orthomoléculaire
La mĂ©decine orthomolĂ©culaire prĂŽnĂ©e notamment par Linus Pauling, prix Nobel de chimie, recommande une consommation de vitamine C de 2 Ă 20 g/jour[18] qui peut ĂȘtre augmentĂ©e en cas de maladie, en se basant sur les premiers travaux d'Irwin Stone. Linus Pauling a Ă©tudiĂ© le rĂŽle de la vitamine C dans la prĂ©vention du rhume et le traitement du cancer. Cette vitamine, administrĂ©e « sous une forme adĂ©quate, au moyen de techniques appropriĂ©es, en doses suffisamment frĂ©quentes, en doses suffisamment Ă©levĂ©es, en conjonction avec certains agents et pour une pĂ©riode suffisante »[86], serait capable de prĂ©venir voire de guĂ©rir un grand nombre de maladies, notamment la grippe[87], le cancer[79] - [88] ou les maladies coronariennes[89]. Ces hypothĂšses n'ont pas Ă©tĂ© confirmĂ©es par d'autres Ă©tudes de plus grande ampleur et plus rĂ©centes, que ce soit pour la grippe[90] - [91], pour le cancer[92] - [93] ou pour les maladies cardio-vasculaires[94].
Autres
Elle pourrait ĂȘtre protectrice au niveau rĂ©nal, avec une frĂ©quence moindre d'insuffisance rĂ©nale en cas d'injection d'un produit de contraste iodĂ© au cours d'un examen radiologique[95].
En association avec d'autres antioxydants, elle pourrait contribuer à la prévention de la dégénérescence maculaire liée à l'ùge[96], voire, des maladies coronariennes[97].
La vitamine C pourrait avoir un rÎle important dans la régulation de la synthÚse du cholestérol[98].
La prise de vitamine C pourrait diminuer le risque de survenue de goutte[99].
La vitamine C, injectĂ©e prĂ©cocement par voie intraveineuse, fait partie du traitement de lâintoxication phalloĂŻdienne proposĂ© par le docteur Pierre Bastien[100].
Les maladies liĂ©es Ă lâĂąge et les dysfonctionnements immunitaires qui y sont associĂ©s pourraient ĂȘtre limitĂ©s par lâabsorption de supplĂ©ments de vitamine C[101].
Chez des hommes infertiles, on a montrĂ© quâun supplĂ©ment de vitamine C amĂ©liorait la qualitĂ© du sperme (morphologie et mobilitĂ© des spermatozoĂŻdes) et augmentait le nombre de spermatozoĂŻdes[102].
Le médecin australien Archie Kalokerinos (en), adhérant des thÚses de Linus Pauling sur la médecine orthomoléculaire et la vitamine C, émet en 1981 l'hypothÚse que la forte mortalité infantile observée chez les enfants aborigÚnes, et notamment la mort subite du nourrisson, seraient dues à un manque de vitamine C et donc au scorbut. Et que cette mortalité serait de plus aggravée par les vaccinations[103]. Cette hypothÚse n'a depuis jamais été validée par la communauté scientifique.
L'AmĂ©ricain Claus Washington Jungeblut (en) avait Ă©mis en 1935 l'hypothĂšse que la vitamine C puisse inactiver le virus de la poliomyĂ©lite. Il publia une sĂ©rie de papiers entre 1936 et 1939 dans lesquels il montrait que l'administration d'acide ascorbique chez des singes infectĂ©s diminuait la sĂ©vĂ©ritĂ© de la maladie. Albert Sabin essaya de reproduire ces rĂ©sultats mais n'y parvint pas, ce qui mit un terme Ă cette voie de recherche[104]. Le docteur Fred R. Klenner dĂ©clara devant l'Association de nutrition appliquĂ©e des Ătats-Unis que Sabin avait refusĂ© de suivre les conseils de Jungeblut sur la dose de vitamine C nĂ©cessaire et avait imposĂ© Ă ses singes rhĂ©sus une charge virale bien plus importante que dans les expĂ©riences initiales. Klenner, quant Ă lui, annonça des rĂ©sultats cliniques obtenus notamment lors de l'Ă©pidĂ©mie de 1948 confirmant les rĂ©sultats de Jungeblut[105].
Des études réalisées en 1967 et 1993 ont conclu qu'une supplémentation en vitamine C diminuerait la sévérité des symptÎmes des enfants autistes[106], une autre en 2011 associe ces résultats à une diminution du stress oxydatif[107].
Le syndrome de défaillance multiviscérale, qui pour les traumatologues est un des principaux signes annonciateurs du décÚs[108], apparaßt moins souvent chez les patients recevant de la vitamine C associé à l'alpha-tocophérol ; cela diminue aussi les durées de séjour aux soins intensifs d'une journée[109].
La vitamine C aurait un effet protecteur vis-Ă -vis de la nicotine sur les poumons en formations d'un fĆtus. Une supplĂ©mentation chez la femme enceinte fumeuse amĂ©liore ainsi la fonction respiratoire du nouveau-nĂ© et diminue le risque de respiration sifflante[110].
L'allergie pourrait ĂȘtre causĂ©e par des polluants environnementaux qui perturbent le cycle de l'histamine. Plusieurs Ă©tudes ont montrĂ© que la prise de vitamine C a rĂ©duit ou supprimĂ© les symptĂŽmes d'allergies. Elle a aussi un effet contre l'asthme en remplaçant la synthĂšse de bronchoconstricteur PGF2 par celle du bronchodilatateur PGE2. Enfin, elle protĂšge contre l'accumulation d'histamine[111].
Par contre, son utilisation pourrait ĂȘtre nĂ©faste chez le patient ayant un sepsis[112].
Chez des étudiants en bonne santé, 500 mg de vitamine C diminue l'anxiété (inventaire d'anxiété de Beck) et le pouls moyen aprÚs 14 jours[113]; promeut la vitalité mentale chez des sujets déficients avec 500 mg deux fois par jour pendant un mois[114] - [115].
Tolérance intestinale
La tolĂ©rance intestinale dĂ©signe la quantitĂ© de vitamine C qui peut ĂȘtre absorbĂ©e par l'intestin dans un temps donnĂ©[116]. Lorsque cette quantitĂ© est atteinte, la vitamine C non absorbĂ©e est Ă©liminĂ©e dans les selles. Durant son trajet, elle attire de l'eau dans l'intestin ce qui produit une diarrhĂ©e passagĂšre. Ceci est une des raisons pour lesquelles on ne peut pas s'intoxiquer avec de la vitamine C. Certains scientifiques proposent l'hypothĂšse que la vitamine C Ă©tant une vitamine hydrosoluble, une ingestion insuffisante d'eau de dilution au moment de la prise de vitamine C pourrait ĂȘtre Ă l'origine des troubles intestinaux.
Histoire
- Au Ve siÚcle av. J.-C., Aristote connaissait déjà les symptÎmes du scorbut[117].
- En 1227, Gilbert de Aquila[118] recommande aux marins d'embarquer des stocks de fruits et de légumes frais pour prévenir le scorbut[119].
- Ce n'est qu'au XVIIIe siÚcle qu'on découvre que la consommation de citrons prévient cette maladie. Le médecin écossais James Lind mena ce qui est considéré comme le premier essai scientifique : aprÚs avoir formé six groupes constitués chacun de deux marins scorbutiques, il administra une substance différente selon le groupe, leur nutrition étant par ailleurs identique. Ces substances étaient : le cidre, de l'acide sulfurique, du vinaigre, une concoction d'herbes et d'épices, de l'eau de mer et des oranges et citrons. Seul le dernier groupe a rapidement guéri du scorbut[120]. L'utilisation de conserves alimentaires mises au point par Nicolas Appert en 1795, conservant la vitamine C, régla définitivement le problÚme pour la marine.
- En 1919, Jack Cecil Drummond a compris que le facteur antiscorbutique faisait partie de ces nouveaux nutriments indispensables qui n'étaient ni sucrés, ni gras, ni protéiques, comme les substances « fat-soluble A », « water-soluble B » déjà connues (découvertes chez le rat), il le nomma d'abord le « water-soluble C »[121], puis recommanda de la nommer vitamine C, dénomination moins « encombrante »[122].
- En 1928, Albert Szent-Gyorgyi voulut comprendre les diffĂ©rences d'oxydation biologique entre des animaux auxquels on avait enlevĂ© les glandes surrĂ©nales et d'autres avec leur glandes surrĂ©nales. Il s'aperçut que le cortex surrĂ©nalien Ă©tait fortement concentrĂ© en une substance trĂšs rĂ©ductrice (antioxydante). Il observa Ă©galement par ailleurs que des ajouts de jus de plantes pressĂ©es Ă des rĂ©actions de peroxydation d'eau oxygĂ©nĂ©e par des peroxydases inhibait la rĂ©action d'oxydation, il en avait conclu que les plantes contenaient Ă©galement un Ă©lĂ©ment fortement antioxydant qui dĂ©tournait l'eau oxygĂ©nĂ©e. Il isola alors le mĂȘme agent rĂ©ducteur dans le cortex surrĂ©nalien, dans les oranges et dans les choux. Il le nomma « acide hexuronique » du fait de ses 6 carbones et 6 oxygĂšnes ; il fit alors immĂ©diatement le parallĂšle avec la fameuse vitamine C, qui Ă©tait connue pour ĂȘtre antioxydante aussi[123]. Mais ce n'est qu'en 1931 qu'il l'identifia comme Ă©tant la vitamine C[124], en mĂȘme temps que W. A. Waugh et Charles Glen King[125]. Szent-Gyorgyi dĂ©cida d'abandonner le nom d'acide hexuronique pour le nom d'acide ascorbique (contraction de anti-scorbutique)[126] ; il obtint le prix Nobel de physiologie ou mĂ©decine en 1937.
- Cette molécule a été synthétisée en 1933 par Tadeusz Reichstein puis en 1934, par Walter Norman Haworth qui reçut le prix Nobel de chimie en 1937 pour cette découverte.
Production
La production mondiale annuelle d'acide L-ascorbique de synthÚse est de 80 000 tonnes[127], dont la moitié est utilisée dans les industries pharmaceutiques et parapharmaceutiques, 25 % dans l'agroalimentaire comme conservateur (E300, E301, E302), 15 % dans la fabrication de boissons, le reste étant utilisé pour la nutrition des animaux.
Chez les vĂ©gĂ©taux, la synthĂšse de la vitamine C a lieu indiffĂ©remment dans toutes les cellules de la plante (voir ci-dessous la liste des aliments possĂ©dant les plus hautes concentrations de vitamine C). Dans plusieurs rĂ©gions du monde, notamment en Europe oĂč sa consommation est importante, la pomme de terre, malgrĂ© une teneur moyenne trĂšs modĂ©rĂ©e, est la source principale de vitamine C dans le rĂ©gime alimentaire moyen. Elle reprĂ©sentait ainsi en 1992 de 15 Ă 20 % de l'apport journalier moyen au Royaume-Uni[128].
Chez les animaux qui en sont capables, la synthÚse a lieu majoritairement dans le foie, mais toutes les autres cellules en ont la capacité, qui reste cependant trÚs limitée.
Teneurs en vitamine C
Les teneurs ci-dessous sont des valeurs moyennes qui peuvent varier notablement selon les variétés des fruits et légumes indiqués.
Aliment | Teneur (mg/100 g) |
---|---|
Terminalia ferdinandiana | 3 000[129] - [130] |
Camu-camu (baie d'Amazonie) | 2 400-3 000[131] |
Acérola (petite cerise du Brésil) | 1 000-1 677,6[132] - [133] - [134] |
Ditax (fruit du Sénégal) | 1 000-1 200[135] |
Baie d'Ă©glantier ou Cynorrhodon | 426-1 250[136] - [137] |
Argousier | 400[138] |
Amla (ou "groseille indienne") | 445[139] |
Ortie (Urtica dioica) (ou "grande ortie") | 333[140] |
Pain de singe, le fruit du baobab africain | 250[141] |
feuilles de fraisier | 230[142] |
Goyave | 228[143] |
feuilles de violette | 210[142] |
Cassis | 200[144] - [145] |
Persil | 190[144] - [145] |
Poivron rouge cru (cuit) | 162 (81)[144] |
Lycium barbarum (Baie de goji) séchée | 73-200[146] |
Herbes aromatiques fraĂźches | 143[145] |
Navet (fanes) | 139[147] |
Poivrons vert et jaune crus (cuits) | 120 (69)[144] |
Litchi | 71[144] - [145] |
Fraise | 67[144] - [145] |
Citron | 65[144] - [145] |
Papaye | 59,7[148] |
Kiwi | 59[149] |
Chou de Bruxelles cuit | 58,2[144] |
Cresson cru et cerfeuil | 56,5[144] - [145] |
Chou rouge cru (cuit) | 55 (32)[144] |
Oseille crue | 48[144] |
Cerfeuil | 44,7[144] |
Groseille | 40[150] |
Orange | 39,7[144] |
Ăpinard cru (cuit) | 39,3 (5,05)[144] |
Chou vert cuit | 20[144] |
Pomme de terre cuite au four (Ă l'eau) | 12,8 (7,96)[144] |
Cerise | 9,33[144] |
PastĂšque | 8,1[151] |
Fenouil cru (cuit) | 5-12 (1,6)[152] |
Divers
La vitamine C fait partie de la liste des médicaments essentiels de l'Organisation mondiale de la santé[153].
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- , février 2021
Voir aussi
Reportages télévisés
- Canadian Broadcasting Corporation, Fighting Cancer, John Hoffer, du Jewish General Hospital de Montréal.
- 60 Minutes, Farmer given up for dead by hospital after getting swine flu saved by intravenous vitamin C.
- Suivi : Entrevue avec l'avocate de la famille, au sujet des difficultés de la famille avec l'hÎpital.
- HealthWatch, Denise Nakano, NBC 10, « High dose vitamin C reduces tumor growth by half according to a recent study (...) », Reportage.
Bibliographie
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