Mexicains
Les Mexicains sont les habitants du Mexique. Au début du XXIe siÚcle, environ 70 % de la population mexicaine est d'ascendance espagnole et amérindienne, tandis que moins de 15 % est exclusivement d'origine européenne (principalement espagnole)[1].
1er rangĂ©e : Juana InĂ©s de la Cruz, Miguel Hidalgo, JosĂ© MarĂa Morelos, AgustĂn de Iturbide, Guadalupe Victoria.
2e rangĂ©e : Vicente Guerrero, Benito JuĂĄrez, Porfirio DĂaz, Francisco I. Madero, Pancho Villa, Emiliano Zapata, JosĂ© Vasconcelos.
3e rangĂ©e : Diego Rivera, Frida Kahlo, LĂĄzaro CĂĄrdenas, MarĂa FĂ©lix, Alfonso GarcĂa Robles.
4e rangĂ©e : Octavio Paz, JosĂ© LĂłpez Portillo, Carlos Slim HelĂș, Mario J. Molina, Marco Antonio SolĂs, Rodolfo Neri Vela.
5e rangée : Hugo Sånchez, Luis Miguel, Salma Hayek
Mexique | 128 649 565 (2020) |
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Ătats-Unis | 36 255 589 (2016) |
Canada | 97 055 (2011) |
Espagne | 47 917 (2014) |
RĂ©gions dâorigine | Mexique |
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Langues | Espagnol et langues diverses |
Religions | Catholicisme, protestantisme et croyances diverses |
Ethnies liées | Amérindiens, Européens |
La majoritĂ© de la population mexicaine est blanche ou mixtisa Ă la peau claire, ils reprĂ©sentent 77% de la population et vivent principalement dans le nord et l'ouest, la majoritĂ© ont des ancĂȘtres ibĂ©riques et italiens[2].
L'ascendance ibĂ©rique varie selon la rĂ©gion du nord du pays, selon des Ă©tudes gĂ©nĂ©tiques, les gens descendent principalement des Basques, des Galiciens et des Asturiens[3]. Quelque chose de semblable Ă l'ouest oĂč les Galiciens prennent la place des Basques.
Au centre du pays, il est principalement andalou, canarien, extrĂȘmeña, valencien, basque, aragonais et galicien.
Il est également important de souligner les similitudes de l'espagnol du nord du Mexique avec celui parlé au pays basque (Espagne)
Des choses comme la prononciation de CH de maniÚre fricative, la plus grande intonation de la lettre S et la phonétique (battue typique des Basques), ainsi que l'utilisation évidente de mots en Esukera dans la vie quotidienne, tels que Maite (amour), ederra (beau) chaaparro (personne de petite taille) lecua (lieu) Cacharro (vieille chose)[4].
Au centre du pays, l'accent partage des choses, comme le seseo de l'ouest de l'Andalousie et des ßles Canaries, et le tout petit illo typique de l'Andalousie en général.
Anthropogéographie
Les Mexicains sont limitrophes des Américains au Nord, ainsi que des GuatémaltÚques et des Béliziens au Sud.
Ethnonymie
Mentionné par Montaigne sous la graphie Mexicains en 1588, cet ethnonyme se compose de Mexique[N 1] et du suffixe -ain[5].
En espagnol : Mexicanos.
Anthropologie et ethnologie
Le Mexique paraĂźt avoir Ă©tĂ© habitĂ©, dĂšs les temps les plus reculĂ©s, par un grand nombre de tribus diffĂ©rentes. Toutes ces nations Ă©taient Ă©tablies avant la grande migration toltĂšque et les AztĂšques fixent l'arrivĂ©e des ToltĂšques sur le plateau mexicain au VIIe siĂšcle[6]. Charles Quint chercha Ă protĂ©ger les indigĂšnes contre les vexations de leurs vainqueurs : il accorda aux colonies un code de lois, d'aprĂšs lequel nulle distinction ne devait ĂȘtre faite entre les conquĂ©rants, les colons et les autochtones[6].
En 1803, le Baron de Humboldt estime qu'il y a au Mexique 5 837 100 habitants, dont 47 % de Blancs[7].
En 1844, Auguste Wahlen présente l'espÚce humaine du Mexique en quatre grandes divisions qui forment huit castes, à savoir : les Indiens aborigÚnes, les Espagnols (originaires nés en Europe et créoles nés en Amérique), les Noirs (Africains esclaves et descendants de Noirs) et les Castes mixtes (Métis, issus d'un mélange de blancs et d'Indiens ; Mulùtres, issus de Blancs et de Noirs ; Zambos, issus d'Indiens et de Noirs)[6]. Par ailleurs, quelques Malais et Chinois, qui sont venus des Philippines se fixer au Mexique, ne peuvent pas entrer en considération dit M. Wahlen[6].
En 1889, selon Antoine Garcia Cubas, la population de la RĂ©publique mexicaine est de 11 395 712 individus et se divise en trois grands groupes : le groupe EuropĂ©en et Hispano-AmĂ©ricain (2 165 185 personnes, soit 19 %), le groupe MĂ©tis (4 900 156 personnes, soit 43 % beaucoup Ă prĂ©dominance blanche ) et le groupe IndigĂšne (4 330 371 personnes, soit 38 %)[8]. La diffĂ©rence des langues, des usages et coutumes dĂ©termine Ă cette Ă©poque lâhĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des trois groupes. Les individus composant le premier groupe et une fraction notable du second, reprĂ©sentent dans le pays lâĂ©lĂ©ment le plus nombreux et dont la marche progressive est en tous points conforme Ă la civilisation europĂ©enne[8]. Les professions dites libĂ©rales se recrutent dans le premier groupe, qui est aussi le possesseur de lâĂ©lĂ©ment vital « le capital » et par consĂ©quent, le plus ferme appui de lâagriculture, de lâexploitation des mines, de lâindustrie et du commerce[8].
Espagnols
Au milieu du XIXe siÚcle, c'est entre les mains des Espagnols que se trouvent presque toutes les propriétés et les richesses[6]. On les divise en blancs nés en Europe et en descendants d'Européens nés dans les colonies espagnoles de l'Amérique et dans les iles asiatiques.
Les premiers sont dĂ©signĂ©s par le terme de peninsulares ou par le terme pĂ©joratif de gachupĂn (es), les seconds celui de criollos (es).
Les natifs des ßles Canaries, que l'on désigne sous la dénomination d'Islénos et qui sont pour la plupart gérants de plantations, se considÚrent comme Européens[6].
Langage
Les créoles et la plus grande partie des ethnies mixtes n'ont pas adopté ici, comme au Pérou, un dialecte indigÚne ; ils se servent de la langue espagnole en 1844, tant dans la conversation que dans les écrits. Parmi les dialectes indigÚnes, la langue aztÚque ou mexicaine est la plus répandue à l'époque ; mais les domaines de plusieurs autres langues sont comme enclavés dans le sien[6].
La langue espagnole, mĂȘlĂ©e de formules provinciales et de mots dâorigine indigĂšne, constitue lâidiome des MĂ©tis Ă la fin du XIXe siĂšcle[8].
Religion
La religion catholique est celle de la presque totalitĂ© des habitants du Mexique en 1889. Toutefois, le protestantisme fait de sensibles progrĂšs chez les MĂ©tis Ă cette Ă©poque[8]. Les AmĂ©rindiens amenĂ©s au christianisme par la conquĂȘte, tendent cependant Ă lâidolĂątrie dans leurs actes religieux Ă la fin du XIXe siĂšcle ; dans beaucoup de localitĂ©s ils conservent encore lâusage simulĂ© de leurs anciennes cĂ©rĂ©monies sous la sauvegarde de la manifestation publique du culte catholique[8]. Pendant certaines solennitĂ©s religieuses, ils exĂ©cutent des danses dans les Ă©glises devant les images les plus vĂ©nĂ©rĂ©es, comme celle de la vierge de Guadalupe par exemple[8].
Migrations et diaspora
Au dĂ©but du XXIe siĂšcle, le pays Ă©tranger dans lequel les Mexicains sont le plus nombreux sont les Ătats-Unis (Mexicano-AmĂ©ricains), puis le Canada en seconde place (Mexicano-Canadiens). Il y a par ailleurs la France.
Notes et références
Notes
Références
- (es) Francisco Lizcano FernĂĄndez, « ComposiciĂłn Ătnica de las Tres Ăreas Culturales del Continente Americano al Comienzo del Siglo XXI », Convergencia, Mexico, Universidad AutĂłnoma del Estado de MĂ©xico, Centro de InvestigaciĂłn en Ciencias Sociales y Humanidades, vol. 38,â , p. 185â232 ; table on p. 218 (ISSN 1405-1435)
- (es) « Los tres Durangos de Bizkaia, MĂ©xico y EEUU reanudarĂĄn sus encuentros el prĂłximo noviembre en el paĂs azteca », sur Euskal kultura (consultĂ© le )
- « CaracterĂsticas del español hablado en MĂ©xico | Voces | Unidad 4: MĂ©xico | Acceso », sur acceso.ku.edu (consultĂ© le )
- Informations lexicographiques et étymologiques de « Mexicain » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
- Auguste Wahlen, MĆurs, usages et costumes de tous les peuples du monde : Afrique - AmĂ©rique, Bruxelles, librairie Historique-Artistique, 1844.
- Ernest van Bruyssel, Rapport sur les Ătats-Unis mexicains, Bruxelles, Alliance typographique, 1879
- Antoine Garcia Cubas, Ătude gĂ©ographique, statistique, descriptive et historique des Ătats-Unis mexicains, Mexico, Imprimerie du ministĂšre des travaux publics, 1889