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Européens

Le terme EuropĂ©en dĂ©signe, selon une conception strictement gĂ©ographique, un habitant du continent europĂ©en. Dans le langage courant, il peut aussi dĂ©signer un citoyen de l'Union europĂ©enne, mĂȘme si tout habitant de l'Europe n'est pas nĂ©cessairement citoyen de l'Union europĂ©enne, et rĂ©ciproquement. Enfin, le terme est parfois utilisĂ© dans un sens ethnique pour dĂ©signer un individu ou une population d'ascendance exclusivement ou majoritairement europĂ©enne, en particulier dans les pays ayant connu une forte colonisation de peuplement venue d'Europe.

Répartition des Européens et de la diaspora européenne.

Origine du mot

Aristote utilise dĂ©jĂ  « ΕᜐρώπηΜ » dans le livre III de sa Politique : « Les barbares sont plus enclins Ă  la servitude que les Grecs, et les Asiatiques que les EuropĂ©ens »[1].

Une mention plus rĂ©cente du terme « EuropĂ©en » se trouve dans les chroniques mozarabes de 754. Le nĂ©ologisme latin Europenses est alors utilisĂ© pour dĂ©signer les troupes de Charles Martel qui, en 732, arrĂȘtĂšrent l'expansion islamique Ă  la bataille de Poitiers[2].

En 1735, dans la premiĂšre Ă©dition de son ouvrage Systema naturae, le naturaliste Carl von LinnĂ© nomme les humains vivant en Europe Homo europaeus albescens, en en faisant une espĂšce du genre Homo. En complĂ©ment, suivant les couleurs de peau, il dĂ©finit trois catĂ©gories supplĂ©mentaires : Homo americanus rubescens (AmĂ©ricains), Homo asiaticus fuscus (Asiatiques) et Homo africanus niger (Africains). À partir de la 10e Ă©dition de son ouvrage (1758, page 20), il dĂ©finit une unique espĂšce regroupant ces quatre variĂ©tĂ©s sous le nom d’Homo sapiens. NĂ©anmoins, il distingue par leur tempĂ©rament et leur posture corporelle Homo europaeus albus, Homo americanus rufus, Homo asiaticus luridus et Homo africanus niger[3].

Depuis la fin du XIXe siĂšcle, on parle couramment d’EuropĂ©ens en tant qu'entitĂ© culturelle plutĂŽt qu'entitĂ© gĂ©ographique. Les descendants des colons europĂ©ens durant l’apartheid en Afrique du Sud se nommaient entre eux EuropĂ©ens mais se dĂ©signaient Ă©galement en tant qu’Afrikaners (Africains) par opposition aux EuropĂ©ens continentaux[4].

Au XXe siĂšcle se dĂ©veloppe l’idĂ©e d’une Union paneuropĂ©enne internationale qui unirait les peuples et nations europĂ©ennes. Ces derniĂšres dĂ©cennies, les personnes favorables Ă  l’Union europĂ©enne ou Ă  un mouvement pro-europĂ©en se dĂ©signent elle-mĂȘme comme EuropĂ©ennes[5].

Paléolithique

Les plus anciens vestiges fossiles d'Homo sapiens connus en Europe ont Ă©tĂ© trouvĂ©s dans la grotte de Bacho Kiro, en Bulgarie, oĂč une dent humaine et des fragments osseux, identifiĂ©s par leur ADN comme relevant d'Homo sapiens, ont Ă©tĂ© datĂ©s en 2020 par le carbone 14 d'environ 45 000 ans avant le prĂ©sent (AP)[6]. Les outils de pierre de Willendorf, en Autriche, sont datĂ©s de 43 500 ans AP et sont attribuĂ©s Ă  Homo sapiens[7]. Ces premiers hommes modernes d'Europe Ă©taient des chasseurs cueilleurs et sont souvent dĂ©signĂ©s sous le nom d'Homme de Cro-Magnon dans le langage courant.

Dans les annĂ©es 1990, l’idĂ©e que toutes les populations humaines vivant aujourd’hui sur la planĂšte ont une origine commune africaine devient majoritaire. En 1990 est fondĂ© le Projet gĂ©nome humain, grĂące auquel le gĂ©nome humain est sĂ©quencĂ©. En 2003, les rĂ©sultats du projet sont publiĂ©s, il devient alors possible de comparer l’ADN de fossiles avec celui des populations vivant aujourd’hui[8].

Les EuropĂ©ens actuels, comme tous les non-Africains, possĂšdent en moyenne 1,8 % d’ADN nĂ©andertalien dans leur gĂ©nome, acquis par hybridation lors de la derniĂšre sortie d'Afrique de l'Homme moderne[9]. Cette part d'ADN nĂ©andertalien, prĂ©sente dans des proportions trĂšs proches chez tous les Eurasiens (lesquels reprĂ©sentent environ 87 % de l'humanitĂ©), n'est en rien spĂ©cifique aux EuropĂ©ens.

Un fossile d'Homme moderne datĂ© d'environ 36 200 ans AP, Kostenki 14, trouvĂ© en Russie d'Europe, montre une parentĂ© avec les populations actuelles d'Eurasie de l'Ouest mais pas avec celles d'Asie orientale. Cela montre que la divergence gĂ©nĂ©tique entre Eurasiens de l'Ouest et Asiatiques de l'Est date de plus de 36 000 ans et donc d'un stade prĂ©coce du PalĂ©olithique supĂ©rieur[10]. Les EuropĂ©ens actuels appartiennent Ă  une mĂ©tapopulation qui vit de l'Europe Ă  l'Asie centrale, en passant par l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient.

NĂ©olithique

L’agriculture s’est dĂ©veloppĂ©e au Proche-Orient Ă  partir d'environ et s'est diffusĂ©e en Europe Ă  partir de . Les analyses gĂ©nĂ©tiques montrent que l’agriculture a Ă©tĂ© apportĂ©e en Europe par des populations venues d'Anatolie, qui ont remplacĂ© les chasseurs-cueilleurs locaux[11]. Le gĂ©nome des EuropĂ©ens modernes montre une part limitĂ©e provenant des chasseurs cueilleurs du MĂ©solithique alors que la part moyenne des agriculteurs du NĂ©olithique est proche de 50 %[12]. Les populations qui vivaient de chasse et de cueillette ont Ă©tĂ© diluĂ©es par les nouveaux arrivants[13] - [14].

Les analyses gĂ©nĂ©tiques ont Ă©galement montrĂ© la prĂ©sence d’une troisiĂšme composante dans le gĂ©nome actuel des EuropĂ©ens[15]. Cette composante est issue des populations nomades indo-europĂ©ennes, venues des steppes pontiques Ă  partir d'environ [16], et reprĂ©sentĂ©es par la culture Yamna[17] - [18].

Diversité génétique des Européens

Plusieurs Ă©tudes gĂ©nĂ©tiques permettent d'affiner les relations gĂ©nĂ©tiques entre les peuples europĂ©ens et leurs contours. Selon une Ă©tude de Chao Tian, en 2009, ayant calculĂ© les distances gĂ©nĂ©tiques (Fst) entre plusieurs populations en se basant sur l’ADN autosomal, certains EuropĂ©ens du Sud tels que les Grecs et Italiens du Sud se distinguent gĂ©nĂ©tiquement du reste de l'Europe en apparaissant Ă  peu prĂšs autant distants des Arabes du Levant (Palestiniens, Libanais, Syriens) que des Scandinaves et Russes, mais sachant cependant que les populations du Levant sont souvent inclus parmi les "blancs" au sens large dans l’anthropologie ou du moins proche. Un Italien du Sud est ainsi gĂ©nĂ©tiquement deux fois et demi plus proche d'un Palestinien que d'un Finlandais[19] - [20] - [21], mais une telle distance avec les Finlandais n'est pas reprĂ©sentative des distances entre les EuropĂ©ens, elle s'explique parce que les Finlandais sont mĂ©langĂ©s avec des asiatiques sibĂ©riens, d'affinitĂ© proche des Sami, les Finlandais sont donc un peuple gĂ©nĂ©tiquement assez isolĂ© des autres EuropĂ©ens (y compris des Scandinaves et des Russes) ce qui les Ă©loigne du reste des EuropĂ©ens sur le plan des distances gĂ©nĂ©tiques[22]. De mĂȘme les Italiens du Sud constitue un groupe plus distant[23].

Malgré une faible différence génétique entre Européens, il existe des variations génétiques qui recoupent la proximité géographique à parfois quelques centaines de kilomÚtres prÚs[24]. En 2016, une étude autosomale de Fiorito et al qui a calculé les distances génétiques entre les populations européennes et celles du bassin méditerranéen en prenant en compte plusieurs centaines de milliers de SNPs, a confirmé la distance génétique importante entre les Italiens et les Finlandais, et aussi montré que l'on observait également des distances importantes entre les Sardes, population isolée également, et les autres Européens puisqu'ils sont par exemple plus distants des Russes que des Levantins (Jordaniens, Syriens) et des Marocains. Cependant, cette étude a aussi montré que des distances génétiques importantes existaient également entre certaines populations européennes non isolées. Ainsi la distance génétique qui sépare les Italiens du Sud des Russes et des Britanniques est également plus importante que la distance qui les sépare des Jordaniens et des Syriens[25].

En avril 2011, Moorjani et al.[26], ayant analysĂ© plus de 6 000 individus provenant de 107 populations diffĂ©rentes en utilisant une nouvelle mĂ©thode d'estimation des origines ancestrales et de datation de mĂ©lange, ont pu estimer des taux de mĂ©lange de gĂšnes africains subsahariens dans le gĂ©nome des populations d’Eurasie de l'Ouest, les rĂ©sultats montrent que les Arabes du Levant ont un mĂ©lange africain subsaharien significatif (4 Ă  15 %) qui semble relativement rĂ©cent chez eux (datant d'aprĂšs la conquĂȘte arabo-musulmane du Proche-Orient au Moyen Âge) ; il est intermĂ©diaire chez les diffĂ©rents groupes Juifs (4 Ă  5 %) et de maniĂšre relativement homogĂšne et plus ancienne, cela semble dater d'avant la sĂ©paration des diffĂ©rents groupes de la diaspora juive ; il est bien plus faible chez les EuropĂ©ens du Sud (1 Ă  3 %) oĂč ce flux de gĂšnes africains semble ĂȘtre arrivĂ© de maniĂšre indirecte durant l'Empire romain puis par l’intermĂ©diaire de l'expansion islamique ; et il est indĂ©tectable chez les EuropĂ©ens du Nord. En 2013, selon une Ă©tude autosomale de l'Institut de Biologie Évolutive (IBE) de l'Universitat Pompeu Fabra de Barcelone, portant sur prĂšs de 3 000 individus, entre 5 et 15 % du gĂ©nome des habitants de la PĂ©ninsule ibĂ©rique, selon les rĂ©gions (sauf les Basques), est issu d'Afrique du Nord[27] - [28] - [29]. En 2014, une Ă©tude autosomale similaire rĂ©alisĂ©e par Lazaridis et al., a calculĂ© que, en moyenne, 12,6 % du gĂ©nome des Espagnols de la pĂ©ninsule ibĂ©rique est issu d'Afrique du Nord et 2,2 % d'Afrique subsaharienne[30]. Du cĂŽtĂ© des lignĂ©es maternelles uniquement (Adn mitochondrial), une Ă©tude de Hernandez et al en 2015 a montrĂ© que les Andalous de l'Est et de l'Ouest avaient respectivement 3,6 % et 11,8 % de lignĂ©es maternelles africaines[31] - [32] - [33].

Haplogroupes d'Europe

Principaux haplogroupes d'Europe[34] :

Haplogroupe Total Europe Europe de l'Ouest Europe du Nord Europe du Sud Europe de l'Est
R1b 35,5 % 50,5 % 53 % 41,5 % 9,0 %
R1a 21,0 % 9,5 % 9,5 % 6,0 % 43,5 %
I2 9,5 % 6,5 % 6,0 % 9,5 % 13,5 %
I1 8,5 % 13,0 % 18,0 % 3,5 % 5,5 %
E1b1 7,0 % 6,0 % 2,0 % 12,5 % 5,5 %
J2 6,5 % 5,0 % 2,5 % 13,0 % 5,0 %
N 5,5 % 0,5 % 6,5 % 0,5 % 12,5 %
G 3,5 % 5,5 % 1,0 % 6,0 % 2,0 %
T 1,0 % 1,0 % 0,5 % 2,5 % 1,0 %
J1 1,0 % 0,5 % 0,0 % 2,5 % 0,5 %
Q 0,5 % 0,5 % 0,5 % 0,5 % 1,0 %
Autres 1,5 % 1,5 % 0,5 % 2,0 % 1,0 %

Utilisation dans les statistiques officielles

Dans certains pays anglo-saxons, les citoyens sont classifiĂ©s selon leur appartenance ethnique. On parle ainsi aux États-Unis d'« Euro-AmĂ©ricains » pour dĂ©signer les descendants d'EuropĂ©ens, comme on parle d'« Afro-AmĂ©ricains » pour dĂ©signer les descendants d'Africains[35].

Histoire

Les civilisations du monde selon Samuel Huntington : en bleu foncĂ© l'Europe Occidentale et les pays colonisĂ©s oĂč les descendants d'EuropĂ©ens sont majoritaires, en bleu clair l'Europe de l'Est et la sphĂšre orthodoxe slave.

L'Europe est le berceau de la civilisation occidentale.

Les EuropĂ©ens sont Ă  l'origine de nombreuses avancĂ©es dans l'histoire de l'humanitĂ© : la dĂ©mocratie athĂ©nienne, la Renaissance avec la redĂ©couverte de la science et de l'art antiques, les LumiĂšres (rationalisation et sĂ©cularisation), la RĂ©volution industrielle et le concept d'État-nation.

Au dix-huitiĂšme et surtout au dix-neuviĂšme siĂšcle, de nombreux EuropĂ©ens migrent hors d'Europe, en particulier en AmĂ©rique du Nord (États-Unis, Canada), en OcĂ©anie (Australie, Nouvelle-ZĂ©lande), en Afrique australe (Afrique du Sud) ou dans le CĂŽne Sud de l'AmĂ©rique latine (notamment en Argentine). Leurs descendants forment encore Ă  ce jour la majoritĂ© de la population dans la plupart de ces pays.

Du début du XIXe siÚcle, avec la Révolution Industrielle, d'abord engagée au Royaume-Uni, jusqu'en 1914, les Européens dominent sans partage l'économie et la finance mondiale.

Culture et mƓurs

Une des peintures les plus célÚbres au monde, La Joconde représente la florentine Mona Lisa del Giocondo.

Selon le sociologue Henri Mendras[36], la mentalité européenne se caractérise par :

  • « l'individualisme Ă©vangĂ©lique et romain » — ce qui est dans la lignĂ©e de l'humanisme : « l'individualisme proclamĂ© par le Christ a mis deux millĂ©naires Ă  pĂ©nĂ©trer la mentalitĂ© occidentale » mais « la seconde racine de l'individualisme occidental se trouve dans le droit romain. De la loi des Douze Tables (451 av. J.-C.) Ă  Justinien et Ă  NapolĂ©on, la carriĂšre bimillĂ©naire de ce chef-d'Ɠuvre idĂ©ologique » ;
  • « l'idĂ©e de nation, peuplĂ©e de paysans stables sur leur tenure [idĂ©e qui] s'oppose Ă  celle des empires » ;
  • « le capitalisme inventĂ© Ă  partir du XVIe siĂšcle [
] Ă©panoui grĂące Ă  l'industrie et au rapport qu'elle suppose entre sciences et techniques » ;
  • « la dĂ©mocratie ou, plus prĂ©cisĂ©ment, le gouvernement de la majoritĂ© dans le respect du droit des minoritĂ©s ». Et il ajoute que « liĂ©s entre eux, ces quatre traits, exceptionnels dans l'histoire des civilisations, font modĂšle [
] ».

Le professeur Leo Strauss, en outre, voit un libĂ©ralisme antique europĂ©en dĂ©jĂ , dans le monde grĂ©co-romain[37]. De façon plus Ă©vasive, l'essayiste Jean Mabire perçoit du libĂ©ralisme chez les anciens paysans-guerriers Celtes et Nordiques, aussi, ainsi que de l’individualisme[38].

Langues

Le grec ancien fut la langue vĂ©hiculaire de la MĂ©diterranĂ©e orientale et du Proche-Orient durant l'AntiquitĂ© aprĂšs les conquĂȘtes d'Alexandre le Grand (voir la Pierre de Rosette). Le latin a ensuite Ă©tĂ© propagĂ© en Europe par l'empire Romain, puis au Moyen Âge par l'Église catholique.

Les langues européennes modernes sont les plus diffusées du monde : l'influence de l'anglais, du français, ou de l'espagnol provient des anciens empires britannique, français et espagnol. En conséquence, l'alphabet latin est présent dans de nombreuses régions de la planÚte.

Ainsi, quatre des six langues de travail de l'ONU sont des langues européennes : ce sont l'anglais, l'espagnol, le français et le russe (qui utilise l'alphabet cyrillique). Outre ces quatre langues, seuls le mandarin et l'arabe disposent de ce privilÚge.

Religions

En 2011, 76,2 % des habitants du continent européen (Russie comprise) se déclaraient chrétiens (46,3 % catholiques, 35,4 % orthodoxes, 17,8 % protestants, 0,5 % autres chrétiens)[39].

SystĂšmes familiaux

Les systÚmes familiaux selon Emmanuel Todd sont d'une grande diversité :

Carte des systĂšmes familiaux en Europe d'aprĂšs Emmanuel Todd

Économie et niveau de vie

Carte des pays du monde selon leur IDH (le bleu le plus foncĂ© correspond Ă  l'IDH le plus Ă©levĂ©). Les pays europĂ©ens, et ceux oĂč leurs descendants sont majoritaires disposent de trĂšs hauts niveaux de vie

La plupart des pays européens et des pays majoritairement peuplés de descendants d'Européens (parfois qualifiés de pays occidentaux) se caractérisent par un haut niveau de vie.

Références

  1. Aristote (trad. du grec ancien), Politique (lire en ligne), Livre III, 1285a
  2. (de) Michael Borgolte, Vor dem Ende der Nationalgeschichten, Stuttgart, Franz Steiner Verlag, (ISBN 3-515-08224-7), p. 34
  3. « Auf der Suche nach dem EuropÀer: Wissenschaftliche Konstruktionen des Homo Europaeus », sur www.europa.clio-online.de (consulté le )
  4. (de) Christoph Marx, „Europeans only“. Europa als Leitbild, Vorbild und Zerrbild in SĂŒdafrika, 1948 bis 2008, UniversitĂ€t Duisburg-Essen, Wissenschaftsverlag SSC, (ISBN 978-3-934359-34-5), p. 118
  5. (de) Knaur, Das deutsche Wörterbuch, Lexigraphisches Institut MĂŒnchen, , p. 347
  6. (en) Jean-Jacques Hublin, Nikolay Sirakov, Vera Aldeias et al., « Initial Upper Palaeolithic Homo sapiens from Bacho Kiro Cave, Bulgaria », Nature,‎ (lire en ligne)
  7. (en) Philip R. Nigst, Paul Haesaerts, Freddy Damblon et Christa Frank-Fellner, « Early modern human settlement of Europe north of the Alps occurred 43,500 years ago in a cold steppe-type environment », Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), vol. 111,‎ , p. 14394-14399 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, PMID 25246543, PMCID 4209988, DOI 10.1073/pnas.1412201111, lire en ligne)
  8. (en) Nick Patterson, Priya Moorjani, Yontao Luo et Swapan Mallick, « Ancient Admixture in Human History », Genetics, vol. 192,‎ , p. 1065-1093 (ISSN 0016-6731 et 1943-2631, PMID 22960212, PMCID 3522152, DOI 10.1534/genetics.112.145037, lire en ligne, consultĂ© le )
  9. (en) Ann Gibbons, « Neandertals and Moderns Made Imperfect Mates », Science, vol. 343,‎ , p. 471-472 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, PMID 24482455, DOI 10.1126/science.343.6170.471, lire en ligne, consultĂ© le )
  10. (en) Andaine Seguin-Orlando, Thorfinn S. Korneliussen, Martin Sikora et Anna-Sapfo Malaspinas, « Genomic structure in Europeans dating back at least 36,200 years », Science, vol. 346,‎ , p. 1113-1118 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, PMID 25378462, DOI 10.1126/science.aaa0114, lire en ligne)
  11. Wolfgang Haak, Oleg Balanovsky, Juan J. Sanchez et Sergey Koshel, « Ancient DNA from European Early Neolithic Farmers Reveals Their Near Eastern Affinities », PLoS Biol, vol. 8,‎ , e1000536 (PMID 21085689, PMCID 2976717, DOI 10.1371/journal.pbio.1000536, lire en ligne)
  12. (en) Pontus Skoglund, Helena Malmström, Maanasa Raghavan et Jan StorĂ„, « Origins and Genetic Legacy of Neolithic Farmers and Hunter-Gatherers in Europe », Science, vol. 336,‎ , p. 466-469 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, PMID 22539720, DOI 10.1126/science.1216304, lire en ligne, consultĂ© le )
  13. (en) Federico SĂĄnchez-Quinto et al., « Genomic Affinities of Two 7,000-Year-Old Iberian Hunter-Gatherers », Current Biology, no 16,‎ , p. 1494-1499 (doi:10.1016/j.cub.2012.06.005)
  14. (en) Iñigo Olalde, Morten E. Allentoft, Federico SĂĄnchez-Quinto et Gabriel Santpere, « Derived immune and ancestral pigmentation alleles in a 7,000-year-old Mesolithic European », Nature, vol. 507,‎ , p. 225-228 (ISSN 0028-0836, PMID 24463515, PMCID 4269527, DOI 10.1038/nature12960, lire en ligne, consultĂ© le )
  15. (en) Iosif Lazaridis, Nick Patterson, Alissa Mittnik et Gabriel Renaud, « Ancient human genomes suggest three ancestral populations for present-day Europeans », Nature, vol. 513,‎ , p. 409-413 (ISSN 0028-0836, PMID 25230663, PMCID 4170574, DOI 10.1038/nature13673, lire en ligne, consultĂ© le )
  16. (en) Ann Gibbons, « Three-part ancestry for Europeans », Science, vol. 345,‎ , p. 1106-1107 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, PMID 25190770, DOI 10.1126/science.345.6201.1106, lire en ligne, consultĂ© le )
  17. (en) Caleb Strom, « How A Handful of Yamnaya Culture Nomads Became the Fathers of Europe », sur www.ancient-origins.net (consulté le )
  18. (en) Kristian Kristiansen, Morten E. Allentoft, Karin M. Frei et Rune Iversen, « Re-theorising mobility and the formation of culture and language among the Corded Ware Culture in Europe », Antiquity, vol. 91, no 356,‎ , p. 334–347 (ISSN 0003-598X et 1745-1744, DOI 10.15184/aqy.2017.17, lire en ligne, consultĂ© le )
  19. C.Tian et.al 2009, European Population Genetic Substructure: Further Definition of Ancestry Informative Markers for Distinguishing among Diverse European Ethnic Groups.
  20. Nelis et al. 2009, Genetic Structure of Europeans: A View from the North–East.
  21. Distances génétiques (Fst) autosomales calculées par Chao Tian et al. 2009:
    • Grec-Druze : 0.0052, Grec-BĂ©douin : 0.0064, Grec-Palestinien : 0.0057, Grec-Russe : 0.0108, Grec-SuĂ©dois : 0.0084,
    • Italiens du Sud-Druze : 0.0057, Italien du Sud-BĂ©douin : 0.0079, Italien du Sud-Palestinien : 0.0064, Italien du Sud-Russe : 0.0088, Italien du Sud-SuĂ©dois : 0.0064
    Autres distances génétiques (Fst) autosomales calculées par Nelis et al. 2009 :
    • Italiens du Sud - Lettoniens : 0.0150, Italiens du Sud - Finlandais (Helsinki) : 0.0160
    • Espagnols - Lettoniens : 0.0100, Espagnols - Finlandais (Helsinki) : 0.0110
    • EuropĂ©ens – Chinois 0.1100, EuropĂ©ens – Africains (Yoruba) 0.1530
    .
  22. « A genome-wide analysis of population structure in the Finnish Saami with implications for genetic association studies », Nature,‎ (lire en ligne)
  23. (en) Mari Nelis, TĂ”nu Esko, Reedik MĂ€gi et Fritz Zimprich, « Genetic Structure of Europeans: A View from the North–East », PLOS ONE, vol. 4, no 5,‎ , e5472 (ISSN 1932-6203, DOI 10.1371/journal.pone.0005472, lire en ligne, consultĂ© le ) :
    « several distinct regions can be distinguished within Europe: 1) Finland, 2) the Baltic region (Estonia, Latvia and Lithuania), Eastern Russia and Poland, 3) Central and Western Europe, and 4) Italy, with the southern Italians being more “distant” »
  24. « Genes mirror geography within Europe », Nature,‎ (lire en ligne)
  25. voir Table S3 in Fiorito et al 2016, The Italian genome reflects the history of Europe and the Mediterranean basin, European Journal of Human Genetics (2016) 24, 1056–1062; doi:10.1038/ejhg.2015.233; published online 11 November 2015
  26. Moorjani P, Patterson N, Hirschhorn JN, Keinan A, Hao L, et al. 2011 The History of African Gene Flow into Southern Europeans, Levantines, and Jews. PLoS Genet 7(4): e1001373. doi:10.1371/journal.pgen.1001373 .
  27. Gene flow from North Africa contributes to differential human genetic diversity in southern Europe, Botigué et al, 2013 doi: 10.1073/pnas.1306223110
  28. Estimating gene flow from North Africa to southern Europe, David Comas, juin 2013
  29. Los españoles somos los europeos con mås genes magrebíes, Huffington post, 3 juin 2013
  30. Voir Table S11.2 dans "Data supplements/Supplementary Information", pp.64-64 in Ancient human genomes suggest three ancestral populations for present-day Europeans, Lazaridis et al, 2014, doi: https://dx.doi.org/10.1101/001552
  31. Candela Hernandez et al., Human maternal heritage in Andalusia (Spain): its composition reveals high internal complexity and distinctive influences of mtDNA haplogroups U6 and L in the western and eastern side of region, 2014,
  32. Candela Hernandez et al., Early Holocenic and Historic mtDNA African Signatures in the Iberian Peninsula: The Andalusian Region as a Paradigm, 2015
  33. Table 1. Types and frequencies of mtDNA African lineages detected among autochthonous Andalusians.
  34. (en) Maciamo, « Eupedia », sur Eupedia (consulté le )
  35. (en) Standards for the Classification of Federal Data on Race and Ethnicity, Site officiel de la Maison Blanche
  36. Henri Mendras, « L'Europe des Européens - Folio actuel - Folio - GALLIMARD - Site Gallimard », sur www.gallimard.fr, (consulté le ), pp.12-13 "L'une et l'autre Europe"
  37. « Le libéralisme antique et moderne », sur www.puf.com (consulté le )
  38. « Thulé, le soleil retrouvé des Hyperboréens », sur Akribeia (consulté le )
  39. (en) « Regional Distribution of Christians Â», sur pewforum.org

Bibliographie

  • Jeffrey E. Cole, Ethnic Groups of Europe : An Encyclopedia, ABC-CLIO, 2011 (ISBN 9781598843026)
  • RenĂ© Girault et GĂ©rard Bossuat, Les Europe des EuropĂ©ens, Paris, Publications de la Sorbonne, 1993 (ISBN 2859442383)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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