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Exploitation forestière

L’exploitation forestière est un processus de production s’appliquant à un ensemble d’arbres en vue de leur acheminement vers un site de valorisation. L'exploitation est souvent réalisée dans le cadre de l'application d'un aménagement forestier.

lot de bois façonnés sur une place de dépôt
Vue aérienne d'une exploitation de monoculture d'arbre par coupe rase à partir d'une route forestière, avec places de dépôts

Processus

Il existe 2 types de coupes dans les peuplements forestiers :

  • Les coupes de rĂ©gĂ©nĂ©ration,
    • par coupe rase en une fois de tous les arbres, ou
    • par coupes progressives en plusieurs fois d'une partie des arbres sur plusieurs annĂ©es (successivement, coupe d'ensemencement, puis coupe(s) secondaires(s) et enfin coupe dĂ©finitive)
  • les coupes d'amĂ©lioration, par Ă©claircies consistant en une coupe sĂ©lective des arbres pour leur donner plus d'espace (diminution de la densitĂ©) ; lors des Ă©claircies, les arbres malades sont aussi enlevĂ©s : ce sont les coupes sanitaires (elles peuvent ĂŞtre rĂ©alisĂ©es hors des Ă©claircies programmĂ©es pour assainir le peuplement vis-Ă -vis d'un ravageur)

Opérations

Transport par flottage de grume Ă  Vancouver

Une récolte de bois comprend généralement les opérations suivantes (mais pas nécessairement dans l'ordre donné) :

Préabattage
  • Planification : calendrier et cartographie de travaux, prĂ©paration des accès et de l'amĂ©nagement de la rĂ©colte de bois.
  • Autorisation : Notification au public, Ă©valuation environnementale, paiement de taxes.
  • Commercialisation : Beaucoup de propriĂ©taires fonciers emploient leurs propres bĂ»cherons, tandis que d'autres louent ou vendent le droit d'exploitation Ă  une compagnie forestière.
  • Accès : Chemin d'exploitation, camps forestiers, zones de dĂ©pĂ´t avec stations de pesĂ©e sont construits si nĂ©cessaire.
  • Marquage : Les zones ou arbres devant ĂŞtre rĂ©coltĂ©s sont clairement identifiĂ©s.
Opération d'abattage
  • Abattage : L'arbre sur pied est coupĂ© Ă  l'aide d'une tronçonneuse ou d'une abatteuse. Le transport de grumes peut etre aidĂ© de sapi.
  • Façonnage : L'arbre transformĂ© est Ă©branchĂ© pour former une grume et Ă©ventuellement tronçonnĂ© en billons.
  • DĂ©bardage : Le bois est dĂ©placĂ© de la souche Ă  une place dĂ©pĂ´t. Des engins peuvent tirer, transporter ou dĂ©busquer. Un système de câble peut tirer les grumes jusqu'Ă  la zone de dĂ©pĂ´t. Il peut aussi ĂŞtre transportĂ© par hĂ©licoptère (très rare).
  • Transport : Le bois est transportĂ© de la place de dĂ©pĂ´t Ă  une unitĂ© de transformation (scierie, papeterie…) ou un port, en gĂ©nĂ©ral par camion grumier ; le transport se fait aussi par train, par flottage vers l'aval d'un cours d'eau ou tirĂ© par bateau.
Post-abattage
  • BrĂ»lage : Dans certains contextes, le brĂ»lage des dĂ©bris de l'abattage et autre bois rĂ©duit des futurs risques d'incendie (mais en privant le sol de matière organique) ;
  • Dessouchage : il est parfois pratiquĂ© pour prĂ©parer une plantation mĂ©canique ;
  • Reboisement :
    • par rĂ©gĂ©nĂ©ration naturelle souvent par coupes progressives (voir ci-dessus) ;
    • par rĂ©gĂ©nĂ©ration artificielle : Ă©pandage Ă  la volĂ©e ou mĂ©caniquement (semis) de graines ou mise en place manuelle ou mĂ©canique de plants d'arbres (plantation).
  • DĂ©gagement : Ă©limination de la vĂ©gĂ©tation concurrente pour faciliter la croissance des semis ou des plants ;
  • DĂ©pressage : travaux d'Ă©claircie des jeunes peuplement trop serrĂ©s souvent Ă  partir de cloisonnements ;
  • protection des routes : L'Ă©rosion et les glissements de terrain dus Ă  de vieilles routes d'exploitation peuvent ĂŞtre considĂ©rablement rĂ©duits en gĂ©rant les eaux de ruissellement (drains, barrages Ă  eau…) et en repoussant le matĂ©riel excavĂ© tel qu'il Ă©tait Ă  l'origine.

Méthodes de récoltes

Les opérations d'abattage peuvent être effectuées selon trois méthodes :

En grande longueur

Les arbres sont abattus puis ébranchés et éhoupés sur place. La grume est alors transportée dans la zone de dépôt où elle est tronçonnée et chargée sur un camion. Cette méthode laisse les rémanents sur la zone de coupe.

En arbre entier

Les arbres sont abattus et transportés directement en zone de dépôt où seulement ils seront ébranchés et tronçonnés. Cette méthode laisse une grande quantité de rémanents sur la zone de dépôt.

En bois court

Les arbres sont abattus, ébranchés, tronçonnés et triés sur la zone de coupe, laissant les branches et le houppier dans la forêt.

DĂ©bardage

Porteur forestier

Le dĂ©bardage consiste Ă  prendre en charge les arbres (entiers ou sous forme de billons) depuis le lieu de coupe jusqu’à l’aire de dĂ©pĂ´t. Dans certaines situations, il s'effectue en deux temps et on distingue alors le dĂ©busquage et la « vidange Â».

La première étape (débusquage) consiste à tirer le tronc jusqu'à la piste ou jusqu'au câble porteur. Cette étape n'a pas toujours lieu en Europe, mais elle est quasiment systématique en Afrique. Dans les forêts tropicales, on utilise pour la réaliser des machines du type bulldozer Caterpillar D7G. Ensuite, la vidange, consistera à amener la grume jusqu'à un lieu accessible aux camions.

Le dĂ©bardage est essentiellement mĂ©canisĂ©, mais le cheval est localement encore en service par exemple dans les Ardennes belges oĂą l’on compte environ 350 chevaux de dĂ©bardage. En Asie, l’élĂ©phant ou les bĹ“ufs sont aussi utilisĂ©s. Toujours parmi les techniques au sol, on compte le dĂ©valoir qui sert en montagne. Le principe consiste Ă  mettre en place une sorte de « toboggan gĂ©ant Â» par lequel les billons peuvent descendre.

La vidange peut se faire par les airs à l’aide de câbles (téléphérage, technique utilisée en cas de forte pente ou de sols à faible portance). De manière marginale, l’hélicoptère est utilisé dans les zones de montagnes pour les bois de haute qualité mais est la méthode la moins rentable.

Opérations sur aires de dépôt ou bord de route

  • Manutention des produits (dĂ©coupe, tri…).
  • Traitements de prĂ©servation.

Chemins forestiers

Les chemins forestiers sont construits pour fournir un accès à la forêt pour l'exploitation forestière et d'autres opérations de gestion. Ce sont généralement des chemins en terre.

Ces chemins jouent des rôles multiples dans les massifs forestiers. Ils sont un moyen de valorisation de la forêt en offrant un accès aux engins d'exploitation et aux bûcherons, pour les coupes de bois ou les éclaircies puis pour le reboisement. Les agents forestiers les utilisent également pour surveiller l'évolution des peuplements, réaliser des inventaires… Ces chemins sont très utiles pour la lutte contre les feux de forêt. Le public peut également les utiliser pour des promenades et découvrir la richesse de l'écosystème.

La construction de ces chemins, surtout sur les pentes raides, peut augmenter l'érosion et les glissements de terrain, ce qui augmente la sédimentation en aval. Les chemins sont généralement la plus importante source de sédiments des opérations d'exploitations, qui peut continuer longtemps après la fin des opérations dans la zone. Cependant, des méthodes sont souvent utilisées pour limiter ces effets telle la construction de fossés. La déconstruction de ces routes implique de restaurer l'habitat naturel, et est généralement plus cher que le coût de la construction.

Impact environnemental

Impacts négatifs

Le débardage par câble peut être utilisé sur les sols sensibles. Sur la photo, câble-mât Larix Lamako.

L'exploitation forestière affecte négativement l'environnement de plusieurs points de vue (d'autant plus qu'elle est intensive) :

  • en supprimant des arbres qui sont le support de communautĂ©s Ă©piphytes, fongiques et animales associĂ©es, ce qui altère directement et indirectement la composition spĂ©cifique, la structure de la forĂŞt, le terrain, et peut causer un Ă©puisement du sol quand il est fragile ou en forte pente.
  • par les perturbations directement causĂ©es par les opĂ©rations d'abattage (bruit), dĂ©rangement, animaux Ă©crasĂ©s ou perdant brutalement leur habitat.
  • par des impacts indirects (tassement du sol, artificialisation ou dĂ©gradation du rĂ©seau hydrographique, dĂ©rangement, construction de routes, pistes et aires de travail et de dĂ©bardage)
  • par l'artificialisation des forĂŞts, surtout dans le cas des systèmes sylvicoles basĂ©s sur les monocultures, les coupes rases et les plantations artificielles
  • et parfois en remplaçant les essences autochtones par d'autres essences peu favorables aux biocĂ©noses locales, ou acidifiant ou dĂ©gradant les sols. Cette stratĂ©gie contribue aussi Ă  rĂ©duire le stock gĂ©nĂ©tique au sein des populations d’essences locales.

L'exploitation est souvent associée à un système de cloisonnement et de drainage. Elle peut mener à une perte d'habitats dits patrimoniaux, ou vitaux pour certaines espèces, particulièrement dans les zones écologiquement sensibles. Les machines et engins forestiers les plus lourds peuvent dégrader ou compacter les sols forestiers. L'exploitation sur pente raide peut provoquer une érosion du sol, des glissements de terrain, une turbidité de l'eau et dégrader des habitats particuliers (tels que « forêts de ravin », creuses, etc). Sur sols saturés, elle peut créer des ornières et perturber le drainage (les ornières argileuses pouvant occasionnellement constituer des micro-habitats pour le sonneur à ventre jaune et quelques têtards d'autres espèces, au risque que ceux-ci s'y fassent écraser ou déshydrater si l'eau vient à manquer. L'abattage d'arbres près de cours d'eau peut provoquer l'augmentation de la sédimentation, de la température de l'eau et dégrader l'habitat ripicole.

Une forêt gérée principalement pour la production rapide de bois selon les méthodes "modernes" consistera typiquement en des arbres jeunes, vigoureux et souvent à croissance rapide. Avec le souci de bénéfices à court terme et l'arrivée de profileurs (qui augmentent très fortement les cadences de sciage, mais uniquement pour les bois de faible section), la tendance est partout à une diminution du cycle des révolutions (arbres coupés de plus en plus jeunes, dans une démarche dite de sylviculture dynamique). Une telle gestion supprime les zones caractéristiques de forêts anciennes, comme les vieux arbres, les gros-bois, les arbres sénescents et surtout une quantité suffisante et largement dispersées dans le massif de bois-mort, autant d'éléments requis pour la survie de nombreuses espèces forestières (saproxylophages notamment). La gestion durable de la forêt nécessite que de telles zones et des « gros-bois »[1] soient conservés pour protéger des espèces rares ou en danger, dont beaucoup sont reconnues comme utiles pour la forêt.

Impacts positifs

L'exploitation forestière peut parfois avoir des effets positifs sur l'environnement ou la sylviculture :

  • de petites coupes peuvent provisoirement restaurer des « milieux ouverts » utiles Ă  certaines espèces infĂ©odĂ©es Ă  ces milieux,
  • la suppression d'arbres endommagĂ©s ou malades, en ouvrant la canopĂ©e pour accĂ©lĂ©rer la croissance d'arbres plus petits par leur mise en lumière.
  • Les rĂ©manents (branches et autres parties non commercialisables de l'arbre (s'ils sont laissĂ©s sur place) fournissent un abri pour une partie de la faune et une source d'humus. De mĂŞme les broussailles et l'enherbement (quand ils sont conservĂ©s assez longtemps) sont une importante source de nourriture pour les herbivores et omnivores, dont le chevreuil, le cerf et le sanglier, qui constituent une part importante des revenus forestiers (locations ou baux de chasse). Ces animaux peuvent toutefois devenir un frein Ă  la rĂ©gĂ©nĂ©ration forestière s'ils sont trop favorisĂ©s dans un contexte oĂą les grands prĂ©dateurs ont disparu.
  • Pour le sylviculteur, une coupe sĂ©lective peut « amĂ©liorer » la forĂŞt et apporter un bois de meilleure qualitĂ© sur le marchĂ© du bois. En zone tempĂ©rĂ©e, dĂ©barder quand il gèle est rendu difficile par les modifications climatiques qui diminuent le nombre de jours de gel, mais de nouvelles avancĂ©es en matĂ©riels d'exploitation (dĂ©bardage par câble) permettent - lĂ  oĂą et quand ces matĂ©riels sont utilisĂ©s - de rĂ©duire la formation d'ornières et la perturbation physique du sol. Par exemple, de nouvelles abatteuses et porteuses sur pattes sont munies de larges pieds permettant de minimiser la dĂ©gradation du sol. Le dĂ©bardage par câble limite aussi les effets physique du dĂ©bardage.

En France

La France a une longue tradition d’exploitation forestière, les archĂ©ologues et historiens ayant montrĂ© un fort recul de la forĂŞt dès la pĂ©riode gauloise, avec mĂŞme ensuite de grands dĂ©frichements et une surexploitation qui ont fait fortement reculer la forĂŞt du haut Moyen Ă‚ge (jusqu'au dĂ©veloppement de l’industrie houillère). De Colbert au FFN, de nombreuses initiatives et circonstances ont contribuĂ© Ă  un rĂ©enforestement de plusieurs rĂ©gions françaises. Le FFN en particulier a conjuguĂ© ses effets Ă  ceux de l’exode rural de l’après-guerre, permettant Ă  la forĂŞt de rapidement regagner de la surface (2,3 millions d’hectares en moins de 40 ans, mais d’une forĂŞt encore jeune et localement très artificialisĂ©e Ă  la suite d'aides (alors sans Ă©coconditionnalitĂ©) aux monocultures et Ă  l’enrĂ©sinement, de la populiculture et de la construction (rien qu’avec les aides du FFN) d’un rĂ©seau de plus de 41 000 km de routes et pistes forestières (Ă©quivalent en km de plus que le tour de la planète Ă  l’équateur) et Ă  ces routes et pistes volontairement construites en forĂŞt, il faudrait ajouter celles faites sur d’autres fonds (pistes financĂ©es par le fonds de dĂ©veloppement durable dans les PyrĂ©nĂ©es en « zone Ă  ours », dans les annĂ©es 1990, initiatives autofinancĂ©es, aides de communes forestières, rĂ©gions ou dĂ©partements, etc. et de nombreux segments de routes, autoroutes, rocades et voies ferrĂ©es qui ont aussi et dans le mĂŞme temps considĂ©rablement contribuĂ© Ă  fragmenter les massifs forestiers).

Le développement des voies forestières accessibles aux camions et tracteurs de débardage, ainsi que l’augmentation de la surface forestière se sont accompagnés d’une production et d’une productivité accrues, mais une partie du bois exploité part à l’étranger pour une première ou seconde transformation avant parfois d’être racheté en France ; le rapport de prospective Jouvenel concluait en 1977 à la possibilité de développer les industries du bois sur le territoire même.

Selon certains acteurs (de la filière bois ou de la sphère politique) l’exploitation n’a pas non plus quantitativement suivi le rythme de croissance surfacique du reboisement. Alors qu’une majorité du public et de nombreux acteurs associatifs souhaitent la création d’un réseau cohérent de parcs et réserves protégées de l’exploitation forestière sur de plus grandes surfaces, d’autres acteurs estiment qu’on pourrait exploiter plus de bois en France.

Leur point de vue a été en 30 ans notamment porté par plusieurs rapports :

  • Le rapport MĂ©o-BĂ©tolaud dès 1978, proposait d’accroĂ®tre la rĂ©colte de 28 Ă  40 M de mÂł/an.
  • Le rapport Duroure, en 1982, estimait possibilitĂ© d’augmenter « … la rĂ©colte annuelle de 9 millions de m³… (dont) 6 millions de mÂł de bois rĂ©sineux (40 % de bois d’œuvre, 60 % de bois de trituration) et 3 millions … de bois feuillus.
  • Le rapport Bianco, qui en 1998 estimait aussi qu’une partie de l’accroissement de la biomasse ligneuse Ă©tait plus important que celui de l’exploitation et qu’on pourrait donc tirer plus de revenus de la forĂŞt. Ce point de vue a Ă©tĂ© tempĂ©rĂ© par une chute des prix engendrĂ© par la mise sur le marchĂ© d’une grande quantitĂ© de bois jetĂ© Ă  terre par plusieurs tempĂŞtes.
  • un rapport Juillot, publiĂ© en 2003, encourageait la filière Ă©nergie-bois, qui aurait pu selon ses auteurs consommer le bois des chablis de la tempĂŞte Klaus.
  • Un document du CGAAER, intitulĂ© « Pour mobiliser la ressource de la forĂŞt française » [2] estimait aussi qu’il y a insuffisante exploitation des forĂŞts de France.

En 2007/2008, lors du Grenelle de l’environnement FNE et la Fédération nationale des communes forestières (FNCOFOR) ont estimé possible et souhaitable une certaine augmentation de la production, mais en tenant compte de la biodiversité, et en visant à moins produire de CO2 et mieux lutter contre l’effet de serre[3] - [4]

Les professionnels français de l'exploitation forestière sont regroupés au sein du Syndicat des exploitants de la filière bois (SEFB)[5].

Notes et références

  1. Schütz J.P, Gehri E ; 2009 ; « Plaidoyer pour la production de gros bois ». Forêt Wallonne 102 : 14-20 (7 p., 13 réf.).
  2. « Pour mobiliser la ressource de la forêt française »; conseil général de l’Agriculture, de l’alimentation et des espaces ruraux (CGAAER), 7 novembre 2007 no 1639, Ballu et al ; présenté lors des assises de la forêt, au « Conseil supérieur de la forêt, des produits forestiers et de la transformation du bois »
  3. la forêt une chance pour lutter contre le réchauffement climatique
  4. « Produire plus de bois tout en préservant mieux... », sur Netbois (consulté le ).
  5. « Site du SEFB (syndicat des exploitants de la filière bois) », sur sefbois.com (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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