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Maisons-Alfort

Maisons-Alfort est une commune française du Val-de-Marne, en Île-de-France. Elle se situe dans la banlieue sud-est de Paris, à trois kilomètres de la capitale (et à 600 mètres du Bois de Vincennes, Paris 12è), sur la rive sud de la Marne.

Maisons-Alfort
Maisons-Alfort
L'hĂ´tel de ville.
Blason de Maisons-Alfort
Blason
Maisons-Alfort
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Val-de-Marne
Arrondissement Créteil
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Paris-Est-Marne et Bois
Maire
Mandat
Mary-France Parrain (LR)
2021-2026
Code postal 94700
Code commune 94046
DĂ©mographie
Gentilé Maisonnais
Population
municipale
57 639 hab. (2020 en augmentation de 5,1 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 10 774 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 48′ 21″ nord, 2° 26′ 16″ est
Altitude Min. 24 m
Max. 47 m
Superficie 5,35 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂ´le principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Maisons-Alfort
(bureau centralisateur)
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Maisons-Alfort
Liens
Site web https://maisons-alfort.fr/

    Son positionnement lui permet un accès rapide à plusieurs axes majeurs de communications franciliens que sont l'A4 au nord ou l'A86 au sud. Sa population actuelle en fait la sixième ville la plus importante du département derrière Vitry-sur-Seine, Créteil, Champigny-sur-Marne, Saint-Maur-des-Fossés et Ivry-sur-Seine. Ses habitants sont appelés les Maisonnais.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Autrefois plus étendue, elle perdit partie de son territoire quand la commune d'Alfortville fut créée en 1885. Maisons-Alfort est l'une des 47 communes du Val-de-Marne, dont le chef-lieu est Créteil.

    Elle a la forme d'un triangle :

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      Localisation sur la carte de Paris et de la « Petite Couronne ».
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      Localisation dans le Val-de-Marne.
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      OpenStreetMap limite communale.

    Maisons-Alfort est entourée des six communes suivantes en commençant au nord et en tournant dans le sens des aiguilles d'un montre : Charenton-le-Pont, Saint-Maurice, Joinville-le-Pont, Saint-Maur, Créteil et Alfortville.

    Urbanisme

    Maisons-Alfort est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[6] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7] - [8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[9] - [10].

    La Ville ne respecte pas le rythme et l'objectif de la loi SRU (votée en 2000), atteindre 25% de logements sociaux/HLM (de tous types, y compris logements étudiants ou maisons de retraite abordables) elle doit payer des amendes à l'Etat (https://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/logements-sociaux-13-communes-a-l-amende-dans-le-val-de-marne-12-04-2018-7660695.php).

    Structure de la ville

    Château d'Alfort et ferme de Maisonville - École vétérinaire

    En 1312, il est fait mention d'un bâtiment que l'on nommait hôtel d'Harrefort ; il relevait de l’abbé de Saint-Maur. Sur un titre de l’an 1495, il est question de Jean de Harcourt, comte de Vaudémont - il semble bien que Harcourt et Harrefort ne devaient faire qu’un. Plus tard, en 1612, on trouve le château d'Hallefort. M. Mallet de la Cour des comptes, en était possesseur. Plus tard, on peut encore lire :

    Louis de Falcony, seigneur d'Alfort, possédait plusieurs pièces de terre ; la moitié de la basse-cour d'Alfort, le tout jusqu’à la concurrence de 64 arpents 1/2, ayant compris 16 arpents que M. l’Archevêque venait de lui inféoder dans la censive de Maisons ; mais M. l’Archevêque érigea cette portion d'Alfort en fief, à la prière de Falcony, par acte, devant Dupuis et Nicolas Boucher, notaires à Paris, le .

    En 1765, Jean-Louis de L'Héraud ou Lhéreau, seigneur de la baronnie de Bormes, vendit cette propriété pour qu'y soit fondée l’École Vétérinaire par Claude Bourgelat. La ferme de Maisonville restée en dehors de l'opération, comprenait, outre les bâtiments d’exploitation, 500 arpents de terres et prés.

    Château et domaine de Charentonneau

    Vestiges de l'orangerie de l'ancien château de Charentonneau.

    Charentonneau semble ĂŞtre d'origine aussi ancienne que le village de Maisons. C'est parfois Charentonnellum, Carentoniolo, ou Charentonnet que l'on rencontre.

    Il est vaguement question en 1240 et 1246 de Charentonnellum. En 1281, l'abbĂ© de Saint-Maur Ă©tait propriĂ©taire du moulin de Charentonneau, auquel les hommes de Maisons Ă©taient banniers[11]. Le , le roi Charles V acheta Ă  Nicolas Braque, son maĂ®tre d’hĂ´tel, « la maison qu'il avait Ă  Charentonnel près du pont de Charenton, et ses dĂ©pendances » pour 3 200 livres d'or. Il la donna Ă  Philippe de MĂ©zières, chancelier de Chypre. Cette charte est datĂ©e de BeautĂ©-sur-Marne, 1377. Ă€ cette Ă©poque, le pont de Charenton est parfois dĂ©signĂ© sous le nom de pont de Charentonneau. En 1444, Ă  Nicolas Duru, huissier au Parlement, achète le fief de Charentonneau avec mention d'un manoir près du pont. En 1641, M. de Falcony devient possesseur des domaines de Charentonneau, d'Alfort et de la ferme de Maison Ville. Par la suite, RenĂ© Gaillard, propriĂ©taire du château voisin, en fait l'acquisition en 1671. Le domaine est saisi et vendu comme bien national sous la RĂ©volution et remaniĂ© Ă  la fin du XVIIIe siècle. Il est acquis le par le baron Rodier Saliège et revendu Ă  Charles-François Grimoult en 1832. Le domaine passe ensuite Ă  ses descendants Delalain, JouĂ«t et JouĂ«t-PastrĂ© puis partagĂ© en lotissement Ă  la fin du XIXe siècle. Le château est mentionnĂ© au XVIIe siècle sur une gravure d'Albert Flamen datĂ©e de 1646 et au XVIIIe siècle par Piganiol de La Force. Il fut dĂ©truit Ă  la fin des annĂ©es 1950 et il ne subsiste actuellement que deux murs de l'orangerie[12]. Le château, alors encore debout, et la citĂ© de Château-Gaillard, alors en construction, furent en 1958, le cadre du tournage de quelques scènes au dĂ©but du film Archimède le clochard, avec Jean Gabin. On aperçoit brièvement le château dans ce film.

    Château de Reghat

    Le château de Reghat a été construit au XVIIIe siècle, c'est l'une des demeures les plus anciennes de Maisons-Alfort[13]. Il a été utilisé comme rendez-vous de chasse de Louis XV et a servi de lieu de séjour pour la Marquise de Pompadour. Ses façades sur jardin et ses toitures sont inscrites depuis 1979 à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. À partir de 1872, il est devenu la propriété de la société de fabrique de levures fondée par le baron Max von Springer, devenue depuis Bio-Springer (groupe Lesaffre).

    Dans le cadre d'un mécénat de Bio-Springer, le château abrite depuis 2003 le Musée de Maisons-Alfort[14].

    Organisation actuelle

    Carte des quartiers.

    (en faisant le tour de la ville, dans le sens des aiguilles d'une montre, en partant du nord)

    • Charentonneau : Ce quartier se situe entre la Marne et le centre actuel. Dans l'histoire de la ville, le domaine de Charentonneau est aussi ancien que le bourg historique. Le hameau de Charentonneau est connu depuis 1170 par une charte des archives de Saint Maur. Ă€ l'origine, il Ă©tait composĂ© d'un château et de toute l'infrastructure nĂ©cessaire (ferme, terres, etc.). Celui-ci sera dĂ©truit en 1950, seuls subsisteront deux murs de l'orangerie[12]. Dès la fin du XIXe siècle, le parc est dĂ©coupĂ© en lotissement et constituera par la suite une partie de la zone rĂ©sidentielle du quartier de Charentonneau.
    • Les Planètes : Ce quartier est situĂ© dans la pointe nord-est de la commune, il est bordĂ© au nord par la Marne et au sud par la ville de CrĂ©teil. Le nom de sept des rues de ce quartier Ă©voque le système solaire (rues de Mercure, de VĂ©nus, de la Lune, de Mars, du Soleil, d'Uranus et de Neptune).
    • Les Juilliottes : Ă€ l'origine, c'Ă©tait un quartier de la ville principalement composĂ© de champignonnières, de terrains vagues et de carrières qui furent comblĂ©s afin d'y amĂ©nager, au dĂ©but des annĂ©es 1970, un ensemble immobilier composĂ© de logements, de bureaux ainsi qu'un petit centre commercial.
    • Hector Berlioz
    • LibertĂ©-Vert-de-Maisons : Avant d'ĂŞtre urbanisĂ©, c'Ă©tait un quartier maraĂ®cher, des lotissements commencèrent Ă  y ĂŞtre construits après la Première Guerre mondiale. En 2005, la friche correspondant Ă  l'ancienne imprimerie Cino del Duca a Ă©tĂ© transformĂ©e en un parc de 2,5 hectares.
    • Le centre ou le « Vieux Maison » : Quartier dans lequel se situe la mairie de style Louis XIII. Acquise par la commune en 1894, elle est inaugurĂ©e en 1896 et agrandie en 1965. Le vieux Maison est au centre du quartier industriel de la ville au dĂ©but du XXe siècle.
    • Alfort : Ce quartier doit son nom au château maintenant dĂ©truit. Celui-ci est sĂ©parĂ© du quartier de Maison par le Fort de Charenton. Dans ce quartier, sur 12 hectares, est implantĂ©e l'École VĂ©tĂ©rinaire fondĂ©e en 1765. Sur la paroisse d'Alfort, l'Ă©glise Sainte-Agnès a Ă©tĂ© construite en 1933. Son clocher hexagonal, rappelant la forme d'une bouteille de Suze, culminant Ă  53 mètres, est ornĂ© d'une statue de sainte Agnès (voir section « Monuments religieux » dans cet article et l'article dĂ©diĂ©).

    Ce n'est qu'à partir de 1880 que l'on construisit les premières maisons que l'on peut assimiler à nos lotissements actuels. Au milieu du XXe siècle, seuls ces deux derniers quartiers étaient urbanisés. Le reste du territoire de la commune était occupé par des terrains maraîchers.

    Voies de communication et transports

    RĂ©seau de communication

    La Ville est traversée par l'ancienne route nationale 6, qui contourne le centre-ville, et l'ancienne route nationale 19, ainsi que par l'autoroute A86.

    Elle est desservie au nord par l'autoroute A4 (qui passe de l'autre côté de la Marne, sur la commune de Charenton-le-Pont).

    Les deux anciennes routes nationales partent du carrefour de la Résistance, situé à l'entrée nord-ouest de la ville en venant du pont de Charenton.

    Durant sa traversée de Maisons-Alfort, la RD 6 (ex-RN 6), prend successivement les noms d'avenue du Général-de-Gaulle, puis avenue du Professeur-Cadiot, puis avenue Léon-Blum, puis rue Jean-Jaurès. Elle est orientée vers le sud le long de la voie de chemin de fer sur la plus grande partie de son tracé, mais elle s'en écarte provisoirement pour contourner la partie du centre-ville où se situe la mairie. Dans le passé, cependant, la route principale, correspondant globalement à l'actuelle départementale, pénétrait dans le centre-ville (partie sud de l'avenue du Général-de-Gaulle) et se dirigeait directement sur l'église Saint-Rémi, ce qui est un signe de l'ancienneté du tracé (sans doute une voie romaine).

    La RD 19 (ex-RN 19), sous le nom d'avenue du Général-Leclerc, est orientée transversalement vers le sud-est en coupant la ville en deux parties. La partie au nord-est de la RN 19 est surtout résidentielle avec des quartiers pavillonnaires et les bords de Marne, tandis que la partie au sud-ouest abrite la plus grande part des équipements urbains (École vétérinaire, Fort de Charenton, mairie, cimetière, terrains de sport, établissements d'enseignement supérieur, usines Bio-Springer et Aventis, grands ensembles d'habitation, voie ferrée).

    Transports en commun

    Le (RER) (D) et le (M) (8) enjambant la Marne à Maisons-Alfort.

    VĂ©lo

    Maisons-Alfort bénéficie d'une situation géographique favorable à l'usage du vélo avec la proximité immédiate des quais de la Marne, aménagés à Saint-Maurice en véloroute de Joinville-le-Pont à Paris. Des pistes cyclables séparées du trafic motorisé sont aménagées le long des deux principaux axes de circulation en direction de Paris, la RD19 et la RD6, toutefois ce n'est pas le cas du principal axe traversant la ville de l'ouest au nord-est, l'avenue de la République.

    VĂ©lib'

    En 2018, l'extension du SAVM Vélib aux communes de la Métropole du Grand Paris permet à la Ville d'y adhérer. Sept stations Vélib' sont implantées à Maisons-Alfort :

    RER VĂ©lo

    En 2019, le Collectif Vélo Île-de-France présente un projet de réseau cyclable structurant à l'échelle de la région Île-de-France, le RER V. Construit par les militants associatifs, il intègre la RD19 (avenue du Général Leclerc) dans la "ligne" D, reliant Paris à Tournan-en-Brie. En 2020, la Région Île-de-France adopte le projet de RER V et définit les axes à aménager prioritairement. La ligne Paris-Tournan devient la ligne E et est programmée pour la première phase de l'aménagement du réseau, à partir de 2025[17].

    Baromètre des villes cyclables

    Depuis 2017, la Fédération des Usagers de la Bicyclette organise tous les deux ans une enquête en ligne afin de connaître le ressenti des cyclistes sur les communes où ils circulent. Les répondants sont invités à répondre à une cinquantaine de questions et à noter, sur une échelle de allant de 1 à 6, différents aspects des conditions de circulation, de stationnement, d'efforts de leur collectivité menés depuis la précédente édition pour améliorer la place du vélo.

    • En 2017, 66 rĂ©ponses sont collectĂ©es Ă  Maisons-Alfort[18].
    • En 2019, Maisons-Alfort obtient la note globale de 3,11 et est donc classĂ©e parmi les villes « moyennement favorables » Ă  la pratique du vĂ©lo. 121 rĂ©ponses ont Ă©tĂ© collectĂ©es, en augmentation de 83% par rapport Ă  2017[19].
    • En 2021, la FUB propose aux associations locales de poser des questions adaptĂ©es aux contextes locaux. L'antenne maisonnaise de l'association Mieux se DĂ©placer Ă  Bicyclette (MDB) s'intĂ©resse ainsi au ressenti des cyclistes Ă  propos de l'amĂ©nagement sur les axes longeant les bords de Marne ainsi qu'Ă  ce qu'ils considèrent comme Ă©tant la prioritĂ© pour dĂ©velopper l'usage du vĂ©lo dans la ville, parmi plusieurs propositions identifiĂ©es. 218 rĂ©ponses ont Ă©tĂ© collectĂ©es, en augmentation de 80% par rapport Ă  l'Ă©dition prĂ©cĂ©dente. Les rĂ©sultats gĂ©nĂ©raux seront connus au mois de fĂ©vrier 2022.

    Toponymie

    Panneau d'entrée depuis Alfortville.

    L'origine du nom de la ville serait lié au fait que les premiers habitants se seraient installés à la confluence de la Marne et de la Seine et qu'au fil du temps, le bourg aurait pris l'appellation de « les Maisons ». Il est possible qu'il s'agissait à l'origine d'une mansio, c'est-à-dire un lieu de repos le long de la voie romaine. Le site des Mansiones est mentionné dès l'an mil ; il a alors déjà pris de l'importance et s'est doté d'une église paroissiale[20].

    La deuxième partie du nom apparaît au XIVe siècle sous la forme de Hareford ou Harefort[20] ; elle vient d'un hameau de la commune qui à l'origine (au XIIe siècle) était un domaine de Pierre d'Aigueblanche, seigneur d’Herefort – francisation de Hereford (Angleterre), où le savoyard Pierre d'Aigueblanche a été intronisé en 1240 Bishop of Hereford, c'est-à-dire évêque d'Hereford. Le temps passant, le nom évolua en Hallefort (attesté en 1612) et enfin Alfort à partir du XVIIIe siècle[20].

    Dès la fin du XVIIe siècle, Maisons et son hameau Alfort ont été assemblés sous la désignation Maisons-Alfort[20].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Les fouilles archĂ©ologiques rĂ©alisĂ©es Ă  Maisons-Alfort en 1994 ont livrĂ© les vestiges d'une occupation prĂ©historique, nĂ©olithique et protohistorique, datĂ©e entre 200 000 et 160 000 ans. Sur les rives de la Marne on retrouve des restes d'une sĂ©pulture, un mĂ©galithe, quelques vestiges plus Ă  l'est et quelques outils. Dans les annĂ©es 1990, lors de fouilles près du pont de Charenton, un important habitat nĂ©olithique, avec une sĂ©pulture, a Ă©tĂ© exhumĂ© par le LDA (Laboratoire DĂ©partemental d'ArchĂ©ologie 94) puis par l'AFAN (Association pour les fouilles archĂ©ologiques nationales)[21]. Ces vestiges archĂ©ologiques ont donnĂ© des indices importants et inĂ©dits sur le mode de vie de l’Homme de NĂ©andertal dans le Bassin parisien.

    Lors de la construction du fort de Charenton au XIXe siècle, on fit la découverte d'une structure en bordure d'un ancien chemin, probablement identifiable à un tumulus, relief visible appelé « Butte de Grammont ». On y découvrit plusieurs sépultures dont certaines présentent un certain apparat. Elles sont datables de la Tène ou de l'époque romaine[22].

    Moyen Ă‚ge

    Donation par Hugues Capet en 988 du domaine de Maisons-Alfort à l'abbaye de Saint-Maur-des-Fossés (Archives nationales).

    Dès 988, on trouve mention au sein d’une charte, de l’expression d’un village dénommé Mansiones ou encore Maisons. Cette charte énonce la donation des terres de Maisons-Alfort de Hugues Capet vers l'abbaye de Saint-Maur-des-Fossés. À la suite de quoi, quatre ans après ce don en 992, le pape Jean XV fonde la cure de Maisons appelée église « ecclesium Mansionibus ».

    Par sept chartes successives des années 1262, 1269, 1287, 1291, 1301, 1324 et 1325, les abbés de Saint-Maur « affranchirent de toutes servitudes 143 chefs de ménage et leur postérité née et à naître (…) ». En comptant cinq personnes par ménages, la population est alors estimée à 715 habitants. Cette estimation ne prenant pas en compte les seigneurs, le curé et les serfs qui n'ont pas été affranchis, si toutefois il en reste. Cependant, s’agissant de ce recensement, on ignore s'il n’est question que des serfs de Maisons. En effet, il est plausible que ceux de Créteil, qui appartenaient également aux abbés de Saint-Maur, soient, eux aussi, compris au sein du comptage de la population. Ainsi au vu de ces données, on peut raisonnablement avancer un total approximatif d’environ 800 personnes, soit environ 400 pour Maisons, ce qui semble vraisemblable d’après les informations que l’on dispose et de par la comparaison que l’on puisse faire avec d’autres hameaux de taille comparable contemporains à cette période.

    Par cet écrit : « (…) cependant, par une charte du samedi avant la Chandeleur, en 1295, l'abbé de Saint-Maur amortit à la confrairie lesdits deux quartiers de vigne (…) ». On apprend que du vin y est produit, ce qui constitue un témoignage des aspects économiques et sociaux de Maisons-Alfort durant le Moyen Âge.

    En 1358, lors de la guerre de Cent Ans, les Anglais et Charles de Navarre prennent le pont de Charenton. Toutefois, on ignore tout du sort des habitants.

    En 1465, l'armée de la Ligue du Bien public, formée par des seigneurs contre le roi de France Louis XI, campe dans le voisinage du pont. De nombreux combats y sont livrés. Maisons-Alfort est durant un temps un champ de bataille où s'expriment les belligérants de cette guerre seigneuriale[23].

    Temps modernes

    Lors des guerres de religion, en 1567, les calvinistes s'emparent du pont de Charenton. Point de passage stratégique, en 1590, une nouvelle bataille a lieu pour la possession de ce même pont ; Henri IV l'enlève aux soldats de la Ligue catholique pendant le siège de Paris.

    En raison du coût de la guerre, le roi décida de faire payer à nouveau, en 1652, le droit d'amortissement[24]. Il y a lieu de remarquer que si, d’un côté ; les abbés de Saint-Maur contestaient aux habitants de Maisons la propriété complète des quelques champs dont ils jouissaient en commun, et leur réclamaient de ce fait un impôt sous forme de corvées, le roi reconnaissait leurs droits sur ces mêmes champs, afin de pouvoir à son tour exiger d'eux la taxe de mainmorte[25].

    Maisons-Alfort sur la carte de Cassini.

    En 1674, Maisons compte parmi les terres et seigneuries réunies en un duché de Saint-Cloud. En 1680, il est question depuis quelque temps de prés communs entre Maisons et Créteil. Ces prés faisaient partie de ceux concédés par les abbés aux habitants pour le pacage de leurs bestiaux. Ces terres avaient été surnommées Prés des pailles, parce que les habitants de Maisons qui fournissaient depuis longtemps les pailles et litières pour la grande écurie du roi, affectaient le revenu qu'elles produisaient à l'acquisition de cette paille quand elle n'avait pas pu y être récoltée ou qu'elle venait à manquer. C'est de l'une de ces livraisons qu'il s'agit, lorsqu'on parle de l'octroi de Paris. Cette paille était plus généralement livrée à Carrières-Charenton, dans les écuries royales au Séjour du roi. En échange de cette fourniture, depuis le roi Jean, en 1351, jusqu'à Louis XV, en 1717, il leur avait été octroyé dix-huit chartes comportant des privilèges dont on peut lire la dernière :

    « Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, à tous présents et à venir salut. Nos bien-aimés les habitants de Créteil, Maisons et villages qui en dépendant, nous ont fait remontrer qu'ils sont obligés de fournir à leurs dépens toutes les pailles et litières nécessaires pour les chevaux de notre grande écurie, et de les conduire en quelque lieu que notre dite écurie soit commandée… Pour les indemniser, il leur a été accordé l'exemption de tout port, péage, passage, barrage, travers pour eux leurs chevaux et voitures. »

    On les exemptait également de fournir des chevaux ou voitures pour l’armée et l'artillerie, de loger des troupes, et de tout impôt et taxes diverses. Ce qui n'empêche pas qu'à diverses reprises il soit constaté des dépenses occasionnées par l'hébergement de troupes ou de leur passage.

    Selon les dénombrements de l'élection de Paris de 1709, la commune abrite 95 feux[26], elle compte 450 habitants en 1726 et 92 feux en 1745[23].

    En 1766, Claude Bourgelat crée l'école vétérinaire

    Le , l'école d'Alfort fut transformée en un camp militaire par les jeunes élèves vétérinaires, après avoir fortifié le château et crénelé les murs de l’école et du parc. Soutenus par quelques troupes régulières et des canons, ils défendirent vaillamment le passage du pont de Charenton contre les Alliés.

    XIXe siècle

    Par la Loi du , dont voici le texte intégral, la commune est amputée d'environ 40 % de son territoire avec la création de la commune d'Alfortville :

    • Art. 1er.- La section d'Alfortville est distraite de la commune de Maisons-Alfort, et formera Ă  l'avenir une commune distincte, dont le chef-lieu est fixĂ© au bourg d'Alfortville, qui en portera le nom. « La limite entre les deux communes est fixĂ©e dans toute son Ă©tendue, par l'axe actuel de la ligne du chemin de fer P.L.M. conformĂ©ment au tracĂ© en vert du plan annexĂ© Ă  la prĂ©sente loi. « Les dispositions qui prĂ©cĂ©dent recevront leur exĂ©cution sans prĂ©judice des droits d'usage et autres, qui pourraient ĂŞtre respectivement acquis.
    • Art. 2. La commune d'Alfortville paiera pendant dix annĂ©es, Ă  celle de Maisons-Alfort, une annuitĂ© de 1 477 francs et 50 centimes reprĂ©sentant le contingent mis Ă  sa charge pour le rachat du pont d'Ivry.
    • Art. 3. La bibliothèque de Maisons-Alfort restera la propriĂ©tĂ© de cette commune, qui paiera Ă  celle d'Alfortville, Ă  titre de compensation, une somme de 1 500 francs. « La commune d'Alfortville pourra faire inhumer ses morts dans le cimetière de Maisons-Alfort pendant une pĂ©riode de temps qui ne pourra excĂ©der trois ans. « La part revenant aux indigents d'Alfortville, dans la rente sur l'État, de 955 francs, qui constitue l'actif du bureau de bienfaisance de Maisons-Alfort, est fixĂ©e Ă  426 francs de rentes.

    La présente loi, délibérée et adoptée par le Sénat et la Chambre des députés, sera exécutée comme loi de l’État.

    À Paris, le . Le ministre de l'Intérieur : « Signé : Jules Grévy », « Signé : Waldeck-Rousseau».

    La ligne de chemin de fer Paris-Lyon marquait la frontière entre les deux nouvelles communes.

    XXe siècle

    La crue de la Seine en 1910 (mois de janvier, février) a presque entièrement[27] inondé la commune d'Alfortville et une partie[28] de la commune de Maisons-Alfort dans une zone délimitée par la voie ferrée à l'ouest et l'avenue du Général-de-Gaulle, la rue Victor-Hugo, le rue Georges-Médéric à l'est (Le rapport Picard - analyse de la crue de 1910[29] - Carte d'inondation des environs de Paris[30])

    Pendant l'Occupation, Maurice Lissac (commandant) et l'industriel Roland Deplanque (capitaine) créent en 1942 à Maisons-Alfort un groupe de résistance qui comptera une centaine de membres[31]. Le 9 juin 1944, le commandant Maurice Lissac est arrêté puis déporté au camp de concentration de Buchenwald dont il ne reviendra pas, le capitaine Roland Deplanque le remplace alors. Il est lui aussi arrêté puis fusillé le 22 août 1944 au carrefour de la Croix de Villeroy[32] (entre Tigery et Quincy-sous-Sénart). Les rues « Maurice Lissac » et « Capitaine Roland Deplanque » leur rendent hommage.

    Le , le tout premier tir opĂ©rationnel d'un missile de type V2, dĂ©veloppĂ© par l'Allemagne nazie, tombe sur la ville, et plus prĂ©cisĂ©ment sur des immeubles situĂ©s 25, rue des Ormes et 35, rue des Sapins. L'objectif Ă©tait la ville de Paris[33]. Le premier missile balistique opĂ©rationnel de l'histoire fit six morts et 36 blessĂ©s[34].

    Le en début de soirée se produisait un accident dans la gare de banlieue souterraine de Paris-Lyon faisant 56 morts et 57 blessés. Le train de banlieue à l'arrêt qui avait été percuté était un omnibus pour Melun (actuel RER D) desservant Maisons-Alfort. De ce fait de nombreuses victimes habitaient la ville, parmi lesquelles le conducteur du train. Cette tragédie causa une très grande émotion parmi les habitants de Maisons-Alfort.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Jusqu'à la loi du [35], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au Val-de-Marne à la suite d'un transfert administratif effectif le , et fait partie de l'arrondissement de Créteil.

    Depuis la création du département du Val-de-Marne, la commune était divisée entre les cantons de Maisons-Alfort-Nord et de Maisons-Alfort-Sud. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune constitue désormais le canton de Maisons-Alfort.

    Concernant les circonscriptions législatives, les Maisonnais dépendent de la huitième circonscription du Val-de-Marne qui constitue l'une des 12 circonscriptions législatives françaises que compte le département du Val-de-Marne.

    Intercommunalité

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[36].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées

    La commune fait donc également partie depuis le de l'établissement public territorial Paris-Est-Marne et Bois[37] créé par un décret du [38].

    Tendances politiques et résultats

    Lors du référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du , les Maisonnais ont majoritairement voté en faveur du texte proposé (51,48 % de Oui contre 48,52 % de Non avec un taux d’abstention de 29,65 % - France entière : Non à 54,67 % - Oui à 45,33 %). Ces chiffres ne sont pas conformes à la tendance nationale, celle-ci se trouvant en opposition[39].

    Lors du premier tour des Ă©lections municipales de 2020 dans le Val-de-Marne, la liste d'union de la droite menĂ©e par le maire sortant Olivier Capitanio (LR) — qui avait succĂ©dĂ© en 2017 Ă  Michel Herbillon, qui, rĂ©Ă©lu dĂ©putĂ©, avait du dĂ©missionner de son mandat de maire en application de la lĂ©gislation limitant le cumul des mandats en France — remporte le scrutin avec 10 467 voix (74,13 % des suffrages exprimĂ©s et 40 sièges), suivie par les listes menĂ©es par CĂ©cile Panassac (union de la gauche, 2 367 voix, 16,76 %, 4 sièges) et Thomas Maubert (union du centre, 790 voix, 5,60 %, un siège), l'abstention s'Ă©tant Ă©levĂ©e Ă  60,01 %[40]

    Administration municipale

    Le conseil municipal de Maisons-Alfort est composé, compte tenu du nombre d'habitants de la commune, de 45 conseillers municipaux, qui élisent en leur sein le maire et ses adjoints[41].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[42] - [43]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1790 1791 Antoine Roger
    1791 1793 François Bernard
    1793 M. Poret
    1793 1795 Edmé Christophe Roger
    (1755-1835)
    Fils d'Antoine Roger
    1800 1813 Edmé Christophe Roger
    (1755-1835)
    Nommé à nouveau maire après la période des municipalités de canton
    1813 1855 Claude Laurent Marie
    Dodun de KĂ©roman[44] - [45]
    (1770-1855)
    Marquis
    Ancien officier d’état major, ancien secrétaire d’ambassade
    Décédé en fonction
    1855 1870 Adolphe VĂ©ron
    (1812-1873)
    Ancien auditeur au Conseil d’État
    1871 1878 François Augustin Bourguignon
    1878 1878 Jean-Baptiste Faitot
    (1812-1883)
    DĂ©missionnaire
    1878 1881[46] Pierre Philippot
    (1822-1901)
    Maraîcher à Alfortville
    DĂ©missionnaire
    1881 1884 Isidore Busteau
    (1843-1917)
    1884 1896 Christian Edmond Durst[47]
    (1847-1916)
    NĂ©gociant
    1896 1901 Amédée François Chenal[48] - [49]
    (1852-1919)
    Rad.soc. Patron d'une menuiserie
    Député de la Seine (1909 → 1914).
    Conseiller général de la Seine (1900 → 1909)
    1901 1935 LĂ©on Champion
    (1861-1955)
    Rad. Caissier à la Caisse d’épargne de Paris, propriétaire
    Conseiller général de la Seine (1919 → 1935)
    1935 octobre 1939[50] Albert Vassart[51] - [52] PCF MĂ©tallurgiste.
    Conseiller général de la Seine (1935 → 1940)
    RĂ©sistant durant la Seconde Guerre mondiale
    Suspendu par le Gouvernement Daladier à la suite de la signature du Pacte germano-soviétique[53]
    octobre 1939[50] 1944 Francis Léon Maugé[54]
    (1875-1960)
    Fonctionnaire de la préfecture de la Seine
    Maire de Sèvres (1929 → 1932)
    Nommé président de la délégation spéciale, puis, en 1941, maire par le Gouvernement de Vichy[55] .
    1944 1944 Jean-Marie Marceau[56]
    (1880-1961)
    PCF Comptable
    Président du comité local de libération
    1944 1947 André Léon Jules Saulnier[57]
    (1899-1953)
    PCF Métreur-vérificateur, résistant FTP
    1947 1949 Jean Antoine Justin Maupas
    (1916-2001)
    RPF Carrière dans l'Enregistrement et les Domaines
    DĂ©missionnaire
    10 mai 1949[58] 27 juin 1965 Arthur HĂ©vette[59]
    (1890-1965)
    RPF puis UDT Représentant en vins
    Décédé en fonction
    8 octobre 1965 23 mai 1992[60] René Edmond Nectoux[61]
    (1918-2008)
    RI puis
    UDF-PR
    ContrĂ´leur principal Ă  la SNCF[62], syndicaliste CFTC
    Conseiller général de Maisons-Alfort-Sud (1967 → 1989)
    Conseiller régional
    Chevalier de la Légion d’honneur
    DĂ©missionnaire
    23 mai 1992[60] 2 juillet 2017 Michel Herbillon[63] - [64]
    (1951- )
    UDF-PR
    puis DL
    puis UMP[65]
    puis LR
    Cadre supérieur
    Député du Val-de-Marne (8e circ.) (1997 → )
    Conseiller général de Maisons-Alfort-Sud (1989 → 1998)
    Vice-président de la métropole du Grand Paris (2016 → )
    Démissionnaire à la suite de sa réélection comme député.
    2 juillet 2017[66] 8 juillet 2021 Olivier Capitanio[67]
    (1968- )
    LR Cadre, ancien attaché parlementaire de Michel Herbillon
    Conseiller général de Maisons-Alfort-Nord (2004 → 2015)
    Conseiller général de Maisons-Alfort (2015 → )
    Président de l'EPT Paris-Est-Marne et Bois (2020 → 2021)
    Démissionnaire à la suite de son élection comme président du conseil départemental du Val-de-Marne.[68]
    8 juillet 2021[69] En cours
    (au 9 juillet 2021)
    Mary-France Parrain
    (1952- )
    LR Fonctionnaire retraitée
    Conseillère générale de Maisons-Alfort-Sud (2011 → 2015)
    Conseillère départementale de Maisons-Alfort (2015 → )
    Conseillère de l'EPT Paris-Est-Marne et Bois
    Michel Herbillon, maire de Maisons-Alfort de 1992 Ă  2017.

    Depuis sa rénovation faite début 2013, sont affichés dans la salle de réunion du conseil municipal les noms et les photos (disponibles) de tous les élus municipaux et maires, ainsi que ceux des élus décédés en cours de mandat.

    Jumelages

    Le monument aux morts de Maisons-Alfort après la cérémonie du 11 novembre 2018, avec les drapeaux français et allemands.

    La ville de Maisons-Alfort est jumelée[70] avec une seule ville étrangère : Drapeau de l'Allemagne Moers (Allemagne).

    Le serment de jumelage a été signé le par René Nectoux, maire de Maisons-Alfort, et Albin Neuse, bourgmestre de Moers.

    En 2016, cinquantième anniversaire du jumelage, un groupe de Maisons-Alfort est allé à Moers. A cette occasion, le , le serment de jumelage a été de nouveau signé par Michel Herbillon (maire de Maisons-Alfort) et Christoph Fleischhauer (de) (maire de Moers) réaffirmant les liens entre les deux communes.

    En novembre 2018, pour le centenaire de l'Armistice de la première guerre mondiale, un groupe de la ville de Moers a été invité par la ville de Maisons-Alfort[71]. Lors de cette venue, une visite du Palais Bourbon, siège de l'Assemblée nationale, a été organisée ainsi qu'un dépôt de fleurs à l'Arc de Triomphe, réunissant des élèves du collège Condorcet et leurs correspondants allemands du Grafschafter Gymnasium. Le lendemain, dimanche 11 novembre 2018, une cérémonie a eu lieu au cimetière, puis au monument aux morts où des gerbes de fleurs ont été déposés par les deux villes, donnant l'occasion, fortement symbolique, de voir les drapeaux allemands et français réunis sur le monument aux morts.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[72] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 57 639 habitants[Note 4], en augmentation de 5,1 % par rapport Ă  2014 (Val-de-Marne : +3,15 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0778079006151 2571 5151 8921 5901 812
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 3173 7484 0495 8907 6199 1747 0347 8539 479
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    10 54713 40916 46620 99725 10831 01234 38436 48540 358
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    51 18653 14954 14651 06553 37551 10353 23353 26555 289
    2020 - - - - - - - -
    57 639--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[73] puis Insee Ă  partir de 2006[74].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Écoles Maternelles
    • Écoles publiques Paul-Bert, Saint-ExupĂ©ry, Raspail, Les Planètes (crĂ©Ă©e en 1959, elle a fĂŞtĂ© son cinquantenaire en ), Parmentier, George-Sand, Édouard-Herriot, Georges-Pompidou, Alphonse-Daudet, Hector-Berlioz, Charles-PĂ©guy
    • Groupes scolaires Jules-Ferry et Condorcet
    Écoles Primaires
    • Écoles publiques Georges-Pompidou, Victor-Hugo, Parmentier, Raspail, Saint-Exupery, Edouard-Herriot, Charles-Peguy, Les Planètes
    • École publique Louis-Pasteur
    • École privĂ©e Notre-Dame
    • École privĂ©e Sainte-ThĂ©rèse
    • Groupes scolaires Jules-Ferry et Condorcet
    • École privĂ©e Saint-François
    • Groupe scolaire Paul-Bert
    Collèges
    Lycées
    • LycĂ©e gĂ©nĂ©ral public Eugène-Delacroix
    • LycĂ©e professionnel public Paul-Bert
    Établissement d'enseignement supérieur
    • Façade arrière du groupe scolaire Jules-Ferry.
      Façade arrière du groupe scolaire Jules-Ferry.
    • Groupe scolaire Condorcet.
      Groupe scolaire Condorcet.
    • Centre hospitalier universitaire vĂ©tĂ©rinaire d'Alfort.
      Centre hospitalier universitaire vétérinaire d'Alfort.

    Théâtres

    Le théâtre Claude-Debussy se trouve place de la mairie et dans le quartier de Charentonneau se trouve le NECC (Nouvel Espace Culturel Charentonneau) qui propose des pièces de théâtre et de documentaires[75].

    Cinéma

    Maisons-Alfort compta trois cinémas[76] :

    • Le Rio situĂ© au coin de la dĂ©partemental D 19 et de la rue Marc-Sangnier qui a fermĂ© au dĂ©but des annĂ©es 1970 ;
    • Le Pompadour situĂ© Ă  l'angle de l'avenue de la RĂ©publique et de la rue Jean-Jaurès, face Ă  la mairie. Il a fermĂ© Ă  la fin des annĂ©es 1980.
    • Le Club 123, qui devient l'Espace Panorama, situĂ© face Ă  la gare SNCF et qui a fermĂ© au dĂ©but des annĂ©es 90.

    Deux fois par an (en mai et novembre), le nouvel espace culturel Charentonneau (NECC) propose un festival de films sur un thème donné.

    À la mi-, le théâtre Debussy acquiert un nouvel équipement spécialisé de projection. A l'occasion de l'inauguration de cet équipement[77] par Michel Herbillon, est mis en place un nouveau cycle[78] de projections cinématographiques sur un rythme de deux films différents récents en quatre séances hebdomadaires, redonnant ainsi un cinéma à Maisons-Alfort.

    Médiathèques

    En 2020, Maisons-Alfort possède une médiathèque, deux bibliothèques et un bibliobus[79]:

    • dans le quartiers de Juilliottes, la mĂ©diathèque AndrĂ© Malraux, propose des livres, CD, DVD, des activitĂ©s pour les adultes, les enfants et les adolescents. Ouverte en 1976, c'est la plus grande de la commune[80].
    • dans le quartier du Centre, la bibliothèque du Centre, rĂ©cemment rĂ©novĂ©e[81], propose des livres et des CD, des activitĂ©s pour les adultes et les enfants.
    • dans le quartier Charentonneau, la bibliothèque RenĂ© Coty propose des livres et des CD, des activitĂ©s pour les adultes et les enfants.
    Bibliothèque du Centre.

    Enfin le bibliobus dessert depuis 1982, les quartiers les plus éloignés des bibliothèques: les Planètes, Vert-de-Maisons etc. par des arrêts réguliers et des lectures dans les écoles.

    Principaux clubs

    • Le RCMASM : Le Rugby Charenton Maisons-Alfort Saint-Maurice, est le club de rugby de l'intercommunale, il va du niveau enfant avec une Ă©cole de Rugby aux sĂ©niors avec une Ă©quipe en rĂ©gionale 3.
    • La JAMA : La JAMA (Jeanne d'Arc Maisons-Alfort) est une association sportive et culturelle crĂ©Ă©e en 1913. Elle abrite actuellement les sections suivantes : pĂ©tanque, volley-ball, billard, badminton, tennis. Au cours de son histoire elle a encadrĂ© d'autres activitĂ©s : football, basket, colonies (puis « centres ») de vacances, gymnastique, troupe théâtrale, danses folkloriques, judo, rugby, boxe française. La section football a Ă©tĂ© fusionnĂ©e en 1992 avec celle de l'ASA (Association sportive amicale) pour former le FCMA (Football Club de Maisons-Alfort), tandis que la section judo a pris son autonomie en devenant le JCMA (Judo Club de Maisons-Alfort).
    • L'ASA (Association Sportive Amicale) abrite les sections suivantes : athlĂ©tisme, boules lyonnaises, cyclotourisme, gymnastique, handball, karatĂ©, self dĂ©fense, pĂ©tanque (« Les Joyeux PĂ©tanqueurs »), plongĂ©e, volley-ball. Sa section d'escrime a fusionnĂ© avec La Française SA en 1977. La section d'athlĂ©tisme organise tous les ans depuis 2009, une course intitulĂ©e La Maisonnaise qui comprend un parcours en boucle de km le long des berges de la Marne et Ă  travers la commune. Selon leur catĂ©gorie, les participants font un ou deux tours (5 ou 10 km). L'arrivĂ©e se dĂ©roule au stade Delaune.
    • Judo : Le JCMA (Judo Club de Maisons-Alfort) est un des clubs de judo les plus rĂ©putĂ©s au niveau français et mĂŞme europĂ©en.
      Quatre médaillés olympiques ont été licenciés au JCMA : David Douillet, Patrick Vial, Christine Cicot et Christophe Gagliano[82].
      Le , le JCMA remporte la Coupe d'Europe des Clubs Champions, c'est alors la première fois qu'un club français remporte une compétition européenne sénior de clubs champions, tous sports confondus.
      Le JCMA abrite Ă©galement une section qui permet la pratique du kendo, du naginatajutsu et du chanbara.
    • Escrime : Le club d'escrime de Maisons-Alfort, l'ASALF rĂ©sulte de la fusion en 1977 de deux entitĂ©s : la section escrime de l'ASA (Association Sportive Amicale) et La Française AC du cĂ©lèbre maĂ®tre Augustin Parent[83].
      Augustin Parent avait aménagé une piste d'escrime dans le grenier de son pavillon, rue de Mars à Maisons-Alfort (quartier des Planètes). Il a formé plusieurs grands champions d'escrime dont Jean-François Lamour et Hervé Granger-Veyron.
    • Natation : Le CNMA (Club de Natation de Maisons-Alfort)[84] a accueilli plusieurs champions en son sein, notamment Guylaine Berger, première nageuse française Ă  descendre sous la minute sur le 100 mètres nage libre en compĂ©tition officielle et Vincent Rupp, Champion d'Europe Handisport 2006 sur 100 mètres brasse. L'actrice française Cyrielle Clair a Ă©galement Ă©tĂ© licenciĂ©e au CNMA dans les annĂ©es 1980.
    • Football : Le club de football du FCMA (l'un des deux clubs de cette ville) a Ă©tĂ© fondĂ© en 1956 par Yves Genest.
    • Rugby : Le club de rugby local porte le nom de « RCMASM Rugby Charenton Maisons-Alfort Saint Maurice ».
    • Basket-ball : Le club de basket-ball maisonais porte le nom d'ASLMA (Association Sportive LibertĂ© Maisons-Alfort).

    équitation : Le club équestre de Maisons-Alfort qui se trouve dans l'école vétérinaire porte le nom de SHEVA (Société Hippique de l'École Vétérinaire d'Alfort).

    Équipements sportifs

    Le stade Auguste-Delaune.
    • Gymnases
      • Gymnase Charles-PĂ©guy
      • Gymnase Des Julliottes (Refait)
      • Gymnase Saint-ExupĂ©ry
      • Ensemble sportif Pompidou
      • Palais des Sports
    • Stades
      • Stade Auguste-Delaune
      • Stade de Charentonneau
      • Stade des Julliottes
      • Stade Cubizolles
      • Stade HĂ©bert
    • Centre Aquatique
      • Centre Aquatique ARTHUR-HÉVETTE

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 33 495 € ce qui plaçait Maisons-Alfort au 8 488e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[85].

    Emploi

    La commune dispose de structures pour aider les chercheurs d'emploi dans leurs démarches et leur parcours professionnel ainsi que pour l'orientation.

    Un Bureau Information Jeunesse (BIJ) y est présent. Celui-ci propose notamment une bourse de mobilité à destination des jeunes Maisonnais effectuant un stage à l'étranger[86] .

    Une mission locale offre, quant à elle, de nombreux services aux entreprises locales, guide les projets professionnels, organise des forums et des évènements autour de nombreuses thématiques comme l'emploi, des droits sociaux…

    La mission locale comprend une Permanence de la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), une Permanence Juridique du CIFF (Centre Information FĂ©minin et Familial) ainsi qu'une Permanence du centre d'accueil et d'Ă©coute.

    Industries et entreprises notables

    Culture locale et patrimoine

    Principaux monuments et bâtiments remarquables

    • Le Fort de Charenton, un temps occupĂ© par diffĂ©rentes unitĂ©s de l'armĂ©e Ă©tait le siège du commandement des Ă©coles de la Gendarmerie Nationale jusqu'au dĂ©but des annĂ©es 2000. Construit entre 1841 et 1845, il abrite depuis 2012 le siège de la rĂ©gion de gendarmerie d'ĂŽle de France après avoir accueilli plusieurs services de la direction de la gendarmerie nationale et de la Force de Gendarmerie Mobile et d'Intervention. Le Centre des hautes Ă©tudes du ministère de l'IntĂ©rieur (CHEMI) y est implantĂ© depuis 2010.
    • L'École nationale vĂ©tĂ©rinaire d'Alfort : crĂ©Ă©e sous le règne de Louis XV. Sa renommĂ©e est internationale.
    • Le musĂ©e Fragonard[87] : Au sein de l'École vĂ©tĂ©rinaire, ce musĂ©e unique au monde est ouvert au grand public depuis 1994. Il prĂ©sente des collections d'Ă©corchĂ©s, de squelettes et d'anatomie animale et humaine. Attention certaines pièces peuvent impressionner les jeunes enfants.
    • Le Moulin brĂ»lĂ©, sur l'Ă®le de Charentonneau en bord de Marne, qui est aujourd'hui une salle oĂą ont lieu diverses rĂ©ceptions, concerts…
    • Les vestiges de l’Orangerie de Château Gaillard situĂ©s sur les bords de Marne, dans le quartier de Charentonneau, en face du Moulin BrĂ»lĂ©. L’ancien château s’élevait Ă  cet endroit jusque dans les annĂ©es 1950.
    • Les groupes scolaires Jules-Ferry et Condorcet ont obtenu une inscription Ă  l’Inventaire supplĂ©mentaire des Monuments Historiques en 1994 et 2002 pour l'originalitĂ© de leur architecture des annĂ©es 1930 :
    • Jules ferry : façade en briques rouges, sculpture en bas-relief Ă  l'entrĂ©e illustrant les contes de Perrault par Paulo, peintures d'Émile Beaume
    • Le square Dufourmantelle[88], conçu par les architectes AndrĂ© Dubreuil et Roger Hummel, qui ont Ă©galement rĂ©alisĂ© le groupe scolaire Jules-Ferry ; façade en briques rouges, statue reprĂ©sentant le Petit Chaperon rouge au milieu.
      Il est construit dans les années 1930 à l'initiative de l'Office départemental d'habitations à bon marché de la Seine (HBM). À l'époque où les familles vivaient dans une pièce unique, les 560 logements du square bénéficiaient d'une salle d'eau et d'une cuisine séparées de la pièce de vie)[89].
      Il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis le [90].
    • Bains-douches, ce bâtiment, situĂ© dans le quartier du centre et dessinĂ© par l'architecte François Morice[91], a Ă©tĂ© construit vers le milieu du XXe siècle, il abrite aujourd'hui le centre socio-culturel de la Croix des Ouches.
    • Passerelle de l'Ă©cluse de Saint-Maurice au-dessus de la Marne, conçue par l'architecte Marc Mimram dont le gros-Ĺ“uvre a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par Demathieu Bard et la structure mĂ©tallique par l'entreprise D.M.I[92].
    • Au XIXe siècle, le baron autrichien Max von Springer possĂ©dait une distillerie sur un terrain situĂ© au centre de la ville. Il rapporta de Vienne l'idĂ©e d'extraire la levure des moĂ»ts de fermentation des grains. En 1872, le baron construit la première fabrique française de levure de grains. L'usine de quinze hectares existe toujours. La sociĂ©tĂ© Fould-Springer est devenue Bio-Springer, filiale du groupe Lesaffre depuis 1972[93].
      Les odeurs caractéristiques dégagées par les fabrications de l'usine associés à ceux de l'usine l'Alsacienne ont marqué pendant longtemps plusieurs quartiers comme Charentonneau, Berlioz, Les Juillottes, le Centre et le Vert de Maison, en fonction de la direction des vents[94].
    • EntrĂ©e du Fort de Charenton.
      Entrée du Fort de Charenton.
    • La Marne et l'Ă®le de Charentonneau (Ă  droite).
      La Marne et l'île de Charentonneau (à droite).
    • Mur d'eau salle du Moulin brĂ»lĂ©.
      Mur d'eau salle du Moulin brûlé.

    Monuments religieux

    Liste non exhaustive des principaux monuments religieux de la ville :

    • L’église Saint-RĂ©mi du XIIe siècle est le plus ancien Ă©difice de la ville. C’est l’une des rares Ă©glises d’Ile-de-France Ă  avoir conservĂ© son clocher roman en pierre. En 1793, elle servit de « Temple de l'ĂŠtre SuprĂŞme », culte instituĂ© par Robespierre. Elle abrite un orgue datĂ© de 1779. Des travaux de rĂ©novation ont Ă©tĂ© entrepris au dĂ©but des annĂ©es 2000.
    • Église Notre-Dame-du-SacrĂ©-CĹ“ur : situĂ©e dans le quartier de Charentonneau, elle fut construite de Ă  par l'architecte Jacquemin.
    • L’église Sainte-Agnès[95] fut construite entre 1931 et 1933 dans le quartier d’Alfort par l'architecte Marc Brillaud de Laujardière. Sa construction fut possible notamment grâce Ă  un don de Fernand Moureaux, crĂ©ateur de l'apĂ©ritif « Suze » et chef d'entreprise. Elle fut consacrĂ©e le par le cardinal Verdier. Ă€ l'extĂ©rieur la statue de sainte Agnès sculptĂ©e par Gabriel Rispal accueille les fidèles, Ă  l'intĂ©rieur les vitraux et le chemin de croix sont de Max Ingrand, son Ă©pouse Paule a peint les peintures murales du plafond du chĹ“ur. L'autel en fer forgĂ© est de Richard Georges Desvallières. Elle est classĂ©e monument historique depuis le . Contrairement Ă  la plupart des autres Ă©glises, celle-ci ne dispose pas d'un parvis. Elle est intĂ©grĂ©e dans son environnement en Ă©tant enserrĂ©e d'autres immeubles.
    • Chapelle Saint-LĂ©on : construite par l'architecte Henri Vidal d'avril Ă  en raison de la construction d'habitations Ă  bon marchĂ© au Vert de Maisons et du groupe scolaire Jules-Ferry. L'une des cloches rapportĂ©e du diocèse d'Alger Ă  la suite de la guerre d'AlgĂ©rie fut fondue en 1860 par la maison Pierron d'Avignon.
    • Chapelle Saint-Gabriel, situĂ©e Ă  l'angle de la rue de Lorraine et de la rue du 8-Mai-1945[96].
    • L'Ă©glise Saint-RĂ©mi.
      L'Ă©glise Saint-RĂ©mi.
    • Clocher de l'Ă©glise Saint-RĂ©mi.
      Clocher de l'Ă©glise Saint-RĂ©mi.
    • Façade de Notre-Dame-du-SacrĂ©-CĹ“ur.
      Façade de Notre-Dame-du-Sacré-Cœur.
    • Clocher de l'Ă©glise Sainte-Agnès vu depuis l'avenue du GĂ©nĂ©ral Leclerc.
      Clocher de l'église Sainte-Agnès vu depuis l'avenue du Général Leclerc.

    Espaces verts

    Le parc du Moulin Brûlé sur l'Ile de Charentonneau.

    La ville de Maisons-Alfort bĂ©nĂ©ficie d'environ 34 hectares d’espaces verts ouverts au public. Une promenade piĂ©tonnière est amĂ©nagĂ©e en bord de Marne sur une longueur de km dont certaines parties sont constituĂ©es de passerelles au-dessus de la rivière. Ces espaces verts ont permis Ă  la ville de bĂ©nĂ©ficier du label Ville fleurie : quatre fleurs Grand Prix attribuĂ© en 2006 par le Conseil National des Villes et Villages Fleuris[97] de France au Concours des villes et villages fleuris.

    Les bords de Marne constituent depuis longtemps un lieu de promenade renommé, c'était notamment le cas à la fin du XIXe siècle et durant la première moitié du XXe, où les fameuses guinguettes, attractions incontournables à l'époque, attiraient de nombreux badauds. Les Maisonnais aiment bien maintenir le souvenir de ces lieux de réjouissances[Note 6].

    La rue Condorcet (située entre la rue Marc-Sangnier et le bord de Marne) est bordée de cerisiers dont la floraison à mi-avril offre un beau spectacle.

    Maisons-Alfort dans les arts et la culture

    Plusieurs scènes de films ont été tournées à Maisons-Alfort :

    • En 1947, Claude Autant-Lara tourne des scènes de son film Le Diable au corps au Moulin brĂ»lĂ© et près de l'Orangerie Ă  Charentonneau.
    • En 1955, Gilles Grangier tourna avenue du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle une très courte scène du film Gas-Oil, avec Jean Gabin et Jeanne Moreau ;
    • En 1958, Gilles Grangier a tournĂ© Ă  Maisons-Alfort un second film, Archimède le clochard, toujours avec Gabin. Le film comprend plusieurs scènes oĂą l'on peut voir divers grands ensembles de logements alors en construction ;
    • En 2004, des scènes en extĂ©rieur d'un Ă©pisode de la sĂ©rie Julie Lescaut, Le Mauvais fils (Treizième saison), ont Ă©tĂ© tournĂ©es dans le quartier des Planètes[98].
    • En 2000, une scène du film Baise-moi de Virginie Despente est tournĂ©e Ă  la gare de Maisons-Alfort Alfortville.
    • « AllĂ©e 8, numĂ©ro 30 au cimetière de Maisons-Alfort » est une rĂ©plique culte du film de 1990 Nikita, rĂ©alisĂ© par Luc Besson.

    Plusieurs chansons Ă©voquent Maisons-Alfort :

    • La chanson Bouge De LĂ  du chanteur MC Solaar (dans l'album Qui sème le vent rĂ©colte le tempo) Ă©voque Maisons-Alfort dans son premier vers : Tout a commencĂ© lĂ -bas, dans la ville qu'on appelle Maisons-Alfort.
    • La chanson Bienvenue Ă  Bord du groupe Soldat Louis fait Ă©galement rĂ©fĂ©rence Ă  la ville dans son refrain : Bienvenue Ă  bord Ă  tous les marmots / D'Maisons-Alfort Ă  Puteaux.

    Personnalités liées à la commune

    • Tariq Abdul-Wahad, pseudonyme d'Olivier Saint-Jean, basketteur, nĂ© en 1974 Ă  Maisons-Alfort.
    • Marcel Balsa, pilote automobile, mort en 1984 Ă  Maisons-Alfort.
    • Big Ali, rappeur amĂ©ricain, possède un appartement Ă  Maisons-Alfort.
    • Buffalo Bill, figure mythique de la conquĂŞte de l'Ouest, a rĂ©sidĂ© Ă  Maisons-Alfort en 1905 pendant deux mois, durant la tournĂ©e Ă  Paris de son spectacle le Buffalo Bill’s Wild West Show.
    • Jean-Louis Borg, entraĂ®neur de basket, nĂ© en 1964 Ă  Maisons-Alfort.
    • Pierre Buraglio (nĂ© en 1939), artiste peintre, vit et travaille Ă  Maisons-Alfort.
    • Alice Dona (nĂ©e en 1946 Ă  Maisons-Alfort), chanteuse et compositrice.
    • David Douillet, licenciĂ© au club de judo de la ville.
    • Fabrice ÉbouĂ©, humoriste, nĂ© en 1977 Ă  Maisons-Alfort.
    • RenĂ© Gabriel, dĂ©corateur spĂ©cialisĂ© dans le meuble de sĂ©rie, nĂ© le Ă  Maisons-Alfort, mort le Ă  Paris.
    • L'acteur Daniel JĂ©gou (1950-1988) ainsi que son ami l'Ă©crivain Jacky Pop (1949-2007, de son vrai nom Jacky Paupe) ont vĂ©cu Ă  Maisons-Alfort dans le quartier de Charentonneau.
    • Marc Jolivet et Pierre Jolivet habitaient dans les annĂ©es 1960 la rĂ©sidence de Château Gaillard Ă  Charentonneau (dans les caves de laquelle ils avaient fondĂ© un club, le « ThĂ©lème »).
    • Jul (nom de plume de Julien Berjeaut), nĂ© en 1974 Ă  Maisons-Alfort, dessinateur de presse et auteur de bande dessinĂ©e français.
    • Jean Laurent (1906-1995), international français de football nĂ© le Ă  Maisons-Alfort.
    • Christian Marin a vĂ©cu Ă  la rĂ©sidence de Château Gaillard, quartier de Charentonneau, dans les annĂ©es 1960.
    • MC Solaar, rappeur français, a vĂ©cu Ă  Maisons-Alfort et lui a dĂ©diĂ© la chanson Bouge de lĂ .
    • Thomas Ngijol, humoriste, a vĂ©cu Ă  Maisons-Alfort.
    • Xavier Niel (nĂ© en 1967 Ă  Maisons-Alfort), homme d'affaires français.
    • Edmond Nocard, mĂ©decin vĂ©tĂ©rinaire, chercheur.
    • Maxime Old, architecte d'intĂ©rieur, dĂ©corateur, crĂ©ateur de meubles est nĂ© en 1910 Ă  Maisons-Alfort et y a vĂ©cu jusqu'en 1955.
    • Ferdinand Parpan (1902-2004), sculpteur, a vĂ©cu au Groupe Georges-Guyon et est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Maisons-Alfort.
    • Marc Raquil, athlète français, a vĂ©cu Ă  Maisons-Alfort.
    • Georges Rose (nĂ© en 1910 Ă  Maisons-Alfort, mort en 1997), international de football français.
    • Ildefonse Rousset (1817-1878), Ă©diteur, photographe et journaliste français.
    • Marine Vacth (nĂ©e en 1991), actrice, a grandi Ă  Maisons-Alfort[99].
    • Gabriel Volland (1881-1947), poète et Ă©crivain.
    • Yodelice, chanteur-auteur-compositeur, a vĂ©cu Ă  Maisons-Alfort.
    • Sandrine Rousseau (1972-), Ă©conomiste et femme politique française, y est nĂ©e.

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Logotype de la ville de Maisons-Alfort.

    Les armes de Maisons-Alfort se blasonnent ainsi :

    D’azur à la champagne de gueules, à la ruche d’or ouverte du champ, les pieds brochant sur la champagne, accompagnée de neuf abeilles d’or volant vers la ruche[100].

    La ruche et les abeilles l’entourant évoquent la laborieuse activité de la commune (Commission héraldique de 1962).

    Voir aussi

    Bibliographie

    Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    • Maisons-Alfort, Mille ans d'histoire AMAH, 2 tomes 1984-1986 :
      • Tome I - Des origines au XIXe siècle
      • Tome II - le XXe siècle Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • AmĂ©dĂ©e Chenal, Histoire de Maisons-Alfort et d’Alfortville, 1898[23]

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    5. L'ancien site est devenu le parc L'Alsacienne qui accueille un ensemble immobilier résidentiel. Des plaques apposées à l'entrée du parc rappellent l'existence passée de l'entreprise.
    6. Dans le cadre de l'édition 2005 du festival vidéo de l'académie de Créteil, l'école primaire des Planètes a présenté un film entièrement joué par les jeunes élèves d'une classe de CE2 de l'école. Ce film sympathique, intitulé Un dimanche au bord de l'eau, reconstitue l'ambiance des guinguettes des bords de Marne, il est visible en ligne sur Internet.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. Dictionnaire de l'Ancien Régime et des abus féodaux - 1830 - Anonyme Un sujet bannier était lié à la banalité.
    12. Le château de Charentonneau.
    13. « Le Château de Réghat », sur Maisons-Alfort (consulté le )
    14. Histoire de la ville sur le site web officiel de Maisons-Alfort.
    15. 5e réunion publique pour la gare du Vert de Maisons le vendredi 20 mai 2016 au théâtre Claude Debussy de Maisons-Alfort..
    16. « À vélo », sur Maisons-Alfort (consulté le )
    17. « RER Vélo : plus de pistes cyclables pour les déplacements quotidiens », sur Région Île-de-France (consulté le )
    18. « 2017 Barometre des villes cyclables - analyses », sur public.tableau.com, (consulté le ).
    19. « Parlons-Vélo : Palmarès », sur Parlons-Vélo : Palmarès (consulté le ).
    20. Louis Deroy, Marianne Mulon (1992), Dictionnaire des noms de lieux, Le Robert, (ISBN 2-85036-195-X).
    21. Mémoire pour le futur - Archéologie et histoire du Val-de-Marne - p. 149.
    22. Revue archéologique; ou, Recueil des documents et des mémoires relatifs à l'étude des monuments, à la numismatique et à la philologie (avril 1844-mars 1847, « relatifs à l'étude des monuments et à la philologie ») de l'Antiquité et du Moyen Âge, page 501.
    23. Amédée Chenal - « Histoire de Maisons-Alfort et d’Alfortville ».
    24. - Précis de l'ancien droit coutumier français de Charles Giraud - p. 31 Définition du droit d'amortissement.
    25. Jurisprudence générale. Répertoire méthodique et alphabétique de législation, de doctrine, de jurisprudence - 1857- p. 358 - signet 98 de Victor Alexis. Définition de la mainmorte.
    26. Abbé Jean Lebeuf, Histoire du diocèse de Paris, treizième partie, 1757.
    27. La Grande Crue de la Seine de janvier 1910 Ă  Alfortville.
    28. La Grande Crue de la Seine de janvier 1910 Ă  Maisons-Alfort.
    29. Le rapport Picard - analyse de la crue de 1910 sur le site driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr
    30. Voir Carte d'inondation des environs de Paris.
    31. Fiche concernant Maurice Lissac sur le site internet MemorialGenWeb.org.
    32. Notice sur la stèle à la mémoire du capitaine Roland Deplanque sur le site internet du Musée de la Résistance en ligne.
    33. Site CDG43, page "Un missile s’écrase à Maisons-Alfort", consulté le 16 avril 2021.
    34. T. D. Dungan, V-2 : a combat history of the first ballistic missile, Yardley, Penn. Garsington, Westholme Windsor distributor, coll. « Weapons in history », , 250 p. (ISBN 978-1-59416-012-7 et 1-594-16012-0, OCLC 59355583), p. 115.
    35. Journal Officiel, Loi n°64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne.
    36. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance.
    37. C.N., « Oubliez le T10, nommez-le Paris-Est-Marne et Bois », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
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    42. « Les maires de Maisons-Alfort », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    43. Archives départementales du Val-de-Marne.
    44. « DODUN de Kéroman Claude Laurent Marie », Les maires de Maisons-Alfort, Cercle Généalogique de Maisons-Alfort, (consulté le ).
    45. Dodun de Kéroman a vécu au domaine de Château-Gaillard de Maisons-Alfort.
    46. Pierre Philippot est un libre penseur convaincu, il démissionne 6 mois après sa réélection.
    47. Christian Edmond Durst est né de parents Suisses, il fut naturalisé après la Guerre franco-allemande de 1870.
    48. « Amédée, François Chenal (1852 - 1919) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
    49. Amédée François Chenal est l'auteur de : A. Chenal, Histoire de Maisons-Alfort et d'Alfortville depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Paris, Asselin et Houzeau (réimpr. 2014) (1re éd. 1898), 288 p. (ISBN 9782013503655, lire en ligne), il meurt en 1919.
    50. « Les municipalités communistes suspendues dès hier dans la Seine, la Seine-et-Oise et le Pas de Calais », Le Populaire, no 6076,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
    51. « 24 mai 1898 – Albert Vassart », Les maires de Maisons-Alfort, Cercle Généalogique de Maisons-Alfort, (consulté le ).
    52. Claude Pennetier, « VASSART Albert [VASSART Auguste, Albert] : Né le 24 mai 1898 à Apremont-sur-Aire (Ardennes), mort le 12 février 1958 à Paris (XVIe arr.) ; ouvrier métallurgiste ; syndicaliste et militant communiste, secrétaire de la Fédération CGTU des Métaux, membre du comité central, du bureau politique et du secrétariat du Parti communiste ; conseiller général, maire de Maisons-Alfort (Seine, Val-de-Marne) ; secrétaire général de la Fédération des municipalités communistes », Le Maitron en ligne, 17/7/2009 mis à jour le 28/5/2021 (consulté le ).
    53. Le 4 octobre 1939, le Président de la République, Albert Lebrun, suspend par décret les conseils municipaux de 27 communes de la banlieue parisienne à majorité communiste, dont celui de Maisons-Alfort. La « Loi » du 20 janvier 1940 entrainera la déchéance de 423 conseillers municipaux communistes.
    54. G. Blanc-Cesan, « 10 mars 1875 – Francis Léon Mauge (Maire) », Les maires de Maisons-Alfort, Cercle Généalogique de Maisons-Alfort, (consulté le ).
    55. « Maires des communes suburbaines de la Seine », Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, no 131,‎ , p. 391 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
    56. Notice MARCEAU Jean-Marie par Claude Pennetier, version mise en ligne le 2 septembre 2009, dernière modification le 27 octobre 2009.
    57. Notice SAULNIER André, Léon, Jules par Paul Boulland, Claude Pennetier, version mise en ligne le 6 octobre 2009, dernière modification le 15 décembre 2019.
    58. « Le R.P.F. conserve la mairie de Maisons-Alfort », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    59. Arthur Hévette légua à la municipalité sa propriété de Vaulxfins, pour en faire un centre de vacances communal.
    60. « Deux nouveaux maires », Le Monde,‎ (lire en ligne) « M. Herbillon (UDF-PR) à Maisons-Alfort :
      M. Michel Herbillon, UDF-PR, a été élu maire de Maisons-Alfort (Val-de-Marne), samedi 23 mai, par 33 voix contre 5 à M. Raymond Riquier, PS, et 4 à M. Philippe Olivier, FN. Il y a eu deux bulletins blancs et un nul (le conseil municipal comprend 33 élus de droite, 5 PS, 1 PC, 3 FN et 3 divers).
      M. Herbillon succède à M. René Nectoux, UDF-PR, dont il était le premier adjoint. Maire depuis 1965, M. Nectoux, âgé de soixante-quatorze ans, s'est démis de son mandat à la suite de sa réélection au conseil régional d'Ile-de-France, et il a manifesté l'intention d'abandonner également celui de conseiller municipal. (Corresp.)
      [Âgé de quarante et un ans, diplômé de sciences politiques, licencié en droit, M. Michel Herbillon, directeur du développement et de la communication d'une filiale du groupe Générale des eaux, est premier adjoint au maire de Maisons-Alfort et conseiller général depuis 1989. Il préside le groupe UDF du conseil général du Val-de-Marne.] »
    61. Notice NECTOUX René, Edmond par Michel Gorand, Annie Pennetier, version mise en ligne le 3 décembre 2013, dernière modification le 18 décembre 2013.
    62. « Dans les cabinets ministériels », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    63. Corinne Nèves, « Michel Herbillon grand favori à Maisons-Alfort », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
    64. « Municipales dans le Val-de-Marne : revivez les temps forts du premier tour », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
    65. « Michel Herbillon élu président de l'UMP », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
    66. Denis Courtine, « Maisons-Alfort : grosse émotion pour le passage de témoin à la mairie : Olivier Capitanio a été élu maire ce dimanche. Il succède à Michel Herbillon après 25 ans à la tête de la ville », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    67. Réélu pour le mandat 2020-2026 : « Compte-rendu de la séance publique du Conseil Municipal du jeudi 28 mai 2020 » [PDF], Comptes rendus du Conseil Municipal, sur https://maisons-alfort.fr/ (consulté le ).
    68. C. Dubois, « Qui pour succéder à Olivier Capitanio à Maisons-Alfort et Paris Est Marne et Bois ? : Alors qu’Olivier Capitanio a été élu ce jeudi président du conseil départemental du Val-de-Marne, Maisons-Alfort va devoir se trouver un nouveau ou une nouvelle maire », 94citoyens.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    69. « Mary France Parrain (LR), première femme maire de Maisons-Alfort : Âgée de 69 ans, cette ancienne fonctionnaire est élue depuis 2014. Proche du député Michel Herbillon et de l’ancien maire Olivier Capitanio, démissionnaire depuis son élection à la présidence du Val-de-Marne, elle promet de se «consacrer pleinement» à la ville », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Ce jeudi soir, Mary France Parrain (LR) est devenue la première maire femme de l’histoire de Maisons-Alfort (Val-de-Marne). Elle succède à Olivier Capitanio (LR), tout juste élu à la présidence du département, dont elle était la première adjointe depuis 2017, lorsqu’il a succédé au député Michel Herbillon (LR). Elle reste son binôme au sein de l’assemblée départementale ».
    70. Page sur le jumelage avec Moers sur le site web officiel de Maisons-Alfort.
    71. « Magazine Maisons-Alfort décembre 2018 » [PDF], sur https://maisons-alfort.fr, (consulté le ).
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    74. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    75. « Les Théâtres de Maisons-Alfort », sur www.theatredemaisons-alfort.org (consulté le )
    76. Il y avait également le cinéma situé devant la gare SNCF qui s'appelait le CLUB 123. Fermé dans les années 1990 il a été rasé et à la place s'est construit un immeuble.
    77. Article du journal Le Parisien du 7 janvier 2016 : "Maisons-Alfort : Le cinéma de retour après 24 ans d'écran noir".
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    79. « Médiathèque et bibliothèques de Maisons-Alfort », sur bibliotheques.maisons-alfort.fr (consulté le ).
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    81. Par Antoine Letisser et Auteur Val-de-Marne, « La bibliothèque du centre relookée à Maisons-Alfort », sur 94 Citoyens, (consulté le ).
    82. Site web du JCMA (Judo Club de Maisons-Alfort).
    83. Site web de l'ASALF (club d'escrime de Maisons-Alfort).
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    87. http://musee.vet-alfort.fr/ Site officiel du musée Fragonard.
    88. Coordonnées géographiques : 48°47'22,16" N ; 2°26'2,49" E.
    89. Conseil d’architecture, de l’urbanisme et de l’environnement du Val de Marne et le Centre départemental de documentation pédagogique du Val-de-Marne, Maisons-Alfort : Square Dufourmantelle / Ecole Lules-Ferry : Modernité en banlieue rouge dans les années 30…, , 38 p. (ISBN 2-86918-179 5, lire en ligne).
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