Accueil🇫🇷Chercher

Sandrine Rousseau

Sandrine Rousseau , née le à Maisons-Alfort (Val-de-Marne), est une femme politique française.

Sandrine Rousseau
Illustration.
Sandrine Rousseau en 2021.
Fonctions
Députée française
En fonction depuis le
(1 an et 10 jours)
Élection 19 juin 2022
Circonscription 9e de Paris
Législature XVIe (Cinquième République)
Groupe politique ÉCO
Prédécesseur Buon Tan
Secrétaire nationale adjointe d'Europe Écologie Les Verts
–
(1 an, 3 mois et 18 jours)
Avec Alain Coulombel
Prédécesseur Élise Lowy
Successeur Sandra Regol
Porte-parole nationale d'Europe Écologie Les Verts
–
(2 ans, 5 mois et 27 jours)
Avec Julien Bayou
Prédécesseur Élise Lowy
Successeur Sandra Regol
Vice-présidente du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais
chargée de l'enseignement supérieur et de la recherche
–
(5 ans, 8 mois et 17 jours)
Élection 21 mars 2010
Président Daniel Percheron
Prédécesseur Jack Lang
Successeur Nicolas Lebas
Conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais
–
(5 ans, 8 mois et 17 jours)
Élection 21 mars 2010
Circonscription Nord
Président Daniel Percheron
Groupe politique EÉLV
Biographie
Nom de naissance Sandrine Rousseau
Date de naissance
Lieu de naissance Maisons-Alfort (Val-de-Marne, France)
Nationalité Française
Parti politique EÉLV (2009-2017 ; depuis 2020)
Diplômée de Université de Poitiers
Université de Lille
Profession Économiste
Universitaire

Enseignante-chercheuse en sciences économiques, elle mène ses travaux dans les domaines de l'économie de l'environnement, des emplois domestiques et de la responsabilité sociétale des entreprises. Elle est vice-présidente de l'université de Lille de 2008 à 2021.

Adhérente des Verts à partir des années 2000, elle est l'une des figures de la création d'Europe Écologie Les Verts (EELV) en . De 2010 à 2015, elle est vice-présidente du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche. Elle intègre le bureau exécutif d’EELV en , est nommée porte-parole en et devient secrétaire nationale adjointe de la formation trois ans plus tard.

En , elle quitte le parti à la suite de l'affaire Denis Baupin, dont elle est une des accusatrices. La même année, elle fonde et préside l'association Parler (devenue En Parler en 2021), promouvant l'entraide entre victimes de violences sexuelles. Alors que le mouvement #MeToo commence, elle est une figure de la lutte contre les violences conjugales et pour l'égalité hommes-femmes en France.

Elle réintègre EELV en puis se porte candidate à la primaire de l'écologie en vue de l'élection présidentielle de 2022. Au terme d'une campagne lors de laquelle elle émerge par ses prises de position radicales, elle est battue au second tour par Yannick Jadot, obtenant 48,97 % des suffrages exprimés.

Elle est élue députée dans la neuvième circonscription de Paris lors des élections législatives de 2022 sous l'étiquette EELV/NUPES. Elle devient une actrice importante du débat public, notamment sur les questions d'inégalités femmes-hommes et de lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

Biographie

Famille

Née à Maisons-Alfort (Val-de-Marne), Sandrine Rousseau grandit à Nieul-sur-Mer (Charente-Maritime), dans une famille engagée à gauche[1]. Ses parents sont inspecteurs des impôts[1] - [2] - [3]. Son père, Yves Rousseau, est militant socialiste et maire de Nieul-sur-Mer de 2001 à 2008[1] - [4] - [3]. Sa mère s'est impliquée à la Confédération française démocratique du travail (CFDT)[1] - [3]. Elle a un frère[1].

Elle a été mariée à François-Xavier Devetter, un économiste dont elle a divorcé[5] - [1]. Ils sont les parents de trois enfants, nés avant le début de son parcours politique en 2009 ; elle déclare que l'avenir de ses enfants la motive fortement à vouloir agir[6]. En 2021, elle déclare vivre en concubinage avec un homme[7].

Études

Installée dans le Nord-Pas-de-Calais pour ses études à partir de 1995, Sandrine Rousseau y mènera sa carrière universitaire et politique[3]. Villeneuve-d'Ascq puis Lille sont ses villes d’adoption[8].

Elle étudie à l'université de Poitiers avant d'entrer à l'université de Lille. Elle s’engage à Chiche, un syndicat étudiant, et se syndique au Syndicat national de l'enseignement supérieur (SNESUP-FSU)[1] - [3].

En , elle obtient un doctorat en sciences économiques avec les félicitations du jury, pour une thèse intitulée « Économie et environnement, une analyse régulationniste de la rente environnementale », qui aborde les rapports sociaux à l’environnement et leur impact sur les processus d’accumulation[9]. Alain Lipietz fait partie de son jury de thèse[1].

Enseignante-chercheuse

À partir de , elle est maîtresse de conférences en sciences économiques à l'université de Lille et enseignante-chercheuse au sein du Centre lillois d'études et de recherches sociologiques et économiques (CLERSÉ)[10]. Ses domaines de recherche portent sur l'environnement, la responsabilité sociétale des entreprises, le travail domestique.

Elle donne des cours à l’Institut d'études politiques de Lille, centrés sur les inégalités sociales et environnementales[11] - [12].

Responsabilités administratives

En elle devient vice-présidente chargée de la vie étudiante, de la vie de campus, du développement durable et de l'égalité femmes-hommes de l'université[13]. Elle exerce ces fonctions au sein de l'université Lille-I d'abord puis, à l’issue de la fusion de cette dernière avec les universités Lille-II et Lille-III en , de l’université de Lille au sein d'une équipe composée de 19 vice-présidents où chacun est associé à un domaine précis[14] - [15]. Elle ne se représente pas à cette fonction lorsque son mandat s'achève le [16].

Sandrine Rousseau en 2019.

Dans les actions qu’elle y initie ou accompagne, il y a notamment la création de chantiers « nature » pour restaurer les écosystèmes des campus[17] et de potagers participatifs à destination des étudiants, enseignants et membres du personnel de l’université[18] ou encore la mise à disposition gratuite de vélos pour traverser les campus[19] et l'ouverture d’une Maison du vélo à la Cité scientifique[20]. Sur le volet égalité femmes-hommes, elle soutient le projet « université avec un grand Elles », qui met en lumière les femmes qui ont fait l'université de Lille[21], le renommage au féminin de plusieurs amphithéâtres après un vote des étudiants[22], mais aussi la lutte contre les violences à travers l’organisation de manifestations culturelles et de sensibilisation (Les Monologues du vagin[23] - [24], des « Semaines de l'égalité »[25]), la mise en place de référents « violences sexistes et sexuelles » dans les soirées étudiantes[26], les ateliers d’autodéfense verbale[27] ou le pilotage de la cellule de lutte contre le harcèlement[28].

Elle se déclare candidate à la direction de l'Institut d'études politiques de Lille en [29] et propose un programme écologique et social au sein de l'école[30] - [31]. Elle échoue le 19 janvier face à l'ancien directeur Pierre Mathiot, avec 8 voix contre 21[32] - [33], dont — selon elle — deux voix contre d'Olivier Duhamel et Gérald Darmanin[34]. Elle vise ensuite la tête de l'Institut régional d'administration de Lille : Gérald Darmanin, ministre de tutelle de l'Institut, écarte sa candidature[1].

En , elle est élue présidente de la Conférence permanente des chargé(e)s de mission égalité et diversité (CPED), qui fédère quatre-vingt quatorze établissements publics d’enseignement supérieur et de recherche autour des politiques d’égalité-diversité[35].

Parcours politique

Débuts chez Europe Écologie Les Verts

Selon BFM TV, « son éducation politique se fait par Rachel Carson et son livre Printemps silencieux, qui a lancé le mouvement écologiste aux États-Unis »[36]. Elle adhère aux Verts dans les années 2000, avec son mari[1].

En 2009, Sandrine Rousseau adhère au nouveau mouvement Europe Écologie Les Verts, fruit d’une ouverture du parti des Verts en vue de la constitution de listes aux élections européennes. Elle indique avoir été sollicitée après avoir invité le Secours populaire français à distribuer à la faculté des repas aux étudiants précaires, en tant que vice-présidente chargée de la vie universitaire à l’université de Lille, suscitant une polémique nationale[6]. Poussée par un sentiment d’éco-anxiété et un besoin d’agir, elle accepte après avoir d'abord refusé la proposition, jugeant trop difficile d’être à la fois enseignante, mère de trois enfants et militante[6]. Son profil d’économiste travaillant dans le milieu universitaire lui permet de progresser rapidement dans les instances locales du rassemblement écologiste[37].

Candidatures aux européennes de 2009 et régionales de 2010

Quelques mois après son adhésion, elle est candidate aux élections européennes de 2009, en 5e position sur la liste Nord-Ouest menée par Hélène Flautre, qui l’emporte dans un contexte de victoire historique pour les écologistes[6].

L'année suivante, elle est candidate aux élections régionales françaises de 2010 pour la région Nord-Pas-de-Calais, en 3e position sur la liste du Nord. À la suite de la fusion des listes de gauche, elle est élue au soir du second tour sur la liste d'union conduite par Daniel Percheron (PS). Elle est nommée vice-présidente du Conseil régional, chargée de la Recherche et l'Enseignement supérieur (jusqu'en 2015)[38] - [39] - [40].

Elle met notamment en œuvre le plan campus, vaste projet de constructions et réhabilitations visant à améliorer les conditions de vie des étudiants de la région[41], et développe des programmes innovants de recherche comme « chercheurs citoyens » qui associent chercheurs et associations afin de travailler sur des sujets sociétaux[42]. Elle œuvre au projet de fusion des trois facultés lilloises en une seule grande université (fusion qui sera effective en 2018)[43], soutient et développe des programmes de démocratisation de l'enseignement supérieur, crée le dispositif des emplois étudiants afin de faciliter conciliation des études et emplois[44]. Elle pilote et coordonne le schéma régional d'enseignement supérieur et de recherche, crée une instance de concertation « le parlement du savoir »[45]. En matière de recherche, elle soutient de grands programmes et accompagne l'installation sur la région d'équipements, et de centres de recherche sur le diabète, le cancer[46] ou encore sur les sciences du visuel[47].

Élections législatives de 2012 dans le Nord

En , elle est candidate investie par EELV et le Parti socialiste dans la 21e circonscription du Nord (Valenciennes)[48]. Elle recueille 16,71 % des suffrages face à Jean-Louis Borloo (UDI) et Fabien Thiémé (Front de gauche)[49] - [50]. Au second tour, elle appelle à soutenir Fabien Thiémé[51].

Entrée au bureau exécutif d'EELV

Signataire de la motion « Maintenant » conduite par Cécile Duflot et Philippe Meirieu, elle intègre le bureau exécutif d'Europe Écologie Les Verts à l'issue du congrès de La Rochelle (juin 2011)[52]. Elle coordonne l'écriture du projet « Vivre mieux » présenté par EELV pour l'élection présidentielle et les élections législatives de 2012, et est chargée du programme et des négociations avec le Parti socialiste[53] - [54].

À la suite du congrès de Caen () où elle signe la motion « Pour un cap écologiste ! », elle est réélue en au bureau exécutif d’EELV[55], chargée cette fois du porte-parolat (avec Julien Bayou), poste qu'elle occupe jusqu'en 2016[56] - [57].

En 2014, lorsque Manuel Valls est nommé à Matignon, elle plaide pour que les écologistes restent au gouvernement, contre la décision finale prise par Cécile Duflot de le quitter[1].

TĂŞte de liste aux Ă©lections municipales Ă  Villeneuve-d'Ascq de 2014

Elle mène la liste écologiste aux élections municipales de Villeneuve-d'Ascq en , face entre autres au maire historique de la ville, Gérard Caudron, en place depuis quatre décennies [58]. Sa liste, séparée de celle du PS contrairement à ce qui est prévu dans de nombreuses autres villes, bénéficie d'une percée des écologistes et surtout de l'affaiblissement général du PS, principale victime de ces élections qui voient la gauche ne conserver que 349 des 509 communes de plus de 10 000 habitants. Elle double ainsi le score des écologistes en obtenant 9,94 % des suffrages au premier tour, mais, à douze voix près, ne peut pas se maintenir au second tour[59].

Elections régionales de 2015 en Nord-Pas-de-Calais-Picardie

Pour les élections régionales de 2015 en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, elle mène la liste d'un rassemblement citoyen comprenant Europe Écologie Les Verts, le Parti de gauche, la Nouvelle Gauche socialiste (parti composé de dissidents venant du Parti socialiste) et de Nouvelle Donne[60] - [61] - [62] - [63]. Elle décline l'appel à l'union des socialistes, menés par Pierre de Saintignon, alors qu'EELV et le PS ont gouverné ensemble lors de la mandature précédente[53] - [1].

Ces élections régionales de 2015 en Nord-Pas-de-Calais-Picardie voient la gauche perdre la totalité des 108 sièges qu'elle avait obtenus en 2010 et la liste de Marine Le Pen réaliser une percée historique, passant de 18% à 40% des voix en cinq ans. La liste de Sandrine Rousseau est éliminée dès le premier tour avec un score de 4,83 % des voix, très loin de Xavier Bertrand (UMP) et Marine Le Pen (FN), mais aussi des scores réalisés lors des élections régionales de 2010 en Nord-Pas-de-Calais par les deux composantes principales de sa liste de 2015, le Parti de gauche, mené en 2010 par Alain Bocquet (10,78%), et Europe Écologie Les Verts, menée en 2010 par Jean-François Caron (10,34%), le total des deux scores de 2010 étant en 2015 divisé par quatre.

Affaire Baupin

En , dans le cadre d'une enquête réalisée par Mediapart et France Inter, elle fait partie, avec Isabelle Attard, Elen Debost et Annie Lahmer, des quatre élues qui accusent le député Denis Baupin de harcèlement sexuel et d'agressions sexuelles[64]. Ces accusations sont retentissantes dans un parti qui se réclame du féminisme[1]. À la suite de ces accusations, le , Denis Baupin démissionne de la vice-présidence de l’Assemblée nationale. Le , l'affaire est classée sans suite, pour prescription[65]. Denis Baupin porte plainte en diffamation contre les journalistes qui ont réalisé l'enquête, Lénaïg Bredoux de Mediapart et Cyril Graziani de France Inter, ainsi que contre le parti Europe Écologie les Verts. Il annonce déposer plainte pour dénonciation calomnieuse contre les femmes qui l'accusent[66]. Débouté, condamné pour procédure abusive, il doit verser à Sandrine Rousseau, comme aux autres prévenues, cinq cents euros de dommages et intérêts[67] en février 2019.

En , Sandrine Rousseau publie un livre, Parler, qui raconte ce qu'elle a dĂ» surmonter pour dĂ©noncer les faits, de la prise de parole au dĂ©pĂ´t de plainte[68]. InvitĂ©e dans l'Ă©mission On n'est pas couchĂ© sur France 2 prĂ©sentĂ©e par Laurent Ruquier, elle fait le rĂ©cit de l'agression, accusant Denis Baupin de l'avoir forcĂ©e Ă  l'embrasser dans un couloir en marge d’une rĂ©union de EELV en [64]. Elle est prise Ă  partie par Christine Angot[69], qui lui explique de façon virulente qu'elle pense que l'expression publique de sa souffrance et l'attente de la sollicitude de son parti politique n'est pas la bonne, ou la seule façon de se libĂ©rer de la souffrance que laisse une agression[70]. Le Conseil supĂ©rieur de l'audiovisuel Ă©met une mise en demeure Ă  France TĂ©lĂ©visions, soulignant la virulence des attaques des chroniqueurs, la complaisance de l’animateur s’agissant d’un « sujet particulièrement grave et douloureux », et le montage trompeur de l'Ă©mission[71].

Sandrine Rousseau divorce durant cette période et dit subir un violent retour de flamme dans son parti et à l'université, où certaines personnes refusent désormais de la saluer ou de la côtoyer[1].

Derniers mois au sein de la direction d'Europe Écologie Les Verts

À l'issue du congrès d'Europe Écologie Les Verts de (trois semaines après le déclenchement de l'affaire Baupin), elle conduit sa propre motion et devient secrétaire nationale adjointe du parti aux côtés d'Alain Coulombel, également issu de sa motion, alors que David Cormand est élu secrétaire national[72] - [73].

En 2017, elle est candidate aux élections législatives dans la 9e circonscription du Nord[74] - [75]. Dans un contexte de triomphe des listes LREM, elle termine cinquième en obtenant 4,74 % des suffrages exprimés.

Le , Sandrine Rousseau annonce sur RTL qu'elle n'est plus cadre d'Europe Écologie Les Verts[76]. Elle estime avoir été poussée au départ par son parti : « Ils m’ont fait partir : j’ai été soutenue financièrement pour le procès mais dans la pratique politique, c’était très dur. Je sentais que ma présence les gênait »[77]. Cette rupture dans sa carrière politique, signe aussi son entrée dans l’engagement associatif, pour la libération de la parole et contre les violences faites aux femmes, lutte dont elle est devenue un symbole en accusant l'ex-responsable du parti écologiste[78] - [79].

Investissement dans la lutte contre les violences sexuelles

En 2017, elle crée l'association Parler, une association d'entraide entre victimes de violences sexuelles[80]. Elle lance un appel aux dons et aux bénévoles pour pouvoir enclencher les premières actions de l'association. Quatre antennes ouvrent dès janvier 2018[81] où, chaque mois, sont accueillies des femmes victimes de violences sexuelles et où sont animés des groupes de parole. En 2020, l'association est présente dans une dizaine de villes de France. En 2021, l'association devient En parler. La même année, quand elle se déclare candidate à la primaire écologiste, Sandrine Rousseau en quitte la présidence.

En parallèle de son investissement au sein de son association, elle intervient régulièrement dans le débat sur les violences faites aux femmes, et plus largement sur l'égalité femmes-hommes, dans le cadre du mouvement #MeToo en France et en tant que féministe revendiquée[82] - [83].

Recours en carence contre l'État pour inaction sur la pollution de l'air aux particules fines

En 2017, elle dépose un recours en carence contre l'État pour inaction sur la pollution de l'air aux particules fines , après une série de pics de pollution dans le Nord de la France, face auxquels aucune mesure n’avait été prise[84]. Le jugement du tribunal administratif de Lille reconnaît la carence fautive de l'État sans toutefois le condamner. Les fautes de l'État en matière de pollution de l'air ont déjà été reconnues en France, notamment en région parisienne et à Lyon, c'est la première fois que la justice prend cette décision pour Lille et donc que l'État est reconnu fautif de la mauvaise qualité de l'air dans une zone qui n'était pas spécialement pointée du doigt par la Cour de justice de l'Union européenne[85].

Campagne présidentielle de 2022

Le , Sandrine Rousseau annonce sa ré-adhésion à Europe Écologie Les Verts, puis déclare le aux militants du parti sa volonté de se porter candidate à la primaire des écologistes pour l'élection présidentielle de 2022[86] - [87] - [88] - [89] - [90]. Elle indique que son retour a été motivé par la nomination de Gérald Darmanin comme ministre de l'Intérieur, en juillet 2020, alors qu'il est accusé d’avoir profité de sa position d’élu pour obtenir des faveurs sexuelles[91] - [92]. Première à se porter candidate à la primaire[6], elle a comme concurrents Delphine Batho, Jean-Marc Governatori, Yannick Jadot et Éric Piolle. Elle s'engage en cas de victoire à participer à la Primaire populaire, un scrutin organisé par des militants indépendants qui souhaitent une candidature unique de rassemblement à gauche[93].

Sandrine Rousseau lors des journées d'été des écologistes (, Poitiers).

Considérée comme la toute première candidate, en politique française, à se réclamer de l'écoféminisme[94], elle « s’appuie sur un programme écologiquement radical et féministe » selon Reporterre[6]. Elle défend notamment :

  • l'institution de droits pour la nature ;
  • la mise en place d'une comptabilitĂ© et de quotas carbone pour les entreprises et les mĂ©nages ;
  • l'instauration de taxes sur les biens et services polluants ;
  • l’augmentation du prix du carbone ;
  • la crĂ©ation d'un « revenu minimal d’existence » de 850 euros pour les jeunes Français sans revenu Ă  partir de 18 ans — financĂ© notamment par la fusion de 15 prestations existantes, l’individualisation de l’impĂ´t, l’augmentation de la progressivitĂ© de l’impĂ´t sur les revenus et une fiscalisation du cannabis (dont la consommation serait lĂ©galisĂ©e) ;
  • la valorisation du SMIC ;
  • la rĂ©duction du temps de travail Ă  quatre jours par semaine ;
  • la gratuitĂ© des premiers mÂł d’eau et mĂ©gawatts-heures d’électricitĂ© ;
  • la sortie des pesticides ;
  • l'organisation d'une convention citoyenne pour changer de RĂ©publique ;
  • un plus grand pouvoir pour le Parlement et la crĂ©ation d'un « vote de dĂ©fiance » ;
  • l'instauration d'une forte dose de proportionnelle aux Ă©lections lĂ©gislatives[6] - [95] - [96] - [97] - [91] - [98].

Selon Mediapart, elle « creuse le sillon des luttes contemporaines émanant de la société civile » et « épouse le renouvellement du militantisme antiraciste »[96]. Reporterre indique que « sa candidature a suscité beaucoup d’enthousiasme au sein des réseaux militants féministes, LGBT et antiracistes »[91]. La chercheuse Vanessa Jérôme estime qu'elle « a défendu une écologie écoféministe, ancrée à gauche, imprégnée des mobilisations les plus récentes : #MeToo, Black Lives Matter, les « gilets jaunes » et les marches pour le climat »[99]. Tout comme sa concurrente Delphine Batho, elle prône la décroissance[100] - [101] - [102]. Libération l'estime « très proche sur le plan des idées » de son concurrent Éric Piolle[103].

Elle ne revendique pas de soutien au sein du bureau exécutif d'EELV mais est soutenue par quelques élus dont Alice Coffin et Pierre Serne (membres de son équipe de campagne), des membres de la commission féministe du parti, la totalité des lanceuses d’alerte de l’affaire Denis Baupin, ainsi que des personnalités du secteur culturel et du podcasting telles que Pénélope Bagieu, Lauren Bastide, Eve Ensler, Jane Fonda, Adèle Haenel, Lio, Céline Sciamma, Bruno Solo ou encore Victoire Tuaillon[95] - [91] - [6] - [104] - [105] - [92]. Son équipe de campagne est composée principalement de néophytes en politique, avec une minorité de militants traditionnels[6]. Selon Mediapart, elle « prône « une alliance la plus large possible sur un programme de rupture et d’écologie sociale », de fait, plus raccord avec les Insoumis qu’avec les socialistes »[96]. Libération indique que « sa radicalité attire une partie des militants écologistes, souvent jeunes », et que ceux de La France insoumise « l’observent avec une forme de bienveillance » et « aimeraient la voir gagner pour tenter un rapprochement dans la foulée »[106]. Elle entretient de bonnes relations avec Jean-Luc Mélenchon[107] - [108].

Alors que sa candidature n'était pas perçue comme capable de l'emporter au début de sa campagne[1], elle apparaît à l'approche du premier tour comme la candidate de la primaire la plus visible médiatiquement en raison des polémiques liées à ses prises de position radicales, et en mesure de bousculer le duel annoncé entre Yannick Jadot et Éric Piolle[103] - [109] - [91]. Elle finit deuxième du premier tour de la primaire avec 25,14 % des voix, se qualifiant pour le second tour[110]. Finalement, Sandrine Rousseau est battue de justesse au second tour face à Yannick Jadot, obtenant 48,97 % des voix exprimées[111].

Libération relève qu'elle a assumé un positionnement radical tout au long de sa campagne et que « c’est encore par le biais de la radicalité qu’elle a mis Yannick Jadot en difficulté pendant les dix jours d’entre deux tours »[112]. Selon Mediapart, « elle est reconnue par le mouvement féministe comme sa candidate davantage que comme la candidate d’un parti », ce qui « s’explique par la force des mobilisations récentes et par la structuration du féminisme dans le champ scientifique », et « laisse présager l’émergence d’une offre électorale féministe »[92].

Selon Acrimed, Sandrine Rousseau a fait l'objet dans les médias d'« une véritable campagne de disqualification, insultes sexistes à l’appui »[113]. Arrêt sur images estime que « ses maladresses sont traquées et disséquées, son engagement féministe jugé “déplacé”, son positionnement qualifié de “victimaire” », tandis que son programme a été « complètement ignoré »[114]. La chercheuse Vanessa Jérôme estime que, tandis que les débats internes à la primaire ont été sereins, « la violence est donc surtout venue de l’extérieur, et elle n’a fait qu’une seule victime : Sandrine Rousseau. Gratuite, le plus souvent hors de propos et démesurée, elle s’est exprimée par la voix des commentateurs, des faiseurs d’opinions politiques et des haters présents sur les réseaux sociaux. [...] Cette violence, ajoutée à celle de l’anti-écologisme le plus classique, prouve une fois encore la difficile réception d’une parole – et d’une candidature présidentielle – féministe dans une France sexiste, perméable aux peurs irrationnelles alimentées par l’agitation d’on ne sait quels « islamo-gauchisme », « wokisme » ou « cancel culture » venus d’ailleurs, et surtout rétive à entendre dénoncer les inégalités et les discriminations qui frappent une partie pourtant toujours plus grande de la population »[99].

Après avoir entretenu le doute sur son soutien à Yannick Jadot pour l'élection présidentielle, elle assure qu’elle fera bien campagne pour lui, « sans état d’âme »[115]. Tout comme Delphine Batho et Éric Piolle, elle intègre l'organigramme de campagne en occupant les fonctions de présidente du « conseil politique » (chargé de la stratégie du candidat) et conseillère spéciale aux questions de précarité et de discrimination[116] - [92]. En parallèle, elle fait part de son intention de se présenter à la direction d'EELV lors du prochain congrès du parti, en 2022[117]. En novembre 2021, L'Obs indique qu'elle « continue d’afficher ses ambitions et de faire entendre sa différence, au point de s’imposer pour certains comme une « vice-candidate » »[118] ; Le Journal du dimanche, qu'elle « oscille entre collaboration avec Yannick Jadot et volonté de peser »[119].

Le 3 mars, Sandrine Rousseau est exclue de l'équipe de campagne de Yannick Jadot à la suite de vives critiques contre la stratégie de campagne des écologistes, rapportées par Le Parisien : tenus en off, ces propos sont démentis par Sandrine Rousseau[120] - [121].

Election

En , Le Journal du dimanche révèle son intention de se présenter aux élections législatives françaises de 2022 dans la neuvième circonscription de Paris[122] détenue depuis 2017 par le député LREM Buon Tan. Elle confirme cette intention le 26 avril dans l'émission À l'air libre de Mediapart alors même que son investiture est bloquée par les négociations de l'accord électoral entre EELV et La France insoumise[123]. Le 28 avril, l'accord des deux organisations sur sa candidature dans cette circonscription est finalement entériné[124]. Elle est ainsi investie par la NUPES pour les élections législatives de 2022, où elle recueille un des meilleurs scores d'EELV, plus de 42 %.

Pendant cette élection, une candidate homonyme de Sandrine Rousseau, représentant le Mouvement de la ruralité, se présente dans la même circonscription qu'elle. La candidate écologiste dénonce dans ce choix « une stratégie pour [la] faire taire ». Un membre du Mouvement de la ruralité nie cependant que l'objectif soit de tromper les électeurs, mais déclare qu'il s'agit de marquer davantage l'opposition. En revanche, la candidate NUPES opère une analogie avec les méthodes de Vladimir Poutine : en Russie, des candidats homonymes sont massivement présentés[125] - [126].

Le , elle est élue députée de la neuvième circonscription de Paris avec 58,05 % des voix face au candidat de la majorité présidentielle et député sortant Buon Tan[127].

En avril 2023, Complément d'enquête publie « la vraie-fausse attestation de domicile de Sandrine Rousseau dans le 13e arrondissement de Paris pour pouvoir y voter à la présidentielle sans y habiter et préparer ainsi son parachutage aux législatives ». Le magazine de télévision d'investigation soutient que Sandrine Rousseau s'est inscrite sur les listes électorales du XIIIe arrondissement grâce à une attestation de domicile qu'elle n'a jamais occupé[128]. Claire Monod, une concurrente écologiste écartée lors de l’investiture Europe Ecologie-Les Verts aux législatives de 2022, dénonce dans l'émission ce parachutage[129]. En juin 2023, elle porte plainte contre Sandrine Rousseau pour déclaration frauduleuse[130] - [131].

Présence dans les médias

Au sortir de l'été 2022 qui connaît des vagues de chaleur successives, ainsi que des incendies de forêts et sécheresses record, elle apparaît, selon le New York Times, comme la voix la plus forte de la lutte contre le changement climatique en France[132]. Le Monde la présente en septembre 2022 comme « la tête de pont de l’écologie politique française »[53] ; Le Journal du dimanche estime deux mois plus tard qu'elle « s’est imposée en quelques mois comme l’une des figures de l’écologie politique. Si ce n’est la principale »[133]. Elle est la députée la plus connue du groupe écologiste à l’Assemblée nationale[134]. Libération souligne qu'elle se distingue au sein de ce dernier, « qu’elle appelle à « taxer les riches » pendant les débats sur le texte sur le pouvoir d'achat ou qu’elle dessine un triangle représentant un vagin avec ses mains en signe de sororité pendant une attaque de la majorité sur l’affaire Quatennens »[77]. Libération considère plus largement qu'elle « structure aujourd’hui la vie politique française », au regard des débats qu'elle a lancés en quelques semaines sur le barbecue comme symbole de la virilité toxique ou sur le travail comme « valeur de droite »[77]. Le quotidien souligne qu'« elle opère en duo avec Fabien Roussel, qui lui donne la contradiction sur un ton pas moins provocateur. Le communiste représente la gauche popu, l’écolo représente la gauche bobo, jusqu’à la caricature »[77].

Congrès d'EELV de fin 2022

Pour le congrès d'EELV de novembre-décembre 2022, elle soutient la motion « La Terre, nos luttes » menée par Mélissa Camara et issue d’une fusion entre le courant écoféministe, l’aile gauche du parti portée par Alain Coulombel, et le collectif La Relève (composé notamment de membres des Jeunes écologistes)[134] - [135]. Au premier tour, Mélissa Camara arrive en troisième position avec 13,53 % des voix, loin derrière Marine Tondelier avec 46,97 % des voix et Sophie Bussière, soutenue par Yannick Jadot et Éva Sas, avec 18,07 % des voix[136]. Dans le contexte de la campagne du congrès, les événements de Sainte-Soline font réémerger la tension entre Sandrine Rousseau et Yannick Jadot[137].

RĂ©forme des retraites en France de 2023

En , elle est responsable du texte pour le groupe écologiste à l'Assemblée nationale concernant le projet de réforme des retraites[138]. En outre, elle dénonce la gestion du maintien de l'ordre au cours des manifestations contre cette réforme, accusant le président Emmanuel Macron de « chercher l'incident »[139].

Proposition de loi adoptée par l'Assemblée nationale

En , elle porte une proposition de loi adoptée par l'Assemblée nationale : celle-ci vise à mieux indemniser les propriétaires de maisons fissurées en raison des phénomènes de retrait-gonflement des argiles, aggravés par le réchauffement climatique[140].

Prises de position et controverses

Positionnement général

Sandrine Rousseau Ă  La Rochelle (2021).

Ses engagements la portent de l’écologie au féminisme et aux questions socio-économiques (notamment l’emploi), qu’elle aborde dans des revues universitaires, des publications dans les grands médias nationaux[141] - [142] - [143] - [144] ou des ouvrages grand public. Ses derniers livres d’intervention ont été consacrés, dans une optique féministe, aux services à la personne, notamment les services de ménage à domicile[145] - [146] - [147] - [148], au programme social des écologistes[149] et à la place des femmes en politique[150] - [151] - [152] - [153].

À compter de son retour dans l'arène politique en 2021, Sandrine Rousseau se réclame de l'écoféminisme et est fréquemment présentée comme « woke », terme qu'elle revendique également[154] - [155] - [156] - [157]. Elle est connue pour ses prises de positions polémiques et clivantes, y compris au sein de son propre parti EELV[158] - [159] - [160] - [161], voire par certaines outrances verbales[158] - [161] parfois admises comme telles par l'intéressée elle-même[162]. Son style d'expression est parfois parodié[163] - [164] - [165]. Elle est une cible privilégiée de la droite française, qui la dépeint comme une figure de la cancel culture et d'un « wokisme » d'influence américaine[132].

Sa stratégie consiste ainsi à capter le débat avec des idées radicales, analysées comme répondant aux attentes d'une partie de la jeunesse[132] - [166]. Selon le journaliste suisse Alain Rebetez, « elle tente de faire à gauche ce qu’Éric Zemmour avait fait à droite : imposer les thèmes de son choix pour gagner la bataille des idées »[134]. The New York Times indique que « ses arguments sont souvent perçus comme farfelus, mais sont basés sur des recherches universitaires — avec une sensibilité féministe selon laquelle l'intime est politique »[132].

Suicide assisté

En 2013, elle raconte sur son blog les dernières heures de sa mère, qui a choisi de se suicider à domicile alors qu'elle était atteinte d'un cancer. La Voix du Nord rend compte de ce récit en une, ce qui déclenche un débat national. Sandrine Rousseau plaide pour la légalisation du suicide assisté[1].

Critique de la rationalité

En 2019, Sandrine Rousseau signe, au côté de 200 autres personnalités dont Marlène Schiappa, Charlotte Gainsbourg et Muriel Robin, une tribune visant à réhabiliter l’image de la sorcière, devenue un symbole féministe, notamment à travers un ouvrage de Mona Chollet paru en 2018, Sorcières. La puissance invaincue des femmes. En 2021, lors de sa campagne de la primaire écologiste, Sandrine Rousseau déclare dans une interview pour Charlie Hebdo : « Le monde crève de trop de rationalité [...], je préfère des femmes qui jettent des sorts plutôt que des hommes qui construisent des EPR ». Ces propos sont critiqués sur les réseaux sociaux, certains internautes lui reprochant d’être « anti-science »[91] - [167] - [168] - [169]. En défense de ses propos, elle indique avoir un « problème avec la rationalité du profit, avec la rationalité de l’organisation sociale qui fait qu’il y a des discriminations structurelles »[170].

« Homme déconstruit »

En septembre 2021, lors d'un débat de la primaire écologiste face à Yannick Jadot, elle déclare : « Je vis avec un homme déconstruit, et j’en suis très heureuse »[171]. Elle popularise ainsi un terme hérité de la philosophie de Martin Heidegger et repris par Jacques Derrida pour l'analyse de textes, qui a essaimé dans le champ de la critique sociale et qui s'avérait restreint jusqu'alors à la sphère féministe pour évoquer le processus introspectif par lequel un individu remet en question les stéréotypes de genre qui l'affectent, sur la base d'un intérêt sincère pour les enjeux d'égalité femmes-hommes[7] - [171] - [172] - [173]. Ces propos déclenchent des moqueries et critiques, en particulier venant de l'extrême droite et « de commentateurs tendant à présenter la « déconstruction » comme un projet radical d’atteinte à la virilité qui ne serait porté que par une poignée de femmes et d’hommes activistes »[7] - [172] - [173]. En réaction, Marlène Schiappa, ministre chargée de la Citoyenneté, publie une tribune dans Le Point, intitulée « Éloge des hommes construits »[173]. Une enquête de l'IFOP menée en 2022 « montre que ce concept répond aujourd’hui à une aspiration profonde aussi bien de la gent féminine que masculine », « même si derrière leurs déclarations de principe, les hommes hétérosexuels – notamment les plus à droite politiquement – sont loin de tous accepter une remise en cause de toutes les formes de domination masculine »[172].

Hidjab et burqa

Sandrine Rousseau considère que le hidjab et la burqa sont des « vêtements sexistes » mais défend le droit des femmes à s'habiller comme elles l'entendent, estime que « l’émancipation des femmes ne passe jamais par une interdiction du vêtement », et affirme notamment : « Il y a plein de motivations pour porter un voile. Il y en a qui portent des voiles (pour des raisons) qui sont juste un embellissement ». Des détracteurs mettent en cause une incohérence de sa position, notamment à l'occasion des manifestations consécutives à la mort de Mahsa Amini lors desquelles des manifestantes retirent leur hijab : Sandrine Rousseau est prise à partie lors d'une manifestation parisienne de soutien aux Iraniennes[174] - [175] - [176] - [177].

Délit de non-partage des tâches domestiques

Vers la fin de la campagne présidentielle de 2022, elle propose de créer un « délit de non-partage des tâches domestiques »[178]. Si cette proposition lui attire de nombreuses critiques de la part de commentateurs tendant à présenter sa proposition comme une mesure « hors sol » sur un sujet d’intérêt secondaire, 50 % des femmes et 44 % des hommes se disent favorables à l’instauration d’un tel délit selon un sondage de l'IFOP. L'institut de sondage indique qu'« une telle proposition met le doigt sur un sujet de fond, l’absence d’équité dans la division sexuelle du travail domestique, qui correspond encore aujourd’hui à une indéniable réalité statistique : la majorité des Françaises (57 %) déclarent toujours en faire « plus » que leur conjoint, contre 37 % qui disent en faire « à peu près autant » et seulement 8 % qui se prévalent d’en faire « moins » que lui »[179].

« Androcène »

Adélaïde Bon, Sandrine Roudaut et Sandrine Rousseau, publient en août 2022 Par-delà l’androcène, qui tient lieu de manifeste écoféministe — courant de pensée fondé sur la conviction que sexisme et destruction de l'environnement sont intimement liés : de même que la nature serait « féminisée » pour justifier son exploitation par l'industrie, les femmes seraient « naturalisées » pour être cantonnées à la maternité. L’« androcène » est un néologisme qui prétend remplacer l'Anthropocène en théorisant le fait que les hommes, plus que les femmes et les classes dominées, portent la responsabilité de la crise écologique. Inspiré des travaux de l’universitaire et militante féministe Silvia Federici, le livre présente les procès contre les sorcières de la fin du Moyen Âge comme le symptôme du capitalisme en préparation qui aliènerait les terres et les femmes, et propose de « transformer l’illusion du pouvoir d'achat en un droit à vivre dignement, à avoir accès aux biens et services fondamentaux ». Pour le journal Le Monde, il s'agit aussi d'« un récit politique à l’acide pour les hommes, au prix de raccourcis »[180] - [181].

Barbecue et virilité

En août 2022, à l'occasion d'un échange lors de l'université d'été d'EELV sur les gestes du quotidien à accomplir face au réchauffement climatique, Sandrine Rousseau déclare qu'un « changement de mentalité » est nécessaire « pour que manger une entrecôte cuite sur un barbecue ne soit plus un symbole de virilité »[182]. Cette phrase transmet ainsi le message que la consommation de viande doit être réduite pour lutter contre le réchauffement climatique, et que les hommes consomment plus de viande que les femmes[132]. Pendant plusieurs jours, ces propos occupent une place centrale dans les médias et la classe politique : ils sont critiqués à droite mais soutenus à gauche (à l'exception de Fabien Roussel, secrétaire national du PCF)[183] - [184]. L'affirmation est étayée par plusieurs études scientifiques, dont celles du GIEC et de l'ANSES[185]. Libération estime que Sandrine Rousseau a ainsi « réussi à imposer la question de la viande, de sa consommation excessive et de son inégale répartition entre les sexes dans le débat public »[182]. Un mois plus tard, une enquête de l'IFOP tend à confirmer le constat fait par Sandrine Rousseau avec toutefois des nuances, dont le fait que les hommes interrogés sont, pour la plupart, conscients de cette représentation et veulent majoritairement la combattre[186].

Droit Ă  la paresse

En septembre 2022, pour contredire Fabien Roussel qui avait défendu quelques jours auparavant la « gauche du travail contre la gauche des allocs », Sandrine Rousseau invoque le droit à la paresse, faisant référence à l'ouvrage du même nom et provoquant un débat à gauche sur ce thème. Elle estime ainsi que la « valeur travail » est une « valeur de droite »[187]. Selon un sondage IFOP, 69 % des Français approuvent ses propos sur le droit à la paresse, tandis que 61 % désapprouvent sa présentation de la « valeur travail » comme « valeur de droite »[188] - [189] - [190]. Un autre sondage IFOP indique que les 18-30 ans adhèrent plus largement que leurs aînés à l’idée du « droit à la paresse » défendu par Sandrine Rousseau (78 % contre 69 %)[191].

Julien Bayou

En septembre 2022, Sandrine Rousseau est interrogée dans l'émission C à vous sur le fait que Julien Bayou, secrétaire national d'Europe Écologie Les Verts, est visé par un signalement auprès de la cellule des violences sexuelles et sexistes du parti pour des violences psychologiques supposées sur une ancienne compagne, et sur la critique de la durée de ce traitement par des militantes de la « Relève féministe ». Elle répond avoir échangé avec l’ex-compagne de Bayou, qu'elle décrit comme étant alors « très déprimée », au point qu’elle « a fait une tentative de suicide quelques semaines après », et évoque des « comportements de nature à briser la santé morale des femmes »[192]. Le lendemain de la diffusion de l'émission, le groupe écologiste à l'Assemblée nationale décide la mise en retrait de Julien Bayou de sa co-présidence et ce dernier démissionne dans la foulée[193] - [194].

Cette controverse s'inscrit dans un contexte de tensions larvées de longue date entre Sandrine Rousseau et Julien Bayou au sein d'EELV[36], et coïncide avec une compétition entre eux en vue du congrès d'EELV prévu en décembre 2022 et d'un référendum interne visant à modifier les statuts du parti[195]. L'avocate de Julien Bayou, Marie Dosé, affirme que Sandrine Rousseau instrumentalise à des fins politiques le combat contre les violences sexistes et sexuelles[196] - [197]. Alors qu'une enquête du journal Libération affirme qu'il était depuis trois ans sous la surveillance étroite de militantes féministes du parti, hors de tout cadre formel, provoquant une réunion du bureau exécutif d'EELV et de la cellule interne chargée des violences sexuelles[198], Sandrine Rousseau juge « problématique » l’article de Libération, affirme qu'elle n'était « absolument pas au courant » de l'existence du groupe ayant enquêté sur Julien Bayou mais que celui-ci « n’est pas une cellule, c’est un groupe informel de femmes qui se parlent » et ont « le droit de se parler et de se protéger »[199]. Julien Bayou met à son tour en cause Sandrine Rousseau, l'accusant notamment de « confondre féminisme et maccarthysme »[200] - [53].

Le , après la décision de la cellule d’EELV dédiée aux violences sexistes et sexuelles de « clore le dossier », affirmant n’avoir pu « mener à bien son enquête », Julien Bayou peut reprendre ses activités normales de député. Cependant, Sandrine Rousseau refuse de l'innocenter, estimant que « sans enquête, on ne peut rien dire », et déclare : « Je continuerai à soutenir la parole des femmes et si cela se reproduit, je le referai »[201] - [202].

Yannick Jadot

Adversaire malheureuse de Yannick Jadot lors de la primaire écologiste de 2021, elle commente à la rentrée 2022 le tag « crevure » peint des deux côtés de la voiture qu'il a louée et partagée avec Charles Fournier pour venir aux rassemblement d'opposition aux méga-bassines de Sainte-Soline : elle déclare que cela « ne fait pas tellement avancer le débat » mais aussi qu'il « paye la manière dont il présente l'écologie » et l'appelle à « retrouver une écologie de combat »[203]. Cette réaction est largement critiquée à gauche tandis qu'un communiqué d'EELV « condamne sans réserve les actes de violence » commis contre Yannick Jadot et Charles Fournier[204].

Cible d'un compte Twitter parodique

Un compte baptisĂ© « Sardine Ruisseau » est crĂ©Ă© sur Twitter en septembre 2021 : se voulant parodique, il publie des blagues sarcastiques visant Ă  tourner en dĂ©rision les prises de position de Sandrine Rousseau[205]. Son auteur, un homme anonyme, indique vouloir se moquer ainsi du « wokisme », mais nie dans le mĂŞme temps avoir un objectif politique[206]. Selon Élodie Safaris d'ArrĂŞt sur images, « sa sĂ©mantique (“bien-pensance”, “homme-soja”) est la mĂŞme que la rhĂ©torique de droite et d'extrĂŞme droite » ; son affiliation Ă  l'extrĂŞme droite peut ĂŞtre corroborĂ©e par sa prĂ©sence et ses abonnements sur la plateforme Gettr, sa participation Ă  la revue Furia, ou son interview dans Causeur ; et son audience est « en grande majoritĂ© anti-woke Ă  la sauce Printemps rĂ©publicain, de droite et d'extrĂŞme droite », mĂŞme s'il « fait aussi rire au-delĂ  de ce spectre »[206]. Ce compte, relayĂ© par certains mĂ©dias et personnalitĂ©s politiques, prend de l'ampleur jusqu'Ă  dĂ©passer les 125 000 abonnĂ©s — plus que le compte officiel de Sandrine Rousseau —[207], avec la publication de plus de 4 000 tweets moqueurs en 10 mois, soit plus de 400 tweets par mois[205] - [206]. Élodie Safaris considère ce compte comme « un cas inĂ©dit » au regard de « son retentissement mĂ©diatique et politique » et de « son audience »[206]. Le succès inĂ©dit du compte suscite des dizaines de nouveaux comptes parodiques, visant principalement des personnalitĂ©s de la NUPES[206].

Sandrine Rousseau dénonce « un compte de cyberharcèlement de la droite extrême » — ce dont se défend l’auteur du compte — et réclame en vain la fermeture du compte par Twitter[206] - [205] - [165] - [208]. Il est temporairement désactivé par son propriétaire en juillet 2022, suscitant à tort des dénonciations de censure, notamment de la part de personnalités d'extrême droite. Il est ensuite temporairement suspendu en août 2022, probablement du fait d'un algorithme[205] - [206]. La journaliste Marie Turcan de Numerama estime qu'il s'agit d'« un compte dédié au cyberharcèlement ciblé »[206] - [205]. Pendant plusieurs mois, le compte Sardine Ruisseau usurpe notamment la photo de profil et la bannière du compte de Sandrine Rousseau, entretenant la confusion chez de nombreux internautes distraits qui croient consulter le compte de Sandrine Rousseau[206] - [205].

Marie Turcan rapproche ce compte de la pratique du « FemSpoofing », « théorisée par l’experte en sémantique et désinformation Stéphanie Lamy. Puisant ses racines dans les méthodes de l’extrême droite et de la fachosphère, elle consiste à créer de faux comptes prétendument féministes afin de tourner la cause en ridicule et la décrédibiliser auprès d’un plus large public »[205]. Élodie Safaris d'Arrêt sur images estime qu'« il serait malhonnête d'attribuer à Ruisseau la totalité du harcèlement que subit la députée. Mais d'une part, la nature même de Twitter – machine à harceler – induit ces « raids numériques » dès lors qu'une critique ou moquerie devient virale. D'autre part, Ruisseau a grandement participé – volontairement ou non – à ériger Rousseau en tête de turc du réseau social. De sorte qu'aujourd'hui quoi qu'elle dise, tweete ou fasse, la twittosphère se gausse »[206].

Synthèse des résultats électoraux

Primaire des Ă©cologistes

Année Parti 1er tour 2d tour Issue
Voix % Rang Voix % Rang
2021[209] - [210] EÉLV 26 801 25,14 2e 50 098 48,97 2e Battue

Élections législatives

Année Parti Circonscription 1er tour 2d tour Issue
% Rang % Rang
[211] EÉLV 21e du Nord 16,71 3e Éliminée
[212] 9e du Nord 4,74 5e
EÉLV (NUPES) 9e de Paris 42,90 1re 58,05 1re Élue

Élections départementales

Année Parti Binôme Canton 1er tour Issue
% Rang
[213] EÉLV Hélène Hardy
(EÉLV)
Villeneuve-d'Ascq 8,84 4e Éliminée

Élections régionales

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où elle est tête de liste.

Année Liste Région 1er tour Sièges obtenus
% Rang
[214] EÉLV-PG-ND Hauts-de-France 4,83 5e
0 / 170

Élections municipales

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où elle est tête de liste.

Année Liste Commune 1er tour Sièges obtenus
% Rang CM MEL
[215] EÉLV Villeneuve-d'Ascq 9,94 4e
0 / 49
0 / 7

Publications

Ouvrages

  • Sandrine Rousseau, Nicolas Postel et Bruno Boidin (dir.) (prĂ©f. Philippe Vasseur, postface Bernard Saincy), La responsabilitĂ© sociale des entreprises : une perspective institutionnaliste, Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, coll. « L'Ă©conomie retrouvĂ©e », , 200 p. (ISBN 978-2-7574-0087-6, prĂ©sentation en ligne).
  • Sandrine Rousseau (dir.), Muriel Maillefert et Olivier Petit (prĂ©f. Bertrand Zuindeau), Ressources, patrimoine, territoires et dĂ©veloppement durable, Bruxelles, Peter Lang, coll. « EcoPolis », , 286 p. (ISBN 978-90-5201-648-1, prĂ©sentation en ligne).
  • Sandrine Rousseau et François-Xavier Devetter, Du balai : essai sur le mĂ©nage Ă  domicile et le retour de la domesticitĂ©, Paris, Liber-Raisons d'agir, , 144 p. (ISBN 978-2-912107-58-9, prĂ©sentation en ligne).
  • Sandrine Rousseau et François-Xavier Devetter, Le chĂ´mage, Paris, Rue des Ă©coles, coll. « Le Monde Sup' », , 96 p. (ISBN 978-2-8208-0406-8).

Essais

Romans policiers

  • Sandrine Rousseau, Épluchures Ă  la lilloise, Villeneuve-d'Ascq, Ravet-Anceau, coll. « Polards en Nord » (no 15), (1re Ă©d. septembre 2007), 320 p. (ISBN 978-2-914657-33-4).
  • Sandrine Rousseau, Qu'est-ce qui fait pleurer les flics ?, Villeneuve-d'Ascq, Ravet-Anceau, coll. « Polards en Nord » (no 37), (1re Ă©d. janvier 2009), 288 p. (ISBN 978-2-914657-69-3).

Notes et références

  1. Rémy Dodet, « Sandrine Rousseau, le coup d'éclat permanent », L'Obs, no 3025,‎ , p. 20-27 (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Primaire écologiste : Sandrine Rousseau, la coriace », sur L'Obs (consulté le )
  3. « Sandrine Rousseau, l'universitaire écolo » [archive du ], sur nordeclair.fr (Nord Éclair), (consulté le ).
  4. Sameer Al-Doumy, « Charente-Maritime : les racines de l'engagement politique de l'écologiste Sandrine Rousseau », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le )
  5. Nicolas Schwartz, « Sandrine Rousseau divorcée : qui est son ex-mari et père de ses enfants ? », sur gala.fr, (consulté le )
  6. Justine Guitton-Boussion et Anne Speltz, « Sandrine Rousseau, alternative féministe à Yannick Jadot et à Éric Piolle », sur reporterre.net, (consulté le ).
  7. « Que signifie "un homme déconstruit" dont parle Sandrine Rousseau ? », sur www.terrafemina.com (consulté le )
  8. « Sandrine Rousseau : biographie, news, photos et videos », sur programme-tv.net (Télé-Loisirs) (consulté le ).
  9. « Économie et environnement : une analyse régulationniste de la rente environnementale / Sandrine Rousseau - De Vetter ; sous la dir. de François Stankiewicz et Bertrand Zuindeau / par Sandrine Rousseau - Sudoc », sur sudoc.fr (consulté le ).
  10. Bureau de CPED, « Sandrine Rousseau Archives », sur CPED (consulté le ).
  11. Sandrine Rousseau, « Descriptif d’enseignement - Inégalités sociales, inégalités environnementales », Publications de Sciences Po Lille,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  12. Sandrine Rousseau, « Descriptif d’enseignement - Problèmes internationaux », Publications de Sciences Po Lille,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  13. « Sandrine Rousseau », sur challenges.fr, (consulté le ).
  14. « On vous annonce la naissance officielle de la grande université de Lille », sur 20minutes.fr (consulté le ).
  15. « Organisation - UniversitĂ© de Lille », sur www.univ-lille.fr (consultĂ© le )
  16. Marc Prévost, « Sandrine Rousseau n’est plus vice-présidente de l’université de Lille », DailyNord,‎ (lire en ligne)
  17. « Nature et biodiversitĂ© - UniversitĂ© de Lille », sur univ-lille.fr (consultĂ© le ).
  18. Marine Dessaux, « Les étudiants-jardiniers avec le », sur Campus Matin : Le magazine des professionnels et des académiques de l’enseignement supérieur et de la recherche (consulté le ).
  19. « Besoin d'un vélo pour aller en cours ? La fac peut vous en prêter un gratos », sur Vozer, (consulté le ).
  20. « - À la cité scientifique, une Maison du vélo pour inciter les étudiants à circuler à deux roues », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  21. « L'UniversitĂ© avec un grand Elles - UniversitĂ© de Lille », sur univ-lille.fr (consultĂ© le ).
  22. Hugo Palacin, « L'université de Lille va donner des noms de femmes à ses amphis, et c'est à vous de voter », sur Pépère News, (consulté le ).
  23. « Les Monologues du Vagin de Eve Ensler », sur Direction Culture, Université de Lille (consulté le ).
  24. « Les Monologues du vagin à l'université de Lille (vidéo) », sur You tube, .
  25. « L’université de Lille s’engage pour les droits des femmes pendant tout le mois de mars », sur LA VDN, (consulté le ).
  26. « Charte des associations étudiantes de l'université de Lille, art. 5 », sur Université de Lille, .
  27. « Droits des femmes : l'université de Lille organise des ateliers d'autodéfense verbale », sur France Bleu, (consulté le ).
  28. Marlène Thomas, « Harcèlement sexuel : dans l’enseignement supérieur, des cellules d’écoute au compte-gouttes », sur Libération.fr, (consulté le ).
  29. « L'université de Lille va distribuer des kits gratuits de protections hygiéniques », sur BFMTV (consulté le ).
  30. « Éducation - Sciences Po Lille se cherche un nouveau directeur », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  31. Sandrine Rousseau, « Projet d’établissement de Sciences Po Lille », Publications de Sciences Po Lille,‎ , p. 21 (lire en ligne).
  32. « Lille - Pierre Mathiot redevient directeur de Sciences Po Lille », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  33. « Sandrine Rousseau : « Croyez en vous, vous avez des ressources que vous n'imaginez pas ! » », sur madmoiZelle.com, (consulté le ).
  34. « Sandrine Rousseau dévoile qui a voté contre elle à Sciences Po Lille », sur 20minutes.fr (consulté le ).
  35. Bureau de la CPED, « Communiqué de presse : Sandrine Rousseau élue à la tête de la CPED », sur CPED, (consulté le ).
  36. Marie-Pierre Bourgeois, « Sandrine Rousseau et Julien Bayou : une relation sous haute tension depuis des années », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  37. Dounia Hadni, « Sandrine Rousseau, elle ne se couchera pas », sur libération.fr, (consulté le ).
  38. Site du conseil régional Nord-Pas de Calais, consulté le 27 août 2015.
  39. « Sandrine Rousseau, vice-présidente à l'enseignement supérieur : sortir de la logique de mise en concurrence des universités », sur La Voix du Nord (consulté le ).
  40. « Elu.e.s du conseil régional Nord-Pas de Calais », sur EELV (consulté le ).
  41. « Inforum, le blog infos de Lille3 – Plan Campus : un vent de renouveau sur les universités lilloises » (consulté le ).
  42. « Troisième édition du dispositif « chercheurs citoyens » | Elu-e-s du Conseil régional Nord Pas de Calais » (consulté le ).
  43. « Changement de cap : les universités de Lille visent 'clairement' la fusion », sur letudiant.fr (consulté le ).
  44. « Des contrats étudiants sur les campus lillois », sur Grand Lille TV, .
  45. « Parlement du savoir », sur ac-lille.fr (consulté le ).
  46. « Pose de la 1ère pierre de l’institut européen de génomique du diabète (EGID) / Archives 2014 / Archives / Actualités / Accueil - Les services de l'État dans le Nord », sur nord.gouv.fr (consulté le ).
  47. « Inauguration du programme Sciences et Cultures du Visuel et de la plateforme IrDIVE, Imaginarium de Tourcoing (Plaine Images) », sur webtv.univ-lille.fr (consulté le ).
  48. « Site de campagne de Sandrine Rousseau et de Lahcen Boudjoudi, 21e circonscription du Nord, rousseauboudjoudi.fr » (consulté le ).
  49. France TV Info, LĂ©gislatives 2012.
  50. Le JDD, « Un score moins bon qu'en 2007 pour Borloo », sur lejdd.fr (consulté le ).
  51. « Jean-Louis Borloo en ballottage », sur CNEWS (consulté le ).
  52. « Présentation des membres du bureau Exécutif national », sur Europe Écologie les Verts, (consulté le ).
  53. Olivier Faye, « Sandrine Rousseau, quoi qu’il en coûte », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  54. « Le Conseil d’orientation Politique d’EELV (COP), une première année de vie pour s’inventer », sur Europe Écologie les Verts, (consulté le ).
  55. « Les motions d'orientation issues du Congrès fédéral », sur Europe Écologie les Verts, (consulté le ).
  56. « Engagements pour une gouvernance renouvelée d’EELV », sur Europe Écologie les Verts, (consulté le ).
  57. « Sandrine Rousseau porte parole d'EELV du 09 janvier 2016 - France Inter », sur franceinter.fr (consulté le ).
  58. « A Villeneuve-d’Ascq, Gérard Caudron n’a rien cédé : les Verts sortent du jeu et crient à « l’irresponsabilité » », sur La Voix du Nord (consulté le ).
  59. « Villeneuve-d’Ascq: ce n’est pas parce que les écologistes ne sont plus élus qu’ils vont se taire », sur La Voix du Nord (consulté le ).
  60. « Nord-Pas de Calais - Picardie : l’écologie au cœur de notre grande région. », sur npdc.eelv.fr, (consulté le ).
  61. M.V., « Élections régionales : Sandrine Rousseau tête de liste d’Europe Écologie - Les Verts », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  62. « Sandrine Rousseau : “Je veux faire gagner la gauche… mais une autre gauche” », DailyNord, 13 octobre 2015.
  63. Le Point magazine, « Régionales 2015 : Rousseau juge », sur Le Point, (consulté le ).
  64. LĂ©naĂŻg Bredoux, « Des femmes dĂ©noncent les agressions et harcèlements sexuels de Denis Baupin », sur mediapart.fr, (consultĂ© le ) : « Octobre 2011, Montreuil. Sandrine Rousseau se tient Ă  la tribune, face aux cadres d’Europe Écologie-Les Verts venus prĂ©parer le programme pour la prĂ©sidentielle et les lĂ©gislatives de 2012. « Ă€ un moment donnĂ©, j’ai voulu faire une pause », raconte-t-elle. Elle se lève, quitte la pièce, part aux toilettes. « Dans le couloir qui longe la salle, Denis Baupin est venu. Il m’a plaquĂ©e contre le mur en me tenant par la poitrine, et a cherchĂ© Ă  m’embrasser. Je l’ai repoussĂ© violemment. » Tout se passe très vite. Presque en silence. ».
  65. Alexandre Boudet, « Pourquoi le harcèlement sexuel est prescrit au bout de trois ans », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  66. « Denis Baupin va porter plainte contre ses accusatrices et EELV », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  67. Michel Deléan, « Denis Baupin est débouté de son procès et condamné pour procédure abusive », sur mediapart.fr, (consulté le ).
  68. Marie Huret, « Sandrine Rousseau publie un ouvrage sur l'affaire Baupin : “Je pensais être la seule” », sur marianne.net, (consulté le ).
  69. Laïque Dabri, « Christine Angot vs Sandrine Rousseau : Après la polémique, France 2 s'exprime », article et vidéo d’un extrait de l’émission “On n’est pas couché”, sur Purepeople.com, (consulté le ).
  70. Nadia Daam, « Ne réduisons pas l'échange Christine Angot-Sandrine Rousseau à un vulgaire clash télé », sur Slate.fr, (consulté le ).
  71. Audrey Kucinskas, « Affrontement Angot-Rousseau: France 2 mise en demeure par le CSA », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  72. « EELV : Le congrès de la dernière chance ? », sur EELV Île-de-France, (consulté le ).
  73. Raphaëlle Besse Desmoulières, « À EELV, David Cormand prend les rênes d’un parti « qui va mal » », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  74. « Sandrine Rousseau », sur Sandrine Rousseau (consulté le ).
  75. « Législatives / 9e circonscription - Sur une «terre de droite», Sandrine Rousseau compte faire peser l’écologie », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  76. Le Point magazine, « Rousseau quitte la direction d'EELV pour se consacrer à la lutte contre les violences sexuelles », sur Le Point, (consulté le ).
  77. Charlotte Belaïch, « Sandrine Rousseau, la polémique spectacle », sur liberation.fr, (consulté le ).
  78. Antoine Sabbagh, « RÉTRO 2017 - Sandrine Rousseau veut libérer la parole des femmes », sur FranceBleu.fr, (consulté le ).
  79. Laurent Telo, « Sandrine Rousseau, une candidate féministe pour la primaire des Verts », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  80. « Harcèlement sexuel : Parler, une association pour « transformer l’émotion en changement de société » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  81. Lille, Paris, Lyon et Bordeaux.
  82. « Violences sexuelles : « Brandir la menace d’une erreur judiciaire est une manière d’intimider les femmes » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  83. Le JDD, « L'appel de près de 200 personnalités : "Sorcières de tous les pays, unissons-nous!" », sur lejdd.fr (consulté le ).
  84. Sylvain Marcelli, « Pollution de l'air : l'ancienne élue Sandrine Rousseau attaque l'État en justice », sur Mediacités, (consulté le ).
  85. « Pollution de l'air à Lille : l'État reconnu fautif par le tribunal administratif, mais pas condamné », sur France 3 Hauts-de-France (consulté le ).
  86. « Sandrine Rousseau, la candidate écolo qui défie Yannick Jadot et Eric Piolle », sur LExpress.fr, (consulté le ).
  87. Pierre Lepelletier, « Primaire EELV : décidée à «gagner la présidentielle», Rousseau veut déjouer le match Jadot-Piolle », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )
  88. Charlotte Belaïch, « Sandrine Rousseau à EE-LV : un retour en douce pour un match retors », sur Libération.fr, (consulté le ).
  89. Pierre Lepelletier, « Sandrine Rousseau veut être la candidate des écologistes à la présidentielle », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
  90. « La Lilloise Sandrine Rousseau veut porter les couleurs EELV pour la présidentielle », sur LA VDN, (consulté le ).
  91. Justine Guitton-Boussion et Mathieu Génon, « Sandrine Rousseau, l’écoféministe qui dérange », sur Reporterre, (consulté le ).
  92. Mathieu Dejean, « Après « le moment Sandrine Rousseau », le féminisme cherche sa voie électorale », sur mediapart.fr, (consulté le ).
  93. Arnaud Focraud, « Présidentielle de 2022 : Mélenchon, Jadot ou Hidalgo candidats malgré eux à une primaire citoyenne », sur Le Journal du dimanche, (consulté le ).
  94. Politis, « Sandrine Rousseau : L'écoféminisme, c'est le refus de la prédation », sur politis.fr,
  95. Diane de Fortanier, Yann Guégan, « Présidentielle 2022 : l’entourage de Sandrine Rousseau », sur Contexte.com, (consulté le ).
  96. Pauline Graulle, « Primaire des écologistes : quatre candidats entre décroissance et « 13e mois écologiste » », sur mediapart.fr, (consulté le ).
  97. Barthélémy Philippe, « Semaine de 4 jours, ISF vert, revenu d’existence… les propositions chocs des candidats à la primaire écologiste », sur capital.fr, (consulté le ).
  98. Vincent Bresson, « Primaire écologiste: Jadot-Rousseau, les écolos que tout oppose », sur Slate, (consulté le ).
  99. Vanessa Jérôme, « Primaire 2021. Les écologistes à l’unisson présidentiel », Études,‎ , p. 31-39 (lire en ligne, consulté le ). Via Cairn.info.
  100. Jade Grandin de l'Eprevier, « Décroissance: le grand embarras des Verts », sur lopinion.fr, (consulté le )
  101. Nina Jackowski, « EE-LV à Poitiers : la radicalité, jusqu’où ? », sur liberation.fr, (consulté le ).
  102. Maxime Ferrer, « La décroissance : d’où vient ce concept politique qui fait débat à la primaire écologiste ? », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  103. Nina Jackowski, « Echange tendu sur Europe 1 : Sandrine Rousseau fière de «bousculer l’ordre» », sur liberation.fr, (consulté le ).
  104. Pauline Graulle et Ellen Salvi, « Primaire écologiste : cinq candidatures à la lumière de leurs soutiens », sur Mediapart, (consulté le ).
  105. Anne-Sophie Mercier, « Sandrine Rousseau, la victimaire des batailles », Le Canard enchaîné, no 5260,‎ .
  106. Rachid Laïreche, « 2022, v'là les Verts. Primaire écologiste : cinq prétendants ouverts aux quatre vents », sur liberation.fr, (consulté le ).
  107. Rémi Clément, « EELV: Comment Sandrine Rousseau électrise la primaire des verts », sur challenges.fr, (consulté le ).
  108. Pauline Graulle et Mathieu Dejean, « Primaire des Verts : cinq candidats, une possibilité », sur Mediapart, (consulté le ).
  109. Jannick Alimi, « Primaire écolo : propos chocs, volonté de rupture... À quoi joue Sandrine Rousseau ? », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  110. « Election présidentielle 2022 : Yannick Jadot et Sandrine Rousseau qualifiés pour le second tour de la primaire écologiste », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  111. « Primaire écologiste: vaincue, Rousseau apporte son soutien à Jadot mais fustige les "demi-mesures" », sur bfmtv.com (consulté le )
  112. Charlotte Belaïch, « Sandrine Rousseau, l’écho de l’écoféminisme », sur liberation.fr, (consulté le ).
  113. Sophie Eustache, « Sandrine Rousseau, la candidate qui n’a pas plu aux médias », sur Acrimed.org, (consulté le ).
  114. Pauline Bock, « Sandrine Rousseau, de "victimaire" à "favorite" », sur arretsurimages.net, (consulté le ).
  115. Sacha Nelken, « Primaire écologiste : Sandrine Rousseau soutiendra finalement Yannick Jadot «sans état d’âme» », sur liberation.fr, (consulté le ).
  116. « Présidentielle 2022 : Sandrine Rousseau, Delphine Batho et Eric Piolle dans l’organigramme de Yannick Jadot », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  117. Jannick Alimi et Claudia Bertram, « EELV : Sandrine Rousseau veut mettre la main sur le parti », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  118. Rémy Dodet, « Sandrine Rousseau, la vice-candidate écolo qui embarrasse Yannick Jadot », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
  119. Anne-Charlotte Dusseaulx, « Présidentielle 2022 : Sandrine Rousseau, alliée à Yannick Jadot mais pas trop », sur lejdd.fr, (consulté le ).
  120. Anne-Charlotte Dusseaulx, « Sandrine Rousseau exclue de l'équipe de campagne de Yannick Jadot », sur La Libre, (consulté le ).
  121. https://www.20minutes.fr/elections/3246107-20220303-presidentielle-2022-sandrine-rousseau-exclue-equipe-campagne-yannick-jadot
  122. Le JDD, « Chez les écologistes, Sandrine Rousseau avance ses pions pour les législatives et le congrès EELV », sur lejdd.fr (consulté le )
  123. Mediapart, « Procès du « Viol du 36 » : le documentaire d’Ovidie », sur mediapart.fr (consulté le )
  124. Julie Carriat, « La France insoumise et les écologistes passent un accord pour les législatives », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  125. Pierre de Baudoin, « Législatives 2022 : face à une candidate homonyme, Sandrine Rousseau dénonce une “technique fascisante” », France 3 régions,‎ (lire en ligne)
  126. Iris Deroeux, « Sandrine Rousseau face à Sandrine Rousseau, l’étrange méthode d’un parti pro-ruralité pour s’opposer à EELV », (consulté le )
  127. https://www.francetvinfo.fr/elections/resultats/paris_75/paris_9eme-circonscription
  128. Sandrine Rousseau : "Complément d’enquête" retrace, ce soir, le parcours "d’une des femmes politiques les plus clivantes", ladepeche.fr, 13 avril 2023
  129. "On ne peut pas prôner la sororité et se dire 'Je prends la place d'une femme'" : une concurrente écologiste dénonce le parachutage de Sandrine Rousseau aux législatives de 2022, francetvinfo.fr, 13 avril 2023
  130. « Sandrine Rousseau visée par une plainte d’une militante écologiste parisienne », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  131. La rédaction numérique de France Inter, « Législatives de 2022 : la députée Sandrine Rousseau visée par une plainte pour "inscription indue" », sur France Inter, (consulté le )
  132. (en) Catherine Porter, « She Came Out of Nowhere, and Now No One in France Can Ignore Her », sur nytimes.com, (consulté le ).
  133. Arthur Nazaret, « EELV : en interne, la députée Sandrine Rousseau se heurte au plafond des Verts », sur lejdd.fr, (consulté le ).
  134. Alain Rebetez, « Sandrine Rousseau, l’art d’énerver la France chaque semaine », sur 24heures.ch, (consulté le ).
  135. Mathieu Dejean, « Quel avenir pour l’union de la gauche ? Six motions et un clivage au congrès des écologistes », sur mediapart.fr, (consulté le ).
  136. Julie Carriat, « Congrès d’EELV : les militants placent Marine Tondelier en tête et boudent le duel Jadot-Rousseau », sur Le Monde, (consulté le ).
  137. Etienne Baldit et Chez Pol, « Sainte-Soline : Yannick Jadot et Sandrine Rousseau se font une fracture du bassin », sur Libération (consulté le )
  138. Caroline Vigoureux, « Retraites: les visages de l’affrontement à l’Assemblée nationale », sur lopinion.fr, (consulté le ).
  139. Dinah Cohen, « Sandrine Rousseau accuse Emmanuel Macron de « chercher l'incident » », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )
  140. Lucien Petit-Felici, « L'Assemblée vote un texte pour mieux indemniser les propriétaires de maisons fissurées », sur lejdd.fr, (consulté le ).
  141. « Services à la personne : une niche fiscale si consensuelle… », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  142. « Faut-il soutenir les emplois à domicile ? », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  143. Sandrine Rousseau, « Le temps de travail, symbole de la fracture idéologique à gauche », sur Libération.fr, (consulté le ).
  144. « Services à la personne : “Les pouvoirs publics doivent mieux réguler le secteur” », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  145. Anne Chemin « « Du balai. Essai sur le ménage à domicile et le retour de la domesticité », de François-Xavier Devetter et Sandrine Rousseau : le ménage, un problème politique », Le Monde des livres, 30 mars 2011.
  146. Fanny Doumayrou « Ménage à domicile. Une précarité subventionnée », L'Humanité, 29 septembre, 2011.
  147. Frédérique Giraud « François-Xavier Devetter, Sandrine Rousseau, Du balai. Essai sur le ménage à domicile et le retour de la domesticité » Lectures, Les comptes rendus, 2011.
  148. Alain Lipietz « À propos de Du balai. Essai sur le ménage à domicile et le retour de la domesticité ».
  149. « Oui, l'écologie, c'est social ! », sur Reporterre, le quotidien de l'écologie (consulté le ).
  150. Delphine Bancaud « Cinq conseils pour réussir en politique lorsqu’on est une femme », 20 Minutes, 4 mars 2015.
  151. Carole Boinet Comment être une femme en politique? Un “Manuel de survie” dispense des conseils, », Les Inrocks, 4 mars 2015.
  152. Pierre-Laurent Flamen « Sandrine Rousseau, ambassadrice de la survie des femmes en politique » La Voix du Nord, 28 février 2015.
  153. « Sandrine Rousseau : « Pour réussir en politique, une femme doit être un peu jeune et jolie » », Libération, 4 mars 2015.
  154. Sandrine Rousseau, première candidate woke à l'élection présidentielle ?, marianne.net, 24 septembre 2021
  155. Pascal Perrineau : "Sandrine Rousseau est révélatrice de l'importation du wokisme en France", lexpress.fr, 22 septembre 2021
  156. Wally Bordas, Sandrine Rousseau, la candidate «woke» abonnée aux polémiques, lefigaro.fr, 31/08/2021
  157. "Wokisme" : les sociétés cèdent d'abord sur les mots pour ensuite céder sur les actes, lejdd.fr, 30 septembre 2021
  158. Wally Bordas, Primaire écologiste: les sorties polémiques de Sandrine Rousseau qui ont fini par agacer les Verts, lefigaro.fr, 28 septembre 2021
  159. Romain Herreros et Anthony Berthelier, Primaire Ă©cologiste: Sandrine Rousseau, atout buzz ou boulet pour EELV?, huffingtonpost.fr, 5 septembre 2021
  160. Olivier Pérou, Y a-t-il un "problème" Sandrine Rousseau chez les écologistes ?, lexpress.fr, 25 septembre 2021
  161. Olivier PĂ©rou, Sandrine Rousseau bientĂ´t exclue d'EELV ? "Elle tire trop sur la corde... On peut la couper", lexpress.fr, 8 mars 2022
  162. "C'était maladroit de ma part" : Sandrine Rousseau revient sur la polémique des groupes du "Ku Klux Klan", ladepeche.fr, 7 mars 2022
  163. Julie Malaure, À la recherche de « l’homme déconstruit », lepoint.fr, 30 octobre 2021
  164. Sandrine Rousseau, "bourgeoise et blanche", affole Twitter, huffingtonpost.fr, 6 novembre 2021
  165. « « Sardine Ruisseau », un compte « parodique » ? Sandrine Rousseau dénonce du cyber-harcèlement », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  166. « Ne prenez pas Sandrine Rousseau pour une folle ! », sur https://www.magazine-decideurs.com/ (consulté le )
  167. Jean-Loup Adenor, « Sandrine Rousseau préfère les sorcières aux ingénieurs : l'arnaque de l'écoféminisme », sur marianne.net, (consulté le ).
  168. Marie Terrier, « « Je préfère des femmes qui jettent des sorts » : d’où vient cette référence aux sorcières de Sandrine Rousseau ? », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
  169. Clément Arbrun, « "Je préfère des femmes qui jettent des sorts" : les références écoféministes de Sandrine Rousseau », sur terrafemina.com, (consulté le ).
  170. Louis Nadau, « Critique de la "rationalité", Rousseau s'étonne de la défiance contre le vaccin en Guadeloupe », sur marianne.net, (consulté le ).
  171. Nicolas Journet, « Un homme «déconstruit» », Sciences humaines, no 347,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  172. François Kraus, « Observatoire Wyylde de la déconstruction », sur ifop.com, (consulté le ).
  173. Clément Viktorovitch, « "Hommes déconstruits" : la bataille des mots entre Marlène Schiappa et Sandrine Rousseau », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  174. Adrien Gaboulaud, « L'écolo Sandrine Rousseau défend vivement sa position sur le voile », sur parismatch.com, (consulté le ).
  175. Jean-Loup Adenor, « Port du hijab : Sandrine Rousseau reconnaît plus facilement ses privilèges que ses contradictions », sur marianne.net, (consulté le ).
  176. Louis Nadau, « Sexiste en Iran, choisi en France : sur le voile, Sandrine Rousseau s'étale », sur marianne.net, (consulté le ).
  177. « Le port du voile, un "embellissement" ? : "Je suis rarement d'accord avec Sandrine Rousseau", tacle Richard Malka », sur tf1info.fr, (consulté le ).
  178. Maxime Birken, « Sandrine Rousseau propose un "délit de non-partage des tâches domestiques" », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  179. « Les Français et la question du délit de non-partage des tâches domestiques », sur ifop.com, (consulté le ).
  180. Xavier de la Porte, Rémi Noyon et Pascal Riché, « Ses mots pour le dire », L'Obs, no 3025,‎ , p. 28-29 (lire en ligne, consulté le ).
  181. Julie Carriat, « « Par-delà l’androcène » : une poignée d’oppresseurs aux commandes », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  182. Marceau Taburet, « Barbecue genré: face à Le Maire et Roussel, Rousseau ne lâche pas le morceau », sur liberation.fr, (consulté le ).
  183. Robin Verner, « "Le barbecue, symbole de virilité": Sandrine Rousseau lance le débat au sein de la classe politique », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  184. (en) Roger Cohen, « Of Barbecues and Men: A Summer Storm Brews Over Virility in France », sur nytimes.com, (consulté le ).
  185. Mathilde Gérard, « Reconnaître que les hommes mangent plus de viande que les femmes, un progrès pour la santé et le climat », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  186. Romain Herreros, « Le constat de Sandrine Rousseau sur le barbecue et le virilisme partagé par 62 % des hommes », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  187. « "Droit à la paresse" contre le travail: la querelle des valeurs à gauche », sur BFMTV (consulté le )
  188. « Les Français et le travail : quand le désenchantement prend de l’ampleur », sur lesmakers.fr (consulté le ).
  189. Béatrice Parrino, « Sympathisants de gauche ou de droite : qui aime le plus travailler ? », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  190. Charlotte Arce, « Un « droit à la paresse » ? Près de sept Français sur dix sont pour », sur elle.fr, (consulté le ).
  191. « Les jeunes et la valeur travail », sur ifop.com, (consulté le ).
  192. Nina Jackowski, « Sandrine Rousseau accuse Julien Bayou de «comportements de nature à briser la santé morale des femmes» », sur liberation.fr, (consulté le ).
  193. « Julien Bayou quitte son poste de secrétaire national d’EELV, sous la pression de son propre camp », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  194. Thibaud Le Meneec, « A Europe Ecologie-Les Verts, les accusations contre Julien Bayou génèrent "un épisode extrêmement douloureux collectivement" », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  195. Hadrien Mathoux, Jean-Loup Adenor et Pierre Lann, Julien Bayou en retrait d'EELV : cinq questions sur les accusations visant l'ex-patron des Verts, marianne.net, 21 septembre 2022
  196. « En direct - Selon son avocate, Julien Bayou "n'a jamais exercé aucune violence psychologique" », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  197. Sandrine Cassini et Julie Carriat, « Après sa démission, Julien Bayou livre sa version des faits et s’en prend à Sandrine Rousseau », lemonde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  198. « Démission de Julien Bayou : la cellule contre les violences sexuelles d’EELV juge qu’il n’y a « pas lieu de suspendre de manière conservatoire » l’ancien dirigeant », sur Le Monde avec AFP,
  199. « Démission de Julien Bayou : Sandrine Rousseau juge « problématique » l’enquête de « Libération » », sur Le Monde avec AFP,
  200. Victoire Lemoigne, « D’où vient le «maccarthysme»? », sur Le Figaro,
  201. « Affaire Julien Bayou : Sandrine Rousseau refuse de l’innocenter « sans enquête » », sur L'Obs, (consulté le )
  202. « EELV acte la fin de la mise en retrait de Julien Bayou à l’Assemblée, Sandrine Rousseau refuse de l’innocenter », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  203. https://www.bfmtv.com/environnement/yannick-jadot-chahute-lors-de-la-manifestation-anti-bassines-dans-les-deux-sevres-sa-voiture-vandalisee_AN-202210300081.html
  204. Midi-Libre octobre 2022
  205. Marie Turcan, « Non, le compte Sardine Ruisseau n’a pas été censuré par Twitter (et c’est regrettable) », sur numerama.com, (consulté le ).
  206. Élodie Safaris, « Ruisseau vs. Rousseau : extension du domaine du harcèlement ? », sur arretsurimages.net, (consulté le ).
  207. Sandrine Rousseau dénonce le cyber-harcèlement lié au compte parodique "Sardine Ruisseau", dans La Dépêche, 1er septembre 2022
  208. Manon Bernard, « Peut-on caricaturer sans cyberharceler ? L’épineuse question dans le sillage des comptes Twitter parodiques », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
  209. « Primaire écologiste : Yannick Jadot et Sandrine Rousseau au second tour », Paris Match,‎ (lire en ligne, consulté le )
  210. « Primaire écologiste : Yannick Jadot remporte de justesse le scrutin face à Sandrine Rousseau », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  211. « Résultats des élections législatives 2012 - 21ème circonscription - Nord », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  212. « Résultats des élections législatives 2017 - 9ème circonscription - Nord », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  213. « Résultats des élections départementales 2015 - Nord - Canton de Villeneuve-d'Ascq », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  214. « Résultats des élections régionales 2015 - Nord-Pas-de-Calais - Picardie », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  215. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 - Villeneuve-d'Ascq », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.