Association En Parler
L'association En Parler est une association loi de 1901, fondée en 2017 par Sandrine Rousseau sous le nom d'Association Parler. Elle a pour but l'entraide entre victimes de violences sexuelles, la libération de la parole et l'augmentation des dépôts de plainte.
Forme juridique | Association loi de 1901 |
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But | « Intervient dans l'accompagnement des femmes victimes de violences sexuelles, de la prise de parole au dépôt de plainte, et après. » |
Zone d’influence | France |
Fondation | |
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Fondateurs | Sandrine Rousseau |
Siège |
53, rue Blanche 59800 Lille |
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Site web | associationenparler.com |
Création de l'association, et premiers pas
En mai 2016, Sandrine Rousseau fait partie des femmes accusant Denis Baupin d'agressions sexuelles[1]. Leur plainte sera classée sans suite pour prescription.
À la suite de cette affaire, elle publie Parler aux éditions Flammarion en septembre 2017[2], dans lequel elle raconte le parcours du combattant de la prise de parole au dépôt de plainte, et à l'après. Elle annonce la création de l'association du même nom.
Fin 2017, Sandrine Rousseau lance un appel aux dons[3] et aux bénévoles pour pouvoir enclencher les premières actions d'En Parler (anciennement Parler).
Quatre premières antennes de l'association ouvrent dès janvier 2018 : Lille, Paris, Lyon et Bordeaux. Dans chacune de ces villes, chaque mois, Sandrine Rousseau accueille des femmes victimes de violences sexuelles et anime des groupes de parole[4]. L'association En Parler devient la première association en France à organiser des groupes exclusivement entre paires, le but étant de créer un réseau d'entraide entre victimes et d’encourager les femmes à parler librement d'un sujet qu'il est difficile d'aborder ailleurs.
Développement d'En Parler
L'association En Parler a une mission de sensibilisation. Elle participe chaque année à la mise en lumière du Point Noir[5], code de détresse pour signaler être victime de violences. Il s’agit également de la première association en France à avoir importé l'exposition artistique « Que portais-tu ce jour-là ? »[6], réplique de « What were you wearing ? »[7] créée par Jen Brockman, responsable du centre prévention aux agressions sexuelles au campus de l'université du Kansas.
Parallèlement aux groupes de parole, à l'été 2019, l'association En Parler ouvre de nouveaux ateliers destinés aux femmes victimes de violences sexuelles, notamment des ateliers d'autodéfense ou encore des ateliers socio-esthétiques[8].
À sa création, l'association Parler n'est ouverte qu'aux femmes. Après avoir été sollicitée à plusieurs reprises, elle ouvre, en septembre 2019 un groupe réservé exclusivement aux hommes victimes de violences sexuelles à Paris, ainsi qu'un groupe mixte à Bordeaux.
L'association ouvre également de nouvelles antennes en 2019, à Rennes, Marseille et Saint-Nazaire[9].
En 2020, ce sont deux nouvelles antennes qui ouvrent dès janvier : à Strasbourg et Bayonne.
L'association est rebaptisée « En Parler » en janvier 2021.
Notes et références
- « Denis Baupin accusé d'agressions et de harcèlement sexuel », sur lexpress.fr
- « Sandrine Rousseau : "Parler est le meilleur médicament contre les agressions sexuelles" », sur francetvinfo.fr
- « Violences sexuelles : «On a changé d’époque», juge Sandrine Rousseau », sur leparisien.fr,
- « Violences sexuelles : “On me disait toujours ‘pourquoi tu ne lui as pas mis une baffe ?’” », sur telerama.fr
- « Un point noir dans le creux de la main : le code de détresse à connaître absolument », sur elle.fr
- « "Que portais-tu ce jour-là?" l'expo qui brise les clichés sur le viol est à Paris », sur cosmopolitan.fr
- (en) Oregon State University, « What Were You Wearing? », sur wwyw.forestry.oregonstate.edu/ (consulté le )
- « Lille : La socioesthétique au service des femmes victimes de violences sexuelles », sur 20minutes.fr
- « Saint-Nazaire : Un groupe de parole pour les femmes victimes », sur ouest-france.fr