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Charente-Maritime

La Charente-Maritime (/ʃa.ʁɑ̃t.ma.ʁi.tim/[Note 1]) est un dĂ©partement français situĂ© dans le Sud-Ouest de la France et dans la moitiĂ© nord de la rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine. Il appartient gĂ©ographiquement au « Midi atlantique »[1]. Ce dĂ©partement est divisĂ© en cinq arrondissements[Note 2], et porte le numĂ©ro 17 dans la numĂ©rotation dĂ©partementale française. Sa prĂ©fecture est La Rochelle et ses habitants s'appellent les Charentais-Maritimes.

SixiÚme département par sa superficie au niveau régional, il dispose d'une vaste façade maritime sur l'océan Atlantique et d'une large ouverture sur l'estuaire de la Gironde. Il est arrosé par plusieurs fleuves dont la Charente à laquelle il doit en partie son nom.

Ce département ne possÚde pas de grande ville, ni de centre urbain polarisant à lui seul tout l'espace départemental. Cependant, il bénéficie d'un réseau bien réparti de villes moyennes représentées par La Rochelle, Saintes, Rochefort et Royan et de quelques petites villes exerçant une influence notable comme SurgÚres, Saint-Jean-d'Angély, Saint-Pierre-d'Oléron, Marennes et Jonzac.

Doté d'un secteur primaire encore important grùce à une agriculture diversifiée et la premiÚre conchyliculture de France, la Charente-Maritime n'a jamais été un département industriel. Le secteur tertiaire y est largement prépondérant avec prÚs des 3/4 des emplois occupés par les commerces et les services, les administrations, le tertiaire supérieur et le tourisme, ce dernier étant le secteur économique le plus dynamique du département.

GĂ©ographie

Aperçu géographique du département

Le dĂ©partement de la Charente-Maritime appartient Ă  la rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine, dont il occupe la partie nord-ouest. Avec une superficie de 6 864 km2, il se classe au sixiĂšme rang en Nouvelle-Aquitaine[Note 3], et est le troisiĂšme dĂ©partement par sa population au niveau rĂ©gional, se situant aprĂšs la Gironde et juste aprĂšs les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, avec 655 709 habitants en 2020.

Dans une vue d'ensemble, la Charente-Maritime fait partie du « Midi atlantique »[1], étant située dans le sud-ouest de la France[Note 4], en bordure de l'océan atlantique et du plus grand estuaire d'Europe que représente la Gironde.

BĂ©nĂ©ficiant d'une large façade littorale sur sa partie ouest, la Charente-Maritime est limitrophe de cinq dĂ©partements. Au nord, elle confine avec la VendĂ©e, au nord-est avec les Deux-SĂšvres, Ă  l'est avec la Charente — dĂ©partement avec lequel elle partage la plus grande longueur administrative —, au sud-est avec la Dordogne et, au sud avec la Gironde.

Ce dĂ©partement, tout en longueur et Ă  la curieuse configuration gĂ©ographique, est constituĂ© de plaines et de bas plateaux peu boisĂ©s au nord mais davantage au sud du fleuve, notamment dans sa partie mĂ©ridionale. CaractĂ©risĂ© par un relief doucement ondulĂ©, oĂč les altitudes sont en gĂ©nĂ©ral peu Ă©levĂ©es (le point culminant du dĂ©partement Ă©tant les Cent Journaux de ChantemerliĂšre Ă  173 m, dans la forĂȘt d'Aulnay et la commune de ContrĂ©[2]), la Charente-Maritime est parcourue par des fleuves et des riviĂšres s'Ă©coulant dans des vallĂ©es peu profondes et Ă©vasĂ©es et est bordĂ©e sur son littoral par de larges espaces de marais qui occupent le 1/5 du territoire dĂ©partemental.

Le département dispose d'une large façade maritime, tant sur l'océan Atlantique que sur l'estuaire de la Gironde.

Les extrĂȘmes du dĂ©partement sont :

La ville la plus peuplée est La Rochelle (75 404 hab) et la ville la moins peuplée est Lussac (59 hab)

Aperçu du littoral de la Charente-Maritime

La longueur totale de son littoral est de 463 km dont 230 km proviennent des quatre Ăźles charentaises qui forment l'archipel charentais[3], lequel est reprĂ©sentĂ© du nord au sud, en longeant la frange continentale du dĂ©partement, par RĂ©, Aix, Madame et OlĂ©ron.

Aperçu de la géologie de la Charente-Maritime

Du point de vue géologique[4], la Charente-Maritime occupe la partie septentrionale du Bassin aquitain, l'un des trois bassins sédimentaires en France. Au nord, le département est séparé du Massif armoricain par la vaste dépression du Marais poitevin. Au nord-est, le seuil du Poitou sépare le département du Bassin parisien[5] - [6].

Le sous-sol de la Charente-Maritime est exclusivement composé de roches sédimentaires ùgées du Mésozoïque, du Cénozoïque et du Quaternaire. Les roches sont essentiellement constituées de calcaires, de marnes, d'argiles et de grÚs. La partie nord du département est occupée par des calcaires et des marnes du Jurassique supérieur (Oxfordien à Tithonien en passant par le Kimméridgien), marquant principalement les paysages de l'ßle de Ré, du nord de l'ßle d'Oléron et de la plaine d'Aunis. Les terrains du Crétacé supérieur se composent essentiellement de calcaires crayeux, de calcaires à Rudistes, d'argiles et de calcaires sableux ùgés du Cénomanien au Campanien (Saintonge, rives de l'estuaire de la Gironde). Des terrains sablo-argileux du Cénozoïque occupent la partie sud-est du département. Les marais littoraux (Rochefort, Brouage, Poitevin) sont composés d'alluvions fluvio-marines du Quaternaire. Le sous-sol charentais-maritime est structuré selon quelques failles et des plis plurikilométriques ouverts (anticlinaux et synclinaux : synclinal de Saintes, anticlinal de Jonzac) et orientés NO-SE (direction dite « armoricaine »). Le département est situé dans une zone à la sismicité qualifiée de faible (sud du département) à modérée (nord du département)[7].

Aperçu de l'hydrographie du département

Quatre fleuves tributaires de l'océan Atlantique arrosent le département :

  • la SĂšvre Niortaise, tout au nord de la Charente-Maritime, sert de dĂ©limitation naturelle avec le dĂ©partement de la VendĂ©e ;
  • la Charente coule au centre du dĂ©partement, c'est l'artĂšre fluviale maĂźtresse de la Charente-Maritime ;
  • la Seudre, qui est l'un des plus petits fleuves cĂŽtiers de France, se jette dans l'ocĂ©an par un estuaire ;
  • la Gironde, qui correspond Ă  l'estuaire commun de la Garonne et de la Dordogne marque la limite mĂ©ridionale avec le dĂ©partement de la Gironde. Il correspond au plus vaste estuaire d'Europe occidentale dont la Charente-Maritime borde la rive droite jusqu'Ă  son embouchure.

Climat

Le département de la Charente-Maritime bénéficie d'un climat tempéré océanique grùce à sa large ouverture sur l'océan Atlantique et sur l'estuaire de la Gironde, caractérisé en général et principalement sur le littoral par des hivers doux et des étés tempérés.

Faune et flore

La Charente-Maritime est un département caractérisé par une grande richesse floristique et faunistique. Cela est dû à plusieurs facteurs.

  • Les spĂ©cificitĂ©s climatiques oĂč le dĂ©partement bĂ©nĂ©ficie de nuances mĂ©tĂ©orologiques reprĂ©sentant le climat ocĂ©anique aquitain caractĂ©risĂ© par des hivers doux grĂące Ă  la proximitĂ© de l'ocĂ©an Atlantique et des Ă©tĂ©s chauds rafraĂźchis par les effluves ocĂ©aniques.
  • La prĂ©sence d'une flore de type submĂ©diterranĂ©en, surtout sur la façade littorale et dans l'archipel charentais, est reprĂ©sentĂ©e par les agaves, les cistes, les mimosas, les oliviers, les palmiers, les chĂȘnes verts, les roses trĂ©miĂšres
 Toute cette vĂ©gĂ©tation Ă©voque Ă  bien des Ă©gards le climat d'un « Midi atlantique ».
  • La prĂ©sence de sites naturels ou artificiels ayant des caractĂ©ristiques bien diffĂ©renciĂ©es, qui ont favorisĂ© des Ă©cosystĂšmes riches en matiĂšre de biodiversitĂ© : marais, slikkes, schorres, pelouses calcicoles, falaises calcaires, vasiĂšres, estrans rocheux, dunes, prairies humides, estuaires, etc. La diffĂ©rence est grande entre le sud du dĂ©partement et les Ăźles du littoral. Ce qui se repĂšre d'ailleurs Ă  travers la diversitĂ© des paysages.
  • L'existence de nombreuses rĂ©serves naturelles qui ont permis de prĂ©server des habitats naturels[8], ainsi qu'une urbanisation et une emprise agricole encore assez modĂ©rĂ©es.
  • La prĂ©sence de vasiĂšres et de marais, situĂ©s sur la grande voie atlantique de migration, qui drainent des populations importantes d'oiseaux, notamment nordiques dont les cigognes blanches et noires.

DĂ©mographie

Aspects généraux

En 2020, le dĂ©partement comptait 655 709 habitants[Note 9], en augmentation de 2,92 % par rapport Ă  2014 (France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population [ modifier ]
1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
438 042399 162405 592409 477424 417445 249449 649460 245468 103
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
469 992474 828481 060479 529465 653465 628466 416462 803456 202
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
453 455452 149453 793451 044418 310417 789415 249419 021416 187
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
447 973470 897483 622497 859513 220527 146557 024598 915625 682
2016 2020 - - - - - - -
642 191655 709-------
(Sources : SPLAF - population totale du dĂ©partement depuis sa crĂ©ation jusqu'en 1962[9] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 Ă  2006[10] puis population municipale Ă  partir de 2006[11].)
Histogramme de l'évolution démographique

Le dĂ©partement de la Charente-Maritime est un dĂ©partement moyennement peuplĂ©, sa densitĂ© de population atteint 95,5 hab/km2 en 2020.

Cependant, une analyse plus affinée de la répartition de la population sur le territoire départemental fait apparaßtre de fortes disparités de peuplement.

Le littoral, densĂ©ment peuplĂ© et fortement urbanisĂ©, supporte aisĂ©ment la comparaison avec la moyenne nationale, tandis que la Saintonge continentale prĂ©sente les mĂȘmes caractĂ©ristiques de la France rurale et faiblement peuplĂ©e, Ă  l’exception notable de la vallĂ©e centrale de la Charente, organisĂ©e autour de Saintes, et singularisĂ©e par un dynamisme dĂ©mographique soutenu et rĂ©gulier.

Communes les plus peuplées

Liste des quinze communes les plus peuplées du département
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(derniÚre pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
La Rochelle 17300 CA de La Rochelle 28,43 77 210 (2020) 2 716 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
Saintes 17415 CA de Saintes 45,55 25 412 (2020) 558 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
Rochefort 17299 CA Rochefort OcĂ©an 21,95 23 410 (2020) 1 067 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
Royan 17306 CA Royan Atlantique 19,30 18 638 (2020) 966 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
AytrĂ© 17028 CA de La Rochelle 12,22 9 397 (2020) 769 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
PĂ©rigny 17274 CA de La Rochelle 10,78 8 741 (2020) 811 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
Tonnay-Charente 17449 CA Rochefort OcĂ©an 34,39 8 142 (2020) 237 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
Saujon 17421 CA Royan Atlantique 18,07 7 200 (2020) 398 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
Lagord 17200 CA de La Rochelle 8,04 7 193 (2020) 895 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
SurgĂšres 17434 CC Aunis Sud 28,71 6 801 (2020) 237 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
Saint-Jean-d'AngĂ©ly 17347 CC Vals de Saintonge CommunautĂ© 18,78 6 744 (2020) 359 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
Puilboreau 17291 CA de La Rochelle 7,88 6 659 (2020) 845 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
Saint-Pierre-d'OlĂ©ron 17385 CC de l'Ăźle d'OlĂ©ron 40,55 6 585 (2020) 162 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
Marennes-Hiers-Brouage 17219 CC du Bassin de Marennes 51,44 6 203 (2020) 121 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
ChĂątelaillon-Plage 17094 CA de La Rochelle 6,59 6 024 (2020) 914 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es

Historique de l'évolution démographique

L’évolution dĂ©mographique du dĂ©partement se dĂ©finit en quatre grandes pĂ©riodes historiques, depuis la mise en place des recensements intercensitaires de population.

De la pĂ©riode napolĂ©onienne jusqu’au Second Empire, le dĂ©partement a enregistrĂ© une croissance dĂ©mographique remarquable et son premier maximum dĂ©mographique avec une population de 481 060 habitants en 1861. Ce chiffre record n’a Ă©tĂ© dĂ©passĂ© qu’un siĂšcle plus tard, en 1968.

S’ensuit une longue pĂ©riode de dĂ©clin dĂ©mographique, fortement marquĂ©e par l’exode rural, malgrĂ© la vitalitĂ© des villes du dĂ©partement. Deux phases assez dissemblables apparaissent, dont la premiĂšre se caractĂ©rise par une forte dĂ©croissance dĂ©mographique, depuis la chute du Second Empire et le dĂ©but de la TroisiĂšme RĂ©publique jusqu’au lendemain de la PremiĂšre Guerre mondiale, puis un temps de stagnation dĂ©mographique est observĂ© dans l’entre-deux-guerres.

La quatriĂšme pĂ©riode dĂ©mographique correspond Ă  une reprise vigoureuse et rĂ©guliĂšre de la croissance de la population depuis le lendemain de la Seconde Guerre mondiale et qui s’est de nouveau accĂ©lĂ©rĂ©e depuis 1990.

Tableau de l'évolution démographique de la Charente-Maritime de 1946 à 2009 : plus d'un demi-siÚcle de croissance ininterrompue

Un département attractif

La Charente-Maritime fait partie des départements les plus attractifs de France, et notamment de la façade atlantique. Le département doit cet attrait à sa frange littorale et à son climat doux au fort taux d'ensoleillement qui favorisent à la fois l'haliotropisme et l'héliotropisme, mais aussi à une ruralité active et à un réseau de petites et moyennes villes bien pourvues en commerces et services. De fait, la Charente-Maritime affiche depuis 1975 un solde migratoire positif qui n'a cessé de se renforcer depuis cette date et est à l'origine d'une croissance démographique constante à laquelle les principales villes du département ont largement contribué ainsi que le littoral.

Bien que le vieillissement de la population soit devenu un phénomÚne global bien réel dans le département, des secteurs ruraux frappés depuis longtemps par l'exode rural comme la Haute-Saintonge, la Double saintongeaise et la Saintonge du nord-est, et présentant un caractÚre préoccupant de leur démographie, sont devenus à leur tour des zones attractives[12].

Cependant, la répartition de la population par tranche d'ùge est relativement inégale en Charente-Maritime et tend à accentuer les contrastes de peuplement. En effet, elle oppose des zones de peuplement caractérisées par une population encore jeune en milieu urbain et péri-urbain à d'autres de population majoritairement ùgée en milieux littoral et rural profond.

Les moins de 25 ans en Poitou-Charentes en 1999.

De fait, trois secteurs de peuplement apparaissent en Charente-Maritime et se différencient nettement par leur démographie.

Les principaux pÎles économiques et urbains - bipÎle La Rochelle-Rochefort, Pays d'Aunis autour du triangle SurgÚres- Aigrefeuille-d'Aunis-Marans et aire urbaine de Saintes complétée par l'axe Pons-Gémozac - tendent à concentrer une population jeune et de jeunes ménages (plus de 30 % de la population ayant moins de 25 ans)[13]. Le dynamisme démographique dans ces secteurs géographiques se caractérise à la fois par un solde naturel et un solde migratoire nettement positifs. Cette vitalité ne concerne pas seulement la résidence de personnes ùgées mais aussi l'installation d'actifs souvent jeunes. Ces territoires géographiques sont les plus dynamiques et les plus attractifs du département.

Par contraste, la situation apparaĂźt nettement moins favorable dans les secteurs du rural profond, reprĂ©sentĂ©s par la Haute Saintonge et la Saintonge du nord-est, qui ont Ă©tĂ© laminĂ©s par de longues dĂ©cennies d'exode rural et de dĂ©prise agricole. Ces deux micro-rĂ©gions prĂ©sentent les mĂȘmes caractĂ©ristiques dĂ©mographiques que la « diagonale des faibles densitĂ©s » (la France des Ardennes jusqu'au sud du Massif Central, absence de centres urbains dynamiques, solde naturel nĂ©gatif, solde migratoire positif mais caractĂ©risĂ© par l'installation de personnes ĂągĂ©es). Il s'agit de zones rurales en crise dĂ©mographique profonde qu'aggrave une dĂ©prise Ă©conomique de plus en plus prĂ©occupante. Les petits centres urbains comme Saint-Jean-d'AngĂ©ly, Jonzac ou Montendre sont en perte de vitesse et en crise urbaine, ils exercent une influence limitĂ©e sur leur propre rĂ©gion.

Quant Ă  la zone littorale du dĂ©partement, dont l'Ă©conomie repose essentiellement sur le tourisme, celle-ci a vu son attractivitĂ© se renforcer considĂ©rablement depuis 1990. MalgrĂ© le remarquable essor dĂ©mographique du littoral charentais - notamment l'aire urbaine de Royan, la basse vallĂ©e de la Seudre de Saujon Ă  Marennes, les stations balnĂ©aires de Fouras et de ChĂątelaillon-Plage et les deux grandes Ăźles charentaises (OlĂ©ron et RĂ©) -, celui-ci n'Ă©chappe pas au phĂ©nomĂšne du vieillissement de la population oĂč, dorĂ©navant, la proportion de retraitĂ©s, souvent supĂ©rieure Ă  40 % de la population totale, est de mĂȘme ampleur que ce qui est observĂ© sur le littoral mĂ©diterranĂ©en (CĂŽte d'Azur, cĂŽtes varoise et languedocienne notamment). Cependant, il s'agit d'une zone gĂ©ographique qui s'urbanise rapidement et oĂč la densitĂ© de population est Ă©levĂ©e, bien supĂ©rieure Ă  celle du dĂ©partement et mĂȘme Ă  celle de la France.

Une urbanisation encore moyenne mais qui s'accélÚre

La Charente-Maritime est un dĂ©partement moyennement urbanisĂ©. Son taux d’urbanisation approche les 60 % alors qu’il est de plus de 75 % en France. Cependant l'armature urbaine du dĂ©partement est relativement bien Ă©quilibrĂ©e dans son ensemble, sauf Ă  l'extrĂȘme sud-est (ou Double saintongeaise).

En 2007, les agglomĂ©rations urbaines principales du dĂ©partement sont La Rochelle (168 000 habitants), Rochefort (39 161 habitants), Royan (34 918 habitants) et Saintes (30 086 habitants).

Ce maillage urbain est complĂ©tĂ© par huit autres unitĂ©s urbaines de plus de 5 000 habitants qui sont par ordre dĂ©croissant de population : La Tremblade (11 023 habitants), Saint-Jean-d'AngĂ©ly (8 689 habitants), Marennes (8 626 habitants), Saujon (6 404 habitants), Saint-Pierre-d'OlĂ©ron (6 204 habitants), SurgĂšres (6 188 habitants), La Flotte (5 511 habitants) et Jonzac (5 183 habitants).

Économie

Panorama général de l'économie départementale

L'économie de la Charente-Maritime est en grande partie liée à son milieu naturel qui a favorisé une agriculture aux productions trÚs variées (lait, céréales, vigne, fruits et légumes) et des activités maritimes aux ressources importantes (hußtres, moules, sel, poissons et crustacés). Un grand nombre de ces productions ont donné naissance à une industrie agro-alimentaire, mais le secteur industriel est peu développé, quoique modernisé et diversifié.

L'économie départementale est dominée par un puissant secteur commercial que renforce le tourisme qui est devenu l'activité majeure de la Charente-Maritime.

Enfin, le tertiaire supĂ©rieur revĂȘt une certaine importance dans l'Ă©conomie de la Charente-Maritime oĂč il s'est considĂ©rablement renforcĂ© dans la derniĂšre dĂ©cennie du XXe siĂšcle, grĂące Ă  l'ouverture de l'universitĂ© de La Rochelle en 1993.

Une agriculture modernisée et performante

La Charente-Maritime est un important département céréalier et viticole avec la production de Cognac. Une large part de ces différentes productions est transformée sur place, ayant généré une industrie agro-alimentaire diversifiée, et contribue à la renommée du département par l'élaboration des eaux-de-vie de cognac, du pineau des Charentes et du beurre.

Les ressources de la mer

La Charente-Maritime dispose d'une importante façade maritime qui la positionne aujourd'hui au premier rang national pour les productions conchylicoles (huĂźtres et moules). Le dĂ©partement possĂšde Ă©galement de nombreux marais salants, lui permettant d'obtenir une forte production de sel. L'exploitation saliniĂšre est un phĂ©nomĂšne Ă©conomique d'importance ; historiquement parlant, cette derniĂšre serait datĂ©e de l'Ăąge du fer pour les premiers marais salants (dĂ©couverts sur l'Ăźle d'OlĂ©ron), pour devenir au Moyen Âge la premiĂšre production de sel en France. Cette suprĂ©matie Ă©conomique charentaise sur le sel se prolonge jusqu'au XIXe siĂšcle[14].

Un secteur industriel innovant

Certes, le secteur industriel est peu dĂ©veloppĂ© en Charente-Maritime oĂč il n'existe pas de grandes concentrations industrielles comme dans le Nord et l'Est de la France. Mais il s'est modernisĂ© et diversifiĂ©, s'Ă©tendant sur une gamme assez variĂ©e d'activitĂ©s qui sont concentrĂ©es essentiellement dans le quart Nord-Ouest du dĂ©partement (bipĂŽle La Rochelle-Rochefort, axe SurgĂšres-Aigrefeuille-d'Aunis) et est diffus dans quelques villes de la Saintonge (Saintes, Pons, Saint-Jean-d'AngĂ©ly) ainsi qu'en milieu rural.

Les entreprises industrielles sont majoritairement des PME qui ont su s'adapter aux exigences du monde moderne et de la mondialisation et nombre d'entre elles travaillent Ă  l'exportation, d'autres cultivent l'innovation technologique dans des bureaux d'Ă©tude performants.

En outre, l'industrie navale de la Charente-Maritime présente une forte dynamique, grùce notamment aux chantiers de construction navale de Rochefort[15] et de La Rochelle[16]. Notons que tout derniÚrement, le navire L'Hermione a été inauguré dans le port de Rochefort, aprÚs 15 ans de chantier[17].

Un secteur tertiaire prédominant

Le secteur tertiaire est devenu prédominant occupant prÚs des 3/4 des emplois du département, et doit cette situation particuliÚre d'une part à une tradition commerciale fortement ancrée et d'autre part à l'importance de plus en plus accrue de l'économie touristique.

Le tertiaire supérieur

Le secteur du tertiaire supérieur s'est beaucoup renforcé en Charente-Maritime depuis la création de l'Université de La Rochelle en 1993 et s'est développé en trois domaines de compétence représentés par l'enseignement supérieur, les laboratoires de recherche et la recherche et développement.

Voies de communication et transports

Principales villes et axes de transport routiers en Charente-Maritime.

Le département de la Charente-Maritime a de tout temps été un territoire de passage entre le Nord et le Sud, et ce, depuis ses origines antiques. Disposant d'une large ouverture sur l'océan Atlantique, il a développé une tradition maritime ancienne et importante.

Aujourd'hui, la Charente-Maritime a considérablement modernisé ses infrastructures de communication (voies ferrées, routes et autoroutes) et d'équipements portuaires (Grand port maritime de La Rochelle) et a accru son rÎle de transit et d'échanges, appelé à se développer davantage encore avec les projets d'électrification des voies ferrées, de modernisation des routes et d'agrandissement des installations portuaires du port de La Pallice.

Les principaux carrefours de voies de communication ferroviaires, routiĂšres et autoroutiĂšres sont reprĂ©sentĂ©s par les villes principales, oĂč Saintes en particulier joue un rĂŽle de premier plan. La Rochelle et Rochefort sont Ă©galement d'importants centres de transit et d'Ă©changes et ces deux agglomĂ©rations disposent d'aĂ©roports dont celui de La Rochelle - Île de RĂ© est le plus important entre Loire et Gironde.

Tourisme

Des conditions climatiques clémentes, un important patrimoine architectural et environnemental préservé, une vie culturelle animée et diversifiée, le tout conjugué à l'attractivité du littoral et de ses ßles font de la Charente-Maritime la deuxiÚme destination touristique de la France et le premier département touristique du littoral atlantique français.

L'emblÚme « Ma préférence » accompagne la communication des événements estampillés conseil général.

Parmi les sites emblématiques de la Charente-Maritime figurent le Vieux-Port de La Rochelle, les citadelles de Brouage, Saint-Martin-de-Ré et du Chùteau-d'Oléron, les anciennes fortifications militaires du littoral comme Fort Boyard, Fort Louvois ou encore l'arsenal maritime du XVIIe siÚcle de Rochefort, les stations balnéaires de Royan, Fouras et Chùtelaillon ou les villages de Talmont-sur-Gironde, Mornac-sur-Seudre, La Flotte et Ars-en-Ré, ces derniers ayant obtenu le label Plus Beaux Villages de France. Enfin, Saintes, Rochefort et Royan sont classées villes et pays d'art et d'histoire en raison de la concentration de monuments historiques dans les deux premiÚres et de l'architecture des années cinquante pour la derniÚre.

La Ronde de nuit Ă  La Rochelle.

Plusieurs lieux du département sont inscrits au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco. Sur cette liste figurent la citadelle de Saint-Martin-de-Ré, la basilique Saint-Eutrope de Saintes, l'hÎpital des pÚlerins de Pons et l'église Saint-Pierre-de-la-Tour d'Aulnay.

Le département possÚde de nombreuses églises romanes comms l'Abbaye de Sablonceaux pour la plupart et gothiques pour d'autres comme l'église de Marennes, ainsi qu'un grand nombre de chùteaux dont quelques-uns sont ouverts aux touristes, notamment le chùteau de la Rochecourbon, le chùteau de la GataudiÚre à Marennes ou encore celui de Dampierre-sur-Boutonne. Un grand nombre de musées et d'écomusées aux thÚmes variés et souvent renouvelés s'offrent aux visiteurs.

Le département compte également une douzaine de pÎles nature, un parc naturel interrégional, le Marais Poitevin (lequel s'étend également sur les départements de la Vendée et des Deux-SÚvres), et une réserve ornithologique, la réserve naturelle du Marais d'Yves.

L'entrée principale des thermes de Rochefort.

La richesse du tourisme de la Charente-Maritime réside dans sa multitude d'activités qui ne s'appuient pas exclusivement sur le littoral. Ainsi, le tourisme de santé est en plein essor grùce au développement du thermalisme (stations thermales de Rochefort, Jonzac et Saujon), du thermo-ludisme et de la balnéothérapie. Il attire chaque année plusieurs milliers pour les petites structures à plusieurs dizaines de milliers de visiteurs pour les plus gros centres.

Histoire

DĂ©nominations dialectales et actuelles

La Charente-Maritime (en saintongeais Chérente-Marine) tire son nom à la fois du fleuve et de son littoral.

Le fleuve est dénommé Chérente en saintongeais[Note 10]. Quant à l'adjectif « maritime », il provient simplement de la situation littorale du département en bordure de l'océan Atlantique.

Antérieurement, le département a porté le nom de Charente-Inférieure en raison de sa position sur le cours inférieur du fleuve et, ce, depuis sa création jusqu'au [18]. Ce sont les négociants de Cognac qui ont demandé le changement pour préserver la réputation de qualité de leurs produits[19].

Anciennes appellations du fleuve

Le dĂ©partement tire son nom du fleuve qui, Ă  l'Ă©poque gallo-romaine, Ă©tait connu sous le nom grec de « ÎšÎ±ÎœÎ”ÎœÏ„Î”Î»ÎżÏ‚ » (Kanentelos). Ce nom est mentionnĂ© par le cĂ©lĂšbre gĂ©ographe Claude PtolĂ©mĂ©e en 140 aprĂšs JĂ©sus-Christ[20].

En 360, à l'époque de l'Antiquité tardive, le poÚte de langue latine Ausone latinise le nom du fleuve sous la forme « Carentonus »[20].

Plus tard, dans un manuscrit daté de 865, le cours d'eau est orthographié sous la forme latine « Caranto »[20].

À la fin du Moyen Âge, il apparaĂźt sous sa forme presque contemporaine dans un texte oĂč est mentionnĂ© le village de « Taillebourg qui siet sur une male riviĂšre que l'on appelle Carente »[20].

La plupart des noms des villes et des villages riverains du fleuve des deux départements charentais ont accolé à leur toponyme le nom du fleuve vers la fin du XIXe siÚcle ou dans le courant du siÚcle suivant - cas de Salignac-sur-Charente en 1952 ou de Bussac-sur-Charente en 1984 -, généralement pour éviter des confusions d'homonymie géographique[Note 11].

Histoire de la Charente-Maritime

La Rochelle, ancienne capitale de l'Aunis et actuelle préfecture de Charente-Maritime, est aujourd'hui la principale ville du département.
La Charente-Maritime et les provinces qui occupaient son territoire avant 1790 : l'Aunis, la Saintonge, et, dans une moindre mesure, le Poitou et l'Angoumois.
Carte du département de la Charente-Inférieure (1790)

Pour mettre fin à l'Ancien Régime, le département a été créé à la Révolution française, le , en application de la loi du .

Il a Ă©tĂ© formĂ© artificiellement Ă  partir des anciennes provinces d'Aunis et de Saintonge, ainsi qu'une petite portion du Poitou et de l'Angoumois, avec Saintes comme chef-lieu. Il porta Ă  l'origine le nom de Charente-InfĂ©rieure en raison de la position gĂ©ographique du fleuve oĂč la Charente y Ă©coule ses eaux dans son cours infĂ©rieur jusqu'Ă  son embouchure dans l'ocĂ©an Atlantique.

Le , Napoléon Ier transféra le chef-lieu du département de Saintes à La Rochelle par un décret impérial.

Le , une loi autorisa le département de la Charente-Inférieure à changer de dénomination au profit de celle de Charente-Maritime.

Au , la région Poitou-Charentes, à laquelle appartenait le département, fusionne avec les régions Aquitaine et Limousin pour devenir la nouvelle région Nouvelle-Aquitaine.

Héraldique du département

Armes de la Charente-Maritime

Les armes de la Charente-Maritime se blasonnent ainsi : « Parti, en 1 d’azur Ă  la mitre d’argent accompagnĂ©e de trois fleurs de lys d’or, et en 2 de gueules Ă  la perdrix couronnĂ©e et contournĂ©e d’or. 1 Saintonge, 2 Aunis contournĂ©. »

Administration

Carte représentant les cinq arrondissements de la Charente-Maritime et leurs chefs-lieux respectifs
Les cinq arrondissements de la Charente-Maritime et leurs chefs-lieux.

Dans le domaine de l'administration territoriale, le département de la Charente-Maritime, qui résulte de la fusion des deux anciennes provinces de l'Aunis et de la Saintonge ainsi que d'une fraction du Poitou et de l'Angoumois lors de la Constituante de 1790, est composé de la maniÚre suivante :

La Rochelle est la préfecture de la Charente-Maritime depuis 1810.
  • La prĂ©fecture est La Rochelle.
  • Saintes fut prĂ©fecture du dĂ©partement depuis sa crĂ©ation en 1790 et ce jusqu'en 1810.
  • Les sous-prĂ©fectures sont – par ordre alphabĂ©tique – Jonzac, Rochefort, Saint-Jean-d'AngĂ©ly et Saintes.
  • Avant les remaniements de la carte administrative en 1926, Marennes Ă©tait Ă©galement sous-prĂ©fecture.

Politique

Justice

À la suite de la rĂ©forme de la Justice de 2007, l'organisation de la carte judiciaire de la Charente-Maritime a subi un profond remaniement[21]. Mais elle a en mĂȘme temps entraĂźnĂ© une certaine forme de « dĂ©sertification » des instances judiciaires dans le dĂ©partement, souvent prĂ©judiciable pour les justiciables, la notion de « justice de proximitĂ© » Ă©tant mal perçue par les citoyens autant qu'elle est dĂ©noncĂ©e par l'ensemble des professions juridiques[22].

Ainsi deux tribunaux de grande instance (TGI) se partagent le territoire départemental, l'un à La Rochelle et l'autre à Saintes. Avant la réforme, Rochefort abritait un TGI.

Quatre tribunaux d'instance (TI) sont maintenant répartis sur le département au lieu de six avant la réforme de la carte judiciaire. Ils sont situés à La Rochelle, Saintes, Rochefort et Jonzac. Les deux TI supprimés avaient leur siÚge à Marennes et à Saint-Jean-d'Angély.

Le palais de justice de Saintes qui abrite la cour d'assises en fait le chef-lieu judiciaire de la Charente-Maritime.

La Charente-Maritime dispose toujours d'une cour d'assises, celle-ci demeure fixĂ©e Ă  Saintes qui reste le chef-lieu judiciaire du dĂ©partement. Mais son rĂŽle est appelĂ© Ă  ĂȘtre fortement amenuisĂ© du fait que La Rochelle a Ă©tĂ© choisie pour abriter le pĂŽle de l'instruction judiciaire dĂ©partemental. Sa fonction de prĂ©fecture ayant fortement pesĂ© sur ce choix, d'autant que la ville dispose d'une universitĂ© avec une facultĂ© de Droit. De plus, La Rochelle abrite une Maison de la Justice et du Droit qui a Ă©tĂ© inaugurĂ©e en 2002. C’est l’unique instance d’informations juridiques de ce genre prĂ©sente dans le ressort de la cour d'appel de Poitiers.

La cour d'appel est à Poitiers de laquelle dépend la Charente-Maritime.

Trois centres de dĂ©tention sont prĂ©sents en Charente-Maritime (Maisons d'arrĂȘt de Saintes, Bedenac et Rochefort et un centre pĂ©nitentiaire qui est situĂ© Ă  Saint-Martin-de-RĂ©. Un projet de prison dĂ©partementale de 600 places est envisagĂ© dans le dĂ©partement en remplacement des quatre prisons actuelles.

Il n'existe pas de juridiction administrative en Charente-Maritime, celle-ci est implantée à Poitiers (tribunal administratif) et à Bordeaux pour la cour administrative d'appel.

Par ailleurs, deux tribunaux de commerce sont en activité en Charente-Maritime. Ils ont leur siÚge à La Rochelle et Saintes. Ils étaient six avant la réforme. Ceux qui fonctionnaient avaient leur siÚge à Jonzac, Marennes, Rochefort et Saint-Jean-d'Angély.

À leurs cĂŽtĂ©s fonctionnent maintenant trois Conseils des Prudhommes en Charente-Maritime. Ils sont situĂ©s Ă  La Rochelle, Saintes et Rochefort. Trois tribunaux de cette compĂ©tence ont Ă©tĂ© supprimĂ©s, ils Ă©taient implantĂ©s Ă  Jonzac, Marennes et Saint-Jean-d'AngĂ©ly.

MĂ©dias

Presse Ă©crite
  • Journal Sud Ouest (plusieurs Ă©ditions locales : La Rochelle, Saintes, Rochefort, Royan et Jonzac).
  • Outre le quotidien rĂ©gional Sud Ouest, cinq journaux hebdomadaires d'informations locales couvrent le territoire dĂ©partemental[23] : Charente-Maritime Hebdo[24] publiĂ© Ă  SurgĂšres (qui a fusionnĂ©, dĂ©but 2020, avec l'Ă©dition charentaise-maritime du Courrier français[25]), Le Phare de RĂ© Ă©ditĂ© Ă  Saint-Martin-de-RĂ©, Le Littoral de la Charente-Maritime[26] imprimĂ© Ă  Marennes, Haute-Saintonge publiĂ© Ă  Jonzac et L'AngĂ©rien libre imprimĂ© Ă  Saint-Jean-d'AngĂ©ly dont les tirages sont souvent supĂ©rieurs Ă  plusieurs milliers d'exemplaires.
  • D'autres publications existent Ă©galement Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement, dont l'hebdomadaire agricole L'Agriculteur Charentais[27], publiĂ© depuis 1934.
Télévision et radio

Culture

Langues régionales

La langue de la Charente-Maritime, le poitevin-saintongeais, est présent dans la liste des langues de France depuis début 2010 avec le libellé suivant : « poitevin-saintongeais (dans ses deux variétés : poitevin et saintongeais) »[28]. Il s'agit d'une langue d'oïl spécifique, bien que teintée de quelques tournures et de vocabulaire occitan[29].

La limite entre les deux variétés, le poitevin et le saintongeais traverse le nord de la Charente-Maritime, département partagé entre une petite zone linguistiquement poitevine (ßle de Ré[30], Nord de l'Aunis[31], régions de Loulay et d'Aulnay[32]), et une grande zone linguistiquement saintongeaise (tout le reste du département).

Les habitants de la Saintonge et de l'Aunis ont fourni d'importants contingents d'émigrants qui se sont fixés en Nouvelle-France (Acadie et Québec). De nombreux mots du vocabulaire saintongeais subsistent dans le langage franco-canadien d'aujourd'hui.

Les échanges culturels dans le cadre du jumelage et de la coopération internationale

Dans le cadre des échanges culturels entre nations, prÚs d'une vingtaine de communes de la Charente-Maritime, principalement des villes, sont associées avec d'autres villes, surtout de l'Europe, mais aussi de l'Afrique et de l'Amérique du Nord.

Hors du cadre des conventions communales qui les lient Ă  des villes du monde, l'universitĂ© de La Rochelle, par le biais notamment de sa facultĂ© des Lettres et des Sciences Humaines, entretient de nombreux Ă©changes avec d'autres villes universitaires comme avec Halmstad en SuĂšde, MontrĂ©al au Canada ou encore avec des villes des États-Unis.

Personnalités liées au département

PersonnalitĂ©s du Moyen Âge

Personnalités du XVIe siÚcle

Personnalités du XVIIe siÚcle

Personnalités du XVIIIe siÚcle

Personnalités du XIXe siÚcle

  • Jules Dufaure : nĂ© Ă  Saujon (1798-1881), enterrĂ© Ă  GrĂ©zac, fut un avocat et homme politique considĂ©rable du XIXe siĂšcle au niveau rĂ©gional (dĂ©putĂ© de Saintes de 1834 Ă  1851 puis de 1871 Ă  1875 et de Marennes en 1876, prĂ©sident du conseil rĂ©gional de nombreuses annĂ©es et bĂątonnier de Bordeaux de 1832 Ă  1834) et national (ministre en 1839-1840, en 1848, en 1849 ; vice-prĂ©sident du Conseil et ministre de la Justice de 1871 Ă  1873 ; ministre de la Justice en 1875, puis prĂ©sident du Conseil en 1876 et de nouveau en 1877-1879 ; sĂ©nateur inamovible en 1876 ; bĂątonnier de Paris de 1862 Ă  1864 et Ă©lu Ă  l'AcadĂ©mie française en 1863). Il fut l'un des inspirateurs de la loi relative Ă  l'Ă©tablissement des grandes lignes de chemin de fer en France de 1842 en tant que prĂ©sident de la Commission Ă  l'AssemblĂ©e Nationale, impulsa le Plan Freycinet en 1878 et fut un des artisans de plusieurs constitutions françaises (1848, le projet de 1873, les lois constitutionnelles de 1875). Issu de la famille orlĂ©aniste libĂ©rale, il fit allĂ©geance Ă  la rĂ©publique en 1848 et rĂ©affirma son attachement aux principes rĂ©publicains en 1871, devenant ainsi un des leaders du parti Centre Gauche, qui permit la consolidation de la IIIe RĂ©publique aprĂšs le .
  • EugĂšne Fromentin : NĂ© et mort Ă  La Rochelle (1820-1876), fut un peintre et Ă©crivain orientaliste fĂ©cond.
  • William Bouguereau : NĂ© et mort Ă  La Rochelle (1825-1905), peintre acadĂ©mique de la fin du XIXe siĂšcle, membre de l'AcadĂ©mie des Beaux-Arts.
  • EugĂšne Biraud : NĂ© en 1825 Ă  Saint-Georges-du-Bois, prĂšs de SurgĂšres, mort en 1908 ; considĂ©rĂ© comme le « pĂšre de la coopĂ©ration laitiĂšre », il est le fondateur de la toute premiĂšre laiterie coopĂ©rative de France qui eut lieu le 13 janvier 1888.

Personnalités du XXe siÚcle

Personnalités contemporaines des XXe et XXIe siÚcles

Logos

  • Logo de la Charente-Maritime de 1986 Ă  2008.
    Logo de la Charente-Maritime de 1986 Ă  2008.
  • Logo Ă  partir de 2008.
    Logo Ă  partir de 2008[34].

Pour approfondir

RepĂšres bibliographiques

(Par ordre alphabétique des auteurs)

Ouvrages généraux sur le département (liste indicative)

  • Combes (Jean) et Daury (Jacques) (ouvrage collectif sous la direction de), Guides des dĂ©partements : la Charente-Maritime, Tours, Ă©ditions du Terroir, 1985.
  • Flohic (Jean-Luc) (ouvrage collectif sous la direction de), Le Patrimoine des communes de la Charente-Maritime, Flohic Ă©ditions, collection « Le patrimoine des communes », tomes 1 et 2, 2002.
  • Gautier (M.A.), Dictionnaire des communes de la Charente-Maritime (rĂ©Ă©dition de la Statistique du dĂ©partement de la Charente-InfĂ©rieure publiĂ©e en 1839), Saintes, Les Chemins de la MĂ©moire Ă©ditions.
  • Luc (Jean-NoĂ«l) (ouvrage collectif sous la direction de), La Charente-Maritime - L'Aunis et la Saintonge des origines Ă  nos jours, Saint-Jean-d'AngĂ©ly, Ă©ditions Bordessoules, 1981.

Ouvrages spécialisés sur l'économie et la géographie du département (liste indicative)

  • Beteille (Roger) et Soumagne (Jean) (mise en coordination par), La Charente-Maritime aujourd'hui - Milieu, Ă©conomie, amĂ©nagement, Jonzac, publications de l'UniversitĂ© Francophone d'ÉtĂ©, 1987.
  • Blier (GĂ©rard), Histoire des transports en Charente-Maritime, Le CroĂźt-vif, Collections Documentaires, 2003. (ISBN 2-907967-80-0)
  • Grelon (Michel), Saintonge, pays des huĂźtres vertes, La Rochelle, Ă©ditions Rupella, 1978.
  • Julien-LabruyĂšre (François), Paysans charentais - Histoire des campagnes d'Aunis, Saintonge, Jonzac, et bas Angoumois - Tome 1 : Économie rurale et Tome 2 : Sociologie rurale, La Rochelle, Ă©ditions Rupella, 1982.
  • Papy (Louis), Le Midi atlantique, atlas et gĂ©ographie de la France moderne, Paris, Flammarion, 1984.
  • Pinard (Jacques), Les Industries du Poitou et des Charentes, Poitiers, SFIL & Imprimerie Marc Texier, 1972.

Ouvrages spécialisés sur l'histoire du département (liste indicative)

  • MickaĂ«l Augeron et Olivier Caudron, dir., La Rochelle, l’Aunis et la Saintonge face Ă  l’esclavage, Paris, Les Indes savantes, 2012, 340 p.
  • MickaĂ«l Augeron, Sylvie Denis et Louis-Gilles Pairault, dir., Entre terres et mers : la Charente-Maritime dans la Grande Guerre (1914-1918), La CrĂšche, La Geste, 2018, 537 p.
  • Jean Combes (ouvrage collectif sous la direction de), Guide des dĂ©partements - La Charente-Maritime, Tours, Ă©ditions du Terroir, 1985.
  • Delayant (LĂ©opold), Histoire du dĂ©partement de la Charente-InfĂ©rieure, La Rochelle, H. Petit, libraire-Ă©diteur, 1872.
  • Deveau (Jean-Michel), Histoire de l'Aunis et de la Saintonge, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? ».
  • Ducluzeau (Francine) (ouvrage collectif sous la coordination de), Histoire des Protestants charentais (Aunis, Saintonge, Angoumois), Le CroĂźt vif, 2001.
  • Duguet (Jacques) et Deveau (Jean-Michel), L'Aunis et la Saintonge : histoire par les documents, CRDP, 1977.
  • Jean-Louis Flohic (ouvrage collectif sous la direction de), Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, Paris, Ă©ditions Flohic, 2002.
  • Genet (Christian), Les deux Charentes au XXe siĂšcle : 1945-2000, Aubin Imprimeur, 2007.
  • Genet (Christian) et Moreau (Louis), Les deux Charentes sous l'Occupation et la RĂ©sistance, La Caillerie, GĂ©mozac, 1983.
  • Julien-LabruyĂšre (François), A la recherche de la Saintonge maritime, La Rochelle, Ă©ditions Rupella, 1982.
  • Lormier (Dominique), La LibĂ©ration de la France : Aquitaine, Auvergne, Charentes, Limousin, Midi-PyrĂ©nĂ©es, Saint-Paul, Éditions Lucien Souny, 2007.
  • François de Vaux de Foletier, Histoire d'Aunis et de Saintonge, Princi Negue, 2000.

Ouvrages spécialisés sur la toponymie de la Charente-Maritime

  • Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages de la Charente-Maritime, Saint-Jean-d'AngĂ©ly, Ă©ditions Bordessoules, 2003, 348 pages. (ISBN 2-913471-65-X)
  • Duguet (Jacques), Noms de lieux des Charentes, Paris, Ă©ditions Bonneton, 1995. (ISBN 2-86253-185-5)

Guides touristiques sur le département

  • La Charente-Maritime pour les curieux, Ă©ditions Le Passage des heures, 2016.
  • Le Petit FutĂ© Charente-Maritime 2012, le Petit FutĂ©, Paris, 13e Ă©dition, 2012.
  • Le Guide Vert, La Charente-Maritime, Guide Michelin, 2008.
  • Le Guide Vert, Poitou, VendĂ©e, Charentes, Michelin - Ă©ditions du Voyage, parution 2000.
  • Rieupeyrout Jean-Louis, Poitou-Charentes, Nathan/Guides Delpal, 1987.

Articles de la presse régionale et locale

  • Quotidien rĂ©gional Sud-Ouest, Ă©dition Charente-Maritime, (agences de presse de La Rochelle, Royan et Saintes).
  • Hebdomadaire d'informations locales L'Hebdo de la Charente-Maritime, (siĂšge d'Ă©dition de SurgĂšres).
  • Hebdomadaire d'informations locales Le Littoral de la Charente-Maritime, (siĂšge d'Ă©dition de Marennes).
  • Hebdomadaire d'informations locales Le Phare de RĂ© (siĂšge d'Ă©dition de Saint-Martin-de-RĂ©).
  • Hebdomadaire d'informations locales L'AngĂ©rien libre (siĂšge d'Ă©dition de Saint-Jean-d'AngĂ©ly).

Notes et références

Notes

  1. Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  2. Ces arrondissements sont par ordre alphabétique les suivants : Jonzac, Rochefort, La Rochelle, Saint-Jean-d'Angély et Saintes.
  3. Il se situe en effet aprÚs les départements de la Gironde, des Landes, de la Dordogne, des Pyrénées-Atlantiques et de la Vienne - [source : Insee].
  4. Certains y voient une appartenance gĂ©ographique au midi de la France — en rĂ©fĂ©rence au « Midi atlantique » cher au gĂ©ographe Louis Papy - ainsi le dĂ©partement de la Charente-Maritime peut ĂȘtre rattachĂ© Ă  deux grands ensembles gĂ©ographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.
  5. , Ă©tant distancĂ©e par Sainte-Marie-de-RĂ© et La Flotte oĂč, d'ailleurs avec cette derniĂšre, elle forme une agglomĂ©ration urbaine dĂ©nommĂ©e unitĂ© urbaine de La Flotte.
  6. Elle forme une commune Ă  part entiĂšre et appartient au canton de Rochefort-Nord; en 2009, sa population s'Ă©lĂšve Ă  227 habitants.
  7. La superficie totale de l'Ăźle d'OlĂ©ron telle qu’elle est retenue par l’Insee est de 174,39 km2, dont 106,12 km2 pour le canton de Saint-Pierre-d'OlĂ©ron et 68,27 km2 pour le canton de Le ChĂąteau-d’OlĂ©ron.
  8. En 2009, la population de l’üle d’OlĂ©ron est de 21 699 habitants selon l'Insee.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
  10. Dans le département voisin de la Charente, il est également appelé Charanta dans le dialecte limousin de la langue occitane.
  11. Dans le département de la Charente, sept communes riveraines du fleuve ont accolé le nom de la Charente à leur toponyme. Il s'agit par ordre alphabétique des communes suivantes : Angeac-Charente, Bourg-Charente, Chùteauneuf-sur-Charente, Montignac-Charente, Saint-Quentin-sur-Charente, Saint-Yrieix-sur-Charente et Verteuil-sur-Charente tandis qu'en Charente-Maritime, six communes sont concernées : Brives-sur-Charente, Bussac-sur-Charente, Dompierre-sur-Charente, Saint-Nazaire-sur-Charente, Salignac-sur-Charente et Tonnay-Charente.

Références

  1. Louis Papy, Le Midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984, p. 21.
  2. Carte IGN sous GĂ©oportail.
  3. Louis Desgraves mentionne clairement cette appellation « le pertuis de Maumusson, le pertuis d'Antioche et le pertuis breton délimitent l'archipel charentais formé par les ßles d'Aix, Madame, Ré et Oléron » in Louis Desgraves, Connaitre la Charente-Maritime, éditions Sud-Ouest, Luçon, 1991, p. 3 ; sur ce sujet, voir également la mention du professeur Roger Facon, éminent géographe de l'Institut de Géographie de Poitiers, qui a écrit dans la trÚs sérieuse revue Persée un excellent article sur l'ßle Madame et qui indique clairement cette appellation de l'archipel charentais dans l'introduction de son article (mis sous pdf ).
  4. Charles N., Guide géologique de la Charente-Maritime, Omniscience, , 256 p. (ISBN 979-1097502485, lire en ligne)
  5. « Numero Special Etude Géologique abregee de la Charente Maritime », sur societesciences17.org (consulté le )
  6. Charles N., Curiosités géologiques de l'Aunis et de la Saintonge, Orléans/Rennes, Editions Apogée-BRGM Editions, , 112 p. (ISBN 978-2-84398-408-2, 2-84398-408-4 et 978-2-7159-2529-8, OCLC 800924965).
  7. « Zonage sismique de la France - Le Plan Séisme », sur planseisme.fr (consulté le )
  8. Le dĂ©partement compte 4 rĂ©serves naturelles nationales et 4 rĂ©serves naturelles rĂ©gionales en 2009 Les rĂ©serves naturelles de France. En 2003, la superficie des rĂ©serves naturelles atteignait 2 992 ha, ce qui Ă©tait la plus grande superficie des dĂ©partements du littoral atlantique Insee [PDF].
  9. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France - Fiche historique du département
  10. Population selon le sexe et l'ùge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
  11. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020
  12. L'arrondissement de Jonzac a gagnĂ© 2 447 habitants entre 1999 et 2007, passant de 51 675 habitants Ă  54 122 habitants. Dans le mĂȘme temps, l'arrondissement de Saint-Jean-d'AngĂ©ly a enregistrĂ© un gain de 1 816 habitants, passant de 50 292 habitants Ă  52 108 habitants (source : Insee).
  13. Voir la carte ci-contre et sa légende - (source : Insee).
  14. http://www.charente-maritime.fr/marais salant.
  15. https://www.france-entreprises.fr/charente-maritime/fabricants-de-bateaux-chantiers-navals.htm
  16. « portlarochelle.com/guide-des-p
 »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
  17. « Accueil FR », sur Hermione.com (consulté le ).
  18. Loi du 4 septembre 1941 RELATIVE AU CHANGEMENT DE NOM DU DEPARTEMENT DE LA CHARENTE-INFERIEURE QUI PORTERA DESORMAIS LE NOM DE CHARENTE-MARITIME (lire en ligne)
  19. Jean-Michel Le Corfec, La Vie d'autrefois en Charente, Éditions Sud Ouest, , 190 p. (ISBN 978-2-87901-841-6 et 2-87901-841-2, OCLC 212738715), p. 48
  20. Jean Marie Cassagne et Mariola Korsak, « Origine des noms de villes et villages de la Charente-Maritime », éditions Bordessoules, 2003, p. 115.
  21. La réforme judiciaire en Charente-Maritime et en Poitou-Charentes.
  22. Carte judiciaire de la Charente-Maritime.
  23. Document pdf de la presse locale en France.
  24. .
  25. « L'hebdo de Charente-Maritime | Le journal N°1 en Aunis » (consulté le )
  26. .
  27. « L'Agriculteur Charentais, Le média agricole et rural de Charente-Maritime », sur L'Agriculteur Charentais (consulté le ).
  28. Le poitevin-saintongeais réapparaßt dans la liste des langues de France, langues d'oïl, début 2010, sur le site de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF), service du MinistÚre de la Culture, sous le libellé suivant : « poitevin-saintongeais [dans ses deux variétés : poitevin et saintongeais] ». DGLF - MinistÚre de la Culture.
  29. Liliane Jagueneau, Le parlanjhe de Poitou-Charentes-Vendée, p. 7-8.
  30. - Albert Dauzat (Les Patois, 1927, p. 142) parle de la limite : « entre les Ăźles de RĂ© (parlers vendĂ©ens) et d’OlĂ©ron (parlers saintongeais du sud) » - Raymond Doussinet (Le Parler savoureux de Saintonge, 1958, p. 21) : « L’üle de RĂ© se rattache plutĂŽt au patois poitevin, l‘üle d’OlĂ©ron au patois charentais ».
  31. Brigitte Horiot (Les parlers du Sud-Ouest, dans : Français de France et Français du Canada : Les parlers de l’Ouest de la France, du QuĂ©bec et de l’Acadie, Centre d’Études Linguistiques Jacques Goudet, universitĂ© Lyon-III, 1995, p. 226) parlant du secteur compris entre L’Île-d’Elle, Courçon-d’Aunis, PĂ©rĂ©, Saint-Marie-de-RĂ© et Les Portes-en-RĂ©, Ă©crit : « On constate que cette partie nord du dĂ©partement de la Charente-Maritime, surtout l’üle de RĂ©, a tendance Ă  se rattacher Ă  la VendĂ©e et, plus gĂ©nĂ©ralement, au poitevin ».
  32. Raymond Doussinet (Le paysan charentais dans ses bots, 1963) dans la carte du « patois saintongeais » qu’il met en premiĂšre page de son second ouvrage (1963) indique la mention « zone de transition » entre d’une part les localitĂ©s de Tonnay-Boutonne et de Saint-Jean-d’AngĂ©ly (Ă  tendance saintongeaise) et d’autre part les localitĂ©s de SurgĂšres, de Loulay et d’Aulnay (Ă  tendance poitevine).
  33. Voir les arguments qui rendent davantage plausible sa naissance vers 1580 : [PDF] Jean Liebel, On a vieilli Champlain, Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 32, no 2, 1978, p. 229-237.
  34. « Un nouveau logo pour la Charente-Maritime », sur lepetiteconomiste.com, (consulté le ).

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