Le Grand-Village-Plage
Le Grand-Village-Plage est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Grand-Villageois et les Grand-Villageoises[1].
Le Grand-Village-Plage | |||||
Le centre-bourg du Grand-Village-Plage et la chapelle Saint-Joseph. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | Rochefort | ||||
IntercommunalitĂ© | CommunautĂ© de communes de l'Ăle-d'OlĂ©ron | ||||
Maire Mandat |
Patrice Robillard 2020-2026 |
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Code postal | 17370 | ||||
Code commune | 17485 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Grand-Villageois | ||||
Population municipale |
1 074 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 178 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 51âČ 39âł nord, 1° 14âČ 07âł ouest | ||||
Altitude | Min. 2 m Max. 22 m |
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Superficie | 6,05 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de l'Ăle d'OlĂ©ron | ||||
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Charente-Maritime
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.legrandvillageplage.fr | ||||
Cette petite station balnĂ©aire du sud-ouest de l'Ăźle d'OlĂ©ron, issue de la scission de plusieurs hameaux de Saint-Trojan-les-Bains le (Grand-Village, Petit-Village, Les Allassins, Trillou...) s'Ă©tend au pied de la forĂȘt de Saint-Trojan, une pinĂšde plantĂ©e au XIXe siĂšcle pour contenir l'avancĂ©e des dunes. Plusieurs sentiers de promenade sillonnent cet espace prĂ©servĂ© et conduisent Ă une plage orientĂ©e plein ouest, prisĂ©e des promeneurs en hiver et des vacanciers en Ă©tĂ©.
La commune est renommĂ©e pour sa chapelle Saint-Joseph, modeste par ses dimensions mais ornĂ©e de fresques colorĂ©es du peintre Ălie Murat. Le pĂŽle-nature du Port des Salines, mis en place par le conseil gĂ©nĂ©ral et consacrĂ© Ă la saliculture (longtemps activitĂ© prĂ©pondĂ©rante sur l'Ăźle d'OlĂ©ron) est un des principaux sites touristiques de la commune.
Le Grand-Village-Plage fait partie de la communautĂ© de communes de l'Ăle-d'OlĂ©ron, structure intercommunale regroupant 8 communes et 21 242 habitants (2007).
GĂ©ographie
Présentation
La commune du Grand-Village-Plage est située dans la partie sud-ouest de l'ßle d'Oléron, seconde plus grande ßle de France métropolitaine, dans le département de la Charente-Maritime.
Sur un plan plus général, la commune du Grand-Village-Plage est localisée dans la partie sud-ouest de la France[Note 1], au centre de la cÎte atlantique dont elle est riveraine, faisant partie du « Midi atlantique »[2].
Administrativement parlant, elle appartient au canton de l'Ăle d'OlĂ©ron, dans l'arrondissement de Rochefort (de Marennes jusqu'en 1926). Un peu en retrait des grands axes de circulation, elle se trouve Ă environ 8 kilomĂštres du ChĂąteau-d'OlĂ©ron, 13 kilomĂštres de Saint-Pierre-d'OlĂ©ron, 36 kilomĂštres de Rochefort, 43 kilomĂštres de Royan, 54 kilomĂštres de Saintes et 70 kilomĂštres de La Rochelle.
Le territoire communal est constitué pour partie de marais arriÚre-littoraux ponctués de « prises » (prise des Passes, d'Oron, de Penadeau, de la Grande-Fosse) et de chenaux (chenal du Nicot), aujourd'hui partiellement convertis en parcs à hußtres ou en prés-salés. Les parcs à hußtres ou claires du bassin de Marennes-Oléron sont utilisés pour « engraisser » les hußtres, qui prennent dans ces bassins une couleur bleue caractéristique sous l'effet d'un micro-organisme appelé « navicule bleue »[3].
La partie occidentale contraste nettement avec ces terres basses et humides, et est constituĂ©e de massifs dunaires (dunes vives recouvrant des dunes calcarifĂšres holocĂšnes). On distingue les dunes de l'Ăpinette, les dunes des Allassins et, au sud (en limite de la commune de Saint-Trojan) les dunes de La GiraudiĂšre. Longtemps dangereuses car « mouvantes » sous l'effet des puissants vents d'ouest, elles ont Ă©tĂ© ensemencĂ©es au dĂ©but du XIXe siĂšcle et portent dĂ©sormais une importante forĂȘt domaniale (forĂȘt domaniale de Saint-Trojan).
Proche par ses caractĂ©ristiques des forĂȘts de La Coubre et de la forĂȘt des Landes, la forĂȘt de Saint-Trojan associe pins maritimes et chĂȘnes-verts (essences dominantes) ainsi que quelques espĂšces mĂ©diterranĂ©ennes. Comme ses consĆurs du continent, elle fut un temps exploitĂ©e pour l'industrie du gemmage, qui permettait la production d'essence de tĂ©rĂ©benthine et de colophane[4].
Au total, la forĂȘt couvre 56 % de la superficie totale de la commune, le reste Ă©tant constituĂ© de territoires artificialisĂ©s (19 %), de zones humides (14 %) et de territoires agricoles (11 %)[5]. Les terres sablonneuses produisent principalement des primeurs, dont des oignons blancs, spĂ©cialitĂ© du sud de l'Ăźle et plus spĂ©cialement de Saint-Trojan.
Les dunes du Grand-Village constituent un écosystÚme fragile, soumis aux caprices du climat. Les dunes les plus récentes sont plantées d'oyats afin de les fixer. Des sentiers adaptés ont été mis en place afin d'éviter de mettre en péril cet environnement aussi riche qu'instable en piétinant la végétation. Le cordon dunaire est bordé d'une grande plage de sable fin, dite plage de la GiraudiÚre, partie intégrante de la cÎte sauvage de l'ßle d'Oléron (pendant insulaire de la cÎte sauvage de la presqu'ßle d'Arvert).
L'habitat est constituĂ© de plusieurs hameaux ou villages au caractĂšre distinct. Outre Le Grand-Village, on trouve le Petit-Village, la GiraudiĂšre, les Allassins, les VallĂ©es, Trillou, le Jard, le Maine et le Chaudron. Un petit centre-bourg a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© en lisiĂšre de forĂȘt, au sud-ouest de la D 126. Il regroupe mairie, Ă©cole et diffĂ©rents commerces.
Communes limitrophes
La commune est entourée est nord par Dolus-d'Oléron, à l'est par Le Chùteau-d'Oléron et au sud par Saint-Trojan-les-Bains.
Climat
Le climat est de type océanique aquitain : la pluviométrie est relativement élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grùce à la brise marine. Deux vents venant de l'océan, le noroßt et le suroßt, soufflent sur les cÎtes du département. L'ensoleillement de la cÎte charentaise est trÚs important : avec 2 250 heures par an, il est comparable à celui que connaßt une partie de la cÎte méditerranéenne[6].
Les relevĂ©s de la station mĂ©tĂ©orologique de La Rochelle entre 1946 et 2000 permettent de dĂ©terminer quelques dates majeures au point de vue climatique en Charente-Maritime : ainsi, au cours de cette pĂ©riode, la tempĂ©rature la plus froide est relevĂ©e le : â13,6 °C.
Un pic de température (dépassé seulement au cours de la canicule de 2003) est atteint le avec prÚs de 39 °C à l'ombre.
Si 1953 est considérée comme l'année la plus sÚche, 2000 est au contraire la plus pluvieuse[7].
La Charente-Maritime est le dĂ©partement français le plus durement touchĂ© par la tempĂȘte Martin du . Les records nationaux de vents enregistrĂ©s sont atteints avec 198 km/h au nord de l'Ăźle d'OlĂ©ron (station de la pointe de Chassiron).
Des dégùts matériels sont relevés dans la commune (chute d'arbres, réseaux électriques et téléphoniques endommagés...).
Un an aprĂšs le passage de la tempĂȘte Klaus (janvier 2009), la commune est touchĂ©e par la tempĂȘte Xynthia (fĂ©vrier 2010). Des rafales de vent atteignant 140 km/h sont relevĂ©es sur l'Ăźle.
Données générales
Ville | Ensoleillement (h/an) |
Pluie (mm/an) | Neige (j/an) | Orage (j/an) | Brouillard (j/an) |
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MĂ©diane nationale | 1 852 | 835 | 16 | 25 | 50 |
Le Grand-Village-Plage[9] | 2 250 | 755 | 4 | 13 | 26 |
Paris | 1 662 | 637 | 12 | 17 | 8 |
Nice | 2 724 | 733 | 1 | 27 | 1 |
Strasbourg | 1 693 | 665 | 26 | 28 | 51 |
Brest | 1 530 | 1 210 | 7 | 12 | 76 |
Bordeaux | 2 035 | 944 | 3 | 31 | 69 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 3,4 | 2,8 | 5,4 | 7,4 | 10,7 | 13,7 | 15,8 | 15,7 | 13,7 | 10,5 | 6,3 | 3,9 | 9,2 |
Température moyenne (°C) | 5,9 | 6,9 | 8,7 | 11,1 | 14,3 | 17,5 | 19,8 | 19,6 | 17,8 | 14,2 | 9,4 | 6,6 | 12,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,5 | 9,9 | 12,1 | 14,7 | 17,9 | 21,3 | 23,8 | 23,5 | 21,8 | 18 | 12,6 | 9,2 | 16,1 |
Ensoleillement (h) | 84 | 111 | 174 | 212 | 239 | 272 | 305 | 277 | 218 | 167 | 107 | 85 | 2 250 |
Précipitations (mm) | 82,5 | 66,1 | 57 | 52,7 | 61,1 | 42,9 | 35,1 | 46,4 | 56,5 | 81,6 | 91,8 | 81,8 | 755,3 |
Urbanisme
Typologie
Le Grand-Village-Plage est une commune rurale[Note 2] - [11]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12] - [13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Trojan-les-Bains, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[14] et 2 313 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17] - [18].
La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[19]. Des dispositions spĂ©cifiques dâurbanisme sây appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et lâĂ©quilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local dâurbanisme le prĂ©voit[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (52,2 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (53,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (34,2 %), zones urbanisĂ©es (24,6 %), zones humides cĂŽtiĂšres (20 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (16,4 %), prairies (3,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (1,6 %)[22].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune du Grand-Village-Plage est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[23]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[24].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) du littoral charentais-maritime, regroupant 40 communes concernĂ©es par un risque de submersion marine de la zone cĂŽtiĂšre, un des 21 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne et confirmĂ© en 2018 lors du second cycle de la Directive inondation, mais annulĂ© en 2020[25]. Les submersions marines les plus marquantes des XXe et XXIe siĂšcles antĂ©rieures Ă 2019 sont celles liĂ©es Ă la tempĂȘte du , Ă la tempĂȘte du , aux tempĂȘtes Lothar et Martin des 26 et et Ă la tempĂȘte Xynthia des 27 et . Dâune violence exceptionnelle, la tempĂȘte Xynthia a fortement endommagĂ© le littoral de la Charente Maritime : douze personnes ont perdu la vie (essentiellement par noyade), des centaines de familles ont dĂ» ĂȘtre relogĂ©es, et, sur un linĂ©aire de lâordre de 400 km de cĂŽte et de 225 km de dĂ©fenses contre la mer, environ la moitiĂ© de ces ouvrages a subi des dommages plus ou moins importants. Câest environ 5 000 Ă 6 000 bĂątiments qui ont Ă©tĂ© submergĂ©s et 40 000 ha de terres agricoles[26]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[27] - [23].
Le Grand-Village-Plage est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire du massif de l'Ile dâOlĂ©ron, un massif classĂ© Ă risque dans le plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI), Ă©laborĂ© pour la pĂ©riode 2017-2026 et qui fait suite Ă un plan 2007-2016[28]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et sâappliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă moins de 200 mĂštres de celles-ci. Lâarticle L.131-1 du code forestier et lâarrĂȘtĂ© du rĂšglementent l'emploi du feu en interdisant notamment dâapporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions[29]. Un autre arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 3] - [28] - [30] - [31].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[32].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 28,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (54,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 229 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 348 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 28 %, Ă comparer aux 57 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[34].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[23].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par une ou des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[35].
Toponymie
Le principal hameau donne son nom à la commune nouvellement créée en 1951, auquel on ajoute « Plage » afin de souligner sa vocation balnéaire[36].
HĂ©raldique
Blasonnement :
Losangé d'or et d'azur au pal de sinople brochant chargé d'une pomme de pin surmontée d'un soleil et soutenue d'une camelle, le tout d'argent. |
Histoire
Avant la crĂ©ation de la commune du Grand-Village, le village est desservi par le train du chemin de fer de l'Ăźle d'OlĂ©ron de 1904 jusqu'Ă l'arrĂȘt du service en 1935[37]. NĂ©anmoins les traces du terrassement de la voie sont encore visibles, la piste cyclable partant du centre vers Saint-Trojan suit notamment le tracĂ© de l'ancien chemin de fer[38].
La commune de Grand-Village est née le , par détachement de la commune de Saint-Trojan-les-Bains. Depuis longtemps il existait un sentiment de rassemblement entre les habitants de Grand-Village, Petit-Village, Trillou, Le Maine, Les Allassins. Ils avaient en commun leurs activités (viticulture, agriculture) et se sentaient un peu éloignés de la commune de Saint-Trojan. La coutume voulait qu'à chaque élection, un conseiller municipal grand-villageois soit désigné comme adjoint pour représenter Grand-Village et ses hameaux. Or en 1947, aucun Grand-Villageois n'est élu à ce poste. Le besoin d'indépendance se fait en de plus en plus sentir et lors de la séance du conseil municipal du , 7 conseillers votent pour l'établissement de Grand-Village en commune autonome contre 1 non et 8 bulletins blancs.
En , une dĂ©lĂ©gation spĂ©ciale est dĂ©signĂ©e par le prĂ©fet. Les Ă©lections ont lieu le . EugĂȘne Rouanet devient le premier maire de Grand-Village. Mais la gestion de la commune se rĂ©vĂšle de plus en plus difficile et lors de la sĂ©ance du conseil municipal du on peut lire : « ConsidĂ©rant que le budget est chaque annĂ©e en augmentation de 10 Ă 35 %, que les centimes additionnels atteignent plus de 56 % du budget de fonctionnement de la commune, le maire propose d'examiner l'Ă©ventualitĂ© d'un rattachement avec la commune du ChĂąteau d'OlĂ©ron ».
Le , monsieur AndrĂ© Sourbier estime que la commune peut se suffire Ă elle-mĂȘme si l'on procĂšde au remembrement de la zone plan-masse et ensuite la vente des terrains communaux. Le , le conseil adopte le projet de rattachement Ă la commune du ChĂąteau par 8 voix contre 2. NĂ©anmoins, le , le tribunal administratif de Poitiers annule l'arrĂȘtĂ© du du prĂ©fet de la Charente-Maritime prononçant la fusion des communes de Grand-Village et du ChĂąteau-d'OlĂ©ron.
Lors du conseil municipal du , le maire dĂ©missionne. Monsieur Grandsart est alors Ă©lu maire de Grand-Village. Finalement, le remembrement et la crĂ©ation de l'AFU La ForĂȘt permettront Ă la commune de trouver un nouveau souffle. La commune se dĂ©veloppe cĂŽtĂ© forĂȘt avec l'installation du supermarchĂ©, la pharmacie, les commerces... Le village commence Ă prendre son visage actuel. En 1994, l'amĂ©nagement se continue cĂŽtĂ© marais avec l'ouverture du port des Salines.
Aujourd'hui Grand-Village veille au respect de son environnement, dĂ©veloppe ses pistes cyclables, protĂšge son littoral et Ćuvre pour un tourisme durable et responsable.
Politique et administration
Administration municipale
De 1789 à 1799, en vertu de la loi du , les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune ùgés d'au moins 25 ans, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impÎt équivalent au moins à dix journées de travail.
De 1799 Ă 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur lâĂ©lection du maire, les maires sont nommĂ©s par le prĂ©fet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. AprĂšs les lois organiques 1831, les maires sont nommĂ©s (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le prĂ©fet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont Ă©lus au suffrage censitaire pour six ans.
Du Ă 1851, les maires sont Ă©lus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.
De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855. AprÚs 1871, les maires sont de nouveau élus, sauf dans les chefs-lieux (de départements, d'arrondissements ou de cantons).
Ce n'est que le , qu'une loi sur lâorganisation municipale (encore en vigueur) est votĂ©e, et qui rĂ©git le principe de l'Ă©lection du maire et des adjoints par le conseil municipal, quelle que soit l'importance de la commune (sauf pour Paris). La loi du fixe le mandat Ă quatre ans, durĂ©e portĂ©e le Ă six ans[39].
La commune ayant moins de 3 500 habitants l'Ă©lection des conseillers municipaux est au scrutin majoritaire[40] plurinominal Ă deux tours, avec panachage :
- au premier tour, des candidats sont élus s'ils ont obtenu la majorité absolue et le vote d'au moins le quart des électeurs inscrits[41] ;
- au second tour, la majorité relative suffit. Les listes ne sont pas obligatoires. Les suffrages sont comptabilisés individuellement, et le panachage est autorisé.
Liste des maires
RĂ©gion
à la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.
Canton
Le Grand-Village-Plage appartient au canton de l'Ăle d'OlĂ©ron.
Jusqu'au mois de , elle fut la plus petite agglomération du canton du Chùteau-d'Oléron, qui regroupait quatre communes (Dolus-d'Oléron, Saint-Trojan-les-Bains, Le Grand-Village-Plage et Le Chùteau-d'Oléron).
DĂ©mographie
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1954. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[43].
En 2020, la commune comptait 1 074 habitants[Note 4], en augmentation de 3,27 % par rapport Ă 2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
L'économie de cette petite station balnéaire est presque exclusivement tournée vers le tourisme (tourisme balnéaire, mais aussi tourisme vert). La commune est ainsi équipée de plusieurs meublés de tourisme, d'un hÎtel, de trois campings dont un municipal et d'un village-vacances du groupe Azureva (appartements et emplacements de camping).
Le commerce et les services à la personne sont également des secteurs importants, matérialisés notamment par un centre commercial (boutiques, bars, restaurants) groupés autour d'un supermarché Marché U.
Patrimoine communal
Chapelle Saint-Joseph
Située à l'entrée du vieux bourg, cette petite chapelle de style néo-gothique a été commencée en 1809 sous l'impulsion du curé Jacques Antoine Ayraud (1752-1834).
La chapelle d'origine Ă©tait trĂšs basse et en ruine or l'Ă©glise la plus proche se situant Ă Saint-Trojan il Ă©tait nĂ©cessaire d'avoir un lieu de culte pour les personnes qui ne pouvaient s'y rendre. C'est grĂące Ă la gĂ©nĂ©rositĂ© des villageois qui ont apportĂ© leur aide financiĂšre ou ont fourni la main d'Ćuvre que la construction s'est terminĂ©e. Le pĂšre Ayraud relate : « Quoi que cet Ă©difice soit petit, c'est avec beaucoup de peine que j'ai pu conduire Ă sa fin. D'abord on parut en adopter le plan avec grand plaisir, ensuite ce zĂšle se ralentit tellement qu'il fallut interrompre l'ouvrage faute de matĂ©riaux. Il eĂ»t mĂȘme fallut y renoncer entiĂšrement si la Providence n'eut suscitĂ© quelques Ăąmes gĂ©nĂ©reuses par le moyen desquelles lâĆuvre fut continuĂ© jusqu'Ă sa fin... ».
En 1887, le prĂȘtre Jean Alexandre Vincent s'aperçoit que la chapelle tombe en ruine : les enfants s'amusaient Ă viser la cloche avec des cailloux dont le poids ajoutĂ© Ă l'action des gouttiĂšres provoquaient l'effondrement de la toiture. Il confie donc ce travail Ă Urbain Chemin, entrepreneur Ă Saint-Trojan. La premiĂšre pierre est bĂ©nie le , la voĂ»te est terminĂ©e en 1889, la chapelle est bĂ©nie le . La mĂȘme annĂ©e, le curĂ© fait construire la sacristie et un an plus tard y ajoute le mobilier. En les peintures sont terminĂ©es. Depuis cette petite chapelle est rĂ©guliĂšrement entretenue : en 1990, Ălie Murat, (1914-1999), artiste peintre de Grand-Village fait don Ă la commune de fresques. Il y travaille du 1er janvier au et pare les murs de scĂšnes de la vie quotidienne et de vues de la commune. En 1999 et 2000 des chantiers SolidaritĂ© Jeunesse composĂ©s de bĂ©nĂ©voles travaillent au rejointement des pierres de taille et Ă la rĂ©alisation d'un parvis en galets. En 2003, madame Deyrolles restaure les fresques.
Cette chapelle accueille réguliÚrement des fidÚles en saison pour la messe hebdomadaire et toute l'année pour des cérémonies. Il est ainsi courant de voir une partie de l'assistance suivre la messe à l'extérieur, la chapelle étant trop petite pour accueillir toute l'assemblée !
Port des Salines
Le port des salines est un pÎle-nature du département de la Charente-Maritime. Sa vocation est de mieux faire connaßtre les techniques de production de sel de mer, une activité qui, bien que pratiquée traditionnellement pendant des siÚcles par les populations de l'ßle, avait fini par tomber en désuétude à la fin du XXe siÚcle.
Le projet, issu d'une collaboration entre la municipalitĂ© et le conseil gĂ©nĂ©ral, voit le jour en 1989. Les premiers travaux d'amĂ©nagement d'une partie des marais de Petit-Village (au sud du chenal du Nicot) dĂ©butent en 1990, et se poursuivent pendant plusieurs annĂ©es. Ils voient la crĂ©ation d'un marais salant, d'un petit port et d'un Ă©comusĂ©e, qui sont inaugurĂ©s en 1994. Deux ans plus tard, le complexe, enrichi d'un sentier d'interprĂ©tation en trois langues (français, anglais, allemand), devient un des pĂŽle-nature du dĂ©partement. Un incendie ravage une partie du site en 1999, obligeant le conseil gĂ©nĂ©ral Ă engager des travaux de remise en Ă©tat. La gestion de l'ensemble est confiĂ©e depuis 2006 Ă la communautĂ© de communes de l'Ăle-d'OlĂ©ron[46].
Le port des Salines est un des principaux lieux touristiques de Grand-Village. Des animations y sont organisĂ©es rĂ©guliĂšrement, spĂ©cialement en saison (expositions temporaires, marchĂ©s artisanaux, feu d'artifice du , fĂȘte du sel le ...).
Le cĆur du site est naturellement le marais salant, exploitĂ© par un saunier (la production demeurant nĂ©anmoins confidentielle). Des cabanes en bois traditionnelles, aux couleurs vives, sont alignĂ©es au bord d'un ponton et accueillent l'Ă©comusĂ©e, une boutique et un restaurant. L'Ă©comusĂ©e plonge les visiteurs dans le monde des sauniers, Ă travers des panneaux d'information, des photographies et des maquettes. De nombreux outils spĂ©cifiques Ă cette activitĂ© sont Ă©galement exposĂ©s, et permettent de mieux comprendre les techniques utilisĂ©es par des gĂ©nĂ©rations de paludiers olĂ©ronais. Il est accessible aux personnes handicapĂ©es (label « Tourisme et Handicap » depuis )[46].
Le site est ouvert du 1er avril au , chaque mercredi un marché fermier rassemble les producteurs locaux.
Maison paysanne
La maison paysanne est édifiée à partir de 1974 à l'initiative du groupe folklorique des Déjhouqués, conduit par André Botineau. Cette petite bùtisse est une reconstitution des fermes oléronaises des siÚcles passés, avec sa thieusine (cuisine, principale piÚce d'habitation), son grenier, son chai, sa forge et son écurie. Bùtie avec des matériaux de récupération, selon les techniques ancestrales, elle a été conçue pour laisser aux générations suivantes « le souvenir d'une de ces vieilles maisons dans lesquelles sont nés nos aïeux »[47].
L'intĂ©rieur, aux murs enduits de chaux, conserve des collections ethnographiques rappelant la vie quotidienne des OlĂ©ronais d'autrefois (mobilier, outils, ustensiles de cuisine...) ainsi que des coiffes et des costumes d'antan. Le petit musĂ©e accueille Ă©galement des vĂ©hicules hippomobiles (dont une calĂšche du dĂ©but du XXe siĂšcle). AccrochĂ©e Ă un mur Ă l'extĂ©rieur, une perche Ă poisson ou parour vient rappeler l'habitude qu'avaient les anciens OlĂ©ronais de suspendre les poissons frais pĂȘchĂ©s Ă une sorte de mĂąt, Ă bonne distance des animaux, oĂč une fois vidĂ©s, ils pouvaient se conserver quelques jours[48].
Le site, gĂ©rĂ© par la communautĂ© de communes de l'Ăle-d'OlĂ©ron, est actuellement en cours de rĂ©habilitation. Des dĂ©marches en vue d'une Ă©ventuelle labellisation comme MusĂ©e de France ont Ă©tĂ© engagĂ©es[47]. La rĂ©ouverture du site est prĂ©vue pour 2013.
Langue saintongeaise
La commune est situĂ©e dans l'aire linguistique du saintongeais, un dialecte faisant partie de la famille des langues dâoĂŻl, branche des langues romanes, qui comprend Ă©galement le français, lâangevin le picard et le poitevin avec lequel il est souvent regroupĂ© dans un domaine plus vaste, le poitevin-saintongeais.
Le saintongeais (saintonjhais) est la langue vernaculaire parlĂ©e dans les anciennes provinces d'Aunis, Saintonge et Angoumois. On lâappelle aussi le charentais ou encore le patois charentais. Les locuteurs sont dits patoisants. Le saintongeais a fortement influencĂ© lâacadien et en consĂ©quence, par ricochet, le cadien ; quant au quĂ©bĂ©cois, il a Ă©tĂ© influencĂ© par les parlers tels que le normand, le francien et le saintongeais.
La langue saintongeaise présente de nombreux traits communs avec des langues telles que le cadien ou l'acadien, ce qui s'explique par les origines saintongeaises d'une partie des émigrants vers la Nouvelle-France au XVIIe siÚcle.
Ăquipements et services
Enseignement
Le Grand-Village-Plage dépend de l'académie de Poitiers. La commune est équipée d'une école regroupant maternelle et primaire. L'école compte trois classes : maternelle petite/moyenne section, maternelle grande section/CP/CE1 et CE2/CM1/CM2[49]. Les élÚves du second cycle sont orientés vers le collÚge Aliénor-d'Aquitaine, au Chùteau-d'Oléron.
Les lycées les plus proches sont situés à Royan et Rochefort (enseignement général et professionnel) ou à Bourcefranc-le-Chapus (enseignement professionnel).
Sports
La commune est Ă©quipĂ©e de courts de tennis, de pistes cyclables et d'un parcours sportif amĂ©nagĂ© au cĆur de la pinĂšde. Des infrastructures sportives complĂ©mentaires (stades, gymnases) sont implantĂ©es dans les communes voisines. La plage de Grand-Village est un spot de surf, de char Ă voile et de skimboard.
Santé
Si aucun cabinet médical n'est directement implanté dans la commune, plusieurs médecins généralistes sont situés dans un rayon de dix kilomÚtres, dans les communes voisines de Saint-Trojan-les-Bains, de Dolus-d'Oléron et du Chùteau-d'Oléron.
La commune dispose également d'une infirmiÚre sage-femme, d'un dentiste, d'un kinésithérapeute, d'un podologue, d'un cabinet d'orthodontie et d'une pharmacie.
Un hÎpital local est en service à Saint-Pierre-d'Oléron. Les urgences médicales sont traitées dans les centres hospitaliers de Rochefort et de Royan (les plus proches géographiquement parlant) ou de Bordeaux pour les cas les plus sérieux.
Vie locale
Cultes
Messe le dimanche à 9 h à la chapelle en juillet et août.
Marchés
Marché sous la halle tous les mercredis matin toute l'année et tous les matins du 1er juillet au . Marché fermier tous les mercredis de 10 h à 19 h d'avril à septembre au port des Salines.
Personnalités liées à la commune
- Ălie Marie Joseph Murat (1914-1999) : Ă©lĂšve de l'Ă©cole des Beaux-Arts de Paris, puis de l'Ă©cole des Arts dĂ©coratifs, ce peintre natif de Banyuls-sur-Mer passe sa jeunesse Ă Saint-Trojan-les-Bains. En 1976, retraitĂ©, il revient s'installer Ă Grand-Village, oĂč il continue Ă peindre, tout en exerçant la fonction de maire-adjoint et de conseiller municipal. Il est Ă l'origine des fresques de la chapelle Saint-Joseph.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Certains y voient une appartenance gĂ©ographique au Midi de la France â en rĂ©fĂ©rence au « Midi atlantique » cher au gĂ©ographe Louis Papy - ainsi Le Grand-Village-Plage comme le dĂ©partement de la Charente-Maritime peuvent ĂȘtre rattachĂ©s Ă deux grands ensembles gĂ©ographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu dâassurer la protection de ses biens), et de 7 mĂštres minimum de part et dâautre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Les gentilés de Charente-Maritime
- Louis Papy, Le Midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984, p.21
- Petites anecdotes biologiques ou historiques sur les huĂźtres, site Ostrea
- La résine de pin, site L'ßle d'Oléron - Cabuzel
- L'environnement Ă Le Grand-Village-Plage, site du Sigore
- Données Météo France.
- Relevés Météo-France de 1946 à 2000, sur le site Bernezac.com
- Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Port des Salines : Dossier de presse »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?).
- Oléron, nature et culture, dossier de presse
- Les perches Ă poisson, site Cabuzel
- Commune de Grand-Village-Plage : enseignement